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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:55
Immersion au sein de la section Survol du CDAOA

 

15/10/2013  Caporal-chef Marie-Ange Ilmany – CDAOA - Armée de l'air

 

Julie, Salima, Sandra et Mama. Tels sont les prénoms des quatre opératrices équipées d’un casque « Bluetooth », qui œuvrent au sein de la section Survol du CDAOA (commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes). Sous les ordres d’un major, chef de section, elles répondent chaque jour à plus d’une cinquantaine d’appels téléphoniques. Selon l’activité, elles peuvent traiter des demandes de survol avec plus de 180 pays. Suivez le guide pour une immersion en plein Survol.

 

 « Il n’y a pas de place pour la routine, l’action immédiate et l’application de procédures spécifiques font partie de notre quotidien », commente l’une d’entre elles. Sur la base aérienne 117 de Balard, la section Survol est intégrée au centre opérationnel air (CO-Air). Les yeux fixés sur leur écran d’ordinateur, ces jeunes opératrices conversent au téléphone, centralisent les demandes et appliquent les procédures. En liaison avec le ministère des Affaires étrangères et les attachés de Défense français et étrangers, elles sont chargées d’instruire les demandes d’autorisations diplomatiques de survol des territoires étrangers par des aéronefs d’État français, mais également les demandes d’aéronefs d’État étrangers souhaitant survoler l’Hexagone. Pour cela, la réglementation internationale est scrupuleusement appliquée selon la convention de l’organisation internationale de l’aviation civile, signée à Chicago le 7 décembre 1944. Celle-ci stipule que les aéronefs d’État doivent soumettre une demande d’autorisation de survol préalable aux États survolés : chaque pays dispose de « la souveraineté complète et exclusive sur l’espace aérien au-dessus de son territoire ».

 

Pas de temps « mort » pour ces drôles de dames. « Chaque jour, environ 60 autorisations de survol du territoire français sont notifiées aux attachés de Défense étrangers en poste à Paris,  précise l’une des jeunes femmes. Une fois obtenues, ces autorisations suivent un circuit bien précis ». En effet, le centre national des opérations aériennes de Lyon Mont-Verdun et les centres de détection et de contrôle peuvent alors, au vu des informations transmises, identifier les aéronefs étrangers et vérifier le respect de leur plan de vol. La mission de la section Survol est assurée 24h/24 afin de répondre, entre autres, au déclenchement d’une évacuation sanitaire. « L’expérience acquise par la section Survol vient en complément de l’action diplomatique, conclue le chef de la section. Nous apportons une plus-value technique sur certains dossiers, toujours en prise en directe avec les attachés de Défense et le ministre des Affaires étrangères ».

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:50
JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »

14/10/2013 Armée de l'air

 

Du 7 au 17 octobre 2013, dans le cadre de l’exercice JOINT WARRIOR 13-2, qui se déroule au nord du Royaume-Uni, quatre Mirage 2000N de l’escadron de chasse (EC) 2/4 « La Fayette » de la base aérienne 125 d’Istres sont engagés. Cette participation tend à renforcer la technicité des équipages et maintenir leur haut niveau d'excellence.

 

JOINT WARRIOR 13-2 est un exercice interarmées et interallié qui s’inscrit dans le cadre d’un entraînement opérationnel bilatéral. Il vise à maintenir la coopération militaire franco-britannique. Parmi les moyens français mis en œuvre, quatre Mirage 2000N de l’EC 2/4 « La Fayette » sont déployés sur une base aérienne projetée, située à Leeming.

 

L’escadron de chasse 2/4 « La Fayette » a pour principale mission la dissuasion nucléaire. Néanmoins, ses moyens permettent également de réaliser des missions conventionnelles. À ce titre, les équipages s’entraînent quotidiennement, de jour comme de nuit et prennent part à de nombreux exercices. Ce qui rend les unités des forces aériennes stratégiques réellement polyvalentes.

 

La participation de l’EC 2/4 « La Fayette » au sein de l’exercice JOINT WARRIOR 13-2 a pour objectif l’entraînement dans un environnement réaliste. Les équipages sont confrontés à différentes phases tactiques d’une mission aérienne. Parmi pilotes et navigateurs présents, dix d’entre eux effectuent leur première mission à l’étranger. Elle intervient dans le cadre de la formation à la mission dite « conventionnelle ». Cette participation est essentielle à leur qualification et va leur permettre d’améliorer sensiblement leur travail en équipage constitué.

 

Outre l’engagement des plus jeunes au sein de l’exercice, une autre spécificité s’ajoute. Trois aviateurs du personnel navigant (PN) intégrés au détachement sont qualifiés Forward Air Controler (FAC – contrôleur aérien avancé), dont un FAC Supervisor. Le rôle du FAC est de guider, depuis le sol, les avions de combat dédiés à la mission de CAS (Close Air Support – Appui aérien rapproché).

 

La détention de cette qualification au sein même des équipages permet d’améliorer le dialogue PN-FAC de façon significative et donc de gagner en efficacité.

 

Fort de cette complémentarité, l’EC 2/4 « La Fayette » fait preuve d’un engagement entier. Afin d’assurer le bon déroulement de cet exercice, pas moins d’une cinquantaine de personnes, parmi les 270 que comptent l’escadron, œuvrent sur la base aérienne opérationnelle projetée (BOP).

JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »
JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »
JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »
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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:45
Corymbe : fin de mission pour le mandat 121

11/10/2013 Sources : EMA

 

Le 4 octobre 2013, la frégate de surveillance Germinal a achevé le 121e mandat de la mission Corymbe. Dorénavant, c’est l’aviso Premier-Maître L’Her qui patrouille dans le Golfe de Guinée.

 

Tout au long de son mandat, le Germinal a mené des missions de surveillance maritime et d’assistance en mer. Des informations ont été échangées avec les centres régionaux chargés de l’assistance à la sécurité et la sûreté de leur zone maritime de responsabilité.

 

Durant son déploiement, la frégate a mené des entraînements avec les forces françaises présentes dans la zone. A deux reprises, l’équipage du Germinal a mené des interactions avec  les Forces Françaises au Gabon (FFG) et les forces gabonaises, ainsi que des exercices d’appontages avec l’hélicoptère Puma du détachement ALAT et l’hélicoptère Fennec de l’armée de l’Air des FFG.

 

Plusieurs interactions ont également été menées avec les marines des pays de la côte Ouest de l’Afrique. Ces actions de coopération militaire avec les forces armées des pays riverains se sont déroulées dans le cadre du renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (RECAMP), en soutien de l’Appui à la réforme de la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée (ASECMAR) et de l’African partnership station (APS). Le Germinal s’est ainsi engagé aux côtés des marines du Gabon, du Cap-Vert, de Sao Tomé, du Togo, du Ghana et du Bénin.

 

Enfin, la frégate Germinal a participé à l’exercice « NEMO 2013 » (Navy’s exercise for maritime operations). Cet entraînement naval multinational a réuni les forces maritimes du Bénin, du Togo, des Pays-Bas et de la France au large des côtes béninoises. Dans le cadre de cet exercice, près de 700 marins ont, pour la première fois, participé à une série d’entraînements opérationnels avec, pour objectif commun, de mettre en œuvre la coopération maritime régionale et d’accompagner la montée en puissance des marines africaines riveraines du golfe de Guinée.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un ou plusieurs bâtiments de la Marine nationale qui peuvent être renforcés par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

 

Le dispositif Corymbe complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale, au Gabon et au Sénégal. Il peut soutenir toute opération en cours comme Licorne en Côte d’Ivoire, ou nouvelle comme des opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants. Corymbe permet également la réalisation de missions de coopération bilatérale avec les pays de la région.

Corymbe : fin de mission pour le mandat 121Corymbe : fin de mission pour le mandat 121
Corymbe : fin de mission pour le mandat 121Corymbe : fin de mission pour le mandat 121
Corymbe : fin de mission pour le mandat 121Corymbe : fin de mission pour le mandat 121
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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 10:55
Les secrets de l'A400M (4/4) : Atlas/Caracal, futur duo gagnant

11/10/2013 Par François Julian - Air & Cosmos

 

C'est une capacité qui n'existe pour le moment que sur le papier, mais que Airbus Military devrait prochainement tester en vol : la possibilité de ravitailler en vol un hélicoptère avec l'A400M, grâce à sa capacité à voler à de faibles vitesses (195-215 km/h de vitesse air indiquée).

 

Pour mémoire, sur l'A400M le ravitaillement peut être effectué grâce à deux nacelles tuyau/panier sous voilure ou à une unité centrale de ravitaillement FRU (Fuselage Refuelling Unit) installée dans le fuselage.

 

Pour autant, peu d'hélicoptères dans le monde sont capables d'être ravitaillés en vol : on peut citer le HH-60G Pave Hawk, le MH-53H, le V-22 ou le MH-47 Chinook.

 

En France, une seule voilure tournante a cette capacité : l'EC725 Caracal d'Eurocopter, et plus précisément les machines équipant l'escadron 1/67 « Pyrénées » de l'armée de l'Air.

 

Et faute d'un ravitailleur adéquat en France, les aviateurs doivent pour le moment s'entrainer à cette pratique avec leurs homologues italiens qui alignent des KC-130J. A raison d'un entrainement annuel depuis 2008, une dizaine de pilotes français sont actuellement qualifiés à cette pratique.

 

Sur le plan opérationnel, la plus-value est significative pour un hélicoptère de manœuvre : les hommes du « Pyrénées » ont ainsi réalisé sur Caracal des vols de 6 heures (contre trois habituellement) avec deux ravitaillements.

 

En attendant, pour étendre l'allonge des hélicoptères, il faut compter sur des procédures d'avitaillement plus classiques comme les FARP (Forward Arming and Refueling Points), c'est à dire l'installation d'un point de ravitaillement de campagne.

 

A400M ravitaillement

Essai de ravitaillement (sans contact) entre A400M et EC725.

 

Coté Airbus Military, les essais de ravitaillement entre A400M et un hélicoptère ont débuté en mai dernier avec un premier rapprochement entre EC725 (appartenant à Eurocopter) et l'un des avions d'essais (notre photo). Aucun contact n'a encore eu lieu.

 

 

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 11:55
En rouge, les équipements de mission de l'A400M– source Airbus Militay

En rouge, les équipements de mission de l'A400M– source Airbus Militay

 

11/10/2013 Par François Julian – Air & Cosmos

 

Il aura été l'un des systèmes les plus délicats à mettre au point dans le programme A400M : le FMS (Flight Management System), ou logiciel de gestion de vol, dont le développement a été confié à Thales.

 

« C'est le FMS le plus perfectionné qui puisse exister aujourd'hui », explique t-on chez Thales. Perfectionné, ce logiciel l'est car il reprend rien de moins que toutes les fonctionnalités déjà implémentées sur celui de l'A380, avec en plus d'autres spécifiquement destinées à un avion militaire.

 

Le tout, avec une interactivité et une ergonomie encore plus poussée. La preuve, pour un pilote habitué à voler sur Airbus, le passage sur A400M peut se faire relativement simplement, comme nous l'avions expliqué lors de notre essai en vol, consultable ici.

 

Reste que Thales n'en a pas encore fini avec ce développement, puisque beaucoup des fonctions militaires restent encore à être validées, voir implémentées.

 

Pour l'heure, le FMS est certifié dans la version IOC (Initial Operating Clearance) de l'avion, ce qui lui permet de réaliser l'intégralité de ses missions logistiques. Les versions plus militaires, SOC 1 et SOC 1,5, sont quant à elles encore au stade du test, sur les avions d'essais d'Airbus.

 

Car c'est essentiellement grâce aux différentes itérations de ce FMS que vont être débloquées les différentes capacités spécifiques de l'A400M. Les versions du FMS, actuellement en cours de test, vont ainsi offrir des fonctions d'aérolargage. Plus tard, ce sera au tour des fonctions de ravitaillement en vol d'être débloquées.

 

La fonctionnalité la plus dure à mettre au point, ce sera le « Low Level Flight » qui permettra le vol automatique à basse altitude avec suivi de terrain sur données de cartographie numérique. Cet ultime fonctionnalité doit être prête pour 2018.

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 11:55
MBDA fournit le système de lance-leurres Saphir-400 - photo Airbus Military

MBDA fournit le système de lance-leurres Saphir-400 - photo Airbus Military

 

10/10/2013 Par François Julian  Air & Cosmos

 

C'est un industriel auquel on ne pense pas vraiment lorsque l'on évoque l'A400M. Et pourtant MBDA est bien présent sur le quadrimoteur à hélices d'Airbus.

 

Le missilier européen fournit le Saphir-400, le système de lance-leurres (infrarouges et électromagnétiques). Ce dernier s'intègre dans la suite de systèmes d'autoprotection DASS (Defensive Aids Subsystem) de l'avion, fournie par EADS Cassidian, qui comprend également des détecteurs d'alerte (missile, radar et laser).

 

Concernant le détecteur d'alerte radar (ou RWR pour Radar Warning Receiver), c'est le système AR-400 développé par l'espagnol Indra avec l'aide d'EADS, qui a été retenu.

 

C'est Thales et EADS qui sont responsables du système d'alerte missile. Baptisé Miras (Multi-colour Infrared Alerting Sensors), ce détecteur de départ missile infrarouge bicolore sera efficace contre des menaces sol-air aussi bien à haute qu'à basse altitude.

 

Thales et EADS seraient également associés pour le développement d'un DIRCM (Directional Infrared Counter Measures), un système de contre-mesures infrarouge à effet dirigé. Mais il est difficile d'obtenir des informations sur le développement de ce système.

 

Globalement, tous les A400M européens devraient avoir un niveau d'autoprotection relativement équivalent. Exception faite de la Grande-Bretagne qui a choisi une suite d'autoprotection un peu différente avec notamment des systèmes déjà en service sur ses C-17.

 

Selon MBDA, le Saphir-400 a été commandé par les sept nations partenaires du programme A400M. En France, il est notamment prévu que 25 kits d'autoprotection (intégrant donc le système Saphir-400) soient commandés pour les 50 A400M prévus.

 

En attendant, c'est le 18 juin dernier que Airbus Military a réalisé les premiers largages de leurres infrarouges, depuis l'un des avions d'essais (notre photo).

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 07:55
Les forces spéciales participent à l’exercice Volfa

10/10/2013 Actus Air

 

L’exercice des forces aériennes Volfa 13.03 se déroule du 7 au 11 octobre 2013 dans le Massif central (Aurillac - Montluçon Guéret).

 

Plus de 400 militaires ainsi qu’une trentaine d’aéronefs de l’armée de l’air et de la marine nationale participent à Volfa 13.03, conduit depuis le centre national des opérations aériennes (CNOA) à Lyon Mont-Verdun. Menée au profit des unités de combat de l’armée de l’air, cette édition vise à mettre en œuvre un ensemble de procédures opérationnelles des forces spéciales «air» et à valider leur compatibilité avec une opération aérienne complexe, comprenant des menaces aériennes et sol-air.

 

Les forces spéciales participent à l’exercice Volfa

Volfa, entraînement annuel majeur des forces aériennes, met en œuvre des opérations aériennes de type COMAO (Composite Air Operations), en particulier de nuit, avec des raids aériens de tous types d’aéronefs couvrant une grande gamme d’emploi de l’arme aérienne. À cette occasion, une unité de défense sol-air est déployée dans les environs de l’aérodrome d’Aurillac, notamment pour simuler des menaces aériennes.

 

Volfa est le garant d’un haut niveau de qualification et d’expertise des combattants et répond aux besoins opérationnels des engagements nationaux et internationaux contemporains. Une prochaine édition est programmée du 20 au 22 novembre 2013 dans la même région.

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 07:50
un Mirage 2000N se présente au décollage derrière deux Hawk T1 de la RAF - N.Vissac  Armée de l'air

un Mirage 2000N se présente au décollage derrière deux Hawk T1 de la RAF - N.Vissac Armée de l'air

 

10/10/2013 Armée de l'air  - Opérations

 

Le 07 octobre 2013 a marqué le coup d’envoi de l’exercice Joint Warrior 13.2 dans le ciel britannique, concrétisant la coopération franco-britannique établie en 2010 par la signature du traité de Lancaster House. Pendant 10 jours, la France et le Royaume-Uni participent avec sept autres nations (Allemagne, Australie, Canada, Danemark, Etats-Unis, Italie, Norvège) à un exercice centré sur des manœuvres aéromaritimes, dans lesquelles une quarantaine d’aéronefs et une quinzaine de bâtiments sont engagés.

 

L’exercice  Joint Warrior 13.2 s’inscrit dans le cadre de la montée en puissance de la force expéditionnaire interalliée et interarmées (Combined Joint Expeditionary Force - CJEF). Pilier majeur de la coopération militaire franco-britannique, la CJEF doit permettre de disposer, d’ici 2016, d’une force franco-britannique interarmées ayant la capacité d’entrée en premier et rapidement activable. Cette force pourra être engagée dans le cadre bilatéral ou interallié (OTAN, UE, ONU).

 

Depuis 2011, les forces française et britannique conduisent chaque année un exercice majeur centré sur la CJEF. L’objectif est de valider successivement les concepts d’engagement de chacune des  trois composantes. Ainsi, après les exercices Flandres en 2011 et Corsican Lion en 2012, respectivement centrés sur les composantes terrestre et maritime, la composante aérienne est au cœur de l’exercice Joint Warrior 13.2.  Celui-ci constitue l’entraînement opérationnel tactique conjoint le plus important de l’année pour les armées de l’Air française et britannique. Joint Warrior 13.2 couvre l’ensemble du spectre des opérations aériennes de haute intensité, allant de la défense aérienne aux manœuvres d’attaque au sol ou à la mer.  Pour planifier et conduire ces missions aériennes combinées, l’accent est mis sur le  C2 (Command and Control), notamment avec la mise en œuvre d’un Joint Force Air Component Command conjoint (JFACC: centre de planification et de conduite des opérations aériennes). Par ailleurs, les moyens aériens opèrent depuis une DOB (Dispersed Operating Base- Base aérienne projetée) qui se trouve en zone soumise à la menace air-sol ennemie dans le scénario de l’exercice. Située à Leeming, cette DOB  constitue le lieu de stationnement des moyens aériens « chasse » français et britanniques et assure leur soutien.

 

Joint Warrior 13-2, 1 - briefing général

Joint Warrior 13-2, 1 - briefing général

Pour l’armée de l’Air française, les moyens engagés sont: quatre Mirage 2000N de l’escadron de chasse 2/4 «La Fayette» ainsi qu’un C135 du groupe de ravitaillement en vol 2/91 «Bretagne» de la base aérienne 125 d’Istres, un Super Puma de l’Escadron de Transport, d’Entraînement et de Calibration 65 de la base aérienne 107 de Villacoublay, déployés sur différentes bases britanniques et quatre Mirage 2000-5 de l’escadron de chasse 1/2 «Cigognes» engagés depuis la base aérienne 116 de Luxeuil.

Coopération franco-britannique: exercice Joint Warrior 13-2

Après avoir participé, au printemps dernier, à la première séquence essentiellement maritime de Joint Warrior, la Marine Nationale engage une frégate anti-sous-marine (la FASM «La Motte-Picquet»), un hélicoptère embarqué Lynx de la flotille 34F ainsi qu’un Atlantique 2 (avion de patrouille maritime). Il convient de noter qu’un des objectifs de la CJEF est d’être en mesure d’engager, d’ici 2020, un groupe aéronaval franco-britannique.

Coopération franco-britannique: exercice Joint Warrior 13-2Coopération franco-britannique: exercice Joint Warrior 13-2
Coopération franco-britannique: exercice Joint Warrior 13-2
Coopération franco-britannique: exercice Joint Warrior 13-2Coopération franco-britannique: exercice Joint Warrior 13-2
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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 15:55
Photos à l'appui! Les pilotes du Belfort à Holloman AFB...

09.10.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

L'armée de l'Air vient de diffuser trois clichés des six pilotes de l'escadron Belfort en formation sur Reaper sur la base de Holloman. Après une photo de Reaper prise en Afghanistan, voici donc un échantillon photographique pour illustrer l'avancement du dossier RPA ("remotely piloted aircraft").

Pour lire les deux derniers posts à ce sujet, cliquer ici et ici.

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 11:55
Les Rafale français passent le cap des 100.000 heures de vol

09/10/2013 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Le cap est symbolique : au cours de l'été, la flotte de Rafale français a franchi la barrière des 100.000 heures de vol réalisées sous les couleurs de l'Aéronautique navale et de l'armée de l'Air.

 

Le bilan inclut les heures de vol réalisées entre 2000 et 2008 par les Rafale au standard F1 de la Marine, qui sont aujourd'hui en chantier de retrofit.

 

Au 1er octobre 2013, 122 Rafale avaient été livrés aux forces françaises : 38 Rafale M à la Marine et 84 Rafale B/C à l'armée de l'Air, dont 44 monoplaces et 40 biplaces. Le projet de loi de programmation militaire prévoit d'en livrer 26 supplémentaires entre 2014 et 2019.

 

Sur 100.000 heures de vol, cinq Rafale ont été perdus, dont quatre dans la Marine. Aucun de ces accidents n'a toutefois été causé par une avarie technique, le facteur humain ayant été prédominant dans tous les cas.

 

En septembre 2013, le consortium Eurofighter rappelait que la flotte mondiale de Typhoon avait franchi le cap des 200.000 heures de vol réalisées par ses clients. Environ 380 appareils avaient alors été livrés aux six pays utilisateurs de l'avion.

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 10:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

9 oct. 2013 belgiandefence

 

Vingt-neuf militaires apprennent actuellement en France comment libérer leurs collègues qui se sont écrasés ou qui ont simplement atterri dans un territoire ennemi. Du 25 septembre au 11 octobre 2013, ils prennent part, sur la base aérienne de Cazaux, au Combined Joint Personnel Recovery Standardization Course (CJPRSC).

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 20:20
FFDj : entraînement Search And Rescue franco-américain

08/10/2013 International

 

Le 22 septembre 2013, les hélicoptères de l’escadron de transport (ET) 88 Larzac des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et de la 26th Marine Expeditionary Unit (MEU) ont effectué, au large de Djibouti, un entraînement conjoint à la récupération de personnel sur terre et en mer.

 

La mission a simulé la récupération de commandos en milieu hostile, ainsi que la recherche et le sauvetage d’un pilote d’un avion de type AV-8 Harrier tombé en mer après une éjection simulée. L’exercice a été mené par une patrouille de deux hélicoptères d’attaque Cobra AH-1 de la MEU et d’un Puma de l’ET88.

 

La 26th MEU est embarquée sur l’USS Kearsarge depuis environ huit mois et met en œuvre de nombreux moyens aériens, dont des hélicoptères. Cependant, ne disposant pas d’une capacité autonome de récupération en mer par hélicoptère, elle fait appel, en cas de besoin, à la marine américaine, l’US Navy.

 

L’intégration d’un Puma équipé d’un treuil dans une mission que les US Marines appellent TRAP (Tactical Recovery of Aircrew and Personnel) a permis de démontrer le savoir-faire des équipages de l’ET88 en matière de sauvetage maritime.

 

Toutes les spécialités de l’escadron impliquées dans la mission SAR (Search And Rescue) ont ainsi été engagées, des pilotes aux treuillistes, en passant par les plongeurs. A l’issue de la mission, la patrouille a apponté sur l’USS Kearsarge où a eu lieu le débriefing.

 

Le commandant de la 26th MEU a témoigné de son intérêt en participant à l’exercice à bord du Puma. Les Marines ont d’ores et déjà fait part de leur intérêt de poursuivre ce type d’entraînements avec les FFDj.

 

Les FFDj mènent régulièrement des actions de coopération avec les forces américaines présentes à Djibouti. De leur côté, les militaires américains peuvent profiter des installations d’entraînement des FFDj, principalement au travers du centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Ce centre accueille les unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole, les forces djiboutiennes et étrangères. Enfin, les états-majors des FFDj et de CJTF-HOA (Combined Joint Task Force – Horn of  Africa) se réunissent régulièrement afin de coordonner l’ensemble de leurs activités à Djibouti.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDJ participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante (soutien des bâtiments de guerre et des actions de patrouille maritime, soutien santé), ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie.

FFDj : entraînement Search And Rescue franco-américainFFDj : entraînement Search And Rescue franco-américain
FFDj : entraînement Search And Rescue franco-américain
FFDj : entraînement Search And Rescue franco-américainFFDj : entraînement Search And Rescue franco-américain
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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 19:45
Serval : le détachement chasse, une unité toujours en éveil

08/10/2013 Sources : EMA

 

Le 28 septembre 2013, le détachement chasse de l’opération Serval stationné à Bamako a entamé son 7e mandat.

 

Les équipages du DETCHASSE Serval « 6 », issus de l’escadron de chasse 1/3 « Navarre » de la BA133 de Nancy ont effectué une cinquantaine de missions au cours de plus de 240 heures de vol, dont une partie de nuit. Ils laissent la place aux équipages de l’escadron 2/3 « Champagne », stationné lui aussi sur la BA 133.

 

Arrivés la veille, les nouveaux équipages ont pris leurs consignes en vol et ont assuré dès le premier jour leur première mission.

 

7h30, en salle de briefing, les pilotes et les navigateurs de Mirage 2000D travaillent déjà sur les cartes, identifient les points de passage et vérifient les consignes de vol. Ils s’apprêtent à mener une mission en deux temps : d’abord un entrainement au profit des guideurs aérien – les « forward air controler, FAC - révisant ainsi les procédures du « close air support » (l’appui aérien) ; ensuite une mission de renseignement sur une trajectoire définie du Nord au Sud (« line search »). Toute la mission est détaillée lors d’un briefing visant à préciser aux deux équipages les procédures qui seront appliquées durant le vol.

 

10h50, la patrouille quitte le tarmac de l’aéroport de Bamako pour débuter sa mission.

 

12h05, les Mirages 2000 se posent, les pilotes entament rapidement une série de vérifications de leur avion avec le chef de piste, avant de le lui confier. Une équipe de mécaniciens se charge de préparer en 40 minutes les appareils pour le prochain vol : recomplètement en kérosène, changement de bouteille d’oxygène, vérification de la mécanique, contrôle des appareils électroniques, etc. Pendant ce temps les équipages font leur débriefing.

 

Le « lâché » sur le théâtre est désormais effectif, ils peuvent prendre à leur compte la mission du détachement chasse de l’opération Serval.

 

Les missions du détachement chasse de l’opération Serval ont évolué en fonction des objectifs de la force. Au début de l’opération, le détachement a principalement mené des actions de bombardement dans la profondeur, afin de stopper rapidement l’avancée vers le Sud des groupes terroristes. Il a par ailleurs fourni un appui aux troupes au sol. Dans un deuxième temps, les équipages ont appuyé les différentes opérations, soit en renseignant en avance de phase les unités déployées, soit en traquant les groupes terroristes et en les neutralisant le cas échéant. Actuellement, le DETCHASSE assure des patrouilles quotidiennes. Il est en alerte permanente, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, en mesure d’agir très rapidement.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : le détachement chasse, une unité toujours en éveil
Serval : le détachement chasse, une unité toujours en éveil
Serval : le détachement chasse, une unité toujours en éveil
Serval : le détachement chasse, une unité toujours en éveil
Serval : le détachement chasse, une unité toujours en éveil
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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 12:55
Le Fac est plongé dans un environnement réaliste

Le Fac est plongé dans un environnement réaliste

07/10/2013 armée de l'air

 

Du 26 au 27 septembre 2013, le centre de formation à l'appui aérien "colonel Charles de la Baume", situé sur la base aérienne de Nancy, en Lorraine, a procédé à l’accréditation par l'Otan de son tout nouveau simulateur "SIMFAC".

 

Premier simulateur aéroterrestre immersif en France (180° de champ de vision à l'œil nu sur un écran courbe de 4 x 2,2m et 360° avec le dispositif de tête haute porté sur un casque), il permet à un Forward Air Controller (FAC / contrôleur aérien avancé) de réaliser un guidage d'aéronef virtuel dans des conditions proches de la réalité du terrain.

 

Ce simulateur, réalisé en collaboration avec la direction générale de l’armement (DGA) et Cassidian, entraîne non seulement le combattant au contact de l'adversaire mais aussi tout un poste de commandement tactique localisé dans une pièce adjacente. Le logiciel VBS 2 autorise une parfaite restitution du champ de bataille et réplique tous les éléments qui interviennent durant le combat : avions, hélicoptères, drones, artillerie, mais aussi tous les acteurs sol-sol, du fantassin au char lourd. La qualité graphique et les sons prodigués permettent au combattant connecté qu'est le FAC de comprendre le déroulement de l'action en cours et d'effectuer le guidage des aéronefs en conséquence.

 

L'accréditation de cet outil par l'Alliance va offrir un gain significatif en termes de qualité d'entraînement puisqu'il consacre dorénavant l'excellence de la formation délivrée par le CFAA. L'armée de l'air confirme en outre son avance en matière de formations interarmées.

 

Le simulateur dégagera également des marges de manœuvre significatives sur le plan de l'activité aérienne. En effet, un tiers des guidages annuels de maintien en qualification s'effectueront dans le SIMFAC, et ce dans toutes les configurations techniques requises. Grâce à la flexibilité de programmation, tous les scénarii requis avant une projection en opérations pourront être mis en œuvre. La notion de virtual sandbox prépare, en, effet, le personnel à sa future zone de déploiement en modélisant le terrain qu'il devra affronter.

 

À moyen terme la connexion de cet outil novateur au simulateur de vol du Rafale permettra d'évaluer la simulation distribuée à distance. Ainsi le pilote, parfaitement immergé dans son cockpit sur la base aérienne de Saint-Dizier, pourra travailler avec un FAC à Nancy tout en partageant le même référentiel virtuel. Ces progrès techniques laissent augurer d'un avenir porteur de promesses en matière d'entraînement synthétique au profit des forces.

 

Poste de commandement tactique

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:55
Le Drian détaille les coupes dans les armées

04 octobre 2013 Philippe CHAPLEAU - Ouest-France

 

Le ministre de la Défense a présenté [le 3 octobre]  le plan de restructuration pour 2014.L'an prochain, 7 881 postes vont être supprimés. Et des unités dissoutes.

 

Il ne s'agit « pas de construire une armée d'héritage », mais celle « de nos besoins ». Paraphrasant le général de Gaulle, Jean-Yves Le Drian a détaillé les dissolutions et les mouvements d'unités prévues dans le cadre de la dernière année de la loi de programmation militaire (LPM 2009-2014). Il a ainsi également répliqué à un groupe de généraux qui, sous le nom de Sentinelles de l'Agora (voir le blog Lignes de défense), a violemment critiqué la réforme du ministère de la Défense dans un texte diffusé lundi.

 

Une réorganisation pragmatique

 

Si la marine est épargnée pour 2014, l'armée de terre et l'armée de l'air sont touchées par le « plan de stationnement des armées » présenté hier. Le ministre assume ses choix et considère que les « embarras financiers » raillés par les Sentinelles de l'Agora sont dramatiques et obligent à « une réorganisation pragmatique du ministère de la Défense ».

 

L'armée de terre perd un régiment de chars Leclerc, le 4e régiment de dragons de Carpiagne (Bouches-du-Rhône) fort d'un millier d'hommes. Ses locaux phocéens seront ensuite occupés par le 1er régiment étranger de cavalerie (Légion étrangère, 900 hommes) qui va quitter Orange, ville dirigée par Jacques Bompard (Ligue du Sud).

 

L'armée de l'air fermera son détachement de Varennes-sur-Allier (Allier) et une partie de la plateforme de la base aérienne de Dijon. Elle réduira ses effectifs sur la base de Châteaudun (Eure-et-Loir) et dissoudra un escadron de défense sol-air à Luxeuil (Haute-Saône).

 

La somme des postes concernés par ces mesures n'atteint pas le total de 7 881 postes supprimés en 2014. D'autres le seront dans les états-majors de soutien défense (il en existe 5 en France) ; ainsi l'EMSD de Rennes et ses 90 militaires disparaîtront.

 

Et le reste ? Pas plus le ministre que ses conseillers n'ont apporté de précisions. Ce sera l'objet d'une « cueillette quasi individualisée, mais raisonnée » selon un militaire parisien, d'un saupoudrage de suppressions de postes qui affectera principalement l'administration et le soutien.

 

La même procédure, « sans coupes aveugles et systématiques » selon le ministre breton, sera adoptée pour les quatre premières années de la LPM 2015-2019 au cours de laquelle les armées vont devoir trouver 25 800 autres postes à supprimer.

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 16:55
Premières rencontres nationales autour de l’intégration air-sol

source alins.fr/

 

De l’Afghanistan au Mali, les théâtres d’opération récents soulignent le rôle décisif de l’arme aérienne dans la délivrance d’un effet sur des objectifs terrestres.

Pourtant, les résultats ne doivent pas masquer la difficulté d’emploi du vecteur aérien dans un contexte de limitation des risques de dommages collatéraux et de tirs fratricides. Seul le recours aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et aux savoir-faire qui en dérivent permet aujourd’hui de conduire des missions de frappe en assurant la protection des civils et des soldats alliés. Ces pratiques émergentes qui combinent équipements de haute technologie et compétences opérationnelles se rassemblent dans le domaine dit de l’intégration air-sol, ou ALI (Air Land Integration).

Domaine émergent mais aux résultats probants, l’ALI s’appuie sur des technologies clés et des équipements novateurs permettant la captation, le traitement et la diffusion de l’information sous toutes ses formes (texte, image, son), à destination de tous les terrains d’opération et interopérable avec les forces alliées.

Développé et porté initialement par les Forces spéciales de l’Armée de l’air, l’ALI doit maintenant entrer dans une phase de développement méthodique, jouant sur les leviers scientifiques, technologiques et doctrinaux pour assurer son essor au profit de l’industrie française et de la défense nationale.

C’est dans ce contexte que ALIS (Air Land Integration Society) et NUMERICA (Pôle numérique régional de Franche-Comté) ont créé ALINS, think tank national rassemblant enseignants-chercheurs, industriels et militaires autour de l’ALI.

 

Programme (Jeudi 10 et vendredi 11 octobre 2013)

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 16:55
Défense : la rigueur touche sévèrement l'armée de l'air

07/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En 2013, l'armée de l'air a dû limiter l'activité des équipages, a reconnu le chef d'état-major de l'armée de l'air. Du coup, elle restera insuffisante et sera en déficit de 20 % par rapport aux normes d'entraînement. Le général Mercier se dit inquiet.

 

Dur, dur actuellement dans l'armée de l'air. L'heure est à la rigueur. Et le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, n'a pas le choix : il doit faire avec. En 2013, l'armée de l'air a ainsi dû limiter l'activité des équipages et prendre des mesures affectant le niveau de formation et d'entraînement telles que l'annulation de la participation à des exercices majeurs comme "Red Flag" aux Etats-Unis, par exemple, et à retirer de façon anticipée des équipages des unités de combat, a-t-il révélé aux sénateurs de la commission des affaires étrangères et des forces armées.

 

Et l'avenir à court terme n'est pas non plus réjouissant. Selon lui, "les perspectives 2014-2015 conduisent à maintenir le niveau d'activité de 2013, grâce à l'effort financier important consenti sur l'EPM (entretien programmé des matériels, ndlr) par la loi de programmation militaire (LPM) mais cette activité restera insuffisante (environ - 20 % par rapport aux normes d'entraînement)".

 

Le chef d'état-major de l'armée de l'air inquiet

 

Du coup, le général Mercier s'est dit inquiet. L'activité "ne pourrait être maintenue à ce niveau dans le temps sans dégradation considérable du niveau opérationnel. C'est pour moi une préoccupation majeure car le maintien de certaines compétences est dès à présent fragilisé".

 

Il compte faire "remonter l'activité aérienne au niveau requis après 2016" grâce notamment à la mise en place de l'entrainement différencié et un plan d'optimisation du Maintien en condition opérationnelle (MCO) élaboré par la SIMMAD (Structure Intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la défense) et la DGA (direction générale de l'armement).

 

Il manque plus de 1 milliard d'euros pour l'entretien des avions

 

Au rang des inquiétudes majeures du chef d'état-major, le MCO aéronautique, qui nécessite de disposer d'une dotation suffisante pour l'entretien programmé du matériel (EPM). "Cela n'a pas été le cas lors de la précédente LPM puisque la sous dotation de l'EPM a conduit à un déficit, sur la période 2009-2014, de plus de 1 milliard d'euros de crédits d'activité par rapport au besoin".

 

Dans ce cadre, il a rappelé que la "capacité opérationnelle repose sur le maintien en conditions de nos matériels aéronautiques qui nécessite un pilotage au plus près des forces et de leur activité réelle et une dotation suffisante en entretien programmé du matériel".

 

De nouvelles façons de travailler

 

Pour améliorer le MCO, l'armée de l'air, avec la SIMMAD, a réorganisé ses structures. Le chef d'état-major de l'armée de l'air a expliqué que "la SIMMAD, aux côtés des unités de soutien aéronautique et en lien avec les industriels et la DGA, a ainsi fait évoluer les marchés d'une logique de disponibilité vers une logique d'activité, en préservant la flexibilité exigée par les surprises opérationnelles et avec un souci constant de maitrise et de réduction des coûts. Le plus important est de disposer du nombre suffisant d'aéronefs disponibles lorsque nous en avons vraiment besoin".

 

Comment ? Grâce notamment à la mise en place de plateaux techniques. Cette "dynamique" a très rapidement porté ses fruits. L'identification des difficultés technico-logistiques et la définition en commun de solutions appropriées ont permis "d'aboutir à des résultats significatifs", selon le général Mercier. A Saint-Dizier, la qualité de l'activité des Rafale a été considérablement augmentée alors que la disponibilité en opération extérieure reste exceptionnelle. "Ces résultats démontrent la pertinence et la cohérence des choix qui ont été faits dans le domaine de la gouvernance du MCO, tant au niveau de la SIMMAD qu'à celui du soutien opérationnel sur les bases aériennes. Ces succès nous encouragent à poursuivre dans cette voie, mais il ne s'agit que d'une première étape, de nombreux efforts restent à faire".

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 18:55
Appelez le " Ville d'Orléans"  - Video

1 oct. 2013 ministeredeladefense

 

L'avion de transport militaire de nouvelle génération, l'A400M, a été officiellement reçu par l'armée de l'Air à Orléans-Bricy, le lundi 30 septembre. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a présidé la cérémonie d'inauguration.

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 21:55
Rafale alignés sur le tarmac de la base aérienne de Ventiseri-Solenzara

Rafale alignés sur le tarmac de la base aérienne de Ventiseri-Solenzara

04/10/2013 armée de l'air

 

C’est la rentrée des classes pour la base aérienne 126 de Ventiseri-Solenzara. Depuis le 30 septembre 2013, les activités opérationnelles ont repris dans le ciel corse.

 

Des Rafale des bases aériennes de Mont-de-Marsan et de Saint-Dizier ont entamé leurs campagnes de tir air/air en mer et air/sol sur le champ de tir de Diane depuis le 30 septembre. Cette activité se poursuivra jusqu’au 18 octobre 2013.

 

Puis du 14 au 25 octobre, les Fennec des escadrons d’hélicoptères 3/67 « Parisis » de Villacoublay et 5/67 « Alpilles » d’Orange seront présents sur la BA 126 dans le cadre des entraînements spécifiques des tireurs d’élites MASA (mesures actives de sûreté aérienne), savoir-faire essentiel pour la protection de l’espace aérien national.

 

Ce sera ensuite l’édition 2013 de l’exercice Serpentex, qui se déroulera sur la plateforme corse du 25 novembre au 13 décembre 2013. Cet exercice originellement dédié à la mise en condition opérationnelle du personnel projeté sur le théâtre afghan a pour vocation d’entraîner les unités dans le domaine de l’appui aérien avant leur projection en opérations extérieures. Il rassemblera des Français, des Britanniques, des Canadiens, des Belges, des Espagnols et des Italiens.

 

Du 14 au 25 octobre, du 11 au 22 novembre puis du 9 au 20 décembre, les commandos de l’air de la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI) effectueront, sur le champ de tir de Diane, une ultime mise en condition avant leur projection sur les théâtres extérieurs.

 

Le planning de cette fin d’année est susceptible d’évoluer en fonction de contraintes diverses qui peuvent survenir.

Fennec en campagne de tir MASA

Fennec en campagne de tir MASA

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 21:50
L'instructeur allemand du CFAA installé en place arrière

L'instructeur allemand du CFAA installé en place arrière

 

 

04/10/2013 armée de l'air

 

Mardi 1er octobre un vol symbolique a eu lieu au départ de Dijon vers l'Allemagne : le capitaine Christian Karotsch, instructeur allemand affecté au centre de formation à l’appui aérien (CFAA) de Nancy, a pu effectuer une mission de Close Air Support(CAS/appui aérien rapproché) en place arrière d'un Alphajet de l'escadron d’entraînement 2/2 « Côte d'Or » au-dessus du camp de Stetten (au sud de Stuttgart).

 

Cette mission fut un exemple de la coopération fructueuse entre nos deux nations puisque le CFAA est l'unique école pour les deux pays. Unité interarmées et internationale, le CFAA forme tous les Forward Air Controllers  (FAC/contrôleurs aériens avancés) aux standards OTAN à la mission de CAS. Le FAC est un combattant aéroterrestre polyvalent, démultiplicateur d'effets sur le champ de bataille.

 

Le capitaine Christian Karotsch prend place à bord de l'Alphajet

Le capitaine Christian Karotsch prend place à bord de l'Alphajet

 

Chargé de localiser les objectifs et les positions adverses, il conseille le commandement des troupes engagées au sol et assure le guidage terminal des aéronefs vers leurs objectifs. À l'aide de puissants moyens optroniques, il peut aussi guider les munitions de précision sur les points tenus par les combattants hostiles. Expert de la « juste frappe », il met en œuvre toute une panoplie de matériels sophistiqués et jouit d'une grande autonomie de manœuvre pour remplir sa mission.

 

Le chef d'état-major de la Luftwaffe assistait ce jour-là, dans l'enceinte même du camp, à la cérémonie de dissolution du centre de contrôle radar « Sweet Apple ». Il a ainsi pu apprécier le travail d'un FAC qui a guidé, au sol, un défilé aérien. En cette année de commémoration du cinquantenaire du traité de l'Élysée, chaque exercice ou entraînement en commun permet d'affermir un peu plus un partenariat dont la force et la pertinence ne se démentent pas.

 

Un exemple de la coopération fructueuse entre nos deux nations

Un exemple de la coopération fructueuse entre nos deux nations

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 20:55
Le Rafale B 339 de retour de mission

Le Rafale B 339 de retour de mission

04/10/2013 Armée de l'air

 

Après avoir été réceptionné par la direction générale de l’armement (DGA) le 12 septembre 2013, le Rafale biplace immatriculé B 339, premier exemplaire de la 4etranche de production du programme Rafale est arrivé le 17 septembre sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Une semaine après, c’est au tour du B 340, de grossir les rangs de l’escadron de chasse et d’expérimentation 5/330 « Côte d’Argent ».

 

Les 60 avions de cette tranche de production sont tous équipés en série de capteurs nouvelle génération, à savoir du radar RBE2 AESA à antenne active, du détecteur départ missile de nouvelle génération (DDM NG) et de l’optronique secteur frontal « identification et télémétrie ».

 

Le Rafale est le premier avion de combat européen en service à bénéficier de la technologie AESA (Active Electronically Scanned Array / radar à antenne active), qui permet d’améliorer significativement sa portée de détection. C’est l’aboutissement de plus de 10 ans d’efforts de recherche et développement sur les antennes actives.

 

À ce jour, 180 avions de série ont été commandés par la DGA et 122 appareils livrés dans ses trois versions : 38 monoplaces embarqués M pour la marine nationale, 40 biplaces B et 44 monoplaces C pour l’armée de l’air.

Le Rafale B 340 est le dernier avion de chasse entré à l'armée de l'air

Le Rafale B 340 est le dernier avion de chasse entré à l'armée de l'air

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 19:55
Note d'information Décisions de restructurations pour l'année 2014

03/10/2013 Ministère de la Défense

 

Pourquoi ces restructurations ?

 

Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, approuvé par le Président de la République le 29 avril dernier, fixe les orientations stratégiques de la politique de défense et de sécurité ainsi qu’un nouveau modèle d’armée. La mise en oeuvre de ce nouveau modèle d’armée se traduira par une réduction de 23 500 postes supplémentaires sur la période 2014-2019.Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2008 et la révision générale des politiques publiques prévoyaient la suppression de près de 55 000 postes. Au titre de l’achèvement de ces mesures inscrites dans la Loi de programmation militaire (LPM) 2009-2014, 10 000 postes restent encore à supprimer.Cette réduction des effectifs imposera la fermeture d’implantations militaires et/ou le transfert d’unités, en adéquation avec le nouveau format des armées, la mise en oeuvre de mesures de rationalisation et d’optimisation des structures et des fonctions d’administration et de soutien et, par voie de conséquence,une modification de l’actuel plan de stationnement des forces.

 

Pour 2014, le ministère de la Défense doit réaliser un ensemble de mesures de restructurations(dissolution, transfert d’unités ou rationalisation de fonctions) permettant d’atteindre sa cible en déflations, soit la suppression de 7 881 postes.

 

Les restructurations 2014

 

Á ce titre, il est prévu pour l’armée de terre la dissolution du 4e régiment de dragons stationnéà Carpiagne et le transfert dans cette ville du 1er régiment étranger de cavalerie, stationné actuellement à Orange. Le maintien de la base aérienne 115 à Orange permet de garantir la présence militaire dans cette ville.

 

Pour l’armée de l’air, on retiendra principalement :

 

- La fermeture du détachement air de Varennes-sur-Allier entre l’été 2014 et l’été 2015 :cette mesure, annoncée dès 2008, s’inscrit dans la logique de rationalisation de la logistique et de la fonction stockage du matériel de l’armée de l’air.

 

- La fermeture de la plateforme aéronautique de la base aérienne 102 de Dijon-Longvic à l’été2014, du fait de son sous-emploi et du regroupement programmé des Alphajet sur Cazaux ; la base aérienne de Dijon est maintenue.

 

- La dissolution de l’escadron de défense sol-air de la base aérienne 116 de Luxeuil à l’été 2014, résultant du resserrement du dispositif de défense sol-air. La base aérienne de Luxeuilest maintenue.

 

- La transformation de la structure de commandement de la base aérienne de Châteaudunet une réduction des effectifs des formations stationnées sur ce site : la base aériennede Châteaudun se transforme ainsi en élément air rattaché de la base aérienne d’Orléans-Bricy.

 

En interarmées, la Direction du renseignement militaire (DRM), localisée à Creil, sera transférée à Balard dans la perspective du projet de regroupement des états-majors, directions et services sur un site unique. Dans le cadre du projet de rationalisation et de mise en cohérence de l’organisation territoriale des soutiens, les États-majors de soutien défense (EMSD) sont dissous à l’été 2014 : cette mesure tiendra compte toutefois des besoins de coordination régionale pour certaines fonctions ou spécifiques à l’armée de terre.

 

L’accompagnement des restructurations

 

Le Gouvernement prend toute la mesure de l’impact de ces restructurations sur la démographie et l’activité économique locale.

 

Précisé dans une circulaire que le Premier ministre a adressée le 1er octobre aux préfets de département et de région concernés, le dispositif d’accompagnement territorial est renforcé et s’articule notamment autour des mesures suivantes prévues dans le projet de LPM 2014-2019 :

 

- Une enveloppe de 150 millions d’euros en faveur des territoires les plus touchés sera mise en place pour financer la reconversion des sites et des projets de développement.

 

- Le dispositif de cession à l’euro symbolique de certaines emprises libérées par la Défense sera reconduit pour les collectivités les plus fortement affectées. Il sera étendu aux établissements publics fonciers.

 

- L’instrument privilégié sera le contrat de redynamisation de site Défense. Une meilleure articulation sera recherchée avec les Contrats de projet État/Région (CPER).

 

- Un dispositif de prêts participatifs de revitalisation au bénéfice des PME sera mis en place dans le cadre de la Banque publique d’investissement (BPI).

 

- Un ensemble de mesures financières ou fiscales est prévu pour favoriser les projets d’implantation ou d’extension d’entreprises ou de nature à aider le développement économique et sociale des communes (aides à finalité régionale, prime d’aménagement du territoire….).

 

- La Mission pour la réalisation des actifs immobiliers (MRAI) conduira, avec les collectivités impactées par les restructurations, les négociations en vue de la cession des emprises reconnues inutiles au ministère. Elle mènera les études d’aménagement urbain ou de développement économique nécessaires à la reconversion des sites.

 

Enfin, un préfet, monsieur Henri Masse, a été nommé délégué ministériel à la mise en oeuvre territoriale de la réforme pour coordonner l’ensemble des actions conduites par le ministère de la Défense au titre de l’accompagnement territorial des restructurations.

 

Les futures réorganisations

 

Concernant la période 2015-2019, il est prématuré de se prononcer sur les mesures de réorganisation qui seront nécessaires. Le nombre de sites restructurés dépendra des résultats de l’analyse fonctionnelle et capacitaire conduite par les états-majors, directions et services. Aussi, le choix des régiments, bases aériennes ou structures administratives devant être conservés, transférés ou dissous résultera d’une analyse multicritères prenant en compte des considérations d’ordre opérationnel (respect des contrats opérationnels…) ou budgétaire (réduction des coûts de fonctionnement par mutualisation des soutiens ou densification des emprises par exemple). Ce choix sera aussi fait avec le souci constant de l’aménagement du territoire, comme l’a rappelé le Président de la République.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 11:55
Défense : un budget 2014 de crise et d'avenir

03.10.2013 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Le ministre de la Défense a présenté ce jeudi après-midi le budget Défense du projet de loi de finances 2014. Il est maintenu comme promis à 31,4 milliards d'euros, avec une part (inquiétante ? l'avenir le dira) de 1,77 milliard de recettes exceptionnelles.

 

" Nous maintenons la France aux premiers rangs sur le plan stratégique ", assure le ministre.

 

On trouve dans ce budget de la mission Défense des atouts, des freins et des inquiétudes. Ce 1,77 milliard d'euros de recettes exceptionnelles pour assurer le budget mais aussi la réduction du budget OPEX à 450 M€ alors qu'il s'est monté en moyenne ces dix dernières années à 650 millions d'euros (financement interministériel en cas de dépassement). Le désengagement d'Afghanistan, la réduction des effectifs au Mali et de nouvelles priorités stratégiques " vont faire décroître les besoins financiers en 2014 ". Soit.

 

Les personnels

 

La déflation d'effectifs se montera à 7 881 emplois en 2014 avec en face, un recrutement de 17 000 militaires et civils. Eh oui, le soldat doit rester jeune.

 

La déflation totale de 2014 à 2019 sera de 33 675 emplois (23 500 de la loi de programmation militaire et 10 175 restant de la LPM précédente). Le détail : 7 881 en 2014, 7 500 en 2015, 7 397 en 2016, 7 397 en 2017, 3 500 en 2018, 0 pour l'instant en 2019.

 

En 2014, 195,2 M€ seront consacrés aux mesures d'accompagnement.

 

Il y a aussi des créations de postes, denrée plutôt rare : 123 en 2014 dans la cyberdéfense et 65 dans les services de renseignement, notamment pour l'analyse de flux d'informations accrus. Le budget du " rens " augmente de 39 M€ en 2014...

 

Les commandes et livraisons d'équipements

 

Les crédits d'équipement passent à 16,5 milliards d'euros (+3,1 %). L'entretien programmé des matériels augmente aussi à 3,1 milliards (+ 5,5 %). L'innovation et la recherche (R&D) s'élèveront à 3,6 milliards en 2014, dont 750 millions d'euros pour les études amont.

 

Au rayon des livraisons et commandes, 2014 apportera notamment aux forces aéroterrestres 4 hélicoptères Tigre HAD (appui destruction), 4 NH 90 TTH (transport tactique), 77 VBCI (combat d'infanterie) et 4 036 équipements Félin, 13 lance-roquettes unitaires (LRU)... L'année célébrera également le lancement du programme Scorpion de modernisation de l'armée de Terre.

 

On note au passage que tous les hélicoptères Caracal seront regroupés au 4e RHFS à Pau, sous l'autorité du commandement des opérations spéciales (?).

 

Les forces navales bénéficieront d'une deuxième frégate multi-missions FREMM, de trois hélicoptères NH90 version navale. Un quatrième sous-marin Barracuda sera commandé et on lance le programme MdCN de missile de croisière naval.

 

Pour les forces aériennes, on attend la livraison de 4 A400M Atlas, 11 Rafale, 220 AASM (bombes air-sol), le lancement du programme de l'avion de ravitaillement en vol MRTT et la préparation de la rénovation des Mirage 2000 D.

 

Les fermetures de sites

 

De ce côté-ci, pas de surprise. Les restructurations que nous vous annoncions dès mardi soir, après leur signature au ministère de la Défense, sont confirmées. Avec la fermeture du 4e Dragons, remplacé à Carpiagne par le 1er REC qui quitte Orange, la réduction à leur plus simple expression des bases aériennes de Luxeuil-les-Bains et de Dijon-Longvic et la fermeture du détachement air de Varennes-sur-Allier. Lire le détail ici.

 

Une enveloppe de 150 millions d'euros aidera les collectivités à financer la reconversion des sites touchées.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 10:55
Hausse du budget équipement des armées

Des militaires français sur le terrain aux côtés de canons Caesars fabriqués par Nexter. Crédit Photo Nexter

 

03/10/2013 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Les crédits d'équipement des armées atteindront 16,5 milliards d'euros en 2014, soit 500 millions de plus qu'en 2013. Un effort est aussi prévu pour entraîner les hommes.


 

Inscrit à hauteur de 190 milliards d'euros dans la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, le budget de la mission défense se décline sur une base annuelle dans le Projet de Loi de finances (PLF) 2014. Troisième budget de l'État, après l'Éducation et la charge de la dette, la défense verra ses crédits se stabiliser l'année prochaine à 31,4 milliards d'euros, soit au même niveau qu'en 2013. Cette enveloppe se décompose en 29,6 milliards d'euros de crédits budgétaires, 1,5 milliard d'euros au titre des Projets d'avenir industriel (PIA), 200 millions de produits de cession de biens immobiliers et plus de 70 millions de recettes exceptionnelles (redevances perçues au titre de fréquences télécoms cédées à des opérateurs).

 

Parallèlement, le budget de fonctionnement du ministère de la Défense va baisser de 100 millions d'euros. Un effort qui représente 11 % de la réduction totale des frais de fonctionnement de l'État (900 millions) programmée pour 2014.

 

Augmentation du taux de disponibilité du matériel

 

A l'intérieur du budget 2014 des armées, deux postes ont été privilégiés. Le premier concerne les crédits d'entretien programmé de matériels ainsi que l'entraînement des militaires (heures de vol sur avions de combat par exemple). Ce budget augmente de 200 millions d'euros par rapport à celui de 2013 à 3,1 milliards l'année prochaine. «Alors que la LPM précédente avait mis un accent fort sur la modernisation des armées en contrepartie des suppressions d'emplois, la prochaine LPM veut agir sur la préparation opérationnelle et augmenter le taux de disponibilité des équipements», souligne-t-on au ministère de la Défense.

 

Le second poste en hausse est celui des équipements. Les crédits prévus atteindront 16,5 milliards d'euros l'année prochaine, soit 500 millions d'euros de plus qu'en 2013. Jean-Yves Le Drian a rendu publique la liste des commandes et livraisons décidées pour 2014. La France prendra livraison du satellite franco-italien de télécoms militaires spatial Sicral, d'une frégate multimission (FREMM), de 11 chasseurs Rafale, de 4 Airbus de transport A400M, de 4 hélicoptères de combat Tigre, de 7 hélicos de transport NH90, de 60 missiles navales de croisière (Mdcb) qui équipent les sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) ainsi que de 77 blindés VBCI.

 

Le programme Scorpion de modernisation de l'armée de Terre lancé

 

Parallèlement, plusieurs commandes seront notifiées à l'industrie. Le 4ème sous-marin de classe Barracuda (sur 6 prévus en 2007) sera commandé, le programme Scorpion de modernisation de l'armée de Terre sera engagé avec les premiers contrats passés ainsi que les Airbus ravitailleurs MRTT et les drones de surveillance à l'américain General Atomics (2 systèmes de drones Reaper doivent être livrés aux armées françaises d'ici à la fin 2013 sur un besoin identifié pour 12 systèmes). Si, comme l'avait promis Jean-Yves Le Drian «aucun secteur, ni programme majeur n'est sacrifié», tous les programmes subiront un étalement et des décalages de livraisons. Ce qui inquiète les industriels.

 

Du côté Recherche et développement, le budget 2014 prévoit 3,6 milliards d'euros notamment pour préparer l'avenir dans l'aéronautique de combat. Sur ce total, une enveloppe de 750 millions sera réservée aux études amont.

 

En contrepartie du maintien du budget de la défense, les armées devront réduire leurs effectifs. En six ans, 34 675 postes seront supprimés dont 10 000 avaient déjà été programmés par la précédente LPM (2008-2014) mais non réalisés. En 2014, les rangs de la défense s'éclairciront de 7 881 postes au total.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 07:55
Défense : le ministre lance les restructurations dans les armées

03/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Pour 2014, le ministère doit réaliser un ensemble de mesures de restructurations (dissolution, transfert d'unités ou rationalisation de fonctions) permettant d'atteindre sa cible de suppression de 7 881 postes.

 

Les restructurations dans les armées "concerneront principalement l'armée de terre et l'armée de l'air", a annoncé jeudi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Un régiment déplacé d'Orange (Vaucluse) à Carpiagne (Bouches-du-Rhône), où un autre est dissous, quatre sites de l'armée de l'air touchés en 2014 : les premières restructurations de la Loi de programmation militaire (LPM), qui prévoit la suppression de 23.500 postes entre 2014 et 2019, ont été dévoilées jeudi matin. La dissolution ou le transfert d'un régiment, soit près d'un millier de soldats et leurs familles - et au total plusieurs milliers de personnes quittant la ville - fragilise les entreprises locales.

 

Le 4e Régiment de dragons (RD) installé depuis 2009 sur le camp militaire de Carpiagne, près de Marseille, sera dissous en 2014. Le 4e RD, l'un des quatre régiments de chars Leclerc, compte 1.000 militaires et civils d'active et de réserve. Par ailleurs, le 1er Régiment étranger de cavalerie (REC), prestigieux régiment de 900 légionnaires installé à Orange depuis 1967, quittera en 2014 la ville pour s'installer à Carpiagne. "Une catastrophe", pour le député-maire d'Orange Jacques Bompard, et une "mauvaise nouvelle" pour la section PS de la ville. Le maire et le PS ont appelé à une manifestation de protestation samedi après-midi. "Je comprends la fatigue d'un certain nombre d'unités qui ont été restructurées, et encore restructurées. Comment ne pas les comprendre ?", souligne le ministre

 

Armée de l'air touchée

 

Quatre sites de l'armée de l'air sont par ailleurs touchés par ces restructurations. La base aérienne (BA) 116 de Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) va perdre "Servance", son escadron de défense sol-air (EDSA, quelque 200 hommes). Par ailleurs la base 116 connaîtra, selon le ministère de la Défense, une "baisse de l'activité" de ses Mirage 2000-5 de défense aérienne.

 

D'autre part, "l'activité aérienne permanente" de la BA 102 de Dijon, l'une des doyennes des bases de l'armée de l'air, sera "arrêtée". Elle abrite notamment un escadron d'entraînement sur Alpha Jet qui sera transféré à Cazaux (Gironde), selon le député UDI François Sauvadet, président du Conseil général de la Côte-d'Or. "Un coup sévère porté à la base et au département avec le départ de 350 militaires et 15 civils", a-t-il dit. L'emprise du détachement air 277 de Varennes-sur-Allier (Allier) sera fermée entre l'été 2014 et l'été 2015. Un site où travaillent 236 personnes, dont 98 civils.

 

Pas d'annonce après 2014

 

Enfin, l'unité de commandement de la BA 279 de Châteaudun (Eure-et-Loir) sera transformée en un "élément air rattaché" (AER) à la BA 123 d'Orléans-Bricy, l'une des plus importantes bases du transport aérien. La BA 123 a accueilli lundi le tout premier Airbus A400M, nouvel avion de transport militaire européen, livré à l'armée de l'air française.

 

Concernant la période 2015-2019, le ministère estime "prématuré de se prononcer sur les mesures de réorganisation qui seront nécessaires". Le nombre de sites restructurés dépendra "des résultats de l'analyse fonctionnelle et capacitaire conduite par les états-majors, directions et services", explique-t-il.

 

Les ressources exceptionnelles au rendez-vous

 

Présentée début août, la LPM sera examinée le 21 octobre au Sénat, avant de passer devant l'Assemblée nationale. Sur les 23.500 postes supprimés, 9.000 doivent l'être au sein des forces opérationnelles et 14.500 dans le soutien et l'environnement des armées. Une baisse des effectifs qui s'ajoute aux 54.000 postes supprimés dans le cadre de la précédente LPM (2008-2013). "Conformément au projet de LPM, la défense réduira donc ses effectifs de 7881 emplois en 2014", a rappelé le ministre.

 

Au total, le budget de la mission « défense » s'élèvera à 31,4 milliards d'euros, dont 1,8 milliards proviendra de ressources exceptionnelles (REX). "Ce 1,8 milliard a une triple origine, a expliqué ce jeudi le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, et vous retrouvez au passage l'exigence de transparence que j'ai souhaité avoir : premièrement, des crédits du nouveau programme d'investissements d'avenir (PIA), pour 1,5 milliard ; deuxièmement, le produit de cessions d'emprises immobilières, pour 0,2 milliard ; troisièmement, d'autres ressources exceptionnelles pour 70 millions, dont des redevances versées au titre des cessions de fréquences hertziennes déjà réalisées lors de la précédente loi de programmation".  Le PIA financera des dépenses de la recherche spatiale et de dissuasion.

 

Un budget équipement stable

 

Le projet de budget 2014 prévoit également une augmentation des crédits d'équipement, qui passent de 16 milliards d'euros en Loi de finances initiale (LFI) 2013 à 16,5 milliards pour 2014. Cette enveloppe "vise à assurer la modernisation des armées et le renouvellement de nos matériels", a précisé le ministre. D'une façon générale, il estime que le budget 2014 permet "de maintenir un niveau d'ambition élevé pour la Défense. Il permet en particulier la préservation du tissu industriel et de l'emploi".

 

Pour autant, avec le maintien de tous les grands programmes, le ministère doit adapter les cadences et parfois les cibles des grands programmes, en cohérence avec les nouveaux contrats opérationnels retenus par le dernier Livre blanc. C'est la direction général de l'armement (DGA) qui s'y colle. "Mon objectif est que, d'ici la fin de l'année, l'essentiel des dossiers aient été traités. Nous avons déjà trouvé un accord sur la révision des cadences NH90 et Barracuda. Pour le reste, nous avançons", précise-t-il.

 

2014, livraison de grands programmes

 

L'année 2014 verra ainsi "des avancées majeures" en matière d'équipements. Seront commandés, parmi beaucoup d'autres, les avions ravitailleurs MRTT,  - "il était temps", estime le ministre  -, des drones MALE, - "il était temps aussi" - , les pods de désignation laser du Rafale, les véhicules du programme Scorpion, le quatrième sous-marin Barracuda…

 

Les forces armées recevront notamment le satellite franco-italien de télécommunications spatial Sicral, une frégate Fremm, quatre hélicoptères Tigre, sept hélicoptères NH90, 11 avions Rafale, quatre A 400M désormais appelés ATLAS, 60 missiles de croisière navals MDCN, 77 véhicules VBCI... "C'est la traduction de ma volonté, dans la LPM, de maintenir les grands programmes et d'en lancer près de vingt nouveaux", explique Jean-Yves Le Drian.

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