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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:50
En 2014, l’armée de l’air se prépare pour la NRF 15

 

09/01/2014 Sources : Caporal-chef Marie-Ange Ilmany Armée de l'air

 

En 2015, l’armée de l’air prendra pour la quatrième fois l’alerte pour la composante aérienne de la force de réaction rapide de l’Otan. Pour être opérationnelle, elle s’entraînera tout au long de l’année 2014.

 

Avec la NRF 2015 (NATO response force - force de réaction rapide de l’Otan), l’armée de l’air prendra l’alerte de la composante aérienne pour la quatrième fois (NRF 5, NRF 12, NRF 17). Elle consiste à avoir la capacité de déployer rapidement une ou plusieurs composantes multinationales, terrestre, maritime, aérienne ou des forces spéciales, n’importe où dans le monde.

 

Entraînements et certifications

 

L’année 2014 sera ainsi l’occasion pour le JFACC français (Joint Forces Air Component Command - commandement interarmées de la composante «air») et différents moyens aériens nationaux et alliés associés de s’entraîner et de se certifier pour cette prise d’alerte.

 Une série d’exercices (Steadfast Cobalt, Trident Juncture),dont un exercice avec des vols réels (Noble Arrow 2014) permettront de tester l’interopérabilité des forces aériennes françaises en situation de crise internationale et de certifier le JFACC français.

 

La NRF: Kesaco ?

 

Évacuation de ressortissants, mission de maintien de la paix et de stabilisation, opérations à caractère humanitaire, opérations d’entrée en premier d’une force… Avec près de 25 000 hommes, la NRF a la capacité de se déployer dans un délai allant de 5 à 30 jours, permettant ainsi une réponse militaire à une crise émergente. Elle fonctionne sur le principe de rotation. Les structures de l’Otan, la France et d’autres pays membres assurent à tour de rôle le commandement des différentes composantes de la force, pour une durée qui passe désormais de 6 à 12 mois, d'où le changement de codification.  Cela exige un haut niveau de préparation et d’interopérabilité entre les nations.

En 2014, l’armée de l’air se prépare pour la NRF 15
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 06:55
Armement : 1 milliard pour faire évoluer le Rafale

 

10/01 Par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

Jean-Yves Le Drian officialise aujourd'hui un contrat de modernisation de l'avion.

 

Le Rafale continue de se moderniser par évolution successive. En visite ce matin dans l'usine Dassault de Mérignac, près de Bordeaux, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, va officialiser un contrat de développement d'un nouveau standard de l'avion de combat. Ce contrat, de 1 milliard d'euros selon nos informations, a été notifié par la DGA à l'avionneur le 30 décembre, mais n'avait pas encore été rendu public.

Baptisé « F3 R », le futur standard marque une étape importante pour le Rafale, destinée évidemment à renforcer ses capacités opérationnelles pour l'armée française mais aussi ses attraits à l'international. Les trois principales évolutions portent sur l'intégration du futur missile air-air longue portée Meteor, de la nacelle de désignation laser de nouvelle génération, et de la version à guidage laser de l'armement air-sol modulaire (AASM).

 

Regards vers l'Inde

 

Les premiers Rafale équipés de ces nouveaux armements sont attendus en 2018. De quoi occuper les bureaux d'études de Dassault, mais aussi de ses principaux partenaires, Thales, MBDA ou Sagem (Safran). Thales devrait se voir confier prochainement une nouvelle tranche d'un peu plus de 100 millions d'euros pour continuer ses travaux sur sa future nacelle. Au total, 500 entreprises participent à la fabrication du Rafale, selon l'avionneur.

Avec le contrat F3 R, les prises de commandes militaires de Dassault vont grimper en flèche. Sur les neuf premiers mois de 2013, elles ont baissé de 58 %, à 230 millions d'euros. A titre de comparaison, l'avionneur a vendu pour près de 2 milliards d'avions d'affaires Falcon sur cette période.

La suite normale, c'est un standard « F4 », attendu vers 2025 ( « Les Echos » du 17 juin ). A plus court terme, c'est du côté de l'exportation que les regards restent braqués. En Inde précisément, où Dassault espère parapher l'architecture générale du contrat avant les élections du printemps.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:55
Première interception de l’année pour la PO

 

08/01/2014 Capitaine Françoit Nolot - CDAOA

 

Un hélicoptère Fennec de la permanence opérationnelle (PO) a réalisé la première interception de l’année 2014 au profit de la sûreté aérienne.

 

Jeudi 2 janvier 2014 à 12 h 34, l’équipage de l’hélicoptère Fennec d’alerte MASA (mesures actives de sureté aérienne) sur la base aérienne 107 de Villacoublay est « scramblé» (affecté à une mission en jargon opérationnel) pour intercepter un avion de tourisme. Il ne s’agit pas d’un exercice mais de la première alerte de l’année 2014.

 Rapidement, l’avion de tourisme est classé douteux. Il vient de pénétrer dans une zone interdite de survol : la zone sensible de Valduc (Côte-d’Or). Le centre national des opérations aériennes (CNOA), en charge 24h/24 de la sûreté aérienne du territoire national, propose alors à la haute autorité de défense aérienne (HADA) de faire intervenir les moyens dédiés.

 

Sur ordre de la HADA, un Fennec en alerte décolle et intercepte rapidement le bogey (nom donné à un avion classé douteux). Le monomoteur de tourisme blanc est aussitôt identifié : il s’agit d’un MCR 01 ayant décollé, sans plan de vol, de Til-Châtel en Bourgogne et à destination de Toussus-le-Noble dans les Yvelines. En raison de son infraction, le pilote du bogey est escorté par l’appareil de l’armée de l’air jusqu’à sa destination et fera l’objet, dès son atterrissage, d’une prise en charge par la gendarmerie. 

C’est la première intervention réelle de l’année 2014.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:55
Vigipirate : les aviateurs ont veillé pendant les vacances

 

08/01/2014 Armée de l'air

 

Pendant les vacances de fin d’année, l'armée de l'air a continué à veiller sur la sécurité de ses concitoyens. Retour sur l’engagement des aviateurs dans le plan Vigipirate.

 

Outre la permanence opérationnelle (PO) qui assure la sûreté aérienne 24h/24 et 7 jours sur 7, une centaine d’aviateurs ont été déployés au sol dans les aéroports d’Orly à Paris, de Bordeaux et de Toulouse. En application du plan Vigipirate, ils ont été intégrés au dispositif de protection anti-terroriste.

 

Surveillance, dissuasion et contact avec les voyageurs.

 

Pendant les vacances d'été ou de fin d’année, la mission de ces aviateurs volontaires est encore plus importante que le reste de l'année car davantage de voyageurs sont présents dans les aéroports. Durant toute la journée, ils patrouillent dans l'aérogare, souvent en équipe mixte aux côtés du personnel de la police des frontières (PAF), véritable appui judiciaire à l'action de Vigipirate. Leur mission quotidienne est de surveiller et de renseigner pour rassurer les voyageurs et dissuader les éventuelles menaces terroristes.

 

Rencontre avec le ministre.

 

Vigipirate : les aviateurs ont veillé pendant les vacances

Pour rappel, vendredi 20 décembre 2013, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a rencontré les militaires déployés à Orly Sud. Après une présentation du dispositif, il a accompagné une patrouille au sein de l’aérogare. Il a notamment été accompagné par le président-directeur général d’Aéroports de Paris et par le directeur de la police aux frontières d’Orly.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:55
Le ministre de la Défense sur la base de Cazaux

 

08/01/2014 Service communication - BA 120

 

La base aérienne 120 de Cazaux a eu l’honneur et le plaisir de recevoir monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, mardi 7 janvier 2014. Ce déplacement était placé sous le thème des rencontres directes du ministre de la Défense avec les militaires dans les armées.

 

Au cours de cette journée, monsieur Le Drian a visité les différentes unités de la base aérienne de Cazaux. Ainsi a-t-il pu apprécier le niveau tactique, la polyvalence et la réactivité du personnel de l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées », organisme à vocation interarmées "air", comprenant des équipages des trois armées françaises mais également des étrangers. Spécialisée dans les missions de recherche et de sauvetage au combat en zone hostile ou non hostile, cette unitéi a été engagé sur tous les théâtres d’opérations depuis 2006 (Tchad, Côte d’Ivoire, Liban, Afghanistan, Libye, Mali). L’environnement géographique exceptionnel de la base cazaline ainsi que sa localisation à proximité d’unités diverses notamment des forces spéciales permet à l’EH 1/67 de développer un haut niveau de préparation. Doté de CARACAL et de PUMA, l’EH participe également à l’alerte SAR (Search and Rescue) H24 et 365 jours/an et à la capacité de projection permanente.

 

Le Centre de formation des techniciens de la sécurité de l’Armée de l’air (CFTSAA) a fait montre de son savoir-faire en matière de formation et d’entraînement des pompiers militaires aéronautiques des 3 armées dans les domaines de la sécurité incendie sauvetage. Le CFTSAA contribue également à la formation de tous les pompiers de l’armée de l’air dans le domaine de la sécurité nucléaire (SN) et NRBC.

 

Le ministre de la Défense s’est ensuite rendu à l’Ecole de transition opérationnelle 00.008 « René Mouchotte » (ETO), qui intègre l’Advanced Jet Training School depuis 2004. Créée conjointement par la France et la Belgique, cette structure a pour but de mutualiser la formation des pilotes de chasse des deux pays. Cette formation est également ouverte à d’autres nationalités. Elle illustre le processus engagé pour une convergence efficiente des outils de défense européens. L’unité a pour mission de former sur Alphajet les stagiaires sur les bases de leur futur métier de pilotes et navigateurs de combat, avant qu’ils rejoignent leurs unités de combat sur tout type d’avion de chasse (Rafale, Mirage 2000, F16).

 

Enfin, le Groupe régional d'intervention NEDEX (neutralisation enlèvement et destruction d’explosifs) a présenté ses moyens et méthodes pour accomplir ses différentes missions dans le domaine de, l’intervention sur des engins explosifs de toute nature.

 

Lors de différentes tables rondes, monsieur Le Drian a pu prendre le pouls de la base, aborder le quotidien du personnel tant militaire que civil et dialoguer librement, comme il s’était engagé à le faire, avec eux pour mieux comprendre leurs projets et leurs attentes.

Le ministre de la Défense sur la base de Cazaux
Le ministre de la Défense sur la base de Cazaux
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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:45
Teaser - spécial « Mali, un an après »

 

08/01/2014 Journal de la Défense

 

Pour ce numéro spécial de 26 minutes, le Journal de la Défense (#jdef) vous invite sur la base aérienne de Saint Dizier, base à partir de laquelle quatre Rafale ont décollé dans la nuit du 12 au 13 janvier 2013 pour accomplir la plus longue mission de bombardement de l’armée de l’Air.

 

Au programme de ce numéro 87 de janvier 2014 :

  • Focus sur les débuts de l’opération Serval. Témoignage de trois militaires sur leur mission.

  • En entraînement avec les forces avant la relève au Mali. Au centre d’entraînement tactique (Centac), le groupement tactique interarmes de Vercors parfait sa mise en condition opérationnelle avant sa projection.

  • En direct du Mali. Sur le terrain, une équipe a suivi les missions des militaires engagés dans l’opération Serval. Tout en poursuivant sa mission de sécurisation, la force Serval est engagée dans la reconstruction de l’armée malienne.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:55
Drones Reaper de l'armée de l'Air au Sahel


01/01/2014 Ministère de la Défense

 

Les drones de moyenne altitude et longue endurance Reaper ont été livrés à l’armée de l’air. En visite au Sahel, le ministre de la Défense a pu s’assurer de leur installation

 

Un premier système de drones Reaper MQ-9 (Block 1) a été livré à l’armée de l’air française et installé au Sahel. Il est constitué de deux vecteurs aériens et du système de guidage. En déplacement au Niger ce mercredi 1er janvier 2014, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a pu s’assurer de son installation avant sa mise en œuvre opérationnelle dans le courant du mois de janvier.

L’arrivée de ce premier système de drones répond à la priorité donnée au renseignement dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, approuvé par le Président de la République le 29 avril 2013.La programmation militaire 2014-2019 prévoit la commande de quatre systèmes de drones, correspondant à douze vecteurs aériens. Ils viendront compléter les drones Harfang, opérationnels sur les différents théâtres.

Décidée par le ministre de la Défense, cette acquisition vise à rattraper le retard capacitaire en drones que la France avait accumulé ces dernières années. C’est en août 2013 que l’administration américaine adonné son accord, permettant à la France de lancer le processus d’acquisition de deux drones de moyenne altitude et longue endurance (MALE) Reaper. Depuis,six premiers pilotes et opérateurs capteurs ont été formés. La France vient ainsi compléter de manière significative ses capacités de renseignement sur ce vaste territoire africain. Ces drones serviront notamment au contrôle de zones et au renseignement contre-terroriste.

Nos partenaires allemand et italien cumulent plus de 15 000heures de vol avec leur drone MALE, et les Britanniques 50 000 heures. Cette expérience opérationnelle européenne sera mise à profit au sein d’un groupe d’utilisateurs de drones MALE européens, comme décidé lors du dernier Conseil européen de décembre 2013. Les Européens ont par ailleurs décidé de commencer les travaux dans la perspective d’un futur drone européen.

Caractéristiques techniques

Le MQ-9 Reaper est un drone MALE de dernière génération qui utilise les technologies les plus avancées disponibles sur le marché tant pour le vecteur aérien que pour les capteurs embarqués. Grâce à des capteurs optiques et radar de surveillance en temps réel, du rayon d’action et d’endurance que lui confère le vecteur aérien, il sera en mesure d’agir dans toute la bande sahélo-saharienne. Bien que capables d’emporter de l’armement,la France a choisi de ne pas armer ses Reaper.

   FR MQ-9 Reaper
Envergure (m) 20,1
Hauteur (m) 3,8
Longueur (m) 11
Poids max (t) 4,76
Moteur Turboprop. / 900 cv
Vitesse max/croisière (kt) 240/160
Altitude max/travail (feet) 45 000 / 25 000
Fuel interne 1 850 kg
Endurance  + de 24 h
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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:45
photo EMA

photo EMA

 

7 janvier 2014 45eNord.ca (AFP)

 

Avec deux opérations militaires majeures en 2013 au Mali et en Centrafrique, la France est revenue en force en Afrique, où elle rencontre d’importantes difficultés, notamment en RCA, et réorganise son dispositif pour renforcer sa présence et l’inscrire dans la durée.

 

Satisfaction au Mali, doute en Centrafrique. Lors de sa récente tournée africaine, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s’est félicité du travail accompli au Mali, un an après le début de l’opération Serval, lancée le 11 janvier 2013. Le pays a été « libéré » des jihadistes qui contrôlaient le nord du pays et le « succès » français « est reconnu unanimement sur la scène internationale », s’est-il réjoui à Bamako.

Changement de ton à Bangui, où il s’agissait surtout de booster le moral des troupes empêtrées dans le bourbier centrafricain : « J’entends dire que cette mission est dure. Mais est-ce que, parce qu’elle est dure, la France n’aurait pas sa place ? ».

Un mois après le début de l’opération Sangaris, les violences se poursuivent à Bangui, le désarmement des milices n’a fait que commencer et les 1.600 soldats français engagés ne semblent pas en mesure de contrôler la situation.

Au total, près de 7.000 soldats français ont été déployés en quelques mois au Mali et en RCA. Objectifs affichés : lutter contre le « terrorisme » au Sahel et rétablir un minimum de stabilité en Centrafrique. Des interventions à la fois sécuritaires et humanitaires, avec l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU.

« On a la coïncidence de deux opérations lourdes, mais ce n’est pas un changement de ligne. Ce sont deux interventions dont la France se serait volontiers passé », souligne Bruno Tertrais, de la Fondation de la recherche stratégique.

 

 

 

La France, « gendarme malgré elle »

Après une tentative pour alléger le dispositif français sous Nicolas Sarkozy, l’Afrique est à nouveau considérée comme une priorité stratégique pour Paris. « Globalement, on peut dire qu’aujourd’hui, et c’est déjà le cas depuis pas mal de temps, la France intervient de manière contrainte et se trouve être le gendarme malgré elle en Afrique », poursuit Bruno Tertrais.

Les forces françaises interviennent dans l’urgence pour pallier l’incapacité des Etats africains et de leurs armées à assurer la stabilité. Un vide sécuritaire au coeur de l’Afrique menaçant, selon Paris, la sécurité de la France et plus globalement de l’Europe.

Avec plus de 5.000 hommes stationnés en permanence en Afrique, la France dispose d’un outil unique qui lui permet d’agir vite. Un dispositif organisé autour de deux pôles principaux, Libreville à l’ouest (940 hommes) et Djibouti à l’est (2.000), avec des bases au Tchad (950), au Sénégal (350) et en Côte d’Ivoire (450). Sans oublier les Forces spéciales – stationnées notamment au Niger, d’où opèreront les drones Reaper récemment acquis aux Etats-Unis -, qui ont montré leur efficacité lors de l’intervention au Mali.

La réduction du contingent français dans ce pays, de 2.500 hommes actuellement à un millier au printemps, contraint Paris à adapter son dispositif. D’autant que la France est, selon un proche du ministre, engagée pour des années au Sahel et que l’armée ne peut pas être partout en période de difficultés budgétaires.

Paris veut en particulier « pérenniser » sa relation de défense avec le Mali et Jean-Yves Le Drian doit signer un accord en ce sens le 19 ou le 20 janvier à Bamako.

« Nous sommes en phase de réorganisation, de régionalisation de notre présence dans cette partie de l’Afrique. Et dans cette réorganisation, la plateforme de N’Djamena aura un rôle central, parce qu’il nous faut anticiper, dissuader les menaces qui pèsent sur cette région », a déclaré le ministre français vendredi au Tchad.

Le but est de rapprocher le dispositif français de la zone où la menace jihadiste est la plus forte, la bande sahélienne, en développant notamment des points d’appui dans le nord du Tchad et du Niger.

Paris compte en outre sur une forte implication de ses alliés africains. D’autant que ses partenaires européens ne se bousculent pas pour lui venir en aide quand il s’agit d’envoyer des troupes. L’un des effets pervers de l’interventionnisme français en Afrique étant, selon un spécialiste, d’accréditer l’idée selon laquelle « de toute façon, la France sera là ».

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
les drones Reaper sont bien au Niger

 

02.01.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Dans un communiqué du 1er janvier 2014, la Dicod a annoncé que "les drones de moyenne altitude et longue endurance Reaper ont été livrés à l'armée de l'air. En visite au Sahel, le ministre de la Défense a pu s'assurer de leur installation. Un premier système de drones Reaper MQ-9 (Block 1) a été livré à l'armée de l'air française et installé au Sahel. Il est constitué de deux vecteurs aériens et du système de guidage. En déplacement au Niger ce mercredi 1er janvier 2014, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a pu s'assurer de son installation avant sa mise en œuvre opérationnelle dans le courant du mois de janvier."

Rien de nouveau, me direz-vous. Effectivement, les deux nouveaux RPA (remotely piloted aircaft) de type Reaper ont bien été livrés au 1/33 Belfort (lire mon post ici) et ils sont bien déployés au Niger (photos EMA).

VISITE~1.JPG

C'est ce que la Dicod confirmait hier en parlant de l'étape de JYLD au Niger. Ajoutons toutefois une précision en disant "à Niamey", ce que ne dit pas le "bavard" communiqué et ce que refusent toujours de confirmer officiellement le ministère de la Défense et l'armée de l'Air.

Secret de polichinelle,  bien sûr. Précieusement gardé par souci de confidentialité? Depuis le déploiement des Harfang français puis des drones US à Niamey, les opérations de RPA à partir du Niger sont, discrètes certes, mais connues.

Alors pourquoi un tel silence? Pour éviter que ces engins soient la cibles d'une attaque terrestre? Leurs envols même discrets ne passent pas inaperçus.

Par souci de protéger la souveraineté du Niger? Les Reaper ne violent rien, sinon on les appelerait Rapist.

A défaut d'obtenir et de pouvoir relayer une explication convaincante, en cette période de vœux, appelons à une communication officielle plus sereine, la rénovation de la Dicod constituant une bonne occasion de la mettre en œuvre (sans tarder).

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Les deux Reaper de l'armée de l'Air sont arrivés à Niamey

 

28.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Pudiquement, il faudrait dire qu'ils sont "au Sahel". Mais les deux premiers drones Reaper de l'armée de l'air dont la DGA avait confirmé la livraison la semaine dernière (voir mon post d'alors en cliquant ici) sont arrivés au Niger où ils vont côtoyer les Harfang français et d'autres Reaper US ceux-là.

Les deux appareils et la station ont été acheminés par un Antonov qui a fait une escale en France mercredi.

Le ministre français de la Défense devrait se les faire présenter après son réveillon à Bamako, lors d'une visite dans plusieurs pays du Sahel.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 11:55
Un Caracal est ravitaillé en vol par un Hercules de l’USAF

 

07/01/2014 Armée de l'air

 

Les équipages de Caracal de l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées» se sont entraînés au ravitaillement en vol au large des côtes djiboutiennes avec un Hercules de l’armée de l’air américaine, lundi 16 décembre 2013.

 

Mi-décembre, le plot de Personnel Recovery (PR - récupération de personnel) déployé sur le porte-avions Charles de Gaulle pour la mission «Bois Belleau» du groupe aéronaval, a profité d’un passage au large des côtes djiboutiennes pour se délocaliser temporairement sur la base aérienne 188. Constitué de deux hélicoptères EC 725 Caracal et d’aviateurs du commando parachutiste de l’air n° 30, le détachement a profité de ce «formidable cadre d’entraînement pour les équipes PR» afin de mener différentes activités d’exercice. «Le relief, très similaire à celui rencontré en Afghanistan, permet de transmettre l’expérience capitalisée durant les six années de présence sur ce théâtre difficile», explique le commandant Alexandre Boyez de l’EH «Pyrénées».

 

Un Caracal est ravitaillé en vol par un Hercules de l’USAF

Outre les entraînements nocturnes du type posé-poussière, tir aérien, mise à terre sous appui de commandos et exercices de Personnel Recovery, les équipages français ont conduit une activité rare et unique en coopération avec un détachement d’Hercules HC 130 P de l’US Air Force : le ravitaillement en vol. «Cela démontre une nouvelle fois la maîtrise d’un savoir-faire particulier, souligne le commandant Boyez. Stratégiquement, doter les hélicoptères EC 725 du «Pyrénées» d’une telle capacité permet à la fois d’assurer l’action dans la profondeur et la permanence en vol, deux facteurs essentiels à la réussite d’une mission de Personnel Recovery.»

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 18:45
Soute entrouverte d'un A 400M devant un Transall

Soute entrouverte d'un A 400M devant un Transall

 

31/12/2013 Cne Karim Djemaï - SIRPA AIR

 

Dimanche 29 décembre 2013, l’armée de l’air a réalisé entre la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy et l’aéroport de Bamako au Mali la première mission opérationnelle de l’avion de transport tactique A400M Atlas.

 

Après avoir décollé à 10H30 de sa base de stationnement, l’A400M a effectué un vol de 6h40, acheminant du fret au profit des militaires français engagés dans l’opération Serval. A son bord, l’appareil emportait 22 tonnes de matériel.

 

Pour mener à bien cette première, une planification stricte et rigoureuse a été réalisée. « Nous avons minutieusement préparé ce vol, afin de pouvoir pallier à toutes les éventualités, ajoute le lieutenant-colonel Creuset, responsable de la mission. Nous avons notamment pu nous entrainer sur le simulateur « Full Flight Simulator », mis en service depuis quelques semaines au centre de formation A400M d’Orléans. »

 

Depuis le 02 août 2013, date de la réception du premier Atlas par l’armée de l’air, les équipages de la Multinational entry into service team (MEST) d’Orléans ont réalisé des vols d’expérimentation et d’entraînement. Cette première mission opérationnelle survient donc cinq mois seulement après l’arrivée de l’A400M dans les forces, et c’est l’exemplaire numéroté MSN8, reçu il y a moins de deux mois, qui l’a réalisée. Cela démontre toute la confiance placée par l’armée de l’air dans cet appareil, ainsi que dans toutes les équipes responsables de sa mise en oeuvre.

 

« S’il s’agit d’une première pour l’A400M, ce n’est pas pour autant une inconnue pour les hommes qui la réalisent, précise le lieutenant-colonel Creuset. Le personnel de la MEST bénéficie d’une expérience riche et variée. Chacun dispose d’un vécu opérationnel permettant d’appréhender ce genre de mission avec professionnalisme et en toute confiance. »

 

Actuellement, deux A400M Atlas sont mis en œuvre par la MEST depuis la base aérienne 123 d’Orléans. Cette première mission opérationnelle illustre dès à présent les capacités de l’appareil et constitue une étape vers sa mise en service opérationnel complète, attendue à la fin de l’année 2014.

 

L’A400M Atlas est l’aéronef indispensable au renouvellement et à la modernisation de la flotte d’avions de transport tactique de l’armée de l’air. Sa montée en puissance accompagne le retrait progressif des C160 Transall et complète la flotte des C130 Hercules. Avion de transport tactique à allonge stratégique, l’A400M Atlas répond aux besoins actuels des forces pour la gestion des crises et des conflits modernes. Il permet aussi à la France de tenir son rôle auprès de ses partenaires étrangers et des différentes organisations internationales.

 

Lien vers le dossier A400M sur le site de l’armée de l’air

Survol du territoire malien par l'Atlas

Survol du territoire malien par l'Atlas

Soute de l'A 400M et son chargement

Soute de l'A 400M et son chargement

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Tchad : visite du COMDAOA

 

27/12/2013 Sources : EMA

 

Les 14 et 15 décembre 2013, le général de corps aérien Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (COMDAOA) s’est rendu sur la base « SGC Adji Kosseï » de N’Djaména, pour rencontrer les unités et le personnel air de la force Épervier.

 

Le colonel Peugnet, commandant de la force Épervier (COMANFOR) a dans un premier temps présenté au COMDAOA et à sa délégation un point de situation sur les activités aériennes de la force. Ils se sont ensuite rendus auprès des militaires du détachement de l'armée de l'Air et du détachement de l'aviation légère de l'armée de Terre. Le COMDAOA s’est également entretenu avec le personnel du JFACC AFCO (Joint Force Air Component Command – Commandement de la composante air de la force interarmées - de l’Afrique centrale et de l’ouest) implanté à N’Djaména.  Réparti entre le site de Lyon-Mont-Verdun et la capitale tchadienne dès le déclenchement de l’opération Serval, le JFACC AFCO permet une coordination et une conduite optimales des opérations aériennes dans la sous-région.

 

Avant son passage au Tchad, le général s’était rendu à Bamako, Gao (Mali) et Niamey (Niger) afin de rencontrer les unités de l’armée de l’Air engagées dans la zone de l’Afrique centrale et de l’ouest.

 

La force Épervier assure deux missions permanentes : elle apporte un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et est en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement, cette force peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans cette vaste région qu’est l’Afrique centrale, comme c’est le cas actuellement, puisqu’elle est engagée dans l’opération Serval au Mali et l’opération Sangaris en Centrafrique.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Photos Adc Jean-Luc Brunet

Photos Adc Jean-Luc Brunet

02/01/2014 Cne Karim Djemaï  - SIRPA AIR

 

Dans le cadre de sa rencontre des forces armées engagées dans l’opération Serval au Mali, M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, est allé à la rencontre des militaires français stationnés à Gao, mardi 31 décembre 2013.

 

Au cours de cette journée, M. Le Drian a effectué le déplacement entre Bamako, capitale du pays, et Gao, au nord-est du pays, à bord de l’avion de transport A400M Atlas. « Tous les ans, j’ai pris l’habitude de venir réveillonner avec les forces en opérations ; il était logique que je sois au Mali, quasiment un an après le déclenchement de l’opération Serval, a déclaré le ministre de la Défense. Effectuer le déplacement entre Gao et Bamako à bord de l’A400M est un symbole fort, à la fois de l’éventail des capacités des forces françaises et de l’importance que revêt l’opération Serval. »

Cette mission opérationnelle de l’A400M au-dessus du Mali fait suite à un vol initial réalisé le 29 décembre 2013 entre Orléans et Bamako. L’A400M avait alors acheminé 22 tonnes de matériel depuis la métropole au profit des militaires français engagés dans Serval ( brève du 31/12).

« L’A400M dispose de capacités tactiques remarquables, notamment en termes d’emport, d’allonge et de manoeuvrabilité, a détaillé le ministre. Avec les deux premiers exemplaires que nous avons réceptionnés, les forces françaises sont entrées dans un cercle vertueux pour le renouvellement de leurs capacités de transport. »

Au cours de son déplacement vers Gao, le ministre de la Défense était accompagné de son homologue malien M. Boubèye Maïga, ainsi que d’une délégation d’élus parlementaires français et de M. Guillaume Garot, ministre délégué à l’agroalimentaire.

 

Plus d’informations sur l’A400M sur le site de l’armée de l’air : http://www.defense.gouv.fr/air/dossiers/l-a400m-atlas-arrive-dans-les-forces

 

Déplacement en A400M du ministre de la Défense auprès des militaires engagés à GaoDéplacement en A400M du ministre de la Défense auprès des militaires engagés à Gao
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Lecture de la citation à l'ordre de l'armée aérienne par le général Denis Mercier

Lecture de la citation à l'ordre de l'armée aérienne par le général Denis Mercier

 

02/01/2014 Ltt Marie Lechenault  - SIRPA AIR

 

La base aérienne 102« Capitaine Guynemer » de Dijon a rendu hommage, ce jeudi 02 janvier 2014, au caporal-chef Thomas Guillebault décédé en opérations extérieures le 26 décembre dernier à Niamey au Niger. Les cérémonies militaire et religieuse étaient présidées par le général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air.

 

Citation du caporal-chef Guillebault

Citation du caporal-chef Guillebault

 

Les honneurs ont été rendus à notre camarade sur la place d’armes devant des centaines de personnes venues de nombreuses bases aériennes, en particulier des trois commandos parachutistes de l’air. Sa famille était également présente.

 

De nombreuses autorités locales ont assisté aux cérémonies dont le préfet de région  Pascal Mailhos, le député et président du conseil général de la Côte d’Or François Sauvadet, les députés Rémi Delatte et Laurent Grandguillaume, le sénateur maire de Dijon  François Rebsamen, le sénateur et président du conseil régional de Bourgogne François Patriat, le sénateur Alain Houpert et le député européen Arnaud Danjean.

 

A travers la lecture de l’éloge funèbre, le chef d’état-major de l’armée de l’air a salué la détermination avec laquelle notre jeune camarade exerçait son métier de commando parachutiste et l’énergie avec laquelle il accomplissait ses missions. Il a également déclaré « le profond respect que m’inspire votre vie trop courte d'engagement courageux et solidaire au service de la France. »

 

Lors de la cérémonie religieuse, après que la prière des paras chantée par ses frères d’armes des CPA eut retenti dans le hangar, des camarades et des amis ont pris la parole. Des discours émouvants montrant toute la sympathie et la tristesse éprouvées après le décès brutal de Thomas.

 

A titre posthume, il a été promu caporal-chef et a reçu la médaille militaire ainsi que la croix de la valeur militaire avec palme de bronze.

 

A l’issue de cet hommage, le corps du défunt a été rapatrié à Linselles (59), sa ville d’origine, pour des obsèques dans l’intimité familiale.

L'office religieux a eu lieu sur la base aérienne 102

L'office religieux a eu lieu sur la base aérienne 102

Le caporal-chef Guillebault est décoré de la médaille militaire à titre posthume

Le caporal-chef Guillebault est décoré de la médaille militaire à titre posthume

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne

 

25/12/2013 Sources : EMA

 

Le 9 décembre,au large des côtes ivoiriennes, le détachement Fennec (DET FENNEC) de la force Licorne a réalisé des manœuvres d’appontage en interaction avec le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude. Ce dernier, engagé dans la mission Corymbe, effectuait une escale technique de ravitaillement de 24 heures au port autonome d’Abidjan.

 

Cet entraînement a pour objectif de maintenir les qualifications du pilote au profit du détachement Fennec de la force Licorne.

 

L’hélicoptère Fennec de l’opération Licorne a effectué une vingtaine d’appontages sur la plate-forme hélicoptère du BPC Dixmude en variant les scénarios d’approche.

 

Le pilote s’est ainsi entraîné à réaliser des appontages de base avec une approche à vue du bâtiment de projection et de commandement. En cas de mauvaise visibilité, le pilote du Fennec s’est exercé à mettre en œuvre une approche aux instruments. Dans ce cas de figure, c’est alors le BPC qui dirige le pilote « aveugle » avec le moyen radar.

 

Le BPC Dixmude est déployé dans le cadre de l’opération Corymbe, une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée depuis 1990. Elle est armée par un ou plusieurs bâtiments de la Marine nationale qui peuvent être renforcés par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

 

La force Licorne, stationnée au camp de Port-Bouët à Abidjan, comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI.

Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 12:45
photo Adj CBS

photo Adj CBS

 

29/12/2013 Sources : EMA

 

Du 14 au 18 décembre 2013, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli une centaine auditeurs de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN) dans le cadre de leur 66e mission d’étude.

 

Ces quatre jours ont complété une formation d’un an durant laquelle ils ont traité des problématiques de la Défense. A leur arrivée à Djibouti, les auditeurs ont participé à un cycle de conférences délivrées par des autorités civiles et militaires djiboutiennes, françaises et alliées. Ils ont ensuite assisté à des démonstrations dynamiques illustrant la coordination interarmes, interarmées et interalliée.

 

Le 5eRégiment Interarmes d’Outre-mer (5e RIAOM) a présenté la mise en œuvre d’une batterie de mortiers de 120 mm dans le désert de Mermersan, à trente kilomètres à l’ouest de Djibouti, pour une série de tirs réels. Les auditeurs ont ensuite assisté à une manœuvre aéroterrestre durant laquelle  les fantassins, déposés en Puma, et les blindés du 5e RIAOM ont engagé une progression tactique, appuyés par des Mirage2000 de l’escadron de chasse 3.11 Corse, des Rafale Marine ayant décollé du porte-avions Charles de Gaulle stationné au large des côtes djiboutiennes et des hélicoptères Gazelle du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT). Les auditeurs ont pu saisir l’importance de l’indispensable coordination interarmes et interarmées pour la réussite d’une manœuvre.

 

Après un déplacement vers le désert duGrand Bara, les moyens aériens des FFDj ont présenté une large palette de leurs modes d’action : interception d’un Transall C 160 par des Mirage 2000 et poser d’assaut d’un C160 et d’un HC130 américain, show of force des avions de chasse, dépose de commandos par corde lisse en Puma, évacuation sanitaire par Puma SAR (search and rescue).  A l’issue de ces présentations, les auditeurs ont passé la nuit dans le désert avec les militaires des FFDj pour y partager l’expérience de leurs métiers.

 

Le lendemain, le convoi s’est rendu à Arta plage pour assister à la projection de forces par largage de parachutistes à la mer, à une mission SAR avec le sauvetage d’un pilote de chasse éjecté en mer, à une manœuvre amphibie et à la récupération d’un équipage d’hélicoptère Gazelle contraint d’atterrir en zone hostile.

 

Le dernier jour,quelques auditeurs de l’IHEDN se sont rendus à bord du porte-avion Charles de Gaulle déployé dans le cadre de la mission « Bois Belleau » dans le nord de l’océan Indien et dans la région du golfe arabo persique.

 

Les FFDj constituent la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Elles mettent en œuvre la coopération militaire franco-djiboutienne, dans le cadre des accords de défense de 1977 signés entre la république de Djibouti et la France.Par ailleurs, les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné, permettant de disposer de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Les FFDj apportent également un soutien logistique au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante.

Djibouti : visite d’une délégation de l’IHEDN
Djibouti : visite d’une délégation de l’IHEDNDjibouti : visite d’une délégation de l’IHEDNDjibouti : visite d’une délégation de l’IHEDN
Djibouti : visite d’une délégation de l’IHEDNDjibouti : visite d’une délégation de l’IHEDN
Djibouti : visite d’une délégation de l’IHEDNDjibouti : visite d’une délégation de l’IHEDNDjibouti : visite d’une délégation de l’IHEDN
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 12:45
Serval : point de situation du 26 décembre 2013

 

28/12/2013 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 19 décembre 18h00 jusqu’au jeudi 26 décembre, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 50 sorties, dont environ une dizaine effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une dizaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Le 22 décembre 2013, à Bamako, les trois Mirage 2000D du détachement chasse (DETCHASSE) et l’avion ravitailleur C135 ont quitté le Mali pour rejoindre N’Djamena, au Tchad, d’où ils poursuivront leurs missions d’appui à l’opération Serval. Le détachement chasse est arrivé sur l’aéroport de Bamako le 17 janvier 2013, soit seulement 6 jours après le déclenchement de l’opération Serval. Armé dans un premier temps par des Mirage F1 de reconnaissance en provenance de la base aérienne 172 de N’djamena au Tchad, le dispositif  a ensuite été renforcé par 6 Mirage 2000D et 2 ravitailleurs C135. C’est depuis le mois de juin 2013 que le format a été réduit à 3 Mirage 2000D et 1 ravitailleurs C135.

 

Le 23 décembre matin, la compagnie motorisée de la force Epervier, engagée depuis le mois d’octobre au profit de la force Serval, a débuté son désengagement de Kidal en vue rejoindre N’Djamena. Arrivée à Bamako le 8 octobre 2013, cette compagnie, en provenance du Tchad et armée par le 126e RI, avait relevé la compagnie du 2e REI à Kidal. Son déploiement au Mali visait à maintenir un dispositif permettant d’appuyer les forces de la MINUSMA et de l’armée malienne durant la période des élections législatives maliennes.

 

Le 23 décembre s’est achevée une opération planifiée qui aura vu l’engagement, durant plus de trois semaines, de moyens de la force Serval au Nord de Tombouctou. Dans la lignée des opérations précédentes, cette opération, conduite par le GTIA Korrigan et le Groupement aéromobile (GAM), a permis d’intensifier la pression exercée sur les groupes armés dans cette région. Capitalisant sur l’effet de surprise, la force Serval a ainsi manœuvré dans une large zone d’action, mettant en réaction les éléments adverses. C’est dans ce contexte, à l’occasion d’un engagement d’opportunité, que l’engagement de moyens combinés a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes. Un camp d’entraînement terroristes ainsi que deux plots logistiques ont également été découverts au cours de cette opération.

 

Le mardi 24 et le mercredi 25 décembre 2013, les soldats de la force Serval ont fêté Noël. Des festivités et des activités de cohésion ont été organisées à Bamako et à Gao, pour les soldats qui n’étaient pas engagés sur le terrain. 

 

À l’occasion des fêtes de Noël, le Médecin Général des Armées Jean-Marc Debonne, directeur central du service de santé des armées (SSA), s’est rendu au Mali pour partager avec les soldats du théâtre ce moment particulier. Sa visite a débuté par une matinée de présentations des infrastructures médicales de la PfOD de Gao et s’est poursuivie dans l’après-midi par une visite des centres médicaux maliens (Hôpital de GAO notamment). 

 

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : point de situation du 26 décembre 2013Serval : point de situation du 26 décembre 2013
Serval : point de situation du 26 décembre 2013
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:45
Serval: désengagement des moyens Epervier

 

31/12/2013 Sources : EMA

 

Pour Epervier, le désengagement progressif de l’opération Serval au Mali a marqué une évolution importante du format de la force. Après le retour le 22 décembre de trois Mirage 2000D et d’un avion ravitailleur du groupement air, la compagnie motorisée (COMOTO) du groupement terre a regagné N’djamena le 27 décembre 2013.

 

Armée par 150 militaires du 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde et une équipe médicale d’Épervier, la COMOTO avait quitté le Tchad le 8 octobre 2013.

 

A ces éléments de retour au Tchad viennent s’ajouter la cinquantaine de militaires de l’armée de l’air (équipages et mécaniciens) qui ont quitté Bamako à l’occasion du départ des trois Mirage 2000D le 22 décembre.

 

Le retour à N’Djamena des Mirage 2000D a naturellement provoqué le départ vers la France de trois des six Rafale qui armaient jusqu’alors le groupement air.

 

Désormais, le détachement d’aviation de combat d’Epervier est donc constitué de 3 Mirage 2000, de 3 Rafale et de 2 C135 ravitailleurs.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement, cette force peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans la région, comme c’est le cas au profit de l’opération Serval au Mali et de l’opération Sangaris en RCA.

Serval: désengagement des moyens EpervierServal: désengagement des moyens Epervier
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Serval: désengagement des moyens EpervierServal: désengagement des moyens Epervier
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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 15:45
Retour sur des événements marquants de 2013 : Janvier – Opération Serval

 23/12/2013 Opérations

 

En 2013, l’actualité de l’armée de l’air a été riche et intense. Opérations, exercices, lien armée/nation, transformations… Retour chaque jour pendant les fêtes sur une actualité marquante de l’année.

 

Le 11 janvier 2013 est déclenchée l’opération Serval au Mali. Objectif : appuyer l’armée malienne face à l’agression  terroriste qui menace l’Afrique de l’ouest. Engagées sous commandement d'un JFACC (joint force air component command - commandement de la composante aérienne de la force interarmées) situé en métropole, à Lyon, les forces aériennes interviennent dès les premières heures sur le théâtre. Des Mirage 2000D et F1 CR opèrent depuis N’Djamena (Tchad). Ils seront rejoints par les Rafale de la base aérienne 113 de Saint-Dizier deux jours plus tard, après que ces derniers eurent mené la plus longue mission de bombardement de l’histoire de l’armée de l’air française en temps et en distance.

Lire la suite ici.

2013 aura également vu le 20ème anniversaire du système de commandement et de contrôle des opérations aérospatiales (SCCOA).

Retrouvez une rétrospective complète en janvier !

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 14:55
La France dispose désormais de deux drones américains Reaper

Les deux drones de surveillance américain Reaper seront acheminés vers le Sahel, plus exactement au Niger. - photo Armée de l'Air

 

20/12/2013 Michel Cabirol- LaTribune.fr

 

La Direction générale de l'armement a reçu mercredi aux Etats-Unis les deux premiers drones de surveillance américains Reaper dont l'achat a été décidé au printemps par le ministère de la Défense.

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a procédé mercredi à la réception du premier "système français" de drones de surveillance américain Reaper, composé de deux vecteurs aériens, d'une station au sol et de la documentation nécessaire à sa maintenance, a-t-elle annoncé jeudi. "La phase suivante c'est le transport vers le Sahel", plus exactement au Niger, où les deux drones seront acheminés directement, a souligné Antoine Torres, ingénieur à la délégation à l'armement.

 

Des essais en vol du premier système ont eu lieu ces deux dernières semaines en Californie et au Texas. C'est "l'aboutissement d'un processus d'acquisition", conduit notamment grâce à "la réactivité des autorités américaines", a souligné la DGA.

 

Les Reaper en mission au Sahel

 

"Les drones dont nous avons fait l'acquisition seront en fonction à la fin de cette année en Afrique, au Sahel, c'est là leur principale mission", a assuré pour sa part jeudi matin le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur Europe 1. Afin de répondre au besoin opérationnel immédiat, deux drones Reaper ont été commandés pour être déployés en opérations et "compléter l'action de nos Harfang très sollicités sur le théâtre malien puisqu'ils viennent récemment de franchir la barre des deux mille heures de vol depuis leur engagement le 17 janvier dernier", avait expliqué début octobre le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier.

 

Les drones MALE (moyenne altitude longue distance) sont des appareils de reconnaissance sans pilote. Une fois déployés au Sahel, ces deux premiers Reaper fabriqués par la société américaine General Atomics renforceront la capacité de surveillance et de renseignement des forces françaises déployées en Afrique. "Au cours des prochains mois, l'armée de l'air et la DGA assureront la montée en puissance de la capacité, le soutien du système dans les meilleures conditions et l'amélioration de la chaîne technique d'exploitation du renseignement recueilli", a précisé la DGA. "Le Reaper constitue ainsi une capacité indispensable dans l'attente d'un hypothétique drone européen", avait rappelé le général Mercier.

 

La France autonome avec les Reaper ?

 

Avec les Reaper, la France doit composer avec les Etats-Unis. "L'important pour notre autonomie, dans l'immédiat, était de pouvoir choisir librement le satellite que nous utiliserons pour nos deux premiers Reaper. Ce point essentiel est acquis. Certes, le personnel de maintenance de ces appareils est pour l'instant fourni par les États-Unis, mais il n'aura pas accès aux cabines d'opérateurs sans notre autorisation", avait expliqué le chef d'état-major de l'armée de l'air. En outre, la France souhaite qu'une "étude soit conduite sur la francisation ou l'européanisation de capteurs, de moyens de transmission et d'outils de sécurisation des communications ; cette proposition n'a pas encore été acceptée", avait souligné début octobre le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon.

 

Le général Denis Mercier avait rappelé en octobre que "la chaîne de pilotage du drone et celle de pilotage des capteurs sont en effet imbriquées dans le Reaper Block 1, mais ces appareils pourront être rétrofités à partir de 2017 dans une configuration identique à celle du Reaper Block 5, ce qui permettra la francisation - ou, plutôt, l'européanisation - de ces capteurs". Le Reaper Block 5 se caractérise par des chaînes distinctes et une capacité d'atterrissage automatique. Et de rappeler que la France réfléchissait à l'européanisation des Reaper en lien avec l'Italie et le Royaume-Uni. "Nous pourrons y associer d'autres pays qui se doteraient du même type de drones", avait ajouté.

 

Pour le général Mercier, l'autonomie complète des plans de vol des Reaper "un programme de travail qui comporte trois volets : d'abord, l'autonomie d'emploi des matériels, dans la lignée des enseignements de nos opérations au Sahel. Ensuite, l'intégration dans l'espace aérien européen, selon une démarche dont l'efficacité suppose, à mon sens, d'avancer de manière pragmatique et bilatérale, en débutant par exemple avec nos partenaires italiens. Enfin, nous pourrons travailler dans le futur à l'intégration de capteurs européens".

 

La France au Mali et en Centrafrique

 

La France conduit simultanément deux opérations militaires, au Mali et en Centrafrique. Elle dispose en matière de renseignement de drones Harfang en bout de course et l'intervention au Mali a montré l'insuffisance de ses capacités dans ce domaine.

 

Jean-Yves Le Drian avait annoncé en juin que Paris voulait acheter au total douze drones Reaper aux Etats-Unis, une acquisition évaluée par ses services à 670 millions d'euros.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 07:45
Les deux premiers Reaper français en cours d'acheminement au Sahel

 

19.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

La Direction générale de l'armement a reçu mercredi aux Etats-Unis les deux premiers drones de surveillance américains Reaper dont l'achat a été décidé au printemps par le ministère français de la Défense. 

Ce premier "système français" est composé de deux vecteurs aériens, d'une station au sol et de la documentation nécessaire à sa maintenance. 

Ces deux "orbites permanentes de surveillance armables et multi-capteurs" (OPSAM, en dronelangue, et drone en français de la rue!) seront affectés à l'escadron Belfort de Cognac dont six pilotes ont été déclarés opérationnels sur Reaper en novembre.

Les deux drones d'observation (ils ne seront pas armés) seront acheminés directement au Sahel (à Niamey), ainsi que l'a confirmé ce jeudi matin le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur Europe 1: "Les drones dont nous avons fait l'acquisition seront en fonction à la fin de cette année en Afrique, au Sahel, c'est là leur principale mission". Ils viendront renforcer les Harfang dont l'autonomie limitée ne permet pas des missions en RCA, par exemple.

Les deux premiers Reaper français en cours d'acheminement au Sahel
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:55
L’innovation participative sous les projecteurs à Mont-de-Marsan

19/12/2013 Armée de l'Air

 

Le 17 décembre 2013, la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan et le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) ont accueilli l’ingénieur général de l’armement (IGA) Pierre Schanne, chef de la mission pour le développement de l’innovation participative (MIP) depuis le 1er octobre 2013.

 

« L’innovation n’est pas forcément technologique. Elle couvre un périmètre extrêmement large », a déclaré l’IGA Schanne lors de sa visite. Ce dernier a souhaité valoriser les idées et les efforts des aviateurs, dont plusieurs projets ont été remarqués et validés cette année dans le cadre de la MIP. Une nouvelle fois, le savoir-faire et l’expertise du personnel du CEAM ont été mis à l’honneur. Le projet TITAAN (technologies intégrées au travail d’appui aérien numérisé) a été mené par l’adjudant-chef Fournier et l’adjudant Le Borgne, de la division aéro-tactique de l’escadron de survie opérationnelle et des parachutistes d’essai. Autres innovations présentées : la formation aux jumelles de vision nocturne, conçue par la capitaine El Khourge de l’escadron de chasse et d’expérimentation 5/330 et le projet SMILE (supervision des moyens informatiques logiciels et environnementaux) de l’adjudant Gomes-Carrola, affecté au centre de développement, d'expérimentation et de validation du SCCOA (système de commandement et de conduite des opérations aérospatiales).

L’IGA Schanne a insisté sur le rôle de la MIP qui vise « à stimuler et faciliter l’expression, la concrétisation et la diffusion d’idées par l’ensemble du personnel » et a invité  les futurs innovateurs à ne pas se censurer. Et de conclure qu’« il est fondamental d’établir une relation de confiance ».

Plus d’informations sur l’innovation participative ouverte à tous les aviateurs.

L’innovation participative sous les projecteurs à Mont-de-Marsan
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:50
Remise du brevet par le général Roos, représentant le CEMAA

Remise du brevet par le général Roos, représentant le CEMAA

 

19/12/2013 Adjudant Jean-Laurent Nijean - armée de l'air

 

Mercredi 11 décembre 2013, une cérémonie de « brevêtation » (terme suisse désignant le macaronnage) s’est déroulée à Brünnen, petite localité de Suisse centrale dans le canton de Schwytz.

 

Macaronnage made in Suisse

 

« J’ai été agréablement surpris par le cadre magnifique. Brünnen est  une ville nichée au bord du lac des Quatre-Cantons, au milieu des montagnes », s’enthousiasme le capitaine Vincent Burgart, premier élève-pilote formé selon le cursus en vigueur dans les forces aériennes suisses. Pour l’occasion, le général Philippe Roos de la direction des ressources humaines de l’armée de l’air a représenté le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Cette cérémonie a marqué la fin d’une formation de deux ans. « Les Suisses sont très attachés aux traditions et à la famille. Lors de la cérémonie, chacun d’entre nous a remis une rose à sa mère. Elles ont également été mises à l’honneur lors du discours d’ouverture », rappelle le jeune breveté qui vient de poser ses valises à l’escadron de chasse 1/7 « Provence » de Saint-Dizier.

 

Un aviateur formé à l’heure suisse

 

La première phase, d’une durée de dix mois, s’est déroulée sur l’avion d’entraînement Pilatus PC-7. Lors de la seconde phase, les futurs pilotes de chasse sont formés à bord du Pilatus PC-21, un turbopropulseur à hélice. « Cet avion, qui possède un Mission Computer évolué, présente un système d’arme personnalisé en fonction de l’avion de chasse que nous piloterons, détaille le capitaine Burgart. Lors de nos entraînements, nous pouvons simuler le tir air-air et le tir air-sol. »

 

La formation prodiguée en Suisse au capitaine Burgart permet à l’armée de l’air d’obtenir des éléments d’appréciation qui lui serviront dans la définition du futur syllabus d’entraînement en France.

 

Vers une réforme de l’entraînement du pilote de chasse

 

Pour faire face à la réduction du format de l’aviation de combat à l’horizon 2016, le général Mercier s’oriente vers la différenciation de l'entraînement mise en place au travers du projet Cognac 2016. « La refonte de l'entraînement et de la formation des pilotes de chasse dans le cadre du projet Cognac 2016 est fondamentale, a déclaré le CEMAA lors d’une allocution au Sénat. Ce projet s'appuie sur l'acquisition d'avions d'entraînement turbopropulsés de dernière génération. Il permettrait en outre de diminuer significativement les coûts de fonctionnement de la flotte école de l’armée de l’air. Ils nous permettront de mieux former nos jeunes pilotes et de mettre en œuvre le principe d'un entraînement différencié qui garantira notre aptitude à assurer les missions les plus exigeantes et à soutenir les opérations dans la durée, malgré la diminution de nos formats. »

 

Les réflexions menées prévoient de réduire le nombre de phases et de les étendre. La base aérienne de Cazaux accueillera toujours l’ultime phase de la formation du pilote de chasse.

 

Un point sur la différenciation de l’entraînement

 

La différenciation vise à constituer, au sein de l’aviation de chasse, deux cercles : un « cœur » constitué de 240 pilotes appelés à voler sur Rafale et à exercer toutes les missions, et un deuxième cercle, d’une cinquantaine d’aviateurs, dont l’activité sur Rafale sera réduite mais compensée par des heures de simulateur et de vols sur des avions d’entraînement turbopropulsés de dernière génération. Les pilotes de ce deuxième cercle exerceront les fonctions d’instructeur et pourront, à la suite d’une remontée en puissance programmée, rejoindre les pilotes du premier cercle pour participer à certains types de mission.

 

Premier pilote de chasse français formé en SuissePremier pilote de chasse français formé en Suisse
Premier pilote de chasse français formé en SuissePremier pilote de chasse français formé en Suisse
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 09:55
Un des deux drones Reaper réceptionné par la DGA

Un des deux drones Reaper réceptionné par la DGA

 

20/12/2013 DGA

 

Six mois après la décision du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian d’acquérir en urgence deux drones Reaper, la direction générale de l’armement (DGA) a procédé dans la nuit du 18 au 19 décembre 2013 à la réception du système français. C’est un jalon fondamental avant son déploiement opérationnel au Sahel.

 

Le système sera mis dans les prochains jours à disposition du transporteur mandaté pour le livrer à l’armée de l’air au Sahel. Ce système est composé de deux vecteurs aériens, d’un segment sol et des équipements nécessaires à sa maintenance et à sa mise en œuvre. Il offrira aux forces françaises déployées en Afrique une capacité tout temps de renseignement, de surveillance.

 

La réception a été conduite par la DGA aux Etats-Unis, avec l’US Air Force et les équipes de l’industriel General Atomics. Des essais en vol et au sol des drones et de la station sol ont été réalisés pendant deux semaines à Grey Butte en Californie et dans les locaux de Raytheon à Mc Kinney, Texas, pour la boule optronique. L’équipe de programme, le service armement de l’ambassade de France, le service qualité et une équipe de spécialistes dans le domaine des drones, des essais en vol, de l’optronique et des moteurs, ont ainsi été mis à contribution.

 

Ce travail est l’aboutissement d’un processus d’acquisition FMS (ForeignMilitary Sales) conduit par les services du ministère en moins de 6 mois, ce qui a été rendu possible par une très grande réactivité du côté des autorités américaines. Il aura permis de préparer au mieux la mise en œuvre technique du système avant sa livraison aux forces (préparation de l’autorisation de vol, connexion aux systèmes d’analyse du renseignement et aux satellites, analyse de la compatibilité électromagnétique avec les autres systèmes d’armes français, conformité réglementaire, etc.). En parallèle de ces opérations, l’armée de l’air a pu former ses opérateurs Reaper aux Etats-Unis, et ce depuis cet été.

 

Au cours des prochains mois, l’armée de l’air et la DGA assureront la montée en puissance de la capacité, le soutien du système dans les meilleures conditions et l’amélioration de la chaîne technique d’exploitation du renseignement recueilli.

La DGA réceptionne le système Reaper françaisLa DGA réceptionne le système Reaper français
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