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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 17:55
Séminaire des commandants de base à Paris

Les commandants de base aérienne de métropole et d'outre-mer, ainsi que les commandements de détachements "air" étaient présents

 

05/12/2013 Armée de l'air

 

Les 2 et 3 décembre 2013, le séminaire des commandants de base s’est tenu à Paris, sur le site de l’École Militaire. À cette occasion, les commandants de bases métropolitaines et d'outre-mer, ainsi que les commandants de détachement air, étaient présents.

 

En ouverture de ce séminaire organisé deux fois par an, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, s’est adressé aux commandants de base. Lors de son intervention, le général Mercier a fait un point sur la situation de l'armée de l'air, notamment, dans ses engagements extérieurs. Il a ensuite abordé les réformes en cours et donné sa vision de l'avenir pour l'institution. Le CEMAA a souligné le travail réalisé par une équipe de direction soudée, formée par les autorités de l’armée de l’air et les commandants de base, prête à relever les défis du projet «Unis pour Faire Face».

 

Innovation, égalité des chances, responsabilité pénale, gestion des ressources humaines, soutien interarmées : de nombreuses interventions aux thèmes variés ont animé cette rencontre au sommet. À noter également que l’ensemble des participants se sont rendus, dans l’après-midi du 2 décembre, sur le site de l’élément «air» rattaché de Taverny, afin de visiter les installations du centre opérationnel des forces aériennes stratégiques (COFAS).

 

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 17:50
Coopération franco-belge de haut niveau

 

05/12/13 MIL.be

 

Le général-major aviateur Claude Van de Voorde, commandant de la Composante Air,  a rendu visite les 29 et 30 novembre 2013 à son homologue français, le général d'armée aérienne aviateur Denis Mercier. L'objectif : entretenir la présente coopération entre nos deux armées et entrevoir de nouvelles pistes pour l'avenir.

 

Photo : C. de Flesselles (Armée de l'air) >>

 

 

Coopération franco-belge de haut niveau

Cela fait des années déjà que la France et la Belgique coopèrent pour la formation des pilotes militaires. Après les cours de base à Beauvechain sur SF-260M « Marchetti », les élèves-pilotes belges poursuivent leur formation en France. Les pilotes de chasse sont formés à Cazaux, les pilotes de transport à Avord et les pilotes d'hélicoptères à Dax.

 

 

Coopération franco-belge de haut niveau

Les deux généraux ont envisagé de nouvelles pistes de collaboration relatives à l'hélicoptère NH90 et l'avion de transport Airbus A400M, achetés par les deux pays. Des synergies sont en effet possible dans les domaines de la formation, de l'entraînement et de la logistique.

 

Après avoir visité les installations de la base aérienne de Saint-Dizier, le général-major aviateur Claude Van de Voorde a effectué un vol à bord d'un Dassault Rafale, avion de combat français le plus récent, en compagnie du général d'armée aérienne aviateur Denis Mercier.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 12:54
360 membres de la communauté des "chasseurs" étaient présents

360 membres de la communauté des "chasseurs" étaient présents

 

05/12/2013 Armée de l'air

 

Le traditionnel «dîner de la chasse» s’est déroulé, vendredi 29 novembre 2013, à Paris sur le site de l’École militaire. Au total, 360 membres de la communauté des «chasseurs», anciens et d'active, étaient présents : pilotes de l’armée de l’air et de l’aéronavale, pilotes de chasse étrangers en échange, navigateurs opérateurs systèmes d’armes ou encore opérateurs de drone.

 

Le dîner s’est ouvert par une allocution du général (2S) Jean-Pierre Martin, président de l’association des pilotes de chasse (APC), suivie d’une intervention du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Le général Claude Van de Voorde, CEMAA belge, a également assisté à cette soirée, en qualité d’invité d’honneur.

 

Plus tôt dans l’après-midi, l’assemblée générale de l’APC a dressé le bilan des actions menées lors de l’année écoulée et a permis aux adhérents d’assister à deux présentations autour du thème des drones. En effet, le lieutenant-colonel Christophe Fontaine, commandant l’escadron de drones 1/33 «Belfort», a présenté l’activité de son unité, notamment à travers son engagement sur les théâtres d’opérations extérieures actuels. Le lieutenant-colonel Pierre Pougheon, de l'état-major de l'armée de l'air, a pour sa part évoqué l’évolution future des systèmes pilotés à distance.

 

Avec près de 1200 membres, pilotes en activité ou «grands anciens», l’association des pilotes de chasse a pour objectif de consolider la transmission des traditions entre les générations successives d’aviateurs.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 08:55
Conférence « Comment surveille-t-on l’espace ? »

 

04.12.2013 ANAJ-IHEDN
 

Le comité Aéronautique et Espace de l’ANAJ-IHEDN est heureux de vous inviter à sa prochaine conférence sur le thème :

 

Comment surveille-t-on l’espace ?

Général de Division Aérienne Yves ARNAUD,
Commandant du Commandement Interarmées de l’Espace

Mardi 17 décembre 19h30 à 21h00

Ecole Militaire Amphithéâtre Louis
 

« L’espace est l’un des enjeux majeurs du 21ème siècle et plus que jamais un facteur structurant de la puissance » Amiral GUILLAUD, 2010.

 

Les moyens spatiaux sont aujourd’hui essentiels pour la conduite des activités humaines tant militaires que civiles, que ce soit pour voir, communiquer, se synchroniser ou encore se localiser à l’échelle mondiale. L’utilisation de l’espace continue à se renforcer et à se démocratiser davantage dans l’ensemble des pays du Monde, un nombre croissant d’entre eux possédant également des moyens de lancement.

 

La dimension stratégique du milieu extra-atmosphérique s’en trouve renforcée en conséquence. 7000 engins ont déjà été lancés depuis la Terre, 1200 satellites sont actifs et plusieurs dizaines de milliers de débris susceptibles de les endommager ont été identifiés. Le nombre d’objets en orbite (satellites, débris, …) augmentant chaque année, les risques de collision deviennent plus importants. Par ailleurs, notre connaissance sans cesse plus précise de l’environnement dans lequel évolue la Terre nous a fait prendre conscience de notre vulnérabilité face aux objets susceptibles de rentrer dans l’atmosphère et d’atteindre le sol. Ceci a amené divers pays (Etats-Unis, Russie, France, …) à se doter de moyens et de structures leur permettant à la fois de surveiller l’espace et d’assurer la sécurité comme l’intégrité de leurs satellites. L’action de la France dans ce domaine s’inscrit dans un cadre national (obtention de certaines capacités en propre,…), européen (mutualisation des moyens de différents pays, …) et international (échanges de données, etc.).

 

Le Général de Division Aérienne Yves ARNAUD est le commandant du Commandement Interarmées de l’Espace (CIE), une structure qui relève du Chef d’Etat-Major des Armées. Le CIE est le point d’entrée unique pour toute question spatiale militaire et assure des missions à caractère transverse dans 4 grands domaines : politique et coopération, préparation de l’avenir, emploi et coordination, maîtrise de l’environnement spatial. Il a été pilote de Mirage 2000, pilote d’essais, officier de cohérence de programme Rafale, adjoint « force » de la base aérienne de Dijon, adjoint « air » au Chef du Centre de Planification et de Conduite des Opérations au sein de l’Etat-Major des Armées ou encore chef du bureau enquête accident « Défense » ; il a participé à la création du CIE à partir de septembre 2009 avant d’en prendre le commandement à l’été 2010.

 

Informations : aeronautique-et-espace@anaj-ihedn.org

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 08:45
Récupération « par grappe » de l’équipe TACP

18 novembre 9h25 Crédit : EMA /armée de l’Air

 

A N’Djamena au Tchad, un hélicoptère Puma de la force Epervier achève la récupération « par grappe » de l’équipe TACP (Tactical Air Control Party – équipe tactique de guidage aérien) lors d’un exercice de maintien en condition opérationnelle.

 

Prépositionné dans la profondeur, l’équipe TACP a pour responsabilité, en cas de demande d’appui feu des troupes au sol, d’assurer l’acquisition et l’authentification des cibles, gérer l’environnement proche, guider les avions et désigner la cible. Une fois sa mission achevée, la récupération « par grappe » permet une exfiltration rapide

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 13:50
Le général Mercier (2e en partant de la gauche) et le général Van de Voorde (à sa gauche) entourés de leurs pilotes

Le général Mercier (2e en partant de la gauche) et le général Van de Voorde (à sa gauche) entourés de leurs pilotes

 

 

04/12/2013 Armée de l'air

 

Le général Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) a reçu son homologue belge, le général Claude Van de Voorde, en visite officielle en France du 29 au 01 décembre 2013.

 

Le général Van de Voorde a, dans un premier temps, été accueilli sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier où il a réalisé un vol en patrouille sur Rafale biplace, aux côtés du général Mercier.

 

Avant d’assister en place arrière à la démonstration de l’éventail des capacités du Rafale, les deux chefs d’état-major avaient participé plus tôt dans la journée à une séance de simulateur au sein de l’escadron de transformation Rafale. Le voyage officiel du général Van de Voorde s’est poursuivi à Paris avec sa participation au dîner annuel de l’association des pilotes de chasse.

 

Par la suite, les deux chefs d’état-major se sont réunis, samedi 30 novembre, au siège de l’état-major de l’armée de l’air sur la base aérienne 117 de Paris-Balard, afin d’évoquer les relations unissant les forces aériennes françaises et belges.

 

Une riche coopération bilatérale unit les deux armées de l’air, renforcée par des liens d’amitié anciens. Au quotidien, elle se concrétise notamment par la formation commune en France des pilotes de chasse des deux pays au sein de l’AJeTS (Advanced Jet Training School) qui a vu le jour en 2004. Pour le futur, des réflexions sont à l’étude autour de perspectives communes dans le domaine capacitaire (A400M, MRTT, drones) mais aussi sur le commandement et la conduite des opérations aériennes (C2 air).

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 12:55
Défense : ombres et lueurs sur l'avenir des armées françaises

03/12/2013 Par

 

Le vote du projet de loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, hier soir à l'Assemblée nationale, va déterminer les forces et les faiblesses de la défense française pour la demi-douzaine d'années qui viennent, et au-delà. Reposant sur le récent livre blanc, soumis au crible scrupuleux des commissions parlementaires, le texte défendu par Jean-Yves Le Drian a fait l'objet d'un débat d'experts, loin des feux de la rampe médiatiques. L'intervention qui se profile en Centrafrique, après celle au Mali, est là pour nous rappeler l'importance des enjeux. Le contexte des prochaines années, décrit par le livre blanc et repris par la LPM, est tout aussi «concernant» pour les Français. En effet, les menaces se précisent (au sud de la Méditerranée, au Proche-Orient, en Asie du Sud…), des incertitudes montent (liées notamment au «pivot» américain vers l'Asie) et nos capacités diminuent. À travers ces incertitudes, le budget de la défense ne sera pas «sanctuarisé», pas plus qu'il ne l'a été dans le passé. La LPM 2014-2019 a été bouclée avec un «trou» de 40 milliards d'euros, soit plus d'une annuité de l'exercice total (190 milliards d'euros). Le budget, s'il affiche une stabilité en euros courants, sera entamé par l'inflation.

 

Suite de l'article

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 12:35
Survol au large de la Nouvelle-Zélande

Survol au large de la Nouvelle-Zélande

 

04/12/2013 Armée de l'air

 

Du 16 au 28 novembre 2013, un équipage de l’escadron de transport 52 «Tontouta» basé en Nouvelle-Calédonie a participé à l’exercice Kiwi Flag 2013, organisé par les forces aériennes néo-zélandaises.

 

Cet exercice aéroterrestre de grande ampleur a rassemblé des moyens aériens français (un Casa CN235), singapouriens, australiens et américains aux côtés de ceux de la Royal New Zealand Air Force.

 

Trois zones disposées sur le territoire néo-zélandais ont permis aux nations participantes de s’entraîner ensemble, notamment selon des procédures communes de largage. Dans ce contexte, l’avion de transport français a réalisé plus de 36 heures de vol aux côtés des C17 américains et des C130 néo-zélandais et singapourien engagés.

 

En plus d’entraîner les équipages au vol tactique et de favoriser l’interopérabilité, cet exercice assurait aussi le soutien logistique de l’exercice Southern Katipo 2013 mobilisant près de 2000 hommes déployés sur la base aérienne d’Ohakea (île du nord).

 

Survol d'une des zones de largage néo-zélandaises

Survol d'une des zones de largage néo-zélandaises

Pilotes français et américains devant un C17 américain

Pilotes français et américains devant un C17 américain

 

Ces exercices ont permis de renforcer les excellents liens tissés entre les forces armées françaises et néo-zélandaises.

 

Les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), sont déployées sur le théâtre Pacifique, en coordination avec les forces armées de Polynésie Française (FAPF) dans le cadre de la réorganisation du dispositif militaire outre-mer. Les FANC constituent le principal point d’appui aéroterrestre du théâtre Pacifique.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 08:55
Les limites du drone…

 

4 décembre, 2013 FOB

 

Bien involontairement, l’exercice Serpentex qui se déroule en Corse sous l’égide de l’armée de l’Air vient de rappeler les limites des drones. Qu’il s’agisse d’ailleurs des limites fixées par des règles d’exploitation en vigueur ou issues des capacités propres des appareils… La participation d’un drone Reaper MQ-9A mis en œuvre par le 28° Gruppo de la force aérienne italienne est annoncée depuis le début de l’exercice consacré à la pratique du Close Air Support (appui-feu aérien).

Deux belles premières  étaient annoncées : la participation de cet appareil à Serpentex et le premier transit transfrontalier d’un appareil sans pilote en Europe. Las ! Dix jours après le début de l’exercice, l’appareil qui devait faire deux missions hebdomadaires n’a toujours pas montré le bout de son antenne satellite. La faute en est revenue la première semaine à la météo sur la zone d’exercice, avec des vents violents qui ont également gêné les opérations aériennes (les limites portaient dans ce cas sur la sécurité des équipages en cas d’éjection au-dessus de la mer ou dans la montagne…). Après cette déconvenue, les Italiens pensaient bien se rattraper en début de deuxième semaine. Pas de chance, c’est cette fois le couloir aérien spécialement mis en place pour l’appareil entre la Sardaigne et la Corse qui s’est avéré impraticable, une fois encore en raison des conditions météo. Le Reaper avait pourtant bien décollé de sa base d’Amendola, dans le sud de l’Italie. Mais, forcé de rester dans son couloir aérien, il n’avait pu contourner les cellules orageuses qui s’y trouvaient et avait du finalement faire demi-tour. Un nouvel essai sera tenté avec la journée VIP de demain !

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 08:55
Entraînements Gabian en Méditerranée : quatrième et dernier acte

 

02/12/2013 Actu Marine

 

La période d’entraînement opérationnel Gabian 13.4 aura lieu du 2 au 6 décembre 2013 au large des côtes méditerranéennes. Mené par la frégate La Fayette, l’entraînement mutuel réunira une force navale composée des unités suivantes :

Cet entraînement en mer est planifié selon un cycle trimestriel et a pour objectif de compléter, en mutualisant les moyens et concours, l’entraînement des bâtiments non déployés. Il permet de réaliser tout le spectre des actions nécessaires pour leurs préparations opérationnelles. Les bâtiments s’entraînent en groupe à la navigation, aux exercices tactiques, aux ravitaillements à la mer et à d’autres activités importantes pour l’entraînement des équipages. Ainsi tous les participants, chasseur de mines ou frégate anti aérienne trouvent des opportunités pour élever leur niveau de préparation opérationnelle.

Toutes les unités engagées dans Gabian appartiennent à la force d’action navale et réaliseront des interactions avec des avions et des hélicoptères de la marine nationale ( Atlantique 2, Falcon, Panther, Dauphin), de l’armée de l’Air (Mirage 2000) et de la société civile Apache Aviation (chasseur démilitarisé Hunter chargé de réaliser des attaques simulées).

À raison de 4 cycles de préparation opérationnelle, Gabian a permis en 2013 l’entraînement mutualisé de 20 bâtiments de combat de 10 types différents, stationnés à Toulon. 4264 marins de la FAN ont participé à Gabian.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 08:28
Deux hélicoptères Caracal en phase d'appontage sur un bâtiment de la Marine nationale

Deux hélicoptères Caracal en phase d'appontage sur un bâtiment de la Marine nationale

 

04/12/2013 Armée de l'air

 

Deux hélicoptères Caracal de l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées» ont embarqué à bord du porte-avions Charles de Gaulle, jeudi 28 novembre 2013, afin de participer à l’entraînement organique du groupe aéronaval.

 

Le détachement «embarqué» de l’armée de l’air se compose d’une trentaine d’aviateurs de l’escadron (équipages et personnel mécanicien), ainsi que d’une dizaine de spécialistes de la Personnel Recovery (récupération de personnel isolé) du commando parachutiste de l’air n°30.

 

Les hélicoptères de l’armée de l’air participent régulièrement à ce type d’entraînement conjoint avec la Marine nationale, afin de se familiariser avec l’ensemble des procédures propres aux bâtiments navals et au survol de milieu maritime.

 

 

Le groupe aéronaval mène actuellement en Méditerranée occidentale une période de dix jours de certification, avant de mettre le cap à l’est pour rejoindre le nord de l’océan Indien et le golfe arabo-persique, dans le cadre de l’opération Bois Belleau.

 

Plus d’informations

Commandos embarqués à bord d'un Caracal

Commandos embarqués à bord d'un Caracal

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:56
La doctrine se penche sur l’opération Serval


02.12.2013 FOB
 

Le colloque de doctrine annuel de l’armée de Terre se tiendra ce mercredi 4 décembre  après-midi, à l’Assemblée nationale. Il traitera cette année de l’opération Serval: « Le retour de la manœuvre aéroterrestre dans la profondeur ». Une première table ronde retracera le succès de l’opération Serval et ses raisons, autours des acteurs importants de Serval: le Général Bertrand Clément-Bollée, commandant les Forces terrestres (CFT); le Général Bernard Barrera, ancien commandant de la 3e Brigade mécanisée (3e BM) et de la Brigade Serval ou du Général Didier Brousse, ancien commandant le la BFST (Brigade des Forces Spéciales Terre). La seconde partie se veut plus prospective et abordera les défis futurs, autours du Général Patrick Brethous, commandant le Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) ou du Général Thierry Caspar Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (COMDAOA).

Organisé par le CDEF (Centre de Doctrine et d’Emploi des Forces) en partenariat avec la CEIS, ce colloque est placé sous le haut patronage du Président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone. Le général Ract Madoux, CEMAT (Chef d’État Major de l’Armée de Terre) y fera également une allocution.

Toutes les informations ici.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 12:50
Séminaire du groupe aérien européen à Solenzara

 

02/12/2013 Armée de l'air

 

Du 18 au 21 novembre 2013, la base aérienne (BA) 126 de Ventiseri-Solenzara a accueilli le séminaire «Force Protection» organisé par le groupe aérien européen (GAE).

 

Une délégation de dix-neuf officiers étrangers et français s’est réunie, pendant trois jours, sous la direction du lieutenant-colonel Antoine Humbert, actuellement chef de la division « Force Protection » au sein du GAE à High Wycombe, au Royaume-Uni.

 

L’objectif principal de ce séminaire : établir un aperçu des capacités des forces de protection au sein de sept des armées de l’air européennes. Après un mot d’accueil du colonel Stéphane Groën, commandant la BA 126, chaque nation a présenté ses retours d’expériences des derniers engagements opérationnels (Mali et Afghanistan).

 

Dans l’optique du déploiement d’une force aérienne européenne, il a été également évoqué la possibilité d’effectuer des pré-déploiements communs, si le besoin s’en faisait sentir. C’est la raison pour laquelle, une présentation du centre de préparation à la projection a été effectuée par le capitaine Mahéo, de l’escadron de protection 1G.126.

 

Avec la création de cette cellule, la BA 126 est devenue la plateforme privilégiée d’entraînement opérationnel pour le personnel fusilier commando de l’armée de l’air. Disposant d’un environnement idéal (mer, montagne) et d’infrastructures adaptées (cellule G20, champ de tir sol-sol), elle pourrait le devenir demain pour nos partenaires européens.

Séminaire du groupe aérien européen à Solenzara
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 11:45
Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier

 

 

02/12/2013 Sources : EMA  

 

Le 30 octobre 2013, un équipage C130 et une équipe de l’escale aérienne militaire de la force Épervier ont effectué un entraînement d’aérolargage de ravitaillement près de Faya-Largeau dans le nord du pays, à 750 km de N’Djaména.

 

Des pilotes et mécaniciens de soute de C130 Hercules et des spécialistes largueurs de l’escale aérienne militaire ont profité d’une zone de circonstance à Faya-Largeau, où se trouve un détachement de la force Épervier, pour conduire des exercices de maintien en condition opérationnelle : renouvellement de qualifications, rappel des procédures et travail de la coordination lors d’opérations le largage de palettes de fret.

 

Les deux groupes ont d’abord revu au sol les procédures d’arrimage et désarrimage des palettes ainsi que les procédures d’échanges verbaux spécifiques entre les pilotes en cockpit, les mécaniciens soutiers et les largueurs. Puis ils se sont consacrés à l’étude des cas particuliers ou incidents possibles. Comment réagir face à une palette qui se coince, un problème mécanique de l’avion qui interrompt la procédure alors que la soute a été ouverte, etc. Chacun a révisé son positionnement, ses gestes, ses messages.

 

Un vol de cinquante minutes en basse altitude (125 mètres) a suffit pour tester les savoir-faire des deux groupes. Ils ont réalisé 3 passages au-dessus de la zone de mise à terre et largué 3 charges de 1100 kg chacune.

 

Ainsi, le personnel (pilote, soutier, largueur) mis en situation de responsabilité à travers ces passages différenciés a pu reconduire ses qualifications. La cohabitation sur le théâtre d’Épervier permet aisément cet entraînement pour ces équipes qui se côtoient plus rarement lorsqu’elles sont en France dans leurs unités respectives. En effet, pour la circonstance, l’équipage du C130 était armé par l’escadron de transport Franche-Comté d’Orléans (ET 02.061) et le personnel de l’escale aérienne par le 1er régiment du train parachutiste (1er RTP) de Cugnaux, près de Toulouse.

 

Comme l’ensemble des forces prépositionnées et en opération extérieure en Afrique centrale et occidentale, la force Épervier peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans la zone. Les élongations désertiques des théâtres africains, relativement importantes, font apparaître l’aérolargage de matériel comme un mode de ravitaillement particulièrement adapté. Il est donc primordial pour les équipages de maintenir leurs savoir- faires dans ce domaine, comme leur emploi au cours de l’opération Serval a pu le démontrer.

Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier
Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier
Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier
Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:50
Pleine capacité opérationnelle pour le commandement européen du transport aérien

 

29/11/2013 Lieutenant Simon Piccot - Armée de l'air

 

Jeudi 28 novembre 2013, sur la base aérienne d’Eindhoven au Pays-Bas, le général-major air Claude Van de Voorde, commandant en chef de la composante air et président du multinational air transport committee (MATraC – comité du transport aérien multinational), a officiellement annoncé la pleine capacité opérationnelle (FOC – Full operational capability) du commandement européen du transport aérien (EATC).

 

Cette annonce, prononcée devant de nombreux invités, en présence des chefs d’état major des armées de l’air contribuant à l’EATC, fut le point d’orgue de la 7e réunion du MATraC, qui rassemblait tous les acteurs du transport aérien militaire.

 

Elle fait suite à toute une série de résultats remarquables, tant au niveau opérationnel que dans le domaine fonctionnel, prouvant sa capacité à gérer le transport aérien des Etats associés.

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, était présent lors de cette annonce, qui marque un succès majeur pour la France. L’armée de l’air a, en effet, délégué l’emploi d’une grande partie de sa flotte de transport à l’EATC, et joue ainsi un rôle prépondérant dans le transport aérien militaire international.

 

La France marque de son empreinte ce commandement, à la tête duquel officie le général Pascal Valentin. L’EATC est sur le point de devenir un centre d’expertise dans le domaine du transport aérien militaire avec la mise en service de l’A400M à un niveau international, mais également l’expérience et les capacités d'adaptation des équipages français travaillant en son sein.

 

L’EATC, un exemple par excellence de capacités fédérées et de co-utilisation

 

La plupart des avions de transport militaire de la France sont employés au sein de l’EATC. Ce commandement constitue l’état-major principal des États participants (Allemagne, Belgique, France, Luxembourg et Pays-Bas) dans le domaine du transport aérien, des évacuations sanitaires aériennes et de ravitaillement en vol. Commandement multinational, il fait partie intégrante des structures militaires des pays membres.

 

L’armée de l’air française, par la diversité de ses aéronefs de transport alloués à l’EATC (A340, A310, Casa CN235, C160 Transall et C130 Hercules), participe pleinement à la capacité opérationnelle de la flotte opérant sous l’égide de l’EATC.

 

La planification, le commandement et le suivi des missions assignées aux quelque 150 aéronefs sont assurés par l’EATC, implanté sur la base aérienne d’Eindhoven. Les nations membres bénéficient ainsi d’un vaste pool d’aéronefs offrant un large éventail de capacités. Ce parc permet aux États participants d’accéder à des capacités supplémentaires. Les moyens de transport aérien sont ainsi utilisés plus efficacement.

 

L’EATC s’est également vu attribuer la responsabilité de la formation, des exercices et du soutien logistique, visant à harmoniser et standardiser les règlements, afin d’améliorer l’interopérabilité.

Pleine capacité opérationnelle pour le commandement européen du transport aérien
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:50
Envol du transport aérien européen

 

29/11/13 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

L'European Air Transport Command (EATC) est totalement opérationnel. Le général-major aviateur Claude Van de Voorde l'annonçait officiellement le 28 novembre 2013. Un effectif, du matériel ainsi qu'un bon réseau auront permis au personnel d'Eindhoven de conforter la maturité de l'institution en trois ans.

 

Photos Ritchie Sedeyn >>

 

« Le Commandement du transport aérien européen a atteint ses objectifs et dispose dès à présent d'une complète disponibilité opérationnelle », a déclaré le général-major aviateur Van de Voorde, président du comité militaire du transport aérien. Les flashs crépitaient sans cesse dans la salle exiguë du bâtiment EATC à Eindhoven lorsqu'il a apposé sa signature au bas de la déclaration. « L'EATC permettra le partage optimal des moyens de transport aériens militaires entre l'Allemagne, la France, la Belgique et les Pays-Bas. Les États membres pourront assurer le transport de matériel ou de personnel en temps de paix comme en temps de guerre. »

 

L'EATC voyait le jour il y a trois ans. Quatre nations affirmaient leur volonté de coopérer en matière de transport aérien militaire. Actuellement, l'Espagne souhaiterait y adhérer et l'Italie est intéressée.

 

L'organisation s'attend à relever de grands défis. L'Airbus A400M remplacera prochainement les Hercules C-130. Les partenaires devront également accorder leur mode de fonctionnement. L'harmonisation des périodes de repos des pilotes en est un exemple. Mais l'EATC a encore du potentiel.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 22:20
Premiers équipages diplômés posant devant un drone Reaper

Premiers équipages diplômés posant devant un drone Reaper

 

29/11/2013 Armée de l'air

 

Le 26 novembre 2013, le général Antoine Creux, major général de l’armée de l’air (MGAA), s’est rendu sur la base aérienne d’Holloman aux États-Unis, afin de présider la cérémonie de remise de diplôme à la première promotion d’équipages français sur drone Reaper.

 

Au terme de 17 semaines d’une formation exigeante et de haut niveau, les trois premiers équipages de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » sont désormais opérationnels et seront déployés au profit des opérations à compter de la livraison des drones Reaper.

 

L’arrivée prochaine du drone Reaper au sein de l’armée de l’air est un signe concret de la poursuite de sa modernisation et du renforcement de son caractère opérationnel, axes forts du projet « Unis pour Faire Face ».

Visite d'un poste de pilotage.

Visite d'un poste de pilotage.

Remise de diplôme

Remise de diplôme

Premiers équipages lors de la remise de diplôme

Premiers équipages lors de la remise de diplôme

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 11:45
Le 30 novembre 2013, des éléments d’environnement et de soutien ont été déployés à Bangui. - EMA / ECPAD

Le 30 novembre 2013, des éléments d’environnement et de soutien ont été déployés à Bangui. - EMA / ECPAD

 

30/11/2013 21:27 Sources : EMA

 

Le 30 novembre 2013, des éléments d’environnement et de soutien ont été déployés à Bangui.

 

Un détachement composé d’un peu plus de 200 militaires spécialistes des transmissions, du matériel et du service des essences des armées est arrivé à Bangui. Ce déploiement, effectué par l’escadron de transport Esterel, a été réalisé au titre des mesures conservatoires et préparatoires à un éventuel renforcement du dispositif à Bangui, comme l’a souhaité le Président de la République.

 

Dans les jours à venir, une dizaine de rotations d’Antonov 124 achemineront le matériel logistique et de soutien nécessaire à l’installation d’un tel renforcement.

 

Le dispositif militaire français déployé à Bangui s’établit désormais à plus de 600 militaires dont 240 au titre du détachement permanent de l’opération BOALI.

 

L’opération Boali vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX), qui se transformera en Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) le 19 décembre prochain. Si la situation l’exige, la force est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français. Parallèlement, la présence des militaires français à Bangui permet de maintenir en activité l’aéroport de M’Poko, seule voie d’accès internationale à la RCA.

Centrafrique : un détachement de militaires spécialistes projeté à BanguiCentrafrique : un détachement de militaires spécialistes projeté à Bangui
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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:55
Drones Reaper : les premiers équipages français sont formés

 

29/11/2013 Par Véronique Guillermard  - LeFigaro.fr

 

Les premiers équipages français qui mettront en œuvre les drones américains Reaper ont achevé leur formation aux États-Unis.

La mise en service d'avions sans pilote (drones) de surveillance américains Reaper au sein de l'armée de l'air française franchit une nouvelle étape. Mardi 26 novembre, les trois premiers équipages français ont reçu de leurs instructeurs américains un diplôme de fin formation à leur mise en œuvre. Chaque équipage est formé de deux militaires: un pilote, spécialiste de l'appareil et un «opérateur capteurs» qui met en œuvre les équipements notamment la caméra optique en temps réel afin d'assurer les missions de surveillance. La cérémonie a eu lieu sur la base de l'US Air Force d'Holloman au Nouveau-Mexique. Ce diplôme sanctionne quatre mois de formation, 100 heures de cours académiques, 10 vols en condition réelle et 15 séances en simulateurs.

«Nous organisons un flux continu de formation d'équipage mais aussi de mécaniciens et de personnels de renseignements afin d'être prêt à mettre en œuvre deux systèmes de drones c'est-à-dire six appareils et quatre cockpits d'ici à 2017 et deux autres systèmes d'ici à 2019», explique le Lieutenant-Colonel Christophe Fontaine, commandant de l'escadron de drones 1-33 «Belfort». Pour le moment la centaine d'aviateurs de l'escadron disposent de quatre drones Harfang, un appareil israélien adapté par EADS. Mais ces drones d'ancienne génération, sont à bout de souffle.

 

«Marauder au-dessus de la Centrafrique»

Afin de répondre à «l'urgence capacitaire», Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense, a décidé d'acheter sur étagère 12 drones américains fabriqués par General Atomics. Les deux premiers seront livrés entre fin décembre 2013 et début 2014 afin d'être positionnés au-dessus de la zone sahélo-saharienne. Mais ils pourront mener des missions là où sont les forces françaises grâce à leurs liaisons satellites. Ils pourraient être employés pour «marauder» au-dessus de la Centrafrique où l'armée française s'apprête à intervenir. Ces deux premiers drones seront opérés depuis la base française de Niamey, capitale du Niger. Non armés, ils seront utilisés en complément des vieux Harfang jusqu'en 2017. Ces derniers seront ensuite retirés du service.

«Il nous manquait des capacités de surveillance car nos Harfang sont déclinants», souligne le Lieutenant-Colonel Fontaine. «Avec le Reaper, nous changeons de dimension: il vole plus vite et plus loin que le Harfang». Un Reaper vole en moyenne à 350 km/heure contre 170 km/heure pour un Harfang. Surtout, le temps de transport pour arriver au-dessus d'une cible va être réduit: «Entre 40 et 50 % du temps de vol étaient consacrés au trajet sur cible. Ce ne sera que 25 % avec le Reaper», ajoute le commandant de l'escadron de drones.

Quant aux 10 autres engins, ils font l'objet d'une négociation avec les Américains. Ces derniers doivent accepter de laisser à l'armée française l'accès à la «boîte noire» des drones en vue de les reprogrammer afin qu'ils puissent voler dans l'espace aérien européen. A défaut d'un feu vert, Jean-Yves Le Drian a déjà prévenu qu'il avait un plan: acheter des drones de nouvelle génération israéliens. Le ministre de la défense veut d'ailleurs profiter du conseil européen de défense, en décembre, pour former un «club européen des utilisateurs de Reaper» qui soit aussi une force de négociation avec les États-Unis.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 17:55
Un séminaire qui a frappé les esprits - « frappes de précision dans un environnement complexe »

 

29/11/2013 CNE Laetitia Périer

 

Le séminaire « frappes de précision dans un environnement complexe » s’est clôturé vendredi 29 novembre au Centre Etoile Saint-Honoré à Paris (8e). En présence d’industriels et de journalistes de la presse spécialisée, le ministère de la Défense est intervenu à plusieurs reprises au cours des trois jours qu’a duré le séminaire. Des représentants de l'armée de Terre, de l'armée de l'Air, de la Marine nationale et de la Direction générale de l'armement ont notamment fait part de leur retour d'expériences opérationnelles et ont développé des éléments doctrinaux.

 

Après trois jours d’échanges autour de la thématique des frappes de précision dans un environnement complexe, le séminaire organisé par l’association aéronautique et astronautique de France et destiné aux industriels européens et aux journalistes de la presse spécialisée s’est clôturé vendredi 29 novembre au Centre Etoile Saint-Honoré, à Paris (8e).

 

Pierre Bayle, directeur de la Délégation à l’information et à la communication de la Défense (DICOD), a ouvert le séminaire en rappelant que la précision des armements était devenue « un impératif des conflits actuels compte tenu de la prégnance croissante du droit international humanitaire qui vise à préserver au mieux les populations, mais également, de l’aversion croissante des opinions publiques pour la guerre ». Pour lui, ce séminaire avait pour vocation de « faciliter les échanges entre les praticiens qui expriment un besoin opérationnel et les concepteurs qui doivent trouver les voies et les moyens pour y répondre, au meilleur coût ».

 

Dans cet esprit, les différentes armées ont notamment fait part des derniers retours d'expériences opérationnelles des théâtres où la France s’est engagée à savoir l’Afghanistan, la Libye et le Mali. La précision et la flexibilité ont été citées comme étant les principales caractéristiques recherchées dans l’emploi des armements afin de limiter les dommages collatéraux. Deux contraintes parmi d’autres : l’aspect asymétrique de l’ennemi qui est à la fois fugace, aux multiples imbrications et dont la signature reste très difficilement détectable et le nombre croissant d’acteurs sur un théâtre d’opérations.

 

La réponse ? Une combinaison de savoir-faire technologique et opérationnel, c’est-à-dire un besoin d’armes permettant de faire évoluer les réponses opérationnelles et qui s’intègrent dans la manœuvre de combinaison dynamique des efforts, tout en restant vigilant sur les aspects du droit humanitaire international.

Un séminaire qui a frappé les esprits - « frappes de précision dans un environnement complexe »
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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:55
Les Mirage F1 en campagne de tir air-sol

 

29/11/2013  Actus Air

 

Du 15 au 28 novembre 2013, l'escadron de reconnaissance (ER) 2.33 « Savoie » a effectué une campagne de tir air-sol à partir de la base aérienne 120 de Cazaux.

 

Dirigée par le lieutenant-colonel Benjamin Souberbielle, commandant l’ER 2.33, cette campagne de tir a permis aux pilotes de délivrer de l’armement (F4, LGTR, canon, MK82, GBU 12, GBU 16, GBU 22), sur le champ de tir de Captieux. Pendant ces 15 jours, la priorité a été donnée à l’instruction et à la qualification des jeunes pilotes, sous couvert de l’expérience des plus anciens.

 

Au total, dix aéronefs ont été déployés : huit Mirage F1CR et deux Mirage F1B. Pour soutenir cette campagne, 77 aviateurs de l’escadron de soutien technique et aéronautique (ESTA) 2E.118 de Mont-de-Marsan étaient aussi de la partie.

 

Mirage F1 de l'escadron de reconnaissance 2/33 Savoie

Mirage F1 de l'escadron de reconnaissance 2/33 Savoie

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:37
Les premiers pilotes français de Reaper sont opérationnels

 

29.11.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

L’armée de l’air l’a annoncé ce 29 novembre : les trois premiers équipages français de drone Reaper - soit six personnes - de l'escadron de drones 1/33 "Belfort" ont reçu leur brevet de pilote le 26 novembre dernier et sont donc déclarés opérationnels sur le drone de General Atomics.

 

Leur formation avait débuté en août dernier sur la base aérienne d’Holloman, aux États-Unis. Elle s’est notamment composée de 100 heures de cours théoriques, 16 séances sur simulateur et 4 vols aux commandes du MQ-9.

 

Cette nouvelle vient confirmer une information recueillie la semaine dernière par le Journal de l’Aviation, selon laquelle les pilotes seraient déployés « fin décembre, début janvier », soit dès la réception des drones par la France, s’ils sont livrés en temps et en heure.

 

Les drones seront déployés au-dessus du Sahel pour des missions ISR. Les pilotes seront eux basés à Niamey, au Niger.

Les premiers pilotes français de Reaper sont opérationnelsLes premiers pilotes français de Reaper sont opérationnels
Les premiers pilotes français de Reaper sont opérationnels
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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 18:45
Intervention française en Centrafrique: 800 hommes en renfort

 

28 novembre 2013 à 17:48 Par Olivier Fourt RFI

 

Après le Mali, la France s'apprête à intervenir en Centrafrique avec un millier de soldats et un projet de résolution à l'ONU proposant à terme l'envoi de casques bleus dans ce pays en proie au chaos. Prés de 800 soldats sont en route pour renforcer les 400 militaires français déjà présents dans ce pays.

 

Cela fait des mois que l'armée française travaille sur un déploiement en Centrafrique, zone qu'elle connaît bien. Bangui est une ville enclavée difficile d'accès. Premier objectif de l'intervention française : ramener le calme dans la capitale, aux côtés des éléments de la Misca, transférer certaines responsabilités aux troupes africaines et porter l'effort dans d'autres régions déstabilisées de la RCA. Les opérations pourraient débuter dans une quinzaine de jours, date à laquelle les renforts auront été acheminés.

 

L'aéroport de la capitale est ouvert et la piste parfaitement utilisable, ce qui facilite l'acheminement du matériel par la voie aérienne. Une douzaine de vols de gros porteurs affrétés depuis la France sont déjà programmés. Ils partent de Pau, base située à proximité des éléments constituant la 11e brigade parachutiste (8e RPIMA de Castres et 3e RPIMA notamment) et d'Istres pour acheminer les hommes et le matériel lourd (25e RGA entre autres).

 

Renforts venus des autres théâtres d’opération en Afrique

 

Dans l'immédiat, il s'agit de remonter une base projetable à Bangui pour accueillir le flux logistique : installer des soutes à carburant pour les avions, mettre en place un dispositif médical avancé.

 

D'autres rotations par avions à hélices (Dash 400 et Antonov 12 loués) ont déjà débuté depuis le Mali, mais aussi, probablement, depuis le Gabon où le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian était en visite le vendredi 22 novembre. A ce stade, les avions de transport tactique Transall présents en Afrique seront, autant que possible, préservés pour les futures opérations de combat en RCA ou au Mali.

 

Les hélicoptères viendront des théatres d'opération en afriques. Quatre hélicoptères de transport PUMA en provenance du Gabon, et deux Gazelle ont été embarquées sur le BPC Dixmude qui a quitté Toulon samedi 16 novembre avec environ 300 hommes à bord. Il faudra un peu moins de deux semaines de mer pour rejoindre le port de Douala, au Cameroun. Au moins un autre bateau cargo est programmé. Ensuite, le transfert s'effectue par le train vers la République centrafricaine pour terminer le trajet vers Bangui par la route.

 

Carte interactive

Thibault Lesueur (00:52)
 

analyste à l’International Crisis Group

 
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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 13:55
photo Matelot-chef Steeve Picard FAC

photo Matelot-chef Steeve Picard FAC

 

27/11/2013 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Ils ont fait le déplacement tout spécialement pour l'occasion : 195 aviateurs de la force aérienne canadienne ont franchi l'Atlantique pour un séjour en Corse, sur la base aérienne de Solenzara, du 25 novembre au 6 décembre. La plateforme héberge en effet l'exercice interalliés Serpentex, essentiellement consacré aux missions d'appui-feu rapproché et à l'intégration air-sol.

 

Les Canadiens ont ainsi déployés six CF-188 Hornet du 4 Wing, rattaché à la base de Cold Lake. Ils ont été soutenus dans leur déploiement par un CC-150 Polaris (A310-300 de transport stratégique) du 8 Wing ainsi qu'un CC-130J Hercules, selon la force aérienne canadienne. Celle-ci déploie par ailleurs un CP-140 Aurora du 14 Wing qui devrait participer aux exercices mais qui restera stationné sur la base italienne de Sigonella.

 

L'armée de l'Air rappelle de son côté qu'une trentaine d'avions de combat au total devraient être engagés dans l'exercice : Mirage 2000D et Rafale côté français, mais aussi des EF-18 espagnols qui se joindront aux CF-188 canadiens. Des hélicoptères Gazelle de l'Aviation légère de l'armée de Terre (Alat) sont également attendues.

 

Le participation d'un drone Reaper italien depuis sa base nationale d'Amendola doit constituer une grande première dans l'histoire de ces exercices Serpentex, initiés à l'origine pour préparer les équipages et contrôleurs aériens avancés (JTAC) français à leurs déploiements sur le théâtre afghan. Pour l'heure, le désengagement français de ce théâtre ne semble pas remettre en question la tenue de cet exercice majeur, qui devrait réunir cette année environ 800 militaires de huit nations.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 13:55
photos Matelot-chef Steeve Picard/FAC

photos Matelot-chef Steeve Picard/FAC

 

26/11/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca
 

Le cadre de leadership et le soutien logistique de l’Aviation royale canadienne pour l’exercice multinational SERPENTEX 2013 en Corse sont fournis par la 2e Escadre établie à la BFC Bagotville, au Québec et c’est le lieutenant-colonel Luc Girouard, qui commandera la Force opérationnelle aérienne SERPENTEX.

 

L’exercice multinational SERPENTEX 2013 qui se déroule à la base aérienne Solenzara, en Corse (France) du 25 novembre au 6 décembre met à l’épreuve les capacités expéditionnaires de l’Aviation royale canadienne.

SERPENTEX permet aussi de renforcer ses liens professionnels avec les Forces aériennes alliées de l’OTAN et d’en créer de nouveaux.

L’exercice réunira cette année, au plus fort de son activité, près de 800 militaires de 9 pays (Canada, France, Royaume-Uni, Etats-unis, Espagne, Italie, Belgique, République Tchèque, Slovénie) qui s’entraîneront ensemble dans le relief montagneux corse.

«Dédié originellement à la mise en condition opérationnelle du personnel projeté sur le théâtre Afghan, cet exercice a pour objectif principal d’entraîner, dans un environnement tactique complexe, les unités aériennes et les équipes de contrôleurs aériens avancés (FAC, Forward Air Controller) aux missions d’appui feu.»

Son contenu évolue cette année pour prendre notamment en compte les enseignements des dernières opérations (Lybie, Mali) et mettre en œuvre de nouveaux modes d’action.

Ainsi, l’édition 2013 verra l’introduction de missions type SCAR (Strike Coordination and Reconnaissance) et le développement de l’emploi des outils de liaisons de données de type DACAS (Digital Aided Close Air Support), initié lors du précédent SERPENTEX.

Le Canada y déploiera un dispositif de quelques 200 personnes et 7 aéronefs qui proviendront des quatre coins du pays.

Le cadre de leadership et le soutien logistique sont en effet fournis par la 2e Escadre mise sur pied en juin 2012, et établie à la BFC Bagotville, au Québec.

Constituant une capacité de disponibilité opérationnelle élevée et délibérée, l’Escadre possède une structure opérationnelle, une structure de commandement et contrôle, une structure logistique et une structure de soutien qui assurent l’autosuffisance de l’ARC et lui permettent de déployer des troupes dans le monde entier.

Le soutien aux communications essentielles sera, lui, assuré par le 2e Escadron de soutien expéditionnaire aérien de la 2e Escadre Bagotville (Québec) et le 8e Escadron de communications et de contrôle aérien de la 8e Escadre Trenton (Ontario).

«La participation de l’ARC à l’exercice SERPENTEX atteste notre engagement envers la collaboration et la coopération avec nos alliés internationaux, souligne le major-général Pierre St.-Amand, commandant de la 1re Division aérienne du Canada. Il nous serait impossible de reproduire nous-mêmes le contexte d’instruction réaliste, global et multinational qu’offre l’exercice SERPENTEX.»

L’ARC affecte les ressources suivantes à l’appui de l’exercice :

  • Six CF-188 Hornet de la 4e Escadre Cold Lake (Alberta);
  • Un CP-140 Aurora de la 14e Escadre Greenwood (Nouvelle-Écosse), qui sera basé à Sigonella, en Italie.

Eu les aéronefs suivants appuient la participation de l’ARC :

  • CC-130J Hercules de la 8e Escadre Trenton (Ontario) – soutien en transport;
  • CC-150 Polaris de la 8e Escadre Trenton (Ontario) – ravitaillement air-air et soutien en transport;

«C’est un honneur pour l’ARC d’être conviée à prendre part à l’exercice SERPENTEX 2013, un entraînement multinational de premier plan visant à accroître la participation à l’échelle internationale et à favoriser la collaboration et la compréhension entre pays partenaires», déclare le lieutenant-colonel Luc Girouard, commandant de la Force opérationnelle aérienne SERPENTEX.

«Nous nous réjouissons à l’idée de mettre à l’épreuve nos capacités organisationnelles outre-mer, et ainsi vérifier si nous sommes en mesure d’offrir un soutien logistique et opérationnel aux forces déployées.», ajoute le lieutenant-colonel Girouard.

Au cours de l’exercice SERPENTEX, 195 membres de l’équipe de l’ARC auront l’occasion d’explorer les différentes facettes du soutien logistique et opérationnel du déploiement d’une force opérationnelle aérienne outre-mer, notamment:

  • capacité d’appui aérien rapproché;
  • entraînement relatif aux opérations aériennes multinationales;
  • ravitaillement stratégique en vol;
  • renseignement, surveillance et reconnaissance;
  • transport aérien stratégique (longue portée);
  • planification et exécution d’opérations de déploiement;
  • établissement d’un centre des opérations de combat en déploiement.
photos Matelot-chef Steeve Picard/FACphotos Matelot-chef Steeve Picard/FAC

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