Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 16:55
Activation du centre national de dévolution Air

Le général Caspar-Fille-Lambie a visité les installations du centre national de dévolution air

 

03/10/2013 Cellule de communication du CDAOA - Economie et technologie

 

Vendredi 27 septembre 2013, le général Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes, s’est rendu à Cinq-Mars-La-Pile où est basé le centre national de dévolution Air (CNDA), mais également l’un des quatre centres de détection et de contrôle (CDC) de l’armée de l’air.

 

Mis en œuvre depuis 2007, et implanté dans l’ouvrage enterré, le CNDA peut être activé lors d’une indisponibilité technique, programmée ou inopinée, du centre national des opérations aériennes (CNOA). En cas d’activation, le CNDA doit assurer la continuité des missions prioritaires et permanentes comme la posture permanente de sûreté (PPS) ou le suivi des mission de recherche et de sauvetage (SAR) en relation avec les centres de coordination et de sauvetage (CCS) situés au sein des CDC.

 

Ainsi, une maintenance technique programmée du CNOA a engendré l’activation du CNDA, le 27 septembre. Le général Caspar-Fille-Lambie a pu le voir en fonctionnement lors de sa visite.

 

Cette journée « test » de la mise en route du CNDA sera périodiquement renouvelée dans le cadre des entraînements liés aux procédures de sûreté aérienne.

Le centre national de dévolution air

Activation du centre national de dévolution Air
Partager cet article
Repost0
3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 15:50
A400M : Signature d’un partenariat de formation franco-allemand

Des mécaniciens de l'armée de l'air en formation sur A400M

 

03/10/2013 armée de l'air  - Economie et technologie

 

Lundi 30 septembre 2013, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, et le général Karl Müllner, son homologue de la Luftwaffe, ont signé un partenariat franco-allemand relatif à la formation sur l’A400M Atlas.

 

L’un des objectifs majeurs du programme A400M est une amélioration de l’interopérabilité par une plus grande standardisation de l’exploitation de l’appareil entre les différents pays partenaires. Plusieurs groupes de travail internationaux se rencontrent régulièrement sous l’égide de l’European Air Transport Command (EATC) afin de définir des procédures opérationnelles et un cursus d’entraînement communs.

 

Sur le plan de la formation, la mutualisation des moyens est déjà une réalité. La signature de l’arrangement technique franco-allemand concernant la formation sur A400M des équipages et mécaniciens le 30 septembre 2013 entérine les conditions du partenariat unissant la France et l’Allemagne sur ce projet.

 

À terme, la formation des mécaniciens à la maintenance aéronautique sur A400M se fera sur la base aérienne de Wunstorf en Allemagne (à partir de l’été 2015), ainsi que la formation de type des équipages et leur entraînement sur des missions logistiques. La formation des équipages sur les missions tactiques sera réalisée au centre de formation A400M de la base aérienne d’Orléans (dès 2014 pour les stagiaires français et à compter de 2018 pour leurs collègues allemands).

A400M : Signature d’un partenariat de formation franco-allemand
Partager cet article
Repost0
2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 16:55
Des Reaper pour la France: il faut commencer à mettre la main au portefeuille

01.10.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Lu dans la livraison quotidienne des avis d'attribution du Pentagone (avec le shutdown désormais effectif, je ne sais pas si le Pentagone va continuer à passer des commandes...?), un avis concernant la vente de Reaper à la France (voir ci-dessous). Le contrat FA8620-10-G-3038 n'est pas spécifique au contrat avec la France; c'est un contrat beaucoup plus large de construction aéronautique qui englobe l'achat français de deux Reaper.

 

Le marché attribué frôle les 50 millions de dollars mais sa nature n'est pas spécifiée. En tout cas, c'est la preuve qu'il faut commencer à payer...

 

Je rappelle que les équipages français sont en formation aux USA (cliquer ici pour lire mon post à ce sujet) et qu'un Reaper sera livré d'ici à la fin de l'année et un second début 2014.

General Atomics Aeronautical Systems, Inc., Poway, Calif., has been awarded a not-to-exceed $49,813,377 undefinitized contract action (DO 0112) under a previously existing cost-plus-fixed-fee contract (FA8620-10-G-3038) for France's MQ-9 Reaper urgent request program. Work will be performed in Poway, Calif., and is expected to be completed by July 15, 2015. This award is the result of a sole-source acquisition. This contract action is 100 percent foreign military sales for France. Air Force Life Cycle Management Center/WIIK, Medium Altitude Unmanned Aircraft Systems, Wright-Patterson Air Force Base, Ohio is the contracting activity.

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 16:51
L’A400M, une réussite européenne… et des leçons pour l’avenir

01.10.2013 Helen Chachaty à Séville et Orléans - journal-aviation.com

 

A400M, Airbus Military, EADS, Armée de l'air, Europe,Défense, Danjean, OCCAR,

 

Les officiels semblaient s’être donné le mot à Séville et à Orléans le 30 septembre, ne tarissant pas d’éloges lors des cérémonies célébrant l’arrivée officielle (l’avion ayant déjà été livré le 1er août à la DGA et le 2 août à l’armée de l’air) de l’A400M d’Airbus Military au sein des forces aériennes françaises.

 

« Je voudrais saluer la démarche européenne qui a rendu possible l’A400M. Avec la livraison se concrétise une réussite politique, celle de la mise en place d’une coopération européenne qui a rassemblé sept pays » a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian à Séville, ajoutant ensuite que « cette réussite confirme que nous n’appelons pas seulement de nos vœux l’Europe de la Défense, mais que nous la construisons par des actes, par des projets, qui peuvent peut-être prendre du temps mais dont la réussite est manifeste et permet d’aborder avec optimisme les enjeux de demain ».

 

Même son de cloche chez Airbus Military. Son CEO Domingo Ureña-Raso a affirmé que la cérémonie espagnole célébrait la « consolidation d’un grand défi », mais aussi la célébration de ce que l’Europe était capable de réaliser lorsque les nations travaillaient en coopération. « Seul, aucun pays n’aurait pu le faire. Avec l’A400M, nous jouons en première ligue dans la Défense. »

 

Le directeur adjoint de l’OCCAR, Eric Huybrechts encensait également la coopération européenne : « Il y a de l’espoir pour que la coopération en Europe se renforce et soit le moyen le plus rentable de combler des lacunes capacitaires avec des équipements de premier plan. C’est une nouvelle ère de la coopération dans le domaine de l’aviation militaire. […] Le programme A400M démontre clairement ce que peut réaliser la coopération européenne. »

 

Le prince Felipe des Asturies a lui aussi déclaré que ce programme était une réussite, qui « contribue à construire une Europe forte avec une influence internationale réelle et crédible ». Il a décrit l’A400M comme un « magnifique produit de la coopération européenne ».

 

Des propos très élogieux et optimistes, de mise pour ce genre de cérémonie officielle, mais qui laissent de côté les difficultés passées du programme. Celles-ci ont toutefois été relevées par le CEO d’EADS Tom Enders, qui, comme à son habitude, a osé le franc-parler. Après avoir parlé d’une journée placée sous le signe de la « fierté » et de la « joie », Tom Enders a salué le soutien « personnel » du roi Juan Carlos « même dans les heures les plus sombres du programme en 2009 et en 2010 ». Le PDG du groupe européen d’aéronautique et de Défense a décrit les dix années passées du programme A400M comme n’étant « certainement pas une balade dans un parc », ni pour les industriels, ni pour les clients.

 

Il ne s’est pas étendu sur les difficultés connues de tous, mais a lancé quelques pistes sur les leçons à retenir de la « saga A400M » : « Les industriels, les politiques et les leaders militaires devront éviter de répéter les erreurs que nous avons faites pour l’A400M : des délais irréalistes et des fonds insuffisants dès les débuts du programme, des exigences qui parfois vont au-delà des capacités physiques ». Le grand patron d’EADS a également mis l’accent sur la nécessité de constituer une autorité européenne de certification militaire, qui serait le pendant de l’AESA pour l’aéronautique civile. Enfin, il a émis le souhait que ces problématiques soient évoquées lors du prochain Conseil européen de décembre 2013, consacré aux questions de Défense.

 

Un point de vue partagé par Arnaud Danjean, président de la sous-commission « sécurité et défense » du Parlement européen, qui a salué la franchise du PDG : « Il a eu le mérite de faire un discours qui pose les enjeux pour le futur ». L’eurodéputé affirme lui aussi que l’A400M « reste un succès, malgré les aléas », inhérents à tout programme ambitieux. Il renchérit sur les paroles prononcées par Tom Enders un peu plus tôt, assurant lui aussi qu’il faut « rationaliser les prises de décision, envisager un maître d’œuvre unique pour tout programme à dimension européenne ».

 

Revenant sur le passé, Arnaud Danjean analyse les difficultés du programme A400M : « Il y a eu beaucoup de perte de temps au début et trop d’ambition sur les délais par exemple, mais c’était surtout lié à la volonté politique. » Il salue toutefois cette première livraison, assurant que la France pouvait « se satisfaire d’avoir un si bel avion » et qu’il ne fallait pas s’attarder sur le passé : « c’est l’avenir qui est important, il faut apprendre de ses erreurs », rejoignant ainsi le discours de Tom Enders sur les écueils à éviter pour les futurs programmes européens.

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 16:50
La France et l’Allemagne s’associent sur la formation A400M

02.10.2013 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

Le 30 septembre, à l’issue de la réception officielle de l’A400M sur la BA 123 d’Orléans-Bricy, le CEMAA, le général Denis Mercier et son homologue allemand le général Karl Müllner ont signé un accord de partenariat concernant la formation des équipages et des mécaniciens.

 

Ce partenariat prévoit qu’à partir de la mi-2015, les équipages effectueront leur formation de type et leur entraînement logistique sur la BA de Wunstorf, qui accueille depuis 1978 l’escadron de transport 62 de la Luftwaffe. L’entraînement tactique s’effectuera ensuite au centre de formation A400M de la BA 123 d’Orléans. « Nous posons les bases d’un premier partenariat et nous verrons par la suite quel pays souhaitera nous rejoindre » a déclaré le général Müllner, rejoint en ce sens par le général Mercier.

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 15:55
Premier paiement pour les Reaper français

01.10.2013 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

Un avis d’attribution du Pentagone du 30 septembre fait état d’un premier contrat de 49,8 millions de dollars pour la fourniture des drones MQ-9 Reaper destinés à la France. La nature du contrat n’est pas spécifiée mais le délai d’achèvement est fixé au 15 juillet 2015.

 

Les deux premiers Reaper de General Atomics devraient arriver dans les forces françaises fin 2013-début 2014, sans plus de précisions de la part du ministère de la Défense pour le moment. Les drones sortiront en « configuration US Air Force » de la chaîne d’assemblage, non-armés. Des études sont actuellement en cours sur la francisation des appareils suivants.

 

Le 26 septembre dernier, l’armée de l’air annonçait que le premier équipage français, constitué de personnels du 1/33 « Belfort », avait effectué le premier « vol de familiarisation » d’un MQ-9 sur la BA de Holloman, au Nouveau-Mexique, le 24 septembre.

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 12:50
Commandos italiens de retour de vol (photo Frédéric Lert)

Commandos italiens de retour de vol (photo Frédéric Lert)

02.10.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

Quatorze nations, plus de 400 hommes et femmes et une vingtaine d’aéronefs engagés : Cazaux accueille depuis mercredi dernier et pour encore deux semaines la 7ème édition du CJPRSC : le cours européen de « personnel recovery » (PR). Autrement dit, l’art et la manière de récupérer des bipèdes en zone hostile.

 

Cette session est menée sous la houlette du groupe aérien européen (GAE). Celui-ci affiche depuis plusieurs années l’objectif de créer un centre d’expertise européen en matière de Personnel Recovery, pour coordonner à l’échelle du continent les entrainements, la doctrine et le support opérationnel.

 

Dès 1995, les opérations sur l’ex Yougoslavie avaient montré le manque criant de coordination et de savoir faire au niveau européen. De 2002 à 2006, le GAE avait en conséquence conduit plusieurs exercices sur le thème de la Combat Search and Rescue (CSAR, ou Resco dans le langage militaire français). Les leçons tirées de ces exercices avaient montré un manque de préparation des personnels impliqués. Le GAE décida alors de passer à l’étape suivante en créant un véritable cours : le CJPRSC (Combined Joint Personnel Recovery Standardisation Course). « Nous sommes dans la logique d’un enseignement, avec une véritable courbe d’apprentissage tout au long de la formation » expliquent les officiers du GAE.

 

Unifier la Resco à l’échelle européenne est un vaste chantier, dont l’ampleur se reflète dans la diversité des matériels réunis à Cazaux. La palme de l’exotisme revient aux Polonais, observateurs lors des précédentes éditions du CJPRSC et venus pour la première fois cette année avec deux de leurs hélicoptères (2000 kilomètres parcourus en deux jours et douze heures de vol pour rallier Cazaux depuis Inowroclaw, 80 km au nord ouest de Varsovie !)

 

La Resco européenne fait aujourd’hui face à plusieurs défis, le premier portant sur les communications. On ne parle pas ici de la langue de travail, l’anglais étant à présent bien entré dans les mœurs, mais des matériels et des procédures. Deuxième défi, l’interopérabilité : « un des intérêts du  cours est d’obliger les gens à remplir les missions avec les moyens dont ils disposent » explique-t-on à Cazaux. Troisième problème cité, celui des règles d’engagement (ROE, pour Rules Of Engagement) qui restent un facteur critique en opération. Le cours dispensé à Cazaux permet d’informer les différents contingents sur les limitations des uns et des autres. Mais une uniformisation des règles d’engagement entre les différents participants reste illusoire. « Il n’y a pas de solution à ce problème des ROE notent les officiers présents. Ce n’est pas nous qui faisons les règles, elles nous sont imposées par le pouvoir politique. Notre travail est d’apprendre à vivre avec les différences qui existent d’un contingent à l’autre dans le cadre d’un travail en coalition ».

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 12:45
Casa CN 235 du "Ouessan"

Casa CN 235 du "Ouessan"

02/10/2013 armée de l'air

 

Du 9 au 11 septembre 2013, un équipage de Casa CN235 a participé à l’exercice M’Wiri du 6e bataillon d’infanterie de Marine (BIMa), au Gabon.

 

Cet exercice s’articulait en plusieurs phases. Dans la phase initiale, une base opérationnelle aéroportée (BOAP) a été mise en place sur l’aéroport de Lambaréné, au sud de Libreville. Ces installations ont pu accueillir le centre d’opérations du 6e BIMa, responsable de la conduite de l’exercice.

 

La phase relative à l’exercice a permis de mettre en œuvre la plupart des modes d’action du Casa utilisables dans le cadre d’une opération aéroportée : largage de personnel, poser d’assaut, avitaillement d’hélicoptères, permettant ainsi le maintien en condition opérationnelle et la préparation au combat de l’équipage.

 

À l’instar des équipages d’hélicoptères AS555 Fennec, les équipages de CN 235 en mission au Gabon sont insérés, pour la durée de leur mandat, dans le dispositif des forces françaises au Gabon (FFG) au sein de l’escadron de transport 55 « Ouessant », stationné sur le détachement « air » 470 de Libreville.

 

La participation de l’escadron de transport « Ouessant » à ce type d’exercice permet de favoriser le travail en milieu interarmées, tout en contribuant à l’entraînement des équipages de l’armée de l’air détachés à Libreville.

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 11:55
L'escadron de défense SOL/AIR de la BA 116 de Luxeuil-les-Bains va disparaître

01/10/2013 Sophie Courageot avec Aude Sillans

 

L'information a été donnée à l'occasion de la venue aujourd'hui du chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Mercier, à la base aérienne.

 

L'été prochain, les 228  militaires actuellement affectés à l’Escadron de défense sol-air 04.950 « Servance » feront leurs valises et quitteront définitivement la base de Haute-Saône. Ils seront affectés ailleurs et regroupés avec des escadrons de même type. La base emploie à ce jour 1330 militaires.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 11:55
Réception du 1er avion de la tranche 4 du programme Rafale

A ce jour, 180 Rafale de série ont été commandés par la DGA et 121 appareils livrés dans ses 3 versions – photo Dassault Aviation

 

1er octobre Aerobuzz.fr

 

La DGA (Direction générale de l’armement) a pris livraison le 12 septembre 2013 du premier exemplaire de la 4e tranche de production du programme Rafale. Les 60 avions de cette tranche de production sont tous équipés en série de capteurs nouvelle génération, à savoir du radar RBE2 AESA à antenne active, du détecteur départ missile nouvelle génération (DDM NG) et de l’optronique secteur frontal "identification et télémétrie". Le radar RBE2 AESA aurait un portée double de celle du RBE2. Il présente également de meilleures caractéristiques de résistance au brouillage. Ainsi équipé le programme Rafale affiche une longueur d’avance sur son concurrent européen Eurofighter/Typhoon.

 

Le Rafale est le premier avion de combat européen en service à bénéficier de la technologie AESA (Active ElectronicallyScannedArray), qui permet d’améliorer significativement sa portée de détection. C’est l’aboutissement de plus de 10 ans d’efforts de R&D sur les antennes actives. L’avion, qui est le 121e Rafale de série livré, est un appareil biplace immatriculé B 339 destiné à l’armée de l’air. Il rejoindra dans les prochains jours la base aérienne de Mont-de-Marsan.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 17:00
La gendarmerie de l’air célèbre ses 70 printemps

01/10/2013 armée de l'air

 

À l’occasion du 70e anniversaire de la gendarmerie de l’air, une cérémonie commémorative s’est déroulée mercredi 25 septembre 2013 sur la base aérienne 107 de Villacoublay.

 

L’événement est co-présidé par les majors généraux de l’armée de l’air et de la gendarmerie nationale, le général Antoine Creux et le général Richard Lizurey.

 

Le 15 septembre 1943 paraissait le décret qui donnait naissance à la gendarmerie de l'air. Soixante-dix ans plus tard, cette cérémonie célèbre les liens anciens qui unissent l’armée de l’air et la gendarmerie nationale.

 

 

 

La gendarmerie de l’air célèbre ses 70 printemps

Extrait de l'ordre du jour

 

Dès la Première Guerre mondiale, la nécessité était apparue d’affecter les gendarmes prévôtaux à la surveillance des terrains d’aviation militaire aménagés aux abords du front. À sa création en 1934, l’armée de l’air bénéficia ainsi d’éléments détachés de la gendarmerie départementale ou de la Garde républicaine mobile, pour surveiller ses terrains et ses installations. C’est en 1943 que le premier corps de la gendarmerie de l’air fut créé par le comité français de libération nationale ; ce corps comptait alors trois sections et une école pour la formation des élèves gendarmes, complètement intégrées à l’armée de l’air. En 1956, la gendarmerie de l’air devint une formation spécialisée de la gendarmerie nationale, mise pour emploi auprès de l’armée de l’air.

 

Aujourd’hui, le dispositif de la gendarmerie de l'air continue de s’adapter en permanence, tout comme ses modes d'actions. Ses unités ont été réorganisées pour répondre aux profondes transformations de l'armée de l'air. Cette réorganisation a renforcé les capacités d'investigation et amélioré la réponse sur tout le spectre judiciaire, des accidents aériens aux vols dans les emprises militaires.

 

Forte de son histoire et de ses traditions, la gendarmerie de l’air assume aujourd’hui les missions de  « sûreté-protection du domaine air » comprenant la surveillance active de la base aérienne et de ses abords, le « conseil aux autorités » pour toutes les questions relatives aux missions de police et de sûreté-protection, et les « missions de police » militaire, administrative et judiciaire. La gendarmerie de l'air apporte enfin sa contribution aux enquêtes liées aux accidents d'aéronefs militaires français ou étrangers. Ces savoir-faire sont reconnus au-delà de nos frontières, notamment dans le cadre d’opérations extérieures, comme c’est le cas aujourd’hui sur l’aéroport de Kaboul en Afghanistan.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 16:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

01/10/2013 Paul Hessenbruch Economie et technologie

 

L’avion de transport militaire de nouvelle génération, l’A400M, a été officiellement reçu par l’armée de l’Air à Orléans-Bricy, le lundi 30 septembre. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a présidé la cérémonie d’inauguration.



 

L’A400M, nouvel avion de transport militaire français, a été officiellement inauguré lundi 30 septembre sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy. Lors de la cérémonie, présidée par le ministre de la Défense, ce premier exemplaire livré à l’armée de l’Air a été baptisé du nom de « Ville d’Orléans ». Vers 17h l’Atlas a effectué un vol inaugural destiné aux personnels de la base, personnalités locales et autorités militaires.

Le matin même à Séville, chez Airbus Military, Jean-Yves Le Drian a participé à la cérémonie officielle de livraison de l’A400M. C’est à bord de cet avion que la délégation française a rejoint Orléans.

photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

« Décoller de Séville, de l’un des sites majeurs de l’industrie de défense européenne, pour atterrir sur la base d’Orléans, au cœur de nos forces aériennes, est une expérience exceptionnelle (...) Je suis bien conscient de vivre un événement comme il s’en produit peu, dans un mandat de ministre de la Défense. Il faut remonter à treize ans, en 2000, pour voir l’armée de l’Air accueillir un avion entièrement nouveau. C’était alors le Rafale. Aujourd’hui, c’est l’A400M qui fait son entrée dans nos forces aériennes, pour concourir au succès des armes de la France. »

photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

Cet avion de nouvelle génération permet de franchir 8 700 km sans escale, de disposer de 340 m3  de volume de soute (deux fois plus qu’un  C130-Hercules), et d’emporter une charge quatre fois supérieure à celle d’un Transall, tout en étant deux fois plus rapide. Le ministre a rappelé l’importance pour la France de disposer de cette nouvelle capacité : « L’enjeu, ici c’est la dilatation de notre espace stratégique. Avec cette capacité de transporter davantage, plus loin et plus vite, nous renforçons le lien entre le territoire métropolitain et ses antipodes, où nous pourrions intervenir demain. »

Un deuxième exemplaire de l’Atlas devrait être réceptionné par la France d’ici la fin de l’année, la loi de programmation militaire 2014-2019 fixant à 15 le nombre d’A400M en 2019.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 12:55
La France reçoit le premier avion militaire A400M

30/9/2013 Jacques Marouani, ElectroniqueS

 

170 exemplaires ont été commandés par sept pays de l'Otan (l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, la France, la Grande-Bretagne, le Luxembourg et la Turquie), et quatre exemplaires par la Malaisie.

 

De nombreux responsables politiques européens ont participé, ce lundi 30 septembre, à Séville (Espagne), à la cérémonie organisée par Airbus pour célébrer la livraison du premier avion de transport militaire A400M. Mais ce programme de défense, le plus important au niveau européen, a bien failli ne pas se concrétiser et sera, quoi qu'il en soit, le dernier, avant longtemps, estiment les observateurs.

 

Il faut remonter 30 ans en arrière pour retrouver les origines de ce programme. Il doit permettre à l'Europe de franchir une nouvelle étape en matière d'indépendance de ses transports militaires. 170 exemplaires ont été commandés par sept pays de l'Otan (l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, la France, la Grande-Bretagne, le Luxembourg et la Turquie).

 

C'est à Séville qu'est située l'usine d'assemblage de l'appareil dont la vocation est également d'être exporté hors d'Europe, afin d'assurer l'équilibre financier du programme qui est handicapé par quatre années de retard. Jusqu'à maintenant, en dehors des sept pays initiateurs du projet, la Malaisie est le seul acheteur de l'A400M, pour quatre appareils, l'Afrique du Sud ayant annulé une commande.

 

"Je pense que nous sommes encore plus loin d'une politique étrangère et de sécurité commune aujourd'hui qu'à aucun moment au cours des 20 dernières années", a dit Tom Enders, le président exécutif d'EADS, la maison mère d'Airbus, lors d'un discours la semaine dernière.

 

"Je ne m'attends pas, dans ma planification stratégique, à ce que, dans les 10 à 15 prochaines années, il y ait un grand projet européen dans notre sphère d'activité. Je constate que les gouvernements cherchent plutôt à arrêter ou à réduire des projets déjà lancés", a-t-il ajouté.

 

Le budget du programme, fixé initialement à 20 milliards d'euros, a augmenté en chemin de cinq milliards, ce qui a obligé les pays partenaires à remettre la main au portefeuille en 2010 à hauteur de 3,5 milliards, une somme qu'ils sont censés récupérer sous forme de royalties sur les ventes à l'export.

 

L'A400M a la particularité d'être certifié selon les normes civiles et militaires. En fonction de ses missions, l'appareil peut emporter jusqu'à 37 tonnes de fret, ou 116 passagers, et peut également avoir une configuration mixte (fret et passagers).

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 12:55
VIDEO A bord de l'A400M avec Jean-Yves Le Drian

30/09 par Alain RUELLO - Les Echos.fr

 

Le ministre de la Défense était ce lundi à bord d'un A400M reliant Séville à Orléans à l'occasion de la livraison officielle du premier exemplaire de l'avion militaire européen à la France.

 

Durant les deux heures d’un vol sans problème de Séville à Orléans, Jean-Yves Le Drian a pu se familiariser avec l’A400M dont le premier exemplaire a été livré à la France. Après avoir passé une grande partie du trajet dans le cockpit, le ministre de la Défense livre ses impressions aux « Echos », et revient sur ses intentions vis-à-vis du programme.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 11:55
A400M : la France entame une négociation délicate

30/09 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

La France va devoir négocier un étalement de ses livraisons avec les pays partenaires.

 

Jour de fête pour l'A400M. L'Europe célèbre ce matin à Séville, dans l'usine espagnole d'Airbus où il est assemblé, la livraison du premier exemplaire de son avion de transport militaire. Peu importe que la livraison ait déjà eu lieu, début août à la France en l'occurrence. Peu importe aussi qu'elle soit intervenue avec quatre années de retard. En présence du prince Felipe, l'héritier du trône, du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ou encore de Tom Enders, le patron d'EADS, la cérémonie sera l'occasion de vanter l'un des programmes d'armement européens les plus chers de tous les temps (plus de 25 milliards d'euros).

 

Pourtant, sitôt les lampions éteints, les 7 pays partenaires de l'A400M vont devoir entamer une délicate négociation entre eux et avec EADS, quitte à rouvrir la boîte de Pandore. Fin 2010 on s'en souvient, un accord avait été paraphé après des mois d'un bras de fer terrible pour répartir les 5,2 milliards de surcoûts du programme, liés notamment à la mise au point du moteur. Tom Enders avait même menacé de tout arrêter. « J'ai sauvé l'A400M d'une mort certaine. Les Britanniques voulaient basculer sur des C-17, et les Allemands n'avaient pas d'argent », rappelle, à raison, Hervé Morin, le ministre de la Défense français à l'époque.

 

Résultat, la cible - c'est-à-dire le nombre d'appareils à produire - a été réduit de 180 à 170 (hors commande de la Malaisie). Les calendriers de livraison ont été revus avec chaque armée de l'air cliente, lesquelles ont accepté que les appareils ne remplissent pas l'ensemble des missions prévues tout de suite. Airbus a résolu les derniers problèmes techniques et les livraisons ont démarré.

 

Tout irait bien, si la crise n'était pas venue balayer les budgets militaires européens. Dans son projet de loi de programmation militaire, la France prévoit ainsi 15 livraisons d'A400M d'ici à 2019, contre 35 dans le contrat renégocié il y a trois ans, a déclaré récemment Marwan Lahoud, le patron de la stratégie d'EADS. « Nous saurons nous adapter », a-t-il relativisé. La montée en charge de la chaîne d'assemblage démarre à peine, et le groupe peut compenser avec les avions civils et l'export. Peu avant le Bourget, Domingo Urena, le patron d'Airbus Military, évoquait un potentiel de 50 à 100 commandes sur les dix prochaines années. « Entre 30 et 40 pays sont intéressés », assurait-il.

 

Révision des livraisons

 

Encore faut-il ne pas casser le programme car, n'en déplaise à Marwan Lahoud, la partie ne va pas être facile. Pour obtenir une révision de ses livraisons, la France va devoir obtenir l'accord des six autres partenaires du programme, via l'Occar, l'agence qui gère le contrat. Lequel contrat n'offre que très peu de flexibilité. L'objectif bien sûr c'est de s'en tirer avec le moins de pénalités possible. « Nous ne sommes pas en position de force », reconnaît-on au ministère de la Défense, très discret sur le sujet.

 

Le pire serait que la France ne s'engage plus sur les 50 A400M commandés. Et que d'autres pays s'engouffrent dans la brèche pour faire de même. La répartition de la charge industrielle ayant été faite entre les pays au prorata de leurs commandes, s'ouvrirait alors un marchandage terrible pour redistribuer le travail. Si tant est que ce soit possible, car les usines ont été construites ! Ce serait par ailleurs un très mauvais signal envoyé aux prospects étrangers.

 

Officiellement, le ministère de la Défense n'a pas remis en cause la cible de 50. Mais il ne l'a pas confirmée non plus. Jean-Yves Le Drian évoque « une cinquantaine » d'appareils, laissant planer le doute. Hervé Morin, lui, en est convaincu  : la France n'ira pas au-delà de 35 A400M.

 

A400M : la France entame une négociation délicate

Le plus gros programme militaire européen

Lancé en 2003 sous l'égide de l'Occar - l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement - pour 20 milliards d'euros et 180 appareils à produire auprès de 7 pays partenaires (Allemagne, Belgique, France, Royaume-Uni, Espagne, Luxembourg, Turquie).

La Malaisie a commandé 4 exemplaires en 2005.

La cible a été revue à 174 appareils en 2010 (- 7 pour l'Allemagne, 3 pour le Royaume-Uni).

Premier vol le 11 décembre 2009.

Premier exemplaire livré à la France le 1er août 2013.

Selon le calendrier contractuel en cours, quatre A400M devraient être livrés cette année : trois à la France et un à la Turquie

- Airbus table sur 50 à 100 commandes à l'exportation d'ici à dix ans.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 11:54
30.09.2013 A400M Séville Orléans photo C. Guilloteau

30.09.2013 A400M Séville Orléans photo C. Guilloteau

01.10.2013 Safran

 

Le premier A400M, l’avion de transport militaire développé par Airbus Military, a été livré à l’Armée française, une livraison célébrée par une cérémonie officielle qui s’est déroulée le 30 septembre à Séville et Orléans. Cet avion polyvalent est équipé de quatre turbopropulseurs auxquels Snecma (Safran) a apporté une contribution majeure. Explications avec Pierre-Yves Bourquin, directeur du programme chez Snecma.

 

Snecma est l’un des quatre motoristes du consortium européen EuroProp International* (EPI) qui a spécifiquement conçu le TP400 pour l’A400M. Quelle a été la contribution de Snecma à ce programme ?

Avec 32 % du programme, Snecma est le principal partenaire du consortium EPI. Sur le plan technique, Snecma est responsable des parties chaudes du moteur, c’est-à-dire la chambre de combustion et la turbine haute pression. Ce sont les zones les plus sensibles et les plus complexes à développer, exigeant le plus haut niveau de technicité. Nous sommes également chargés de l’intégration d’éléments critiques, comme le système de régulation du moteur (incluant le système carburant et le calculateur FADEC**), l’AGB (accessory gearbox) fournie par Hispano-Suiza (Safran), qui permet d’alimenter l’avion en énergie, ainsi que d’autres équipements. Mais notre contribution va au-delà de la technique : notre longue expérience de motoriste a également été profitable au programme, et nous a permis de résoudre à plusieurs reprises des problèmes complexes. Par ailleurs, Safran a mis à disposition ses bancs d’essai moteur installés à Istres et à Liers, en Belgique, chez Techspace Aero (Safran).

 

Quelles sont les particularités qui font du TP400 un moteur exceptionnel ?

Avec 11 000 CV, le TP400 est le plus puissant turbopropulseur (moteur à hélice) jamais construit dans le monde occidental. Sa deuxième caractéristique remarquable est un fort taux de dilution***. C’est un paramètre clé du moteur qui conditionne son efficacité énergétique, et donc sa consommation. Pour un tel avion, moins de consommation signifie un rayon d’action plus long ou davantage de charge utile. Autre particularité : le calculateur FADEC pilote à la fois le moteur et l’hélice, pour en optimiser la performance. Enfin, il s’agit du premier turbopropulseur à bénéficier d’une double certification civile et militaire, élevant le niveau d’exigence en termes de sécurité des vols au standard mondial civil et ouvrant à l’avion d’éventuels débouchés dans ce secteur.

 

L’expérience acquise par Snecma au sein d’EPI pourra-t-elle bénéficier à d’autres projets ?

Ce partenariat sur dix ans avec plusieurs motoristes européens a été très enrichissant pour nos équipes. Il nous a permis par exemple de renforcer nos relations, notamment avec Rolls-Royce et MTU Aero Engines. L’équipementier allemand et Sagem (Safran) ont créé une entreprise commune spécialisée dans le domaine des logiciels et équipements critiques pour les applications militaires et civiles, qui a développé le logiciel du système de contrôle du TP400.

 

* Le consortium européen EuroProp International regroupe les motoristes Industria de Turbo Propulsores (ITP - Espagne), MTU Aero Engines (Allemagne), Rolls-Royce (Grande-Bretagne) et Snecma (France).

 

** FADEC : « Full Authority Digital Electronic Control », système (calculateur) qui assure électroniquement la régulation du moteur.

 

*** Taux de dilution : ce ratio désigne le rapport entre le débit d’air brassé par les hélices et le débit qui traverse les parties chaudes.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 07:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

30 septembre 2013 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Les forces armées françaises fête à Séville en Espagne l'intégration de l'A400M d'Airbus Military dans ses moyens aériens. La loi de programmation militaire prévoit l'acquisition de 15 appareils d'ici 2019

 

L'usine San Pablo dans la banlieue de Séville s'est mise sur son 31, habillée aux couleurs de l'A400M et de la France. Et pour cause, les forces françaises vont réceptionner officiellement le premier appareil A400M, l'avion de transport militaire de nouvelle génération d'Airbus Military. Ce premier exemplaire a été livré le 1er août dernier. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian en a profité pour visiter la chaîne d'assemblage de l'avion de transport. Une visite plus que symbolique pour rappeler que la France a été l'un des pays clés pour soutenir le plus important programme de défense européen... qui a failli être abandonné suite aux surcoûts chiffrés en milliards d'euros.

 

Son maitre d'oeuvre EADS a, en effet, rencontré des difficultés du fait de la complexité des nouveaux moteurs et de son avionique particulière. D'ailleurs, Michel Alliot-Marie, ministre de la Défense quand ce programme a été lancé (2002) et qui a défendu sa poursuite malgré les difficultés, était conviée pour la cérémonie officielle de livraison. La France a donc tenu à rappeler son soutien à ce programme en réaffirmant que l'objectif de la loi de programmation militaire (LPM) est d'avoir 15 A400M Atlas en 2019.

 

"La cible finale n'est pas le sujet de la LPM. La France maintiendra inchangée ses premières livraisons et sera le premier client de l'appareil. Ainsi la France permet le lancement du processus de production de l'aéronef", précise également le communiqué de presse du ministère de la Défense. Le ministère rappelle aussi qu'il vise une cible d'une cinquantaine d'A400M d'ici 2025.

 

Le programme représente 40 000 emplois industriels en Europe dont 12 000 en France. L'avion va rejoindre dans la journée la base aérienne 123 à Orléans pour sa cérémonie officielle d'accueil au sein de l'armée de l'air.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 07:55
First A400M delivered to French Air Force, finally

09/30/2013  Defence IQ Press

 

The first A400M was officially handed over to the French Air Force on Monday at the Airbus assembly line in Seville. It is the first of 50 ordered by France and of the total of 174 on order globally.

 

It’s been a torrid time for EADS getting the A400M from the design room to assembly line spanning 30 years, but the unveiling of the first aircraft today gives a much needed boost to the European aerospace sector as other programmes faces lengthy delays and cuts.

 

While EADS CEO Tom Enders no doubt sees the A400M delivery as a triumph, he is not hopeful of increasing workloads in the future. In a recent a speech on transatlantic security Enders said, "I do not assume in my strategic planning that in the next 10 to 15 years there will be any new major European projects in our sphere of activity. I see governments are even trying to cut or reduce projects that previously been agreed.”

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 18:16
Maquette motorisée de l’A400M dans la grande soufflerie S1MA de l’Onera  photo Onera Airbus

Maquette motorisée de l’A400M dans la grande soufflerie S1MA de l’Onera photo Onera Airbus

30.09.2013 – Aéronautique - onera.fr

 

La conception de l’A400M a nécessité un volume d’essais en souffleries supérieur à celui réalisé pour l’Airbus A380. Le principal défi était aérodynamique: tester l’interaction entre les hélices de très forte puissance, le fuselage et les surfaces de contrôle. Mission réussie par l’Onera!

 

Les campagnes d’essais sur l’A400M, qui se sont déroulées de 2002 à 2007, ont mobilisé les équipes des grandes souffleries ONERA de Modane (Savoie) et du Fauga-Mauzac (Haute-Garonne).

 

La problématique aérodynamique a nécessité le quasi doublement en volume de l’effort expérimental prévu initialement. Le problème d’interaction entre les moteurs, le fuselage et la voilure est en effet difficilement accessible par le calcul, du moins pas avec la précision requise. L’Onera a ainsi réalisé des campagnes sur différents types de maquettes, conçues et réalisées par ses spécialistes : de la maquette complète motorisée à celles de différents sous-systèmes.

 

30.09.2013 A400M Séville Orléans photo C. Guilloteau

30.09.2013 A400M Séville Orléans photo C. Guilloteau

Ces campagnes ont permis de mesurer les efforts générés par les moteurs sur l’ensemble de l’appareil. Les caractéristiques de la tuyère et des étages de sortie du moteur TP400 ont aussi été explorées, autorisant la poussée. Les qualités de vol ont elles été totalement identifiées, ce qui a permis de déterminer les lois de contrôle de l’appareil.

Livraison du premier A400M : l’Onera revient sur sa collaboration avec Airbus

Une coopération de cinq ans qui aura permis de relever le défi aérodynamique de l’A400M.

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 17:57
Arrivée du nouvel avion de transport militaire A400M Atlas dans l’armée de l’air le 30 septembre 2013

30.09.2013 photos Ministère de la Défense

Arrivée du nouvel avion de transport militaire A400M Atlas dans l’armée de l’air le 30 septembre 2013
Arrivée du nouvel avion de transport militaire A400M Atlas dans l’armée de l’air le 30 septembre 2013
Arrivée du nouvel avion de transport militaire A400M Atlas dans l’armée de l’air le 30 septembre 2013
Arrivée du nouvel avion de transport militaire A400M Atlas dans l’armée de l’air le 30 septembre 2013
Arrivée du nouvel avion de transport militaire A400M Atlas dans l’armée de l’air le 30 septembre 2013
Arrivée du nouvel avion de transport militaire A400M Atlas dans l’armée de l’air le 30 septembre 2013
Arrivée du nouvel avion de transport militaire A400M Atlas dans l’armée de l’air le 30 septembre 2013
Arrivée du nouvel avion de transport militaire A400M Atlas dans l’armée de l’air le 30 septembre 2013
Arrivée du nouvel avion de transport militaire A400M Atlas dans l’armée de l’air le 30 septembre 2013
Arrivée du nouvel avion de transport militaire A400M Atlas dans l’armée de l’air le 30 septembre 2013
Arrivée du nouvel avion de transport militaire A400M Atlas dans l’armée de l’air le 30 septembre 2013
Arrivée du nouvel avion de transport militaire A400M Atlas dans l’armée de l’air le 30 septembre 2013
Partager cet article
Repost0
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 14:12
A400M First Delivery

30 sept. 2013 airbus

A400M First Delivery Ceremony will take place in Seville, Spain, next 30th September.

This aircraft, the most modern airlifter in the world, will be delivered to its first customer, the French Air Force, after seven nations have worked together to achieve today´s answer to tomorrow´s challenges.

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 12:55
First Tranche 4 Rafale Fighter Jet Delivered With New Generation Sensors

September 27, 2013. David Pugliese Defence Watch

 

From the DGA, the French procurement agency:

 

On September 12, 2013, the French defense procurement agency (DGA: Direction Générale de l’Armement) officially took delivery of the first Rafale issued from the “Tranche 4” production batch, which covers the production of 60 aircraft. All of them will be equipped with new-generation, advanced sensors, and, therefore, will be the most advanced Rafales delivered to the warfighters.

 

These new sensors are:

 

· the RBE2 Active Electronically-Scanned Array (AESA) radar;

· the DDM-NG 1 missile warning system;

· the Front-Sector Optronics (FSO) “IT” (Identification and Telemetry).

 

Thus, the new Rafale “Tranche 4” is the most advanced Rafale (to date) delivered to the warfighters.

 

Indeed, the Rafale is the only European combat aircraft in operational service to incorporate today the cutting-edge “AESA” radar technology. The RBE2 AESA brings the Rafale a number of key operational benefits:

 

· extended range capabilities supporting low-observable target detection and full use of new weapon systems such as the Meteor air-to-air missile;

 

· higher reliability for reduced maintenance and lower through-life support costs;

 

· greater waveform agility for SAR (Synthetic Aperture Radar) imaging and improved resistance to jamming.

 

The first Rafale “Tranche 4” delivered, the two-seater “B339”, is the 121st production aircraft and it landed at Mont-de-Marsan Air Force Base on September 17, 2013.

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 12:55
photo Airbus Military

photo Airbus Military

30/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Ce lundi, le groupe EADS livre le premier avion de transport européen à la France. La Tribune revient sur la saga de ce programme hors norme depuis la signature du contrat en 2001.

 

C'est l'une des trop rares heures de gloire de l'A400M, qui a collectionné tant et tant d'avatars techniques, financiers et industriels depuis 2001, date de la signature du contrat. Mais l'image est belle : l'arrivée de François Hollande à bord de cet avion de transport militaire très sophistiqué lors du salon aéronautique du Bourget en juin dernier. A ce moment-là, tous les acteurs de cette longue saga incroyable  - industriels, politiques, militaires - espèrent enfin que ce programme allait tirer une bonne fois pour toute un trait sur son histoire très chaotique. D'autant que l'A400M était proche de la date de la livraison du premier exemplaire remis à l'armée de l'air française ce lundi. Une livraison très attendue mais qui a été repoussée à plusieurs reprises en raison d'aléas techniques aussi inattendus que désespérants.

Après son premier vol fin 2009 dans le ciel de Séville, l'histoire de l'A400M ne sera pas un long fleuve tranquille. Bien au contraire. EADS et les pays clients ont ce jour-là un sourire figé tant l'avenir de l'appareil est compliqué. L'avion de transport militaire va devoir traverser encore beaucoup de zones de turbulences. Notamment son avenir sera suspendu aux très longues négociations à tiroir, qui n'en finissent pas sur le refinancement du programme, qui a dérapé de plus de 11 milliards d'euros, selon un audit secret. Une facture qui a explosé et qui paralyse complètement EADS, le maître d'œuvre du programmer. En clair, comment se partage-t-on la douloureuse ? Un abandon de ce projet de 20 milliards d'euros aurait alors menacé entre 10.000 et 40.000 emplois. Certains craignent même pour la survie du groupe européen au début de 2010.

 

Un accord de principe

Après moins de trois mois de négociations, le suspense autour de l'avenir de l'A400M est levé. Les sept pays clients (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg et Turquie) trouvent début mars « un accord de principe » à Berlin… que EADS finit par accepter. Les Etats prennent à leur charge une partie des surcoûts du programme européen (3,5 milliards sur les 7,6 milliards identifiés à ce jour). L'issue de ce protocole d'accord lève les doutes sur la poursuite de l'A400M, en retard de plus de quatre ans.

D'ailleurs, EADS considère que cet accord fournit « une base solide pour un développement réussi du programme ». Le groupe a quand même a dû faire un effort. « Compte tenu de cet accord, une estimation des revenus et des coûts incluant une évaluation des risques, revue par le conseil d'administration d'EADS, conduit à augmenter la provision pour perte du programme A400M de 1,8 milliard d'euros avant impôts pour l'ensemble de l'exercice 2009 », explique la société. Cette nouvelle charge intégrée aux comptes 2009 viendra s'ajouter aux 2,4 milliards d'euros de provisions A400M déjà passées par l'entreprise. Soit 4,2 milliards d'euros. Le groupe a également identifié des risques pour un montant de plus de 3 milliards d'euros.

 

La France maintient sa commande à 50 appareils

A cette époque, la France, pour qui les surcoûts du programme s'élèvent à 550 millions d'euros, compte recevoir un premier exemplaire de l'appareil début 2013. Et le ministre de la Défense Hervé Morin maintient la commande de l'armée de l'air à 50 avions. Les autres Etats-clients s'engagent quant à eux à ne pas réduire les commandes au-delà de dix avions.  En août, la Grande-Bretagne, qui a commandé 25 avions, n'en veut plus que 22. Berlin réduit quant à elle sa commande de sept appareils en plusieurs étapes. Au niveau des livraisons, Airbus prévoit quatre appareils en 2013, huit de plus en 2014 et 2015, avant de passer à deux par mois en 2016.

Après cet accord, Airbus reparle enfin de « business ». Et rêve même de placer Outre-Atlantique son avion de transport militaire. « Les campagnes à l'export commenceront au second semestre 2010 », indique mi-mars le directeur d'Airbus Military, Domingo Urena-Raso. « Le potentiel de vente à l'export est de 500 avions au cours des trente prochaines années, dont 200 aux Etats-Unis ; il est hors de question qu'on n'aille pas se battre aux Etats-Unis. On commencera une approche marketing au second semestre », s'enflamme-t-il.

 

Coup de gueule d'Airbus

Mais en mai, l'accord n'est pas toujours pas signé. Coup de gueule d'Airbus pour finaliser le nouveau contrat A400M entre les pays clients et EADS. Selon des sources proches du dossier, « elles végètent et, à ce rythme-là, il n'est pas du tout évident de signer à l'été ». C'est pourtant ce qui est prévu depuis l'accord de principe arraché en mars entre les États et EADS pour sauver le programme le plus emblématique de l'Europe de la Défense. Chez Airbus, on commence à se méfier aussi des futures contraintes budgétaires qui vont peser sur les États clients. D'autant plus que fin août 2010, le Royaume-Uni et l'Allemagne ont demandé un délai de deux à trois mois avant de finaliser le contrat.

Finalement le 5 novembre, les pays clients confirment leur accord avec EADS sur le financement du programme sur les bases des modalités provisoires annoncées début mars… mais ne signent pas.  « Les États ont renoncé à réclamer les indemnités à Airbus et ont accepté une hausse du prix unitaire de l'avion de 11 millions par avion », explique Hervé Morin, alors que le nombre d'appareils commandés a été réduit de dix, à 170, après la décision de l'Allemagne de ne prendre que 53 A400M, soit sept de moins que prévu. La France qui maintient sa commande de 50 appareils (8,4 milliards d'euros) prendra livraison du tout premier exemplaire début 2013, puis de sept autres en 2014. Fin 2010, Airbus Military cumulera 4 milliards de pertes.

 

Les mois passent... sans la ratification du contrat

Les semaines passent, puis les mois. Pas de ratification de l'accord par les Etats clients.  Finalement, le jeudi 7 avril 2011, les sept pays clients signent avec Airbus Military à Séville, le fameux avenant au contrat sur le nouveau financement de l'A400M. En outre, la certification civile sera obtenue d'ici à la fin de l'année, estime Domingo Urena. Le titre du géant européen est particulièrement bien orienté en Bourse ce jour-là. La valeur qui a gagné jusqu'à 2,40 % termine sur un gain de 0,89 %. Pour le directeur délégué d'Airbus, Fabrice Brégier, cet accord est « l'aboutissement de beaucoup d'efforts. Nous avons dû négocier pendant deux ans la remise à plat du programme avec l'Occar (maître d'oeuvre européen, ndlr) et les sept pays clients », qui paieront 130 millions par avion.  Et d'estimer que « grâce à sa remise à plat le programme A400M est techniquement cohérent. Des motoristes aux équipementiers, y compris Thales, tout est arrangé d'un point de vue technique ».

Plus d'une année passe loin de l'agitation médiatique, l'A400M semble être enfin sur les rails même s'il rate le salon du Bourget pour un nouveau problème technique. Mais en juin 2012, l'A400M refait parler de lui… à nouveau en négatif : pignon cassé dans le moteur, plus précisément dans le réducteur d'hélices, qualification militaire difficile. Airbus ne devrait pas pouvoir livrer le premier exemplaire de l'avion de transport militaire à la France fin 2012 comme il l'avait un temps espéré. Nouvelles inquiétudes pour l'A400M. Et ce qui devait arriver, arriva. Fin 2012, Airbus Military ne livrera pas le premier avion à la France. Ce ne sera pas le cas, confirme un rapport sénatorial sur l'avion de transport militaire, intitulé "A400M : tout simplement le meilleur".

 

Un pignon cassé qui retarde la livraison

Pourquoi un nouveau retard ? "Il s'agissait (ndlr, cette date) d'un pilotage en interne. Nous sommes en train de relâcher les marges", précise le patron du programme Cédric Gautier. Ce léger retard serait totalement anecdotique s'il n'y avait pas ce problème encore mal cerné de pignon fragilisé par des résonances qui traîne encore. C'est pour cette raison qu'il ne volera pas "par mesure de précaution" au salon aéronautique de Farnborough dans la banlieue de Londres, contrairement à ce qu'Airbus avait programmé.

Pourtant le temps presse. Le déficit du transport aérien est béant pour l'armée de l'air. « Nous ne satisfaisons que 25 % à 30 % de cet exigeant contrat, explique alors le chef de l'état-major de l'armée de l'air, le général Paloméros. Un déficit en partie comblé par le commandement du transport aérien européen (EATC), qui mutualise depuis deux ans les flottes de transport de la France, de l'Allemagne, de la Belgique et des Pays-Bas. Mais cette structure ne dispose que de flottes vieillissantes en attendant mieux, c'est-à-dire l'A400M , précise le général Paloméros. Nous avons un besoin urgent de l'A400M , dont les premiers exemplaires devraient être opérationnels dans l'armée de l'air en 2013, rappelle-t-il.

 

Bras de fer entre la DGA et Airbus

En novembre 2012, la tension monte entre la direction générale de l'armement et Airbus. C'est sur le calendrier de livraison du premier appareil pour l'armée de l'air française et sur le soutien des A400M que ferraillent les deux. Le patron de la DGA, Laurent Collet-Billon, évoque même "un petit bras de fer". Pour le patron de la DGA, « l'industriel pense pouvoir obtenir la certification civile au mois de janvier, puis la certification et la qualification militaire deux mois après mais notre estimation est qu'il lui faudra plus de temps. Nous disons à l'industriel que nous ne pouvons pas accepter l'avion sans cette certification militaire et sans une proposition de soutien qui soit financièrement raisonnable. Il y a donc un petit bras de fer entre lui et nous, mais qui se résoudra le moment venu, entre gens raisonnables. Quant à la lacune capacitaire elle est gérée, notamment par l'affrètement d'avions gros porteurs ».

Fin 2012 Airbus, qui  prévoyait une livraison au plus tard à la fin mars 2013, vise maintenant le deuxième trimestre 2013. Finalement c'est début août que la DGA, qui a réceptionné le premier exemplaire de série de l'A400M, livre enfin le 2 août le mSN7 à l'armée de l'air. Cette dernière recevra au total 15 A400M d'ici à la fin de la loi de programmation militaire (LPM) en 2019 dont deux en 2013. Pour Airbus Military, cette étape majeure marque le début d'une nouvelle ère du transport aérien militaire en Europe et au-delà.

Car l'A400M, c'est le nouveau couteau suisse de l'armée de l'air : avion de transport militaire à la fois stratégique et tactique, cet appareil, qui va remplacer les vieux Transall de l'armée de l'air entrés en service en 1967, est sans équivalent sur le marché mondial, selon le ministère de la Défense. Equipé de quatre turbopropulseurs, il est conçu pour transporter jusqu'à 37 tonnes et réaliser l'ensemble des missions liées au transport, notamment les liaisons inter et intra-théâtre, les poser d'assaut sur terrains sommaires, l'aérolargage de personnel (jusqu'à 116 parachutistes) et de matériel y compris à très grande hauteur, le ravitaillement en vol (avions de combat, gros porteurs et hélicoptères) ou les évacuations sanitaires.

 

Export : 400 A400M sur 30 ans

L'avionneur compte montrer d'ici à la fin 2013 l'A400M dans le Golfe et en Asie-Pacifique, où l'Australie notamment a exprimé un intérêt. Le patron d'Airbus Military, Domingo Urena, qui prévoit la vente de 400 d'A400M sur 30 ans, évaluent dans les dix années à venir, entre 50 et 100 appareils vendus sur les marchés export. Entre 30 et 40 pays pourraient être intéressés par cet appareil , estime-t-il. Mais, auparavant, l'avionneur doit encore développer une version export moins sophistiquée que celle configurée OTAN, qui par exemple des communications cryptées par satellite.

"Cet appareil n'a pas été pensé pour l'export, explique-t-il. Nous devons développer des équipements pour le rendre exportable". Seule véritable ombre, le nouveau programme brésilien d'Embraer le KC-390, bien qu'il soit limité par sa charge d'emport (payload), pourrait lui voler une partie du marché en entrée de gamme.

La saga de l'A400M 2010-2013 (2/2) : le temps de l'envol difficile du programme
Partager cet article
Repost0
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:13
A400M: "Le transport aérien militaire va entrer dans une nouvelle dimension"

30/09/2013 Par Valérie Lion - lexpansion.lexpress.fr

 

Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon explique à Lexpansion.com comment le projet de coopération européenne A400M a échappé de peu à l'échec, et souligne les atouts du nouvel avion.

 

La France réceptionne officiellement ce lundi, à Séville chez Airbus Military puis sur la base aérienne d'Orléans, son premier A400M. Très attendu, cet avion de transport militaire de nouvelle génération a été commandé à 50 exemplaires par Paris. Dernier grand programme de coopération européenne, il a bien failli ne jamais aboutir. Le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, explique pourquoi cet appareil devait absolument voir le jour.

Le premier exemplaire de l'A400M a été livré avec quatre ans de retard à l'armée française. Le programme a bien failli virer au fiasco. Quelles leçons en avez-vous tiré?

Sans l'implication forte des Etats clients, le programme aurait en effet pris fin en 2009. Mes homologues des nations partenaires (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Turquie, Belgique, Luxembourg, NDLR) et moi-même, nous nous sommes mobilisés pour éviter cela.

 

>> Lire: L'histoire mouvementée de l'A400M

 

Nos experts techniques respectifs ont retroussé leurs manches pour sortir un programme alors dans l'impasse. Les leçons à tirer sont multiples, à la fois sur l'empilement toxique des spécifications opérationnelles, sur le niveau de contrôle par le client des travaux industriels et, enfin, sur la nécessité d'organiser la répartition industrielle selon les compétences et non selon la nationalité... C'est aussi, je pense, une démonstration de plus qu'il est beaucoup plus simple d'initier des coopérations à deux, de définir clairement les règles du jeu ensemble avant d'élargir à d'autres partenaires.

Que va apporter cet appareil à l'armée française ? Quels sont les défis à relever lors de la mise en opération?

C'est un avion trois en un : il fait du transport tactique, en opérant depuis des pistes courtes et non préparées en milieu hostile, il fait du transport stratégique, avec un long rayon d'action, et du ravitaillement en vol. Avec l'A400M, le transport aérien militaire français va entrer dans une nouvelle dimension. Concrètement, il pourra convoyer directement sans escale vers des terrains sommaires à plusieurs milliers de kilomètres de la métropole un volume conséquent de soldats accompagnés de leur matériel. Sans parler de sa capacité à ravitailler en vol tous types d'aéronefs, y compris des hélicoptères.

Pour ce qui est des défis à relever, je vois principalement la mise en place d'un soutien en opérations le plus commun possible afin d'éviter les errements de programmes européens passés. Dans les mois à venir, nous allons amorcer cette logique avec un contrat de soutien franco-britannique dans le cadre du Traité de Lancaster House. Ce sera un très bon test et pour nos équipes un réel challenge.

Seul l'export permettra de rentabiliser ce programme très coûteux. Quelles sont les perspectives de ventes?

Il existe déjà un client export qui est la Malaisie. C'est logique, l'A400M constitue le meilleur compromis entre la capacité de transport stratégique d'un C-17 (construit par Boeing) et les qualités requises pour les missions tactiques, telles que permises par le C130J (construit par Lockheed Martin). Les clients potentiels sont notamment au Moyen-Orient, en Asie et en Afrique.

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 09:20
photo Pierre Bayle

photo Pierre Bayle

29/09/2013 Bruno Besson - lanouvellerepublique.fr

 

Lundi matin, à Séville, le premier Airbus A400M sera officiellement remis à la France. Il sera baptisé à Orléans l’après-midi.

 

A Séville, la cérémonie avec le ministre français de la Défense sera symbolique. En réalité, le premier A400M est déjà sur sa base orléanaise depuis août. Mais le symbole se veut fort : l'initiative de ce nouvel avion fut européenne, le sauvetage du programme, un temps menacé, fut une décision européenne, et France et Allemagne mutualiseront sa mise en œuvre. Jean-Yves Le Drian veut exprimer tout cela et souligner : « Cet avion est sans équivalent sur le marché mondial. »

 

Remplacer le Transall

 

L'A400M est appelé à remplacer le vieux (plus de 40 ans) C160 Transall qui était déjà un avion européen. Il remplacera aussi, à terme, le C130 Hercules américain (plus de 25 ans). L'Airbus A 400M Atlas est une révolution technologique qui aura des répercussions pas seulement tactiques : si l'armée est un instrument de la diplomatie, ses avions de transport en sont un outil privilégié.

 

« Notre mission est de découvrir toutes les capacités de cet avion et d'en rédiger, en quelque sorte, les notices d'emploi », résume le lieutenant-colonel Paul Creuset, patron de la structure mise en place par l'armée de l'air pour « l'intégration de l'avion dans nos forces opérationnelles ».

 

L'officier et son adjoint, le lieutenant-colonel Luneau, ont été formés par Airbus Military ainsi que huit autres pilotes, quatre navigateurs-système d'armes et huit mécaniciens-chefs de soute. Demain, ce sont eux qui formeront les équipages de l'armée de l'air. Pour l'instant, ils testent tout ce que l'avion a dans le ventre. Le défi n'est pas mince : l'A400M doit faire tout ce que faisait le Transall, tout ce que fait l'Hercule, encore plus et mieux. « On sait déjà qu'il va deux fois plus vite que le Transall, a plus d'autonomie (on peut faire l'aller-retour au Mali dans la journée), et peut transporter trois à quatre fois plus. »

 

Comme ses prédécesseurs, cet avion devra être capable d'être mis à toutes les sauces : poser d'assaut (1) – pour des opérations militaires ou humanitaires –, largages en tous genres à basse ou haute altitude, de nuit comme de jour, par tout temps. « Après quelques heures de vol, on sait déjà que le pilotage est un vrai plaisir et que la technologie Airbus libère l'équipage de tâches lui permettant d'être fixé sur sa mission ».

 

« Après les tests tactiques (2), la mise en service opérationnelle devrait intervenir en septembre 2014 », indique le lieutenant-colonel Creuset.

 

1. Déchargement rapide de personnels et/ou de matériels sur la piste suivi d'un redécollage immédiat. 2. Utilisations spécifiquement militaires.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories