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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 12:56
A400M: récits d’une aventure humaine (webdocumentaire)
 

Événement ! L’A400M Atlas est arrivé au sein de l’armée de l’air. Cet été, le titan s’est posé sur le tarmac de la base aérienne 123 d’Orléans, devenant ainsi le fleuron de l’aviation de transport à la fois tactique et stratégique.

 

Cet avènement est le fruit d’une formidable aventure humaine et technologique. Depuis l’expression du besoin jusqu’à la cérémonie officielle de réception, organisée à Orléans le 30 septembre 2013, les aviateurs ont tout mis en œuvre pour accueillir l’Atlas dans les meilleures conditions.

 

À travers une galerie de portraits des principaux acteurs de cette épopée, le webdocumentaire « A400M : récits d’une aventure humaine » revient sur les coulisses de la phase préparatoire à l’arrivée du mastodonte.  Pour découvrir plus en détails les atouts majeurs de l’appareil, une animation 3D* vous conduira au cœur de cet avion de nouvelle génération.

 

Durant plusieurs mois, nos équipes ont suivi les premiers pas des aviateurs aux commandes de ce géant.

 

Lecture d’une nouvelle page de l’histoire de l’armée de l’air.

 

Consulter le webdocumentaire

A400M: récits d’une aventure humaine (webdocumentaire)
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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:55
L'escadron de drones 1/33 Belfort fait voler des Reaper aux Etats-Unis

26.09.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. Défense globale

 

Un premier équipage de l'escadron de drones 1/33 Belfort de la base aérienne 709 de Cognac, sur les trois actuellement en formation sur la base de l'US Air Force d'Holloman au Nouveau-Mexique, a fait voler durant deux heures un drone MQ-9 Reaper, modèle acquis par la France (photo armée de l'Air).

 

Après cinq semaines de formation et cinq heures de vol sur simulateur, ce premier vol a été opéré par un équipage constitué de deux pilotes opérateurs, ayant déjà une expérience sur les systèmes de drones français (Harfang), précise le communiqué de l'Armée de l'Air.

 

Rappelons que l'escadron de drones 1/33 Belfort est installé à la BA 709 de Cognac depuis 2009 et regroupe 80 personnels, des opérateurs Harfang jusqu'aux techniciens de maintenance.

 

Si le Livre blanc préconise l'acquisition de douze drones de surveillance, la France s'apprête donc à en acheter deux avant la fin de l'année. Les Harfang ont joué leur rôle lors de l'opération Serval mais leur technologie est dépassée. Les Etats-Unis ont donné leur accord pour extraire de la ligne de production du fabricant General Atomics deux exemplaires de MQ-9 Reaper dans une version de surveillance non armée (environ 40 millions d'euros pièce à part accord particulier).

 

Car ce drone, de 11 m de long et de 20 m d'envergure, qui vole 27 heures jusqu'à 15 000 m d'altitude, peut transporter et tirer des missiles sol-air (voire deux missiles air-air ou deux bombes). L'US Air Force a largement utilisé sa puissance de feu en Afghanistan voire au Pakistan.

 

Le Reaper, qui signifie moissonneur (ou faucheur), ne sera donc pas utilisé au maximum par l'armée française. Et de toute façon pas sur le sol national ou même européen. Ce produit intégralement américain n'est a priori pas habilité à survoler nos contrées.

 

L'armée américaine compte 104 Reaper et l'US Air Force compte en acheter douze supplémentaires d'ici 2014. Jusqu'ici, seuls les armées britanniques et turques possèdent des MQ-9 Reaper.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:55
Une reconnaissance universitaire pour un passionné de l’espace

27/09/2013 CNE Nollot - CDAOA

 

«Toutes mes félicitations mon adjudant-chef!». Cette phrase, prononcée dans les locaux de l’Observatoire de Paris, le 10 septembre 2013, est venue couronner l’aboutissement du travail de l’adjudant-chef Lionel Birée, de la division «surveillance de l’espace » du CDAOA (commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes). En effet, ce sous-officier supérieur passionné a obtenu le diplôme d’université «Structure de l’univers» (DU SU).

 

L’adjudant-chef Birée a présenté un mémoire de fin de formation portant sur le thème de la météorologie de l’espace: du scientifique à l’opérationnel, en référence au projet FEDOME.

 

Ce cursus diplômant, débuté en 2012 sous la direction de M. Ludwig Klein, radioastronome de l’Observatoire de Paris, s’est terminé en apothéose pour l’adjudant-chef, astronome amateur et désormais innovateur accompli. En effet, après trois années de travaux, le système OSCEGEANE, développé en grande partie par l’aviateur, est aujourd’hui en service au profit des unités de la Défense. Ce système permet de visualiser l’environnement des satellites géostationnaires évoluant à 36000 kilomètres d’altitude dans le domaine spectral.

 

Aujourd’hui, l’adjudant-chef développe un prototype capable de surveiller, d’observer et de suivre les retombées atmosphériques à risque dans le domaine optique visible et infrarouge. Portant le nom de SOS RAR, ce projet verra le jour à l’horizon 2015.

Une reconnaissance universitaire pour un passionné de l’espace
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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 19:45
Tchad : campagne de tir interarmées à Tchigchika

26/09/2013 Sources : EMA

 

Le 16 septembre 2013, les militaires de la Force Epervier ont conduit une campagne de tir interarmées à Tchigchika, sur un champ de tir situé à plus de 900 kilomètres à l’est de N’Djamena.

 

La force Epervier conduit régulièrement des exercices pour garantir le maintien de la condition opérationnelle de ses détachements. Le 16 septembre, au cours d’un exercice scénarisé, un groupement d’infanterie au contact de l’ennemi a demandé, en plus de ses moyens propres, l’appui de moyens aériens pour détruire une poche de résistance tenue par des adversaires retranchés dans un campement.

 

Un avion Rafale, en posture d’alerte en vol ou « on station », a d’abord été guidé jusqu’à la zone de l’accrochage par les Tactical air control party (TACP) du groupement d’infanterie. La présence et l’identification positive de la menace conjuguée à la détermination de l’ennemi a imposé au pilote de réaliser deux passes à 9000 pieds d’altitude (soit 3000m), avant le largage de deux bombes de type LGTR sur l’objectif. Lors de son survol d’évaluation, le pilote a par ailleurs ouvert le feu au canon de 30mm.

 

Confronté à une nouvelle offensive de l’ennemi, le détachement a du faire appel à son équipe de tireurs d’élite, armée par les fantassins du 1er régiment de tirailleurs (1er RTir) et du CPA20 (TACP – Tactical air control party). Simultanément, une section d’infanterie avec des mortiers de 81 mm, et une batterie Proterre, du 1er régiment d’artillerie de Marine (1er RAMa) équipée de mortiers de 120mm, ont effectué des tirs en profondeur pour détruire les éléments en cours de décrochage.

 

A l’issu des tirs de mortiers, un hélicoptère Puma pirate, avec un canon de 20mm en sabord, a effectué un survol basse altitude de la zone de contact en délivrant les derniers feux.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : campagne de tir interarmées à Tchigchika
Tchad : campagne de tir interarmées à Tchigchika
Tchad : campagne de tir interarmées à Tchigchika
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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 16:43
 Au cœur des forces spéciales « air »

 

 
 

Ce dossier web, complémentaire du dossier publié dans l’édition de septembre du magazine Air actualités, propose un éclairage sur quelques spécificités méconnues de ces unités d’élites.

 

Avec 1000 hommes de plus dans ses effectifs, les forces spéciales (FS) bénéficient d’une politique de recrutement active. Selon le dernier Livre Blanc sur la Défense et la sécurité nationale, «elles se sont imposées comme une capacité de premier plan dans toutes les opérations récentes». Du recueil de renseignement sur un théâtre à la libération d’otages, leur périmètre d’intervention est aussi vaste que discret.

Depuis une vingtaine d’années, l’armée de l’air a dédié deux de ses unités au profit des opérations spéciales.

 

L’escadron de transport 3/61 «Poitou» met en œuvre des Transall, Hercules et Twin Otter, (et prochainement A400M) au profit de l’ensemble des forces spéciales. Infiltration, extraction, appui aérien les équipages de cet escadron unique en France répondent aux besoins du commandement des opérations spéciales (COS). Le «Poitou» fait entrer la France dans le club très fermé des trois nations au monde à disposer d’une aviation forces spéciales de haut niveau (France, États-Unis et Royaume Uni).

 

Outre les missions traditionnellement dévolues aux forces spéciales, le commando parachutiste de l’air n°10 apporte une expertise unique dans le domaine de l’aéronautique directement sur le terrain. Faire poser un avion de transport sur terrain sommaire, reprendre une plateforme aéronautique aux mains des ennemis, guider les avions de chasse pour détruire des cibles… rien ne saurait se faire sans «une culture aéronautique et un savoir-faire commando», la formule gagnante du CPA 10.

 

 

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 16:21
Interview du capitaine D., une pointure de l’escadron de transport 3/61 «Poitou»

26/09/2013 Lieutenant Marianne Jeune

 

Le capitaine D. est pilote à l’escadron de transport «Poitou». Décoré de quatre croix de la valeur militaire de bronze et d’une argent, chevalier de la légion d’honneur et détenteur de la médaille de l’aéronautique, il quitte l’escadron en septembre 2013, après plus de vingt ans d’opérations spéciales. Interview d’une pointure des opérations spéciales.

 

En quelques mots, quel a été votre parcours dans l’armée de l’air ?

Je suis entré dans l’armée de l’air en 1987. J’ai toujours était « fana » de transport et j’ai eu la chance d’aller jusqu’au bout de mon rêve en étant breveté en 1989. Pour ma première affectation sur Transall C160, j’ai rejoint l’escadron de transport «Poitou» qui était alors un escadron conventionnel. J’ai gravi les échelons puis j’ai eu l’honneur d’être retenu en 1993 pour participer à la création de la division opération spéciale (DOS) à Orléans, déplacée en 1995 au centre d’instruction des équipages de transport (CIET), à Toulouse. J’ai ensuite décidé de changer d’avion et de passer sur Hercules C130 à l’escadron «Franche-Comté» de 1997 à 2004, date à laquelle je rejoins la DOS C130. C’est en 2005 que l’escadron «Poitou» a rassemblé les deux entités forces spéciales et je ne l’ai pas quitté depuis. En résumé, j’ai pu assister à la montée en puissance des opérations spéciales dans l’armée de l’air depuis 20 ans.

 

Selon vous, en quoi ont elles le plus évolué ?

Aujourd’hui, réaliser des opérations de nuit est devenu la normalité, alors qu’avant, tout se faisait de jour. On sait poser un avion en condition de black out total, c’est à dire pas seulement en éteignant les phares, mais aussi en n’utilisant aucune communication radio pour être le plus discret possible. Selon moi, c’est le propre des opérations spéciales : on veut toujours aller plus loin. Il est hors de question de se contenter d’un produit qui a 30 ans. Les avancées technologiques sont considérables et permanentes. Cela s’applique également aux procédures et aux modes opératoires. En poser d’assaut ou en aéroportage par exemple, nous avons cherché à rentabiliser la soute au maximum à l’aide de techniques d’arrimage pour passer le moins de temps au sol en position de vulnérabilité. Puis, à force d’entraînements et de répétions des gestes, comme peuvent le faire les équipes de Formule 1 dans un stand de ravitaillement, on peut maintenant réaliser de l’infiltration ou de l’exfiltration de troupes motorisées en moins de quelques minutes !

 
Interview du capitaine D., une pointure de l’escadron de transport 3/61 «Poitou»

Quelles sont les qualités requises pour être recruté à l’escadron de transport «Poitou» ?

Ici, on cherche des gens stables avec beaucoup de bon sens. Travailler dans les forces spéciales demande de l’engagement et une grande capacité à se remettre en question. Bien sûr c’est le cas dans l’ensemble de l’armée de l’air mais tout est encore plus vrai au «Poitou»! De plus, nous sommes à la recherche de l’excellence car l’erreur n’est pas acceptable. Il faut donc être «pro» jusqu’au bout des ongles. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle seuls les volontaires sont sélectionnés. 

 

Quels souvenirs gardez-vous de votre carrière au sein de l’escadron ?

J’ai vécu mes meilleurs moments lors de belles opérations où nous étions tous en bivouac au fin fond d’un pays, au bout du monde. Pilotes, mécaniciens, navigants, commandos… Tout le monde a sa place! Ce sont des moments où la prise d’initiative est maximale et où l’on met en œuvre toutes nos capacités. Ce sont des moments où la rusticité se marie tellement bien avec la technicité et la modernité

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 15:55
Le drone Skylark 1LE, un outil précieux au CPA 10

26/09/2013 Lieutenant Marianne Jeune
 

Le commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10) met en œuvre le mini-drone Skylark 1LE (longue endurance) pour des missions de surveillance ou de reconnaissance lors des opérations spéciales.

 

Au CPA 10, l’expert du mini drone Skylark 1LE s’appelle «Félix». Ce sergent de l’armée de l’air a fait partie des premiers commandos à prendre en main ce nouvel équipement testé dans les forces spéciales «air» en 2009, avant d’être qualifié instructeur en interarmées en 2010. «Dans les opérations spéciales,on a toujours besoin de voir ce qui se passe au sol, explique «Félix». Le meilleur moyen pour y parvenir reste le vecteur aérien. En se dotant d’un mini drone, nous sommes encore plus autonome sur le terrain.» Une capacité chère aux forces spéciales.

 

Le Skylark 1LE a été projeté pour la première fois sur un théâtre d’opérations en 2010, en Afghanistan. Par la suite, il a prouvé son efficacité aux quatre coins du monde, et dernièrement au Mali lors de l’opération Serval. «Aujourd’hui, le CPA 10 dispose de deux systèmes comprenant chacun trois drones et une station de contrôle, précise l’opérateur du CPA10. Nous avons un équipement parfaitement opérationnel, avec des opérateurs qui commencent à avoir une bonne expérience de terrain»,

 

 

Le drone Skylark 1LE, un outil précieux au CPA 10

L’unité de l’armée de l’air n’est pas la seule dans les forces spéciales à employer ce mini drone d’observation. En revanche, elle cultive sa spécificité aéronautique en utilisant ce vecteur lors de missions d’appui aérien. Par exemple, grâce à la retransmission d’images en temps réel, l’opérateur drone d’un groupe action au sol peut communiquer à une patrouille de chasseurs des informations précises et correctes en vue d’une frappe. Plus généralement, le Skylark 1LE offre des capacités de renseignement avant action, d’ouverture d’itinéraire, d’observation pour de l’aide à la décision…

Mettre en œuvre le système nécessite deux opérateurs. Le premier se poste à la station de contrôle pour piloter la machine. Cette station peut également être embarquée dans un véhicule afin d’augmenter l’élongation de la manœuvre. Le second opérateur, quant à lui, se charge de la gestion de l’aéronef (montage, lancé manuel), tout en assistant son coéquipier en cas de procédure d’urgence. Pour l’atterrissage, le drone est totalement automatisé. Il se place à la verticale d’un point de poser déterminé par le pilote, puis amorce sa descente en testant l’orientation et la force du vent. Il se pose ensuite sur le point à l’aide d’un Airbag qui se gonfle sous l’empennage, pour davantage de précision.

Propulsion : électrique,

Décollage : lancé manuellement

Possibilité de passer le drone d’une station à une autre

Capacités de jour comme de nuit

Poids au décollage : 7,5 kg

Envergure : 3 mètres

Autonomie : 3 heures

Plafond opérationnel : 5000 mètres

Rayon d'action : de 20 à 40 km avec possibilité de pilotage en mode déplacement (véhicule) ou de passer la main à une autre station pendant un vol.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 11:55
L’«Île-de-France» participe à l’exercice CASALPS

Des pilotes de l'escadron de chasse 2/5 "Ile de France"

 

26/09/2013 Droits : Armée de l'air

 

Du 9 au 13 septembre 2013, l’escadron de chasse 2/5 «Île-de-France» a participé à CASALPS, exercice interarmées et interallié bi-annuel, consacré à l’appui aux troupes au sol en région montagneuse.

 

Organisée par le 93e régiment d’artillerie de montagne de Varces, cette édition automnale se tenait dans la zone du col du Galibier, au nord du massif des Écrins. Le scénario opposait, au sol, des troupes «savoyardes» à des troupes «haut-alpines», appuyées par des aéronefs des escadrons de chasse, notamment des Mirage 2000C du 2/5 «Ile-de-France».

 

CASALPS a permis d’entraîner les forces aériennes et terrestres au Close Air Support (CAS - appui aérien rapproché), dans un terrain de haute montagne typique des engagements récents (Afghanistan ou nord Mali).

 

Au total, près d’une vingtaine de patrouilles ont participé à la manœuvre, réalisant plus de 60 guidages au profit des forces terrestres françaises, italiennes et néerlandaises.

 

L’«Île-de-France» a, pour sa part, fourni un quart des sorties allouées à l’exercice, re-qualifiant une dizaine de pilotes, et démontrant ainsi, une nouvelle fois, les capacités du Mirage 2000C dans les missions air-sol.

L’«Île-de-France» participe à l’exercice CASALPS

Les troupes italiennes, néerlandaises et françaises ont participé à cet exercice

L’«Île-de-France» participe à l’exercice CASALPS

Des moyens de défense sol-air étaient également déployés

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 10:21
Aviateurs français et américains autour d'un drone Reaper

Aviateurs français et américains autour d'un drone Reaper

 

26/09/2013 Armée de l'air

 

Le 1er vol de familiarisation d’équipage de l'armée de l'air française aux commandes d’un drone MQ-9 Reaper s’est déroulé, mardi 24 septembre 2013, sur la base aérienne de l’US Air Force de Holloman (état du Nouveau-Mexique – États-Unis)

 

Le vol, d’une durée deux heures, avait pour objectif la prise en main du vecteur, et de son capteur, par un équipage constitué de deux pilotes opérateurs, ayant déjà une expérience sur les systèmes drones français.

 

Ce premier vol vient parachever une formation théorique et pratique d’une durée de cinq semaines, ainsi que 5 heures de vol sur simulateur.

 

Le Livre blanc a défini quatre principes pour notre futur modèle d’armée qui sont au fondement des choix d’équipement présentés par la loi de programmation militaire. Le premier de ces principes est l’autonomie stratégique qui vise à permettre à la France de disposer de sa liberté de décision et d’action. Pour satisfaire à cette exigence, la loi prévoit de renforcer les capacités permettant la prise d’initiative dans des opérations simples et probables, notamment en développant le renseignement (par exemple, livraison de drones moyenne altitude longue endurance - MALE).

 

C’est pourquoi le projet de loi de programmation prévoit, un effort inédit dans les domaines du renseignement en visant, entre autres, l’acquisition de 12 drones MALE de type Reaper.

 

La livraison des 2 premiers vecteurs et d’une station-sol est prévue à compter de la fin de l’année. Afin que l'armée de l'air soit en mesure de les mettre en œuvre, le plus tôt possible, 3 équipages de l’escadron de drones 1/33 «Belfort»  de la base aérienne 709 de Cognac sont actuellement en formation à Holloman Air Force Base.

 

Les autres équipages doivent réaliser leur premier vol rapidement.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:45
Serval : un bilan chiffré

25.09.2013 Par  Frédéric Lert (FOB)

 

A l’occasion du déplacement de Jean-Yves Le Drian au Mali en début de semaine, le ministère de la Défense a publié un rapport de synthèse sur l’opération Serval et son prolongement européen avec la mission européenne de formation à l’armée malienne.

 

Voici quelques chiffres tirés du bilan de l’opération Serval (au 1er août 2013) :

 

220 tonnes de munitions saisies, dont 30 reversées aux forces maliennes. Armement capturé : 100 fusils, 150 mitrailleuses, 30 roquettes, 20 mortiers, 20 canons et 3 missiles anti aériens SA7. Le rapport cite également 200 « moyens de télécommunication » sans les détailler, 9000 litres de carburant et 12 tonnes de nitrate d’ammonium pouvant servir à la confection de mines. Les chiffres sur l’effort logistique français sont également instructifs, avec 9170 tonnes transportées par voie maritime et deux fois plus (18500) par voie aérienne, en 480 rotations explique le rapport. Soit une moyenne d’environ 40 tonnes par rotation, ce qui souligne le caractère indispensable des avions gros porteurs pour ce genre d’opération.

 

Le rapport peut être téléchargé dans son intégralité ici.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:55
French AF Tests ASMPA Nuclear Missile

September 24, 2013 defense-aerospace.com

(Source: French Ministry of Defence; issued Sept. 24, 2013)

(Issued in French only; unofficial translation by defense-aerospace.com)

 

Strategic Air Forces Complete Force Evaluation Mission

 

On Monday, September 23, the strategic air forces successfully carried out a full operational test of the “C135 Tanker / Mirage 2000N fighter / ASMPA stand-off missile” operational chain. A representative training missile was used for the trial, which was intended to test the functionality of a real nuclear deterrence mission.

 

A Mirage 2000N nuclear strike fighter belonging to Squadron 2/4 "La Fayette" took off from Air Base 702 at Avord, in central France, for a mission lasting over three hours, which brought together all the significant phases of this type of mission: flight at high altitude, refueling from a C135FR tanker of Squadron 2/91 "Bretagne” to increase range, low altitude penetration flight, terrain-following approach and firing of an ASMPA missile (without a nuclear charge) onto the target.

 

Civil and military authorities were able to follow the mission from the DGA missile testing center at Biscarrosse, and concluded that the mission profile, as well as the missile’s trajectory, complied in all respects with the planned flight profile.

 

This operation, which brought together staff and resources of the Air Force, the Directorate General of Armaments (DGA) and contractor MBDA, is a success that demonstrates the performance and reliability of the weapon system.

 

Guaranteeing the technical and operational credibility of the airborne component of France’s nuclear deterrent, the TEF mission demonstrates the ability of the strategic air force, which has ensured the nuclear deterrence mission for nearly fifty years.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:55
L’escadron de chasse 3/3 « Ardennes » a fêté ses 70 ans

24/09/2013 Lieutenant Christelle Hingant – Armée de l’Air

 

Vendredi 20 septembre 2013, la base aérienne 133 de Nancy-Ochey a vibré au rythme de la cérémonie d’anniversaire de l’escadron de chasse (EC) 3/3 «Ardennes». Les anciens et actuels membres du 3/3 étaient sur leur 31 pour célébrer les 70 ans d’existence de cet escadron légendaire.

 

C’est au cours d’un après-midi haut en couleurs que les aviateurs de l’EC 3/3 ont soufflé les 70 bougies de l’«Ardennes», en compagnie de leurs proches et des autorités locales. Le général Didier Rouzet, commandant la brigade aérienne de l’aviation de chasse, a présidé la cérémonie de commémoration, rythmée par les percussions et autres instruments de la musique de l’air.

 

Mis en place en 1943 pour surveiller les côtes syriennes et palestiniennes, les aviateurs du groupe de chasse III/3 « Ardennes » ont, depuis, fait du chemin. En effet, les « sangliers », comme ils sont surnommés à l’image de leur mascotte, prennent part à l’ensemble des opérations aériennes menées par l’armée de l’air. Le général Soulet, commandant les forces aériennes et le soutien des forces aériennes, l’a d’ailleurs souligné dans son ordre du jour en qualifiant le 3/3 d’«entité prestigieuse qui a fait la gloire des ailes françaises depuis la Seconde Guerre mondiale».

 

Après cette cérémonie solennelle, les nombreux invités ont pu assister à des démonstrations en vol. Les Mirage 2000D de l’«Ardennes», la patrouille «Cartouche Doré» et le Rafale solo display ont fait le spectacle, pour le plus grand bonheur du public.

L’escadron de chasse 3/3 « Ardennes » a fêté ses 70 ans
L’escadron de chasse 3/3 « Ardennes » a fêté ses 70 ans
L’escadron de chasse 3/3 « Ardennes » a fêté ses 70 ans
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:50
Un Mirage 2000C et un Alphajet sur le tarmac de la base aérienne d'Albacete en Espagne

Un Mirage 2000C et un Alphajet sur le tarmac de la base aérienne d'Albacete en Espagne

24/09/2013 Adc Mireille Léger – CDAOA - Armée de l'air

 

Du 9 septembre au 4 octobre 2013 se déroule la dernière des cinq sessions de l’exercice Tactical Leadership Program (TLP) auxquelles les forces aériennes françaises participent cette année. Se déroulant sur la base aérienne d’Albacete, en Espagne, depuis 2009, TLP est un stage qualifiant permettant aux pilotes de chasse des pays membres de l’Otan d’acquérir le label de Mission Commander (chef de mission).

 

L’objectif à atteindre pour les pilotes est d’acquérir les compétences nécessaires à la conduite d’une mission complexe du type COMAO (Composite Air Operations - dispositif regroupant un nombre important d’aéronefs de types différents). Ainsi, les missions aériennes effectuées durant l’exercice couvrent une grande partie du spectre des opérations aériennes.

 

Pour cette session, l’armée de l’air engage de nombreux moyens aériens et sol-air, dont deux Mirage 2000-5F, quatre Mirage 2000D, deux Mirage 2000C, un Casa CN235 et une unité de défense sol-air Crotale NG. TLP bénéficie également de la participation de vecteurs aériens alliés comme les F18 espagnols et finlandais, les F15 américains, les Typhoon britanniques et les F16 polonais.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:35
Afghanistan : dans la peau d’un officier sécurité des vols à Kaboul.

24/09/2013 Sources : EMA

 

Le commandant Jean-Philippe, 38 ans est déployé en Afghanistan depuis le mois d’août 2013 pour une durée de 6 mois. Il occupe le poste d’officier sécurité des vols (airfield safety manager) sur l’aéroport international de Kaboul (KAIA).

 

Affecté à Luxeuil sur la base aérienne 116 depuis 2010, il exerce la fonction de commandant de l’escadron des services de la circulation aérienne depuis 2012. Entré en service en 1998 en qualité de sous-officier, il réussit le concours de l’école militaire de l’air en 2002. Devenu officier, il a choisi de poursuivre sa carrière dans le contrôle aérien.

 

A KAIA, il est le conseiller du général de brigade aérienne Olivier Taprest, commandant l’aéroport international de Kaboul, pour la sécurité de l’aéroport et la mise aux normes OACI (organisation de l’aviation civile internationale). « Je m’occupe notamment de l’accompagnement du personnel de l’aéroport pour tout ce qui relève de la gestion de la sécurité. ». Pour remplir ses missions, il dirige une équipe qui assure la sécurité aéroportuaire 24h/24. « Nous sommes dix, dont six civils de l’OTAN qui sont officiers de sécurité des vols, issus de différentes nationalités (2 portugais, 1 Bulgare, 1 Hongrois, 1 allemand et 1 belge). Ils ont tous une grande expérience dans ce domaine, parce qu’ils sont d’anciens militaires, personnel navigant ou contrôleurs aériens. Il y a aussi  un officier de liaison Mongol qui s’occupe de la sécurité des accès et trois militaires portugais chargés des cours au profit des stagiaires afghans futurs officiers de sécurité des vols.» ajoute Jean-Philippe.

 

« Mes journées sont chaque fois différentes, il n’y a jamais de routine. Je suis au contact de beaucoup de personnes, les militaires de l’ISAF, mais surtout les Afghans de la partie civile ».

 

Ses missions sont diverses, il s’occupe notamment de la sécurité des aéronefs et des passagers, à travers la vérification de la conformité des compagnies. « Dernièrement, en lien avec la partie civile afghane de l’aéroport, nous avons alerté une compagnie aérienne sur le danger que l’un de ses avions courrait. Mon rôle ici était d’évaluer la situation et de conseiller l’autorité de l’aéroport sur la pertinence d’un redécollage. L’avion n’a pas décollé ! ».

 

Jean-Philippe et son équipe gèrent également la sécurité de l’accès à la plateforme aéronautique. Ils sont responsables notamment de la délivrance des autorisations pour les permis de conduire et  pour les accès des ayants-droits à la piste. Ils réalisent aussi la surveillance journalière de l’état de la plateforme aéronautique (pistes, taxiways, moyens de navigation…).

 

Plus qu’un rôle de contrôle, Jean-Philippe est là pour conseiller et accompagner toutes les  opérations aéroportuaires militaires, mais aussi civiles, sur un aéroport qui devra, à termes, être conforme aux exigences OACI. « 90% de mon travail est réalisé au profit de la partie civile de l’aéroport. Nous accompagnons les Afghans pour qu’à termes, ils acquièrent leur autonomie dans cette partie-là. Aujourd’hui, j’ai plus un rôle de conseil que de formateur ». Jean-Philippe aiguille, recommande, suggère mais n’impose jamais. Il est là pour faire prendre conscience de l’importance de la sécurité sur un aéroport et des risques liés à un manque  ou une absence de contrôle. Comme il le dit : « c’est un gros travail de promotion. Je dois montrer aux Afghans la nécessité et l’importance de faire remonter les informations quand il y a des incidents ».

Afghanistan : dans la peau d’un officier sécurité des vols à Kaboul.
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:25
Les opérations « Agata » : le Brésil et ses forces aériennes dans la lutte contre la criminalité transfrontalière.

24.09.2013 Slt Tony Morin, chargé d’études, CESA/DER

 

Le Brésil et les espaces non gouvernés : le problème des frontières. Sixième puissance économique mondiale, le Brésil est aujourd’hui reconnu comme l’une des principales puissances émergentes. « Pays pas sérieux » en 1964, il apparaît impossible « d’imaginer, aujourd’hui, résoudre les problèmes mondiaux sans le Brésil. » Malgré cette stature internationale, le Brésil continue d’être confronté à un certain nombre de problèmes endémiques. L’un de ses premiers défis est inhérent à sa géographie : le Brésil est le cinquième pays au monde en superficie et partage 16 885 km de frontières avec 10 pays (auxquelles s’additionnent 7 491 km de côtes). En outre, environ 3,5 millions de km², soit 40% de sa superficie, sont recouverts par la forêt amazonienne. En revanche, le Brésil a peu de relief puisque seuls 3% de sa superficie sont considérés comme zone montagneuse (altitude supérieure à 900 m). Ces facteurs font du Brésil un pays difficile à contrôler et à administrer totalement.

 

Télécharger l’intégralité de l’article au format pdf

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 14:55
Un Mirage 2000N en vol armé d'un missile ASMP-A

Un Mirage 2000N en vol armé d'un missile ASMP-A

 

 

24/09/2013 Ministère de la Défense

 

Lundi 23 septembre 2013, les forces aériennes stratégiques ont effectué, avec succès, un tir d’évaluation des forces (TEF) du système d’arme «Avion ravitailleur C135 / Mirage 2000N / Missile air sol de moyenne portée amélioré (ASMPA)», opération représentative d’une mission réelle de dissuasion nucléaire.

 

Un équipage de l’escadron de chasse 2/4 «La Fayette» a décollé de la base aérienne 702 d’Avord pour une mission de plus de trois heures qui a rassemblé toutes les phases caractéristiques de ce type de mission: vol en haute altitude, ravitaillement par un C135 du groupe de ravitaillement en vol 2/91 «Bretagne» pour l’allonge stratégique, pénétration en basse altitude, suivi de terrain et tir d’un missile ASMPA (sans charge nucléaire) sur sa cible.

 

Depuis le centre DGA Essais de missiles – site de Biscarrosse, les autorités civiles et militaires ont pu suivre l’évolution du missile qui a respecté, en tout point, le profil de vol attendu.

 

Cette opération qui a réuni personnel et moyens de l’armée de l’air, de la direction générale de l'armement (DGA) et de l’industriel MBDA, constitue un succès qui concrétise les performances et la fiabilité de ce système d’arme. Garant de la crédibilité technico-opérationnelle de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire, ce TEF démontre les capacités des forces aériennes stratégiques qui assurent la permanence de leur mission depuis bientôt cinquante ans.

Un Mirage 2000N en vol armé d'un missile ASMP-A

Un Mirage 2000N en vol armé d'un missile ASMP-A

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 11:55
Les Mirage 2000N K3 de l'EC-2/4 "La Fayette" sont basés à Istres.

Les Mirage 2000N K3 de l'EC-2/4 "La Fayette" sont basés à Istres.

24/09/2013 Par Guillaume Steuer  - Air & Cosmos

 

C'est un impératif pour les Forces aériennes stratégiques (FAS) : à intervalles réguliers, celles-ci doivent démontrer au président de la République leur capacité à honorer le "contrat nucléaire" qui leur est fixé. C'est l'objectif des tirs d'évaluation des forces (TEF), qui mobilisent d'importants moyens afin d'offrir aux équipages et à la chaîne de commandement un scénario le plus "réaliste" possible.

 

En l'occurrence, c'est un Mirage 2000N K3 de l'escadron EC-2/4 "La Fayette" qui a mené hier 23 septembre le tir d'essai d'un missile ASMP-A, celui-ci étant évidemment dépourvu de tête nucléaire. Parti de la base aérienne 702 d'Avord, site qualifié pour l'accueil des missiles et le stockage de têtes nucléaires aéroportées (TNA), l'équipage de l'avion a largué son missile à l'issue d'un vol d'environ trois heures. Un ravitailleur C135FR du GRV-2/91 "Bretagne" lui a conféré l'allonge nécessaire pour mener ce raid fictif.

 

Le missile a été tiré au-dessus de l'océan Atlantique, sous le contrôle du site DGA Essais de missiles de Biscarrosse.

 

Le 19 juin 2012, c'est l'EC-1/91 "Gascogne" qui menait un test similaire, marquant alors le premier TEF réalisé par le couple Rafale/ASMP-A associé au ravitailleur C-135FR.

 

Entre ces deux dates, la Marine a également pu réaliser son propre TEF, démontrant ainsi le bon fonctionnement de la Force Aéronavale Nucléaire (FANu) qui peut elle aussi mettre en oeuvre le couple Rafale/ASMP-A depuis le porte-avions.

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 07:50
Les 65 ans du 15 Wing

Photos : Jürgen Braekevelt

 

23/09/13 Stijn Verboven - mil.be

 

Le 15 Wing Transport aérien de Melsbroek a fêté ses 65 années d'existence. Lors des portes ouvertes de ces 21 et 22 septembre 2013, c'était également la fête pour les C-130 Hercules et le Falcon 20. Ces avions viennent en effet de célébrer leurs 40 années de service.

 

Pendant ses 65 années d'existence, le 15 Wing a pris part à de nombreuses missions comme en Afrique, en Afghanistan et au Liban, et contribue encore aujourd'hui à l'aide humanitaire et au transport de troupes. Il joue également un rôle important lors de missions moins connues. Ce fut le cas l'année dernière lorsque qu'un C-130 du 15 Wing a rapatrié en Belgique les victimes du terrible accident de car en Suisse.

 

Pendant les journées portes ouvertes, le public a pu voir en action les icônes de l'aviation militaire belge. Certains visiteurs ont même gagné un baptême de l'air en C-130. 

 

Le Falcon 20 a également pu souffler ses 40 bougies anniversaires. L'armée utilise cet avion d'affaire principalement pour transporter des autorités ou des VIP.

 

Il n'y en avait pas seulement pour les C-130 et le Falcon. Les visiteurs ont pu admirer toute la flotte du 15 Wing et visiter les ateliers de maintenance. Diverses démonstrations étaient aussi au programme. Ainsi, la police fédérale a mis ses hélicoptères en action.

 

Avec ses journées portes ouvertes, le 15 Wing a rassemblé pas moins de 40.000 visiteurs.

 

Photos >>

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 18:55
Le premier A400M baptisé à Séville et Orléans le 30 septembre

23.09.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense globale

 

La cérémonie officielle d'accueil du nouvel avion de transport militaire A400M Atlas au sein de l'armée de l'air française se déroulera le lundi 30 septembre sur la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy.

 

Un peu plus tôt ce même jour, la cérémonie pour la livraison des premiers A400M se sera déroulée à l'usine d'Airbus Military à Séville. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, fera d'ailleurs le voyage de Séville à Orléans à son bord...

 

L'arrivée de l'avion stratégique et tactique multi-rôles dans les forces aériennes françaises est l'aboutissement de l'un des plus grands programmes de défense en Europe (sept pays partenaires). L'un des plus coûteux aussi avec des surcoûts de plus de 7 milliards, 10 % du coût total...

 

La France a commandé 50 exemplaires (trois en 2013) pour un budget de 8,7 milliards d'euros. Il reste à observer le décalage précis des livraisons dans la prochaine Loi de programmation militaire 2014-2019. L'objectif est de quinze avions livrés en 2019.

 

Le premier A400M Atlas, arrivé réellement sur la base du Loiret en juin, se nommera " Ville d'Orléans " (comme on avait pu le lire ici). La DGA ne l'a réceptionné officiellement que le 1er août, avec trois ans de retard donc... Le programme A400M a connu des retards techniques moteurs. Il touche enfin au but.

 

A l'occasion de cette cérémonie sur la base 123, le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air, et le général Karl Müllner, son homologue de la Luftwaffe, signeront un partenariat franco-allemand de formation A400Mson h

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 16:55
Tapis rouge pour l'avion prodigue!

23.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

La cérémonie officielle d'accueil du nouvel avion de transport militaire A400M Atlas au sein de l'armée de l'air française aura lieu le lundi 30 septembre. L'avion arrivera de Séville et se posera à Orléans à 14h (ou plus tard, l'A400 nous ayant habitué à des retards).

 

Jean-Yves Le Drian, qui présidera la cérémonie militaire, fera le vol Séville-Orléans à bord de l'appareil.

 

Comme le dit si bien le communiqué de la DICOD,

"l'arrivée de l'avion stratégique et tactique multi-rôles dans les forces aériennes françaises est l'aboutissement de l'un des plus grands programmes de défense en Europe. De nombreuses autorités, civiles et militaires, françaises et étrangères, assisteront à cette cérémonie, qui s'inscrira dans le prolongement de la cérémonie officielle de livraison organisée le matin même sur le site industriel d'Airbus Military à Séville, en Espagne."

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:55
Six unités récompensées pour leur engagement en Afghanistan

23/09/2013 Armée de l'Air

 

Jeudi 19 septembre 2013, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a présidé une cérémonie de remise de la Croix de la Valeur militaire à des unités de l’armée de l’air engagées en Afghanistan.

 

Le groupe de ravitaillement en vol 2/91 « Bretagne » a été cité à l’ordre de la division aérienne avec attribution de la Croix de la Valeur militaire avec étoile d’argent. L’escadrille aéro-sanitaire 6/560 « Étampes », l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées » et les commandos parachutistes de l’air (CPA) n°10, 20 et 30 ont, quant à eux, été cités à l’ordre de l’armée aérienne avec attribution de la Croix de la Valeur militaire avec palme de bronze.

 

L’EH 1/67 « Pyrénées » et les trois CPA ont ainsi reçu symboliquement la fourragère aux couleurs de la Croix de la Valeur militaire.

 

Pour en savoir plus, consultez les attributions pour chacune des unités.

 

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:05
Top départ pour l’exercice CJPRSC à Cazaux

23/09/2013 Armée de l'air

 

Du 24 septembre au 10 octobre 2013, la base aérienne 120 de Cazaux accueille l’exercice appelé  CJPRSC (Combined Joint Personnel Recovery Standardisation Course - stage interallié et interarmées de standardisation à la récupération de personnel).

 

Cet entraînement majeur à la Personnel Recovery (récupération de personnel isolé), organisé par le groupe aérien européen (GAE), rassemble plus d’une dizaine de nations autour de deux objectifs : partager l’expérience à travers des cours théoriques et des vols et améliorer la standardisation entre les nations participantes, afin de favoriser leur interopérabilité en matière de Personnel Recovery sur le terrain.

 

Au total, plus de 300 militaires sont engagés depuis la base aérienne de Gironde, avec 14 hélicoptères et un avion radar Awacs.

 

Côté français, l’escadron d’hélicoptère 1/67 «Pyrénées» et le commando parachutiste de l’air n°30 mettront en œuvre leur capacité de recherche et de sauvetage au combat (CSAR), une mission assurée par la France depuis 1990 sur tous les théâtres d’opérations où les forces françaises sont déployées.

 

À noter aussi que la France est la seule nation européenne à disposer d’un hélicoptère, l’EC725 Caracal, ravitaillable en vol, augmentant ainsi considérablement son rayon d’action.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 21:55
Loi de programmation militaire: restructurations en vue

21 septembre 2013 Par Olivier Fourt - RFI

 

C’est une information RFI : les mauvaises nouvelles ne devraient pas tarder au ministère de la Défense, avec l’annonce des premiers sites qui devront fermer en 2014. C’est le résultat de la Loi de programmation militaire (LPM) avec une nouvelle réforme des armées qui doit conduire à la suppression de 24 000 emplois supplémentaires (6 000 officiers, 9 000 militaires du rang, 9 000 sous-officiers). Il va falloir fermer des bases et dissoudre des régiments. Depuis quelques mois, c’est l’inquiétude particulièrement dans l’armée de Terre qui va devoir, à elle seule, assumer une réduction de format de l’ordre de 12 000 hommes, quatre à cinq régiments seront dissous.

 

Une affaire délicate, à quelques mois des municipales en France

 

Dans certaines régions, la fermeture d’une caserne a un fort impact sur la vie économique locale. Les premières annonces officielles doivent arriver dans les jours à venir. Une fermeture, ce n’est jamais une bonne nouvelle à annoncer. Du coup, le ministère de la Défense se contentera de donner la liste pour 2014, alors que la Loi de programmation militaire court jusqu’en 2019. Mais ça devient quand même urgent, les chefs de corps voudraient avoir un peu de visibilité, parce qu’évidemment, il faudra prévenir leurs personnels assez tôt pour qu’ils puissent s’organiser. Il faut prévoir un déménagement, une reconversion, changer d’école pour les enfants, etc.

 

« Je sais combien c'est difficile, donc je pense qu'il faut ne pas être brutal, nous aurons une pédagogie et un accompagnement très important à cet égard. Il y aura une première série de décisions à la rentrée pour 2014, et je ferais ça de manière très parcimonieuse en évitant au maximum les fermetures, mais il y a en aura », a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, lors de la présentation à la presse de la LPM 2014-2019.

 

Les contours de la nouvelle carte militaire française commencent à se dessiner

 

C'est une information RFI : deux régiments de l’armée de Terre vont fermer en 2014. Dans le sud-est, à Carpiagne près de Marseille, le 4e régiment de Dragon (4e RD) va disparaître. Il sera remplacé par le 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) d'Orange. La légion va déménager pour s'installer un peu plus au sud.

 

Dans l'est, c'est le 110e régiment d'infanterie (110e RI) qui est visé. Le problème, c’est qu’il appartient à la brigade franco-allemande (BFA) riche en symboles mais dont les derniers engagements opérationnels remontent aux Balkans, il y a dix ans.

 

Pour faire le compte, après 2015 il faudra donc encore supprimer deux à trois régiments. Dans le sud-ouest, le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne devrait en faire les frais.

 

Dans l’est, un ou plusieurs régiments de la 1re brigade mécanisée (1re BM) de Châlons-en-Champagne seraient concernés.

 

Enfin, les drones tactiques de Chaumont du 61e régiment d’artillerie (61e RA) vont rejoindre Etain auprès des hélicoptères du 3e régiment d'hélicoptères de combat (3e RHC) qui accueillerait alors un bataillon d'appuis hélicoptères, un bataillon d'hélicoptères, et un régiment de drones tactiques.

 

La Marine et l’armée de l’Air s’en sortent mieux

 

Côté armée de l'Air, entre 2014 et 2019, on évoque la fermeture de la base de Luxeuil qui compte plus d'un millier d'employés civils et militaires. Les bases d'Orange et de Dijon devraient être restructurées ou disparaître.

 

La Marine, elle, s'en sort bien. Elle devra faire l’économie de 100 postes en 2014 mais est en retard sur la précédente réforme. Elle jouera essentiellement sur les recrutements pour faire baisser ses effectifs.

 

C'est le 30 septembre prochain que le gouvernement lèvera officiellement le voile sur ces mesures.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 20:55
La rentrée sur le thème des grands défis

18/09/2013 Ministère de la Défense

 

Le ministre de la Défense et le ministre délégué ont animé, mardi 17 septembre, le séminaire de rentrée pour présenter notamment les prochaines échéances du ministère.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a réuni mardi 17 septembre 2013, avec le ministre délégué, Kader Arif, l'ensemble des chefs d'état-major et directeurs du ministère pour un séminaire de rentrée en vue d’exposer les grands défis des mois à venir et de présenter l'actualité de la Défense.

 

Ce séminaire a permis un échange ouvert et approfondi sur les prochaines échéances du ministère (examen parlementaire et mise en œuvre de la prochaine programmation militaire, restructurations, actualité internationale et européenne) ainsi que sur trois thèmes de travail qui étaient la communication, la concertation et la rénovation de la gouvernance du ministère.

 

Le ministre était entouré notamment du chef d’État-Major des armées, du délégué général pour l’armement, du secrétaire général pour l’administration, des chefs d’état-major de l’armée de Terre, de la Marine et de l’armée de l’Air, du major-général des armées, du directeur chargé des affaires stratégiques, du directeur des ressources humaines du ministère de la Défense, du chef du contrôle général des armées, du directeur des affaires financières, du directeur de la délégation à l’information et à la communication de la Défense et de ses principaux collaborateurs.

 

Jean-Yves Le Drian a conclu les travaux de cette journée en se déclarant confiant sur l’état d’esprit de tous les responsables : « Nous sommes une seule institution, nous avons une seule mission : le service du pays. »

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 16:45
Cameroun : L’armée de l’air reçoit un nouvel aéronef à Yaoundé

Casa-Cn 235-Photo Dikalo

 

20 SEPT. 2013 SAlOMON FOé et Dikalo - cameroon-info.net

 

La cérémonie officielle de réception de l’avion de type Casa-Cn 235 était présidée à la base aérienne 101 de Yaoundé par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense - Edgard Alain Mebe Ngo’o était pour la circonstance entouré de plusieurs membres du gouvernement, l’ambassadeur du royaume d’Espagne au Cameroun et de nombreux responsables militaires du Cameroun.

 

D’après la présentation technique faite par le général Jean Calvin Momha - chef d’Etat-major de l’armée de l’air, cet aéronef acheté en état neuf par l’Etat du Cameroun, a été mis au point par la firme Airbus military. Il s’agit d’un avion bi-turbopropulseur tactique de transports légers et logistiques, capable d’opérer sur des pistes courtes et non revêtues.

 

Caractéristiques

 

Il est également conçu pour offrir d’excellentes caractéristiques de vol à basse altitude et de vitesse allant jusqu’à 420 Km/heure pour des missions tactiques avec une version Maritime patrol aircraft qui fait de lui un avion de patrouille maritime grâce à un radar de recherche.

 

Il peut transporter jusqu’à 36 parachutistes pouvant sauter par les deux portes latérales arrières ou par la rampe en ouverture automatique ou retardée.

 

Pour des missions d’évacuation médicale, il peut accueillir jusqu’à 18 brancards accompagnés d’une équipe médicale. L’aéronef ainsi acquis assure également les missions de recherche en mer et de transport Vip, avec une configuration de type avion de ligne. Sa charge utile maximum est de 6 tonnes et son acquisition est le fruit de la coopération entre le Cameroun et le royaume d’Espagne.

 

Il convient de relever que l’acquisition de cet aéronef répond certes à un souci de modernisation des outils et des conditions de travail des forces de défense, bien plus, elle s’inscrit dans une logique de mise en œuvre du système intégré de sécurisation maritime et côtière implémenté par le gouvernement camerounais.

 

Un projet structuré en plusieurs composantes, à savoir: la détection et la communication au moyen d’un important dispositif de radars, une composante maritime avec à la clé deux patrouilleurs à livrer dans les jours à venir à la marine nationale et une composante aérienne constituée de deux aéronefs donc celui livré ce 18 septembre et un autre en instance. Des efforts qui visent à assurer efficacement les missions de sécurisation au Cameroun et dans le golfe de Guinée.

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