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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:55
Un Caracal de l'EH 1/67 "Pyrénées"

Un Caracal de l'EH 1/67 "Pyrénées"

 

14/11/2013 Armée de l'air

 

Du 4 au 8 novembre2013, le commando parachutiste de l’air n° 30 (CPA 30) de Bordeaux-Mérignac et l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées » de Cazaux ont participé à l’exercice Salamandre organisé sur la base aérienne (BA) 126 de Solenzara.

 

Les deux unités se sont entraînées à leur cœur de métier : la mission CSAR (Combat Search and Rescue), et ce, dans des conditions montagneuses exigeantes.

 

Profitant de la campagne de tir des Caracal, le CPA 30 s’est exercé à la dépose et à la récupération de personnel sous le feu. Le contrôleur aérien avancé du groupe (FAC - Forward Air Controller) a, quant à lui, effectué des exercices d’appui feu de jour et de nuit, travaillant ainsi les procédures radio avec les hélicoptères.

 

Du personnel navigant de la BA 126 a été mis à contribution lors d’un exercice en montagne, jouant le rôle de  Survivor ou de pilote éjecté.

 

Le CPA 30, lors de l'exercice Salamandre, en Corse

Le CPA 30, lors de l'exercice Salamandre, en Corse

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:45
Un C160 Transall déployé dans l'exercice « Caltaux » à Mayotte et à la Réunion

Un C160 Transall déployé dans l'exercice « Caltaux » à Mayotte et à la Réunion

 

14/11/2013 Armée de l'air

 

L’exercice « Caltaux » s’est déroulé du 4 au 8 novembre 2013 à Mayotte et à la Réunion.

 

Exercice d’envergure des forces armées de la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI), il a réuni plus de 500 militaires, deux bâtiments de la marine nationale et deux avions C160 Transall.

 

« Caltaux » a pour objectif le maintien de la capacité opérationnelle et l’évaluation de toutes les composantes (terre, air et mer). Il consiste au déploiement des forces pour une mission de gestion de crise humanitaire et sécuritaire dans un pays de la zone de responsabilité permanente des FAZSOI.

 

Avec les deux C160 Transall de l’escadron de transport 50 « Réunion », l’armée de l’air a projeté les groupements tactiques interarmées (GTIA) du 2ème régiment de parachutistes d'infanterie de marine et de la Légion étrangère. Au programme : transport tactique, largages de parachutistes et  poser d’assaut.

 

Le détachement air (DA) 181 de la Réunion a aussi participé en accueillant sur son site le centre de regroupement et d’évacuation des ressortissants. Armé par le groupement de soutien de la base de défense, le personnel du DA 181 a aidé à l’animation du centre.

 

Les forces armées mauriciennes ont participé à l’exercice auprès du détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM), confirmant la politique de coopération militaire dans la zone sud de l’océan Indien.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:50
Le CPA 20 participe au stage « Sniper Course »

 

13/11/2013  Actus Air

 

Pour la deuxième fois au cours de l’année, le commando parachutiste de l'air n° 20 (CPA 20) de la base aérienne 102 de Dijon a envoyé plusieurs de ses membres au stage tireur d’élite"Sniper Course" en Angleterre.

 

Un stage de neuf semaines pendant lesquelles les commandos doivent passer des tests éliminatoires, indispensables à l’obtention de la qualification de tireur d’élite. À Honnington, par exemple, les aviateurs sont allés suivre des cours sur l’armement puis sur la progression tactique. Ils ont aussi réalisé deux semaines d’entraînement au tir ainsi qu’un raid de synthèse de onze jours et des tests écrits.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:45
photos SDG Kevin Congini

photos SDG Kevin Congini

 

13/11/2013 Sources : EMA

 

Du 27 octobre au 7 novembre 2013, les équipages de l’escadron de chasse 3/11 « CORSE » des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli les équipages américains de trois AV-8B Harrier de l’escadron « Black Sheep », afin de réaliser une période d’entraînement aux opérations aériennes conjointes.

 

Les sept pilotes et vingt-six mécaniciens qui arment les trois AV-8B Harrier de l’escadron « Black Sheep » ont été accueillis par l’escadron de chasse 3/11 « CORSE », avec lequel ils ont participé à un exercice conjoint de deux semaines. Cet exercice a été conduit alors que l’escadron américain, appartenant à la Marine Expeditionary unit (MEU), se trouvait en mission à Djibouti.

 

La période d’exercice a débuté par un vol de familiarisation. Ce vol a permis aux pilotes de comparer les performances aéronautiques de leurs avions respectifs, mais également leurs capacités opérationnelles. Français et Américains ont par la suite réalisé de nombreuses missions d’entraînement conjoint, couvrant un large spectre des modes d’actions aériens : de l’appui-feu à l’assaut en passant par des missions de défense et de supériorité aérienne.

 

Les pilotes d’AV-8B possèdent une riche expérience en combat air-sol, mission qui constitue le cœur de leur domaine d’emploi. Les entraînements air-sol furent donc l’occasion d’échanges particulièrement fructueux entre les équipages français et américains. Que ce soit lors d’exercice ou en cas d’engagement opérationnel, ces exercices renforcent la capacité opérationnelle puisque l’adhésion aux standards OTAN constitue aujourd’hui un gage d’interopérabilité.

 

Les FFDj mènent régulièrement des actions de coopération avec les forces américaines présentes à Djibouti. Ainsi, les militaires américains peuvent profiter des installations d’entraînement des FFDj, notamment le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Plus généralement, ce centre accueille les unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole, les forces djiboutiennes et étrangères. Enfin, les états-majors des FFDj et de CJTF-HOA (Combined Joint Task Force – Horn of  Africa) se réunissent régulièrement afin de coordonner l’ensemble de leurs activités à Djibouti.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDJ participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante (soutien des bâtiments de guerre et des actions de patrouille maritime, soutien santé), ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie.

Djibouti : exercice franco-américain à la BA 188Djibouti : exercice franco-américain à la BA 188Djibouti : exercice franco-américain à la BA 188
Djibouti : exercice franco-américain à la BA 188
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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 17:55
Livraison du deuxième A400M français à la DGA


12/11/2013 Armée de l'air

 

La direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné le deuxième exemplaire de série de l’avion de transport militaire A400M Atlas, le mercredi 6 novembre 2013.

 

L’appareil, qui porte le numéro de série MSN8, rejoindra la semaine suivante la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy, sa base de mise en œuvre au sein de l’armée de l’air.

 

Pour en savoir plus sur l'A400M Atlas, consultez notre webdocumentaire ainsi qu'un dossier web complet dédié au nouvel avion de transport de l'armée de l'air.

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 12:50
Joint Warrior : les temps forts (Video)

 

05.11.2013 Par Armée de l'Air officiel

 

Revivez en vidéo les moments forts de l'exercice Joint Warrior qui s'est déroulé dans le courant du mois d'octobre au Royaume-Uni.

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 12:50
Coopération franco-britannique : Rencontre au sommet à Balard

 

08/11/2013 Actus Air

 

Le premier comité stratégique franco-britannique « Board to Board » s’est déroulé le 7 novembre sur la cité de l’air et base aérienne 117 de Balard, à Paris.

 

Cette réunion a été co-présidée par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) et son homologue de la Royal Air Force, l’AirChief Marshal Sir Andrew Pulford.

 

À cette occasion, le CEMAA et le CAS (Chief of Air Staff) ont signé la Combined Vision and Strategy for Royal Air Force and Armée de l’air Engagement (CVS). Ce document s’articule autour de quatre axes stratégiques :

    capacité opérationnelle

    développement futur

    influence collective

    développement d’une culture commune.

 

La CVS s’inscrit dans la dynamique du traité de Lancaster House. Elle témoigne d’une volonté de converger vers une plus grande visibilité de cette coopération bilatérale.

Signature de la Combined Vision and Strategy for Royal Air Force and Armée de l’air Engagement

 

Fort des axes stratégiques développés, l’objectif du niveau partagé d’ambition (Combined Level of Ambition – CLOA) est l’identification de l’état final recherché en 2020 dans les cinq capacités socles de l’armée de l’air :

    C2 (commandement et conduite)

    ISR (Intelligence, Surveillance and Reconnaissance – Renseignement, surveillance et reconnaissance)

    projection stratégique

    force de combat et d'appui

    éducation et entrainement.

 

La rencontre entre le CEMAA et le CAS démontre l’intérêt qu’ils portent à entretenir les liens forts d’amitiés qui unissent les aviateurs des deux nations.

Coopération franco-britannique : Rencontre au sommet à BalardCoopération franco-britannique : Rencontre au sommet à Balard
Coopération franco-britannique : Rencontre au sommet à Balard
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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 11:45
Serval : point de situation du 8 novembre 2013

 

08/11/2013 19:41 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 31 octobre 18h00, jusqu’au jeudi 7 novembre, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de 90 sorties, dont une quarantaine effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, et dans le Nord du pays, en coordination avec les unités de la MINUSMA et des FAMa.

 

Le 2 novembre, après avoir été informés de l’enlèvement de deux journalistes français, les éléments (DLA) de la force Serval présents à Kidal ont immédiatement déployé un dispositif de surveillance et de reconnaissance pour tenter de retrouver nos ressortissants :

 

Un dispositif de surveillance a été mis en place aux sorties nord-est et nord-ouest de la ville de Kidal. Une patrouille en véhicules, composée d’une trentaine de soldats français, a également été engagée en reconnaissance sur une piste située au nord-est de la ville, direction probable de fuite du véhicule indiquée par les témoins de l’enlèvement.

 

Par ailleurs, une patrouille de deux hélicoptères, un Tigre et un Puma, a décollé de Tessalit, près de 200 km au nord de Kidal, pour tenter de retrouver le véhicule.

 

Arrivée à une dizaine de kilomètres à l’est de Kidal, la patrouille routière a découvert un pick-up à l’arrêt qui semblait répondre aux descriptions des témoins. A proximité de ce véhicule, les soldats français ont découvert deux corps sans vie.

 

Un peu moins d’une heure après cette découverte, les hélicoptères, qui étaient engagés dans une mission de reconnaissance ont rejoint la position des éléments à terre. Informés de la découverte des corps, ils ont, après ravitaillement, regagné leur position à Tessalit.

 

Les éléments de la patrouille à terre, après avoir mis en place un dispositif de sécurité, ont procédé aux vérifications habituelles de non piégeage de la zone, à sa sécurisation, ainsi qu’à celle de ses abords immédiats. Ils ont pu alors accueillir les éléments de la gendarmerie prévôtale, puis contribuer au rapatriement des dépouilles et à l’évacuation du "pick-up".

 

Des opérations combinées prolongent les actions de renseignement. Par ailleurs, près de 150 militaires en provenance de Gao sont arrivés à Kidal pour renforcer localement le dispositif de la force Serval qui agit en appui des FAMa responsables de la sécurité de la ville. Ce type de renforcements ponctuels illustre la capacité d’action de la force Serval à partir de ses éléments basés à Gao qui peut ainsi engager des éléments sur différents points en fonction des besoins.

 

Les 3 et 4 novembre, une cérémonie de levée de corps des deux journalistes assassinés à Kidal, s’est déroulée sur le tarmac de l’aéroport de Bamako.

 

Engageant près de 1500 militaires des FAMa, de la MINUSMA et de Serval, l’opération Hydre, lancée le 20 octobre de part et d’autre de la boucle du Niger, s’est achevée le 2 novembre. Cette opération, de grande envergure, conduite en coopération avec les FAMa et la MINUSMA, avait pour objectif d’éviter la résurgence d’éventuels mouvements terroristes.

 

Pour une meilleure coordination de l’ensemble des moyens déployés dans cette opération, une base opérationnelle avancée temporaire (BOAT) a été implantée à 300 Km au Nord-Ouest de GAO, intégrant toutes les composantes terrestres Serval de l’opération : le GTIA Korrigan et le GAM.

 

Plusieurs dizaines de puits et près d’une cinquantaine de points ont été fouillés par les éléments de la force Serval, concentrés sur des actions de contrôle de zone. De l’autre côté de la rive, le GTIA Elou et son détachement d’assistance opérationnelle ont progressé sur l’axe GAO-GOSSI, puis en direction du nord vers le fleuve. Les FAMa avaient pour missions de reconnaitre ces axes, contrôler la zone notamment grâce aux fouilles, d’aller à la rencontre de la population pour évaluer la situation dans la zone et avoir des renseignements sur d’éventuels mouvements terroristes. Les trois bataillons de la MINUSMA se sont quant à eux orientés sur des actions de sécurisation d’axes.

 

L’opération Hydre ne s’est traduite par aucun affrontement direct, les terroristes évitant systématiquement le contact et fuyant à l’approche des forces.

 

Un important site logistique des groupes terroristes a néanmoins été mis à jour au Nord-Est de Tombouctou, avec une organisation minutieuse ne laissant aucun doute sur sa fonction.

 

Cette opération a enfin démontré la capacité des forces armées maliennes et des forces de la MINUSMA à durer sur le terrain, dans des actions complémentaires, en agissant avec le soutien de la population.

 

Moins de 3000 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : point de situation du 8 novembre 2013Serval : point de situation du 8 novembre 2013
Serval : point de situation du 8 novembre 2013
Serval : point de situation du 8 novembre 2013Serval : point de situation du 8 novembre 2013
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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 18:55
Livraison du deuxième A400M

 

07/11/2013 Actualité DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné le deuxième exemplaire de série de l’avion de transport militaire A400M Atlas le mercredi 6 novembre 2013.L’appareil, qui porte le numéro de série MSN8, rejoindra la semaine prochaine la base aérienne d’Orléans-Bricy, sa base de mise en œuvre au sein de l’armée de l’air.

 

Avion de transport militaire tactique doté d’une allonge stratégique et à la pointe de la technologie, l’A400M produit par Airbus Military est sans équivalent sur le marché mondial. Équipé de quatre turbopropulseurs, il est conçu pour transporter jusqu’à 37 tonnes de matériels et réaliser l’ensemble des missions liées au transport, notamment les liaisons inter et intra-théâtre, les poser d’assaut sur terrains sommaires, l’aérolargage de personnel et de matériel y compris à très grande hauteur, le ravitaillement en vol ou les évacuations sanitaires.

 

Sept pays clients participent au programme de l'avion de transport européen A400M : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Luxembourg, Royaume-Uni et Turquie.La France est le premier pays à recevoir des avions A400M.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:55
Présentation des nouveaux outils des opérations aériennes au CEAM

 

06/11/2013 Armée de l'air - Economie et technologie

 

Le 23 octobre 2013, le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) a organisé, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, une présentation des nouveaux outils de planification, programmation, commandement et conduite (P2C2) et de la Liaison 16 (L16) au profit de hautes autorités.

 

« Du décideur au tireur : le C2 et la L16 au cœur des opérations modernes, un enjeu fort pour les forces dans un contexte international exigeant ». Voici le thème de la journée de partage et d’échange qui a réuni de multiples acteurs de la Défense. À la demande du bureau expertise organique – programmes de l’état-major de l’armée de l’air, ce séminaire a en effet rassemblé des représentants de l’état-major des armées, du contrôle général des armées, de l’armée de terre, de la marine nationale, de l’armée de l’air et de la direction générale de l’armement. Étaient également présents le centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations, le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes, le commandement des forces aériennes et du soutien des forces aériennes, la section technique de l’armée de terre et le maître d’œuvre du système SCCOA (système de commandement et de conduite des opérations aérospatiales).

 

Dès le début de la journée, tous les systèmes de la composante déployable du SCCOA et d’outils connectés d’aide à la décision étaient présentés, comme Alliance qui participe à l’Air Land Integration (ALI – intégration air-sol). Dans le cadre de la préparation de l’avenir, un premier bilan de l’évaluation de l’outil de gestion des liaisons de données tactiques CRC Système Interface, développé par la NATO Communications and Informations Agency a clôturé cette présentation.

 

L’après-midi, les participants se sont rendus au centre de définition, d’expérimentation et de validation du SCCOA. Ils ont alors assisté au déroulement d’un scénario au cours duquel les missions des avions de chasse ont été réorientées sur une interception d’un appareil hostile et sur une demande d’appui aérien. Cette mise en situation opérationnelle réelle des différents systèmes a permis de montrer les capacités de commandement et de conduite des opérations aériennes aux autorités présentes. Durant cette démonstration, tous les ordres (changement de missions, désignation, etc.)  et comptes-rendus ont été établis à l’aide des capacités L16 des différents vecteurs. D’ailleurs, ces systèmes de C2 ont déjà été déployés lors d’opérations extérieures.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:54
Avis de recherche de l’ET 2/64 "Anjou" !

 

06/11/2013 Armée de l'air

 

Dans le cadre de nombreuses commémorations à venir, l'escadron de transport (ET) 2/64 "Anjou", stationné sur la base aérienne d'Évreux, lance un avis de recherche à destination de ses anciens.

 

Afin de commémorer les 70 ans de l''Anjou", les 60 ans de l'opération Castor, les 50 ans de jumelage avec la ville d’Angers et les 30 ans de présence du Transall à Évreux, l’escadron de transport 2/64 "Anjou" organise une grande journée anniversaire le 20 juin 2014.


Si vous êtes ancien membre de l'"Anjou", contactez l'escadron :

- par mail ( tradition.anjou@laposte.net),
- par téléphone au 02 32 62 11 05 - poste 24967,
- par courrier (BA 105 – ET 2/64 Anjou – Route de Paris – 27037 Évreux Cedex),
- ou par l’intermédiaire de sa page Facebook (Escadron de Transport 2/64 Anjou).
Anjou, feu !


Plus d'informations au sujet de l'ET 2/64 "Anjou".

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:45
Circaete 2013 : exercice de défense aérienne sur les deux rives de la Méditerranée

Circaete - Interception Rafale

 

05/11/2013 Actus Air

 

Jeudi 31 octobre 2013, base aérienne de Villacoublay, 8h45. Un Falcon 2000 de l’escadron de transport d’entraînement et de calibration (ETEC) s’élance pour une mission de près de sept heures, dans le cadre de l’exercice Circaete 2013.

 

Lors de ce vol d’un genre particulier, le Falcon 2000 a survolé une partie des espaces aériens de France, d’Espagne, du Portugal, du Maroc et d’Algérie, escorté par près d’une dizaine d’avions de chasse : Rafale et Mirage 2000 français, F18 espagnols, F16 portugais, Mirage F1 et F5 marocains, MIG 29 et SU 30 algériens.

 

Selon le scénario établi cette année par la France, le Falcon 2000 simulait une menace aérienne non-militaire que chaque nation devait intercepter au-dessus de son propre territoire. L’objectif était, pour chacun des participants, de s’exercer aux processus de coordination des postures permanentes de sécurité (PPS) dans les espaces nationaux respectifs, ainsi qu’aux procédures d’interception des aéronefs.

 

Cette année encore, les polices du ciel du groupe «5+5 Défense», ainsi que les structures de commandement et de contrôle (Command and Control – C2, notamment le centre national des opérations aériennes de Lyon Mont-Verdun pour la France) ont pu s’entraîner ensemble et dialoguer, dans des conditions réelles et selon un tempo opérationnel.

 

Circaete 2013 est le 7e exercice annuel de sûreté aérienne de l’initiative «5+5 Défense». Lancé en 2004, ce groupe réunit dix nations du bassin méditerranéen occidental : cinq pays de la rive Sud (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie), ainsi que cinq pays de la rive Nord (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal).

 

En près de dix ans, le groupe «5+5 Défense» est devenu un forum efficace de coopération multilatérale de Défense en Méditerranée occidentale.

 

La PPS, véritable outil interministériel de lutte contre le terrorisme

 

La posture permanente de sureté s’inscrit dans un vaste dispositif interministériel de lutte contre le terrorisme. En permanence, l’armée de l’air est responsable de la défense du territoire contre toute menace aérienne. Aujourd’hui, la surveillance du ciel français, ainsi que la capacité d’intervention s’appuient sur l’activation permanente d’un dispositif de l’armée de l’air modulaire, flexible et réactif qui, outre de nombreux aéronefs (avions de chasse et hélicoptères), mobilise 24 heures sur 24 quelques 740 personnes prêtes à faire face à toute menace aérienne. Environ 220 personnes supplémentaires sont également en astreinte pour les renforcer si besoin. Au total, ce sont donc près de 1000 personnes qui contribuent à cette mission régalienne.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:50
La PAF et l'EVAA soutenus par l'EATC

22/10/2013 ADC Mireille Léger - armée de l'air

 

Du 10 au 14 octobre 2013 s’est déroulé le dernier meeting de la saison de la Patrouille de France (PAF). À cette occasion, un C160 Transall allemand de l’European air transport command (EATC - commandement européen du transport aérien) l’a accompagnée.

 

Possédant la plus grande flotte de transport aérien militaire d’Europe centrale composée d’environ 130 avions de différents types, l’EATC fournit un soutien aérien à cinq nations européennes (France, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg).  Le C160, arrivé à Salon de Provence le jeudi 10 octobre, de l’escadre LTG 61 basée à Landsberg-Penzing avec à son bord douze mécaniciens et dix tonnes de matériel, s’est ensuite posé à Hyères puis à Clermont-Ferrand. Il a suivi la PAF et l’équipe de voltige de l’armée de l’air (EVAA) respectivement à Gergovie pour « Cervolix » et à Sainte-Maxime pour «Free Flight World Masters ». Ce soutien de la PAF par nos partenaires allemands, le premier géré par l’EATC, est à souligner puisqu’il survient l’année de célébration du 50e anniversaire du traité de l’Élysée, signé le 22 janvier 1963 entre la France et la République Fédérale d’Allemagne.

La PAF et l'EVAA soutenus par l'EATC
La PAF et l'EVAA soutenus par l'EATC
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:50
Coopération franco-britannique : exercice Joint Warrior 13-2, FINEX

25/10/2013 Sources : EMA

 

Mardi 17 octobre, l’exercice de coopération franco-britannique Joint Warrior 13-2 s’est achevé à Leeming, au Nord de l’Ecosse. Mené dans le cadre de la montée en puissance du Combined Joint Expeditionary Force – CJEF, cet exercice avait pour objectif  de valider le concept d’engagement de la composante aérienne conjointe. Il s’inscrit dans le cadre de la coopération franco-britannique établie en 2010 par la signature du traité de Lancaster House.

 

Initié le 07 octobre, cet exercice, associant sept autres nations (Allemagne, Australie, Canada, Danemark, Etats-Unis, Italie, Norvège), était centré sur des manœuvres aéromaritimes. Avec une quarantaine d’aéronefs français et britanniques engagés sous le commandement du JFACC (Joint Force Air Component Command / centre de planification et de conduite des opérations aériennes), Joint Warrior 13-2 a permis de concrétiser la montée en puissance de la force expéditionnaire interalliée et interarmées dans sa composante Air.

 

Entraînement opérationnel tactique conjoint le plus important de l’année pour les armées de l’Air française et britannique, Joint Warrior 13-2 a atteint ses objectifs en couvrant l’ensemble du spectre des opérations aériennes de haute intensité.  Au cours de ces 10 jours, l’accent a été mis sur la capacité à planifier et à conduire des missions aériennes combinées, le « C2 » (Command and Control) a été validé avec la mise en œuvre d’un JFACC conjoint. Les aéronefs opérant depuis une « DOB » (Dispersed Operating Base - Base aérienne projetée) située en zone soumise à la menace air-sol ennemie, ont validé leur capacité à opérer de façon coordonnée dans un environnement hostile.

 

Au bilan, l’exercice Joint Warrior 13-2 a engagé des moyens de combat importants, avec notamment 8 Typhoon britanniques et 8 Mirage 2000 français, dont 4 Mirage 2000N déployés sur la « DOB » de Leeming et 4 Mirage 2000-5 opérant depuis la base aérienne de Luxeuil. Cet exercice a confirmé la capacité des forces aériennes française et britannique à se déployer rapidement et de façon coordonnée, en vue de constituer la composante aérienne de la force expéditionnaire interarmées et interalliées conjointe (CJEF).  Cela a également permis de renforcer  l’interopérabilité de nos structures de commandement, de nos procédures, et de nos matériels, dans la continuité des objectifs fixés par le traité de Lancaster House.

 

Dans la continuité de la séquence maritime de Joint Warrior joué au printemps dernier (Joint Warrior 13-1, 15-25 avril 2013), Joint Warrior 13-2 a donné lieu à une trentaine d’interactions maritimes bilatérales et multilatérales, auxquelles a participé la frégate anti sous-marine (FASM) La Motte-Picquet. Principalement centrées sur la lutte anti-sous-marine, elles ont permis de mettre en œuvre l’ensemble des moyens d’autodéfense de la frégate auxquelles sont venues s’ajouter les capacités de reconnaissance et de détection du Lynx et de l’Atlantique 2, également déployés sur l’exercice.

 

Le 15 octobre,  profitant de cette occasion, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air (CEMAA), et son homologue britannique, Sir Andrew Pulford, se sont retrouvés sur la base aérienne de Leeming dans le cadre du Distinguished Visitors (DV) day. Ils ont assisté à une démonstration dynamique engageant des moyens aériens, terrestre et des service de santé des armées françaises et britanniques. A l’issue de cette séquence, les deux CEMAA ont salué la qualité du travail accompli, avant de se rendre au poste de commandement du JFACC situé à High Whycombe, à l’Ouest de Londres.

 

Le prochain exercice organisé dans le cadre de la montée en puissance du CJEF aura lieu au printemps 2014. Il s’agira de l’exercice Rochambeau 2014 qui sera centré sur la composante terrestre.

Coopération franco-britannique : exercice Joint Warrior 13-2, FINEX
Coopération franco-britannique : exercice Joint Warrior 13-2, FINEX
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Coopération franco-britannique : exercice Joint Warrior 13-2, FINEX
Coopération franco-britannique : exercice Joint Warrior 13-2, FINEX
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:50
Remise de brevets européens de médecine aéronautique au Val-de-Grâce

28/10/2013 Actus Air


 

Six médecins aéronautiques, originaires de nations membres du groupe aérien européen (GAE), ont reçu leurhttp://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/remise-de-brevets-europeens-de-medecine-aeronautique-au-val-de-grace brevet européen de médecine aéronautique (BEMA) le 25 octobre 2013, à l’école du Val de Grâce (Paris), lors d’une cérémonie organisée par le service de santé des armées, sous l’égide du médecin général inspecteur François Pons, directeur de l’école du Val-de-Grâce. À plus d’un titre, le moment a symbolisé une coopération européenne exemplaire.

 

Cet événement s’est déroulé en présence de nombreuses autorités civiles et militaires, dont le général Miguel Villarroya (Espagne) directeur adjoint du GAE, représentant pour cette occasion, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air et directeur actuel du GAE, depuis le 17 novembre 2012.

 

Une formation de haut niveau

Cette cérémonie a clôturé le 9e stage annuel de formation au BEMA, qui s’est déroulé du 16 septembre au 25 octobre 2013. La création de cet enseignement supérieur en médecine aéronautique militaire, par le comité de coordination de médecine aéronautique du GAE, remonte à 2004. Ses objectifs consistent notamment à établir des liens privilégiés entre les médecins militaires chargés du personnel navigant dans chacun des pays membres du GAE et à approfondir leurs connaissances communes en médecine aéronautique.

Côté français, un médecin spécialisé en médecine aéronautique est désigné, chaque année, par la direction centrale du service de santé des armées pour suivre cet enseignement de haut niveau. Titulaire du BEMA, ce spécialiste pourra ensuite être affecté à un poste de médecin conseiller en état-major, que ce soit auprès de l’armée de l’air, de l’European  Air Transport Command (EATC) ou de l’Otan.

 

Le groupe aérien européen

Le GAE est un état-major européen spécialisé dans les opérations aériennes. Né d'une initiative franco-britannique en 1995, il compte aujourd’hui cinq membres supplémentaires: l'Italie (depuis 1998), l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne et les Pays-Bas (depuis 1999). L'objectif du GAE est d'améliorer l’interopérabilité entre les forces aériennes participantes, afin d’être en mesure de mener des actions communes.

Le GAE mène notamment des travaux dans les domaines de la ReSCo (recherche et sauvetage au combat - ou CSAR, Combat Search and Rescue), ou des capacités déployables d'approvisionnement en carburant et en transmissions. Ces recherches visent à suggérer de nouvelles voies de coopération et à proposer des solutions d'optimisation. Cela se traduit par des tests pratiques réalisés lors d'exercices annuels tels que Combined Joint Personnel Recovery Standardisation Course, dont la dernière édition s’est déroulée du 24 septembre au 10 octobre 2013, sur la base aérienne 120 de Cazaux.

Plus d’informations sur le site Internet du groupe aérien européen

Remise de brevets européens de médecine aéronautique au Val-de-Grâce
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:45
Gabon : formation technique au profit de militaires gabonais

 

18/10/2013 Sources : EMA

 

Du 23 septembre au 4 octobre 2013, un détachement d’instruction technique (DIT) a été mené par des spécialistes de l’escale aérienne des forces françaises au Gabon (FFG).

 

L’escale aérienne militaire du détachement « air » 470 de Libreville a accueilli huit stagiaires gabonais pour une formation technique à l’aérotransport. Les instructeurs ont dispensé aux stagiaires les bases des procédures à appliquer dans le domaine du transit aérien. D’une durée de deux semaines, le DIT était composé de cours théoriques et de phases de mise en pratique sur des domaines spécifiques aux agents de transit aérien : l’élaboration des manifestes passagers et du fret, la confection des palettes, le chargement et l’arrimage dans la soute, les procédures de sécurité en cas de fret dangereux, le guidage des aéronefs sur la plateforme, la sécurité sur le parking avion et les notions de base concernant l’aérolargage.

 

Dans le cadre de notre coopération avec les forces gabonaises, le module pratique de chargement de véhicules a été réalisé sur la  base aérienne gabonaise 01 de Libreville. Les instructeurs du DETAIR et les stagiaires y ont effectué le chargement de véhicules sur un avion C130 gabonais. Un exercice final a évalué le niveau de connaissance des stagiaires et une cérémonie militaire de remise de diplôme a clôturé la formation.

 

Ces formations (DIT) réalisées par les forces françaises au Gabon (FFG) s’inscrivent dans le cadre de la coopération militaire régionale française au profit des forces armées des pays de la communauté économique des états d’Afrique centrale (CEEAC). Mise en œuvre par les forces prépositionnées françaises, cette coopération opérationnelle vise à permettre aux cadres militaires de pays frontaliers d’acquérir une approche commune du commandement et de certaines techniques. Il s’agit de favoriser la compréhension mutuelle, l’interopérabilité et le partage de savoir-faire communs, principalement à travers la formation, les entraînements et les exercices conjoints.

Gabon : formation technique au profit de militaires gabonais
Gabon : formation technique au profit de militaires gabonais
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 12:55
Ravitaillement en vol lors d'une mission transatlantique

Ravitaillement en vol lors d'une mission transatlantique

23/10/2013 Armée de l'air

 

C’est une première qui s’est déroulée, vendredi 11 octobre 2013, au-dessus de l’océan Atlantique.

 

Un C135 FR du groupe de ravitaillement en vol 2/91 «Bretagne» et un E-3F Awacs de l’escadron de détection et de contrôle aéroportés (EDCA) 36 «Berry» s’étaient donnés rendez-vous entre Avord et Fort-de-France, en Martinique, pour un ravitaillement en vol "lourd". D’une durée de huit heures environ, le vol s’est déroulé avec succès et en totale sécurité.

 

«La traversée de l’océan Atlantique et le ravitaillement en vol sont des missions que nous avons l’habitude de pratiquer, explique le commandant Étienne Ruellan, commandant en second de l’EDCA. Seulement, c’est la première fois que nous combinons les deux. Pour cela, une préparation minutieuse et une coordination parfaite entre les deux escadrons ont été nécessaires.»

 

Au-delà de l'instruction des équipages, cette mission a permis d'illustrer l'allonge de l’E-3F, ainsi que sa capacité à accompagner des raids «longue distance». Cette possibilité de ravitailler au dessus de l'Atlantique avait été explorée lors du repérage des débris du vol Air France AF 447 en 2009 au large du Brésil.

 

 

 

 

Ravitaillement en vol d'un avion-radar E-3F

Ravitaillement en vol d'un avion-radar E-3F

Ravitaillement en vol vu depuis le cockpit d'un avion-radar E-3F

Ravitaillement en vol vu depuis le cockpit d'un avion-radar E-3F

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:45
Tchad : desserrement des Rafale à Faya-Largeau

25/10/2013 Sources : EMA

 

Le 12 octobre 2013, deux équipages Rafale de la force Épervier ont effectué un exercice de desserrement à Faya-Largeau à plus de 1000 km au nord de N’Djamena. C’était une première pour les Rafale qui ont relevé les Mirage F1 sur le théâtre au mois de mars dernier.

 

Cette mission, qui entre dans le cadre de la mission de maintien en condition opérationnelle, consiste à déployer les moyens de l’escadron de chasse sur un autre site.

Deux équipages Rafale y ont participé, accompagnés d’un avion C130 transportant deux binômes de protection et une dizaine de mécaniciens spécialisés dans différents domaines. Le détachement de la force Épervier détaché en poste isolé à Faya-Largeau a quant à lui préparé la piste pour l’atterrissage du C 130 et des Rafale, et assuré le ravitaillement au sol en carburant.

 

A l’issue de leur remise en condition, les deux Rafale ont effectué une mission de reconnaissance pendant que le C 130  décollait à son tour vers N’Djamena.

Ce déploiement régulier permet aux pilotes de se familiariser avec les différentes plateformes aéroportuaires (PFA) de desserrement de la région, comme celle d’Abéché qui constitue une piste de déroutement en cas d’impossibilité d’atterrissage sur l’aéroport de N’Djamena.

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : desserrement des Rafale à Faya-LargeauTchad : desserrement des Rafale à Faya-LargeauTchad : desserrement des Rafale à Faya-Largeau
Tchad : desserrement des Rafale à Faya-Largeau
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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 16:55
Audition du général D. Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, sur le projet de loi de programmation militaire et le projet de loi de finances pour 2014

17.10.2013 Assemblée Nationale

 

Audition du général D. Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, sur le projet de loi de programmation militaire et le projet de loi de finances pour 2014

 

 

Compte rendu n° 7 - mardi 8 octobre 2013 - séance de 17 heures 15

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 16:50
 discours des chefs d’état major français et britannique clôturant le DV Day - photo Armée de l'air

discours des chefs d’état major français et britannique clôturant le DV Day - photo Armée de l'air

 

18/10/2013 Armée de l'Air

 

Du 7 au 17 octobre 2013, la France et le Royaume-Uni participent avec sept autres nations (Allemagne, Australie, Canada, Danemark, États-Unis, Italie, Norvège) à un exercice centré sur des manœuvres aéromaritimes, dans lesquelles une quarantaine d’aéronefs et une quinzaine de bâtiments sont engagés.

 

Mardi 15 octobre, une journée « Distinguished Visitors (DV) day » était organisée. À cette occasion, le général Denis Mercier, chef d’état major de l’armée de l’air et son homologue britannique, Sir Andrew Pulford, se sont rendus à Leeming. À leur arrivée, ils ont assisté à une démonstration dynamique. Le scénario comprenait le bombardement de la base aérienne par des Hawk T1, représentant les forces adverses. Ensuite, était mis en scène l’incendie d’un véhicule. La sécurisation du lieu et l’extraction des passagers pour évacuation vers l’infirmerie ont été nécessaires pour mener à bien la mission de sauvetage. Enfin, une équipe cynophile britannique a intercepté un individu ayant pénétré sur le camp sans autorisation.

 

Pour clôturer cette journée, c’est en présence de nombreux journalistes et d’une délégation militaire franco-britannique que les deux chefs d’état-major ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité du travail accompli et le professionnalisme dont chacun a su faire preuve.

 

Après deux semaines d’entraînement opérationnel rassemblant neuf nations alliées et un dispositif des plus conséquents pour l’année 2013, Joint Warrior 13-2 s’achève pour les 112 militaires français déployés, du 7 au 17 octobre, sur la base de Leeming. Outre les aéronefs de l’armée de l’air (4 Mirage 2000N, 4 Mirage 2000-5, 1 C135 FR et 1 Super Puma), participaient également la frégate anti sous-marine « La Motte Piquet » et un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la marine nationale.

 

Durant ces dix jours d’exercice, beaucoup d’enjeux, d’objectifs d’entraînement étaient à atteindre. Une structure C2 (Command & Control) conjointe a été mise en œuvre afin de conduire et exécuter les différentes missions. En tenant compte du respect des règles nationales respectives, le GTSICAéro de la base aérienne 105 d’Evreux a déployé de nombreux systèmes d’information et de communications. Le rythme de travail a été dense. Les équipages des Mirage 2000N ont effectué plus de 80 sorties et ont ainsi totalisé près de 200 heures de vol, réalisant leurs missions dans un environnement souvent complexe. Par ailleurs, l’exercice aura permis à l’ensemble du détachement français d’évoluer dans des conditions très proches de la réalité et ce, quel que soit le niveau de commandement (tactique, opératif, stratégique). En effet, l’intégralité du personnel déployé a été entraîné à la conduite des opérations en milieu hostile.

 

Bénéficiant de l’impulsion donnée par le Traité de Lancaster House, Joint Warrior 13-2 a largement mis à contribution l’armée de l’air et la marine nationale. Cette édition aura permis de développer l’interopérabilité des structures de commandement, des procédures, et des matériels des deux armées.

Joint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV Day
Joint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV Day
Joint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV Day
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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 11:55
Les parachutistes s'élancent du dernier Noratlas

Meeting gergovie (1)

 

18/10/2013 Armée de l'air

 

Les 12 et 13 octobre, le plateau de Gergovie a accueilli l'un des derniers meetings aérien de l'année. L'équipe de présentation et de compétition de l'armée de l'air était au rendez-vous.

 

Lors de la 19ème édition de Cervolix, festival autour de la magie du cerf-volant, les as des meetings aériens étaient présents sur le plateau de Gergovie. Parmi eux, les parachutistes de l’équipe parachutiste de présentation et de compétition de l’armée de l’air (EPPCAA), qui a ouvert le bal. Les capitaines Estelle Bernier et Frédéric Mirvault, l’adjudant-chef Patrick Sorin, les adjudants Rémy Balaud et Grégory Patissou ainsi que les sergents-chefs Edwige Bauer et Malween Canipelle ont sauté depuis le dernier Noratlas volant, le n°205. 8 000 visiteurs ont assisté au dernier saut de démonstration de l’équipe pour l’année 2013. L'EPPCAA aura participé à plus de 20 meetings régionaux et nationaux cette année. Rendez-vous au printemps prochain pour la nouvelle saison !

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 15:55
Escadron Belfort en formation sur Reaper sur la base de Holloman

Escadron Belfort en formation sur Reaper sur la base de Holloman

 

15/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Alors que le contrat pour la vente de deux drones MQ-9 Reaper vient d'être notifié à General Atomics par le Pentagone, le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, a révélé que les Etats-Unis n'avaient pas encore donné leur accord à la "francisation" de ces drones.

 

C'est parti pour les drones américains MQ-9 Reaper dans l'armée de l'air française. Et la France doit maintenant régler l'addition. Car le Pentagone a notifié le 30 septembre une partie du contrat à General Atomics Aeronautical Systems pour un montant de près de 50 millions de dollars (49,8 millions de dollars). Ce qui correspond aux premiers équipements pour l'achat via le programme FMS (Foreign Military Sales) - une vente d'Etat à Etat - de deux drones et d'une station sol par le ministère de la Défense français. Au total, la France devra débourser pour un système de deux drones MQ-9 Reaper un montant maximum de 149 millions de dollars.

 

"Nous avons passé un contrat FMS unique avec les américains d'un montant maximum de 149 millions de dollars", explique-t-on à La Tribune. Dans sa notification, le Pentagone évoque une demande urgente de la France d'acquérir deux drones. Le programme sera exécuté chez General Atomics à Poway en Californie et devra être achevé "avant le 15 juillet 2015". Pourtant, le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, a expliqué début octobre aux députés de la commission de la Défense que la France avait "acheté deux drones sur étagère, qui seront déployés avant la fin de l'année au Sahel".

 

La francisation des Reaper pas encore acceptée par les Etats-Unis

 

La France a acheté deux drones MQ-9 Reaper mais elle n'est pas encore sure de pourvoir les faire voler en Europe. "Nous avons demandé aux Américains la certification aéronautique permettant aux appareils de fonctionner dans l'espace aérien européen - ce qui les surprend toujours, car l'espace aérien est si étendu aux États-Unis que ses parties civile et militaire peuvent être séparées", a expliqué Laurent Collet-Billon.

 

Mais surtout, la France n'est pas sure encore de pouvoir "franciser" les drones Reaper, comme elle le souhaite. C'est ce que dit le DGA dans son audition : "nous souhaitons qu'une étude soit conduite sur la francisation ou l'européanisation de capteurs, de moyens de transmission et d'outils de sécurisation des communications ; cette proposition n'a pas encore été acceptée". Pourtant, on avait expliqué à "La Tribune" à très haut niveau au sein de l'armée que cet achat  était conditionné à l'opération de "francisation" des douze drones que la France souhaite acheter. Pour des questions d'autonomie stratégique et ne pas dépendre des Etats-Unis, la France souhaite avoir accès aux "codes sources", les codes informatiques des drones soumis à de strictes règles d'exportation, afin de les modifier.

 

Vers un club d'utilisateurs formés de pays européens pour le Reaper

 

La loi de programmation militaire (LPM ) prévoit l'acquisition de douze drones MALE (pour moyenne altitude, longue endurance, soit 24 heures de vol) d'ici à 2019. Le coût total de cet achat - soit le prix d'achat et le coût de leur "francisation" - , est évalué par les services du ministère de la Défense à 670 millions d'euros. Le ministre de la Défense français "devrait prochainement annoncer la création d'un club des utilisateurs de Reaper en Europe, réunissant les Britanniques, les Italiens et peut-être les Allemands", a révélé le DGA..

 

Au-delà de cette opération, trois industriels - Dassault Aviation, l'italien Finmeccanica et EADS Cassidian - ont déclaré être disposés à s'unir pour élaborer un drone MALE européen à plus longue échéance de façon à pouvoir créer une filière industrielle européenne sur ce marché. "Je dois rencontrer leurs représentants dans le courant du mois d'octobre, a précisé Laurent Collet-Billon. Nous nous sommes également entretenus la semaine dernière (la semaine du 23 septembre, ndlr) de ce sujet avec M. Beemelmans, secrétaire d'État au ministère allemand de la Défense, chargé de l'équipement. La question que nous devons résoudre réside dans l'articulation entre ce que l'on veut intégrer du drone américain et ce que l'on veut développer dans un drone européen : la dimension financière la tranchera".

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 10:55
Joint Warrior 13-2 : le GTSICAéro, un acteur incontournable

16/10/2013 Armée de l'air

 

Depuis le 27 septembre 2013, au profit de l’exercice Joint Warrior 13-2, qui se déroule au nord du Royaume-Uni, le groupement tactique des systèmes d’information et de communications aéronautiques (GTSICAéro) de la base aérienne 105 d’Evreux a été déployé afin de fournir les moyens SIC nécessaires au détachement et lui assurer une complète autonomie.

 

Joint Warrior 13-2 est un exercice interallié et interarmées qui s’inscrit dans le cadre d’un entraînement opérationnel bilatéral. Il fait suite au Traité de Lancaster House signé en 2010 qui donne un nouvel élan à la coopération militaire franco-britannique. Ce type d’exercice a pour objectif d’entraîner les deux nations et de valider le concept de force expéditionnaire interalliée et interarmées (CJEF).

 

Faisant appel à près de 600 personnes dont 112 français, Joint Warrior 13-2 va permettre l’appréciation des différentes procédures opérationnelles et favorisera leur développement. Le but étant d’améliorer l’interopérabilité entre les deux nations notamment dans le domaine des systèmes d’information et de communications (SIC).

 

Le GTSICAéro s’impose, dans cet exercice, comme un acteur incontournable des opérations aériennes et de la préparation des forces. C’est une unité du commandement du soutien des forces aériennes. Il est issu du regroupement des trois anciens groupes de télécommunications de Bordeaux, Metz et Orléans, ainsi que de l’escadron de soutien technique spécialisé de Metz et du centre de détection et de contrôle mobile du commandement des forces aériennes.

 

Une douzaine de personnes du GTSICAéro, intégrée au sein de la base aérienne projetée de Leeming, a permis l’installation des moyens SIC indispensables au bon déroulement de l’exercice. Téléphonie, réseaux opérationnels et réseaux classifiés qu’il a fallu mettre en œuvre, maîtriser et surtout optimiser. Parallèlement, un appui à la structure C2 (Command and Control) projetée a également été fourni.

 

Cet exercice représente un défi majeur pour le GTSICAéro. Au cœur de l’initiative d’interconnexion des forces, attendue pour la NRF (NATO Response Force), c’est le moyen d’établir l’inventaire de l’interopérabilité entre les deux nations. Il va également permettre l’identification des efforts à consentir pour améliorer notre capacité à travailler conjointement.

 

Le GTSICAéro a su, au travers de Joint Warrior 13-2, mettre en exergue le savoir-faire de l’armée de l’air au sein d’une coalition bilatérale. Cette unité particulière cultive ainsi ses capacités à travailler en interarmées avec nos alliés, tout en démontrant son souci permanent de réactivité lors d’un déploiement exigeant en terme de délais.

Joint Warrior 13-2 : le GTSICAéro, un acteur incontournableJoint Warrior 13-2 : le GTSICAéro, un acteur incontournable
Joint Warrior 13-2 : le GTSICAéro, un acteur incontournableJoint Warrior 13-2 : le GTSICAéro, un acteur incontournable
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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 06:55
Rafale : le plan B de Dassault et de la DGA

15/10 par Alain RUELLO – LesEchos.fr

 

La signature d’un contrat à l’exportation a pris au moins un an de retard. Le ministère de la Défense devra faire face à d’importantes avances de trésorerie pour tenir le budget de la loi de programmation.

 

Comme tous les grands industriels de l’armement, Dassault est en pleine négociation avec la Direction générale de l’armement (DGA). Dans son cas, il s’agit de ­réaménager les échéanciers de paiement des Rafale de l’armée française, contraintes budgétaires obligent. Mais, à la différence des autres acteurs, la négociation ne concerne pas que le client national : avec le glissement d’un an, au mieux, de la date de signature d’un contrat à l’exportation, la défense risque de devoir avancer plusieurs centaines de millions d’euros non anticipés.

 

Quand elle a été bâtie au printemps, la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 avait prévu qu’un contrat serait signé en 2013 – l’Inde, qui négocie l’achat de 126  Rafale faisant alors figure de débouché le plus sûr – pour des livraisons à partir de 2016. Les argentiers du ministère ont donc considéré que, sur les onze Rafale qui sortiront de la chaîne de Mérignac dans trois ans, sept seront réservés à l’export, contre quatre à la France. A 100 millions d’euros pièce environ, cela fait 700 millions de moins à débourser pour l’armée.

 

Configuration finale

 

Livrer sept Rafale à un client étranger en 2016, c’est encore ­possible, car ce n’est qu’au bout de douze à dix-huit mois après le début de sa fabrication qu’un Rafale intègre sa configuration finale. Dit autrement, Dassault a encore jusqu’à la mi-2014 pour « aiguiller » de manière irréversible sa pro­duction 2016 entre appareils ­français, indiens ou qataris, Doha étant l’autre prospect chaud du moment. Le problème, c’est que, avec le décès du négociateur en chef à New Delhi et les élections législatives qui se rapprochent, l’hypothèse d’une signature cette année avec l’Inde a pris du plomb dans l’aile (« Les Echos » du 3 octobre). Dans un récent entretien aux « Echos », Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a fait part de son optimisme en la matière, mais pour une signature en 2014. Du coup, cela pourrait vite devenir très tendu financièrement pour la Grande mMuette.

 

Pourquoi ? Tout simplement parce que, s’il faut trois ans pour construire un Rafale, il faut aussi trois ans pour le payer. Seul client à ce jour, la France (via la DGA), s’acquitte de chaque ap­pareil qu’elle reçoit en trois annuités. L’échéancier de paiement n’est évidemment pas public, mais une chose est sûre : le gros de la facture est réglé durant les deux dernières années de fabrication.

 

De tout cela, on peut déduire que la DGA a commencé à payer les onze Rafale livrables en 2016 puisque leur production a démarré, alors qu’elle est censée n’en recevoir que quatre. Surtout, elle va faire face à des avances de trésorerie importantes en 2014 et 2015, le temps qu’un client export signe et verse les premiers acomptes. « Cela devient très tendu à partir de l’année prochaine », confirme-t-on aux « Echos ».

 

Différents scénarios sont à l’étude pour rééchelonner tous ces paiements à venir auprès de Dassault. « C’est une sorte de plan B, le temps qu’un client étranger commence à payer », résume une source proche de l’avionneur, lequel peut faire preuve de flexibilité, compte tenu de sa trésorerie.

 

S’il n’est pas encore trop tard pour tenir le cadrage budgétaire de la LPM, le temps joue contre la DGA. Avec le risque, une fois encore, de l’obliger à des acro­baties financières déstabilisantes : quand l’argent manque quelque part, il faut bien le prendre ailleurs. Réaction, amusée, d’un habitué de ces questions : « On trimbale ce genre de paris dans la loi de programmation depuis 2009. » Pour pouvoir payer les Rafale qui auraient (déjà) dû être exportés, le gouvernement Fillon avait renvoyé à plus tard la rénovation des Mirage 2000 et la commande des avions ravitailleurs. Contactés, ni la DGA ni Dassault n’ont souhaité ­commenter.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:55
L’intégration air-sol mise en lumière lors d’un séminaire

 

15/10/2013 Armée de l'air

 

L’Air Land Integration Network Seminar (ALINS - séminaire du domaine de l’intégration air-sol) s’est déroulé à Montbéliard (Franche-Comté) le 11 octobre 2013. L’armée de l’air était l’un des partenaires majeurs de cet événement.

 

Domaine émergent mais aux résultats probants, l’intégration air-sol (ALI – air land integration) s’appuie sur des technologies clés et des équipements novateurs permettant le recueil, le traitement et la diffusion de l’information sous toutes ses formes (texte, image, son), à destination de tous les terrains d’opération et interopérables avec les forces alliées. L’ALI a été développé et porté initialement par les forces spéciales « air ». En effet, ces dernières s’appuient sur des solutions technologiques projetables adaptées aux conditions opérationnelles, interarmées et interalliés. Ces outils permettent d’accélérer l’acquisition du renseignement, de prise de décision d’engagement et la frappe d’objectifs ciblés avec les moyens adaptés.

 

L’ALI doit maintenant entrer dans une phase de développement méthodique, jouant sur les leviers scientifiques, technologiques et doctrinaux pour assurer son essor au profit de l’industrie française et de la défense nationale. C’est pourquoi ce séminaire a réuni acteurs militaires, industriels, universitaires et formateurs autour de la mise en œuvre des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans le cadre de l’engagement de la puissance aérienne et des forces spéciales sur les théâtres d’opération. De nombreuses autorités militaires ont pris part aux discussions, tels que le général Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes, et le général Guillaume Gelée, ancien commandant des forces aériennes.

L’intégration air-sol mise en lumière lors d’un séminaire
L’intégration air-sol mise en lumière lors d’un séminaire
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