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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:55
FELIN - photo 1erRI

FELIN - photo 1erRI

 

18/02/2014 Par - Le Point.fr

 

La Direction générale de l'armement a esquissé mardi les projets en cours pour équiper nos armées, des blindés aux missiles, sans oublier le cyber.

 

La Direction générale de l'armement, concepteur et acheteur des armes du ministère de la Défense, a dressé mardi matin à Paris son bilan annuel, avant d'esquisser le visage des armements de demain. Devant la presse réunie dans un amphithéâtre de l'École militaire, Laurent Collet-Billon, délégué général pour l'armement, a notamment évoqué les réussites de 2013. La livraison des deux premiers appareils de transport de nouvelle génération A400M, après des années de retards accumulés, a été "quelque chose de pas tout à fait simple", a-t-il reconnu, regrettant un "standard de capacité initiale" que l'on devine décevant.

 ©  Airbus Military

 

Toutefois, "l'effet capacitaire est tout à fait significatif", précise-t-il immédiatement : lors d'un récent déploiement, "on aurait eu besoin de trois C-130" pour remplacer un vol d'A400M, estime encore Laurent Collet-Billon en référence à l'un des prédécesseurs du nouvel oiseau. Autre événement de 2013 : l'arrivée des premiers véhicules blindés de combat d'infanterie dotés du nouveau système de gestion de l'environnement de combat Félin ("VBCI félinisés").

 © DGA

 

Rafale F3-R, avion ravitailleur, fusil d'assaut

La DGA annonce qu'elle a mis sur les rails le nouveau standard du chasseur multirôle Rafale, le F3-R et ses pods de désignation laser de nouvelle génération. Elle a aussi lancé la modernisation des avions de patrouille maritime Atlantique-2, les yeux aériens de l'armée sur les mers et océans, et le programme de missile à moyenne portée (MMP), successeur du Milan. De nouveaux satellites d'observation du programme Musis devraient être lancés dans les années à venir pour remplacer dans plusieurs pays européens partenaires les systèmes nationaux, comme Hélios-II en France.

 ©  Dassault aviation
 ©  DGA
 ©  MBDA
 ©  EADS Astrium

 

L'année 2014 sera aussi celle du lancement du programme MRTT (pour multi-rôle transport and tanker), le nouvel avion ravitailleur qui doit remplacer le parc vétuste. Fabriqué par Airbus, l'A330 MRTT que Jean-Yves Le Drian a promis de commander est "extrêmement attendu par nos armées, compte tenu de l'âge de nos avions de ravitaillement actuels", essentiellement des C135 de Boeing.

Toujours dans les airs, le développement de drones reste stratégique et problématique à la fois. Le programme anglo-israélien Watchkeeper, par exemple, a "laissé sur leur faim" les techniciens français lors d'essais en vol à Istres cet été. Et même si des "progrès sensibles ont eu lieu par la suite, mais nous avons besoin de propositions fermes", précise Laurent Collet-Billon. En fait, la DGA attend de voir la réaction britannique sur le dossier des VBCI, que Londres pourrait acheter... Ces deux dossiers "sont parallèles", reconnaît le patron de la DGA.

 ©  Airbus Military
 ©  Open government licence / UK

 

Nouveau fusil d'assaut, nouveau sous-marin nucléaire

Un nouveau sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) de classe Barracuda doit être commandé en 2014. Les SNA, à propulsion nucléaire et dont le rôle est notamment de protéger des escadres, ne doivent pas être confondus avec les SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d'engins) dont la vocation est la mise en oeuvre de la dissuasion nucléaire. La troisième génération de SNLE doit, pour sa part, être développée à l'horizon 2030, après l'arrivée en 2023 des nouvelles versions du missile nucléaire maritime M51 et du missile air-sol nucléaire ASMP.

 ©  Marine nationale
 ©  Marine nationale

 

"Nous lancerons également toutes les opérations visant à remplacer le (fusil d'assaut) Famas par l'arme d'infanterie du futur, l'AIF", a ajouté Laurent Collet-Billon, qui évoque aussi un futur "système de lutte contre les mines maritimes à base de drones maritimes". L'organe du ministère de la Défense annonce qu'il a payé 10,835 milliards d'euros à l'industrie (avec 9,231 milliards d'euros d'engagements), et 776 millions d'euros pour les études en amont. "Le bilan de nos paiements est stable par rapport à l'an dernier" et le "délai global de paiement a été réduit : 50 jours en 2013 contre 70 jours en 2010", a-t-il ajouté.

 ©  Sirpa Terre

 

 

"Le point clé, dans la cyberdéfense, c'est le cerveau"

D'ici 2019, près de 20 % des effectifs de la DGA vont partir à la retraite. S'il n'est "pas naïf", Laurent Collet-Billon espère en "remplacer le plus possible" et "attend avec impatience les arbitrages du ministre". "Tout l'enjeu est d'arriver à recruter bien, en quantité et en qualité, et là où il faut. Cela doit nous permettre de couvrir des champs d'investigation nouveaux comme le cyber", explique-t-il. La cyberdéfense est justement l'une des deux priorités stratégiques du dernier Livre blanc de la défense (2013).

Interrogé par Le Point.fr sur ses projets en matière cyber, Laurent Collet-Billon reste relativement flou. "Nous devons porter le nombre total d'experts cyber à 400" contre une cinquantaine aujourd'hui, explique-t-il. "Nous voulons investir un secteur qui est nouveau, absolument fondamental, et sur lequel on ne peut pas se rater", assène-t-il. "Nous rencontrons un très grand succès sur nos appels à candidature pour ce secteur, avec un facteur de tri de un pour dix", précise-t-il.

 

La biodéfense mise à contribution par l'État

À quel prix ? "Les investissements techniques sont modestes, précise-t-il encore : les calculateurs, les PC, les chiffreurs, cela ne coûte pas extrêmement cher ! Le point clé, dans la cyberdéfense, c'est le cerveau." Et lorsqu'un confrère lui demande de préciser comment sont développées les armes informatiques françaises, ouvertement assumées depuis janvier, la réponse est cinglante : "C'est une question à laquelle je ne réponds pas." Sujet suivant...

Autre domaine exceptionnel, la biodéfense. La DGA a inauguré fin 2013 dans l'Essonne un laboratoire ultra-sécurisé de type P4, dans lequel elle stocke des souches extrêmement dangereuses. Il n'y a "pas de nouveaux investissements significatifs" envisagés pour la biodéfense en 2014, affirme Laurent Collet-Billon, tout en saluant l'expertise des équipes. "L'établissement NRBC [pour nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique, NDLR] de la DGA a été sollicité à plusieurs reprises par l'État pour analyser des échantillons suspects", précise-t-il. Il tient un "rôle tout à fait essentiel, qui n'est absolument pas celui du service de santé des armées, lequel a pour objet de soigner".

 

La Défense, un secteur "très faiblement délocalisable"

Lorsque nous lui posons la question "tarte à la crème", celle de l'intérêt aujourd'hui d'investir dans la Défense, Laurent Collet-Billon répond avec pédagogie. "C'est parce que nous avons investi il y a 30 ans que nous sommes en mesure de répondre aux menaces d'aujourd'hui, et c'est parce que nous investissons aujourd'hui que nous serons en mesure de répondre, probablement, aux menaces dans 30 ans", explique-t-il. Et de rappeler que les 5 000 spécialistes de la DGA ont mené 6,5 millions d'heures d'essais en 2013, "au service de nos forces et de nos partenaires à l'exportation".

"Je pense que la défense est utile : il n'y a pas de grande diplomatie sans défense", poursuit-il. "Traditionnellement en France, la défense a toujours été un outil de développement économique", ajoute-t-il. "Ce n'est pas le cas partout ! C'est un secteur exportateur, qui correspond à des emplois, et qui est très faiblement délocalisable", conclut-il. Les exportations françaises d'armes ont progressé de 31 % en 2013, "c'est le deuxième meilleur exercice depuis dix ans, après celui de 2009", explique Laurent Collet-Billon, grâce à "quelques contrats majeurs" en Arabie saoudite, à Singapour, au Brésil ou encore aux Émirats arabes unis. Le Proche et le Moyen-Orient représentent à eux seuls "plus de 40 % des prises de commandes", précise la DGA.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:55
photo Airbus Military

photo Airbus Military

Un C-135FR ravitaille un A330 MRTT de la Royal Australian Air Force - phtot Airbus Defence & Space

 

18.02.2014 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

La commande d'A330 MRTT se rapproche. Lors de la présentation du bilan annuel d’activité de la DGA ce 18 février, son chef Laurent Collet-Billon en a profité pour annoncer que les premières propositions commerciales d'Airbus Defense & Space avaient été transmises il y a peu. « Elles sont arrivées hier soir », a ainsi déclaré le DGA, ajoutant qu’elles doivent être complétées par la suite, avec notamment les aspects de logistique et de formation, qui manquent dans le pli arrivé hier.

 

L'objectif est bien d'acquérir les MRTT « le plus rapidement possible » et de « limiter le travail de développement au démarrage ». Les premiers devraient cependant être livrés sans porte cargo.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait déclaré début janvier que la commande des deux premiers exemplaires du ravitailleur multirôles d’Airbus DS était « imminente ».

 

La LPM 2014-2019 prévoit la livraison de deux avions, avec une cible finale fixée à douze appareils qui remplaceront les C-135FR vieillissants de l'armée de l'air.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 22:50
[Armée de l'air] suisse : tout est question de timing

 

18 Février 2014 valeursactuelles.com

 

Pas trop vite. Le détournement hier matin d’un avion de ligne éthiopien, qui a dû se poser en urgence sur le tarmac à Genève, a soulevé de nombreuses questions. Parmi elles: pourquoi les armées françaises et italiennes sont intervenues pour résoudre cette urgence, et non l’armée suisse ? La réponse est surprenante.

 

Un problème de timing

 

L’[armée de l'air] suisse n’est pas intervenue car elle ne travaille pas 24 heures sur 24. En effet, l’[armée de l'air] suisse n’est opérationnelle qu'entre 8h30 et midi, puis de 13h30 à 17h00. L’avion éthiopien a été détourné à 6h05, soit 2h25 trop tôt…Cette lacune opérationnelle surprend d'autant plus que le service militaire est obligatoire en Suisse pour tous les hommes de 20 ans à 34 ans.

 

Le porte-parole des forces aériennes suisses a tenté de se justifier : «Nous n’avons pas les moyens d’assurer un service de piquet 24 heures sur 24». Il a également assuré qu’un service militaire aérien effectif 7 jours sur 7 est prévu pour 2020 !

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 17:55
photo G Grandin AFI KLM EM

photo G Grandin AFI KLM EM

 

PARIS, 17 February 2014 - Air France Industries KLM Engineering & Maintenance

 

Upgrade of mission system software and hardware is largest in the history of the fleet

 

Boeing [NYSE: BA] and Air France Industries KLM Engineering & Maintenance (AFI KLM E&M) have successfully completed the Mid-Life Upgrade modification on the first of four E-3F Airborne Warning and Control System (AWACS) aircraft for the French Air Force. The upgrade is part of a Foreign Military Sale in 2010 between France's Direction Générale de l'Armement (DGA) and the U.S. government.

"The success of this upgrade rests in the outstanding cooperation between Boeing and Air France Industries," said Yves Galland, president of Boeing France "We are looking forward to continue this successful partnership to meet the French Air Force's military needs."

In June 2013, Boeing subcontractor AFI KLM E&M began upgrading the electrical, mechanical and structural systems and mission hardware on this aircraft. The Mid Life Upgrade - the largest ever for French AWACS - will provide the fleet a robust picture of the battlespace and more actionable information while reducing aircrew workload.

"The Mid-Life Upgrade capability of this airborne surveillance, command and control platform is unrivaled", said Steve Swanz, Boeing's French AWACS Program Manager. "The excellent relationship of the French Government, U.S. Government, and Boeing French AWACS teams has enabled completion of this modification milestone and the outstanding performance by AFI KLM E&M and our Boeing in-country team exemplifies our commitment to excellence in product and relationships".

The aircraft now will undergo ground and flight tests at Avord Air Base before being delivered to the Air Force later this year.
The midlife upgrade is the most important to date for the French fleet and is modeled on the Block 40/45 contract developed for the U.S. AWACS fleet.
While the first AWACS aircraft was housed at the AFI KLM E&M site at Le Bourget Airport near Paris, the three other AWACS aircraft will be upgraded in a new facility owned by AFI KLM E&M at Charles De Gaulle Airport in Paris. A dedicated Boeing team will continue to provide on-site leadership, engineering, quality assurance support, hardware and software while working together with the Air France Industries modification team. The fleet upgrade is scheduled to be completed by the third quarter of 2016.
"At the sides of Boeing, the Air France Industries teams are fully focused on the success of this major upgrade of the French AWACS," said Anne Brachet, EVP Air France Industries. "After successfully delivering this first modification in Le Bourget, we'll perform the following ones in a dedicated facility in Paris CDG. Investing in new infrastructures for this fleet clearly reflects our will to meet the French Air Force expectations and deserve its trust."

A unit of The Boeing Company, Boeing Defense, Space & Security is one of the world's largest defense, space and security businesses specializing in innovative and capabilities-driven customer solutions, and the world's largest and most versatile manufacturer of military aircraft. Headquartered in St. Louis, Boeing Defense, Space & Security is a $34 billion business with 68,000 employees worldwide.

 

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 12:50
Détourné en dehors des heures de bureau, l'avion a dû être escorté par des forces étrangères

 

 

17.02.2014 RTS.ch

 

Le détournement d'avion de lundi à Genève ayant eu lieu hors des heures de bureau, les forces aériennes suisses n'ont pu l'escorter vers Cointrin et ce sont des forces étrangères qui ont dû oeuvrer.

L'avion éthiopien qui a été détourné lundi matin par son copilote a été escorté par des appareils militaires italiens puis français jusqu'à son atterrissage à Genève, car les forces aérienne suisses n'étaient pas en service à cette heure-là.

L'aéroport de Cointrin a été fermé durant plus de 2 heures après l'arrivée de l'avion, détourné par le copilote de l'appareil, qui souhaitait demander l'asile à la Suisse  (lire le compte-rendu détaillé des faits: L'auteur du détournement d'avion à Genève-Cointrin était le copilote). L'homme a été maîtrisé et personne n'a été blessé.

 

Intervention française et italienne

Le Boeing d'Ethiopian Airlines a été accompagné par deux Eurofighter de l'armée italienne dans l'espace aérien italien, a indiqué lundi le porte-parole des forces aériennes suisses, Laurent Savary. Deux Mirages 2000 de l'armée française ont ensuite pris le relais dans l'espace aérien français, jusqu'à Genève, où l'appareil détourné a atterri à 6h02.

Les forces aériennes suisses ne sont pas intervenues, car elles ne sont opérationnelles que dans les heures de bureau, entre 8h et 12h et de 13h30 et 17h.

Cette limitation des interventions de l'armée aux heures de bureau est surtout due à des questions financières: un service de piquet et l'engagement de pilotes seraient nécessaires pour assurer des opérations en tout temps. Lancé par le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports, le projet Ilana devrait remédier à cette situation, mais pas avant 2020.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 11:55
Boeing et AFI achèvent les modifications du premier AWACS français

Le premier AWACS modifié salué par les pompiers de l’aéroport du Bourget avant son décollage. - photo AFI KLM E&M / Guillaume Grandin

 

17 février Aerobuzz.fr

 

Boeing et Air France Industries KLM Engineering & Maintenance (AFI KLM E&M) annoncent (17 février 2014) qu’ils ont achevé le chantier de modification du premier des quatre avions-radar AWACS (Airborne Warning and Control System ou systèmes de détection et commandement aéroportés : SDCA) E-3F français. La Direction Générale de l’Armement (DGA) a commandé en 2010 à Boeing et AFI KLM E&M la modernisation à mi-vie de ces quatre avions opérés par l’armée de l’air.

 

En juin 2013, AFI KLM E&M, sous-traitant de Boeing, a entamé la modernisation des systèmes électriques, mécaniques et structurels, ainsi que du matériel de mission de cet avion. Elle permettra à ces avions de disposer d’une vision plus complète de l’espace de combat, ainsi que d’informations davantage exploitables, tout en réduisant la charge de travail imposée à l’équipage.

 

L’achèvement du chantier ne marque pas complètement la fin de la modernisation. L’avion doit encore être soumis à une campagne d’essais au sol et en vol sur la base aérienne d’Avord dans le département du Cher, avant d’être livré à l’armée de l’air dans le courant de l’année après le prononcé de sa qualification par la DGA.

 

Si le premier avion AWACS a été pris en charge par les installations d’AFI KLM E&M situées à l’aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis), les trois autres appareils seront modernisés dans un site entièrement neuf dont dispose Air France Industries à l’aéroport de Paris-Charles De Gaulle. Une équipe dédiée de Boeing continuera d’assurer sur place les prestations de direction du programme, d’ingénierie, d’assistance technique et d’assurance de la qualité, ainsi que la fourniture des équipements matériels et logiciels, tout en collaborant avec l’équipe chargée des modifications chez AFI KLM E&M.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 08:50
Les armées de l’air française et italienne interviennent lors du détournement du vol ETH 702c

 

17/02/2014 Sources : EMA

 

Lundi 17 février 2014, l’armée de l’air française, en coopération avec les forces aériennes italiennes et suisses, a réalisé l’interception en vol d’un Boeing 767 de la compagnie Ethiopian Airlines.

 

Il est environ 04h10, lorsque le centre interallié de conduite des opérations aériennes de Torrejon (Espagne) informe le centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon Mont-Verdun du détournement de l’avion de ligne éthiopien vers la Suisse.

 

L’avion, en provenance d’Addis Abeba en Éthiopie, a été détourné de sa destination d’origine, Rome, pour se diriger vers l’aéroport de Genève.

 

Après analyse de la situation depuis le CNOA, la haute autorité de défense aérienne (HADA) ordonne le décollage de la permanence opérationnelle (police du ciel) de la base aérienne 115 d’Orange pour intercepter l’appareil et place également d’autres avions en alerte.

 

05h07 : le 767 est intercepté par 2 Eurofighter italiens, relayés à 05h12 par un Mirage 2000 C français. À 05h17, la reconnaissance à distance réalisée par l’avion de chasse confirme que le vol d’Ethiopian Airlines met le cap sur la Suisse. Un négociateur dépêché sur l’aéroport de Genève par les autorités suisses est en contact avec le pirate de l’air qui refuse de poser l’avion tant que ses exigences ne sont pas acceptées.

 

05h56 : la HADA ordonne le décollage d’un second Mirage 2000 C d’Orange pour relever le premier. Les négociations aboutissent et le vol ETH 702 d’Ethiopian Airlinesentame sa phase d’approche sur Genève et se pose à 06h02. Le pirate de l’air a immédiatement été arrêté par la police suisse. Quant aux deux Mirage 2000 français, ils regagneront la base d’Orange.

 

Ce cas de détournement réel d’un avion de ligne a permis de mettre à l’épreuve les chaînes de commandement de sûreté aérienne suisse, italienne et française, conjointement à la coordination avec les autorités suisses qui a eu un rôle déterminant. La mobilisation dans un délai très bref de tous ces acteurs a contribué à secourir les quelque 200 passagers et membres d’équipage à bord de l’appareil.

 

Ces aéronefs de l’armée de l’air ont décollé dans le cadre de la posture permanente de sûreté aérienne, dispositif de sûreté participant à la protection du territoire national et visant à faire respecter la souveraineté nationale.

 

Le 21 janvier dernier, APEX, exercice transfrontalier mené entre la France et l’Italie, déroulait le scenario d’un détournement d’avion de ligne, permettant de tester la mise en œuvre des procédures de sûreté aérienne des deux pays. Cet exercice a porté ses fruits comme les deux armées de l’air l’ont démontré aujourd’hui. Les exercices transfrontaliers organisés régulièrement demeurent une garantie du bon déroulement des procédures et des transmissions d’informations, ayant pour but d’assurer, 24h/24 et 7 jours sur 7, la mission de sûreté aérienne confiée à l’armée de l’air.

Les armées de l’air française et italienne interviennent lors du détournement du vol ETH 702c
Les armées de l’air française et italienne interviennent lors du détournement du vol ETH 702c
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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:55
Un outil de premier plan pour le décideur politique : la projection de puissance

February 17, 2014 CESA

 

Dans un contexte budgétaire de plus en plus contraint, les décideurs politiques français sont amenés à effectuer des choix dans la politique d’équipement des forces armées. Le maintien de certaines capacités devrait ainsi dépendre de la plus-value qu’elles procurent aux décideurs politiques, en particulier, dans la défense des intérêts de la France. Les dernières interventions extérieures en Libye et au Mali ont démontré l’intérêt de disposer d’une capacité à réagir promptement dans le cadre de situation de crise pouvant évoluer rapidement. La puissance aérospatiale constitue dans ce cadre l’outil adéquat.

 

Retrouvez l’intégralité de cet article extrait du dernier numéro de Penser les ailes françaises au format PDF

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 17:30
photos Tsahal

photos Tsahal

 

février 17, 2014 Tsahal

 

Le commandant de l’Armée de l’Air française, le général Denis Mercier, a atterri la semaine dernière en Israël. Au cours de sa visite, il a rencontré le commandant de l’Armée de l’Air israélienne, le général de division Amir Eshel, s’est rendu dans les bases aériennes de Tsahal et a même participé à un vol. Venez en apprendre plus sur cette coopération franco-israélienne.

 

La visite du général Denis Mercier a été l’occasion de rencontres avec le général de division Amir Eshel et d’entretiens concernant les défis quotidiens présents au Moyen-Orient. La coopération existante ainsi que les intérêts communs entre les deux puissances aériennes ont également été évoqués. Le commandant de l’Armée de l’Air a pu décoller à bord d’un avion F-15L de la flotte israélienne et a déclaré : “c’est un grand avion doté de beaucoup de puissance. C’était une expérience très forte de voler avec pour la première fois.”

Le général Denis Mercier a servi en tant que pilote de chasse de l’Armée de l’Air française aux commandes des avions Mirage 2000 et Rafale. Durant son mandat de commandant des forces aériennes françaises, il a souhaité renforcer les relations avec son homologue israélien, une coopération entre les deux pays qui existe depuis déjà près de cinquante ans. “Hier, j’ai rencontré des anciens pilotes israéliens qui ont volé à bord du Mirage français dans les années 60 lors des guerres qu’Israël a connues. Depuis ce temps-là, nos relations n’ont cessé d’exister.”

 

5 POINTS SUR L’ARMÉE DE L’AIR FRANÇAISE :

1. L’Armée de l’Air française est la quatrième plus grande flotte aérienne au monde.

2. La France a été la première nation à envoyer un pilote de chasse se battre lors de la Première Guerre mondiale.

3. Le drone Harfang, actuellement en usage en France, est développé en collaboration avec l’ingénierie aéronautique israélienne.

4. En 2011, les pilotes de l’Armée de l’Air française ont pris part aux frappes de l’OTAN en Libye contre les forces du régime de Mouammar Kadhafi.

5. Cette année, l’Armée de l’Air française fête ses 105 ans et est considérée comme la plus vieille armée de l’air au monde.

La France en visite dans les bases aériennes de Tsahal
La France en visite dans les bases aériennes de Tsahal
La France en visite dans les bases aériennes de Tsahal
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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 12:55
Chuteurs opérationnels du CPA20

Chuteurs opérationnels du CPA20

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14/02/2014 Armée de l'air

 

Du 11 au 13 février 2014, l’escadron d’hélicoptères 1/44 «Solenzara» a participé, sur la base aérienne 102 de Dijon, à un entraînement conjoint avec le commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20).

 

Grâce à un hélicoptère Super Puma déployé pour l’occasion sur la base bourguignonne, les commandos dijonnais et l’équipage corse se sont entraînés à de multiples missions tactiques, notamment à l’aérocordage de personnel et au parachutage de chuteurs opérationnels.

 

Cet entraînement a également permis d’entretenir les liens tissés depuis plusieurs années entre les deux unités. En effet, ces dernières s’exercent régulièrement ensemble sur l’île de Beauté, notamment lors des entraînements tactiques que le CPA 20 opère en Corse en collaboration avec le 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi.

 

Créé en Algérie, le CPA 20 est l'unité la plus ancienne de la brigade aérienne des forces de sécurité et d'intervention (BAFSI). Ses missions sont nombreuses. Le personnel du CPA 20 est particulièrement sollicité et projeté partout dans le monde. Il s'est illustré ces dernières années au cours des opérations menées en Afghanistan et au Mali, notamment dans les domaines de l'appui aérien et de la reconnaissance de terrain sommaire.

 

Commando du CPA 20

Commando du CPA 20

Commandos du CPA20 à bord d'un hélicoptère de l'armée de l'air

Commandos du CPA20 à bord d'un hélicoptère de l'armée de l'air

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 12:35
2014 marque les 50 ans des relations diplomatiques franco-chinoises

2014 marque les 50 ans des relations diplomatiques franco-chinoises

 

 

14/02/2014 Armée de l'air

 

A l’occasion du 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine, une délégation des écoles d’officiers de l’armée de l’air (EOAA) s’est rendue en Chine, du 24 au 30 janvier 2014, pour célébrer l’événement.

 

Répondant à l’invitation de la Fondation Charles de Gaulle, les aviateurs français faisaient partie d’une large délégation composée aussi bien de militaires, que d’universitaires, d’élus, d’industriels ou même encore de l'orchestre symphonique de la Garde Républicaine.

 

Outre la découverte des plus célèbres sites de la capitale chinoise et de ses environs, ainsi que de la ville de Shangaï, les élèves officiers de Salon-de-Provence ont assisté à de nombreuses manifestations, telles qu’un colloque sur les relations sino-françaises, ainsi qu’au vernissage de l’exposition «Chine – France : 50 ans !» au musée national de Chine à Pékin. Les jeunes aviateurs ont également assisté à un concert conjoint exceptionnel entre l’orchestre symphonique de la Garde Républicaine et l’orchestre de l’Armée Populaire de Libération de Chine, organisé le 26 janvier à Pékin.

 

Plus d’informations sur le site de la Fondation Charles de Gaulle

 

Les militaires français présents en Chine

Les militaires français présents en Chine

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:25
Guyane : les FAG protègent le 217e lancement de fusée Ariane

 

10/02/2014 Sources : EMA

 

Le 06 février 2014, près de 300 militaires des forces armées en Guyane (FAG) ont été déployés à terre, en mer ou dans les airs dans le cadre de la mission Titan, pour assurer la protection externe du centre spatial guyanais (CSG) à l’occasion du 217e lancement de la fusée Ariane V.

 

La mission Titan s’effectue sur une zone couvrant près de 750 km2 (l’équivalent de Paris et de sa petite ceinture ou les 2/3 de la Martinique) et composée à près de 80% de forêt primaire et de marécages. Elle consiste à assurer la protection externe des installations du CSG.

 

Pour la partie terrestre, placée sous les ordres du chef de corps du 3e REI, le cœur de la mission se déroule en forêt et dans les savanes. Aguerris par une formation spécifique de vie « en jungle », les légionnaires et leurs véhicules ont été déployés en contrôle de zone. Ce dispositif permet de mettre en œuvre tous les procédés de déplacement possibles dans un tel environnement : patrouilles à pied, en quad, en chenillettes (BV206) ou même en Kayak. La projection d’un élément d’intervention est également rendue possible grâce aux Puma de l’escadron de transport 68 (ET 68) de l’armée de l’air.

 

Le dispositif particulier de sureté aérienne (DPSA), sous l’autorité de la haute autorité de défense aérienne (HADA), regroupe les hélicoptères Fennec, aptes à conduire des mesures actives de sureté aérienne ainsi que et des missiles sol-air Mistral. Le tout est renseigné en permanence par les aviateurs du centre de contrôle militaire.

 

Enfin, en mer, pour ce tir, le patrouilleur de 400 tonnes (P400) La Gracieuse et la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) Organabo de la Marine Nationale ont assuré la protection des approches maritimes du plateau de lancement.

 

Le 06 février 2014 à 18h30, le 217e lancement de la fusée Ariane a eu lieu, permettant quelques minutes plus tard la mise en orbite du satellite franco-italien de télécommunication « Athena-Fidus » (Access on theatres for European allied forces nations - French Italian dual use satellite). Cette réussite consolide la coopération franco-italienne dans le domaine spatial et contribue à renforcer les capacités opérationnelles européennes.

 

En 2013, les FAG ont assuré la protection de 7 lancements: 4 lancements Ariane, 2 lancements Soyouz  et  1 lancement Vega.

Guyane : les FAG protègent le 217e lancement de fusée ArianeGuyane : les FAG protègent le 217e lancement de fusée Ariane
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 17:56
Bordeaux et l'armée de l'air accueilleront les Universités d'été de la Défense 2014

 

 

10.02.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

La 12e Université d'été de la Défense se tiendra à Bordeaux, le lundi 8 et le mardi 9 septembre. après la Marine (Brest) et l'armée de Terre (Pau), l'armée de l'Air sera le "partenaire de Défense" de ces nouvelles Universités; elle accueillera les participants sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac.

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 17:55
Les nouveaux brevetés posent devant le Fennec

Les nouveaux brevetés posent devant le Fennec

 

10/02/2014 armée de l'air

 

Une cérémonie de macaronnage s’est déroulée sur la base aérienne 115 d’Orange, mercredi 5 février 2014, sous la présidence du général Pascal Chiffoleau, commandant la brigade aérienne d'appui et de projection (BAAP) du commandement des forces aériennes.

 

Au cours de cette cérémonie, huit jeunes officiers de l’armée de l’air ont reçu, des mains du général, leur insigne de pilote d’hélicoptère du second degré. Ce brevet sanctionne leur transformation opérationnelle «air», obtenue au terme de 38 heures de vol et de 26 heures de simulateur dispensées au centre d’instruction des équipages d’hélicoptère (CIEH) 00.341.

 

Localisé sur la base aérienne 115 d’Orange depuis 2011, le CIEH élabore, dispense, et contrôle la formation opérationnelle des équipages d'hélicoptères de l’armée de l'air (pilotes, instructeurs, mécaniciens d'équipage, sauveteurs-plongeurs et treuillistes).

 

Avant leur arrivée au CIEH, les pilotes d’hélicoptère suivent une formation initiale interarmées à Dax, puis au Luc-en-Provence, au sein de l’école d’aviation légère de l’armée de terre.

 

 

 

 

Cérémonie de macaronnage des jeunes pilotes d'hélicoptères

Cérémonie de macaronnage des jeunes pilotes d'hélicoptères

Traditionnel lancer de casquettes

Traditionnel lancer de casquettes

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 16:45
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février

 

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont environ 25 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties a été dédiée aux missions de transport et une quinzaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Le 28 janvier 2014, les opérations conduites par la force Serval au Nord de Tombouctou ont permis la découverte d’une cache qui abritait un important stock d’armements et de munitions : fusils de type AK47 et Dragunov, cinq corps de missiles SA7 (inaptes au tir), des roquettes, des grenades, des mines anti-char et de nombreuses munitions de petit calibre. Cette action, qui s’inscrit dans le cadre des opérations permanentes de la force Serval au Nord de la boucle du Niger, a porté un coup supplémentaire aux ressources logistiques des groupes armées terroristes (GAT).

 

Depuis le 1erfévrier, les éléments français détachés en appui des unités de l’armée malienne ou de la MINUSMA sont identifiés sous le vocable unique de Détachement de Liaison et d’Appui Opérationnel : DLAO. Au nombre de six, ces DLAO sont composés chacun de 32 soldats. Ils sont répartis entre Tessalit (2) Kidal, Gao, Ansongo et Tombouctou. Les DLAO succèdent aux DLA (Détachement de liaison et d’appui, déployés aux côtés des bataillons de la MINUSMA) et aux DAO (Détachement d’appui opérationnel, déployés auprès des bataillons FAMA formés par EUTM Mali) qui étaient répartis selon une logique organique. Désormais les DLAO répondent à une logique géographique (prise en compte d’une zone donnée) et de projection indifférenciée aux côtés des FAMA ou de la MINUSMA.

 

Dimanche 2 février, un site de lancement de roquettes a été découvert dans la région de GAO, à cinq kilomètres au sud-est de l’emprise. Une équipe EOD de la force Serval est intervenue aux côtés d’une section malienne pour détruire 5 roquettes de 57 mm. Cette opération a été rendue possible grâce aux renseignements donnés par la population.

 

Du 2 au 4 février, une délégation du conseil de sécurité de l’ONU s’est rendue à Bamako pour soutenir le processus de stabilisation en cours. A l’occasion de ce déplacement, la MINUSMA a sollicité l’intervention de la force Serval pour compléter son dispositif de sécurité. Au terme de sa visite, la délégation du CSNU a salué l’action de Serval au Mali.

 

Lundi 3 février, l’amiral Guillaud est arrivé à Gao dans le cadre de sa dernière inspection de théâtre auprès des soldats français engagés dans les opérations extérieures. Mardi 4 février, le CEMA a poursuivi sa visite en se rendant à Bamako. En compagnie de l’ambassadeur de France, il a rencontré le président de la République malienne, Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, et le ministre de la défense malienne, Monsieur Soubéye Maïga.

 

Il s’est ensuite rendu au camp Damien Boiteux où il s’est adressé aux troupes françaises présentes à Bamako. Rappelant la fierté qu’il avait éprouvé à les commander, il a salué la qualité de leur engagement dans la lutte contre les groupes armés terroristes. La pression continue exercée sur cet adversaire permet aujourd’hui la reconstruction progressive de l’Etat malien, la reprise de la vie économique et la poursuite de la montée en puissance des FAMA.

 

Le 3 février enfin, 2 roquettes de 107 mm ont été tirées à proximité de la PfOD de GAO. Ce tir n’a causé aucun dégât humain ni matériel.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 16:45
photos BA 188 - 5e RIAOM

photos BA 188 - 5e RIAOM

 

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Du 26 au 31 janvier 2014, le général de division Dominique-Marie Pinel, adjoint à l’inspecteur des armées (IDA), a contrôlé les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Le général de division Pinel s’est fait présenter l’ensemble des composantes des FFDj afin de mieux apprécier la diversité et la complémentarité du dispositif stationné à Djibouti. Ces présentations ont fait l’objet de rencontres et de déplacements sur le terrain. Elles ont permis de mettre en avant les possibilités qu’offre le territoire en matière de préparation opérationnelle interarmées, et de soutien aux opérations (Atalante)

 

Le général de division Pinel était accompagné de représentants techniques de l’infrastructure de la défense (ITID), d’une délégation du service du commissariat des armées (SCA) et d’un officier traitant de l’état-major des Armées (EMA) en charge de la piraterie.

 

Par ailleurs, plusieurs tables rondes ont été organisées avec les militaires du rang, les officiers, les sous-officiers et les civils de la Défense. Ces rencontres ont permis d’échanger sur la condition du personnel et les réformes en cours. Considérées comme des observateurs privilégiés par les fonctions qu’elles occupent au sein de la force, certaines entités, comme l’aumônerie, l’échelon social, le poste de protection et de sécurité de la défense et la prévôté, ont été reçues en entretien par la délégation. L’inspecteur des armées a également visité différentes composantes de la Force Atalante et a pu apprécier la qualité des relations interalliées à Djibouti.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFD,) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent par ailleurs un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

photos BA 188 - 5e RIAOM
photos BA 188 - 5e RIAOM
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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 12:55
Le BAAMA au camp régimentaire de la Courtine

Exercice de synthèse sous l'œil attentif du commandement

 

07/02/2014 Armée de l'air

 

Du 20 janvier au 6 février 2014, le personnel des unités de la brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne (BAAMA) du commandement du soutien des forces aériennes a pris part au camp régimentaire de la Courtine, un exercice de synthèse.

 

Ce rendez-vous majeur de l’année dans le cadre de leur préparation opérationnelle s’est déroulé sur le plateau creusois. Il a regroupé 220 sapeurs du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA), 140 militaires du groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) de Bordeaux-Mérignac et, pour la première fois, une quarantaine d'aviateurs du groupement tactique des systèmes d’information et de communications aéronautiques (GTSICAéro) d’Évreux.

 

Ce camp régimentaire annuel a pour objectif de permettre à l’ensemble des militaires déployés de parfaire les fondamentaux du combattant et de s’entraîner aux missions défensives. Complément indissociable des savoir-faire techniques, la rusticité et les conditions climatiques hivernales de la Corrèze donnent un cadre idéal et optimisent cette mise en situation désormais traditionnelle.

 

Le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes et commandant le soutien des forces aériennes, accompagné du général Jean-Christophe Zimmermann, commandant la BAAMA, s’est rendu les 3 et 4 février 2014 sur le camp de la Courtine pour assister au rallye de synthèse composé de treize ateliers (secourisme, instruction sur tir de combat, munitions, explosifs…).

 

Ce rallye a permis à chaque soldat de restituer en ambiance tactique les enseignements dispensés pendant deux semaines et de mettre à l’épreuve sa condition physique.

 

La préparation opérationnelle conjointe du 25eRGA et des deux groupements tactiques que sont le GAAO et le GTSICAéro est le reflet de l’indispensable complémentarité de ces unités qui mettent en œuvre la coordination du déploiement d’installations expéditionnaires et des SIC lors d’une entrée en premier de théâtre. Les militaires du 25e RGA et du GAAO se sont notamment illustrés dernièrement dans le cadre de l’opération Sangaris.

 

Le BAAMA au camp régimentaire de la CourtineLe BAAMA au camp régimentaire de la Courtine
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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 16:55
La maquette JVN est un formidable outil pédagogique

La maquette JVN est un formidable outil pédagogique

 

 

07/02/2014 Armée de l'air-  Economie et technologie

 

Le 28 janvier 2014, le général Richard Reboul, commandant le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), et le colonel Emmanuel Vialle, commandant la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, ont inauguré la salle JVN (jumelles de vision nocturne).

 

Fruit d’une innovation et d’un travail d’équipe, la salle abrite une maquette d’une surface d’environ 10 m2 dédiée à  la formation théorique aux JVN.

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air a pu se rendre compte lui-même de la portée du projet. En compagnie du capitaine Élie-Rodolphe El-Khourge, initiateur du projet, le CEMAA a exprimé sa surprise face au réalisme de la maquette. Il a pu assister à une démonstration type de celle qu’auront les futurs stagiaires dans le cadre de leur formation théorique JVN. Satisfait de ce projet, il a terminé sa visite en déclarant : «Je suis toujours aussi fier de constater les excellentes compétences du personnel de l’armée de l’air.»

 

« Ambitieux », « réaliste », « opérationnel » : les qualificatifs ne manquent pas pour décrire le projet mais les plus importants d’entre tous sont « économique » et « innovant ». Le caractère innovant et l’excellence de ce projet lui ont permis d’être sélectionné par la mission d’innovation participative du ministère de la Défense dans le cadre du prix de l’audace 2014. Il a été retenu en tant que finaliste dans la catégorie « armée de l’air », et le résultat final est attendu le 28 mai prochain.

Inauguration de la salle JVN

Inauguration de la salle JVN

Vision sur le terrain de nuit à travers des JVN

Vision sur le terrain de nuit à travers des JVN

Vision de la maquette depuis les JVN

Vision de la maquette depuis les JVN

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:55
Le général Denis Mercier à bord du Mirage F1 du "Savoie"

Le général Denis Mercier à bord du Mirage F1 du "Savoie"

 

06/02/2014 Actus Air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a réalisé un vol en Mirage F1 sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, le mardi 4 février 2014.

 

Clin d’œil symbolique, le Mirage F1 CR de l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie » arborait les cinq étoiles, le nom et l’alias du CEMAA.

 

Après avoir été breveté pilote de chasse en 1983, le général Mercier a débuté sa carrière opérationnelle sur Mirage F1.

Le général Mercier avant son départ en vol

Le général Mercier avant son départ en vol

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 18:54
Permanence opérationnelle : clap de fin pour les F1

Retour sur la base de Mont-de-Marsan pour les Mirage F1 de la PO

 

05/02/2014 Adjudant Jean-Laurent Nijean Actus Air

 

Le mardi 4 février, les Mirage 2000-5 de l’escadron de chasse 1/2 « Cigognes » ont relevé les Mirage F1 de l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie » en mission de police du ciel à Lorient, sur la base aéronavale de Lann Bihoué. Cette relève marque le point final de la participation du Mirage F1 à la permanence opérationnelle (PO).

 

Le capitaine Nicolas Gainand de l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie », chef du détachement PO, revient sur cette dernière permanence opérationnelle assurée par les Mirage F1 : « Nous avons été émus lors de la réalisation de cette mission opérationnelle qui est en toute probabilité la dernière pour le Mirage F1. En effet, nous n’avons plus d’appareils déployés en opérations extérieures actuellement. »

 

Les pilotes et les mécaniciens du 2/33 « Savoie » se sont successivement relevés sur la base aéronavale depuis le 3 septembre 2013. Des équipes constituées de deux pilotes et de cinq mécaniciens se sont relayées pour cette dernière prise d’alerte de l’escadron.

 

« Nous avons eu la chance d’être bien soutenus et encadrés par le personnel de la base aéronavale », souligne le pilote de Mirage F1. Le pacha de la BAN de Lan Bihoué a tenu à souligner la dernière permanence opérationnelle du Mirage F1 en remettant à l’escadron de reconnaissance un cadre photo.

 

La cérémonie officielle pour le retrait programmé du service du Mirage F1 aura lieu 13 juin 2014 sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Le dernier vol de cet avion mythique aurait lieu lors du 14 Juillet. Après avoir participé au défilé aérien au-dessus de l’avenue des Champs-Élysées, il se poserait sur la base aérienne 279 de Châteaudun pour un repos bien mérité.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:30
Coopération franco-égyptienne au 2/2 « Côte d’Or »

 

 

04/02/2014 Actus Air - Armée de l'air

 

Deux pilotes égyptiens se sont rendus, du 27 au 29 janvier 2014, sur la base aérienne de Dijon au sein de l’escadron d’entraînement 2/2 « Côte d’Or ». Les deux pilotes ont participé à l’activité de l’escadron et effectué des vols en place arrière.

 

L’occasion était pour ces deux pilotes de mieux appréhender la mission de l’unité. Particulière, mais essentielle pour les unités de combat, cette dernière apporte quotidiennement un soutien pour leurs missions d'entraînement. La mission de sparringpartner est plus communément appelée Red Air.

 

L’accueil des deux pilotes égyptiens au sein de l’escadron bourguignon fait suite à l’échange de deux pilotes du 2/2 « Côte d’Or » sur la base aérienne d’El Salheya en Égypte en mai 2013, dans le cadre de la coopération militaire franco-égyptienne. À cette occasion, les pilotes français ont participé aux missions de Close Air Support (CAS - appui aérien rapproché) de l’unité, activité principale de cet escadron égyptien.

 

Cette coopération permet d’une part de perpétuer les échanges d’expérience entre les deux escadrons et d’autre part d’entretenir les bonnes relations entre les armées de l’air des deux pays.

 

 

Le pilote égyptien en place arrière de l'Alphajet est prêt au décollage

Le pilote égyptien en place arrière de l'Alphajet est prêt au décollage

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne expertise les pistes d’aviation du théâtre

 

01/02/2014 Sources : EMA

 

Du 8 au 30 janvier 2014, la force Licorne et un détachement du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) ont conduit une mission d’expertise des principales pistes d’aviation du théâtre.

 

Cette mission avait pour objectifs, grâce aux savoir-faire des spécialistes du rétablissement et du maintien en condition d’infrastructures aéroportuaires du 25eRGA, de vérifier la praticabilité de ces terrains et renouveler leurs homologations, appuyer l’ONUCI dans l’utilisation de ses capacités aériennes et conseiller les autorités locales dans la gestion de leurs infrastructures aéroportuaires.

 

L’équipe a reconnu une douzaine de pistes de poser en trois semaines en coordination avec l’ONUCI, sur une mission cumulant près de 20 heures de vol, et des déplacements routiers avec la force Licorne sur plus de 1500 km. Les conclusions de ces études permettront en outre de connaître les capacités d’utilisation et les limites des aérodromes du pays. Elles seront exploitées par les autorités ivoiriennes, l’ONUCI et les forces françaises.

 

Forte de 450 hommes, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était. Les données recueillies lors de cette mission lui serviront dans le cadre d’évacuation de ressortissants ou d’intervention sur tout le territoire.

Côte d’Ivoire : la force Licorne expertise les pistes d’aviation du théâtre
Côte d’Ivoire : la force Licorne expertise les pistes d’aviation du théâtre
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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:55
Espace : un pas supplémentaire dans la coopération franco-américaine.

 

 

31/01/2014 Sources : EMA

 

Le 21 janvier 2014 a eu lieu, à Paris, le 4e comité de pilotage du forum militaire de coopération spatiale entre les Etats-Unis et la France. Ce comité, organisé sur le site de l’Ecole militaire, était présidé par M. Douglas Loverro, sous-secrétaire adjoint de la Défense chargé de la politique spatiale (Deputy Assistant Secretary of Defense for Space Policy) et le général de division aérienne Yves Arnaud, commandant le commandement interarmées de l’espace (CIE).

 

Ce forum était centré sur la protection de nos satellites d’éventuelles collisions et sur les mesures permettant de limiter la prolifération des débris dans l’espace. A cette occasion, un mémorandum d’entente pour le partage de services et d’informations non classifiés relatifs à la connaissance de la situation spatiale a été signé. A l’aune du Livre blanc de 2013, cet accord confirme la volonté de la France de développer les coopérations essentielles à l’atteinte de ses objectifs, tout en conservant son autonomie stratégique.

 

Partenaires stratégiques et opérationnels de premier plan sur la scène internationale, la France et les Etats-Unis entretiennent une coopération étroite. Celle-ci s’appuie sur un dialogue stratégique permanent dans des domaines d’intérêt partagés comme la surveillance de l’espace. C’est à ce titre que le forum militaire de coopération spatiale franco-américain a été créé en 2009.

 

Par ailleurs, cette coopération est également mise en œuvre dans le cadre d’entraînements et d’opérations menés en bilatéral ou au sein de coalitions, notamment celle de l’Alliance atlantique. Le déploiement bilatéral actuel des groupes aéronavals français et américains dans le golfe arabo-persique et l’océan Indien illustre cette coopération opérationnelle.

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 13:50
Un Mirage F1 du 2/33 "Savoie"

Un Mirage F1 du 2/33 "Savoie"

 

31/01/2014 communication CDAOA - Armée de l'air

 

Lundi 27 janvier 2014, 00h28, le centre militaire de contrôle et de coordination de Bordeaux prévient le centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon Mont-Verdun d’une perte de contact radio avec un Antonov bulgare. Le CNOA ordonne le décollage de la permanence opérationnelle (PO) de Lorient.

 

Un Mirage F1 rejoint alors l’appareil et applique les mesures actives de sûreté aérienne ordonnées. L’aéronef est en provenance de Madrid et à destination de Birmingham. À 01h06, l’observation visuelle confirme l’identité de l’appareil, avion de transport ailes hautes bi turbopropulseur de type AN 26. Les interrogations radio successives restent sans réponse : le Mirage F1 se montre au bogey (avion classé douteux) en gardant les distances de sécurité, phare de police allumé.

 

L’itinéraire et l’altitude de l’Antonov étant conformes au plan de vol, il est escorté par le Mirage F1 jusqu’à la côte. Il reprendra contact à 01h50 avec le centre régional de navigation aérienne de Brest. Il sera toutefois intercepté à l’approche du territoire britannique par deux Eurofighter, et atterrira à Birmingham à 02h41.

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 12:50
Un Mirage 2000C d'Orange

Un Mirage 2000C d'Orange

 

30/01/2014 Cne Nolot, communication CDAOA - Armée de l'air

 

Un exercice aérien franco-italien appelé « APEX » a eu lieu le 21 janvier 2014. Le scénario s’appuyait sur le déroutement d’un avion de ligne, simulé par un Alphajet, afin de tester la mise en œuvre des procédures de défense aérienne des deux pays.

 

À 09h15, le centre de détection et de contrôle (CDC) de Lyon Mont-Verdun détecte un avion de ligne, en provenance du Luxembourg et à destination de Carthage en Tunisie, suspecté d’être détourné d’après le plan de vol déposé par le pilote. Le CDC prend immédiatement contact avec le centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon  qui, sous l’autorité de la haute autorité de défense aérienne, classe l’avion «douteux».

 

Le CNOA demande alors le décollage de la permanence opérationnelle d’Orange. Le chasseur doit intercepter l’avion de ligne qui se dirige vers l’Italie. Le Mirage 2000C en approche de l’appareil tente un contact radio, sans succès. En Italie, le combined air operations center de Poggio Renatico est informé de la menace aérienne et prend le relais du CNOA. L’avion vient d’être classé « hostile ». Il est dans l’espace aérien italien et a mis le cap sur la ville de Rome, refusant toujours de répondre aux sollicitations radio du chasseur français.

 

Un Mirage 2000C de l'escadron "Île de France"

Un Mirage 2000C de l'escadron "Île de France"

 

09h49, le Mirage 2000C transfère l’interception à 2 Eurofighter italiens. La décision est prise par les militaires italiens de contraindre l’avion à se poser sur le terrain aéronautique de Grosseto, au sud de la Toscane.

 

Comme tous les exercices transfrontaliers réalisés avec les pays limitrophes européens, « APEX » entraîne les chaînes de commandement et de contrôle des armées de l’air italienne et française. Il a révélé une fois encore toute l’importance de la première analyse d’une menace de type Renegade (avion commercial utilisé à des fins terroristes), permettant ainsi un transfert de responsabilité de bon niveau.

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