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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 16:55
Interview du CEMAA : regard sur la loi de programmation militaire 2014-2019

05/09/2013 Ministère de la Défense

 

Le chef d'état-major de l'armée de l'Air s'exprime sur ce projet de loi programmation militaire (LPM) 2014-2019. Cette loi constitue, pour le ministère de la Défense, la première étape de la mise en œuvre des nouvelles orientations stratégiques publiées dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale.

 

Interview du Général d'armée aérienne Denis Mercier.

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 11:55
Vidéo : Le GTSICAéro au complet à Évreux

05/09/2013 Armée de l’Air

 

Né de la refonte de l’armée de l’air, le « GTSICAéro » est devenu l’entité unique des systèmes d’information et de communications aéronautiques tactiques. Depuis le 1er septembre 2013, elle réunit trois escadrons dont le dernier en date est issu du groupe de télécommunications d’Orléans. Présentation de ce pôle opérationnel de plus de 400 aviateurs.

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 11:50
First Collective Air-to-Air Refuelling Clearance Trial
Decimomannu | Sep 05, 2013 European Defence Agency
 

The European Defence Agency, Italy and the Movement Coordination Centre Europe (MCCE) jointly organise the first collective European Air-to-Air Refuelling (AAR) clearance trial on the Italian KC767. Starting on 5 September, aircraft from France (one Mirage 2000, one Rafale) and Sweden (three Gripen) participate in the campaign to obtain technical and operational AAR clearances against the Italian strategic airlift tanker.

 

AAR is a critical European capability gap and one of the eleven Pooling & Sharing priorities of the European Defence Agency (EDA). Mandated by Defence Ministers in March 2012, EDA is engaged in four work strands in this domain: short-term gap filling; optimisation of existing assets; optimisation of AAR capacity offered by the future A400M fleet and enhancement of Europe’s strategic tanker capability by creating a multinational Multi Role Tanker Transport (MRTT) capability.

 

“Italy’s AAR clearance initiative is a cost efficient way to quickly close an important capability gap regarding tanker-receiver certification; given the urgency based on lessons learned from recent operations, we would have welcomed more nations to participate in the clearance campaign”, says Claude-France Arnould, Executive Director of the European Defence Agency.

 

Aerial Refuelling Clearance

Technical and operational clearances are mandatory to provide or receive fuel and they are thus a prerequisite to interoperability in multinational operations. Taking place in Italy at Decimomannu airbase from 5 to 12 September, France and Sweden will be able to perform the necessary ground and in-flight tests to obtain missing AAR clearances. Today Europe can deploy 42 tanker aircraft of twelve different types for which more than 40% of required clearances are missing. While for critical requirements and war-time operations clearances limited to a specific operation can be issued on a case by case basis, this campaign allows for a coordinated approach for full and unrestricted clearances. This increases the flexibility of AAR operations and facilitates immediate deployment of assets in future.

 

Benefits

EDA’s collective AAR certification campaign is first of its kind; it allows several Member States to obtain the necessary technical and operational clearances in the minimum amount of time for a maximum amount of receivers. Up to now, this process had to be organised on a bilateral level. Organising a collective campaign facilitates the procedure for Member States, increases interoperability and saves time, human resources and costs.

 

Background

AAR is a critical enabler for air power projection and it is required to enable anything beyond short range air combat operations. A unique force multiplier, it is a fundamental capability embedded in modern aircraft design, not just in combat aircraft, but across the full spectrum of air platforms – including in the near future Remotely Piloted Aircraft Systems.

 

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 16:55
Syrie: nos armées en sous-capacité

04.09.2013 par Frédéric Pons – V.A.

 

Opérations. La France aborde la crise syrienne alors que l’outil militaire se dégrade. Un rapport parlementaire le confirme. La nouvelle loi de programmation militaire ne va rien arranger. La preuve par les textes.



Membres de la commission de la Défense nationale de l’Assemblée, Yves Fromion (UMP, Cher) et Gwendal Rouillard (PS, Morbihan, proche de Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense) viennent de livrer un rapport détaillé sur les capacités réelles de nos armées. Leur constat est inquiétant, alors que la France va peut-être s’engager dans une nouvelle intervention à longue distance. Ce rapport sera sans doute très commenté à la 11e université d’été de la Défense, organisée ces 9 et 10 septembre, à Pau, par les commissions parlementaires de la Défense. En voici quelques éléments, comparés [entre crochets] aux objectifs du projet de loi de programmation militaire 2014-2019, la douzième du genre depuis 1960, dotée de 189,3 milliards de crédits courants et de 6,1 milliards de « ressources exceptionnelles ».

 

La Marine

« Compte tenu du vieillissement de la presque totalité des équipements », la “rupture capacitaire” concerne de nombreux domaines. L’aviation de surveillance et d’intervention maritime est dans le rouge. En 2012, elle affichait un taux de disponibilité de seulement 39 %. Les Falcon 200-Gardian déployés dans le Pacifique seront prolongés jusque vers 2020. Mais, pour maintenir cette capacité, la Marine devra y affecter aussi des Falcon F50. Même inquiétude pour les chasseurs de mines, « dont le système de combat est très sensible à l’obsolescence ». Prolonger ces bâtiments au-delà de 35 ans « n’est pas envisageable », assurent les députés. Les pétroliers ravitailleurs à simple coque seront eux aussi maintenus au-delà de 35 ans, malgré la réglementation civile qui exige une double coque. Pour eux, le « risque de limitation capacitaire » apparaîtra dès 2020.

La situation des patrouilleurs était « préoccupante ». Elle va connaître « une aggravation supplémentaire » : « Outre-mer, le retrait des derniers patrouilleurs P400 prolongés en 2020 rendra la situation critique. L’acquisition de patrouilleurs légers pour la Guyane et de bâtiments multi-missions devient impérative pour atténuer la réduction capacitaire. » Certains vieux avisos vont être reconvertis en patrouilleurs de haute mer. Cette solution « ne permettra pas de combler totalement le déficit de moyens qui sera très délicat autour de 2025 ».

[La loi 2014-2019 prévoit de maintenir en activité des avisos et des patrouilleurs, dont certains auront quarante ans de service, presque deux fois leur durée de vie initiale. Le programme des nouveaux bâtiments de surveillance et d’intervention est reporté au-delà de 2020, comme les livraisons des nouveaux chasseurs de mines. En 2019, le nombre des frégates multi-missions tombera de huit à six. Aucun nouveau ravitailleur ne sera livré et la cible est abaissée de quatre à trois bâtiments. L’aéronautique navale baisse en puissance : 40 Rafale Marine au lieu de 58. La modernisation des Atlantique 2 ne concernera que 15 appareils, sur les 27 en parc.]

 

L’armée de terre

Elle devra garder plus longtemps que prévu ses vieux véhicules de l’avant blindés (VAB) et blindés AMX10 RCR, ossature des régiments depuis plus de trente ans, malgré leur faible disponibilité technique opérationnelle : 36 % pour les AMX 10, 57 % pour les VAB ! Les députés parlent d’une « rupture capacitaire annoncée » pour le combat débarqué, sauf si les nouveaux véhicules blindés multirôles (VBMR) et engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC) sont bien livrés « à un rythme rapide », à compter de 2017 : « Pour un contrat opérationnel nécessitant 300 véhicules, la décroissance rapide des parcs ERC 90 et des VAB HOT, totalement obsolètes en 2020, et celle progressive des AMX 10 RCR créent un risque important de rupture capacitaire en 2020 au regard d’une opération EBRC qui ne doit souffrir aucun retard. »

L’aéromobilité de l’armée de terre (essentielle en Libye puis au Mali) se dégrade. Elle repose sur la trentaine de Puma encore en activité, dont la rénovation a été abandonnée, et sur le nouvel hélicoptère NH 90, indispensable pour la relève. Le parc de Puma, le plus ancien de l’armée de terre, est marqué par « une chute inexorable et une disponibilité technique opérationnelle moyenne médiocre ». En dépit des efforts des équipages, ce taux plafonnait à 48 % en 2012 !

[La loi 2014-2019 ne prévoit aucune livraison d’EBRC et seulement 92 VBMR. Pour le très attendu NH 90, la cible globale annoncée de 115 machines par le Livre blanc est déjà hors d’atteinte. Les “terriens” n’ont pour l’instant que 9 NH 90 en parc. Ils en espèrent 29 en 2019, sur les 95 commandes fermes annoncées.]

 

L’armée de l’air

Elle présente elle aussi son lot de misères, que les aviateurs tentent de compenser à force de travail. Très vieillissant, le transport tactique (C 160 Transall et C 130 Hercules) affiche 54,3 % de disponibilité : « Les capacités sont déjà déficitaires et le resteront jusqu’à un horizon 2030. » L’agenda de l’Airbus A400M a été ralenti, ce qui prolonge la vie de quatorze Transall, « mesure compensatoire absolument indispensable pour maintenir les compétences des équipages et garantir la transition sur A400M ». Le premier A400M de série vient à peine d’être livré à la base d’Orléans, quatre ans après la date prévue.

Avec 42,2 % de disponibilité en 2012, le transport stratégique s’appuie sur des Airbus A310 et A340 bien amortis et des avions ravitailleurs KC 135 et C 135FR dont l’âge (50 ans) et la fragilité « font peser un risque très important de rupture capacitaire en cas d’aléas techniques graves. Cette rupture pèserait sur l’aptitude à partir en opérations extérieures, sur la protection de l’espace aérien français et sur la tenue de la posture de dissuasion ».

La modernisation de l’aviation de chasse (225 avions prévus par le Livre blanc, dont 185 pour l’armée de l’air et 40 pour la marine) est au ralenti. Le format visé devrait permettre d’assurer les contrats opérationnels, mais, précisent les députés, « sous réserve de la mise en service des premiers Mirage 2000D rénovés dès 2018 et de pouvoir prolonger les Mirage 2000-5 au-delà de 2021 ».

[Ces objectifs seront difficiles à tenir. La cible des 50 A400M en parc s’éloigne. On compte à peine 13 livraisons jusqu’en 2019. À cet horizon, l’armée de l’air n’aura que 2 ravitailleurs modernes, au lieu des 12 prévus. Pour le Rafale, 26 nouvelles livraisons sont annoncées d’ici à 2019, moins que prévu, pour une cible finale de 180 appareils, avec un effort annoncé sur la modernisation des Mirage 2000-5 et 2000D. ]

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 06:55
L'état-major du CFA / CSFA

L'état-major du CFA / CSFA

03/09/2013 Sources : CFA - Armée de l'air

 

Lundi 2 septembre 2013, le général Serge Soulet a pris ses fonctions de commandant des forces aériennes (CFA) et de commandant du soutien des forces aériennes (CSFA).

 

À son arrivée sur la base aérienne 102 de Dijon-Longvic, après que les honneurs lui aient été rendus, le général Soulet a été accueilli par son second à la tête du CFA et du CSFA, le général Gilles Modéré. À cette occasion, le général Soulet a rendu hommage à l’action de ses prédécesseurs et a présenté les défis qui attendent le personnel de ce nouveau grand commandement organique. « Les forces du CFA et du CSFA démontrent au quotidien, dans l’exécution de leurs missions permanentes et sur les théâtres d’opérations, de rares et solides compétences et un engagement sans faille. Néanmoins, notre organisation a besoin d’évoluer pour gagner en robustesse, simplification et clarté et offrir aussi une meilleure lisibilité à nos partenaires. Cette évolution a été voulue pour que nos forces, unies au sein d’un commandement unique, soient en mesure de répondre aux défis d’aujourd’hui et, surtout de demain ».

 

Pilote de chasse, le général Serge Soulet a notamment commandé le 1/30 « Alsace » à Colmar (1999-2000) et la base aérienne de Cambrai (2004-2007). Il occupait le poste de sous-chef « emploi-soutien » à l’état-major de l’armée de l’air jusqu’au 30 août dernier.

 

Le général Soulet à la tête du CFA et du CSFA

Le général Soulet à la tête du CFA et du CSFA

Biographie en 10 dates

 

1985 : Breveté pilote de chasse – Escadron de chasse 2/4 «La Fayette», Luxeuil

 

1989 : Officier d’échange, 433ème ETAC Bagotville, Canada

 

1992 : Chef des opérations, escadron de chasse 3/30 « Lorraine », Reims

 

1999 : Commandant de l’escadron de chasse 1/30 « Alsace », Colmar

 

2000 : Conseiller du personnel navigant « chasse », Direction du personnel militaire de l’armée de l’air, Paris

 

2004 : Commandant de la base aérienne 103, Cambrai

 

2007 : Auditeur du Centre des hautes études militaires (CHEM) et de la session nationale de l’Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN), Paris

 

2008 : Chef de la cellule « organisation et ressources humaines » et adjoint-Air du chef du cabinet militaire du ministre de la Défense, Paris

 

2010 : Sous-chef « emploi-soutien », État-major de l’armée de l’air, Paris

 

2013 : Commandant du CFA et du CSFA

           

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 06:35
Nouvelle-Calédonie: participation française à l’opération « Pacific Partnership »

03/09/2013 Sources : EMA

 

Du 25 juillet au 15 août, les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) ont poursuivi leur participation à l’opération « Pacific Partnership 2013 » en engageant un hélicoptère de type Puma.

 

« Pacific Partnership » est une opération récurrente à vocation humanitaire destinée à venir en aide aux populations des pays du Pacifique Sud. Cette année, les missions de natures variées (soutien sanitaire et vétérinaire, déminage, formation et coopération régionale, rénovation d’infrastructures publiques, prévention contre les catastrophes naturelles) sont conduites  notamment au royaume des Tonga, en Papouasie-Nouvelle Guinée et sur les îles Marshall.

 

Nouvelle-Calédonie: participation française à l’opération « Pacific Partnership »

Un hélicoptère Puma de l’escadron de transport 52 « Tontouta » des FANC et un équipage renforcé ont embarqué le 25 juillet à Nouméa sur un bâtiment australien le « New Zeland Ship (HMNZS)* Canterbury » pour participer à l’opération « Pacific Partnership 2013 »  en Papouasie Nouvelle-Guinée. Cette opération consistait essentiellement à apporter un soutien médical aux populations et à procéder à des rénovations d’infrastructures civiles. Les FANC y ont donc contribué en fournissant un soutien logistique aérien aux détachements néo-zélandais, australiens et américains.

 

Après deux jours d’entraînement destinés à valider des procédures de travail entre le Puma et le « Canterbury », les missions de transport de personnel et de fret sous élingue se sont enchainées pendant près de deux semaines. Environ 65 tonnes de matériel ont ainsi été délivrées au cœur même des villages et près de 400 personnes ont été transportées pour permettre la rénovation des infrastructures. Près de 65 heures de vol ont été nécessaires pour mener à bien cette opération.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique» avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France, d’animer la coopération régionale et d’entretenir les relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Conformément à leur mission, les FANC engagent régulièrement des moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des services de secours civils. 

 

* HMNZS : Her Majesty New Zealand Ship

Nouvelle-Calédonie: participation française à l’opération « Pacific Partnership »
Nouvelle-Calédonie: participation française à l’opération « Pacific Partnership »
Nouvelle-Calédonie: participation française à l’opération « Pacific Partnership »
Nouvelle-Calédonie: participation française à l’opération « Pacific Partnership »
Nouvelle-Calédonie: participation française à l’opération « Pacific Partnership »
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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 05:45
Deux MQ-9 Reaper français opérationnels au Sahel d’ici fin 2013

03.09.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian l’a affirmé haut et fort cet après-midi à la fin de son audition par la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées : Il y aura bien deux MQ-9 Reaper présents dans la région du Sahel fin 2013. « Les deux Reaper commandés seront opérationnels à la fin de cette année » a déclaré Jean-Yves Le Drian, confirmant ainsi que la France allait bien réceptionner deux drones MALE MQ-9 fabriqués par General Atomics.

 

La notification d’achat avait été transmise au Congrès américain le 27 juin dernier et concernait 16 drones ainsi que le matériel associé. Début juin, le ministre avait confirmé l’achat de douze Reaper, ajoutant que les deux premiers devraient rapidement être déployés dans la région du Sahel pour pallier au manque de moyens de surveillance et de renseignement.

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 19:34
Mali : 2000 heures de vol pour le détachement Harfang

02/09/2013 Sources : EMA

 

Dans la nuit du 15 au 16 août 2013,  le détachement Harfang a passé  la barre symbolique des 2000 heures de vol en soutien de l’opération Serval.

 

Engagé depuis le 17 janvier en soutien des opérations françaises au Mali, le détachement  Harfang de l’escadron de drones 1/33 Belfort a effectué en sept mois deux mille heures de vol.

 

Le détachement Harfang a été de tous les combats depuis le déclenchement de l’opération Serval. Apportant une contribution conséquente au recueil de renseignement sur le théâtre grâce à ses capteurs et à sa capacité à durer sur zone, le Harfang a également mis à profit ses capacités de détection pour  aider les aéronefs de l’armée de l’Air et de la Marine nationale à acquérir et engager des cibles ennemies. Grâce à l’illuminateur laser embarqué sur le drone, les équipages ont ainsi guidé sur leur objectif des bombes de précision tirées par d’autres aéronefs.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, ainsi qu’à appuyer le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 11:40
Première historique pour les pilotes russes et français

29/08/2013 Armée de l’Air

 

Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, des pilotes français ont participé à un exercice tactique commun avec leurs homologues russes sur la base aérienne de Savasleyka, à 400 km à l’est de Moscou, du 18 au 23 août 2013.

 

Retour en images sur ce moment chargé d’Histoire.

Première historique pour les pilotes russes et françaisPremière historique pour les pilotes russes et français
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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 18:57
Missile Scalp-EG sur son berceau de chargement, devant un Mirage 2000D du CEAM.

Missile Scalp-EG sur son berceau de chargement, devant un Mirage 2000D du CEAM.

30/08/2013 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges Supersonique



Le vote négatif de la chambre des Communes sur la participation de l’armée britannique à une intervention en Syrie aura eu au moins un mérite : clarifier la situation. Si frappes il y a, elles seront le fait, essentiellement, des Etats-Unis et de la France. François Hollande confirme cet après-midi dans le Monde la position française: « Si le Conseil de sécurité est empêché d’agir une coalition se formera […] Il y a peu de pays qui ont les capacités d’infliger une sanction par des moyens appropriés. La France en fait partie. Elle y est prête. Elle décidera de sa position en étroite liaison avec ses alliés.»

 

MdCN, - SCALP naval

MdCN, - SCALP naval

Que peut faire la France dans le cadre d’une intervention de portée limitée, la plus probable à ce jour ? On peut déjà renverser la question, et dire ce qu’elle ne peut pas faire : les Etats-Unis devront se charger des frappes de missiles de croisières Tomahawk, tirés de leurs destroyers. L’équivalent français des Tomahawk, le missile de croisière naval (MdCN, connu aussi sous le nom de SCALP naval), est encore en cours de développement par l’industriel MBDA : il pourra être tiré des frégates françaises à partir de 2014, et des futurs sous-marins nucléaires d’attaque Barracuda à partir de 2017.

 

Scalp - photo MBDA

Scalp - photo MBDA

En attendant, la France s’appuie sur son missile de croisière aéroporté SCALP-EG, dont une quinzaine d’exemplaires avaient été tirés lors de l’opération Harmattan en Libye. Ces missiles, d’une portée annoncée de 250 km, sont embarqués sur Rafale (version armée de l’air et marine) et Mirage 2000. Ils permettent le tir à distance de sécurité, mais leur portée est quatre fois inférieure à la future version navale, et l’armement ne peut être emporté qu’à raison d’un missile sur Rafale Marine et deux sur Rafale de l’armée de l’air.

 

Syrie : de quels moyens dispose la France ?

Pour assurer la protection de ces chasseurs, la France dispose de frégates de défense aérienne dont l’une des plus modernes, le Chevalier Paul, a quitté Toulon hier, selon les informations du Point. Ce bâtiment dispose de missiles Aster 15 et Aster 30 (MBDA) d’une efficacité redoutable, même contre les missiles à grande vitesse. Il est aussi probable, même si ce ne sera probablement jamais confirmé, qu’un sous-marin nucléaire d’attaque soit déjà à pied d’œuvre en Méditerranée orientale pour des missions de renseignement. Le bâtiment collecteur de renseignement ultra-moderne Dupuy-de-Lôme peut également être envoyé sur zone, si ce n’est pas déjà fait.

 

Syrie : de quels moyens dispose la France ?

Reste le cas du porte-avions Charles-de-Gaulle. Mon confrère Hubert Levet citait cette semaine une source au ministère de la défense affirmant que la décision d’envoyer le fleuron de la marine nationale « a été prise, même si elle n’est pas encore officielle », ce qu’a démenti l’état-major des armées. S’il quitte Toulon pour la Méditerranée orientale, le porte-avions, opérationnel après un « entretien intermédiaire » de six mois à Toulon, partira avec son groupe aéronaval (frégates, sous-marin nucléaire d’attaque, pétrolier ravitailleur…). L’autre solution pour projeter des chasseurs est d’utiliser les bases aériennes françaises, les bases à l’étranger (Djibouti, Abu Dhabi) ou alliées (Chypre, Turquie…).

Le porte-avion Charles-de-Gaulle à quai à Toulon le 28.08.2013 photo France 3 Provence-Alpes

Le porte-avion Charles-de-Gaulle à quai à Toulon le 28.08.2013 photo France 3 Provence-Alpes

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 15:55
French Air Force Working Up on A400M

Aug 30, 2013 defense-aerospace.com

(Source: French Ministry of Defense; issued Aug. 29, 2013)

(Issued in French only; unofficial translation by defense-aerospace.com)

 

Status Report on A400M Activities at Orléans

 

The first A400M Atlas, serial number MSN007, was handed over to the French air force on August 2, 2013. It is currently operated by the Multinational Entry into Service Team (MEST), with the goal of achieving 55 flight hours per month.

 

After an initial maintenance period, flight activity began in week 34. These are mainly training and aircrew qualification flights, with some in-flight trials.

 

In the support area, both personnel and equipment are going through a running-in period for the technical and logistical process.

 

Training and in-flight trials are to continue. A second aircraft is to be delivered by year-end. The coming into service of a simulator will allow the French air force to be self-sufficient for aircrew training.

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 07:55
Le général Caspar-Fille-Lambie en visite à Orléans

30/08/2013 Armée de l'air

 

Jeudi 22 août, le général Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (COMDAOA), était en déplacement sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy.

 

Cette visite avait pour objectif de rencontrer le personnel des unités de la base engagé lors de l’opération Serval menée au Mali. Le général s’est ainsi entretenu avec des équipages du centre d’instruction des équipages de transport 00.340, des escadrons de transport 2/61 «Franche-Comté» et 3/61 «Poitou», et des fusiliers-commandos du commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10).

 

Après un premier échange portant essentiellement sur les interactions entre ces unités, le JFACC AFCO (Joint Forces Air Component Command de l’Afrique Centrale et Ouest) et les autres entités (armée de terre ou forces spéciales), un focus particulier a été porté sur les interventions dans la troisième dimension, notamment l’opération aéroportée, puis sur les opérations spéciales.

 

À l’issue de ce retour d’expérience, le général Caspar-Fille-Lambie a pu découvrir le nouveau simulateur de vol de l’A400M actuellement en phase de validation, et réaliser quelques tours de piste aux commandes.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 15:55
Syrie: les armées françaises prêtes à répondre aux demandes du président Hollande

PARIS, 29 août 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Les armées françaises sont "en capacité" de répondre aux instructions du président de la République si une décision était prise d'engager les forces françaises dans le cadre de la crise syrienne, a annoncé jeudi le ministère de la Défense.

 

"Les armées se sont mises en capacité de répondre aux instructions du Président de la République, s'il prenait la décision d'engager les forces françaises", a déclaré le porte-parole de la Défense, Pierre Bayle, lors du point de presse du ministère.

 

Le porte-parole a indiqué qu'il ne donnerait pas de précisions sur ce sujet.

 

Les armées, notamment la marine et l'armée de l'air, se préparent depuis plusieurs jours pour parer à toute éventualité, dans l'attente d'une décision politique sur une éventuelle participation française à une intervention militaire en Syrie. François Hollande a affirmé jeudi que la communauté internationale devait "marquer un coup d'arrêt par rapport à l'escalade de la violence" en Syrie.

 

Le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, a déclaré pour sa part que les armées se mettaient "en capacité de" répondre aux instructions qui lui seront données. "Nous ne donnons pas de détail pour éviter les spéculations", a-t-il ajouté.

 

"La flotte bouge en permanence, les avions aussi", a aussi dit Pierre Bayle, alors qu'on l'interrogeait sur d'éventuels mouvements des bâtiments français en Méditerranée, notamment de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, actuellement basée à Toulon

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 15:55
Missile Scalp-EG sur son berceau de chargement, devant un Mirage 2000D du CEAM.

Missile Scalp-EG sur son berceau de chargement, devant un Mirage 2000D du CEAM.

29.08.2013 Par Frédéric Lert (FOB)

 

Pour deviner ce qui peut se passer sur la Syrie, rien de tel qu’un coup d’oeil dans le rétroviseur de l’Histoire. Direction 2011 et la Libye… Dès le premier soir de leur intervention contre le colonel Kadhafi, réputé armé jusqu’aux dents, les Occidentaux font un large usage de missiles de croisière. La Royal Air Force britannique lance un raid de quatre Tornado GR4 armés chacun de deux missiles Storm Shadow (version britannique du Scalp-EG français, l’un comme l’autre étant signés MBDA). Quelques heures plus tard, pas moins de 124 missiles Tomahawk sont tirés depuis les navires de surface de l’US Navy mais aussi depuis un sous-marin britannique en maraude au large des côtes libyennes. Il aurait alors été logique que la France utilise également ses propres missiles de croisière, qui n’avaient alors jamais servi en opération. Ce ne sera pas le cas, du moins dans l’immédiat. Et c’est ainsi que dans le cadre de l’opération Harmattan, l’armée de l’Air entra en première dans l’espace aérien libyen (dont les défenses anti-aériennes n’avaient pas encore été neutralisées) pour stopper à la bombe guidée une colonne blindée menaçant Benghazi. Tout se termina bien pour les ailes françaises, mais la prise de risque avait été considérable et il semble hors de question aujourd’hui de la renouveler au-dessus de la Syrie. Celle-ci fait figure d’adversaire autrement plus coriace que la Libye : les Américains en 1983 (deux appareils abattus au-dessus du Liban par l’armée syrienne) puis les Turcs l’an dernier (un appareil abattu après être venu renifler les défenses syriennes) ont pu en faire l’enrichissante expérience.

 

Après quelques jours de retard sur ses Alliés, la France a finalement tiré 15 missiles de croisière Scalp-EG pendant l’opération Harmattan en 2011. Dix ont été tirés par les Rafale de l’armée de l’Air, quatre par ceux de la Marine et un seul par un Mirage 2000D de l’armée de l’Air. Petits bras les Français et sans doute près de leurs sous, parce que dans le même temps les Italiens en tiraient une trentaine et les Britanniques une soixantaine ! Reste que cette volonté louable de faire des économies pourrait bien tomber à plat dans la guerre qui se prépare. D’abord parce qu’on l’a dit, l’adversaire semble être plus coriace que précédemment. Ensuite parce que si les avions sont dans l’impossibilité d’utiliser des bombes guidées dans une guerre punitive qui promet d’être limitée, l’engagement des uns et des autres ne pourra se faire qu’en comptant le nombre de missiles de croisière tirés. Il faudra faire bonne figure…

 

Mais les missiles sont comme les hamsters, ils ont une durée de vie inférieure à celle de l’être humain. Après dix ou douze ans de stockage (le Scalp est entré en service en 2004 en France), le temps viendra rapidement de leur redonner du potentiel, mais cette opération exigera des sous… Or comme chacun le sait les temps sont durs. La loi de programmation militaire ne prévoit à ce jour que la rénovation d’une centaine de missiles de croisière air-sol pour les années à venir sur les 500 livrés. Cela signifie-t-il que les 385 autres encore en stock devront être consommés avant d’être démantelés ? Ce qui ouvrirait des horizons nouveaux aux armées, pour peu qu’elles disposent encore des avions pour les porter…

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 19:30
Le scénario syrien - by Forces Operations Blog

28 août Par Guillaume Belan (FOB)

 

La question n’est plus « si » mais « quand ». Hors du cadre international de l’ONU (dû à l’opposition affichée de la Russie et de la Chine), une coalition multinationale, Royaume-Uni et USA en tête, s’apprête donc à sanctionner le franchissement de la « ligne rouge » par le régime de Bachar al-Assad, fixée par le président Obama sur l’utilisation d’armes chimiques contre sa population. « Le conflit a déjà fait plus de 100.000 morts et il se propage désormais à l’ensemble de la région : Au Liban, par des attentats, en Jordanie et en Turquie par l’afflux de réfugiés, en Irak par le déclenchement de violences meurtrières. Cette guerre civile menace aujourd’hui la paix dans le monde » a annoncé hier François Hollande lors de la conférence des ambassadeurs, justifiant ainsi la participation française dans cette action à venir.

 

Quels objectifs ?

 

L’objectif premier est donc de « punir » le régime syrien en place pour son utilisation d’armes chimiques contre sa population. Les premiers objectifs militaires des missiles de croisière américains devraient donc logiquement viser les moyens de production de ces armes ainsi que les unités les mettant en œuvre.

 

Mais tout comme la France, qui avait outrepassé le mandat de l’ONU pour renverser Kadhafi, la coalition internationale pourrait vouloir aller plus loin… Dans ce cas, les Tomahawk américains devraient viser d’avantage d’objectifs militaires comme les centres de communication, de commandements, états-majors, voire des bases de l’armée syriennes et ses parcs de blindés contre lesquels l’armée syrienne libre (ALS) se casse les dents. Les États-Unis pourraient également en profiter pour frapper les bases des Pasdarans iraniens situées en Syrie. Une « no-fly-zone » pourrait éventuellement être imposée, notamment dans le sud du pays afin de permettre l’entraînement et la fourniture d’armes à l’opposition. Chose qui se ferait déjà en toute discrétion depuis quelques mois à partir de la Jordanie. Se profile là, un scénario « à la libyenne » : renforcer et appuyer l’opposition syrienne tout en contraignant le régime à négocier une transition. Avec une différence importante : alors que Kadhafi était un homme seul et entêté, le régime syrien visé est un État constitué et composé de plusieurs clans. Sans compter l’Iran… Une solution négociée apparaît plus probable.

 

Quels moyens ?

 

Les Etats-Unis mèneront la danse, les autres pays de la coalition ne disposant pas de leurs moyens, à savoir des stock impressionnants de missiles de croisière Tomahawk, mis en œuvre depuis les navires de surface et sous-marins (Le Missile de Croisière Naval ou MdCN n’est pas opérationnel sur les navires français avant 2017). Tout comme pour la Libye, une première salve de 100 à 200 Tomahawk devrait s’abattre sur le territoire syrien. De quoi déjouer les leurres (« base de desserrement » par exemple) probablement mis en place grâce aux conseillers russes sur zone.  Les cibles de cette première salve viseront sans aucun doute les moyens de défense aériens syriens, afin dans un second temps de faire intervenir les aéronefs. On se retrouve là dans un scénario libyen. Les Rafales français pourraient intervenir, mettant en œuvre les missiles de croisière Scalp (plus de 300 km de portée), restant loin des défenses syriennes. Mais aussi les aéronefs britanniques (munis du Scalp également). Le groupe aéronaval autour du Charles de Gaulle sera très probablement envoyé au large de la Syrie. Le PAN a achevé sa remise en condition fin juillet et est donc opérationnel avec ses aéronefs. A l’heure qu’il est il est toujours à quai à Toulon mais la 12F serait en alerte. Il faudrait toutefois compter plusieurs jours pour préparer le bateau pour une opération militaire (et notamment chargement des missiles de croisière à bord…)

 

Il rejoindra la flotte de destroyers américains en Méditerranée, entouré de frégates (défense aérienne notamment) et d’un sous-marin. Sans doute les « grandes oreilles » françaises sont-elles déjà sur place, à savoir le Dupuy de Lôme, récoltant du renseignement… Les Rafale seront donc ceux des marins mais aussi ceux de l’armée de l’air, avec peut-être une localisation proche (base britannique de Chypre, ou accueillis par un pays ami comme la Turquie ou la Jordanie). Les bases françaises de Djibouti et d’Al Dhafra aux EAU sont les plus proches et seraient en état d’alerte. Même si l’armée de l’Air sait frapper loin et l’a déjà montré dans la région : le 19 janvier 1984 elle avait lancé un raid de quatre Jaguar (opération Chevesne) qui était parti de Solenzara pour aller survoler Beyrouth où étaient déployés les casques bleus français.

 

« Boots on the ground » ?

 

Il est fort peu probable que la coalition envoie des troupes régulières au sol, les Américains les premiers y sont réticents, vus les précédents irakien et afghan et l’opposition clairement affichée de l’opinion publique. Par contre, quelques forces spéciales pourraient êtres envoyées sur place (si ce n’est pas déjà le cas…), tout comme pour la Lybie, afin de guider les frappes depuis le sol, d’encadrer les forces de l’ALS et de faire la liaison avec la coalition internationale.

 

Quelle coalition ?

 

L’élément moteur est bien évidemment les Etat-Unis, le seul véritablement capable militairement. Avec ses alliés traditionnels, Royaume-Uni et France en tête. Ainsi qu’avec un soutien arabe absolument nécessaires pour le verni régional, en l’espèce tous les pays du Golfe et la Jordanie soutiennent cette action. Seuls l’Égypte et le Liban sont hésitants. La participation de la Turquie est également essentielle, une grande puissance militaire, très intéressée par le devenir son voisin. Ankara a déjà fait feu sur le territoire syrien et a déclaré qu’il en était. Les chefs d’états-majors de ces pays se sont d’ailleurs rencontrés le week-end dernier en Jordanie afin de se mettre d’accord sur les aspects logistiques. Même si Israël ne prendra pas part à cette action internationale, une participation politiquement bien trop sensible contre un pays arabe, il est pourtant évident que Tel Aviv apportera renseignement et expertise sur un pays qu’il observe à la loupe et que ses avions ont déjà bombardés à plusieurs reprises, en déjouant les systèmes de défense anti aériens syriens…

 

Le grand absent sera encore une fois l’Europe, les pays membres étant incapables de s’entendre militairement. L’Allemagne pourrait toutefois soutenir du bout des lèvres l’initiative… diplomatiquement s’entend.

 

Quelle résistance ?

 

L’armée syrienne est sur le papier une armée nombreuse (plus de 400 000 militaires) et puissante, mais quelle est la réalité ? La Syrie est équipée quasi exclusivement de matériels d’origine soviético-russes. La plupart des équipements sont dépassés (systèmes de défense SA-2, SA-3, aéronefs Mig-21, Mig-23, corvette Petya 2, chars T-54…). Cependant quelques systèmes d’armes récemment livrés par la Russie pourraient donner du fil à retordre à la coalition. Avec une question : Damas a-t-il reçu les systèmes de défense anti-aérienne russes mobiles S-300 ? Une arme absolument redoutable contre les aéronefs à plus d’une centaine de kilomètres et contre des missiles jusqu’à quarante kilomètres, plus efficace que le système Patriot américain. Mais on peut également penser aux missiles Bulk (SA-11), système de défense moyenne portée avec un vol supersonique. Ainsi que des systèmes très courte portée SA-13 et surtout le plus récent SA-18. Systèmes d’armes légers, donc indétectables, ils sont très récents et efficaces. Les premiers aéronefs qui survoleront le territoire syrien rencontreront certainement des difficultés… L’expertise israélienne sera ici précieuse. A n’en pas douter, Tsahal a trouvé la parade pour déjouer la défense syrienne (systèmes de guerre électronique, localisation ?) et devrait fournir là un appui non négligeable. Les américains peuvent aussi compter sur des armements adaptés, comme les avions de guerre électronique Growler, mis en œuvre depuis porte-avions pour ouvrir un passage à des bombardiers ou des missiles anti-radars AGM-88, voir des ADM-160 Mald pour leurrer les défenses syriennes. Côté air, le fleuron de l’armée de l’air syrienne est constitué de Mig-29 et Mig-31, avions très efficaces mais qui ne devraient cependant pas poser trop de difficultés face aux systèmes occidentaux très modernes .

 

Le conflit pourrait-il se propager sur la mer ? Pas impossible. La Syrie dispose d’une flotte de navires, cependant vieillissants, pas de quoi inquiéter une coalition bien équipée. Excepté peut-être les missiles russes Yakhont, très modernes et puissants. Cependant Israël aurait détruit l’essentiel des stocks de Yakhont lors d’un bombardement en mai dernier.

 

Reste à savoir quelle aide la Russie, voire la Chine pourraient apporter discrètement au régime de Bachar El Assad. Moscou est un allié indéfectible de Damas, qui constitue son dernier point d’ancrage dans la zone Méditerranéenne.

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 10:55
L’exercice «Brillant Arrow» et NRF14 en Norvège

Un E-3F Awacs de l’escadron de détection et contrôle aéroportés 00.036 «Berry» de la base aérienne d’Avord.

 

28/08/2013 Armée de l'air

 

Du 24 août au 6 septembre 2013 se déroule l’exercice Brillant Arrow en Norvège sur la base aérienne d’Oerlan, située dans le centre du pays. Ces exercices internationaux ont vocation à préparer la France à la prise d’alerte de la NRF en 2014 (Nato response Force – Force de réaction rapide de l’Otan).

 

Cinq Mirage 2000 D de l’escadron de chasse 1/3 «Navarre» de la base aérienne 133 de Nancy-Ochey participent à cet exercice aux côtés d’un E-3F Awacs de l’escadron de détection et de contrôle aéroportés 00.036 « Berry » de la base aérienne 702 d’Avord. Réalistes et évolutifs, les multiples scénarios élaborés pour la 3e dimension sont associés à de nombreuses menaces air-air et sol-air. Les équipages s’entraînent à la préparation et à la réalisation de missions complexes de type COMAO (composite air operation), CAS (close air support), extraction de ressortissants, en intégrant des forces spéciales et des moyens de CSAR (combat search and rescue).

 

D’un haut niveau tactique, l’exercice est actuellement mené dans un contexte multinational avec la participation de différents pays de l’Alliance (Allemagne, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Grèce, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal et Turquie).

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 11:55
Présentation en vol du Rafale par le capitaine Planche

Présentation en vol du Rafale par le capitaine Planche

27/08/2013 Armée de l'air

 

Cap à l’est pour le Rafale Solo Display! En cette fin août 2013, la Pologne et la Russie sont au programme de l’équipe de présentation Rafale de l’armée de l’air.

 

Les 24 et 25 août, le capitaine Benoît Planche, alias Tao, a effectué des démonstrations en vol à Radom (centre de la Pologne) dans le cadre du Radom International Airshow 2013, rendez-vous majeur réunissant des aéronefs originaires d’une vingtaine de nations. Quelques jours plus tard, l’équipe Rafale Solo Display était attendue sur l’aéroport Zhukovsky, dans les environs de Moscou, pour le salon international aérospatial russe, MAKS 2013. Au fil des ans, ce rendez-vous s’est affirmé comme une étape incontournable pour les aficionados d’aéronautique du monde entier.

 

Depuis le début de l’année 2013, l’équipe de présentation Rafale a déjà participé à une dizaine de meetings aériens en France et à l’étranger. Chaque démonstration constitue une occasion unique de démontrer l’étendue du potentiel en vol et la polyvalence du fleuron de l’aviation de chasse française. Après ces pérégrinations en Europe de l’Est, le Rafale est attendu du 13 au 15 septembre 2013 à Sanicole en Belgique.

 

Retrouvez l’actualité de l’équipe Rafale Solo Display sur ce site Internet

Présentation en vol du Rafale par le capitaine Planche

Présentation en vol du Rafale par le capitaine Planche

Le Rafale, lors du précédent salon aéronautique MAKS en 2012

Le Rafale, lors du précédent salon aéronautique MAKS en 2012

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 07:55
photo General Atomics Aeronautical Systems

photo General Atomics Aeronautical Systems

Aug 26, 2013 By Dave Majumdar – FG

 

Washington DC - France has concluded a deal with the Pentagon to purchase 16 General Atomics Aeronautical Systems MQ-9 Reaper unmanned aircraft and eight ground control stations, the US Department of Defense (DOD) confirms.

 

"The Letters of Offer and Acceptance have been signed for the Reapers as well as for the associated training case," says the Pentagon. "French operators are currently in training."

 

The sale is being handled via the DOD's foreign military sales vehicle, which covers the aircraft, control stations, support equipment and training, among other items. General Atomics, which builds the hardware, directed all enquires to the US Air Force but would not deny that two Reapers would be delivered to the French air force ahead of the remaining aircraft to support operations in Africa.

 

The Pentagon had issued a notification to Congress of the $1.5 billion sale on 27 June.

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 16:40
Un exercice tactique commun pour les pilotes russes et français

26/08/2013 Capitaine Karim Djemai - Armée de l'air

 

Pour la première fois depuis la Seconde guerre mondiale, des avions de chasse français ont participé à un exercice tactique commun avec leurs homologues russes sur la base aérienne de Savasleyka, à 400 km à l’est de Moscou, du 18 au 23 août 2013.

 

Après deux journées consacrées à l’installation des matériels et aux briefings de préparation, les vols mixtes entre Mirage F1 CR français et MIG 29 SMT russes se sont déroulés pendant deux jours, les 20 et 21 août. « Au total, nous avons réalisé une dizaine de vols ensemble, explique le lieutenant-colonel Benjamin Vinot-Préfontaine, directeur de l’exercice. Nous avons débuté par des vols en avions biplaces, pour découvrir la zone d’évolution. Puis la difficulté est allée croissante, pour aboutir à des évolutions au-dessus du champ de tir de Koushalino, à l’ouest de Moscou. Nous avons effectué ensemble des passes de tirs roquettes et canons sur des objectifs désignés comme ennemis. Pour nous, il s’agissait de tirs simulés. Seuls les avions russes étaient armés. »

 

« Nous avons travaillé ensemble à la création du scénario de cet exercice, explique le capitaine Nicolas Gainand, pilote de Mirage F1. Le but était de s’assurer que nous pouvions effectuer des missions opérationnelles, malgré nos différences de langues et de procédures. Cet objectif a pleinement été atteint. »

 

Les forces aériennes russes et françaises partagent une longue histoire commune. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le régiment de chasse « Normandie Niemen » a mené d’intenses combats aériens au-dessus des territoires russes et d’Europe de l’Est. Stationnés en Russie de 1943 à 1945, les aviateurs français ont remporté plus de 200 victoires, payant un lourd tribut avec 42 pilotes morts au combat. De cette épopée militaire est née une véritable fraternité d’armes, dont les traditions ont été entretenues au fil des années.

 

« Ici, les aviateurs travaillent avec le cœur, explique le lieutenant-colonel Vinot-Préfontaine. Il existe entre nous un profond sentiment d’amitié. » Lors de sa visite sur la base aérienne de Savasleyka, le lieutenant-général Viktor Nikolaevitch Bondarev, chef d’état-major des forces aériennes russes, a affiché sa volonté de poursuivre ces échanges opérationnels. « Je pense que ce ne sera pas le dernier exercice aérien mené en commun, a déclaré le général Bondarev. Les enseignements ont été très bénéfiques pour nos deux nations. Nous souhaitons poursuivre dans cette direction et à l’avenir perfectionner nos modes opératoires communs. »

Un exercice tactique commun pour les pilotes russes et françaisUn exercice tactique commun pour les pilotes russes et français
Un exercice tactique commun pour les pilotes russes et françaisUn exercice tactique commun pour les pilotes russes et français
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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 10:55
Deux Reaper pour l'armée de l'air: ce n'est plus "imminent", c'est fait... (23.08.2013)

23.08.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Hier, c'était "imminent (voir mon post mis en ligne ce matin). Ce vendredi, c'est fait!

La France a bien acquis un premier système de deux drones Reaper fabriqués par la société américaine General Atomics. "La procédure d'acquisition du premier système de deux drones MQ-9 Reaper a été notifiée. Il est commandé", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Défense.

L'achat de Reaper avait été annoncé en mai, mais plus de trois mois de discussions ont été nécessaires pour boucler l'opération. Ce premier système - les deux vecteurs aériens "non armés" et leur dispositif de guidage au sol - sera livré "à compter de fin 2013".

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 06:50
Baltic : Visite de l’ambassadrice de France en Lituanie

23/08/2013 Sources : EMA

 

Le 21 août 2013, l’ambassadrice de France en Lituanie s’est rendue sur la base aérienne de Šiauliai en Lituanie afin de rendre visite au détachement français de la mission Baltic.

 

Madame Maryse Berniau, accompagnée d’une délégation de l’ambassade, a été accueillie par le lieutenant-colonel Jérôme Colombani, commandant le détachement français et par le  lieutenant-colonel Vidmantas Raklevicius, commandant la base aérienne de Šiauliai.

 

Au cours de cette visite, l’ambassadrice a rencontré les militaires français qui assurent une mission de police du ciel dans l’espace aérien des 3 pays baltes ; Lituanie, Lettonie et Estonie.  Après un passage dans la salle des opérations où elle a pu découvrir l’ensemble des services assurant la permanence de la posture opérationnelle, le lieutenant-colonel Benjamin Souberbielle, commandant le détachement chasse, lui a présenté le Mirage F1-CR ainsi que les particularités liées à l’exécution des missions dans les trois pays Baltes. La visite s’est achevé par une présentation du détachement des systèmes d’informations et de communications (SIC) qui assure l’ensemble des télécommunications.

 

Avant son départ, madame Berniau a assisté au décollage d’une patrouille de Mirage F1-CR. Quotidiennement, les pilotes effectuent des vols d’entraînement afin de maintenir les capacités opérationnelles du détachement.

 

Depuis le 30 avril 2013, près de 80 militaires français et 4 Mirage F1-CR, sous mandat de l'OTAN, sont présents sur la base aérienne de Šiaulai (Lituanie). Durant 4 mois, le détachement français conduit des missions d'assistance et de police du ciel dans l'espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l'Estonie.

Baltic : Visite de l’ambassadrice de France en Lituanie
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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 11:55
Italian air force Lt. Col. Filippo Grosoli, 29th Attack Squadron MQ-9 Reaper pilot, and Italian air force Chief Master Sgt. Francesco Bitondi, 29th ATKS MQ-9 sensor operator, stand in front of an MQ-9 at Holloman Air Force Base, N.M., May 29. Grosoli and Bitondi are part of an exchange program between United States and Italy. (U.S. Air Force photo by Senior Airman Kasey Close/Released)

Italian air force Lt. Col. Filippo Grosoli, 29th Attack Squadron MQ-9 Reaper pilot, and Italian air force Chief Master Sgt. Francesco Bitondi, 29th ATKS MQ-9 sensor operator, stand in front of an MQ-9 at Holloman Air Force Base, N.M., May 29. Grosoli and Bitondi are part of an exchange program between United States and Italy. (U.S. Air Force photo by Senior Airman Kasey Close/Released)

23.08.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Selon le ministère français de la Défense, la conclusion de l'achat par la DGA de drones Reaper est "imminente" suite au feu vert du Congrès pour une FMS (Foreign military sales) à la France. Voir ici un document US du 27 juin confirmant cette FMS.

 

Air et Cosmos annonce pour sa part que "la Direction générale de l'armement (DGA) aurait attribué au cours des derniers jours un contrat d'un montant encore indéterminé à la société américaine General Atomics pour la fourniture "en urgence" d'un système de drones MQ-9 Reaper composé d'un "cockpit" et de deux vecteurs aériens".

 

Formation. C'est sur la base d'Holloman que les pilotes de l'escadron Belfort vont s'initier au pilotage du drone Reaper. Cette base de l'US Air Force accueille déjà leurs collègues italiens qui s'entraînent depuis 2003 (cliquer ici pour lire un article sur ce sujet) sur MQ-1 et MQ-9.

 

Holloman AFB, à 90 minutes d'El Paso (Texas) abrite le 29 Attack Squadron (49e escadre). Cet escadron forme depuis 2009 les pilotes de drone Reaper (voir les deux photos ci-dessous). C'est aussi sur cette base que CAE USA va bientôt commencer à former les pilotes de drones de l'Air Force (cliquer ici pour lire le communiqué de presse).

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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 11:45
Serval : déploiement d’un radar GIRAFFE à Gao

23/08/2013 Sources : EMA

 

Le 18 août 2013, la force Serval a déployé un radar GIRAFFE sur l’aéroport de Gao. Il permet d’optimiser et de coordonner tous les mouvements aériens, civils et militaires, dans un cylindre de 7 850 km2.

 

L’aéroport de Gao accueille chaque jour de multiples aéronefs militaires ou civils. Pour gérer ce trafic, la France a décidé de déployer un radar mobile en appui des forces maliennes et de la MINUSMA. Il vient en complément de la vigie mobile déjà déployée par l’Aviation Légère de l’Armée de Terre, un système permettant d’assurer les services de la circulation aérienne sur l’aéroport international de Gao.

 

Le système radar GIRAFFE, nommé ainsi par ressemblance à son homonyme animal, fonctionne 24 heures sur 24 grâce à l’intervention de 15 militaires de l’armée de l’air. Il permet de visualiser l’activité tridimensionnelle dans un cône de 100 kilomètres de diamètre autour de Gao et jusqu’à 20000 mètres de hauteur. Il permet ainsi de détecter une présence, de déterminer une position sur le terrain, une distance ou l’altitude d’éléments volants, de créer des couloirs d’interdiction de vol et d’établir " une situation aérienne ".

 

Cette situation est transmise à la chaine de commandement de l’armée de l’air (CAOC à N’Djamena et JFAC à Lyon) ainsi qu’à la brigade Serval. elles permettent de gérer les modules  qui pourraient intervenir dans l’espace aérien (avions militaires et civils, hélicoptères, obus) et procéder à une identification.

 

Le GIRAFFE permet en outre de mettre à la disposition des équipages des données météorologiques indispensables à l’aviation : températures, pression, visibilité, plafond.

Serval : déploiement d’un radar GIRAFFE à Gao
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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 08:55
Drones : la France commande deux Reaper aux Etats-Unis

 22/08/2013 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Enfin ! Après des mois d'attente, la Direction générale de l'armement (DGA) aurait attribué au cours des derniers jours un contrat d'un montant encore indéterminé à la société américaine General Atomics pour la fourniture "en urgence" d'un système de drones MQ-9 Reaper composé d'un "cockpit" et de deux vecteurs aériens. Ces engins devraient être déployés dès la fin de l'année sur la base de Niamey, au Niger, afin de renforcer les capacités de drones moyenne altitude longue endurance (Male) de l'armée de l'Air qui y déploie déjà trois de ses Harfang.

 

Contactées, l'armée de l'Air et la DGA n'ont pas souhaité commenter cette information.

 

Suite de l’article

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 19:45
Tchad : exercice de guidage au profit des Rafale

22/08/2013 Sources : EMA

 

Le 15 août 2013, une équipe TAC-P (tactical air control party) du CPA 20, a réalisé un exercice de CAS (Close air support) au profit des Rafale de la force Epervier. La mission s’est déroulée sur le champ de tir de Massaguet, situé à une soixantaine de kilomètres au nord-est de N’Djamena.

 

L’exercice avait pour objectif d’entraîner et d’aguerrir en milieu désertique un détachement de six commandos parachutistes de l’air. En cas de demande d’appui feu rapproché, ces derniers ont pour responsabilité d’assurer l’acquisition de cibles, de gérer l’environnement proche, de guider les avions de combat et d’autoriser le tir.

 

Le scénario de l’exercice simulait un accrochage avec des insurgés. Après une phase de déploiement puis d’observation des mouvements de l’ennemi, les équipes TAC-P ont guidé les Rafale jusqu’à leur objectif. Différents modes opératoires ont été réalisés : la désignation de cible par coordonnées et la description de cible par radio. Une fois dans la zone d’opération, les avions Rafale sont intervenus en effectuant des démonstrations de force (show of force), des poursuites de cible au sol ou des simulations de tir.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils garantissent la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad et apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad.

Tchad : exercice de guidage au profit des RafaleTchad : exercice de guidage au profit des Rafale
Tchad : exercice de guidage au profit des Rafale
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