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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 21:55
Les lauréats du prix armée de l’air 2013

 

18.12.2013 CESA

 

Prix Clément Ader : Monsieur Rémi Laplace est Docteur en informatique, doctorat soutenu à l’université de Bordeaux 1 sous la direction du professeur Serge Chaumette. Ses domaines de recherche sont la flotte de terminaux mobiles, réseaux DTN, les essaims de drones et la validation des preuves formelles d’algorithmes.

La thèse de M. Laplace, Applications et services DTN pour flotte collaborative de drones, porte sur la mise en place d’une flotte de drones et le portage sur celle-ci d’applications distribuées utilisant des communications asynchrones, sans intervention du sol. L’étude concerne les drones à voilure tournante. L’objectif de ce travail est de montrer la faisabilité de la mise en essaim d’une flotte coopérative de drones autonomes communiquant par échanges de messages de type broadcast asynchrone et de référencer les problèmes techniques, humains et réglementaires soulevés par ce dispositif.

 

Prix René Mouchotte : Monsieur Kévin Martin est titulaire d’un master 2 professionnel « études européennes et internationales » spécialité "enjeux et dynamiques de l’intégration européenne". Dans le cadre de ses études, il a réalisé des stages au sein du groupe Safran-Snecma au département des affaires IES (information économique et stratégique) ainsi qu’au sein de la fondation pour la recherche stratégique (FRS) au pôle "industries de défense".

A travers son mémoire, La coopération des Etats et des industries aéronautiques européennes de la Défense à travers les démonstrateurs technologiques U.C.A.S, l’auteur se propose d’appréhender les coopérations européennes futures sur le segment des avions de chasse et plus particulièrement des drones de combat : il examine ainsi en quoi les programmes de démonstrateurs technologiques aéronautiques représentent un défi pour la construction de la politique et de l’industrie européenne de défense. Le mémoire dresse dans ce cadre un état des lieux de la coopération de recherche en matière de défense à travers les programmes aéronautiques. Il analyse ensuite plus précisément les démonstrateurs technologiques.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 17:35
Assistance en vol menée par la permanence opérationnelle de Creil

 

18/12/2013 Armée de l'air

 

Assurée par les Mirage 2000-5 de l’escadron de chasse 1/2 « Cigognes », la permanence opérationnelle (PO) de la base aérienne (BA) 110 de Creil a décollé le 17 décembre 2013 à 17h31 pour porter assistance en vol à un Boeing 787 « Dreamliner » en provenance de New-Dehli et à destination de Paris.

 

Après avoir quitté l’espace aérien belge, c’est à 17h28 que l’avion de ligne annonce à l’organe de contrôle une panne de transpondeur. L’aéronef apparaît sur les écrans radar, mais ne peut plus émettre son identité et transmettre son code IFF (Identification, Friend or Foe - identification ami ou ennemi). Deux minutes plus tard, le chef de la salle d’approche d’Orly diffuse une demande d’assistance en vol. À 17h31, la PO de Creil est déclenchée : un Mirage 2000-5 du « Cigognes » décolle et rejoint l’appareil immédiatement.

Réglant son transpondeur sur les paramètres du Boeing, le pilote de chasse accompagnera l’avion de ligne et ses 250 passagers jusqu’à son poser, sans encombre, sur la piste de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle à 18h00. Après une remise de gaz, le Mirage 2000-5 a rejoint la BA 110 et a été reconfiguré pour assurer la prochaine alerte.

24 heures sur 24 et depuis différents points de France, l’armée de l’air assure la permanence opérationnelle au titre de la posture permanente de sécurité. Ainsi, elle est en mesure d’accomplir des missions de « police du ciel », d’assistance en vol et de recherche et sauvetage (en mer comme ce fut le cas samedi dernier au large de Mimizan ou dans les terres). Pour plus d’informations sur la PPS, cliquez ici.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 17:39
Le « Journal de la Défense » de décembre 2013 en ligne

16/12/2013 Ministère de la Défense

 

Commandos parachutistes, stage de survie, pompiers de Paris… Retrouvez l’intégralité du magazine TV « Journal de la Défense, mission défense » sur votre site internet. Ce journal tout en images inédites propose des reportages en immersion au sein des forces armées.

 

Au programme de ce numéro 86 de décembre 2013 :

  • Le stage Jedburgh à Montauban. Les futurs commandos parachutistes ont participé à la première édition du module « génie ». Durant une semaine, les stagiaires ont été sensibilisés aux dangers des explosifs.
  • Exercice Médichos : soigner en milieu hostile. soigner en milieu hostile.Dans le cadre de leur préparation opérationnelle, médecins, infirmiers et auxiliaires sanitaires militaires suivent un stage de médicalisation en milieu hostile.
  • Stage de survie en temps de paix. Sur la base aérienne de Cazaux, au centre de formation à la survie et au sauvetage, seize pilotes, futurs pilotes et mécaniciens navigants ont commencé leur stage par apprendre les techniques qui pourront un jour leur sauver la vie sur terre ou en mer.
  • Témoignage d’un sapeur pompier de Paris sur les risques de son métier. La préparation opérationnelle est primordiale.

Pour ce numéro, l’équipe s’est rendue en Alsace, à Meyenheim. Elle a rejoint le régiment de marche du Tchad pendant un exercice de terrain de grande envergure. Ce sont 700 militaires et 100 véhicules qui sont déployés pendant 4 jours et 4 nuits sur une quinzaine de communes.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:55
Exercice interarmées et interministériel ESTEREL

 

 

14/12/2013 Sources : EMA

 

Du 9 au 12 décembre, les services de l’Etat ont mobilisés d’importants moyens nautiques, aériens et terrestres, dont plusieurs centres opérationnels, dans le cadre d’un exercice interarmées et interministériel organisé avec des navires marchands au large des côtes méditerranéennes puis au sein des infrastructures portuaires de Marseille.

 

Le scénario de cet exercice a été volontairement porté à un très haut niveau d’intensité. Il s’agissait de tester des doctrines, des plans, des organisations ainsi qu’un éventail de savoir-faire complet et cohérent dans le domaine spécifique de la protection des personnes et des biens sur des espaces tant maritimes que portuaires.

 

Ce type d’entraînement est planifié régulièrement au large de chaque façade maritime. Il permet aux unités navales, aéronavales, spécialisées et aux administrations de se préparer et de s’entraîner ensemble à protéger la vie humaine et à maintenir l’ordre public en mer pour sécuriser nos espaces maritimes et se tenir « prêts » à intervenir rapidement sur des opérations par nature imprévisibles du type « libération d’otages ».

 

Ces exercices complètent les mesures habituelles de prévention, de vigilance, de protection et de surveillance dans les eaux sous souveraineté françaises.

Exercice interarmées et interministériel ESTEREL
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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 13:55
Drones : premier avis d'invasion dans le ciel

 

13.12.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense Globale
 

Pour la surveillance et les frappes, ce sont les militaires qui ont inventé les avions sans pilote. Du loisir aux services, l’utilisation civile du drone explose. Depuis la nuit des temps, l’homme a rêvé de voler comme l’oiseau, s’élever au-dessus des siens, approcher les dieux, d’Icare aux frères Wright en passant par Léonard de Vinci. Eh bien, ça ne l’amuse plus (ou presque). Désormais, il fait voler des robots et les contrôle avec un joystick de jeu vidéo. Ils seront bientôt autonomes, programmés. Nous entrons dans l’ère des drones.

Voici un extrait d'un dossier drones, paru aujourd'hui dans La Voix du Nord qui est à consulter ici.

 

ORIGINES

Rien de tel qu’une guerre, forcément sale mais diablement féconde pour le cerveau humain. Durant la Première Guerre mondiale, Georges Clemenceau lance une étude. Un prototype naît en 1923 ; les militaires nient son utilité… Les Allemands avancent avec les V1 et V2 durant la Seconde Guerre mondiale mais ces engins sont plus proches des missiles. Les Américains utilisent les premiers drones dans la guerre psychologique, larguant des tracts sur la Corée et le Vietnam.

ARMES MILITAIRES

Caméras (vidéo, infrarouge, thermique), systèmes d’interception (électromagnétique), bombes ou missiles embarqués, le drone (mâle de l’abeille en anglais) apporte du renseignement ou donne la mort. Sans risque ou presque, dans des environnements complexes pour l’homme.

Les États-Unis en font une utilisation intensive depuis 2004 et la guerre contre le terrorisme. La CIA est accusée de cibler de simples suspects et d’être peu regardante sur les dégâts collatéraux dans les zones tribales au Pakistan, en Afghanistan, au Yémen et en Somalie. The Bureau of Investigative Journalism, basé à Londres, tente de compiler les tirs et d’identifier les victimes : 380 frappes depuis 2004 au Pakistan pour un total estimé de 2 534 à 3 642 morts, dont 426 à 951 civils et 168 à 200 enfants…

DroneAirReaper2.jpgUn drone n’est pas mieux ou pire qu’une autre arme. On parle de déshumanisation, d'absence sur le terrain qui dérogerait aux règles de la guerre. Mais quid d'un missile ? A quelle distance et de quelle façon, juge-t-on humain et digne de tuer ? En revanche, une doctrine d’emploi (pour les drones armés) s’impose. 

Une étude d’un officier de l’armée de l’air française estime qu’il sera nécessaire d’introduire des « valeurs humaines » dans les drones de combat. Ceux-ci ne seront plus manœuvrés par des pilotes munis de joystick mais programmés pour décoller, voler (frapper ?) et atterrir seuls. Comme le démonstrateur de Dassault aviation, nEUROn qui vole depuis un an.

DroneAirReaper1.jpgLa France vient d’expédier les deux premiers des douze drones américains MQ-9 Reaper achetés à General Atomics (dans une version non armée) directement à Niamey au Niger en l’absence d’une réglementation autorisant le vol en France de tels engins. Les systèmes de combat aérien futur (SCAF) signeront un jour la fin des pilotes de chasse…

Sur ces deux clichés, on voit les six premiers pilotes français du MQ-9 Reaper, formés sur la base de Holloman au Nouveau-Mexique (photos armée de l'Air, en haut le cockpit). Ils appartiennent à l'escadron de drones 1/33 Belfort de la base aérienne 709 à Cognac.

USAGES CIVILS

Le potentiel civil, balbutiant, semble énorme. Une réglementation européenne est à l’étude, notamment pour les couloirs aériens et l’atteinte à la vie privée (les images mais aussi les données numériques happées au passage). Pour l’instant, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) délivre au compte-gouttes les autorisations. Pour le loisir, les mini-drones s’apparentent à de l’aéromodélisme. Cadeau de Noël idéal.

DroneSNCF.jpgLes applications professionnelles vont exploser : agriculture pour la surveillance des cultures et l’épandage, sécurité publique pour la police et les pompiers (le SDIS des Bouches-du-Rhône fut le premier à s’équiper en 2008), couverture de l’actualité pour les médias, météorologie, circulation… ERDF étudie la surveillance des lignes à haute tension, la SNCF, les lignes TGV (photo AFP d'un drone vérifiant un viaduc de la SNCF à Roquemaure dans le Gard).

Comme DHL, leader mondial de la logistique, le PDG d’Amazon, Jeff Bezos, lance un projet de livraison de sa boutique en ligne par drones, Prime Air. Il ne dit pas comment il fournira le locataire du troisième d’un immeuble de six étages. Mais le ciel va s’ouvrir en grand aux drones. D’ailleurs, préparez-vous à monter un jour dans un avion de ligne sans pilote… Prêt ?

OL. B.

Lire la suite sur le site de La Voix du Nord (avec vidéos).

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:45
Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA

 

12/12/2013 Sources : EMA

 

Les 5 et 6 décembre 2013, les aviateurs du détachement de Rafale et C135, positionné à N’Djaména, ont rapidement été mis en alerte après l’annonce par le président de la République du lancement de l’opération Sangaris.

 

Cette mise en alerte a notamment été répercutée vers le personnel du renseignement, qui a sélectionné cartes et données de la zone pour les mettre à disposition des pilotes, et vers les équipages des Rafale et C135 (avion ravitailleur en kérosène) qui ont pu appréhender l’environnement : cartes, terrains de déroutement, quantités de pétrole nécessaire, rayons d’action, codifications, menaces sol-air, moyens de récupération en cas d’éjection... De la même façon, les mécaniciens ont préparé les avions en configurations diverses, comme le Rafale le permet : armements (bombes guidées laser) ou appareils de reconnaissance (Pod de reconnaissance nouvelle génération).

 

De multiples options ont ainsi été préparées pour fournir au commandement une palette de choix de missions et d’actions possibles susceptibles d’être réalisées, parfois au cours d’un seul et même vol.

 

Pour l’aviation de chasse de la force Épervier, le régime d’alerte a permis de faire décoller des avions en un temps restreint, que ce soit pour recueillir du renseignement ou effectuer des vols de démonstration de force au-dessus de la République de Centrafrique. L’engagement des ravitailleurs C135 permet d’allonger le rayon d’action des avions de chasse ou d’augmenter leur temps de présence sur zone.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement, cette force peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans la région, comme c’est le cas au profit de l’opération Serval au Mali et de l’opération Sangaris en RCA.

Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA
Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA
Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA
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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:45
EUTM Mali : fin de formation du GTIA malien Sigui

 

12/12/2013 Sources : EMA  

 

Le 7 décembre 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro,  a eu lieu la cérémonie de fin de formation du groupement tactique interarmes (GTIA) malien baptisé Sigui, « les buffles » en langue tamashek.

 

La cérémonie, présidée par le général Mahamane Touré, chef d’état-major général des armées (CEMGA) malien et le général Bruno Guibert, commandant la mission européenne d’entrainement au Mali (EUTM Mali), s’est déroulée en présence des plus hautes autorités militaires maliennes des autorités civiles et militaires des missions internationales en place au Mali.

 

Le GTIA Sigui a effectué une formation d’une durée de 10 semaines dans le cadre d’EUTM Mali,  qui s’est achevée lors d’un exercice de synthèse conduit du 2 au 4 décembre 2013, dans la région de Koulikoro.

 

Cet exercice avait pour objectif d’évaluer la capacité opérationnelle du bataillon. Le scenario simulait la prise d’une ville de la région par des forces ennemies, à partir de laquelle étaient lancé des  raids menaçant la ville de Koulikoro.

 

Tout au long de l’exercice, les officiers maliens, commandant directement leurs unités, ont dû faire face à de nombreux incidents afin d’éprouver l'efficacité des troupes et leurs capacités de commandement: embuscades, harcèlements ou attaques au moyen d’engins explosifs improvisés (IED).

 

Au cours de ces manœuvres, deux Mirage 2000D déployés à Bamako dans le cadre de l’opération Serval, ont pris part à l'exercice dans le cadre de l'évaluation des équipes de contrôleurs aériens avancés (TACP) du bataillon.

 

Au bilan, le bataillon Sigui a prouvé sa capacité à conduire une manœuvre coordonnée autonome de niveau de groupe tactique interarmes (GTIA), dans le cadre d'une offensive menée par des éléments armés.

 

Le GTIA, commandé par le lieutenant-colonel Sangaré, est constitué de 700 soldats.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français, principalement issus de l’état-major de la 1re Brigade mécanisée de Chalons en Champagne et du 1er Régiment d’infanterie de Sarrebourg. EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM Mali : fin de formation du GTIA malien Sigui
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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:35
Nouvelle-Calédonie : exercice Southern KATIPO 2013 en Nouvelle-Zélande

 

12/12/2013 Sources : EMA

 

Du 27 octobre au 28 novembre 2013, les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) ont participé à l’exercice interallié néo-zélandais SOUTHERN KATIPO 2013.

 

Organisé sur l’île du Sud, dans la région de Timaru, Southern Katipo 2013 a rassemblé dix nations (Australie, Canada, Etats-Unis, France, Nouvelle-Zélande, Papouasie Nouvelle-Guinée, Pays-Bas, Royaume des Tonga, Royaume-Uni et Singapour) et mobilisé plus de 2000 militaires. Sur fond de conflit interethnique, le scénario visait à rassembler une force multinationale, pour procéder à un débarquement aéromaritime et conduire une opération de stabilisation puis d’évacuation de ressortissants.

 

Les FANC ont contribué à l’exercice à hauteur de 150 militaires répartis comme suit : des officiers insérés au sein du centre d’opération, une section du régiment d’infanterie de marine du Pacifique, un avion CASA de l’escadron de transport 52 et la frégate de surveillance Prairial, en provenance de Polynésie française.

 

Organisé sur une base biennale, cet exercice d’envergure vise à entretenir la coopération opérationnelle entre les pays partenaires de la zone, en renforçant leur interopérabilité et leur capacité d’intervention conjointe en cas de crise. Suspendue en raison du séisme survenu à Christchurch le 22 février 2011, la dernière édition de Southern Katipo remontait à 2009. Néanmoins, le bon niveau de coopération entretenue par ailleurs entre les différents pays partenaires a permis aux FANC de tirer un bilan positif de cet exercice.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique» avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les forces armées en Polynésie française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Dans le cadre de leur mission, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat. 

Nouvelle-Calédonie : exercice Southern KATIPO 2013 en Nouvelle-ZélandeNouvelle-Calédonie : exercice Southern KATIPO 2013 en Nouvelle-Zélande
Nouvelle-Calédonie : exercice Southern KATIPO 2013 en Nouvelle-ZélandeNouvelle-Calédonie : exercice Southern KATIPO 2013 en Nouvelle-Zélande
Nouvelle-Calédonie : exercice Southern KATIPO 2013 en Nouvelle-ZélandeNouvelle-Calédonie : exercice Southern KATIPO 2013 en Nouvelle-Zélande
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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 16:45
Tchad : entraînement de livraison par air (LPA) - video

12 déc. 2013 Crédit : EMA / armée de l'Air

 

Tchad, Faya-Largeau, entraînement de la force Epervier à la livraison par air (LPA).
 

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 12:54
Première étape pour le futur centre de détection et de contrôle de Cinq-Mars-la-Pile

 

 

12/12/2013 Armée de l'air

 

Le 9 décembre 2013, la partie infrastructure de l’ARS1, le futur centre de détection et de contrôle, a été inaugurée sur le site « Mailloux » de Cinq-Mars-la-Pile.

 

L’événement s’est déroulé en présence d’autorités civiles et militaires, ainsi que de représentants des entreprises ayant participé au chantier. À cette occasion, les invités ont pu visiter une partie des futurs locaux nouvellement conditionnés dans les galeries souterraines.

 

Le chantier, commencé en juin 2012, s’est terminé un an plus tard, en septembre 2013. Ce projet d’envergure, mené en plusieurs étapes, a fédéré de nombreux acteurs : le service national de l’ingénierie aéroportuaire (SNIA), le service infrastructure de la Défense (SID) et notamment son établissement de Rennes et son antenne de Tours, l’état-major de l’armée de l’air, le commandement du soutien des forces aériennes (CSFA), le commandement des forces aériennes (CFA), la base aérienne 705 ainsi que les nombreuses entreprises. Son coût a été maîtrisé de bout en bout.

 

L’ARS, centre de détection et de contrôle aux normes Otan sera caractérisé par une vision élargie de l’espace aérien et par une interopérabilité accrue avec les pays membres de l’organisation. L’efficacité de nos systèmes de sûreté aérienne, notamment celui de la PO (permanence opérationnelle) dans le cadre de la posture permanente de sûreté sera ainsi renforcée. Sa mise en service opérationnelle sera effective à l’horizon 2016.

 

(1) L’ARS est un acronyme de sigles regroupant les notions d’Air Control System (centre de contrôle aérien), de Recognized Air Picture Centre (centre d’élaboration d’une situation aérienne) et de Sensor Fusion Post (centre de fusionnement des informations).

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 11:55
Campagne de saut à très grande hauteur dans le ciel landais

12/12/2013 Capitaine Dominique Di Nardo (CEAM)

 

Du 2 au 6 décembre 2013, une dizaine de chuteurs opérationnels, largués à 18 000 pieds d’altitude (environ 6 400 mètres), ont effectué des infiltrations sous voile sous oxygène au-dessus du champ de tir de Captieux.

 

Après trois semaines de préparation, la campagne SOTGH (saut à ouverture commandée à très grande hauteur) s’est déroulée à partir de la plateforme aéronautique de la base aérienne (BA) 118 de Mont-de-Marsan, jusqu’à la zone de mise à terre du site de Captieux. Cette campagne a été préparée et conduite conjointement par l’escadron de transport 2/64  « Anjou » et l’escadron de survie opérationnelle des parachutistes d’essai (ESOPE) du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM). À cette occasion, de nombreux moyens interarmées ont été mis en œuvre.

En premier lieu, cet entraînement vise à former, entraîner et qualifier les équipages de la brigade aérienne d’appui et de projection ainsi que les équipes de largage de l’ESOPE, du 1er régiment du train parachutiste, de l’école des troupes aéroportées (ETAP) et du 3èmerégiment du matériel aux techniques de SOTGH. De plus, hormis les sauts d’entretien, cette campagne a permis la reconduction de qualifications déjà acquises par le personnel de l’ESOPE, de l’ETAP, de la MEST (Multinational Entry into Service Team) A400M, du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale et de la direction générale de l’armement/essais en vol.

 

Le second objectif est de disposer, au mieux et dans les plus brefs délais, du personnel qualifié, du matériel adéquat et des différents soutiens techniques, médicaux et opérationnels indispensables lors de telles missions. Pour ce faire, de nombreux acteurs se sont volontiers prêtés à ce test grandeur nature. Tous les besoins en équipements des parachutistes et du personnel responsable des actions en soute ont été satisfaits grâce à la réactivité et la coordination d’unités de l’armée de l’air et de l’armée de terre. Cette mission d’entraînement a notamment permis de réaliser d’importantes expérimentations liées aux équipements de protection et de survie des chuteurs opérationnels (parachutes, gaines et moyens de navigation). Par ailleurs, un Puma de l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » de la BA 120 de Cazaux était également prêt à intervenir en cas d’évacuation sanitaire d’un éventuel blessé.

Malgré une météo capricieuse, plus d’une quarantaine de participants auront contribué à faire de cette campagne une preuve supplémentaire de l’interopérabilité prégnante sur les théâtres d’opérations. « Notre objectif pour l’année prochaine est de réaliser ce type de campagne deux fois par an au niveau de l’ESOPE », déclare le lieutenant-colonel Arnaud Chartier, commandant de l’ESOPE, qui donne d’ores et déjà rendez-vous en 2014 pour une nouvelle campagne SOTGH dans le ciel landais.

 
Campagne de saut à très grande hauteur dans le ciel landais

Trois questions au lieutenant-colonel Arnaud Chartier, commandant de l’ESOPE 02.330

Comment s’est organisée la campagne SOTGH ?

Cette campagne s’est montée rapidement, en seulement trois semaines. Tout d’abord, l’escadron de transport 2/64 « Anjou », implanté à Évreux, a fourni l’aéronef et les membres d’équipage. Dès le départ, le CEAM s’est coordonné avec le 2/64 pour la préparation et la conduite de la campagne SOTGH. De plus, il nous a fallu effectuer quelques manœuvres logistiques pour acheminer le matériel. Sur la BA 118 de Mont-de-Marsan se trouvait déjà le matériel permettant le soutien en oxygène. Quant aux besoins en équipements de la soute et des parachutistes, le matériel a été fourni et livré par container par le 3ème régiment du matériel de Montauban. Enfin, le centre air de saut en vol, le commando parachutiste n°30, la section technique de l’armée de terre et la direction générale de l’armement nous ont  prêté du matériel spécifique propre aux campagnes SOTGH : boîtiers de navigation, équipements radio, altimètres, jumelles de vision nocturne, répéteur GPS…

Combien de personnes ont été sollicités pendant la campagne ?

Outre les neuf chuteurs opérationnels, une quarantaine de personnes ont assuré le soutien de la campagne au quotidien. L’ensemble des participants a mis la main à la patte en fournissant le matériel, les équipages,  les parachutistes… Et tout le monde y a trouvé un intérêt opérationnel. Parmi eux le personnel médical du département de médecine aéronautique 12.330 qui observait en situation réelle le comportement des parachutistes sous oxygène, un équipage en alerte de l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » ou encore des experts du centre interarmées de soutien météo-océanographique des forces pour les sondages vent.

Ce type de campagne va-t-il être renouvelé en 2014 ?

Notre objectif est de réaliser ce type de campagne deux fois par an, dès 2014, au niveau de l’ESOPE. Nous pourrons ainsi bénéficier des  infrastructures de Captieux et de la plateforme de la BA 118, réaliser la formation et le maintien en condition opérationnelle de nos équipes et mener des expérimentations liées aux équipements des chuteurs opérationnels (casques, parachutes, gaines, moyen de navigation, etc.).

Campagne de saut à très grande hauteur dans le ciel landaisCampagne de saut à très grande hauteur dans le ciel landais
Campagne de saut à très grande hauteur dans le ciel landais
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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:45
Sangaris : la force Épervier en mission de soutien aérien

 

11/12/2013 Sources : EMA

 

Le 6 décembre 2013, la force Épervier a mis à disposition un C130 Hercules, un CN 235 CASA et leurs équipages, pour assurer un pont aérien entre Libreville, au Gabon, et Bangui, dans le cadre du renforcement de la force Sangaris en Centrafrique.

 

Ces éléments ont rapidement été mis en place au Gabon pour permettre le transport des militaires et de leur matériel.

 

Tout juste arrivés de France dans le cadre de la relève de la force Épervier, les équipages étaient immédiatement opérationnels et prêts à partir en mission. Les équipages et mécaniciens du C130 proviennent de l’escadron de transport 02.061 « Franche Comté » et ceux du CASA, de l’escadron 03.062 « Ventoux ». Ils ont réalisé l‘acheminement de la compagnie parachutiste (COMPARA) du 6ème bataillon d’infanterie de marine (6eBIMa) engagée pour renforcer les effectifs français en Centrafrique.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement, cette force peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans la région, comme c’est déjà le cas au profit de l’opération Serval au Mali.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 17:55
Parking avion de la BA 126 de Solenzara – photo R. Connan DICoD

Parking avion de la BA 126 de Solenzara – photo R. Connan DICoD



06/12/2013 Samantha Lille

 

Depuis le 25 novembre, la base 126 de Solenzara en Corse vit au rythme des sorties aériennes incessantes. L’édition 2013 de Serpentex, un exercice interarmées et interallié majeur dédié à l’appui aérien, a donné son tempo. Mirage 2000 et Rafale décollent de jour comme de nuit.

 

Il est 18h30, le soleil corse a fait place à une belle nuit noire. Deux Mirage 2000 D roulent sur le parking avion. Ils rentrent d’une mission de Close air support ou appui aérien rapproché dont le scénario a été directement inspiré des dernières opérations (Afghanistan, Libye, Mali). Sur le tarmac l’activité a débuté dix heures plus tôt et se terminera aux alentours de 23h. En moyenne, depuis le début de l’exercice la tour de contrôle enregistre 46 sorties d’avions de chasse par jour, dix de plus lorsqu’il y a des vols de nuit.

 

Reportage photos

 

Serpentex 2013, quand le rythme s’accélère

Le 4 et 5 décembre, le lieutenant-Général Yvan Blondin, commandant de l’Aviation royale canadienne s’est rendu sur l’île de beauté accompagné du Général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air. La rédaction a recueilli leurs premières impressions.

 

Lieutenant-général Yvan Blondin : « Nous pouvons nous entrainer chez nous mais si l’on ne pas compare nos différentes expériences entre forces armées, nous perdons quelque chose. Un exercice comme celui-ci nous permet de partager des procédures et de vérifier que nos équipements sont compatibles. On s’assure ainsi que même s’il existe des différences entre nous, nous sommes capables de travailler ensemble. La réussite des dernières opérations comme la Libye, réside justement dans cette capacité à agir conjointement, c’est notre force. De plus, venir en Corse implique le déploiement d’une logistique particulière et c’est aussi un domaine à éprouver. Enfin, cette île est un endroit fantastique pour ce type d’exercice entre l’océan et les montagnes, l’environnement dans lequel évoluent les appareils est très varié. »

 

Général Denis Mercier : « La première chose que l’on attend de Serpentex, c’est ce pourquoi l’exercice est fait : entrainer nos équipages et les contrôleurs aériens avancés (FAC-Forward air controller), de manière à ce qu’ils soient le plus opérationnels possible dans un environnement qui est dense et réaliste. C’est le premier objectif et je pense qu’il est parfaitement rempli. Pendant ces trois semaines, on peut aussi s’attendre à développer de nouvelles doctrines, c’est ce qui est fait en ce moment même et on s’aperçoit que cela marche. Enfin, le dernier enjeu c’est l’intégration entre les différentes armées de l’air et même entre l’armée de l’Air et l’armée de Terre. Car nous testons de nouveaux systèmes et il est important que l’on soit tous ensemble pour le faire. Je pense aux liaisons de données tactiques par exemple, si chacun devait développer ses propres standards dans son coin, on ne pourrait plus être déployé de manière conjointe. Donc là, nous innovons ensemble et tout le monde a envie de progresser. Avec le Canada, nous avons une culture commune et surtout des envies communes. Cela s’est traduit notamment par des échanges d’officiers au niveau des états-majors, la participation régulière de la France à l’exercice aérien Mapple Flag et aujourd’hui, un escadron de F18 est déployé ici, à Solenzara. Et pour finir, le fait d’avoir discuté avec mon homologue, nous a permis d’identifier encore beaucoup de voies de coopération. »

Serpentex 2013, quand le rythme s’accélère

Cette année Serpentex réunit 703 militaires au plus fort de son activité. Présentes aux côtés des Français, huit nations étrangères : Royaume-Uni, Etats-Unis, Espagne, Italie, Belgique, République Tchèque, Slovénie et Canada. Ce dernier pays déploie par ailleurs un dispositif conséquent de quelques 200 personnes et 7 aéronefs dont 6 avions de chasse F18.
La troisième et dernière semaine de l’exercice intégrera des hélicoptères Gazelle de l’aviation légère de l’armée de Terre et des missions d’appui avec des unités de transport tactique. Serpentex 2013 s’achèvera le 13 décembre.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 12:55
Poser d'assaut depuis un Super Puma

Poser d'assaut depuis un Super Puma

 

10/12/2013 10:25 armée de l'air

 

Le 4 décembre 2013, les escadrons de protection (EP) des bases aériennes d’Évreux, de Villacoublay, de Creil et de l’Îlot Saint-Germain, se sont rassemblés pour un entraînement commun de maintien de compétences, sur la base aérienne 105 d’Évreux.

 

Cet entraînement a permis d’évaluer plusieurs compétences dans le domaine du combat, tels que l’interpellation, les mesures de sommation, le tir FAMAS mais aussi les techniques d’auto-défense.

 

Un véritable échange entre les différentes bases et escadrons de protection s’est orchestré pour réaliser cet entrainement. L’EP de Villacoublay s’est déployé avec un hélicoptère Super Puma pour enrichir le scénario Resco (recherche et sauvetage au combat). Celui-ci a réalisé le posé d’assaut d’une équipe de huit fusiliers commandos sur la zone « hostile » de l’exercice. L’escadron de protection d’Évreux a mis à disposition ses infrastructures pour l'occasion. Ainsi, le bâtiment du centre d’instruction des fusiliers, désaffecté depuis 2001, a servi de lieu d’entraînement. La participation de l’unité de protection de l’Îlot Saint-Germain a permis de mettre en valeur les commandos de chaque armée, mêlant ainsi les compétences de chacun.

 

Exercice d'investigation de bâtiments

Exercice d'investigation de bâtiments

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 12:50
Le CPA 30 rend honneur aux héros de la Seconde Guerre mondiale

 

10/12/2013 armée de l'air

 

Le 7 décembre 2013, le commando parachutiste de l’air n°30 de Bordeaux-Mérignac a participé à la célébration du 71e anniversaire de l’opération Frankton à Blanquefort (33), sa ville marraine.

 

Le « 30 » rend les honneurs depuis 1995 aux valeureux commandos anglais qui, par leur ténacité et leur courage, ont au péril de leur vie accompli une des plus périlleuses missions de la Seconde Guerre mondiale.

 

Le 7 décembre 1942, des dix hommes, aidés par la Résistance française, qui ont remonté la Gironde dans de petits canots pour placer des bâtons d’explosifs aimantés sur les navires allemands amarrés dans le port de Bordeaux, seuls le major H.G. "Blondie" Hasler et le caporal William Sparks ont survécu. Quant aux huit autres, deux sont morts noyés et six ont été capturés et fusillés.

 

Cette cérémonie présidée par Madame Ferreira, maire de Blanquefort et le colonel Olivier Celo, commandant la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac, a été marquée par les témoignages poignants de jeunes collégiens de la ville et la présence d’une délégation anglaise emmenée par le consul du Royaume-Uni à Bordeaux, Monsieur Alastair Roberts.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 18:45
Opération Serval convoi logistique entre Gao et Kidal (photo EMA)

Opération Serval convoi logistique entre Gao et Kidal (photo EMA)

 

6 décembre, 2013 Frédéric Lert

 

« La logistique était un élastique tendu au maximum avec des rustines. On se disait pourvu que ça ne casse pas…  ». Parmi les différents aspects de Serval évoqué lors du colloque organisé à l’Assemblée nationale (voir la première partie), la logistique a occupé une place importante. On a beaucoup évoqué à propos de l’opération au Mali les élongations considérables entre le France et le Mali, puis au cœur même du pays entre Bamako et Gao, Tombouctou et finalement Kidal et Tessalit. L’image de l’élastique, donnée par le général Barrera et que nous rapportons en introduction, résume finalement bien l’affaire. Le général Barrera qui a eu également l’occasion de rappeler que « le soutien de l’homme était très sommaire. Mais aucune impasse n’avait été faite sur le soutien santé. Le maillage des postes était pensé systématiquement avant chaque opération et on n’a perdu aucun homme arrivé dans un PC santé. On était guidé, portés presque, par un sentiment de victoire. Les hommes se sont donnés à fond : les interventions mécaniques se faisaient la nuit (…)  ».

 

Le général Brethous, commandant le CPCO, a rappelé quant à lui en quelques chiffres l’effort logistique consenti, au moment même où la France poursuivait une autre action majeure avec son désengagement  de l’opération Pamir en Afghanistan :

 

« Serval, cela a été 360 rotations de gros porteurs et quatre navires pour transporter tous les hommes et 20.000 tonnes de fret. En cinq semaines, nous avons envoyé au Mali 11.000 tonnes de fret, l’équivalent de ce qui avait été retiré d’Afghanistan en un an. Un quart de ce transport stratégique a été fourni par nos alliés ».

 

La logistique a d’ailleurs fait l’objet d’arbitrages constants : des citernes de 30m3 ont ainsi été chargées en priorités sur le Dixmude, avant des VBCI qui ont du attendre le navire suivant. « La log a su faire des miracles et s’adapter sans cesse au terrain et à la situation » a rappelé un autre intervenant. « Dans les Adrars, le service des essences est parfois tombé à seulement 24 heures de stocks pour les unités engagées. On était en flux très tendu… Et nous n’étions pas toujours très tranquilles avec les convois de ravitaillement de 50 camions qui partaient de Bamako pour remonter vers le nord, protégés simplement par un peloton de 10RC… »

 

Le général Capsar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes rappelait quant à lui que le soutien des opérations dans les Adrars nécessitait onze rotations d’avions de transport tactique par jour, dont deux pour approvisionner les troupes en eau (à raison de 10 litres d’eau par homme et par jour). Environ la moitié de ce travail logistique était assuré par les alliés. Le regret en la matière étant bien entendu l’absence de l’A400M, qui aurait permis de relier directement la France au nord du Mali. Au lieu de quoi les avions stratégiques devaient se poser à Tombouctou et passer le relai aux avions tactiques chargés du « brouettage » vers le nord du pays (13000 tonnes de fret transportées ainsi dans le premier mois des opérations).

 

Gageons que toutes ces considérations sont dans les esprits des planificateurs de l’opération Sangaris qui débute en Centrafrique. Avec toujours la même équation pour réussir la manœuvre logistique : mobilisation des moyens militaires aériens et navals, contrats d’affrètement auprès de sociétés civiles, mais aussi (pour ceux qui avaient pu en douter et en douteraient encore…) rôle essentiel du prépositionnement des forces en Afrique même. Ce qui aura permis à certains, au Mali hier comme en Centrafrique aujourd’hui, de relier le théâtre des opérations par la route.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 13:55
L'armée de l'Air prépare ses restructurations de 2014, leur mise en oeuvre et leur suivi

09.123.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Pour l'armée de l'Air, le fond de l'air sera frais en 2014. Les perspectives sont toutes à la baisse et ce n'est pas l'arrivée de quelques poignées d'A-400 qui vont changer la donne. Et l'humeur...

 

Ainsi, l'AA dira adieu à ses Mirage F1, avec la dissolution de l'escadron de reconnaissance Savoie. A noter dans la dernière livraison de DSI (n° 98 de décembre) une couverture qui montre deux F-1 de cet escadron et un article sur Air Baltic.

awacs.jpgLa baisse du contingent des heures de vol est aussi actée. Exemple avec les Awacs du Berry qui, au lieu des 2200 heures de vol annuelles (exceptionnellement 3300 en 2011 avec la Libye), ne voleront plus (sauf ops exceptionnelles imprévisibles pour l'instant) que 1760 heures. Conséquence: il va falloir "optimiser chaque heure de vol pour maintenir les qualifications" des 4/5 équipages "bons de guerre", selon le lieutenant-colonel Bourguignon, le commandant du 36e escadron de détection et de contrôle aéroportés.

Pour sa part, l'état-major de l'armée de l'Air, dans une note du 14 novembre, a détaillé les restructurations pour 2014, dont certaines ont été annoncées par le ministre de la Défense début octobre. Aucun chiffre n'est avancé en ce qui concerne les personnels concernés, il faudra attendre les référentiels de janvier prochain.

En voici la liste:

Varenne-sur-Allier: dissolution du détachement Air 227, avec transfert des missions en 2014 et fermeture du site en 2015.

Dijon: transfert à Cazaux de l'EE20/002, dissolution de plusieurs entités (ESTA, ESCA, CSO, ESIS). Maintien temporaire de l'escadron technique de marque.

Châteaudun: la BA 279 sera rattaché en tant qu'Elément Air rattaché (EAR) à la BA 123 d'Orléans qui accueillera l'escadron de convoyage 00.70.

Saintes: la BA 722 sera transformée en EAR et rattachée à la BA 721 de Rochefort.

Ambérieu-en-Bugey: transformation en détachement air, avec suppression de l'encadrement de l'escadron de protection.

Luxeuil: l'escadron de défense sol-air sera dissout, les Crotale allant à Saint-Dizier et une section SAMP à Istres.

Tours: le groupe d'intervention Nedex 22.565 sera dissous, ceux de Saint-Dizier, Salon de Provence et Cazaux sont maintenus avec le groupe central de Villacoublay.

Brétigny: transfert à Montlhéry du service support 3S.217.

Nancy: fermeture de l'escadron de guerre électronique 48.530.

Evreux: fermeture de l'escadrille d'instruction équipage C-160.

La Réunion: l'escadron de protection 1G.181 sera dissout.

Guyane: fermeture de l'ESIS 1H.367.

SICaéro: création d'antennes à Cherbourg et Serre-Haute.

Réorganisation de la DRHAA, avec plusieurs transferts vers Villacoublay.

Réorganisation d'unités de la SIMMAD 

Représentations Air: elles seront supprimées auprès des états-majors de forces de Besançon et Marseille, auprès de l'EM de la 11e BP, d'Alfan (force navale) et du Corps européen. 

Centre multimodal des transports: le CMT est dissout et ses missions seront reprises par le Centre du soutien des opérations et acheminement.

SCO 90.560: la section Ciel ouvert sera dissoute.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:55
A400M – C-160 Transall Crédit DGA Site de Cazaux

A400M – C-160 Transall Crédit DGA Site de Cazaux

A400M – C-160 Transall Crédit DGA Site de Cazaux

 

06/12/2013 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

C'est un petit pas supplémentaire vers l'obtention d'un standard opérationnel complet : l'A400M a réalisé samedi 30 novembre son premier contact "humide" lors d'un essai de ravitaillement en vol mené depuis un C160 Transall de l'armée de l'Air. Jusqu'alors, les travaux d'ouverture du domaine de vol pour le ravitaillement n'avaient encore jamais inclus de transfert de carburant.

 

"Cet essai nous a également permis de finaliser les lois de commandes de vol spécifiques à cette phase délicate qu'est le ravitaillement en vol", précisait hier matin Tony Flynn, pilote d'essais chez Airbus Military, à l'occasion d'un briefing à Séville. Ce standard logiciel, qui pourra faire l'objet de quelques ajustements selon le type de ravitailleur utilisé, doit faire l'objet d'une qualification en bonne et due forme courant 2014. Les premiers contacts humides sur A330 MRTT (en l'occurrence un appareil britannique) sont également attendus en début d'année prochaine.

 

Parallèllement se poursuivent les essais visant à permettre à l'A400M de jouer le rôle de ravitailleur. "Les tests aérodynamiques des nacelles de ravitaillement sous voilure ont été menés à bien cette année", explique Tony Flynn, ajoutant que les travaux de qualification de l'Atlas dans cette configuration devraient théoriquement être achevés d'ici la fin de l'année prochaine.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 22:45
Serval : point de situation du 5 décembre 2013

 

 

06/12/2013 18:57 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 28 novembre 18h00 jusqu’au jeudi 5 décembre, 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 90 sorties, dont une cinquantaine effectuée par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une dizaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Samedi 30 novembre, vers 23h, une tentative d’infiltration terroriste a été décelée par les militaires français du détachement de liaison et d’appui (DLA) en appui du bataillon nigérien de la MINUSMA, stationné dans un camp de la MINUSMA à Ménaka, à l’Est de Gao. Après avoir été détecté, un suicide bomber a explosé à plus de 300 mètres au Sud-Ouest de l’entrée du camp alors que les autres individus qui constituaient le groupe se sont enfuis suite à la mise en œuvre d’artifices éclairants par le DLA. Le bataillon nigérien a déployé deux pick-ups en surveillance du camp, tandis que le DLA restait en appui dans la zone. Cet incident n’a fait aucune victime en dehors du suicide bomber.

 

Depuis le 1er décembre, le GTIA Korrigan poursuit ses patrouilles dans la région de Gao à la fois à l’est et à l’ouest du fleuve Niger, ainsi que dans la région de Kidal.

 

Le 3 décembre 2013, la force Serval a inauguré le marché de Gadeye dans le cœur historique de Gao. Placée sous la responsabilité des spécialistes des actions civilo-militaires du groupement Korrigan, la rénovation du marché annonce un retour à la vie normale et devrait favoriser la reprise des échanges commerciaux et les bonnes relations entre habitants.

 

Du 1er au 5 décembre, Monsieur Bied-Charreton, directeur administratif et financier (DAF) du ministère de la Défense, a rendu visite aux différents détachements français engagés au Mali. Il a rencontré les militaires de la force Serval à Bamako et Gao ainsi que ceux de la mission EUTM à Koulikoro. A Bamako, il s’est entretenu avec le général de division Foucaud commandant la force Serval et avec le commandant de la mission EUTM, le général de brigade Guibert. A Gao, après un passage au marché de Gadaye, il a visité deux projets de reconstruction en cours auxquels contribue la force Serval, les rénovations du palais de justice et de l’institut de formation des maîtres (IFM).

 

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : point de situation du 5 décembre 2013Serval : point de situation du 5 décembre 2013
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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 22:20
Rafale au décollage sur la base aérienne de Solenzara

Rafale au décollage sur la base aérienne de Solenzara

 

06/12/2013 Armée de l'air

 

Mon général, quels sont les objectifs de l’exercice Serpentex?

 

Le premier objectif de Serpentex est d’entraîner nos équipages et les contrôleurs aériens avancés de manière à ce qu’ils soient le plus opérationnel possible dans un environnement dense et réaliste. Ce but est parfaitement rempli, car les premiers retours sont concluants.

 

Le deuxième objectif est d’inclure d’autres acteurs, dans cet entraînement toujours dans un souci de coller au plus près de la réalité des opérations. Nous avons ainsi mis en œuvre des concepts de coordination intégrant l’apport de forces terrestres. Cela nous a permis de développer de nouvelles doctrines. Cette démarche se poursuit et l’on voit que ça fonctionne. Nous allons pouvoir les intégrer dans la doctrine de l’Otan pour en faire profiter les autres nations.

 

Enfin, l’exercice Serpentex 2013 recherche une bonne intégration aussi bien en interalliés qu’en interarmées. Cette interopérabilité est extrêmement utile pour tout le monde, afin d’apprendre à travailler ensemble. Ce domaine est riche en innovation. Nous testons actuellement de nouveaux systèmes, et il est important que tous les pays soient dans la boucle. En effet, à titre d’exemple, il n’y aurait rien de pire pour les liaisons de données tactiques que chaque nation développe ses propres standards de façon isolée. Nous ne pourrions plus nous déployer ensemble. Nous innovons et testons ensemble afin que  tout le monde progresse en même temps.

 

Cette année, les Canadiens se sont déployés pour la première fois sur la base aérienne 126 de Solenzara lors de l’exercice Serpentex. Quelles relations existe-t-il entre l’armée de l’air française et la force aérienne canadienne?

 

Les relations que nous entretenons avec le Canada sont fortes. Elles se concrétisent par un certain nombre d’actions concrètes, comme des échanges d’officiers de haut-niveau dans nos états-majors ou encore le déploiement d’un escadron de F18 canadiens pendant l’exercice, sachant que nous participons régulièrement à l’exercice Maple Flag, comme ce sera le cas en 2014. Avec le lieutenant-général Yvan Blondin, chef d’état-major de la force aérienne canadienne, nous partageons une culture commune. Nos différentes discussions nous ont dévoilé de nombreuses autres voies de coopération. C’est une armée de l’air avec laquelle nous allons encore progresser dans l’avenir.

 

Les CEMAA français et canadien volent à bord de leurs appareils respectifs

 

 

 

 

Le général Blandin, chef d'état-major de la force aérienne canadienne, embarquant en place arrière d'un Rafale

Le général Blandin, chef d'état-major de la force aérienne canadienne, embarquant en place arrière d'un Rafale

Afin d’appréhender « in situ » la capacité, démontrée durant Serpentex, des forces aériennes françaises et canadiennes à travailler de concert, le lieutenant-général Yvan Blondin a réalisé un vol à bord d’un Rafale français, tandis que le général Denis Mercier a pris place à bord d’un F18 canadien. Au-dessus du territoire corse, les deux chefs d’état-major ont ainsi pu éprouver les performances de leurs appareils respectifs et constater leur parfaite interopérabilité, tout comme la réciprocité des procédures utilisées aussi bien en vol, qu’au sol.

Le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air, échangeant ses impressions avec le général Blandin, son homologue canadien

Le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air, échangeant ses impressions avec le général Blandin, son homologue canadien

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 17:55
Nouvel hangar modulable pour les bâtisseurs en opérations

Élévation de la structure métallique

 

06/12/2013 Armée de l'air

 

Une équipe d’aviateurs du groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO), unité du commandement du soutien des forces aériennes (CSFA), s’est entraîné au cours du mois de novembre 2014, au montage, démontage et reconditionnement d’un nouvel abri modulaire, sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac.

 

Il s’agit du premier hangar de type P23 acquis par le groupement aérien des installations aéronautiques (GAIA) au profit des capacités de projection de l’armée de l’air.

 

Sept militaires du GAAO et deux du GAIA ont ainsi suivi une formation initiale à la mise en œuvre de cette structure métallo-textile de 47 mètres de long sur 23 m de large. Cette nouvelle infrastructure est destinée à la mise sous abris et à la maintenance d’aéronefs sur les théâtres d’opérations extérieures. Son montage est réalisé en une douzaine de jours avec un effectif de dix militaires.

 

Le cœur de métier des «bâtisseurs en opérations» du GAAO consiste à appuyer le déploiement des forces aériennes par l’installation de nombreux matériels : abris pour avions de chasse, hangars de maintenance, postes de commandement, hangars de stockage, production d’électricité et d’eau potable…

 

La capacité de ces techniciens combattants à agir en autonome, à se protéger et à se déployer rapidement fait qu’ils sont particulièrement adaptés aux actions d’appui logistique pour des opérations déclenchées sous faible préavis.

Spécialistes du GAAO en action

Spécialistes du GAAO en action

Des toiles de tissu ont été dressées autour de la structure

Des toiles de tissu ont été dressées autour de la structure

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 12:56
Mirage 2000D au décollage en Corse

Mirage 2000D au décollage en Corse

 

06/12/2013 Armée de l'air

 

Perché à 730 mètres d’altitude, dans le canton de Zicavo, en Corse du sud, le village de Cozzano (Cuzzà en langue corse) est l’un des terrains d’entraînement mis en place pour l’exercice Serpentex 2013.

 

Bénéficiant d’une vue imprenable sur une vallée en contrebas, une équipe de contrôleurs «air» avancés (Forward Air Controller - FAC) composée de Britanniques, de Canadiens et de Français guide un Mirage 2000D pour un show of force (démonstration de puissance).

 

Chaque jour, plusieurs vagues d’aéronefs effectuent des missions d’appui aérien au-dessus du ciel corse. Par le biais de scénarios de plus en plus complexes, les FAC s’entraînent aux procédures avec des F18 canadiens, ainsi que des Rafale et des Mirage 2000D français. Les avions de chasse vont même jusqu’à délivrer leur armement sur le champ de tir de Diane, alternant largages de bombes et passes canon, sous le guidage de FAC situés à proximité.

 

Ligne d'avions sur la base aérienne 126 de Solenzara

Ligne d'avions sur la base aérienne 126 de Solenzara

Rafale sur la base aérienne 126 de Solenzara

Rafale sur la base aérienne 126 de Solenzara

 

«C’est très enrichissant pour nous de pouvoir bénéficier de l’expérience et du savoir-faire de la France dans le domaine de l’appui aérien, explique le capitaine Alan Lockerby, FAC Supervisor (superviseur) de l’armée de l’air canadienne. Serpentex est une occasion formidable pour s’entraîner avec des nations que nous côtoyons lors des déploiements en opération.»

 

Organisé du 25 novembre au 13 décembre 2013, sur la base aérienne 126 de Ventiseri-Solenzara (Corse), Serpentex met en œuvre de nombreux moyens pour entraîner les troupes aux procédures CAS (Close Air Support – appui aérien rapproché) avant le déploiement sur les théâtres d’opérations extérieurs. Il a été initialement créé pour répondre aux besoins des troupes avant leur départ en Afghanistan. Aujourd’hui, l’exercice évolue et prend en compte les récentes opérations comme la Libye et le Mali.

 

Contrôleurs "air" avancés britannique et américains

Contrôleurs "air" avancés britannique et américains

Équipement d'un contrôleur "air" avancé

Équipement d'un contrôleur "air" avancé

De nouveaux modes d’action sont mis en place cette année. Ainsi, les procédures DACAS (Digital Added CAS - CAS assisté par l’emploi d’outils numériques) sont employés, éprouvés et testés dans un environnement dense. De même, des missions de type SCAR (Strike Coordination and Reconnaissance – coordination de frappe et reconnaissance) sont programmées dans certains scénarios concoctés par les animateurs de l’exercice. Le SCAR est une mission qui allie la recherche et le traitement d’objectifs dans une zone délimitée, sans le guidage de FAC. Le travail avec des moyens ISR (Intelligence, Surveillance and Reconnaissance) comme le drone Reaper italien et l’avion CP-140 canadien ont également permis des scénarios plus conformes à la réalité opérationnelle.

 

 Serpentex 2013 a pris une belle envergure avec plus de 700 militaires provenant de neuf nations différentes, notamment du Canada. Fort de 200 personnes, le contingent canadien participe pour la première fois à cet exercice d’ampleur.

 

F18 canadien au décollage depuis la base aérienne de Solenzara

F18 canadien au décollage depuis la base aérienne de Solenzara

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 12:55
A400M sur la base aérienne d'Orange

A400M sur la base aérienne d'Orange

 

06/12/2013 Armée de l'air

 

L’A400M Atlas, nouvel avion de transport de l’armée de l’air, a expérimenté des phases de chargement et de déchargement de matériel, mardi 3 décembre 2013, sur la base aérienne 115 d’Orange.

 

Cette opération a notamment permis de vérifier l’aéro-compatibilité de plusieurs matériels, notamment de type véhicule blindé léger à châssis long (d’une masse de 4 tonnes) mis à disposition par le 1er régiment étranger de cavalerie d’Orange.

 

Elle a également permis de valider la totale accessibilité de la piste de la base aérienne d’Orange, aussi bien en termes de contraintes, de résistance que d’accès aux taxiways.

 

VB2L du 1er REC d'Orange

VB2L du 1er REC d'Orange

Chargement d'un VB2L dans la soute d'un A400M

Chargement d'un VB2L dans la soute d'un A400M

 

L’armée de l’air française a été la première à réceptionner l’A400M Atlas à l’été 2013. Avion de transport militaire tactique disposant d'une capacité d'allonge stratégique, cet appareil constitue un matériel indispensable aux forces aériennes. Dans l’optique de sa future mise en service opérationnelle, les aviateurs ont débuté les expérimentations aux commandes du MSN7, premier exemplaire de série livré par l'industriel.

 

Retrouvez sur notre site le dossier web sur l’A400M ainsi que le web-documentaire: « L’A400M, une aventure humaine ».

L'A400M sur la piste de la base aérienne 115 d'Orange

L'A400M sur la piste de la base aérienne 115 d'Orange

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 12:55
Thales, partenaire industriel pour la formation des pilotes d'A400M français

 

05/12/2013 Par François Julian – Air & Cosmos

 

Cela n'est pas vraiment une surprise : Thales a annoncé hier avoir été choisi comme partenaire industriel du centre de formation A400M de l'armée de l'Air. L’électronicien français va ainsi participer au fonctionnement de ce CFA, localisé sur la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy. C'est dans ce bâtiment de 6000 m2 que seront formés l'ensemble des pilotes français d'A400M, ainsi que ceux de certaines nations étrangères.

 

Avec ce contrat, qui court jusqu'à décembre 2017, il est prévu que Thales prenne en charge la planification des activités d'entraînement, le soutien au personnel en charge de la formation et la mise en œuvre des systèmes et la maintenance des simulateurs.

Car c'est justement Thales qui fournit le simulateur sur vérins de l'avion (ou FFS, pour Full Flight Simulator), ainsi que les dispositifs d'entraînement sur écrans plats (une réplique du cockpit qui permet l'apprentissage des procédures). Pour l'heure, Thales a livré un premier FFS au CFA. Ce dernier est opérationnel depuis l'automne dernier. La base d'Orléans est également dotée d'un simulateur du poste de chef de soute, utilisé pour apprendre le fonctionnement de la console du « loadmaster ».

 

Selon Thales, c'est la première fois que la DGA confie des activités d’opération d’un centre d’entraînement de l’armée de l’Air française à un industriel.

 

Pour mémoire, le CFA de la base d'Orléan-Bricy doit à terme fonctionner en coopération avec un autre centre de formation situé à Wunstorf en Allemagne.

 

En effet, afin d'améliorer l'interopérabilité et la standardisation de l'exploitation de l'appareil, la France et l'Allemagne se sont associés pour la formation de leurs personnels A400M, en mutualisant leurs moyens. Dès l'été 2015, la formation des mécaniciens A400M français et allemands sera réalisée à Wunstorf en Allemagne. Sur cette même base sera également assurée la formation des navigants aux missions logistiques. La formation au vol tactique sera ainsi réalisée à Mont de Marsan, dès 2014 pour les équipages français, et 2018 pour leurs homologues allemands.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 12:45
Exercie final pour le 3e bataillon Sigui

 

6 décembre 2013 EUTM Mali

 

Du 2 au 4 décembre a eu lieu l’exercice final pour le bataillon « Sigui » des Forces armées maliennes. Cet exercice était la dernière étape avant la fin de leurs 10 semaines de formation dispensée par la mission de l’Union européenne pour le Mali (EUTM Mali). Durant cette formation, l’unité malienne a amélioré ses savoir-faire de combat de même que sa capacité à planifier et conduire des opérations dans un cadre tactique réaliste, auquel ils pourront être confrontés après leur déploiement.

 

L’exercice a été conduit dans la région du nord de Koulikoro où des forces ennemies s’étaient emparées de la ville de Banamba, à partir de laquelle ils étaient en mesure  de lancer des  raids, menaçant ainsi la ville de Koulikoro.

 

Pendant les manœuvres, des officiers maliens, commandant directement leurs unités, ont dû faire face à de nombreux incidents : des embuscades, des harcèlements ou des attaques d’IED, objectif : éprouver l’efficacité des troupes et leurs capacités de commandement. Au final, l’exercice a été un succès, le bataillon Sigui a prouvé sa capacité à conduire une manœuvre coordonnée autonome de niveau de groupe tactique interarmes (GTIA), dans le cadre d’une offensive menée par des éléments armés. Deux Mirage 2000, avions de chasse de la force française Serval, ont pris part à l’exercice, dans le cadre de l’évaluation des équipes TACP du bataillon (patrouille de contrôle aérien tactique).

 

La formation du bataillon Sigui, par la mission EUTM, prendra officiellement fin samedi 7 décembre au cours d’une cérémonie au cours de laquelle les militaires maliens seront brevetés

 

End of training exercise for the “Sigui” battalion.

 

From the 2nd to the 4th of December took place the final exercise for “Sigui” battalion of the Malian Armed Forces. It has been the last step before completion of their 10 weeks training period provided by the European Union training mission for Mali (EUTM Mali). During this time, the Malian unit has improved his individual and group combat skills, and has largely increased its ability to plan and conduct operations in a framework likely to be faced in the near future.

 

The exercise was conducted in the northern region of Koulikoro. The scenario assumed that enemy forces had seized the town of Banamba, from which they were launching now deep raids alongside the route and threatening thus the city of Koulikoro.

 

During the maneuvers, Malian officers, directly commanding their units, had to face numerous incidents, like ambushes, harassments or IED attacks that continuously challenged the operability and readiness of their troops, and his command ability. Eventually, the exercise was successfully completed, and Sigui battalion proved its capability to conduct an autonomous coordinated maneuver at combined arms battle group level, in the frame of an offensive led by armed elements. Two Mirage 2000 fighter aircrafts of the French force Serval were also involved in the exercise, as part of the evaluation of battalion’s TACP teams (tactical air control patrol).

 

Sigui battalion will have its end of training ceremony next Saturday, when the Malian military will be officially accredited by EUTM Mali mission.

 

Reportage photos

Exercice final du bataillon Sigui, GRAD 2M

Exercice final du bataillon Sigui, GRAD 2M

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