Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 12:55
Coup d'envoi pour TLP 2014

 

11/03/2014 Lieutenant-colonel Galy - Armée de l'air

 

Lundi 10 mars 2014, sur la base aérienne d’Albacete au sud-est de l’Espagne, a débuté le deuxième stage Flying Course du Tactical Leadership Program (TLP) marqué par une forte participation des aviateurs français.

 

Durant quatre semaines, l’armée de l’air prend part à l’exercice et met en œuvre de nombreux moyens aériens : trois Rafale des bases aériennes de Saint-Dizier et de Mont-de-Marsan, deux Mirage 2000D de Nancy, deux Mirage 2000N d’Istres, deux Mirage 2000 C d’Orange, deux Alphajet de Dijon et deux Caracal de Cazaux. Outre le personnes navigant et le personnel mécanicien, le dispositif français est composé de spécialistes du renseignement et de la guerre électronique. Concernant les activités Personnel Recovery (récupération de personnel isolé), elles sont conduites par le commando parachutiste de l'air n°30 (CPA 30) de Cazaux. Au total, 180 aviateurs sont présents sur la base aérienne espagnole. L’aéronavale participe également avec deux Rafale Marine, deux Super Etendard et deux Hawkeye.

 

Particularité de cette seconde édition : l’engagement de moyens aériens de plusieurs nations européennes, dont l’Espagne. Ainsi, quatre F18, un C295, un DA20, deux C101 et deux Puma espagnols sont déployés aux côtés de quatre F16 grecs, un C130J danois, deux H212 italiens, un E-3A AWACS et un A310 MRTT (Multi-rôle transport and tanker) allemands.

Coup d'envoi pour TLP 2014
Partager cet article
Repost0
11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 08:25
Premier vol transatlantique d’un A400M français

 

11.03.2014 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

MSN8, le second exemplaire de l’A400M livré à l’armée de l’air en novembre 2013, va effectuer ce 11 mars son premier vol transatlantique. Il va décoller aux alentours de 8 heures du matin de la BA 123 d'Orléans-Bricy chargé et se dirigera vers la BA 125 d’Istres pour charger dans sa soute un hélicoptère Fennec. Après une escale, le Ville de Toulouse prendra la direction de Cayenne en Guyane pour y décharger l’hélicoptère et la tonne de fret emporté. Un autre Fennec sera chargé pour être ramené en France. Le retour de l'Atlas sur le territoire métropolitain est prévu pour la fin de la semaine.

 

Cette mission s’inscrit dans le cadre de la campagne d’expérimentations de l’avion au sein de l’armée de l’air, dans le but de tester la large palette des missions de transport tactique et logistique qui lui incombent.

 

L’A400M MSN8 a ainsi été déployé pour la première fois en mission opérationnelle fin décembre 2013, lorsqu’il avait relié Orléans à Bamako, au Mali, transportant 22 tonnes de matériel destiné à l’opération Serval ainsi que du personnel. C’est également MSN8 qui a effectué la première mission d’expérimentation dans le ciel djiboutien du 15 au 17 février dernier, afin de tester son comportement par temps chaud, à basse altitude et en relief accidenté.

Partager cet article
Repost0
10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 18:55
Contrôle aérien : évolution du partenariat entre civils et militaires

 

 

10/03/2014 Armée de l'air

 

Le 10 mars 2014, à 14h40, le centre militaire de coordination et de contrôle (CMCC Paris) intégré au centre régional de la navigation aérienne nord situé à Athis-Mons (94) a contrôlé son premier vol militaire. Les contrôleurs aériens militaires ont ainsi pris en compte deux Rafale décollant de la base aérienne de Saint-Dizier, à destination de l’axe de ravitaillement "Simone" (zone à proximité de Châteauroux).

 

Depuis 1947, des militaires de l’armée de l’air sont présents à Athis-Mons aux côtés des civils pour des missions de coordination et de souveraineté de l’espace aérien national, rappelle le lieutenant-colonel Didier Stauffer, commandant le CMCC Paris, anciennement détachement militaire de coordination (DMC) 80/920 « Orly ». Le CMCC est une véritable interface privilégiée entre les autorités de défense aérienne et l’aviation civile. Sa mission principale est de faire remonter l’information lors du déclenchement d’une opération de sûreté aérienne ou encore la recherche d’informations sur certains aéronefs.»

 

Contrôle aérien : évolution du partenariat entre civils et militaires

Dans le cadre du ciel unique européen, la coopération entre civils et militaires se renforce au-delà d’une simple co-implantation. L’enjeu est d’optimiser la gestion du trafic civil et militaire et d’améliorer la sécurité des vols. Pour répondre à ces attentes, l’armée de l’air a fait évoluer les DMC en CMCC : en ajoutant à la coordination la capacité de contrôle « en route » des aéronefs militaires jusqu’alors dévolue aux centres de détection et de contrôle (CDC). L’arrivée d’officiers de coordination contrôle défense permet de simplifier les relations et la gestion de l’espace entre civils et militaires. En attendant l’inauguration officielle, prévue fin décembre 2014, le CMCC Paris met en place l’ensemble de ces évolutions depuis plusieurs mois.

Partager cet article
Repost0
9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 12:55
Vendée Défense : hommage à l'armée française

 

08.03.2014 Vendee.fr

 

Le 5 avril 2014, le Vendéspace accueille l'armée française pour une journée exceptionnelle Vendée Défense

- Toute la journée, de 11h à 18h, le grand public aura l'occasion de découvrir de manière exceptionnelle l'armée française. Les engins les plus emblématiques tels que le Mirage 2000, le char Leclerc, l'ETRACO et bien d'autres seront exposés aux visiteurs. 

Rencontres avec des professionnels, des équipes de cynophile, simulations de combats rapprochés, de pilotage d'Alpha Jet, d'éjection de Mirage F1, expositions de modélisme, de photos, reconstitution d'un camp militaire des années 40... L'armée française présentera une large partie de son savoir-faire. 

À 11h et 17h, des atterrissages de parachutistes sont prévus sur le parvis du Vendéspace. 

- Puis, à 18h le Festival des Musiques Militaires permettra au public de découvrir les plus beaux airs de l'Armée française à travers ses formations musicales les plus prestigieuses : la Musique de l'Artillerie de Rennes, la Musique des Forces Aériennes de Bordeaux, la Musique de l'Arme Blindée de Cavalerie de Metz et le célèbre Bagad de Lann-Bihoué. Il sera donné au profit des blessés des armées. 

"L'ensemble de la journée sera parrainé par l'adjudant Travadon, blessé au Liban en novembre 2009, précise le général Lafontaine, à l'origine du projet. Il pourra témoigner auprès du public de son engagement et de la manière dont il l'a vécu".  

"Au nom de tous les Vendéens, je veux remercier le général Lafontaine pour son initiative, a déclaré Bruno Retailleau, président du Conseil général de la Vendée. C'est une occasion pour nous de rendre hommage à l'armée française. À tous ces hommes qui risquent leur vie pour défendre nos valeurs. Aussi, nous leur devons gratitude et reconnaissance". 

Tarifs : 

- de 11h à 18h : accès libre 

- à 18h : Festival des musiques militaires : tarif plein : 15€, tarif réduit : 10€. Billetterie www.vendee.fr

Partager cet article
Repost0
7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:55
80 ans de l’armée de l’air

 

07.04.2014 by CESA

 

2014 marque les 80 ans de l’armée de l’air. Cet anniversaire est une magnifique occasion à saisir pour prendre le temps de regarder en arrière et d’apprécier le chemin parcouru, se souvenir.

 

Retrouvez le site des 80 ans de l’armée de l’air sur :

http://www.80ans-armeedelair.fr/

 

C’est pour fixer sur un support pérenne tous ses souvenirs que l’armée de l’air a décidé de publier un livre de prestige. Conçu au travers de sagas familiales d’aviateurs, ce livre, préfacé par le chef d’état-major de l’armée de l’air, met en avant l’évolution de l’armée de l’air vue par les femmes et les hommes qui l’ont construite.

Ainsi, par le biais des témoignages des familles d’aviateurs, de photographies de familles, de frises chronologiques illustrées qui reviennent sur les temps forts de l’histoire de l’armée de l’air, et de regards de civils, ce sont 80 ans d’histoire qui défilent.

 

Partager cet article
Repost0
7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 16:55
Voir un ange en plein vol

La convoyeuse de l'air lors d'un exercice international à Saragosse, en Espagne

 

07/03/2014 Adjudant Jean-Laurent Nijean - Air actualités n°667 Décembre/janvier 2014

 

Escale à l’escadrille aérosanitaire 6/560 «Étampes» à la rencontre du capitaine Sophie Latil, convoyeuse de l’air. Son parcours exemplaire est jalonné de missions de rapatriement et d’évacuation sanitaire au sein des équipages d’aéronefs de transport.

 

«Je ne sens plus mes jambes… Ma douleur n’est plus qu’un lointain souvenir… J’ai l’impression de vivre au ralenti, comme dans du coton… ». Telles sont les pensées du caporal-chef D., combattant des forces spéciales, allongé sous perfusion dans un appareil médicalisé de l’armée de l’air. Ses souvenirs affluent de nouveau. Quelques heures plus tôt, blessé en opérations à quelque 3 000 kilomètres de là, il a été rapatrié à bord d’un Falcon de l’escadron de transport, d’entraînement et de calibration 65 « Gaël ». Il ouvre enfin les yeux et tombe sur le sourire du capitaine Sophie Latil, convoyeuse de l’air à l’escadrille aérosanitaire (EAS) 6/560 «Étampes» de la base aérienne 107 de Villacoublay. «Un ange», pense-t-il. Elle lui murmure un petit mot réconfortant puis il se rendort, rassuré.

 

Après avoir obtenu son diplôme d’État à l’école d’infirmières de la Croix-Rouge, Sophie fait ses premières armes à l’hôpital Saint-Roch de Nice. Elle cumule de l’expérience, notamment en réanimation et aux urgences. «À Saint-Roch, j’avais un rythme soutenu. Avec une moyenne d’une trentaine de patients par jour, c’était un véritable marathon, se remémore-t-elle. Nous assistions à des cas difficiles. J’ai souvent côtoyé la souffrance humaine.» En effet, lors de son premier stage en chirurgie orthopédique, elle se retrouve face à la dure réalité de la mort. Très vite, elle prend conscience de tout ce qui gravite autour du décès : l’impact psychologique, la famille, les amis proches… La jeune infirmière a su surmonter cette difficulté. «On se forge un caractère après les visions d’horreur des blocs opératoires. Cependant, ce premier jour, je n’avais ni recul, ni expérience», se souvient-elle.

 

Un jour, une amie d’une autre promotion d’infirmières l’informe sur un recrutement de convoyeuses de l’air organisé par le bureau air information (BAI) de Nice : « Je suis trop âgée pour faire ce métier. En revanche, toi qui es dynamique et qui as envie de voir le monde, je suis sûre que ça te conviendra.» Piquée dans sa curiosité, elle commence à se documenter. Elle consulte un article d’Air actualités qui venait d’être rédigé sur la spécialité. Elle dévore également des livres relatant les épopées de convoyeuses de l’air telles que Marie-Thérèse Palu, qui organisa le premier recrutement, Valérie de la Renaudie, auteure de Sur les routes du ciel, ou encore Geneviève de Galard, alias « l’ange de Dien Bien Phu » qui fut la seule femme présente lors de cette célèbre bataille. «Nous ne sommes plus à l’époque de l’Indochine, mais cela me faisait quand même voyager», avoue-t-elle. Le 17 juin 2002, son rêve se concrétise lorsqu’elle intègre l’armée de l’air. «À mon arrivée, j’ai reçu un tel accueil ! J’étais subjuguée, s’exclame-t-elle. Je trouvais le milieu hospitalier impersonnel. Le changement fut radical.» Après une formation intense où, avide de connaissances, elle se découvre une réelle passion pour l’environnement aéronautique, elle est « lâchée ». Elle assure dès lors seule les missions qui lui sont confiées. Elle ne se repose pas pour autant sur ses lauriers. À l’instar du métier de pilote, une remise en question régulière est de mise. Les stages aéronautiques et médicaux se succèdent, ainsi que des contrôles périodiques en vol comme au sol. Depuis son affectation au sein de l’escadrille, le capitaine Sophie Latil a mené de nombreuses missions qui l’ont conduite partout dans le monde, à bord de différents aéronefs.

 

«À chaque mission, je sors ma trousse sanitaire, souligne-t-elle, espiègle. Celle qui m’a le plus marquée est indéniablement Haïti.» Lors du tremblement de terre survenu le 12 janvier 2010, elle est détachée pendant un mois au sein d’une équipe de quatre convoyeuses de l’air. «C’était une expérience formidable. Une aventure humaine qui m’a permis de réaliser pourquoi nous faisons ce métier.»

 

Aujourd’hui, la lueur de passion qui s’allume dans ses yeux a la même vigueur que celle des débuts. Ayant acquis le niveau d’instructeur, elle transmet aux jeunes infirmiers convoyeurs de l’air la fibre du métier. En parallèle, et malgré ses responsabilités accrues, elle poursuit ses aventures sur les routes du ciel.

Partager cet article
Repost0
7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 14:45
Serval : opération anti-terroriste dans les Ifoghas

La force Serval a engagé une action combinée impliquant un drone Reaper, des Mirage 2000D ainsi que des hélicoptères de type Tigre. - Crédit: DGA

 

06/03/2014 Sources : EMA

 

Dans la nuit du mardi 4 au mercredi 5 mars 2014, les forces françaises ont conduit une opération combinée qui a permis de neutraliser un groupe d’une dizaine de terroristes dans l’Adrar des Ifoghas.

 

Le 4 mars dans l’après-midi, la force Serval a décelé la présence d’individus suspects qui progressaient dans la vallée de l’Amettetaï. Cette région, comme toutes celles susceptibles de servir d’abri aux terroristes, est une zone d’intérêt couverte par les moyens de renseignement français. Ces derniers ont permis d’identifier les membres de ce groupe comme des terroristes. Ils étaient entre autres armés de roquettes de 122mm, dont l’une a été mise à feu.

 

La force Serval a engagé une action combinée impliquant un drone Reaper, des Mirage 2000D ainsi que des hélicoptères de type Tigre. Elle a conduit à la neutralisation de ce groupe.

 

L’ensemble des capacités de renseignement et de combat présentes dans la région apporte souplesse et réactivité aux forces françaises pour conduire des opérations d’opportunité de ce type.

 

1600 militaires français sont présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Partager cet article
Repost0
5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 12:55
Vidéo - Une infirmière dans le ciel de Gao

 

05/03/2014 Communauté Défense

 

Maillon indispensable de la chaine des secours en opération extérieure, le CASA « Nurse » est l’avion utilisé pour le transport des blessés. A son bord, des infirmières convoyeuses font partie de la chaine santé.

 

Portrait de l'adjudant Marion, en poste sur le CASA « Nurse » de Gao au Mali en décembre 2013,  qui  vit son engagement comme une passion.

Partager cet article
Repost0
5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 08:55
Nouvelle-Calédonie: campagne de tir au canon pour les Puma

 

04/03/2014 Armée de l'air

 

Des hélicoptères Puma de l’escadron de transport 52 (ET 52) de Nouvelle-Calédonie ont conduit une campagne de tir au canon de 20mm, du 24 au 26 février 2014.

 

Deux fois par an, les six mécaniciens navigants de l’escadron de transport 52 de la base aérienne 186 participent à une campagne de tir au canon afin de conserver leurs qualifications opérationnelles.

 

Mais l’exercice a également offert une occasion idéale aux pilotes d’hélicoptères de s’entraîner à réaliser des manœuvres aériennes particulières telles que le vol en semi-renversement ou le vol orbital. Il s’agit de techniques de vol qui permettent de prendre en compte la vulnérabilité de l’aéronef lors des phases de tir au canon. L’objectif est de frapper fort, vite, en se dévoilant au dernier moment, tout en conservant un effet de surprise et un maximum de discrétion.

 

Ce type de campagne de tir vise également à conserver une forte symbiose de l’ensemble de l’équipage, une capacité essentielle à bord d’un hélicoptère lors de ce type de phase.

Nouvelle-Calédonie: campagne de tir au canon pour les Puma
Partager cet article
Repost0
3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 18:55
Exercice « Matin Rouge »

 

03/03/2014 Armée de l'air

 

Du 17 au 28 février 2014, la base aérienne (BA) 105 d’Évreux a vibré au rythme de « Matin Rouge », exercice d’entraînement commun impliquant l’escadron 1/64 « Béarn » d’Évreux, l’escadron d’hélicoptères 1/67  « Pyrénées » de Cazaux et le commando parachutiste de l’air n°20 de Dijon.

 

À cette occasion, un Caracal et un Puma ont été déployés sur la base ébroïcienne. Les trois unités ont participé de concert à plusieurs missions tactiques, comme par exemple l’insertion en milieu hostile par hélicoptère. Dépose en corde lisse, hélitreuillage ou récupération en zone hostile par grappe ; les troupes et les équipages se sont entraînés à diverses techniques d’aérocordage. Tirs techniques et tactiques, largage de petit colis, posés d’assaut et entraînement à l’appui aérien étaient également au programme.

 

Une mission de nuit type Personnal Recovery (récupération de personnel au combat) a été menée dans les environs de la BA105. Plusieurs commandos parachutistes de l’air se sont infiltrés dans une zone à l’aide de deux hélicoptères. Le scénario : déposer les groupes spécialisés du CPA 20 dans une zone hostile pour qu’ils récupèrent l’équipage d’un Transall, crashé quelques heures plutôt dans cette même zone.

 

L’exercice « Matin Rouge » s’est terminé par un tir tactique avec mise en place des commandos par corde lisse et récupération par grappe. Une belle synthèse de cet entraînement commun qui a mutualisé les savoir-faire de ces unités spécialisées de l’armée de l’air.

Exercice « Matin Rouge »
Exercice « Matin Rouge »Exercice « Matin Rouge »
Partager cet article
Repost0
3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 18:35
La base aérienne de Cayenne, unique en son genre

 

 

03/03/2014 Armée de l'air

 

D’une taille équivalente à celle de l’Autriche, la Guyane est le seul département français en Amérique du sud. Elle accueille l’unique plateforme aéronautique militaire aux normes Otan de la région : la base aérienne 367 « capitaine François Massé », à Cayenne.

 

La base héberge l’état-major des forces armées de Guyane (FAG), placées sous le commandement du général Philippe Adam. Ces dernières ont deux missions principales : le soutien de la mission Harpie (lutte contre l’orpaillage), et la protection terre, air et mer du centre spatial guyanais lors des lancements de fusées.

 

Pour accomplir cette mission, la base dispose d’un centre de contrôle militaire et d’un escadron d’hélicoptères, parfois renforcés par des chasseurs et un avion radar E-3F, afin de mener à bien les mesures actives de sûreté aérienne.

 

Les FAG ont récemment reçu la visite du général Serge Soulet , commandant les forces aériennes et le soutien des forces aériennes, qui s’est vu présenter les missions et l’important soutien nécessaire à leur bon déroulement. Le général a également mis à profit sa visite pour dévoiler des plaques commémoratives à la mémoire de François Coli, Charles Nungesser et Félix Brunet apposées respectivement sur les hangars de l’escadron d’hélicoptères et sur le centre opérations de l’escadron de transport 68 « Guyane ».

La base aérienne de Cayenne, unique en son genreLa base aérienne de Cayenne, unique en son genre
Partager cet article
Repost0
2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 11:55
La logistique dans les DOM-COM, agir au bout du monde

Sur la base aérienne Rochambeau de Cayenne, les logisticiens préparent une palette de matériel destinée à la base opérationnelle avancée de Maripassoula, à 1h de vol.

 

28/02/2014 CNE Flora CANTIN Opérations

 

Loin de l’image de carte postale, les DOM-COM français, sont, pour le logisticien ultramarin, un défi permanent. Insularité, immensité et diversité traduisent à elles seules les difficultés à surmonter. 1/5ème du territoire national est dispersé sur les 3 océans, jusqu’à plus de 16 000 kms de Paris, ce qui représente un effort logistique important. A cela s’ajoutent les zones de responsabilités prioritaires marines et les espaces aériens associés. Unique exception continentale, la Guyane présente d’autres contraintes.

 

Plus de 9 000 personnes sont affectées dans l’outre-mer français. Leurs missions sont les mêmes qu’en métropole : protéger les intérêts de la France et sa population, soutenir l’action de l’Etat. Leurs difficultés : composer avec les élongations, les climats tropicaux, la forêt équatoriale ou les surfaces lagunaires qui impliquent un soutien logistique adapté et consommateur d’énergie.

 

Souvent, le ravitaillement est effectué par mer ou par air. Le lieutenant-colonel Rojot, chef de la division logistique à l’état-major interarmées des Forces armées en Guyane, explique : « Ici, chaque armée assure la maintenance des ses moyens propres. Annuellement, les moyens aériens transportent près de 800 tonnes de fret et 7 700 personnes. La particularité du territoire guyanais réside dans son élongation et son climat équatorial. […] Ici, les vols sont courts - 1 heure - avec des décollages et des atterrissages très fréquents […], ce qui est un facteur de vieillissement précoce pour les appareils. Le climat chaud et humide engendre des pannes atypiques et les délais d’intervention sont plus longs. De plus, les pièces mettent beaucoup plus de temps à arriver du fait de l’éloignement de la métropole. Quant aux navires, conçus pour des missions par tous temps et par toutes mers, si les pannes sont plus classiques, le problème d’acheminement des pièces reste le même. »

Depuis la base opérationnelle avancée de Maripassoula, les hommes préparents le ravitaillement en eau destiné aux postes opérationnels avancés temporaires, accessibles uniquement par voie fluviale.

Depuis la base opérationnelle avancée de Maripassoula, les hommes préparents le ravitaillement en eau destiné aux postes opérationnels avancés temporaires, accessibles uniquement par voie fluviale.

 

 

En Outre-mer, les maitres mots du logisticien sont organisation et anticipation. Pour le lieutenant-colonel Flichot, chef du bureau maintenance et logistique du 9ème régiment d’infanterie de marine de Cayenne, « […] Du fait de la nature du milieu guyanais, le régiment n’est pas autonome pour ses transports. Nous faisons appel aux moyens aériens de l’armée de l’Air. Sans aéronef, nous acheminons par voies routières et fluviales. En moyenne, nous prévoyons 1 heure d’avion pour les liaisons courtes et jusqu’à 2,5 jours pour des acheminements de fret  par camions et pirogues.» En Guyane, la posture opérationnelle est permanente. Le soutien d’un soldat représente 8 kilos de fret par jour. « Annuellement, nous acheminons environ 65 tonnes de rations de combat et 80 tonnes d’eau sur l’ensemble de nos postes », ajoute le lieutenant-colonel. Les capacités d’emport sont contraintes : la charge offerte par un hélicoptère Puma peut aller jusqu’à 1 tonne quand celle d’un CASA atteint 5 tonnes.

 

 A 9 300 km de Paris, le capitaine de vaisseau Luthaud, basé à La Réunion, est adjoint interarmées au commandant de la zone maritime du sud de l’océan indien. « Compte tenu de l’immensité et de l’éloignement des espaces maritimes à surveiller, du coût élevé et de la complexité de la surveillance des mers, le ravitaillement logistique repose sur la mutualisation des moyens. Le Marion Dufresne, navire des Terres australes antarctiques françaises (TAAF), remplit 2 missions : la recherche scientifique et le ravitaillement des TAAF depuis La Réunion. Il n’existe aucun port dans les bases australes : l’hélicoptère et les moyens nautiques annexes assurent le lien avec la terre », explique le capitaine de vaisseau.

 

Au large de Madagascar, 15 militaires sont déployés sur les îles Eparses, soit 33 km² de terres immergées. Ils sont ravitaillés par des Transall tous les 30 à 45 jours. Malgré les complexités du soutien logistique outre-mer, le défi opérationnel est relevé en permanence, permettant aux armées de poursuivre la mission.

Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 12:55
Un nouvel espace dédié à l’innovation


25.02.2014 by CESA

 

Un nouvel espace voit le jour en ce début d’année 2014, il est dédié à l’innovation et a pour objectif de donner les moyens à tous les aviateurs de développer leurs initiatives, de se faire connaitre, de partager avec tous ceux qui ont des idées innovantes, quel que soit le domaine concerné :

http://www.emaa.air.defense.gouv.fr/index.php/innovation

(lien Intradef)

Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:55
Vols en montagne pour les hélicoptères du «Pyrénées»

EH Pyrénées en montagne

 

28/02/2014 Capitaine Nicolas Salbégo - EH Actus Air

 

Les équipages d’un Caracal et de deux Puma de l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées» de Cazaux se sont rendus dans les Pyrénées-Orientales pour un stage de vol en montagne du 10 au 14 février 2014.

 

Au cours de la semaine les équipages se sont entraînés à différentes thématiques aéronautiques : l’altitude, les reliefs marqués, l’aérologie particulière ou encore les difficultés du poser «neige». La quarantaine d’aviateurs du détachement a pu profiter des installations du centre de vol en montagne (CVM), situé sur la commune de Sainte Léocadie (66). Un site qui offre de belles opportunités d’entraînement dans ce milieu particulier qu’est la montagne.

 

Au total, avec des conditions météo favorables, près de 50 heures de vol ont été effectuées, de jour comme de nuit, par l’ensemble des équipages.

Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:45
Serval : point de situation du jeudi 27 février

 

 

28/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ soixante-cinq sorties, dont une vingtaine effectuées par les avions de chasse. Trente sorties ont été dédiées aux missions de transport et quinze aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Les opérations au sol se poursuivent également avec près d’une trentaine de patrouilles exécutées par le groupement tactique interarmes (GTIA) Vercors dans la région de Gao élargie et des opérations de contrôle de zone dans la région de Bourem.

 

Les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) poursuivent également leurs missions d’appui des FAMA et de la MINUSMA : des patrouilles ont été organisées dans les régions de Tombouctou, de Kidal et d’Ansongo.

 

Le jeudi 20 février, dans la région de Tessalit, des tirs d’armes légères (7,62 mm) ont visé une patrouille d’hélicoptères en mission de reconnaissance. La Gazelle qui a été ciblée par ces tirs n’a pas subi de dommage matériel important et a pu se poser sans heurt en fin de mission. Son chef de bord blessé à la main, a rapidement été pris en compte par le service de santé des armées avant d’être évacué et opéré le jour même sur Gao. Son état est aujourd’hui stable. Le militaire a été rapatrié en France dès le lendemain.

 

Le mercredi 26 février, les EOD (Explosive Ordonance Disposal) du DLAO 2 sont intervenus près de l’aéroport de Kidal suite à l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED) au passage du véhicule d’une ONG.

 

Enfin, le jeudi 27 février, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, est venu inspecter le camp Damien Boiteux à Bamako. Il s’agissait d’une première étape dans ses inspections des différents théâtres d’opérations. Il s’agissait aussi de rencontrer les troupes françaises déployées en Afrique et les différents partenaires politiques et militaires de la région. Le CEMA a ensuite rejoint dans la soirée la force Sangaris stationnée en République Centrafricaine.

 

Le GTIA Vercors, basé sur la plateforme opérationnelle Désert (PFOD) de Gao,  approfondit la connaissance de sa zone des opérations.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 27 févrierServal : point de situation du jeudi 27 février
Serval : point de situation du jeudi 27 février
Partager cet article
Repost0
27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:55
Atterrissage à Rochefort du dernier Mirage F1 dédié à l’instruction des élèves sous-officiers



25/02/2014 Armée de l'Air

 

Le 17 février 2014, le dernier Mirage F1 livré pour l’instruction des jeunes élèves sous-officiers réalisant leur formation technique à la maintenance aéronautique, a atterri sur le site de l’école de formation des sous-officiers de l'armée de l'air (EFSOAA).

 

En provenance de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, l’aéronef a effectué son dernier vol devant des cadres et élèves de l'EFSOAA avant de s'immobiliser tout près du hangar de la section d’enseignement à la maintenance et structure aéronef, où une deuxième vie l’attend. La mission continue pour ce Mirage F1, après bien des services rendus à l’armée de l’air au-dessus du territoire français et des théâtres d’opérations extérieures.

Avec cette arrivée, l’EFSOAA, qui forme tous les mécaniciens aéronautiques des armées et de la gendarmerie, compte à ce jour 51 avions dédiés à l’instruction. Sa démarche pédagogique novatrice offre ainsi aux élèves sous-officiers, comme à ses partenaires, la possibilité de profiter d’une structure proche d’un escadron opérationnel. Un outil indispensable pour rendre concret l’apprentissage des gestes professionnels sur les aéronefs.

 
Le Mirage F1 CR n°647
Atterrissage à Rochefort du dernier Mirage F1 dédié à l’instruction des élèves sous-officiers

 

Le Mirage F1 CR n°647 est entré en service dans l’armée de l’air en décembre 1985. Dédié à la reconnaissance, cet appareil a équipé les escadrons de reconnaissance (ER) 1/33 « Belfort », 2/33 « Savoie » et 3/33 « Moselle ». Il a également fait partie de la flotte de l’escadron de chasse et d’expérimentation 5/330 « Côte d’argent ». Prenant ses quartiers successivement à Strasbourg, Reims puis Mont-de-Marsan, il s’est illustré dans la plupart des conflits de ces deux dernières décennies. Totalisant plus de 6000 heures de vol, il a ainsi participé aux opérations Épervier au Tchad, Alysse en Arabie Saoudite ou encore Serpentaire au Tadjikistan.

Partager cet article
Repost0
27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:45
FFG : entrainement à l’évacuation de ressortissants

 

26/02/2014 Sources EMA

 

Le 21 février 2014, l’escadron de transport « Ouessant » et le 4eRégiment de Dragon de Carpiagne, en poste à Libreville au sein des forces françaises au Gabon (FFG), se sont entrainés dans l’Est du pays à l’évacuation de ressortissants en zone hostile, une première pour le régiment de cavalerie.

 

Le commandant de bord du CASA235 et le chef de peloton du 4eRD se sont réunis pour un briefing avant exercice. L’objectif est de s’entrainer conjointement à évacuer des ressortissants en zone hostile. Pour ce faire, la piste de Moanda, à l’Est du Gabon a été choisie, l’avion y effectuera un débarquement moteur tournant après une phase de vol tactique. Les dragons devront rapidement se déployer et sécuriser la zone avant de récupérer les ressortissants français, puis de les embarquer dans le CASA235.

 

Il est 14h lorsque l’aéronef s’apprête à partir après les derniers briefings conjoints. Un débarquement moteur tournant demande une coordination sans faille entre pilotes, mécaniciens de bord et troupes à débarquer. Chacun doit connaitre sa place et son rôle du début à la fin de la mission.

 

La première phase de vol tactique de la journée, en approche de l’objectif, permet de reconnaître la piste de Moanda. Après une première rotation, qui donne déjà à tous l’occasion de dérouler le scénario, les deux plastrons simulant les ressortissants à extraire sont mis en place et l’entrainement au débarquement moteur tournant peut débuter.

 

L’avion opère une arrivée en break et se pose, la soute s’ouvre, deux dragons se positionnent au pied de l’aéronef et protègent la vingtaine d’hommes qui débarquent en courant. Les hélices du CASA235 tournent encore, aucun faux-pas n’est permis. Une section va à la rencontre de deux civils non loin du tarmac. Tout en assurant leur protection, ils vérifient les identités et fouillent les deux individus. Aucun danger n’est décelé, ce sont bien les hommes qui doivent être évacués. Le mot de code est donné par radio à l’équipage de l’avion. Celui-ci sera là dans 3 minutes.

 

Les cavaliers du 4eRD se réarticulent pour être prêts à rejoindre l’avion. Toujours moteur tournant, celui-ci à peine posé ouvre sa soute, deux colonnes s’y engouffrent, et les cavaliers qui assuraient encore la protection s’y insèrent les uns après les autres. Les mécaniciens de bord referment l’appareil alors qu’il a déjà commencé à avancer. Les briefings avant mission auront permis à chacun de retrouver sa place. Quelques dizaines de secondes se sont à peine écoulées et l’aéronef se braque et repart pour un vol tactique.

 

Il s’agit alors de s’entrainer à faire face à une menace sol-air. Pour cela, la trajectoire de l’appareil doit être imprévisible et ne doit pas permettre de le repérer de loin.

 

La nuit est tombée sur l’aéroport de Libreville lorsque les équipes ayant atterri quelques minutes avant, peuvent débriefer la mission. Pour le mécanicien de soute chargé de l’embarquement et du débarquement des troupes, il n’y a rien à redire. La vingtaine de dragons s’est montrée à la hauteur d’un exercice qu’ils réalisaient pour la première fois pour la plupart. Le rythme, la coordination, le respect des règles de sécurité tout était au rendez-vous. L’exercice aura permis à l’ensemble des acteurs de réaliser une répétition grandeur nature pour être en mesure dans l’avenir d’assurer sans faille une véritable mission d’évacuation de ressortissants en zone hostile.

 

Les FFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec Dakar, Djibouti et la Réunion. Conformément à l’accord de partenariat de défense signé en 2010 avec le Gabon, les FFG assurent des missions de coopération bilatérale avec les forces armées gabonaises et sont également en mesure, si nécessaire, d’assurer la sécurité des ressortissants français. Par ailleurs, les FFG assuraient depuis Libreville le contrôle de l’opération Boali. Dès le lancement de l’opération Sangaris en RCA, elles ont contribué à la montée en puissance de l’opération en assurant le commandement opératif, en fournissant une partie des troupes, et en servant de point d’appui à la projection

FFG : entrainement à l’évacuation de ressortissantsFFG : entrainement à l’évacuation de ressortissants
FFG : entrainement à l’évacuation de ressortissants
FFG : entrainement à l’évacuation de ressortissantsFFG : entrainement à l’évacuation de ressortissants
Partager cet article
Repost0
25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 11:45
10000 heures de vol du drone Harfang

 

24/02/2014 Actus Air

 

Engagé depuis le 17 janvier 2013 en soutien des opérations françaises au Mali, l’escadron de drones 1/33 « Belfort » a passé dans la nuit du 15 au 16 février 2014 la barre symbolique des 10000 heures de vol du système intérimaire de drone MALE* (SIDM) Harfang.

 

Cet événement représente une étape majeure dans l’histoire des drones de l’armée de l’air en général et de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » et de son personnel, en particulier. L’histoire retiendra que c’est un avion de l’escadrille d’Antoine de Saint-Exupéry, la SAL-33 « la hache » d’Alfred Bordage, centenaire cette année, qui a effectué ce vol historique en opérations extérieures juste après celui du premier vol du Reaper.

 

Ces 10000 heures de vol constituent un capital d’expérience accumulé au cours des différentes opérations des dernières années. Cet événement est concomitant avec un autre passage symbolique le 12 février dernier, celui des 3000 heures de vol au profit de l’opération Serval. Les drones de l’armée de l’air ont ainsi effectué, depuis leurs premiers engagements opérationnels en 2009, plus de 900 missions opérationnelles de renseignement, de surveillance et d’appui aux opérations dont le guidage de bombes de précision tirées par d’autres aéronefs.

 

Avec l’arrivée du Reaper dont la mise en service opérationnelle a déjà été prononcée, les armées disposent d’une capacité renforcée pour appuyer ses opérations dans la bande sahélo-sahélienne (BSS) au moyen de ses drones ISR (Intelligence, surveillance, reconnaissance).

 

*MALE : moyenne altitude longue endurance

10000 heures de vol du drone Harfang
Partager cet article
Repost0
24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 13:55
L’A400M « Ville d’Orléans » obtient son certificat de navigabilité

 

24/02/2014 Armée de l'air - Economie et technologie

 

Mardi 18 février 2014, sur la base aérienne 123 d’Orléans, le général Hervé Rameau, directeur de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ), a remis au lieutenant-colonel Paul Creuset, commandant la Multinational Entry into Service Team (MEST), rattachée au centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), le certificat de navigabilité du premier A400M mis en service au sein de l’armée de l’air, le MSN07 « Ville d’Orléans ».

 

Le certificat de navigabilité est un prérequis indispensable pour exploiter un aéronef étatique conformément aux exigences de la sécurité aéronautique. Ce document démontre la conformité de l’appareil avec un référentiel défini à partir du certificat de type et des modifications approuvées. Il signifie que la configuration et le suivi technique de cet appareil sont conformes. Il permet ainsi d’attester de son aptitude à préserver la sécurité des personnes à bord et des zones survolées, ainsi que la pérennité du matériel.

 

La certification passe par une revue approfondie de la documentation technique, suivie d’un examen physique de l’aéronef, tous deux réalisés par du personnel relevant de la DSAÉ.

L’A400M « Ville d’Orléans » obtient son certificat de navigabilité
L’A400M « Ville d’Orléans » obtient son certificat de navigabilité
Partager cet article
Repost0
23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 08:55
Le CEMA en visite au COFAS

 

21/02/2014 Armée de l'air

 

Mardi 18 février 2014, le Général d’Armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, est venu assister à la première opération stratégique « Poker » de l’année.

 

Cette opération d’envergure, organisée plusieurs fois par an par les forces aériennes stratégiques (FAS), est une mission représentative du raid nucléaire, au travers d’une mission de longue durée au-dessus du territoire métropolitain.

 

Permettant notamment d’entrainer les équipages à la préparation et l’exécution des missions stratégiques, grâce au soutien apporté par le personnel des bases de stationnement ou de déploiement des forces, cette opération aérienne majeure consiste à entraîner dans des conditions très réalistes les moyens des forces aériennes stratégiques et d’unités conventionnelles répartis sur l’ensemble du territoire. À l’heure dite, le général de corps aérien Patrick Charaix, commandant les FAS, donne l’ordre de décoller à l’ensemble des moyens, mis en œuvre depuis le centre d’opérations situé dans l’ouvrage enterré du site de Taverny (95).

 

Pour cette première édition de l’année 2014, près d’une cinquantaine d’aéronefs ont participé à cette opération : ainsi, outre les équipages  des unités FAS (C 135 du groupe de ravitaillement en vol 2/91 « Bretagne », Mirage 2000N de l’escadron de chasse 2/4 La Fayette et Rafale B de l’escadron de chasse 1/91 « Gascogne ») prenant l’air au départ des bases aériennes de Saint Dizier, Avord et Istres, les équipages des Mirage 2000 C d’Orange, Mirage 2000 D de Nancy, Mirage 2000-5 de Luxeuil, Rafale C de Saint-Dizier et Mont de Marsan, et E-3F d’Avord ont concouru ensemble à la réussite de l’opération, soit en protection du raid nucléaire, soit en tant que moyens offensifs à l’encontre de ce dernier. Lors d’un vol d’endurance de plusieurs heures enchaînant vols à haute altitude, pénétrations à basse altitude et ravitaillements en vol, celui-ci a dû échapper aux menaces aériennes et terrestres adverses, joués notamment par l’escadron de défense sol/air de Mont de Marsan, pour atteindre son objectif : le tir simulé de missiles ASMP A sur des cibles préétablies.

 

Cette opération « Poker » démontre la capacité des équipes techniques à préparer les avions dans les délais prescrits et l’aptitude des équipages à exécuter la mission ultime.

 

Appréciant particulièrement d’assister à cette opération depuis le centre névralgique des FAS, le CEMA a constaté le professionnalisme et la rigueur du personnel des FAS qu’il a félicité pour la qualité de son engagement,

 

Pour mémoire, les Forces Aériennes Stratégiques assurent depuis 1964 la permanence de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française. Cette mission, ininterrompue depuis 50 ans, positionne ce commandement comme la première composante permettant au président de la République de garantir en toutes circonstances la liberté d’appréciation, de décision et d’action de la France dans le cadre de ces responsabilités internationales.

Le CEMA en visite au COFAS
Le CEMA en visite au COFAS
Partager cet article
Repost0
23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 08:45
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 25 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 15 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Les 14 et 15 février 2014, le général de brigade Benoît Houssay, général adjoint opérations de la force interarmées Serval a effectué une visite sur la plateforme opérationnelle Désert (PFOD) de Gao ainsi qu’au détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) basé à Ansango. L’objectif de cette visite était de rencontrer les unités de la PFOD nouvellement arrivées, suite aux mouvements de relèves, dont le groupement tactique interarmes (GTIA) Vercors qui vient de succéder au GTIA Korrigan.

 

Le 17 février, vingt six véhicules de liaison de reconnaissance et d’appui (VLRA) en provenance d’Abidjan ont été acheminés à Gao pour armer le GTIA Vercors. La mise en place de ces VLRA fait suite à une expérimentation menée début septembre 2013. Huit VLRA de la force Licorne, en Côte d’Ivoire, avaient été engagés dans le cadre de l’opération Serval et affectés à deux sections d’infanterie. Parfaitement adaptables au désert, les VLRA offrent une très bonne motricité dans le sable et s’enlisent peu. De plus, chaque VLRA est équipé d’un réservoir d’eau ce qui permet une autonomie de déplacement dans le désert.

 

Faisant suite à une première action de coopération civilo-militaire (CIMIC) menée à Tessalit les 11 et 12 février, les équipes CIMIC de la force Serval se sont rendues du 17 au 19 février dans les villes d’Anéfis et d’Aghelok. Ces actions s’inscrivent dans le cadre d’une normalisation et d’une relance du développement dans la région du nord du Mali. A Anéfis et Aghelok la force était accompagnée des acteurs locaux, du président du conseil général de Kidal, des maires des deux villes, d’officiers de la MINUSMA et des forces armées maliennes (FAMA.) Cette visite a été l’occasion d’étudier les propositions faites par les mairies, les associations et la population dans les domaines des travaux publics, du maraîchage, de la prévention sanitaire et de l’éducation. Les équipes CIMIC de Serval agissent en soutien de la MINUSMA sur la mise en œuvre de ce volet de développement.

 

Le 18 février, pour commémorer la date d’anniversaire de la fondation du Conseil international du sport militaire (CISM), cinquante militaires de la force Serval ont participé au «CISM DAY RUN», un cross amical de 8 km dans les rues de Bamako organisé par les Forces Armées Maliennes (FAMa). A leurs côtés, se trouvaient les militaires engagés dans la mission EUTM Mali et celle de la MINUSMA. Au total plus de 500 participants ont répondu présents pour symboliser « l’amitié par le sport » chez les militaires de l’ensemble des nationalités œuvrant pour la stabilité sécuritaire du Mali.

 

Le 19 février, le bataillon logistique (BATLOG) Camargue, armé par le 503e  régiment du train (503e RT), a succédé au BATLOG Normandie-Provence, armé par le 2e  régiment du matériel (2e RMAT). Le colonel Renaut, chef de corps du 503e RT succéde au colonel de Roquefeuil, chef de corps du 2e RMAT, à la tête du BATLOG.

 

Les 19 et 20 janvier, le président permanent du Conseil européen, M. Herman Van Rompuy, a effectué une visite à Bamako. Une occasion de faire le point sur la coopération entre le Mali et l’Union européenne et d’évoquer avec le président Ibrahim Boubacar Keita, ainsi que les autorités maliennes, la question cruciale du dialogue de paix nationale et du processus de réconciliation. Le 20 janvier, accompagné d’une délégation d’une dizaine de personnes, M. Van Rompuy s’est rendu au camp Damien Boiteux pour s’entretenir avec le général de brigade Benoit Houssay sur la situation et les perspectives militaires au Mali.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Partager cet article
Repost0
20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 19:55
Le général Mercier donne le coup d’envoi des 80 ans de l’armée de l’air

 

 

20/02/2014 Armée de l'air

 

2014 est une grande année pour l'armée de l'air ! Elle fêtera cet été ses 80 ans d’existence. Un anniversaire qui s’inscrit dans une série d’événements qui commémoreront, tout au long de l’année, un siècle d’aviation militaire.

 

Jeudi 20 février 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a lancé les festivités : « L’année 2014, par la densité des anniversaires que nous allons célébrer, représente une année exceptionnelle pour mesurer le chemin que nous avons tous parcouru ensemble. Elle nous offre une occasion exceptionnelle de nous tourner vers notre passé pour continuer à regarder vers l’avenir. »

 

Le chef d’état-major de l’armée de l’air souhaite associer les aviateurs et l’ensemble de la population à ces nombreuses célébrations, dont certaines seront ouvertes à tous. L’occasion de partager les valeurs et les traditions qui forgent une passion commune pour l’aéronautique militaire. L’année 2014 « est  avant tout une fête de famille, conclut le général. Venez à la rencontre de ces aviateurs qui ne cessent de démontrer l’étendue de leurs capacités et leur fierté de servir depuis plusieurs décennies notre pays ! »

 

Parmi les événements qui ponctueront cette année, l’armée de l’air vous donne rendez-vous :

-       les 21 et 22 juin sur la base aérienne 120 de Cazaux pour le meeting de l’air qui célèbrera les 80 ans de l’armée de l’air, le centenaire de la base girondine et les 100 ans de la première mission spéciale,

-       les 5 et 6 juillet sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey pour le meeting de l’air qui commémorera le centenaire de la première mission de bombardement.

 

Retrouvez toutes les informations sur le site www.80ans-armeedelair.fr. Que la fête commence !

 

Partager cet article
Repost0
20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 18:45
Première mission d’expérimentations à Djibouti pour l’Atlas

 

20/02/2014 Armée de l'air - Economie et technologie

 

Samedi 15 février 2014, l’A400M « Atlas » MSN 8, récemment baptisé « Ville de Toulouse », s’est envolé du tarmac de la base aérienne 123 d’Orléans à destination de Djibouti pour une mission d’expérimentations. Une première pour l’Atlas et ses équipages.

 

Il est 7 h 40 lorsque l’avion de transport tactique à allonge stratégique quitte la piste orléanaise, en emportant onze tonnes de fret et 42 passagers, installés de part et d’autre des palettes de cargaison, pour un vol de 3000 nautiques (5560 kilomètres). « Ce premier long vol est très prometteur », se félicite le lieutenant-colonel Olivier Luneau, commandant de bord et commandant en second de la Multinational entry into service team (MEST) A400M.

 

Arrivés sans encombre sur la base aérienne 188, les équipages de l’A400M et le personnel du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) entrent dans le vif du sujet. Le 16 février 2014, 30 passagers prennent place dans la soute de l’Atlas, prêts à participer à un vol test de 90 minutes. « Il est très intéressant pour nous d’obtenir le point de vue de passagers embarqués en soute, confie le général Richard Reboul, commandant le CEAM. Après un vol tactique, les futurs parachutistes, devront être capables d’effectuer leur mission au sol dans des conditions optimales. Nous avons donc demandé aux passagers de remplir un questionnaire, leur permettant de nous donner les impressions ressenties pendant toutes les phases de vol. »

 

Au-dessus du territoire djiboutien, l’A400M a réalisé les manœuvres tactiques mises au point à l’aide du simulateur implanté à Orléans et effectuées dans un premier temps au-dessus de la métropole. L’équipage a également mené une phase de vol hypothalassique en survolant le lac Assal, situé à une altitude de 150 mètres sous le niveau de la mer.  « C’était un vol un peu énergique, avec des virages relativement serrés, explique le lieutenant-colonel Luneau. Les conditions de vol n’étaient en rien comparables à celles d’un avion de ligne. À présent, nous allons étudier les questionnaires, au même titre que les paramètres de vol, pour comprendre et faire en sorte que les parachutistes se sentent pour le mieux lors des phases de vol tactique ». Cette mission va également permettre une analyse plus approfondie du comportement de l’avion par temps chaud et en basse altitude au-dessus d’un relief accidenté.

Première mission à Djibouti pour l'A400M

Première mission à Djibouti pour l'A400M

Stationnement A400M parking

Stationnement A400M parking

Vol A400M au-dessus du territoire djiboutien

Vol A400M au-dessus du territoire djiboutien

Partager cet article
Repost0
19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:50
Le général Valentin visite l’équipe de marque A400M à Orléans

Le général Pascal Valentin, commandant l'EATC, en visite au sein de l'équipe de marque A400M

 

19/02/2014 Armée de l'air

 

Le général Pascal Valentin, commandant l’EATC (European Air Transport Command - commandement européen du transport aérien) s’est rendu sur la base aérienne 123 d’Orléans, mercredi 12 février 2014, au sein de l’équipe de marque A400M (Multinational Entry into Service Team - MEST).

 

Au cours de ce déplacement, le général Valentin a visité les installations abritant le nouvel avion de transport de l’armée de l’air. Le général Valentin a également recueilli les premières impressions des aviateurs ayant pris part à la série d’expérimentations menées depuis l’arrivée du premier exemplaire de série de l’A400M dans l’armée de l’air, à l’été 2013.

 

À terme, l’EATC doit devenir le plus grand utilisateur de l’A400M Atlas. En effet, plusieurs dizaines d’appareils européens de ce type opèreront sous le contrôle opérationnel de l’EATC.

 

L’EATC est un commandement multinational dont le but est de mutualiser les moyens de ses pays membres dans le domaine du transport aérien militaire. La Belgique, l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas et la France mettent une partie de leur flotte à disposition de ce commandement.

 

Retrouvez plus d’informations sur l’implication de l’EATC dans la mise en service de l’A400M ici.

 

 

 

Le général Pascal Valentin, commandant l'EATC, visite la cabine du simulateur A400M en compagnie du Lcl Creuset, chef de la MEST

Le général Pascal Valentin, commandant l'EATC, visite la cabine du simulateur A400M en compagnie du Lcl Creuset, chef de la MEST

Le simulateur de soute d'A400M présenté au général Valentin

Le simulateur de soute d'A400M présenté au général Valentin

Partager cet article
Repost0
19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
Des commandos du CPA 30 à Djibouti

Des commandos du CPA 30 à Djibouti

 

 

19/02/2014 Armée de l'air

 

Du 5 au 8 février 2014, deux EC 725 Caracal de l'escadron d'hélicoptères 1/67 «Pyrénées», avec à leur bord six membres du commando parachutiste de l’air n°30 (CPA 30), ont fait escale sur la base aérienne 188 de Djibouti.

 

Embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle dans le cadre de l'opération «Bois Belleau», les aviateurs ont pu bénéficier des vastes possibilités d'entraînement offertes par le territoire djiboutien.

 

Les deux Caracal ont enchaîné les phases de mises à terre sous appui de commandos, éprouvant ainsi certaines procédures mises au point avec le CPA 30. Rejoints par un Puma de l’escadron de transport 88 «Larzac» stationné à Djibouti, les hélicoptères de Cazaux ont ensuite réalisé des vols de formation à trois appareils au-dessus du terrain du Grand Bara.

 

Des vols de coopération interalliée avec les forces américaines stationnées à Djibouti sont venus clore cet entraînement. Les aviateurs français ont réalisé une mission de récupération en mer de commandos américains, ainsi que des phases de ravitaillement en vol à partir d’un C130 de l'US Air Force.

 

Au final, le détachement Caracal a effectué plus de 15 heures de vol en moins de trois jours d'entraînement.

 

 

 

Ravitaillement en vol d'un EC725 sur un C130 Hercules

Ravitaillement en vol d'un EC725 sur un C130 Hercules

Ravitaillement en vol d'un Caracal français depuis un Hercules américain au large de Djibouti

Ravitaillement en vol d'un Caracal français depuis un Hercules américain au large de Djibouti

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories