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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 11:45
Tchad : Exercice de sauvetage d’un pilote éjecté.

20/09/2013 Sources : EMA

 

Le 5 septembre 2013, les militaires de la force Epervier ont conduit un exercice de sauvetage terrestre au Nord de N’Djamena, au Tchad.

 

Il est 07h45 lorsque l’alerte se déclenche. Un pilote d’avion s’est éjecté de son appareil, il est blessé au sol dans une zone hostile. Un PC « Search and Rescue » (SAR) est immédiatement armé afin de coordonner les opérations de recherches et de sauvetage. Il décide d’engager un Hercule C130 sur la zone de crash. Les coordonnées transmises par le pilote juste avant son éjection permettent de parachuter une équipe de sauvetage terrestre (SATER) et du matériel de survie.

 

Une fois au sol, l’équipe de sauvetage prend contact avec le pilote, l’authentifie et effectue un premier bilan sanitaire. Pendant ce temps, sur la base de Kossei, une équipe médicale, composée d’un médecin et de deux infirmiers, embarque dans un hélicoptère Puma, configuré pour le transport de blessés. L’authentification du pilote étant positive, le Puma peut décoller. L’équipe médicale est rapidement déposée au sol en vue de pour prodiguer les premiers soins et conditionner le blessé pour un rapatriement par hélicoptère. L’équipe SATER assure la protection des médecins jusqu’à l’embarquement du pilote.

 

L’exercice s’est terminé une fois l’exfiltration des équipes SATER et sanitaire sur la base de Kossei.

 

Les exercices SATER sont réguliers au Tchad. Ils sont indispensables au maintien des qualifications des équipages et à la bonne coordination des différentes unités impliquées en cas de situation critique.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont ne mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 07:55
Réception du 1er avion de la tranche 4 du programme Rafale

Le premier exemplaire de la 4e tranche de production du programme Rafale

 

19/09/2013 DGA

 

La DGA a pris livraison le 12 septembre 2013 du premier exemplaire de la 4e tranche de production du programme Rafale. Les 60 avions de cette tranche de production sont tous équipés en série de capteurs nouvelle génération, à savoir du radar RBE2 AESA à antenne active, du détecteur départ missile nouvelle génération (DDM NG) et de l’optronique secteur frontal "identification et télémétrie".

 

Le Rafale est le premier avion de combat européen en service à bénéficier de la technologie AESA (Active ElectronicallyScannedArray), qui permet d’améliorer significativement sa portée de détection. C’est l’aboutissement de plus de 10 ans d’efforts de R&D sur les antennes actives. L’avion, qui est le 121e Rafale de série livré, est un appareil biplace immatriculé B 339 destiné à l’armée de l’air. Il rejoindra dans les prochains jours la base aérienne de Mont-de-Marsan.

 

Le Rafale est le premier appareil de chasse omnirôle, c'est-à-dire qu’il peut, au cours du même vol, assurer différents types de missions, par exemple l’attaque au sol et la défense aérienne. Totalement polyvalent, le Rafale assure toute la gamme de missions dévolues à un avion de chasse: supériorité et défense aérienne, attaque d’objectifs terrestres ou maritimes, appui-feu rapproché de troupes au sol, reconnaissance, frappe nucléaire. C’est aussi le premier appareil conçu dès l’origine pour opérer aussi bien à partir d’une base terrestre que depuis un porte-avions. Il est mis en œuvre par l’armée de l’air et la marine.

 

A ce jour, 180 avions de série ont été commandés par la DGA et 121 appareils livrés dans ses 3 versions : à savoir 38 monoplace embarqué « M » pour la Marine, 39 biplace « B » et 44 monoplace « C » pour l’armée de l’Air. Le Rafale a été déployé pour des opérations de combat en Afghanistan, en Libye et au Mali.

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 07:55
Rafale : le coup de blues de Dassault Aviation

120 exemplaires du Rafale ont déjà été livrés à l'armée française

 

19/09/2013 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Sous-traitance démotivée, jeunes cadres qui se détournent de l'aéronautique militaire pour le civil, cadence de production minimale.. Le coup de blues du PDG de Dassault Aviation.

 

« Si, demain, j'ai l'autorisation de la DGA (direction générale de l'armement, ndlr) de fabriquer tout en Inde, y compris les appareils destinés à l'armée française, je le ferai : je n'ai pas d'états d'âme ». Cette déclaration du PDG de Dassault Aviation faite à l'Assemblée nationale est passée inaperçue mais a fait l'effet d'une bombe dans les milieux aéronautiques. Au-delà d'une provocation calculée d'Eric Trappier - les contrats français imposent de fabriquer en France les Rafale, pour des raisons liées à la sécurité nationale -, il existe une certaine exaspération de l'industriel vis-à-vis de l'Etat, qui ne tient pas ses promesses.

Un coup de blues qui peut aussi se comprendre : de 320 Rafale prévus au départ, on est maintenant à 225, après être passé à 294 puis 286… Soit près d'une centaine d'avions de combat en moins à fabriquer pour les 500 entreprises « démotivées » - selon les termes d'Eric Trappier -, qui participent au programme.

 

Ce qui pose problème comme l'a explicité récemment le PDG de Dassault Aviation lors de son audition par la commission de l'assemblée nationale.

« De nombreux sous-traitants me disent : « si nous emportons le marché en Inde, ne pourriez-vous pas faire tout fabriquer là-bas, de façon à nous débarrasser de la production de Rafale ? ». C'est vous dire à quel point la sous-traitance est démotivée. En effet, alors qu'à l'origine on lui a parlé de 320 avions, elle voit, tous les quatre ou cinq ans, les décisions systématiquement remises en question (…). C'est un problème d'intérêt national : voulons-nous garder notre capacité à produire le Rafale ? J'y suis prêt mais je ne suis pas tout seul : il faut également proposer des perspectives de long terme à la sous-traitance ».

 

Les meilleurs ingénieurs préfèrent le civil au militaire

Selon le patron de Dassault Aviation, la sous-traitance est aujourd'hui « très sollicitée par le secteur civil, économiquement bien plus intéressant, comme le montrent les exemples d'Airbus et du Falcon ». De son côté, Airbus produit « entre 50 et 100 avions par mois », a souligné Eric Trappier. Toutefois, il a rappelé que « la production du Rafale relève aussi de l'intérêt national : il est donc important de maintenir un équilibre en faveur de nos sous-traitants et de préserver leur motivation ».

Plus généralement, Dassault Aviation est « confronté » à un nouveau problème déjà évoqué au sein du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas).

« Alors qu'il y a une dizaine d'années, le militaire attirait encore les meilleures compétences, a expliqué Eric Trappier, aujourd'hui, les jeunes qui entrent dans l'industrie préfèrent le civil, où de nouveaux programmes sont lancés tous les jours. C'est d'autant plus vrai que la fin du service national a rendu la société civile moins sensible aux questions de défense ».

 

L'export du Rafale vitale pour la bonne exécution de la loi de programmation militaire

Le patron de Dassault Aviation a rappelé qu'il avait besoin de construire « un Rafale par mois et onze par an pour conserver la capacité de production de cet avion ». Dans ce cadre, les 26 Rafale qui seront livrés en 2016 sont « en cours de construction ». Et de rappeler que la loi de programmation militaire (LPM) représente « pour l'État et l'industrie, un pari ». « Sous réserve d'obtenir des contrats à l'export, que nous avons bon espoir de finaliser dans les délais - même si les discussions sont longues et compliquées -, le pari sera gagné. Dans le cas contraire, nous en discuterons dans le cadre de la clause de rendez-vous », a-t-il confirmé.

 

La transformation d'un Rafale  en version exportable « demande une adaptation qui n'a rien de simple »

Une clause de rendez-vous prévu fin 2015 pour éventuellement modifiée la loi de programmation militaire en cas d'aléas, la non-exportation du Rafale en faisant partie. Mais pour Dassault Aviation, « le délai est un peu court entre 2015 et la fin du carnet de commandes. Une discussion est en cours avec le ministère de la Défense de façon à concilier l'inconciliable ». Car la transformation d'un Rafale destiné à la France en version exportable « demande une adaptation qui n'a rien de simple », a précisé Eric Trappier.

Si Dassault Aviation parvient « à obtenir un contrat dans des conditions compatibles avec une livraison en 2017-2018, tout ira bien », a expliqué le PDG de Dassault Aviation. « Dans le cas contraire, l'alternative, pour l'État, est la suivante : soit il arrête le programme, soit il le maintient à hauteur d'un Rafale produit par mois. Dans ce cas, la question du financement devra être abordée en 2015 ».

Dans le cas d'un arrêt du programme, l'impact sur l'emploi serait « important car la charge de travail liée à la construction d'un Rafale est le triple de celle d'un Falcon ». Et de souligner que « la conséquence, ce serait surtout une révision de notre modèle industriel au détriment de la fabrication d'avions de combat ». Pour l'instant, Eric Trappier ne s'inscrit pas « dans une perspective aussi négative ».

 

Quels espoirs d'exportation pour le Rafale ?

« Nous avons donc besoin d'une plus grande visibilité, car elle est aujourd'hui trop limitée. J'espère en tout cas que nous obtiendrons des résultats à l'export : cela remontra le moral de tout le monde », a assuré Eric Trappier. Les deux principaux prospects de Dassault Aviation sont l'Inde et le Qatar. « En Inde, le besoin de rénovation de sa flotte de combat est réel », a constaté Eric Trappier. L'objectif d'exporter « est important dans la mesure où il permettrait à Dassault Aviation et à ses sous-traitants de conserver un intérêt à produire pour le secteur militaire ».

Les opérations extérieures comme au Mali « ont eu un impact sur le Qatar et les EAU (Emirats Arabes Unis, ndlr) », a estimé le PDG de Dassault Aviation.

« La capacité de la France à intervenir en premier, avec des matériels capables de traiter les cibles de manière précise - bien plus qu'en envoyant une centaine de Tomahawk dans la nature -, et d'y effectuer des missions longues - directement entre Saint-Dizier et le Mali - a été appréciée. Non seulement elle l'a été sur le plan politique - car n'importe quel pays n'a pas une telle capacité d'intervention -, mais elle l'a été aussi sur le plan des moyens matériels et de la faculté à opérer parfaitement les manœuvres. Cela s'est vu un peu partout dans le monde. L'opération au Mali a donc eu une influence positive sur l'image du Rafale, comme avant celle effectuée en Libye ».

 

Une nouvelle commande française ?

A ce jour, la France a commandé 180 Rafale à Dassault Aviation, qui en a déjà livré 120. « La question porte sur la livraison et le paiement des 60 restants : quelles sont les préférences de l'État en la matière, compte tenu du contexte budgétaire compliqué que nous traversons ? », s'est interrogé Eric Trappier. Et de noter que « par ailleurs, rien n'exclut la commande d'une nouvelle tranche pour atteindre le format de 225 appareils visé par le livre blanc et les LPM successives, compte tenu du retrait de service des Super étendard - en 2015 - puis des Mirage 2000 - vers 2020. Je ne pense pas que l'on puisse envisager dans ces délais de trouver un successeur au Rafale. J'y serais favorable, mais cela demanderait un tout autre effort budgétaire. Il faudra donc faire vivre cet avion sur une longue durée ».

La production du Rafale n'est pas seulement liée à l'équation budgétaire : « elle répond à un besoin opérationnel », a-t-il rappelé.

Le programme a été lancé « pour répondre à un besoin, et ce besoin existe toujours, quelles que soient les contraintes budgétaires. La marine doit obtenir ces avions rapidement pour équiper son porte-avions, en raison du retrait de service des Super étendard en 2015. Quant à l'armée de l'air, elle est prête à faire durer plus longtemps ses Mirage 2000, mais seulement dans l'attente de la livraison des Rafale. D'ailleurs, quand elle doit opérer à la demande du chef de l'État, c'est à cet avion qu'elle recourt en premier. Il appartient donc au ministère de la Défense de déterminer exactement quels sont les besoins ».

 

La DGA réceptionne le premier exemplaire d'un rafale équipe du radar AESA

La DGA a pris livraison ce jeudi du premier exemplaire de la 4ème tranche de production du programme Rafale. Les 60 avions de cette tranche de production sont tous équipés en série de capteurs nouvelle génération, à savoir du radar RBE2 AESA à antenne active, du détecteur départ missile nouvelle génération (DDM NG) et de l'optronique secteur frontal "Identification et Télémétrie".

"Le Rafale est le premier avion de combat européen en service à bénéficier de la technologie AESA (Active Electronically Scanned Array), qui permet d'améliorer significativement sa portée de détection", a expliqué la DGA dans un communiqué. C'est l'aboutissement de plus de 10 ans d'efforts de Recherche et développement (R&D) sur les antennes actives. L'avion, qui est le 121e Rafale de série livré, est un appareil biplace immatriculé B 339 destiné à l'armée de l'air. Il rejoindra dans les prochains jours la base aérienne de Mont-de-Marsan.

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 07:50
En route vers Steadfast Jazz 2013 !

À Arras, le fret commence son voyage vers la Pologne pour l’exercice Steadfast Jazz - Crédits : SCH Bansard/QG CRR-Fr/PAO

 

19/09/2013 Ministère de la Défense

 

1200 militaires seront engagés dans l’exercice Steadfast Jazz 2013 en novembre en Pologne et aux Pays Baltes. Le quartier général du corps de réaction rapide-France (QG CRR-Fr) de Lille, la brigade de transmissions et d’appui au commandement (BTAC) de Douai, le 2e régiment de dragons (2e RD) de Fontevraud et la 11e brigade parachutiste (11e BP) de Balma se préparent à partir. Le fret est déjà en route…

 

Au-delà d’un exercice de certification pour les postes de commandements engagés dans la prise d’alerte Nato Response Force en 2014, l’organisation de l’exercice requiert un véritable déploiement. Cette manœuvre logistique de grande ampleur est d’ores et déjà menée par la BTAC : l’embarquement du fret à destination de la Pologne a commencé le 4 septembre depuis la gare d’Arras (Pas-de-Calais), pour des départs de trains planifiés jusqu’au 20 septembre.

 

Comme dans le cas d’une projection réelle en cas d’engagement, la BTAC et les unités de soutien ont pour mission de transformer le camp de Drawsko en poste de commandement (PC) : mise en place de moyens d’information et de communication (SIC), mais aussi de tout le nécessaire à la vie courante.

 

À terme, près de 180 wagons achemineront les 145 abris modulaires de poste de commandement (AMPC), 1 050 m² de tentes spécifiques, 17 tentes modulaires françaises pour le soutien de quartier général (SQG), 3 centrales électriques du 6e régiment du génie (6e RG) d’Angers pour un total de 1120 kW et enfin le lot de conteneurs « techniques » indispensables au montage des postes de commandement (PC). L’ensemble des moyens déployés vont permettre au QG CRR-Fr et à son environnement d’être totalement autonomes, en cas de projection, quelle que soit la nature de l’engagement et le théâtre d’opération.

 

La majeure partie du QG CRR-Fr se déploiera par moyen aérien militaire les 22 et 23 octobre. Ces liaisons aériennes emporteront plus de 500 militaires ainsi que 5 tonnes de fret à partir de l’aéroport de Bruxelles. Le personnel du QG CRR-Fr, du 2e RD, de la 11e BP et les renforts d’unités françaises et multinationales arriveront à Drawsko, Pologne, dans leurs postes de commandement à partir du 21 octobre.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

18/09/2013 Michel Cabirol – Latribune.fr

 

Le plan de relance de l'économie du gouvernement Fillon lancé en 2009 pour limiter les effets de la crise a eu un effet intéressant pour le ministère de la Défense. Sa réalisation est dans l'ensemble satisfaisante, estime un rapport du ministère de la Défense.

 

Quel bilan pour le secteur de la défense du plan de relance de l'économie (PRE) du gouvernement Fillon lancé en 2009 pour limiter les effets de la crise, notamment en préservant l'emploi ? Personne n'avait fait un bilan, le Comité des prix de revient des fabrications d'armement (CPRA), un organisme du ministère de la Défense, l'a fait. Le volet Défense du PRE a joué, pour les quelque 25 entreprises maîtres d'œuvre qui ont contribué à sa réalisation, « le rôle qui lui avait été dévolu de soutien de l'activité et de l'emploi ». Finalement, une bonne vieille politique keynésienne a toujours des effets positifs non négligeables.

 

« Un impact a pu être constaté en matière d'emploi, puisque 5.600 emplois équivalents temps pleins ont été identifiés chez les industriels majeurs pour répondre au plan de charge créé par le PRE », constate ainsi le CPRA, pourtant très critique dans la plupart de ses rapports. Sans compter l'emploi pour les sous-traitants, qui n'a pas été pris en compte par le CPRA.

 

28 opérations lancées par le ministère de la Défense

 

Défense : le plan de relance de 2009 a sauvé au moins 5.600 emplois chez les industriels de l'armement

Dans le cadre du PRE, le ministère avait décidé du choix de 28 opérations, dont six d'entre elles (3e BPC, cinq hélicoptères Caracal, dernières livraisons du VBCI, livraison avancée de trois Rafale, satellite Syracuse et quatre engins de débarquement amphibie-EDA-R) ont bénéficié des trois quarts des crédits. Trois opérations n'étaient même pas prévues dans l'actuelle loi de programmation militaire 2009-2014 (Caracal et blindés Aravis), ou étaient seulement programmée en fin de LPM suivante (BPC).

 

Défense : le plan de relance de 2009 a sauvé au moins 5.600 emplois chez les industriels de l'armement

Certains programmes ont connu soit une accélération de leur production (Rafale, VBCI, petits véhicules protégés-PVP), soit une anticipation de commandes (BPC et EDA). Certains ont permis d'équiper les troupes en opérations extérieures, notamment en Afghanistan. Près d'une dizaine d'opérations relevaient d'un programme à effet majeur (BPC, Rafale, Caracal, PVP, VBCI, pré-développement de Musis, rétrofit du Falcon AUG…) tandis que les autres étaient de plus petites opérations.

 

Un bilan « intéressant »

 

Selon le CPRA, le plan de relance a eu « un effet intéressant pour le ministère de la défense et sa réalisation est dans l'ensemble satisfaisante ». Il a également « bénéficié d'une bonne complémentarité entre les structures chargées de son animation et de son déroulement, notamment le comité de pilotage interministériel et la direction générale de l'armement ». Toutefois, étant donné son caractère exceptionnel, estime le CPRA, « il est difficile d'en tirer des enseignements pour la conduite des programmes d'armement classiques ».

 

Défense : le plan de relance de 2009 a sauvé au moins 5.600 emplois chez les industriels de l'armement

Pour un tiers des opérations, il a conforté un financement qui aurait été insuffisant, pour le Rafale et le VBCI notamment. Pour les deux tiers restants, il a servi à des opérations nouvelles, utiles notamment pour l'Afghanistan, l'Aravis ayant remplacé l'AMX 10P. En outre, « l'exigence de rapidité d'exécution a été respectée », estime le CPRA. Mais, bémol, « dans certains cas elle a conduit à ne pas prévoir le maintien en condition opérationnelle des équipements acquis grâce au PRE, alors que ce dernier aura un poids financier important dans le futur ».

 

Moins de concurrence

 

La recherche de concurrence a été « volontairement restreinte dans certaines opérations » pour respecter les délais. « Ce qui a pu entraîner une moins bonne maîtrise des coûts », fait observer le CPRA.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 17:50
Le ministre de la Défense belge se rend à Avord

18/09/2013 Armée de l'air

 

Lundi 16 septembre 2013, monsieur Pieter De Crem, vice-premier ministre et ministre de la Défense belge, s’est rendu sur la base aérienne 702 d’Avord pour visiter l’école qui forme des pilotes de transport belges.

 

Accueilli par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, le ministre de la Défense a rencontré le personnel militaire belge affecté à l’école de l’aviation de transport (EAT) située à Avord. Depuis plusieurs années, l’armée de l’air française forme des pilotes belges au sein de ses écoles. À Avord, c’est en avril 2005 qu’ils ont commencé leur instruction. Depuis, huit aviateurs belges en moyenne passent dans les murs de l’EAT chaque année et 64 d’entre eux ont reçu leur macaron depuis 2005.

 

Au cours de sa visite, monsieur Pieter De Crem a également rencontré les cadres de l’école et notamment le commandant Philippe Hadad, chef du détachement belge à l’EAT, pour participer à une mission à bord d’un simulateur de vol.

 

Le ministre de la Défense s’est ensuite dirigé vers la base aérienne 120 de Cazaux, base phare dans le domaine de l’instruction des pilotes de chasse français et belges avec l’école de transition opérationnelle (ETO).

Le ministre de la Défense belge se rend à Avord
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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:55
La section «Ciel Ouvert» accueille son homologue russe

18/09/2013 Adc Mireille Léger - CDAOA (Sources : Col Monnet - UFV)

 

Du 9 au 13 septembre 2013, la section «ciel ouvert» (SCO) stationnée sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy a accueilli une délégation russe. Durant cette période, un avion Antonov 30 a effectué plusieurs vols d’observation au-dessus du territoire national français.

 

La conduite de cette mission russe a été confiée à l’unité française de vérification (UFV) stationnée sur la base aérienne 110 de Creil. L’UFV est chargée de l’exécution des mesures de vérification à l’étranger, ainsi que de l’accompagnement des équipes d’inspection étrangères sur le territoire français.

Depuis sa mise en application en 1997, le traité « Ciel ouvert » fait état d’un total de 97 missions «actives» (survol par la France des pays étrangers) et de 55 missions «passives» (survol de la France par les pays étrangers).

 

Unité du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) depuis l’été 2012, la section ciel ouvert (SCO) a pour mission de participer à la mise en œuvre du traité de maîtrise de l’armement «Ciel ouvert». La SCO est implantée sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy (BA 123) qui est l’unique lieu d’atterrissage et de décollage des avions étrangers dans le cadre de ce traité.

 

Acte diplomatique fort, l’application de «Ciel ouvert» vise à favoriser, entre autres, la coopération et la transparence entre les nations. Il compte 34 pays signataires dont la zone géographique s’étend de Vancouver (Colombie britannique - province de l’ouest canadien) à Vladivostok (extrême-orient russe) et permet le survol de la totalité des territoires et la prise de photos aériennes à l’aide d’avions certifiés. En l’absence de contrainte ou d’interdiction particulière, ces vols peuvent être autorisés à faible altitude pour permettre des prises de vues embarquées de qualité.

 

Pour plus d’infos, consultez un article complet sur le bureau «Ciel Ouvert» dans l e numéro de juillet/aout du magazine Air Actualités.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 18:55
L’armée de l’air présente aux 11ème Universités d’été de la Défense

17/09/2013 Armée de l'air

 

Comme chaque année, l’armée de l’air a participé aux Universités d'été de la Défense, qui se sont tenues à Pau, les 9 et 10 septembre 2013.

 

Rendez-vous incontournable, les Universités d’été de la Défense (UED) rassemblent chaque année les principaux décideurs français et européens du secteur. Cette année, plus de 400 participants, parmi lesquels, hommes politiques français et européens, journalistes spécialisés, chefs d’industrie et généraux des quatre armées, se sont réunis les 9 et 10 septembre 2013, sur les sites de l’armée de terre à Pau afin d’échanger sur des sujets stratégiques. Les thèmes principaux de cette édition paloise portaient sur l’actualité des forces armées, notamment l’opération Serval, la loi de programmation militaire et la cyberdéfense.

 

Dans le panel de matériels présentés cette année, l’armée de l’air a déployé un hélicoptère Fennec en configuration MASA (mesures actives de sûreté aérienne) ainsi qu’un Caracal avec son équipage de recherche et de sauvetage au combat (CSAR). Des stands dédiés au drone Harfang, à la dissuasion, à la liaison tactique de donnée L16 ou à l’animation d’un poste de commandement et de contrôle (C2) déployable était présentés aux universitaires. En fin de journée, deux avions de transport tactique A400M ont survolé l’événement pour parachever le tableau.

 

Au total, une quarantaine d’aviateurs a participé à cette édition sur le site de Pau.

L’armée de l’air présente aux 11ème Universités d’été de la Défense
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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 17:50
SACT visits Portugal

13 September 2013 Ms Claudia Gonnelli, PAO Intern - Nato

 

NATO's Supreme Allied Commander Transformation (SACT), French Air Force General Jean-Paul Paloméros visited Portugal, September 11th-12th, to emphasise the importance of aligning Allied Command Transformation's (ACT) and Portugal’s transformational efforts.

 

The visit included an office call with Portugal's Minister of Defence, Dr. José Pedro Aguiar Branco and with the Portuguese Chief of Defence, Air Force General Luis Araújo.

 

After receiving a briefing on the Portuguese Armed Forces, discussions between General Paloméros and the Portuguese officials focussed on ‘Smart Defence’ and the ‘Connected Forces Initiative’ (CFI). A ‘high visibility exercise’ that Portugal will host – in conjunction with Spain and Italy – in 2015 was also touched upon.

 

SACT thanked the Portuguese authorities for their cooperation in the relocation of Naval Striking and Support Forces NATO (STRIKFORNATO) from Naples Italy to Oeiras, Portugal. STRIKFORNATO’s main mission is to provide a rapidly deployable Joint but predominantly Maritime headquarters to plan, command and control maritime operations across the full spectrum of ‘Alliance Fundamental Security Tasks’, including maritime ‘Expanded Task Force’ operations and maritime-heavy ‘Smaller Joint Operations’ within the Euro-Atlantic region or at what is called strategic reach. By signing a Memorandum of Understanding in 2012, Portugal became the 11th member nation joining STRIKFORNATO.

 

The future relocation of the ‘NATO Communications and Information Systems School’ (NCISS) from Latina, Italy, to Oeiras, Portugal, was also discussed. The School’s primary mission is to provide cost-effective, highly developed formal training to personnel (military and civilian) from NATO as well as Non-NATO Nations for efficient operation and maintenance of NATO Communication and Information Systems (CIS).

 

Portugal is one of NATO’s founding members and hosts one of Allied Command Transformation (ACT)’s command elements: the Joint Analysis and Lessons Learned Centre (JALLC), in Monsanto. The JALLC acts as the focal point in NATO for collection of lesson learned and for analysis of operations, exercises and training.

 

During his visit, General Paloméros also paid tribute to Portuguese soldiers, by laying a wreath at the Memorial to Portuguese Veterans at Belem, Lisbon, Portugal.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 16:45

17 sept. 2013 FORCESFRANCAISES

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:55
L'état-major de l'armée de l'air se réorganise en format plus resserré

17.09.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Comme les autres, l'état-major de l'armée de l'air (EMAA) se prépare pour le futur regroupement des états-majors et des administrations centrales sur le site de Balard (prévu pour 2015).

Dans sa lettre d'information de septembre, l'armée de l'air et le major général Antoine Creux indiquent adopter dès ce mois de septembre 2013 le format " commandement des armées ".

Comment se traduit concrètement cette réorganisation qui se traduit par un slogan, " Unis pour faire face " ?

 

" Cinq grands piliers sont identifiés pour répondre au besoin d'appui du CEMAA dans l'exercice de ses responsabilités ", écrit le major général Creux : activité, préparation de l'avenir, synthèse et coordination, maîtrise des risques métiers et relations extérieures.

D'où une nouvelle organisation qui " gagne en simplicité et en lisibilité tant en interne qu'en externe ", selon l'EMAA. Deux sous-chefs sont attachés directement au major général de l'armée de l'air.

- Le sous-chef activité (SCAc, le général de division aérienne Patrick Pacorel) est chargé de la politique de préparation opérationnelle d'emploi et de soutien ; des directives d'entraînement et d'instruction du personnel ; de la maîtrise d'ouvrage du maintien en condition opérationnel (MCO) ; du budget ; des finances.

- Le sous-chef préparation de l'avenir (SCPA, le général de brigade aérienne Vincent Carré) est chargé du plan d'équipement ; de la conception et de la conduite des programmes d'armement ; des principes d'organisation générale de l'armée de l'air ; des retours d'expérience (retex), des politiques des systèmes d'information et de communication (SIC) et de leurs infrastructures.

La structure appui de l'EMAA, " en format plus resserré ", s'agrémente également de divers adjoints :

- Un Officier général synthèse (OGS, la commissaire générale Patricia Costa) chargé de la supervision des projets transverse Air ; du management de l'information ; du pilotage de la performance et de la maîtrise des activités de l'armée de l'air ; du droit de l'aéronautique militaire ; de la qualité de la navigabilité.

- Un Délégué aux relations extérieures (DRE, le général de brigade aérienne Jean-Luc Crochard) chargé de la coopération avec les armées de l'air étrangères ; du soutien aux exportations.

- Un Officier général chargé des affaires nucléaires et de la maîtrise des risques (GALNUC, le général de brigade aérienne Bruno Duvert) chargé de la sécurité nucléaire ; de la sécurité aérienne ; de la navigabilité ; de la prévention de la santé et de la sécurité au travail ; de la protection de l'environnement ; du risque NRBC (nucléaire, radiologique, biologique, chimique).

- Le directeur ressources humaines de l'armée de l'Air (DRHAA, le général de corps aérien Claude Tafani) est l'adjoint ressources humaines du MGAA.

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 16:45
Escale d'unTransall C160 de la force Serval sur l’aéroport de Gao

16.09.2013 Crédit : EMA/armée de Terre

 

10 septembre 2013, un avion Transall C160 de la force Serval fait escale sur l’aéroport de Gao. L’équipage de cet avion de transport tactique assure la livraison hebdomadaire du ravitaillement de la plateforme opérationnelle de Gao. Il transporte des pièces de rechange, du courrier, de l’eau, des rations…


Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

 

Le reportage photos


 

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 07:55
Remise de la croix de la valeur militaire à 6 unités de l’armée de l’air

15.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

Info armée de l'Air.

 

Jeudi 19 septembre, à la base aérienne 120 de Cazaux, le général Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, présidera la cérémonie de remise de décorations collectives à six unités de l’armée de l’air pour leur engagement en Afghanistan.

 

Remise de la croix de la valeur militaire à 6 unités de l’armée de l’air

Le Groupe de ravitaillement en vol (GRV) 2/91 Bretagne sera cité à l’ordre de la division aérienne avec attribution de la croix de la valeur militaire.

 

Remise de la croix de la valeur militaire à 6 unités de l’armée de l’airRemise de la croix de la valeur militaire à 6 unités de l’armée de l’air
Remise de la croix de la valeur militaire à 6 unités de l’armée de l’airRemise de la croix de la valeur militaire à 6 unités de l’armée de l’airRemise de la croix de la valeur militaire à 6 unités de l’armée de l’air

L’escadrille aéro-sanitaire 6/560 Etampes, l’escadron d’hélicoptères 1/67 Pyrénées, les commandos parachutistes de l’air numéros 10, 20 et 30 seront cités à l’ordre de l’armée aérienne avec attribution de la croix de la valeur militaire.

 

Fourragere croix de la valeur militaire

Fourragere croix de la valeur militaire

Cités pour la deuxième fois à l’ordre de l’armée aérienne sur un même théâtre d’opérations, l’escadron d’hélicoptères 1/67 Pyrénées et les commandos parachutistes n° 10, 20 et 30 recevront une fourragère aux couleurs de la croix de la valeur militaire.

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 07:35
FANC : ravitaillement du plot carburant de Walpole

13/09/2013 Sources : EMA

 

Les 3 et 4 septembre 2013, la frégate de surveillance Le Vendémiaire a effectué une mission d’approvisionnement sur l'îlot Walpole.

 

L’îlot Walpole est un rocher inhabité situé à 200 kms au sud-est de la Nouvelle-Calédonie. Sur cet ilot où s’exerce la souveraineté française est positionné un plot de ravitaillement carburant, utile pour la réalisation des missions de surveillance maritime et de service public. Il sert également de point de ravitaillement pour augmenter le rayon d’action des aéronefs de l'armée de l'air basés à Tontouta et leur permettre d’opérer sur les iles de Matthew et Hunter, deux autres îlots français situés encore plus à l'est.

 

En tant que forces de souveraineté, les forces armées en Nouvelle-Calédonie ont pour mandat d’assurer des missions de de lutte contre les trafics illicites, de police des pêches, de lutte contre la pollution, de sauvetage en mer  et d’évacuation sanitaire. Dans ce cadre, elles ont la responsabilité d’assurer régulièrement le ravitaillement de ce type de plot.

 

La frégate Le Vendémiaire stationnée à Nouméa, a ainsi embarqué un hélicoptère Puma de l'armée de l'Air et un détachement du service des essences des armées pour se rendre à proximité de l’îlot. Compte tenu de la présence de falaises hautes et abruptes, de l’absence de route et d’infrastructure permettant l’accostage des navires, seul l’hélicoptère permet un accès rapide et efficace pour assurer les ravitaillements.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du« théâtre Pacifique» avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Dans le cadre de leur mission, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

FANC : ravitaillement du plot carburant de Walpole
FANC : ravitaillement du plot carburant de Walpole
FANC : ravitaillement du plot carburant de Walpole
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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 16:45
FFDj : exercice de dispositif particulier de sûreté aérienne

13/09/2013 Sources : EMA

 

Le 29 août 2013, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont réalisé un exercice de de sûreté aérienne sur le terrain d’aviation de Chabelley.

 

La mise en place d’un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) consiste à interdire à tout aéronef, temporairement ou définitivement, l’accès à un espace aérien donné afin qu’il ne devienne pas une menace.

 

Cette disposition est prise temporairement pour la sécurisation de grands événements comme les visites d’Etat, les grands événements (G20, défilé du 14 juillet, Jeux Olympiques). C’est un scénario de ce type qui a été utilisé pour l’exercice. A la demande des autorités djiboutiennes qui recevaient la visite d’une très haute autorité, les FFDj ont mis en place un DPSA sur un périmètre de 40 nautiques autour de l’aéroport.

 

Lors de l’exercice, le contrôle aérien militaire a détecté, classifié et identifié tous les appareils pénétrant la zone d’intérêt air. Une cellule était chargée de la coordination avec l’aviation civile. Cette mission était confiée aux contrôleurs aériens militaires de circulation et de défense aérienne. Ce dispositif avait à sa tête la haute autorité de défense aérienne (HADA). Dès que le contrôle aérien détectait une anomalie sur un appareil, un comportement anormal, ou l’absence de réponse radio, l’HADA décidait l’envoi d’une patrouille de Mirage 2000 placés en alerte.

 

Lors du premier scénario, un hélicoptère djiboutien a pénétré le dispositif sans autorisation. Un Mirage 2000 français l’a intercepté avant de passer le relai à un hélicoptère Puma français qui l’a arraisonné. Lors du deuxième scénario, un avion Transall C160 a simulé l’arrivée d’un vol commercial. Le comportement étrange de l’appareil a conduit l’HADA à envoyer un Mirage l’intercepter. Enfin un troisième exercice a permis de tester la vigilance des guetteurs aériens déployés à terre et chargés de surveiller l’horizon pour déceler une éventuelle intrusion. Un hélicoptère Gazelle et un Puma ont tenu le rôle des agresseurs. L’HADA a alors décidé de faire décoller deux autres Mirage afin de maximiser la couverture radar.

 

La batterie sol-air courte portée du 5e RIAOM était déployée stratégiquement autour du lieu de la réunion en mesure de détruire sur ordre tout avion hostile qui aurait pu échapper à la vigilance des chasseurs ou des tireurs d’élite embarqués à bord de l’hélicoptère Puma.

 

L’exercice a ainsi permis l’entraînement de toute la chaîne de défense aérienne, de la permanence opérationnelle au Ground Controller Interceptor (contrôleur intercepteur au sol).

 

L’exercice DPSA permet aux FFDj d’assurer, à la demande et en coopération avec les autorités djiboutiennes, la protection d’un point sensible. Cette mission s’inscrit dans le cadre de l’accord de défense entre nos deux pays. Les FFDj constituent un réservoir de forces et de capacités permettant à la France d’intervenir rapidement pour défendre les intérêts stratégiques nationaux et préserver la stabilité régionale.

 

FFDj : exercice de dispositif particulier de sûreté aérienneFFDj : exercice de dispositif particulier de sûreté aérienne
FFDj : exercice de dispositif particulier de sûreté aérienneFFDj : exercice de dispositif particulier de sûreté aérienneFFDj : exercice de dispositif particulier de sûreté aérienne
FFDj : exercice de dispositif particulier de sûreté aérienneFFDj : exercice de dispositif particulier de sûreté aérienne
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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 20:55
Nécrologie: le commandement interarmées des hélicoptères nous a quittés

12.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Laconique, cet arrêté paru au JO du 12 septembre: "L’arrêté du 11 août 2009 portant création du commandement interarmées des hélicoptères est abrogé" (cliquer ici pour accéder au texte).

 

On relira ici l'instruction d'août 2009 sur les prérogatives de cet organisme interarmées, chargé des "arbitrages" entre l'armée de l'Air, l'Alat et la Marine. Mais dont les jours étaient comptés.

 

On mettra sa dissolution sur le compte de la rationalisation, des mesures de réductions de postes (une quinzaine), de la diminution du parc à gérer et donc à arbitrer, ou tout simplement de son (in)utilité... Ou sur la volonté de réduire la voilure à l'état-major des armées. On lira d'ailleurs le commentaire du député François Cornut-Gentille:
 

"La suppression du CIH est un échec et un recul pour l’interarmisation. Il est regrettable que l’arrêté portant la suppression du CIH ne soit pas motivé par un bilan. A moins qu’il faille y voir une première conséquence de la volonté du ministre de réduire les attributions du chef d’état-major des armées au profit des chefs d’état-major d’armée. Or chacun sait que les réformes d’organigramme n’ont jamais réglé les problèmes liés aux compétences des hommes."

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 16:55
Exercice d'aérocordage avec les TACP de la force Epervier (Tchad)

12.09.2013 photo EMA

le reportage photo

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 12:55
le général Patrice Sauvé

le général Patrice Sauvé

11/09/2013 CESA

 

Le 19 août 2013, le général Patrice Sauvé a pris ses nouvelles fonctions à la tête du centre d’études stratégiques aérospatiales (CESA), localisé à l’École Militaire de Paris.

 

Issu de la promotion  « Général d’Arcourt » de l’École de l’air (EA 1982), le général Sauvé a servi comme pilote de Mirage 2000 sur les bases aériennes (BA) d’Orange, de Dijon et de Cambrai où il a notamment commandé l'escadron de chasse 1/12 "Cambrésis" de 1999 à 2001.

 

En 2006, il prend la tête de la BA 115 d’Orange puis, en 2010, de la BA 110 et de la base de Défense de Creil, avant d'être nommé général adjoint soutien à l’officier général de zone de défense et de sécurité Est (OGZDE) en 2012.

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 12:56
2 A400M dans le ciel Palois. (Crédits JJ Chatard  Dicod)

2 A400M dans le ciel Palois. (Crédits JJ Chatard Dicod)

10/09/2013 Paul Hessenbrush – Ministère de la Défense

 

La première journée de la 11e université de la Défense (Pau les 9 et 10 septembre) a réuni les parlementaires et les représentants de la communauté Défense qui ont commencé leurs visites et travaux. L’occasion pour eux de découvrir ou d’approfondir leurs connaissances des forces armées.

 

Les participants à la 11e université d’été de la Défense ont vécu une première journée forte de moments symboliques. Au 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC), le général Bertrand Clément-Bollée, commandant les forces terrestres, a ouvert la journée par un discours où il a rappelé l’importance de ces rencontres qui permettent d’améliorer les connaissances de chacun sur les forces armées. « Cette université est organisée dans un contexte riche d’actualité, entre les auditions qui vont commencer pour la loi de programmation militaire et l’opération Serval au Mali, qui nous permet de mieux situer le niveau et les besoins de nos armées », explique Patricia Adam, présidente de la commission Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale.

 

A400M et programme Scorpion en démonstration

 

Si les conditions météorologiques n’ont pas permis d’assister à l’ensemble de la présentation dynamique prévue pour la 3e dimension, elles ont été suffisantes pour que deux A400 M survolent le podium des universitaires qui ont particulièrement apprécié cette démonstration. Avion de transport militaire  de nouvelle génération, développé en étroite collaboration par plusieurs pays européens, l’A400 M sera dévolu à de multiples missions tactiques et stratégiques. L’armée de l’Air française est la première armée à avoir reçu un exemplaire du programme européen au mois d’août 2013. Autre moment fort de la journée, la présentation de  Scorpion. Ce programme phare de l’armée de Terre permettra de mettre en cohérence les dernières capacités et matériels interarmes. Système de combat global, il va fédérer les combattants et les systèmes d’information par la transmission et le partage instantané d’informations.  Egalement pour la première fois,  l’ hélicoptère Tigre HAD (appui destruction) a fait étalage de ses capacités lors d’un vol et d’une présentation statique.

 
UED : A400M et Scorpion invités à Pau

A l’issue de cette première séquence, les universitaires ont été à la rencontre du personnel militaire des trois armées  et de leurs équipements technologiques. Les parlementaires et industriels se sont  notamment arrêtés sur le stand des forces spéciales pour découvrir leurs nouveaux prototypes de véhicules, dont le Sherpa, un véhicule actuellement en test, très apprécié pour sa robustesse en milieu extrême, sa grande autonomie et son armement très complet.

 
UED : A400M et Scorpion invités à Pau

Dans l’après-midi, les ateliers et forums organisés au Palais Beaumont de Pau ont été l’occasion d’évoquer les sujets principaux du ministère. La loi de programmation militaire, l’opération Serval et la cyberdéfense étaient donc à l’ordre du jour. Ces travaux ont mis en lumière les rapports d’information produits par les parlementaires dans le cadre de leurs missions de contrôle.

 

Mardi 10 septembre, Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, se rendra à Pau pour conclure cette édition des universités d’été.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 18:45
Corymbe : Deuxième escale au Gabon pour le Germinal

09/09/2013 Sources : EMA / Marine Nationale

 

Du 4 au 7 septembre 2013, la frégate de surveillance « Germinal » a fait escale à Libreville. Une occasion pour l’équipage de travailler en interaction avec les forces françaises au Gabon (FFG) et la Marine gabonaise.

 

Dès le 4 septembre au matin, un hélicoptère Puma de l’armée de Terre appartenant aux FFG est venu livrer du matériel, alors que le Germinal était à la mer. La présence de cet hélicoptère a été l’occasion de réaliser une série de « touch and go » (TAG). Cet exercice de « posé-décollé » est utile aux équipages du navire comme de l’hélicoptère, pour s’entrainer dans un environnement particulier. Poser un hélicoptère sur une plateforme en mouvement (vitesse, tangage, gite) dans un environnement en perpétuelle évolution (force de la mer, force et direction du vent, etc.) reste un savoir-faire délicat qui demande à être entretenu régulièrement.

 

Un exercice de treuillage, cette fois avec un hélicoptère Fennec de l’armée de l’air appartenant aux FFG, a aussi été conduit sur la plateforme hélicoptère du « Germinal ». Il s’agissait de s’entrainer à soulever ou déposer une charge dans les mêmes conditions qu’avec le Puma.

 

Une fois à quai à Libreville, les spécialistes « Transmission » du bord ont reçus leurs homologues des FFG pour effectuer quelques mises à jour ainsi que des dépannages techniques. Les médecins du Germinal ont quant à eux accueillis ceux des FFG pour échanger sur les problématiques médicales courantes rencontrées en zone tropicale.

Avant de quitter l’estuaire de Libreville pour reprendre sa patrouille dans le Golfe de Guinée, l’équipage a reçu la visite d’une délégation d’autorités civiles et militaires, dont le Ministre de la défense Gabonais, pour une réunion de travail. Ensemble, ils ont balayé les différents volets de l’action de l’Etat en mer et notamment les actions possibles pour la lutte contre la piraterie.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

Corymbe : Deuxième escale au Gabon pour le GerminalCorymbe : Deuxième escale au Gabon pour le Germinal
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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 17:45
Tchad : exercice de largage par le 1er RTP

09/09/2013 Sources : EMA / armée de l'Air

 

Le 4 septembre 2013, la force Epervier a effectué un exercice de livraison par air sur la zone du rocher des éléphants.

 

La livraison par air (LPA) permet de faciliter le ravitaillement des unités isolées ou éloignées. Cette capacité opérationnelle est très technique, ce qui nécessite qu’elle soit régulièrement entretenue.

 

Au Tchad, le détachement de transit aérien de la force Epervier est armé par des militaires de l’armée de l’air et du 1er régiment du train parachutiste (1er RTP/armée de Terre). Ces derniers sont les spécialistes de la livraison par air (LPA). En cas de crash d’avion ou d’éjection d’équipage, il s’agirait de faire décoller un avion Transall ou un Hercules afin de larguer le matériel nécessaire à la survie de l’équipage (alerte sauvetage terrestre ou « SATER »). Les exercices de LPA font partie intégrante du maintien en condition opérationnelle des militaires sur le théâtre.

 

Le 4 septembre, en début d’après-midi, une section de la compagnie motorisée (COMOTO) de la Force Épervier armée par le 1er régiment de Tirailleurs (1er RTir) s’est positionnée à proximité du « Rocher des éléphants » pour marquer la zone de mise à terre (ZMT). Cette dernière a été matérialisée par des panneaux de couleur disposés sur le sol. Une fois la ZMT installée, un message météo a été envoyé à la base aérienne indiquant les coordonnées de la position, la direction, la force du vent ainsi que la visibilité.

 

Simultanément, les militaires du 1er RTP ont conditionné et embarqué quatre colis de 180 kg chacun, dans un C130 Hercules du groupement de transport opérationnel (GTO). La livraison par air s’est déroulée en deux temps : dans un premier temps, en liaison radio avec la section au sol, l’aéronef a survolé la zone pour effectuer une reconnaissance à vue. En effet, le Rocher des éléphants se situe dans une zone inondable pendant la saison des pluies. De plus, elle est régulièrement balayée par des vents forts, ce qui rend la précision du largage très délicate. C’est donc lors du deuxième passage effectué à 100 mètres d’altitude, que les colis ont été largués. Tous les colis se sont posés dans la ZMT et ont pu être récupérés par la section.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils garantissent la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad et apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad.

Tchad : exercice de largage par le 1er RTP
Tchad : exercice de largage par le 1er RTP
Tchad : exercice de largage par le 1er RTP
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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 16:50
Vidéo : Baltic 2013, aviateurs en action

06/09/2013 Armée de l'air

 

L’armée de l’air française s’est engagée pour la quatrième fois dans la mission d’assistance et de police du ciel de l’espace aérien des pays baltes (Lituanie, Lettonie et Estonie), appelée Baltic.

 

Du 30 avril au 3 septembre 2013, un détachement de quelque 90 militaires français, déployé sur la base aérienne de Šiaulai, en Lituanie, a assuré la mission de police du ciel sous mandat de l’Otan. La mission a été réalisée par quatre Mirage F1CR de l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie » de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 16:45
Les aviateurs de la Réunion participent à un exercice de sauvetage aéro-maritime

06/09/2013 Armée de l'air

 

Le 23 août 2013, le personnel volontaire du détachement air 181, stationné sur l’île de la Réunion, a participé à une formation dans le cadre d’un exercice SAMAR (sauvetage aéro-maritime).  Il s’agit d’une des nombreuses missions de l’escadron de transport 50 « Réunion », composé de deux C160 Transall.

 

L’instruction SAMAR a lieu chaque année et a pour but de former les nouveaux équipages et observateurs ou de requalifier les anciens. Selon l’importance de la mission, le Transall peut emporter jusqu’à 30 observateurs en soute. Ceux-ci sont « les yeux » de l’équipage à l’arrière de l’appareil. La contribution des forces armées en zone sud de l'océan Indien aux missions de sauvetage en mer revêt une grande importance à la Réunion. Le ministère de la Défense est appelé en permanence à travailler avec d’autres interlocuteurs, tels la gendarmerie, la police nationale et les services préfectoraux.

 

Les missions SAMAR sont des opérations de recherche maritime qui consistent à identifier des rescapés ou des objets et à les localiser de manière précise. L’objectif consiste à assurer le marquage et la mise en place de la chaîne de sauvetage. Sur demande du préfet, les missions sont déclenchées via le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage en mer. Les secours en mer relèvent de la société nationale de sauvetage en mer située à Saint-Gilles, Saint-Pierre et Sainte-Marie. Le concours de moyens aériens est apporté par la marine, la gendarmerie ou l’armée de l’air.

Les aviateurs de la Réunion participent à un exercice de sauvetage aéro-maritime
Les aviateurs de la Réunion participent à un exercice de sauvetage aéro-maritime
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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 19:45
Tchad : le COMJFACC en visite à N’Djamena

05/09/2013 Sources : EMA

 

Du 26 au 27 aout 2013, le général de brigade aérienne Philippe Montocchio, commandant le Joint force air component command (JFACC) de Lyon Mont-Verdun s’est rendu sur la base Kosseï à N’Djamena.

 

Le Joint force air component command (JFACC) est le commandement de la composante aérienne des opérations conduites par la France. Il est stationné à Lyon Mont-Verdun. Une « antenne » de cet état-major est prépositionné au Tchad pour la conduite des opérations aériennes en Afrique centrale et occidentale (JFACC AFCO). Le JFACC AFCO permet une coordination et une conduite optimale des opérations aériennes, notamment au profit de l’opération Serval. Les moyens aériens de la force Epervier participent largement à l’opération Serval depuis janvier 2013.

 

C’est dans ce cadre que le général de brigade aérienne Philippe Montocchio s’est rendu à N’Djamena. Accueilli par le colonel Paul Peugnet, commandant de la force Epervier, le général a rendu visite à la trentaine de militaires du JFACC ACO puis aux détachements « chasse » et « ravitailleurs », au groupement de transport opérationnel (GTO) ainsi qu’au détachement de l’aviation légère de l’armée de terre (DETALAT).

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils garantissent la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad et apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad.

Tchad : le COMJFACC en visite à N’DjamenaTchad : le COMJFACC en visite à N’Djamena
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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 18:50
BALTIC 2013 : Fin de mission pour le détachement français

05/09/2013 Sources : EMA

 

Le 03 septembre 2013, le détachement français armant la mission Air Baltic a été relevé par un détachement belge sur la base aérienne de Siauliai (Lituanie).

 

Depuis le 30 avril 2013, un détachement français de 80 militaires a assuré sous mandat de l’OTAN, la permanence opérationnelle dans l’espace aérien des trois états Baltes : Lituanie, Lettonie et Estonie. La France, comme d’autre pays volontaires membres de l’Alliance, offre à tour de rôle à ces trois pays souverains un dispositif aérien cohérent leur garantissant l’intégrité de leur espace aérien.

 

Quatre Mirages F1-CR de l’Escadron de Reconnaissance (ER) 02.033 « Savoie » ont ainsi conduit des missions d’assistance et de police du ciel, en assurant une alerte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le détachement français a effectué une quinzaine de mission d’identification parmi plus de 500 vols de surveillance ou d’exercice ( BRTE XV,  Ramstein Guard). Près de 170 militaires ont été mobilisés pour assurer les quelques 815 heures de vol de la 4eparticipation française à la mission Baltic.

 

Le 3 septembre, le lieutenant-colonel Jérôme Colombani, commandant le détachement français, a remis la "clé en bois", symbolique de l’espace aérien balte, au Major Kris Hulpiau, commandant du détachement belge, en présence du Major General Edwardas Mazeikis, commandant l’armée de l’air lituanienne.

BALTIC 2013 : Fin de mission pour le détachement français
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