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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 12:40
Briefing franco-russe avant le départ en mission

Briefing franco-russe avant le départ en mission

22/08/2013 CNE Karim Djemai - armée de l'air

 

Un détachement d’avions de combat français est déployé, du 18 au 23 aout 2013, sur la base aérienne de Savasleyka (district de Nijni-Novgorod, à 400 km à l’est de Moscou), pour le premier entraînement tactique commun organisé au profit de la coopération opérationnelle bilatérale. Cet exercice vise à renforcer la connaissance mutuelle et l’interopérabilité de nos forces dans le domaine des opérations aériennes. Trois Mirage F1 de l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie » sont ainsi arrivés sur le territoire russe, dimanche 18 août 2013, en provenance de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.

 

En plus des avions de chasse français, trois avions de transport tactique (deux C160 Transall et un C130 Hercules) ont été mobilisés afin d’acheminer le fret et le personnel jusqu’à la base aérienne de Savasleyka.

 

« Cet exercice constitue une grande première, déclare le lieutenant-colonel Benjamin Vinot-Préfontaine, directeur de l’exercice. Par le passé, des avions de chasse français avaient déjà été accueillis sur une base aérienne russe. Je pense en particulier à ceux du régiment de chasse « Normandie-Niemen », unité qui entretient depuis sa création en 1942 des liens puissants avec les forces aériennes russes. Ces échanges étaient l’occasion de rencontres nourries autour de traditions communes. Ils se traduisaient notamment par des vols d’échanges en place arrière d’avions de chasse. Pourtant, jamais encore les pilotes français n’avaient pris part à un exercice tactique articulé autour d’un véritable scénario opérationnel élaboré en commun. »

 

Durant cette semaine, plusieurs vols en patrouilles mixtes sont programmés. Pour les besoins de l’exercice, les forces aériennes russes ont ainsi mobilisé quatre avions de chasse MIG 29. « Nous allons notamment simuler des passes d’attaques air-sol aux côtés de nos homologues russes, détaille le directeur de l’exercice. Le fait de réaliser ce type de vol ne coule pas de source. D’autant plus que nous ne parlons pas la même langue. Nous avons dû établir ensemble des procédures spécifiques, afin de garantir une sécurité des vols permanente. »

 

Pour que tout fonctionne selon le plan défini, une préparation minutieuse a été menée pendant plusieurs mois. Une première réunion, appelée Initial Planning Conference s’est tenue en Russie du 18 au 21 mars 2013, suivie d’une seconde réunion (Medium Planning Conference) menée en France du 8 au 11 avril 2013. « Ce premier entraînement aérien tactique constitue un jalon important dans le développement de la coopération opérationnelle entre nos deux pays, estime le lieutenant-colonel Matthieu Évain, attaché de l’air auprès de l’ambassade de France à Moscou. Il permet sans aucun doute de renforcer nos liens de confiance mutuelle. »

 

La soixantaine d’aviateurs français, présents sur le sol russe jusqu’à vendredi 23 août 2013, dispose donc encore de quelques jours pour renforcer les liens d’amitié les unissant à leurs homologues russes.

Mirage F1 sur le tarmac de la base aérienne russe

Mirage F1 sur le tarmac de la base aérienne russe

Un C130 Hercules a participé au déploiement des Français sur la base aérienne russe

Un C130 Hercules a participé au déploiement des Français sur la base aérienne russe

Les aviateurs français et russes renforcent leurs liens de coopération

Les aviateurs français et russes renforcent leurs liens de coopération

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 07:55
Baltic: exercice d’interception avec un C160

05/08/2013 Sources : EMA

 

Le 29 juillet 2013, à l’occasion d’une livraison de matériel par un C160 Transall, une patrouille de deux Mirage F1-CR déployée dans le cadre de la mission Baltic a effectué un entraînement d’interception.

 

Le C160 Transall de l’Escadrille d’Instruction des Equipages (EIE) de la base aérienne 105 d’Evreux s’est rendu sur la base aérienne de Šiauliai (Lituanie), afin d’effectuer une livraison de matériel nécessaire à la mise en œuvre des Mirage F1-CR et la relève intermédiaire du personnel navigant, provenant de l’Escadron de Reconnaissance (ER) 2/33 Savoie.

 

Lors du vol aller, et dès son entrée dans l’espace aérien lituanien, le Transall a été intercepté par une patrouille de Mirage F1-CR, qui a ainsi pu conduire un entrainement complet depuis l’interception jusqu’aux mesures d’arraisonnement. Le C160  a ainsi été accompagné jusqu’à son atterrissage sur le terrain de Šiauliai.

 

Depuis le 30 avril 2013, près de 80 militaires français et 4 Mirage F1-CR, sous mandat de l'OTAN, sont présents sur la base aérienne de Šiaulai (Lituanie). Durant 4 mois, le détachement français conduit des missions d'assistance et de police du ciel dans l'espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l'Estonie.

Baltic: exercice d’interception avec un C160
Baltic: exercice d’interception avec un C160
Baltic: exercice d’interception avec un C160
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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 16:55
BEAD-air : les experts mènent l’enquête

13/08/2013 CNE Laetitia Périer

 

Situé sur la base aérienne 107 de Villacoublay, le bureau enquêtes accidents Défense-air (BEAD-air) a pour mission d’enquêter sur tous les accidents ou incidents aériens graves des aéronefs d’Etat. Objectif : comprendre ce qui s’est passé et émettre des recommandations de sécurité pour que cela ne se reproduise plus.

 

Mars 2012, aéroport d’Angoulême-Cognac. Au cours d’un vol d’instruction, un Grob 120 de l’école de pilotage de l’armée de l’Air se pose train rentré. L’équipage est indemne mais l’aéronef est endommagé. Que s’est-il passé ? C’est la question que se posent les enquêteurs du bureau enquêtes accidents Défense-air (BEAD-air) après chaque accident ou incident aérien grave concernant un aéronef d’Etat, qu’il appartienne à l’armée de Terre, à l’armée de l’Air, à la Marine nationale, à la Direction générale de l’armement (DGA), à la douane, à la sécurité civile ou encore à la gendarmerie nationale. Leur objectif : « Comprendre ce qui s’est passé, pourquoi cela s’est passé et émettre des recommandations de sécurité pour que cela n’arrive plus,  résume le lieutenant-colonel Pierre-Yves Martin, adjoint au chef de la division investigations. Notre but est de faire de la prévention, pas de trouver des coupables. »

 

 

Un coup de téléphone et l’enquête est déclenchée. Informé d’un événement qui vient de se produire en métropole ou sur un théâtre d’opérations extérieures, le BEAD-air envoie sur le lieu de l’accident une équipe  dirigée par un directeur d’enquête technique et un enquêteur adjoint. Afin de préserver les indices de toute nature et recueillir les tous premiers éléments, un enquêteur de première information (EPI), susceptible d’appartenir à n’importe quel organisme d’Etat et proche du lieu de l’accident est choisi parmi la centaine d’EPI couvrant le territoire pour se rendre au plus tôt sur place. Quarante huit heures après l’événement, un « message de premières informations » est rédigé, exposant les éléments déjà recueillis et éventuellement les premières recommandations de sécurité. La phase d’expertise et d’analyse commence alors. « Nous abordons une enquête sans a priori, explique le lieutenant-colonel Martin. Nous étudions d’abord l’environnement de l’aéronef, puis l’appareil – ou l’épave, si c’est ce qu’il reste. S’il y en a, nous récupérons les enregistreurs de vol, nous recueillons les témoignages, voire des photos prises par des gens qui se trouvaient à proximité. »

 

A partir de ces éléments et des relevés techniques, les enquêteurs vont s’orienter vers un ou plusieurs domaines d’analyses pouvant expliquer les causes de l’accident. Parmi eux, l’environnemental (météo, infrastructure). En mai 2012, deux secouristes sont blessés par des chutes d’arbres au cours d’une opération de secours menée à l’aide d’un hélicoptère de la sécurité civile. L’enquête conclut que ces chutes ont été provoquées par le souffle du rotor, mais que l’équipage ne pouvait pas soupçonner que les arbres de la zone étaient fragilisés par des chutes récurrentes de cailloux.

 

L'environnement, l'aspect technique et les facteurs humains et organisationnels au cœur des analyses

 

Autre domaine d’analyse : l’aspect technique (pannes, défauts de conception, matériel inadapté). En mai 2004, à Fort-de-France, un C-160 de l’armée de l’Air en début de roulage s’enflamme. L’équipage évacue sans dommage l’appareil. L’enquête conclut que l’incendie a été déclenché par un arc électrique au niveau de câbles d’ancienne génération de la pompe avant du réservoir.

 

Enfin le domaine des facteurs humains et organisationnels. Beaucoup plus vaste que les deux précédents, il englobe à la fois les actes dangereux, mais également toutes les conditions ayant pu influencer ces actes : charge de travail trop élevée, formation inadéquate, planification incomplète de la mission ou encore stress ayant conduit à un déficit d’attention…

 

 

Précisions avec le lieutenant-colonel Jean-Marc Imbault de la cellule instruction-standardisation : « Lorsque nous suspectons un facteur humain et organisationnel d’être la cause d’un accident, nous utilisonsla grille  HFACS (Human Factor Analysis and Classification System – système de classification et d’analyses des facteurs humains). Mise au point par deux chercheurs américains, Shappell et Wiegmann, elle nous permet de classer tel ou tel facteur dans des cases bien précises – actes dangereux, conditions préalables aux actes dangereux, supervision et influences de l’organisation. »

 

Même si les onze enquêteurs du BEAD-air possèdent des compétences avérées en tant que pilotes, contrôleurs aériens ou ingénieurs, ils font régulièrement appel à des aides extérieures : trois experts (pilote, mécanicien et médecin) désignés par l’organisme dont relève l’aéronef, puis, en fonction des besoins, des spécialistes. Ces derniers peuvent être des chercheurs de l’Institut de recherche biomédicale des armées de Brétigny-sur-Orge, appelés en renfort pour comprendre le comportement des acteurs ou l’ergonomie de l’appareil, ou des spécialistes de la motorisation et des fluides de la DGA. Il leur est même possible de créer des films d’animation en 3D, comme l’explique Christian Le Bouche, de la cellule expertises-logistique : « Si l’on a la chance de disposer des enregistreurs de vol, le CVR (cockpit voice recorder – enregistreur des conversations dans le cockpit) et le FDR (flight data recorder – enregistreur des paramètres de vol), nous pouvons reproduire la séquence et nous faire une meilleure idée de l’enchaînement des événements. Avec le CVR, nous pouvons connaître les échanges entre les membres d’équipage et l’environnement sonore de la cabine. »

 

 

Au terme de chaque enquête, un rapport en quatre parties est publié. Il présente les faits relatifs à l’événement ; la formulation d’hypothèses pour l’expliquer et la démonstration qui permet de les rejeter ou de les juger possibles, probables ou certaines ; les conclusions de l’enquête  et, enfin, les recommandations de sécurité. Pour une seule et même investigation, plusieurs causes peuvent être identifiées. Ainsi,  en 2009, une panne technique, une mauvaise météo et des procédures partiellement bien appliquées par le pilote entraînèrent la sortie de piste d’un Super Etendard modernisé de la Marine. Aujourd’hui, 6 % seulement des causes recensées relèvent de l’environnement, 14 % sont dues à des défaillances techniques alors que 80 % entrent dans la catégorie facteurs humains et organisationnels. En dépit de cette prépondérance, les nombreuses procédures mises en place pour éviter les erreurs et le contrôle croisé des membres d’équipage permettent de réduire les erreurs humaines et d’obtenir un niveau de sécurité particulièrement élevé. 

Comment devenir enquêteur de première information ?

Sur la base du volontariat au sein des organismes étatiques,  le candidat suit une formation à l’issue de laquelle il reçoit l’agrément du directeur du BEAD-air. Au cours de ce stage, l’EPI (enquêteur de première information) aborde le contexte juridique et règlementaire des enquêtes techniques, la méthodologie des investigations (examen du site, de l’épave, des systèmes et du poste de pilotage…)  et les techniques d’entretien des témoins. Une vingtaine d’EPI est ainsi formée chaque année.

Qualités requises : forte motivation, capacité d’organisation et aptitude certaine à l’intelligence des situations. L’EPI doit également pouvoir se dégager rapidement de ses obligations, sur une période qui peut atteindre plusieurs semaines.

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 12:55
De 1980 à 1996 : la genèse de l’A400M

par LTT GOLFIER Patricia, chargée de recherche au CESA /DERc

 

Dans les années 1980, la France et ses proches voisins européens prennent conscience de la vétusté de leurs transporteurs. En 1982, au cours d’une coopération transatlantique entre BAe (Royaume-Uni), Aérospatiale (France), Messerschmitt-Bölkow-Blohm (Allemagne) et Lockheed (USA), le projet FIMA (Futur International Military Airlifter) est lancé. En 1987, CASA (Espagne) et Aeritalia (Italie) gonflent les rangs du consortium désormais dénommé FLAEG (Future Large Aircraft Exploratory Group). Le but est de développer un remplaçant pour le Lockheed C-130 Hercules et le Transall C-160. Mais en 1989 Lockheed trouvant que le projet n’avance pas, quitte la coopération pour développer la seconde génération d’Hercules : le C-130J.

 

Télécharger l’intégralité de l’article au format pdf

 

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 07:40
Baltic : rencontre entre Chevaliers du Ciel

31/07/2013 Sources : EMA

 

Les 26 juillet et 28 juillet 2013, lors d’une mission d’entraînement au nord de la Mer Baltique, deux Mirage F1-CR du détachement Baltic ont volé aux côtés de la patrouille acrobatique de l’armée de l’air russe, les Russian Knights.

 

La formation, constituée de 5 chasseurs Sukhoi-27 Flanker et d’un Illouchine 76 d’accompagnement, était en transit au-dessus des eaux internationales. La patrouille des Russian Knights a été formée en 1991, et assure depuis de nombreux meetings, à l’instar de notre Patrouille de France.

 

Après que le contact eut été établi, les pilotes russes ont spontanément proposé à un Mirage F1 français de s’intégrer dans leur patrouille. Un beau geste de confraternité entre pilotes dans le ciel balte.

 

Depuis le 30 avril 2013, près de 80 militaires français et 4 Mirage F1-CR, sous mandat de l'OTAN, sont présents sur la base aérienne de Šiaulai (Lituanie). Durant 4 mois, le détachement français conduit des missions d'assistance et de police du ciel dans l'espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l'Estonie.

Baltic : rencontre entre Chevaliers du Ciel
Baltic : rencontre entre Chevaliers du CielBaltic : rencontre entre Chevaliers du Ciel
Baltic : rencontre entre Chevaliers du Ciel
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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 07:55
Cet exercice organisé par les commandos parachutistes de l’air n°20 a réuni une vingtaine de commandos de l’unité.

Cet exercice organisé par les commandos parachutistes de l’air n°20 a réuni une vingtaine de commandos de l’unité.

06/08/2013 Armée de l'air

 

L’exercice Manoir 2013 s’est déroulé, du 29 juillet au 2 août, sur le camp du Ruchard en Indre-et-Loire et sur le camp de Fontevreaud près de Saumur.

 

Cet exercice organisé par les commandos parachutistes de l’air n°20 (CPA 20) a réuni une vingtaine de commandos de l’unité. Un hélicoptère a d’ailleurs été mis en œuvre dans le cadre de cette semaine d’entraînement. Au total, Manoir 2013, aura été l’occasion pour les commandos et les

équipages, de s’entraîner au tir, à l’aérocordage ainsi qu’à différents exercices tactiques en zone urbaine.

 

Manoir 2013 était programmé à l’issue de six semaines d’entraînement intensif pour le CPA 20, après l’exercice Orage d’acier organisé avec le 2e REP (régiment étranger de parachutistes) en Corse et l’exercice Matin rouge qui s’est déroulé sur la base aérienne 120 de Cazaux, aux côtés de l’escadron d’hélicoptères « Pyrénées ».

Exercice «Manoir 2013»
Exercice «Manoir 2013»
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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:55
Récupération du groupe par un hélicoptère Puma

Récupération du groupe par un hélicoptère Puma

14/08/2013 Armée de l’Air

 

Vivre une semaine immergés au sein d’un groupe du commando parachutiste de l’air n°20 (CPA n°20): voilà le challenge relevé par deux personnels navigants de l’escadron de transport 1/64 «Béarn». Durant l’exercice Orage d’Acier organisé en Corse au mois de juillet 2013, le capitaine C. et le lieutenant T. ont découvert le quotidien de ces combattants d’élite. Voici leur récit.

 

Lundi 1er juillet: Après avoir embarqué à Évreux à bord d’un C160 Transall, puis récupéré les CPA sur les bases d’Orléans et d’Istres, nous rentrons dans le vif du sujet dès l’étape entre Istres et Solenzara. En effet, notre mise en place s’effectue par un saut-tandem en ouverture retardée, technique employée pour la mise à terre de spécialistes non-TAP (troupes aéroportées). Le saut se déroule sans encombre et, quatre heures de car plus tard, nous rejoignons le camp Raffalli, maison mère du 2e régiment étranger parachutiste (REP) de Calvi. À notre arrivée, la priorité est donnée à la préparation des équipements. Nous découvrons notamment les moyens de transmission et les armements qui seront utilisés toute la semaine.

L'entraînement s'est aussi passé pour partie en mer

L'entraînement s'est aussi passé pour partie en mer

Mardi 2 juillet: Réveil à l’aube pour une longue et belle journée! Nous embarquons à bord d’un hélicoptère Puma pour un vol à double vocation : tout d’abord sécuriser une zone de poser, puis simuler la récupération d’un personnel isolé, grâce à la mise à terre des commandos par corde lisse. La journée se poursuit par une marche d’infiltration vers le champ de tir de Campanella, durant laquelle nous mettons en pratique des techniques de sauvetage au combat et de topographie. Nous avons le droit à une présentation du fusil HK416, arme de dotation des CPA, puis à sa mise en oeuvre sur le champ de tir.

 

Mercredi 3 juillet: Notre journée débute par un dropping, un saut à la mer à partir d’un Puma, suivie d’une nage de plusieurs centaines de mètres en direction de la côte. Pendant que les membres du CPA n°20 enchaînent par un saut en parachute, nous préparons la manoeuvre du soir avec le chef de la section du 2e REP, au sein de laquelle nous serons insérés. Pour les commandos l’objectif est de libérer, de nuit, deux personnels dans un village ennemi. Une mission qu’ils réalisent avec succès après avoir été déposés par corde lisse et par une nuit d’une obscurité de niveau 5 !

Extraction par grappe des deux navigants du "Béarn"

Extraction par grappe des deux navigants du "Béarn"

Jeudi 4 juillet: 6 heures: le lever est de nouveau matinal et la fatigue commence à se faire sentir ! Pour nous mettre en jambes, nous débutons la journée par une infiltration maritime en Zodiac. À 7h30, nous débarquons sur une crique, avant de rejoindre à pied le champ de tir de Punta Bianca (environ 20 km de Calvi). L’objectif est de travailler la coordination entre les tireurs d’élite et le reste du groupe commando, au cours d’une séance de tir. Deux heures plus tard de retour à Calvi, nous sommes héliportés vers le champ de tir de Casta (25 km de Calvi) pour un nouvel exercice. Les CPA descendent au sol en corde lisse, réalisent leur action, puis sont extraits par « grappe ». Ce mode d’exfiltration permet de récupérer des commandos dans des zones où l’hélicoptère ne peut se poser. Nous avons la chance de découvrir ce mode d’action, accrochés à un Puma ! Cette dernière journée d’instruction se termine par un tir de synthèse au fusil FAMAS et au pistolet PAMAS G1.

 

Au final, les enseignements ont été très nombreux au cours de cette semaine intense. Nous avons pu approfondir nos connaissances combattantes à travers des activités exigeantes, longtemps réservées à des commandos parachutistes aguerris. Le croisement entre nos cultures respectives a été pleinement réussi. Forts de cette expérience commune, nous sommes prêts à faire face ensemble aux challenges de demain.

Préparation matinale avant une mise en place par Zodiac

Préparation matinale avant une mise en place par Zodiac

Extraction par grappe des deux navigants du "Béarn" - 2

Extraction par grappe des deux navigants du "Béarn" - 2

Retrouvez ici la brève parue lors de l'exercice Orage d'Acier

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:50
FFDj : soutien au déploiement lituanien dans le cadre de l’opération Atalante

08/08/2013 Sources : EMA

 

Le 1er août 2013, un avion de l’armée lituanienne a atterri à l’aéroport de Djibouti avec à son bord de l’armement, des munitions, du matériel médical et des médicaments au profit des militaires lituaniens engagée dans l’opération de lutte contre la piraterie Atalante.

 

L’avion a été pris en charge par les militaires des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) dans le cadre du soutien apporté par les FFDj à l’opération Atalante. L’ensemble des manœuvres nécessaires à l’arrivée et au déchargement de l’avion ont été effectuées avec l’aide des FFDj : accueil, stationnement, déchargement et stockage de la cargaison. Les FFDj ont également soutenu l’équipe lituanienne pour son acheminement jusqu’au port.

 

Il s’agit de la première participation d’une équipe de protection embarquée (EPE) lituanienne à l’opération Atalante et du premier déplacement en Afrique pour ce détachement. Elle embarque au mois d’août à bord d’un navire affrété par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) afin d’assurer la protection de l’équipage et de son chargement.

 

Depuis le début de l’opération Atalante, en accord avec l’arrangement local signé entre l’union européenne et les FFDj, en date du 31 mars 2009, l’ensemble des unités et directions des FFDj apportent un soutien logistique et opérationnel pour l’ensemble du domaine couvrant les activités aériennes et navales de l’opération Atalante, c’est-à-dire dans les domaines techniques, administratifs, médical, du transport ou de la sécurité.

FFDj : soutien au déploiement lituanien dans le cadre de l’opération Atalante

Le 1er août 2013, un avion de l’armée lituanienne a atterri à l’aéroport de Djibouti avec à son bord de l’armement, des munitions, du matériel médical et des médicaments au profit des militaires lituaniens engagée dans l’opération de lutte contre la piraterie Atalante.

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:45
Le général a reçu en cadeau une plaque en marbre

Le général a reçu en cadeau une plaque en marbre

14/08/2013 Actus Air

 

Le 8 août 2013, la composante «air» de l’opération Serval a rendu hommage au départ du commandant de la force (Comanfor), le général Grégoire de Saint Quentin.

 

À cette occasion, le détachement «air» de Bamako a organisé une cérémonie sur le tarmac de l’aéroport. Devant une délégation représentant tous les éléments de cette composante, le colonel Louis Péna a remis au général de Saint Quentin une plaque de marbre gravée par les soins des mécaniciens du détachement, représentant l’insigne Serval. Le Comanfor s’est ensuite adressé aux aviateurs, rappelant toute l’importance de la contribution de la composante «air» dans l’opération Serval, sur un théâtre où les combats ont été âpres et les élongations extrêmes.

 

Ensuite, et à l’heure précise, une patrouille de deux Mirage 2000D de retour de mission a ponctué cet hommage par un passage au dessus de l’aéroport, l’un des deux avions cabrant, symbolisant ainsi le départ du grand soldat et l’au-revoir d’une partie de ses troupes.

 

Le général de Saint Quentin a commandé l’opération Serval du 11 janvier au 11 aout 2013. Il va désormais assumer le commandement des opérations spéciales (COS).

 

Plus d’informations sur le site des opérations

Le général de Saint-Quentin en compagnie du colonel Pena

Le général de Saint-Quentin en compagnie du colonel Pena

Le général a commandé la Force Serval de janvier à août

Le général a commandé la Force Serval de janvier à août

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:45
Opération Serval : point de situation du 8 août 2013

12/08/2013 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval au Mali depuis le 1eraoût 18h00 jusqu’au 8 août 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une soixantaine de sorties. Une quinzaine a été consacrée aux opérations de transport et autant aux opérations de ravitaillement. Moins d’une dizaine de sorties a été consacrée aux missions ISR, et plus d’une vingtaine  à l’appui feu des opérations terrestres.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger et dans le Nord du pays, tout en assurant le soutien aux forces de sécurité maliennes et à la MINUSMA dans le cadre de la sécurisation du processus électoral.

 

Après le premier tour des élections, la force Serval a poursuivi ses missions de contrôle de zone dans les Adrars comme dans la région de Gao.

 

Dans le Nord, les militaires de la force Serval déployés à Kidal poursuivent la sécurisation de la zone avant le deuxième tour des élections présidentielles. Des opérations de fouille sont menées dans l’Adrar des Ifoghas par les hommes de la brigade Serval, appuyés par un sous-groupement de l’ALAT et des patrouilles de chasseurs.

 

Du 30 juillet au 6 août, la brigade a également conduit une opération de sécurisation à 60 km à l’Est de Gao. Cette opération n’a donné lieu à aucun accrochage, les groupes armés terroristes évitant tout combat avec la force. Par leurs actions répétées, les soldats français contribuent à la sécurisation du grand Gao pendant l’entre deux tours.

 

Le 1er août 2013, une quinzaine de légionnaires sapeurs du Détachement du Génie d’Aide au Déploiement (DGAD) a détruit des munitions sur la plateforme opérationnelle Désert de Gao et notamment une charge artisanale avec environ 10 kg d’explosif. Cet engin explosif improvisé (EEI) avait été retrouvé durant une opération de renseignement menée fin juillet dans le secteur d’Imenas au Nord Est de Gao. Neutralisé dans un premier temps par l’équipe de démineurs (EOD - Explosive Ordnance Disposal), il s’agissait ici de détruire l’EEI en vue d’évaluer les capacités et les effets du dispositif.

 

Le 3 août, une cérémonie d’inauguration du deuxième puit rénové par la brigade Serval s’est tenue dans le Sud de Gao. Le général Laurent Kolodziej, commandant la brigade Serval, les autorités locales et de la MINUSMA, et les représentants de la société civile étaient présents. Cinq autres puits devraient être rénovés par la brigade avant la fin du mois d’août. Cette démarche permet à la population des quartiers les plus défavorisés de la ville de Gao d’accéder à de l’eau potable.

 

Enfin, le 8 août, la force Serval a accueilli le futur commandant de l’opération, le général de division Foucaud, qui va dans les prochains jours échanger ses consignes avec le général de Saint-Quentin.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation ainsi que le transfert progressif de la zone aux contingents de la MINUSMA

Opération Serval : point de situation du 8 août 2013Opération Serval : point de situation du 8 août 2013
Opération Serval : point de situation du 8 août 2013
Opération Serval : point de situation du 8 août 2013Opération Serval : point de situation du 8 août 2013
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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 07:55
Le premier A400M se pose sur la base aérienne d’Orléans

05/08/2013 Ltt Marianne Jeune - Armée de l'air - Economie et technologie

 

Vendredi 2 aout 2013, le premier exemplaire de série de l’avion de transport militaire A400M a rejoint la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy. La cérémonie officielle de l’évènement se tiendra à la rentrée, en présence des autorités concernées.

 

C’est à 14h35 que les trains d’atterrissages de l’A400M «Atlas» ont touchés le sol orléanais sous un soleil de plomb. La base aérienne 123 d’Orléans-Bricy devient ainsi la base de mise en œuvre de l’avion de transport tactique au sein de l’armée de l’air.

L’arrivée de cet appareil, qui porte le numéro de série MSN7, représente l’aboutissement d’un long processus entre les équipes industrielles d’Airbus Military, les équipes étatiques des sept nations partenaires et celles de l’organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAR).

 

L’armée de l’air française est la première à recevoir des avions A400M de ce programme européen. Il constitue un matériel indispensable aux forces aériennes pour réaliser ses missions. Avion de transport militaire tactique disposant d'une capacité d'allonge stratégique, à la pointe de la technologie, l’A400M est sans équivalent sur le marché mondial.

 

Ce jour marque le tout début d'une nouvelle ère pour le transport aérien militaire. Cet événement fera l'objet d'une cérémonie officielle à la rentrée en présence des autorités concernées.

Le premier A400M se pose sur la base aérienne d’Orléans
Le premier A400M se pose sur la base aérienne d’OrléansLe premier A400M se pose sur la base aérienne d’Orléans
Le premier A400M se pose sur la base aérienne d’Orléans
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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 07:55
Une femme à la tête des Transall à la Réunion

29/07/2013 Armée de l'air

 

Pour la première fois dans l’histoire du détachement air réunionnais, une femme a pris les commandes de l’escadron de transport outre-mer 50 « Réunion ». Le 18 juillet 2013, le commandant Christelle Gazave a pris ses fonctions à la tête des Transall.

 

Le commandant Gazave succède ainsi au lieutenant-colonel Olivier Bruyère. Le commandant du détachement air 181, le lieutenant-colonel Jean-Charles Devèze, a présidé la cérémonie de prise de commandement, en présence du capitaine de vaisseau Jacques Luthaud, adjoint interarmées et du colonel Chêne, chef d’état-major interarmées.

 

Issue de la promotion de l’école de l’air 1996, première promotion dans laquelle les femmes pouvaient être admises dans le corps des officiers de l’air, le commandant Gazave, pilote de Transall, est la deuxième femme à prendre le commandement d’un escadron.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 12:45
FAZSOI : DIO TAP au profit des forces de police mauriciennes

26/07/2013 Sources : EMA

 

Du 1er au 12 juillet 2013, les Forces Armées dans la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI) ont mené à La Réunion un détachement d’instruction opérationnel (DIO) TAP (troupes aéroportées) au profit de stagiaires mauriciens.

 

Dans le cadre de la coopération entre les FAZSOI et les forces de police mauriciennes, les 8 instructeurs du 2e RPIMa et de l’Ecole des Troupes aéroportées (TAP) ont accueilli une quarantaine de stagiaires appartenant au Special Support Unit (SSU - unité de maintien de l’ordre mauricienne), aux National Coast Guard et au Groupe d’Intervention de la Police Mauricienne.

FAZSOI : DIO TAP au profit des forces de police mauriciennes

Après une semaine de formation théorique, les stagiaires ont pu effectuer six sauts sur la zone de saut de Samwest à l’Etang Salé. Une cérémonie de remise de brevet, en présence des chefs du SSU et des Coast Guard venus spécialement de Maurice, a clôturé ces deux semaines intenses. Les autorités présentes ont exprimé leur désir de voir aboutir l’homologation prochaine d’une zone de saut à Maurice afin de favoriser les futurs entraînements conjoints.

FAZSOI : DIO TAP au profit des forces de police mauriciennes

Les Forces Armées en Zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du Théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité (en particulier les îles Eparses et terres australes et antarctiques françaises (TAAF)) et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 21:55
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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 12:55
L'écusson de la Multinational Entry into Service Team. Photo Olivier Fourt RFI

L'écusson de la Multinational Entry into Service Team. Photo Olivier Fourt RFI

14 juillet 2013 Olivier Fourt/RFI

 

L’avion-cargo A400M a ouvert le défilé aérien de ce 14 juillet. L’avion a survolé les Champs-Elysées, suivi d’une cinquantaine d’aéronefs, mais en réalité il faudra encore des mois avant qu’un premier escadron d’A400M soit réellement opérationnel.

France : L’A400M à la Multinational Entry into Service Team (02:22)
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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 11:55
EMIA-FE : Une structure interopérable

24/07/2013 Sources : EMA

 

Comprenant 115 militaires en provenance des trois armées, l’EMIA-FE est structuré, à l’instar de l’OTAN ou de l’UE, autour de bureaux d’expertise (J1 à J9). Il est interopérable avec tous les états-majors opérationnels des pays alliés et partenaires. Depuis 2012, en vertu du traité de Lancaster House, l’EMIA-FE compte dans ses rangs des officiers britanniques.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 11:50
Baltic : mission d’identification pour les Mirage F1-CR

24/07/2013 Sources : EMA

 

Le 22 juillet 2013, une patrouille de deux Mirage F1-CR a décollé de la base aérienne de Šiauliai (Lituanie) pour une mission d’identification concernant d’un avion en transit.

 

A 20h15, après le retentissement de la sirène d’alerte, deux Mirage F1 CR ont décollé de la base de Šiauliai, en Lituanie, pour intercepter un « Bogey » survolant la mer Baltique. Dans la terminologie radio utilisée pendant les opérations aériennes combinées (COMAO’S), un « Bogey » est un plot inconnu, sur lequel contact radar ou visuel a été établi, et dont l’interception a entre autres pour but de déterminer les intentions (amies, neutres, suspectes ou hostiles). Au cours de cette mission, un appareil léger immatriculé en Italie a été intercepté, identifié puis escorté. Celui-ci a d’abord effectué des manœuvres d’évitement infructueuses puis le contact radio a été établi avec la patrouille de Mirage F1-CR qui l’a escorté jusqu’à son atterrissage sur le terrain de Ventspils, en Lettonie.

 

Depuis le 30 avril 2013, près de 80 militaires français et 4 Mirage F1-CR assurent la mission Baltic, sous mandat de l'OTAN, sont présents sur la base aérienne de Šiaulai (Lituanie). Durant 4 mois, le détachement français conduit des missions d'assistance et de police du ciel dans l'espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l'Estonie.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 07:55
Au cœur de l’exercice «Matin rouge» avec le CPA 20

23/07/2013- ASP L. Rose - officier communication BA 102 - Armée de l'air

 

Du 15 au 19 juillet 2013, le commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20) s’est rendu en Aquitaine pour s’entraîner avec l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées» et l’escadron de transition opérationnel 1/8 «Saintonge» à l’occasion de l’exercice «Matin rouge».

 

Après quinze jours d’entraînement intense avec leurs camarades du 2erégiment étranger de parachutiste de Calvi, les commandos du CPA 20 ont participé à l’exercice «Matin rouge» sur la base aérienne de Saintes, du 15 au 19 juillet.

 

Il est un peu plus de 14h le premier jour quand les 25 commandos embarquent à bord de deux hélicoptères Puma de l’escadron d’hélicoptère 1/67 «Pyrénées». Après quarante minutes d’infiltration en hélicoptère entre les bases aériennes 120 de Cazaux et 722 de Saintes, les Puma se positionnent au-dessus de la tour de contrôle et déploient une corde lisse. Alors que sept mètres séparent les combattants du sol, ils s’élancent sans une once d’hésitation. Deux tireurs d’élite restent à bord des aéronefs en soutien de leurs équipiers.

Au cœur de l’exercice «Matin rouge» avec le CPA 20

Déployés au sol, les deux groupes commandos sont soudain pris à parti par des insurgés, simulés par du personnel de la base de Saintes. «Immediatly show force, immediately show force!» Le lieutenant B., contrôleur aérien avancé au sein d’une des équipes d’appui aérien appelée TACP (Tactical Air Control Party), lance immédiatement une demande d’appui à la radio. En quelques secondes deux Alphajet survolent la zone pour une démonstration de force destinée à faire fuir les insurgés. Les groupes peuvent enfin progresser et sécuriser la zone aéroportuaire. Trente minutes plus tard l’assaut vertical est une réussite et l’extraction des commandos peut commencer.

 

Le but de ce raid héliporté est d’entraîner les aviateurs aux techniques d’aérocordage et de guidage aérien, des techniques utilisées en opérations extérieures.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 07:44

24 juil. 2013 FORCESFRANCAISES

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 16:35
Exercice Paras 1er RCP - Crédits : ADC A.Duclay/EMIA-NC

Exercice Paras 1er RCP - Crédits : ADC A.Duclay/EMIA-NC

22/07/2013 ADC A. Duclay - Armée de Terre

 

Le mardi 16 juillet 2013, les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) ont organisé un exercice de saut en mer au profit des militaires du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) de Pamiers. Ils arment la compagnie tournante du régiment d’infanterie de marine Pacifique-Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) de Plum.

 

Après un premier repérage de la zone de saut (1km de long par 400 m de large), un témoin inerte de dérive (TID) a été largué depuis l’avion CASA 235. Il sert à évaluer l’orientation du vent et à définir l’axe de largage le plus adéquat, pour que, malgré la dérive subie durant le saut, les parachutistes atterrissent dans la zone délimitée.

 

Au total,  ce sont 40 parachutistes qui ont été largués par vagues successives au-dessus de la Baie des Citrons. Côté soutien, entre les équipes de récupération, la sécurité et le service sanitaire, l’exercice a mobilisé autant de personnes et 13 embarcations (Zodiac, chaland, vedette).

 

Très lourd en moyen et en organisation, l’exercice est organisé trois fois par an au profit des compagnies tournantes. Ce type de saut n’est effectué qu’outre-mer : à la Réunion et en Nouvelle-Calédonie. Il permet de préparer les parachutistes à être opérationnels sur tous terrains et être aguerris à tous types d’atterrissages.  L’objectif est donc d’acquérir des compétences supplémentaires.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 15:55

16 juil. 2013 ministeredeladefense

Ce film met en exergue quelques unes des missions et opérations mises en œuvre par la Défense et les forces armées françaises selon quatre grands axes : La Défense se prépare / La Défense protège le territoire et sa Nation / La Défense intervient / le rayonnement de la Défense.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 12:45
Mali : Le DLA de Tessalit poursuit ses missions

13/07/2013 Sources : EMA

 

Depuis le1er juillet 2013, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a pris le relais de la MISMA. La force Serval a maintenu ses 7 détachements de liaison et d’appui (DLA) insérés au sein des bataillons africains de la MINUSMA.

 

Depuis deux mois, un DLA est déployé auprès de la Force Armée Tchadienne d’Intervention au Mali (FATIM) basé à Tessalit. Composé d’une vingtaine de militaires français appartenant principalement aux commandos parachutistes de l’Air (CPA 30), le DLA poursuit ses missions aux côtés du bataillon Tchadien dans le nord du Mali.

 

Mali : Le DLA de Tessalit poursuit ses missions

Leur mission est de contribuer à la bonne coordination entre les forces françaises et celles de la MINUSMA opérant dans une même zone. Ils sont également en mesure de mettre en place un appui au profit des forces africaines dans différents domaines : renseignement, logistique, appui feu, et appuis spécialisés éventuellement.

Mali : Le DLA de Tessalit poursuit ses missions

Le DLA FATIM est composé d’une équipe commandement et logistique, d’une équipe opérationnelle de déminage (EOD), d’une équipe de guidage aérien, d’une équipe médicale et d’un élément de liaison et de contact. Ils sont donc en mesure de délivrer et de coordonner les appuis feux au profit du bataillon Tchadien de la MINUSMA et de fournir un appui spécialisé avec une équipe de démineurs composée d’un spécialiste cynophile et de son chien.

Mali : Le DLA de Tessalit poursuit ses missions

Ainsi, les commandos de l’armée de l’air du CPA 30 mènent régulièrement des patrouilles conjointes dans Tessalit et ses alentours ainsi que des opérations de fouille en coordination avec les prévôts tchadiens. Ensemble, ils participent aussi à la garde de la plateforme militaire de Tessalit.

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 10:55
Les effectifs de la défense en baisse de 2,8%

23.07.2013 Mariama Diallo  journal-aviation.com

 

En 2012, le ministère de la Défense (MINDEF), en pleine restructuration, a réduit de 2,8 % ses effectifs soit 19 660 militaires et 3 538 civils. Désormais, le MINDEF compte 288 066 personnels militaires et civils, selon les chiffres du bilan social 2012.

 

Ces réductions des effectifs s’inscrivent dans le cadre de la loi de programmation militaire (LPM), dont l’ambition est de supprimer 54 000 emplois sur la période 2009/2014. Selon les statuts, les suppressions se traduisent notamment par des départs à la retraite, des départs volontaires, des reconversions dans le civil…

 

Malgré ces objectifs de réduction des personnels, le ministère de la Défense continue de recruter. En effet, 17 683 personnes ont rejoint la défense l’année dernière (15 364 militaires et 2 319 civils), principalement au sein de l’armée de terre (65 %).

 

Par ailleurs, le ministère de la Défense a investi 104,2 millions d’euros dans le cadre de sa politique sociale (mobilité-logement, aides individuelles…).

 

Les armées françaises sont les plus féminisées d’Europe

 

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Avec 15 % de femmes dans leurs effectifs globaux, les armées françaises sont les plus féminisées du Vieux Continent, devant l’Italie (12,4 %) et l’Espagne (12,3 %). Au sein des trois armées, c’est l’armée de l’air qui compte le plus de femmes dans ses rangs avec 21,4 % contre 13,7 % dans la Marine et 10,1 % dans l’armée de Terre.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 19:55
Défense : l'A400M va bientôt atterrir dans l'armée de l'air française

20/07/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'A400M a obtenu sa certification militaire, une étape à la livraison du premier A400M à l'armée de l'Air française. Aucune date n'a été en revanche précisée pour la remise du premier appareil de transport militaire à la France.

 

La première livraison de l'A400M à la France vient de franchir un jalon important. Le comité d'experts rassemblant les sept pays du programme, le CQC (certification and qualification committee), a recommandé ce jour la certification militaire de l'avion de transport militaire, qui vient de participer à son premier défilé du 14-Juillet. "L'autorité technique, c'est-à-dire la Direction générale de l'armement (DGA), sera donc en mesure dans les jours prochains d'établir un certificat de type militaire", a précisé le ministère de la Défense dans un communiqué publié vendredi soir. Le comité d'experts, qui comprend un représentant de chaque nation, est présidé par une ingénieure en chef de l'armement de la DGA. "Ce comité a pour mission principale de vérifier la tenue des exigences de sécurité militaire et les performances de l'avion présentées par Airbus Military", a expliqué le ministère. Il s'appuie sur 15 groupes de travail dans tous les domaines concernés : avionique, facteurs humains, guerre électronique, etc...

 

La certification militaire est une des étapes préalables à la livraison du premier A400M à l'armée de l'Air française. Elle s'inscrit dans un processus comprenant également la certification civile qui a été délivrée par l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA), la qualification militaire qui sera prononcée par l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAR), avec l'aval de tous les pays partenaires, et les opérations de réception du premier appareil de série réalisées par la DGA. Pour EADS, c'est la fin d'un long chemin de croix pour ce programme très coûteux (6,2 milliards de dépassements de coûts). « Ce programme ne sera jamais rentable », reconnaît-on au sein du groupe EADS. Mais, en excluant les provisions supportées par EADS (plus de 4 milliards d'euros), les commandes des sept pays membres du programme vont permettre au programme d'être à l'équilibre vers la fin de 2022, explique-t-on dans le groupe. Avec les premières livraisons, en principe entre trois et quatre appareils seront remis en 2013 - trois à la France (juillet, mi-août et peut-être fin décembre, voire début janvier) et un à la Turquie (fin septembre-début octobre) -, l'A400M devrait avoir le potentiel de séduire de nouveaux clients à l'export. « Nous avons déjà un avion mature, assure le président d'Airbus Military, Domingo Urena. Il est prêt, ce n'est plus un projet de papier. Nous avons le bon avion au bon moment ».

 

Entre 50 et 100 appareils vendus dans les dix prochaines années

 

L'avionneur européen compte montrer d'ici à la fin 2013 l'A400M dans le Golfe et en Asie-Pacifique, où l'Australie notamment a exprimé un intérêt. Le patron d'Airbus Military, qui prévoit la vente de 400 d'A400M sur 30 ans, évaluent dans les dix années à venir, entre 50 et 100 appareils vendus sur les marchés export. « Entre 30 et 40 pays pourraient être intéressés par cet appareil », estime-t-il. Mais, auparavant, l'avionneur doit encore développer une version export moins sophistiquée que celle configurée OTAN, qui par exemple des communications cryptées par satellite. "Cet appareil n'a pas été pensé pour l'export, explique-t-il. Nous devons développer des équipements pour le rendre exportable". Seule véritable ombre, le nouveau programme brésilien d'Embraer le KC-390, bien qu'il soit limité par sa charge d'emport (payload), pourrait lui voler une partie du marché en entrée de gamme.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 18:55
Le MSN7, premier exemplaire de l'A400M livré à l'armée de l'air lors de son vol inaugural en mars 2013

Le MSN7, premier exemplaire de l'A400M livré à l'armée de l'air lors de son vol inaugural en mars 2013

22/07/2013 Sources : DICOD

 

Le CQC (Certification and Dualification Committee), comité d'experts rassemblant les sept pays partenaires du programme, a recommandé ce jour la certification militaire de l'avion de transport militaire A400M. L'autorité technique, c'est-à-dire la direction générale de l'armement (DGA), sera donc en mesure dans les jours prochains d'établir un certificat de type militaire.

 

Le comité d'experts comprend un représentant de chaque nation, il est présidé par une ingénieure en chef de l'armement de la DGA. Ce comité a pour mission principale de vérifier la tenue des exigences de sécurité militaire et les performances de l'avion présentées par Airbus Military. Il s'appuie sur 15 groupes de travail, dans tous les domaines concernés (avionique, facteurs humains, guerre électronique, etc.)

 

La certification militaire est une des étapes préalables à la livraison du premier A400M à l'armée de l'air française. Elle s'inscrit dans un processus comprenant également la certification civile qui a été délivrée par l'agence européenne de la sécurité aérienne (AESA), la qualification militaire qui sera prononcée par l'organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAR), avec l'aval de tous les pays partenaires, et les opérations de réception du premier appareil de série réalisées par la DGA.

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