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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 18:30
L’opération CHEVESNE (1984) : une opération de projection de puissance aérienne

15.07.2013 LTT Patricia Golfier Chargée d’étude

Le général de Gaulle déclarait en 1941 : « Les Libanais ont été le seul peuple dont jamais aucun jour le coeur n’a cessé de battre au rythme du coeur de la France ». La France et le Liban partagent une histoire multiséculaire et à travers cet article nous mettrons en lumière une journée très peu évoquée au coeur de la guerre au Liban où la France a su démontrer toute la puissance de son arme aérienne.

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 09:40
L'exercice Bold Quest doit permettre l'expérimentation de matériels et de procédés

L'exercice Bold Quest doit permettre l'expérimentation de matériels et de procédés

19/07/2013 ASP Emilie Ziane - BA118

 

Mardi 16 juillet, 8h30 heure locale: c’est l’heure du briefing. Sur la base aérienne (BA) 118 de Mont-de-Marsan, la phase de «tests communs» de l’exercice Bold Quest a commencé depuis lundi.

 

Durant toute une semaine, le matériel est vérifié et validé avant l’exercice final, qui se déroulera aux États-Unis, du 4 au 19 septembre 2013. En coordination avec l’USJoint Staff, Bold Quest a pour objectif l’expérimentation dans les missions d’identification, de coordination des feux, d’appui aérien et de cyber défense.

 

Mercredi 17 juillet, 14h30 heure locale: cette fois c’est un avion qui vole au profit de l’exercice. «On teste la transmission des données entre l’alliance sol vers le centre des opérations tactiques puis vers l’avion», explique un commando de l’air.

 

Dans les préfabriqués, l’activité du plateau technique bat son plein. Les téléphones sonnent de tous les côtés. Développeurs, analystes, équipe réseau, industriels: chacun s’applique à remplir la mission qui lui est confiée. Devant les écrans et sur le terrain, sous la chaleur.

 

Si l’armée de l’air participe à cet exercice depuis 2007, le Bold Quest 2013-2 s’annonce bien plus complexe en raison du nombre de nations participantes cette année: la Belgique, l’Allemagne, la Norvège, l’Australie, les Pays Bas, la Suède, l’Italie, la Finlande, le Danemark, la Grande Bretagne, le Canada et les États-Unis.

Tests préparatoires à l'exercice "Bold Quest"

Tests préparatoires à l'exercice "Bold Quest"

Exercice interallié et interarmées, avec un acteur supplémentaire pour l’édition 2013: l’armée de terre, observatrice les autres années, déploie cette fois-ci son matériel et ses systèmes. Elle mettra en œuvre l’outil d’appui aérien numérisé ALLIANCE (applicatif logiciel interopérable d'aide numérique sur calculateur embarqué), et fournira les positions de ses forces terrestres à la coalition.

 

Bold Quest 2013-2 utilisera également plus de technologies et notamment le CID, pour Combat Identification Server. Ce système collecte les différentes positions amies au sol: forces spéciales, armée de l’air et armée de terre. Ces données transmises à l’équipage permettent de différencier les entités dans une zone de combat. Le CID minimise ainsi les tirs fratricides tout en améliorant la performance des forces militaires. La France viendra pour la première fois avec ce matériel.

L'infrastructure et les réseaux ont été testé en grandeur nature

L'infrastructure et les réseaux ont été testé en grandeur nature

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 09:05
Remise de brevet à un élève-pilote belge

Remise de brevet à un élève-pilote belge

19/07/2013 Armée de l'air

 

Le jeudi 18 juillet 2013, a eu lieu une remise de brevets du personnel navigant sur la base aérienne 705 de Tours. La cérémonie était présidée par le général Néret, du commandement des forces aériennes (CFA). Ce macaronnage concernait les pilotes de chasse français et belges, ainsi que les NOSA (navigateurs officiers systèmes d’armes).

 

Après la revue des troupes, la cérémonie a débuté par des remises de décorations à certains cadres de la base aérienne. Ces récompenses ont une valeur d’exemple pour les plus jeunes, notamment de ceux qui recevaient ce jour-là leur poignard d’officier et leur brevet de pilote ou de navigateur.

 

Au cours de la cérémonie, six lieutenants français, deux marins et cinq adjudants belges ont reçu leur brevet de pilote de chasse. Des brevets de NOSA ont également été remis à trois lieutenants français. Enfin, cinq d’entre eux se sont vus remettre leur poignard d’officier, marquant leur entrée dans ce corps et rappelant leur engagement à servir la France.

Remise de brevet à un élève français

Remise de brevet à un élève français

Il s’agissait du dernier macaronnage des élèves pilotes belges à Tours. Depuis la création de l’AJeTS en 2004, une cinquantaine d’entre eux avaient été formés à la BA 705. La phase III de leur formation sera désormais assurée sur la base aérienne de Cazaux.

La cérémonie de remise de brevet marque un moment crucial dans la carrière de ces jeunes navigants

La cérémonie de remise de brevet marque un moment crucial dans la carrière de ces jeunes navigants

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 08:55
Commandant Anne-Laure Michel

Commandant Anne-Laure Michel

15/07/2013 Cne Céline Limousin - Armée de l'air

 

Du 15 au 19 juillet 2013, la phase «tests communs» de l’exercice Bold Quest se déroulera sur la base aérienne de Mont-de-Marsan. Interview du commandant Anne Laure Michel, officier programme à l’état-major de l’armée de l’air, responsable de la préparation de l’exercice Bold Quest en coordination avec l’US Joint Staff.

 

En quoi consiste l’exercice Bold Quest 2013-2 qui se tiendra aux État-Unis du 4 au 19 septembre 2013 ?

 

Commandant Anne-Laure Michel - Cet exercice existe depuis 2006 et l’armée de l’air y participe depuis 2007. Cette année, la version 2013 revêt un caractère tout particulier. L’armée de l’air y déploie beaucoup de moyens et y participe conjointement avec l’armée de terre pour la première fois. Bold Quest est un exercice interallié et interarmées d’expérimentation dans les missions d’identification, de coordination des feux, d’appui aérien et de cyber défense. Et cet exercice est la plus complexe des éditions organisées jusqu’à présent par les architectures qui seront mises en place et le nombre de nations présentes (Belgique, Allemagne, Norvège, Suède, Danemark, Grande Bretagne, Canada et États-Unis). Ce qui intéresse particulièrement l’armée de l’air, c’est de tester ses avancées expérimentales dans le domaine de l’appui aérien numérisé.

 

Quels seront les moyens engagés ?

 

La France sera une des nations alliées les plus fortement engagées dans l’exercice. L’armée de l’air déploiera deux Mirage 2000 D du CEAM (centre d’expériences aériennes militaires) de Mont-de-Marsan et 70 personnes qui incluent du personnel navigant, des commandos parachutistes de l’air (CPA 10, 20 et 30), ainsi que du personnel du CEAM pour traiter les aspects expérimentations des réseaux. L’armée de terre, quant à elle, enverra 17 personnes. Les moyens français seront répartis en quatre équipes : «Mirage 2000», «Réseau», «TACP-sol» et «armée de terre».

 

Quels sont les enjeux pour l’armée de l’air ?

 

Actuellement, j’occupe le poste d’officier programme d’équipements spécifiques d’appui aérien numérisé. C’est un domaine assez nouveau pour la France et pour les alliés. Les nations sont encore en phase d’expérimentation dans le but d’améliorer les missions d’appui aérien en opération. Les enjeux sont importants pour l’armée de l’air. Suite aux expérimentations menées aux États-Unis pendant l’exercice, nous souhaitons soumettre nos besoins en vue d’équiper nos forces en équipement spécifiques à l’appui aérien. En somme, l’objectif vise à améliorer les moyens de communication notamment satellitaires entre les avions et le personnel au sol, mais surtout d’informer aussi bien les FAC (guidage appui aérien) que les pilotes dans les avions des positions amies au sol  au moment d’un tir pour éviter les dommages collatéraux.

 

Afin de préparer l’exercice, une semaine «tests communs» a été programmée sur la base aérienne de Mont-de-Marsan du 15 au 19 juillet 2013. Quel sera le programme ?

 

C’est une répétition générale. Tous les moyens de l’armée de l’air, de l’armée de terre et de Thalès se déplaceront pour vérifier qu’en interne les moyens français marchent ensemble.

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 07:55
A400M photo RP Defense

A400M photo RP Defense

20/07/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'A400M a obtenu sa certification militaire, une étape à la livraison du premier A400M à l'armée de l'Air française. Aucune date n'a été en revanche précisée pour la remise du premier appareil de transport militaire à la France.

 

La première livraison de l'A400M à la France vient de franchir un jalon important. Le comité d'experts rassemblant les sept pays du programme, le CQC (certification and qualification committee), a recommandé ce jour la certification militaire de l'avion de transport militaire, qui vient de participer à son premier défilé du 14-Juillet. "L'autorité technique, c'est-à-dire la Direction générale de l'armement (DGA), sera donc en mesure dans les jours prochains d'établir un certificat de type militaire", a précisé le ministère de la Défense dans un communiqué publié vendredi soir. Le comité d'experts, qui comprend un représentant de chaque nation, est présidé par une ingénieure en chef de l'armement de la DGA. "Ce comité a pour mission principale de vérifier la tenue des exigences de sécurité militaire et les performances de l'avion présentées par Airbus Military", a expliqué le ministère. Il s'appuie sur 15 groupes de travail dans tous les domaines concernés : avionique, facteurs humains, guerre électronique, etc...

 

Défense : l'A400M va bientôt atterrir dans l'armée de l'air française

La certification militaire est une des étapes préalables à la livraison du premier A400M à l'armée de l'Air française. Elle s'inscrit dans un processus comprenant également la certification civile qui a été délivrée par l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA), la qualification militaire qui sera prononcée par l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAR), avec l'aval de tous les pays partenaires, et les opérations de réception du premier appareil de série réalisées par la DGA. Pour EADS, c'est la fin d'un long chemin de croix pour ce programme très coûteux (6,2 milliards de dépassements de coûts). « Ce programme ne sera jamais rentable », reconnaît-on au sein du groupe EADS. Mais, en excluant les provisions supportées par EADS (plus de 4 milliards d'euros), les commandes des sept pays membres du programme vont permettre au programme d'être à l'équilibre vers la fin de 2022, explique-t-on dans le groupe. Avec les premières livraisons, en principe entre trois et quatre appareils seront remis en 2013 - trois à la France (juillet, mi-août et peut-être fin décembre, voire début janvier) et un à la Turquie (fin septembre-début octobre) -, l'A400M devrait avoir le potentiel de séduire de nouveaux clients à l'export. « Nous avons déjà un avion mature, assure le président d'Airbus Military, Domingo Urena. Il est prêt, ce n'est plus un projet de papier. Nous avons le bon avion au bon moment ».

 

Entre 50 et 100 appareils vendus dans les dix prochaines années

 

L'avionneur européen compte montrer d'ici à la fin 2013 l'A400M dans le Golfe et en Asie-Pacifique, où l'Australie notamment a exprimé un intérêt. Le patron d'Airbus Military, qui prévoit la vente de 400 d'A400M sur 30 ans, évaluent dans les dix années à venir, entre 50 et 100 appareils vendus sur les marchés export. « Entre 30 et 40 pays pourraient être intéressés par cet appareil », estime-t-il. Mais, auparavant, l'avionneur doit encore développer une version export moins sophistiquée que celle configurée OTAN, qui par exemple des communications cryptées par satellite. "Cet appareil n'a pas été pensé pour l'export, explique-t-il. Nous devons développer des équipements pour le rendre exportable". Seule véritable ombre, le nouveau programme brésilien d'Embraer le KC-390, bien qu'il soit limité par sa charge d'emport (payload), pourrait lui voler une partie du marché en entrée de gamme

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 10:55
Le 14 Juillet 2013 à bord d’un Casa

16/07/2013 Ltt Alexandra Lesur-Tambuté

Pilote de Casa CN235 au 1/62 «Vercors», le lieutenant Anthony Marchand a réussi son passage au-dessus des Champs-Élysées, lors de la cérémonie du 14 Juillet 2013. Pour sa première participation au défilé aérien, nous l’avons suivi des répétitions jusqu’à cet instant magique dans le ciel parisien. Embarquement.

Suite de l’article

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 10:55

16 juil. 2013 ministeredeladefense

Ce film met en exergue quelques unes des missions et opérations mises en œuvre par la Défense et les forces armées françaises selon quatre grands axes : La Défense se prépare / La Défense protège le territoire et sa Nation / La Défense intervient / le rayonnement de la Défense.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 10:50
Baltic : acheminement de matériel

18/07/2013 Sources : EMA

 

Le 10 juillet 2013, un avion C160 Transall de l’escadron de transport 1/64 Béarn s’est rendu sur la base aérienne (BA) de Šiauliai en Lituanie, afin d’acheminer du matériel au profit du détachement français participant à la mission Baltic.

 

Le C160 Transall a quitté la base aérienne 105 Evreux-Fauville le matin même pour se rendre sur la BA 118 de Mont-de-Marsan, où il a embarqué le fret comprenant un moteur et deux radars de Mirage F1-CR.Parallèlement, un second moteur avait été acheminé quelques jours auparavant par un C130 belge.

 

Baltic : acheminement de matériel

A son arrivée sur la base de Šiauliai, l’ensemble des opérations de déchargement et chargement de l’avion, manœuvres requérant une grande technicité et beaucoup de précision, a été réalisé par le personnel du détachement de transit interarmées aérien (DETIA), avec le soutien des militaires de la base et des agents d’escale civils.

Baltic : acheminement de matériel

En début de soirée, le C160 est reparti vers Mont-de-Marsan, en emportant à son bord deux moteurs de Mirage F1-CR échangés. Les radars seront quant à eux acheminés prochainement vers la France.

 

Durant la période recouvrant l’ensemble de ces mouvements, la permanence de l’alerte n’a pas été interrompue et les chasseurs français sont restés en mesure de décoller 24 heures sur 24 dans des délais réduits.

 

Depuis le 30 avril 2013, 80 militaires français et 4 Mirage F1-CR, sous mandat de l'OTAN, sont présents sur la base aérienne de Šiauliai (Lituanie). Durant 4 mois, le détachement français conduit des missions d'assistance et de police du ciel dans l'espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l'Estonie.

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 21:34
Arc de Triomphe pour la Patrouille de France - 14 Juillet

photo via Stéphane Fort

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 19:55
L'A400M qui volera lors du 14 juillet ne sera pas celui de l'armée

12 juillet 2013 Par Elodie Vallerey - Usinenouvelle.com

 

Le fabricant de l'A400M, Airbus Military, n'a pas encore livré à la France son premier exemplaire de l'avion de transport militaire polyvalent. C'est donc un A400M de l'industriel, avec un équipage mixte à son bord, qui volera au-dessus des Champs-Elysées pour le défilé du 14 juillet ce dimanche, a confirmé l'armée de l'air.

 

Pas de traces du MSN7, le premier A400M destiné à l'armée de l'air française, sur le tarmac de la base aérienne 123 Orléans-Bricy. L'escadron 1/61 Touraine, qui doit opérer les nouveaux avions de transport militaire, n'a pas encore réceptionné le premier exemplaire de ce futur fleuron des armées de l'air européennes.

 

Or, dans le déroulé du programme du défilé militaire du 14 juillet qui aura lieu ce dimanche sur les Champs-Elysées, à Paris, l'A400M occupe une place stratégique, prévu pour voler en deuxième position juste après la Patrouille de France.

 

Un A400M d'Airbus Military piloté par un équipage mixte

 

Il faut dire que le transporteur sert de caution à une coopération franco-allemande érigée en modèle par les ministères de la Défense des deux alliés en cette année de célébration des 50 ans du Traité de l'Elysée.

 

Pourtant, en l'absence d'exemplaire français, l'armée de l'air a confirmé le 12 juillet à L'Usine Nouvelle que c'est l'A400M d'Airbus Military qui fendra dimanche le ciel parisien. Faute de certification militaire, l'appareil sera donc "piloté par un équipage mixte, de l'armée de l'air et d'Airbus Military", a-t-on appris.

 

Pas encore de date de livraison du premier exemplaire

 

Quid de la symbolique d'un vol du MSN7 aux couleurs de l'armée de l'air pour le premier vol d'un A400M lors d'une Fête nationale ? "L'appareil qui volera dimanche aura une cocarde française", rassure-t-on. De quoi permettre au public de n'y voir que du feu...

 

En Espagne, au siège de la filiale défense d'Airbus Military, on ne se risque pas à avancer une date précise pour la livraison du premier exemplaire destiné à l'armée de l'air. "Dans les prochaines semaines", esquisse-t-on. Une "discussion d'ordre technique" et pas politique, assure-t-on au ministère de la Défense, entre le fabricant, le client (la direction générale de l'armement, DGA) et l'armée de l'air, opérateur final des avions.

 

Même s'il récuse le retard accumulé, Airbus Military devait idéalement livrer le MSN7 à la France en mai, le MSN8 en août, et enchaîner avec le MSN9 à destination de la Turquie en septembre.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 18:55
Le premier Airbus  A400M doit être livré d'ici à la fin juillet à la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy.

Le premier Airbus A400M doit être livré d'ici à la fin juillet à la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy.

12/07/2013 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

L'A400M le transport stratégique qui consiste à acheminer d'une traite jusqu'à 37  tonnes de matériels militaires à des milliers de kilomètres en volant presque aussi vite (790 km/h) qu'un avion de ligne.

 

Tout un symbole. L'Airbus A400M donnera le coup d'envoi du défilé aérien du 14 Juillet, après le survol des Champs-Élysées par la patrouille de France. «C'est une grande fierté de le voir voler le 14 Juillet dans ce moment de communion avec la nation. L'A400M est le fruit d'une coopération européenne, tous les efforts qui se sont fédérés ont enfin abouti», réagit le colonel Jean-Pascal Breton, porte-parole de l'armée de l'air. «Nous avons le sentiment du “programme accompli”», résume-t-il.

 

Le premier appareil doit être livré d'ici à la fin juillet à la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy qui sera son QG. Et le second d'ici à fin 2013. Ces avions seront pris en main par les 5  équipages et les 70 mécaniciens déjà formés en vue d'une mise en service opérationnelle en janvier 2014. À cette échéance, l'avion utilisera d'abord sa capacité logistique (transport de fret) puis tactique: se poser court sur tous les terrains en milieu hostile, larguer des colis ou des parachutistes. «L'avion évoluera dans plusieurs standards jusqu'en 2019. Il disposera alors de toutes ses capacités», souligne le colonel Breton. Parmi celles-ci, le transport stratégique qui consiste à acheminer d'une traite jusqu'à 37  tonnes de matériels militaires à des milliers de kilomètres en volant presque aussi vite (790 km/h) qu'un avion de ligne. Il pourra aussi être configuré en ravitailleur et en appareil de secours civil.

 

4 turbopropulseurs de 10.000 chevaux chacun

 

Doté d'une grande soute de 340  mètres cubes, d'une aile haute et de 4 turbopropulseurs de 10.000 chevaux chacun, l'A400M peut embarquer des hélicoptères Tigre -ce que ne sait pas faire l'Antonov 225-, des blindés et des troupes. «Il peut transporter deux fois plus que le C130 Hercule et quatre fois plus que le 160 Transall et en deux fois moins de temps», précise le colonel Breton. Il a manqué aux militaires au Mali. L'A400M aurait pu transporter 25 tonnes d'Orléans à N'Djamena en 8 heures au lieu des deux jours nécessaires au Transall pour 8 tonnes.

 

Avec l'A400M Atlas, son nom officiel, la France retrouve son rang et son autonomie en matière de transport militaire. Il remplacera progressivement le Transall, né dans les années 1960, et le C130 Hercule, un avion des années 1980. D'ici à quelques années, plusieurs pays membres de l'Otan piloteront une flotte unifiée autour de l'A400M.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 16:55
Un régiment russe bientôt jumelé à l'escadrille française Normandie-Niemen

PROKHOROVKA (région russe de Belgorod), 12 juillet - RIA Novosti

 

Une unité aérienne russe sera jumelée au régiment français Normandie-Niemen, a annoncé vendredi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou à Prokhorovka (région russe de Belgorod), théâtre de l'une des plus grandes batailles de chars de l'histoire militaire en 1943.

 

"Le ministère russe de la Défense a décidé de jumeler une unité de l'Armée de l'air russe au régiment aérien français Normandie-Niemen pour honorer la mémoire des exploits héroïques des pilotes russes et français", a indiqué M.Choïgou.

 

Il a ajouté que la Russie continuerait de rebaptiser ses unités militaires en l'honneur des célèbres régiments soviétiques et russes. Selon lui, le commandement de la division blindée de Kantemirovka, transformée en brigade en 2009 et rétablie en tant que division en 2013, a reçu ses drapeaux en mai dernier.

 

Ces derniers temps, la Russie fait renaître les plus célèbres unités militaires de son histoire. Le 154e régiment autonome et la 130e brigade d'infanterie motorisée autonome ont récemment reçu les noms glorieux des régiments Preobrajenski et Semenovski sur décision du président russe Vladimir Poutine. Créés au XVIIe siècle par l'empereur Pierre le Grand, les régiments Preobrajenski et Semenovski ont été les plus anciens régiments d'infanterie de la Garde impériale russe.

Un régiment russe bientôt jumelé à l'escadrille française Normandie-Niemen
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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 16:55
Le général Jean-Jacques Borel

Le général Jean-Jacques Borel

12/07/2013  Ltt Alexandra Lesur-Tambuté - Armée de l'air

 

Le général Jean-Jacques Borel est chef d’état-major du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA). Jusqu’à présent, il était le directeur du défilé aérien avant d’apprendre qu’il défilerait à pied, dans un dispositif mettant à l’honneur l’opération Serval. Interview d’un homme pour qui la cérémonie du 14 Juillet n’a plus vraiment de secret.

 

Mon général, vous avez jusqu’à présent été au cœur de l’organisation du défilé aérien. Pouvez-vous m’en parler ?

 

En prémices, j’ai été désigné comme directeur du défilé aérien. Mon rôle ? Animer une équipe composée de deux officiers projet du CDAOA. Notre première mission a été de proposer un défilé aérien en cohérence avec les thèmes choisis. En effet, chaque année, un scénario est écrit sous directives présidentielles. Le gouverneur militaire de Paris, responsable devant le président de la République de l'organisation du défilé militaire du 14 Juillet sur les Champs-Élysées, s’assure alors de la déclinaison de ce scénario au sein des trois armées. Le CDAOA a donc proposé des tableaux mettant à l’honneur les thèmes choisis tels que les 60 ans de la Patrouille de France, les 50 ans de l’ordre national du mérite ou encore les 50 ans du Traité de l’Élysée. Le CDAOA étant leader du défilé aérien, nous veillons à la bonne place des autres composantes telles que celle l’armée de terre et celle de la marine nationale fortement mobilisées dans la deuxième partie du défilé, celle des voilures tournantes. Nous avons également veillé à inviter les étrangers qui défileront à nos côtés. Certes, nous ne réinventons pas certaines procédures, mais nous veillons à proposer un défilé aérien en adéquation avec l’actualité et sans cesse renouvelé.

 

Dès lors, vous avez participé aux répétitions du défilé aérien ?

 

En effet, une fois les différents tableaux du défilé aérien validés, nous entrons dans une phase de répétitions. Une première est organisée à Villacoublay. Elle sert à briefer les équipages et à faire en sorte qu’ils s’approprient l’espace aérien relativement complexe à Paris. Les équipages réalisent donc un vol à bord d’hélicoptères Fennec au-dessus de la capitale pendant lequel ils repèrent les circuits d’attentes et les points de repères de l’axe qu’ils emprunteront le jour J (tour de la Défense, antenne, Arc de Triomphe). Une deuxième répétition générale avec une majorité d’aéronefs (plus de 70%) est ensuite organisée sur la base de Châteaudun.  C’est un entraînement digne du 14 Juillet car la base aérienne de Châteaudun offre des conditions optimales: un axe, des circuits d’attente et un cap similaires avec la zone parisienne. Ce jour-là, mon rôle a été de jouer l’entraînement en conditions réelles au sein d’un poste de commandement activé sur la base. J’ai également débriefé le passage de chaque formation filmé pour l’occasion. La dernière répétition est ensuite organisée à Paris avec la présence de chaque leader et Deputy (remplaçant) des formations aériennes constituées. Mais, cette fois-ci, j’ai cédé ma place à un nouveau directeur du défilé aérien.

 

Le général Borel, accompagné de ses officiers projet, à la répétition de Châteaudun

Le général Borel, accompagné de ses officiers projet, à la répétition de Châteaudun

Justement, j’ai cru comprendre que votre rôle au sein de la cérémonie du 14 Juillet 2013 a changé. Qu’en est-il vraiment ?

 

Le chef d’état-major des armées a souhaité mettre à l’honneur les troupes combattantes engagées dans l’opération Serval, au Mali. Un dispositif baptisé « intervention au Mali » ouvrira ainsi le défilé à pied auquel je serai intégré. En effet, je défilerai devant les troupes aux côtés du général Bernard Barrera (armée de Terre). C’est une agréable surprise et une reconnaissance pour l’armée de l’air qui a tenu une place majeure dans cette opération. Elle a, rappelons-nous, été au cœur d’un premier mois essentiellement d’opérations aériennes. Ne pouvant être à deux endroits en même temps, c’est donc le général Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant le CDAOA qui reprendra le rôle de directeur du défilé aérien. Une fonction qu’il a occupée l’année dernière.

 

Mon général, s’agit-il de votre première participation à la cérémonie du 14 Juillet ?

 

J’ai défilé au sol lorsque j’étais à l’École de l’air. On pourrait dire qu’il y a prescription depuis. J’ai également participé à deux reprises au défilé aérien. Enfin, j’ai aussi été à deux reprises au sein de l’organisation du défilé aérien. Positionné au-dessus de l’Arc de Triomphe, j’étais adjoint au chef du  défilé.  Cette cinquième occasion sera un moment empli de fierté car pour la première fois, un dispositif mettra à l’honneur une opération toujours en cours. En tant que seul aviateur de la formation, je défilerai pour tous ceux qui ont été engagés au Mali, qui le sont toujours et ceux intégrés au sein des structures de commandement de l’opération. Je défilerai pour tous ces aviateurs.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 11:55
Les quatre quartier-maîtres maistranciers ont achevé avec succès leur stage en juin 2013

Les quatre quartier-maîtres maistranciers ont achevé avec succès leur stage en juin 2013

12/07/2013 Armée de l'air

 

Depuis novembre 2012, le centre d‘instruction du contrôle et de la défense  aérienne (CICDA) de la base aérienne 118 Mont-de-Marsan mène une expérimentation de formation des sous-officiers contrôleurs de circulation aérienne de la marine nationale, jusqu’alors délivrée par l’école nationale de l’aviation civile (ENAC) de Toulouse.

 

Cette démarche doit permette de donner à la marine des éléments d’appréciation sur les possibilités de formation de l’ensemble de ces spécialistes à Mont-de-Marsan à l’horizon 2015. L’école assure déjà l’instruction de l’ensemble des contrôleurs officiers et sous-officiers de l’armée de l’air et de l’armée de terre, ainsi que des officiers de la marine nationale.

 

Quatre quartier-maitres maistranciers ont ainsi achevé avec succès leur stage en juin 2013 et rejoint leur base aéronavale d’affectation pour réaliser leur transformation opérationnelle. Cette expérimentation doit se poursuivre avec une seconde promotion en 2014 avant une prise de décision finale.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 16:35
Serval : 6 mois d'opérations - webdocumentaire

11/07/2013 Sources : EMA

 

Le 11 janvier 2013, la France intervenait à la demande du Président malien pour arrêter l’avancée de groupes terroristes en direction de Bamako. Le 11 juillet 2013, un webdocumentaire évoquant les 6 premiers mois de l’opération des armées françaises au profit de la population malienne est publié sur Internet.

 

Le webdocumentaire Serval, 6 mois d’opérations retrace depuis le 11 janvier 2013, les grandes étapes et les principales composantes qui ont fait de l’opération Serval un succès. Par la rapidité et la brutalité de son intervention, la France a stoppé l’avancée des terroristes qui menaçait la population malienne et son pays. Malgré la difficulté du terrain, l’étendue du pays, les nombreuses opérations menées de manière conjointe avec les forces armées maliennes ou en coordination avec les forces africaines de la MISMA, devenue MINUSMA et avec l’appui de plusieurs nations alliées, ont permis de neutraliser plusieurs centaines de terroristes et d’affaiblir leur potentiel logistique en les privant de ressources essentielles.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

 

Le webdocumentaire Serval, 6 mois d’opérations

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 16:26
SERVAL : 6 mois d'opérations

11 juil. 2013 FORCESFRANCAISES

Le 11 janvier 2013, la France intervenait à la demande du Président malien pour arrêter l'avancée de groupes terroristes en direction de Bamako. Le 11 juillet 2013, un webdocumentaire évoquant les 6 premiers mois de l'opération des armées françaises au profit de la population malienne est publié sur Internet.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 12:55
Un commando parachutiste de l'air n°20

Un commando parachutiste de l'air n°20

11/07/2013 Armée de l'air

 

Du 24 juin au 4 juillet 2013, le commando parachutiste n°20 (CPA 20) s’est rendu au 2e régiment étranger de parachutistes (REP), à Calvi, pour réaliser une période d’entraînement commune.

 

Au cours de ces quinze jours, l’intensité des exercices est allée crescendo. Les deux unités ont mené conjointement des entraînements tactiques, de jour comme de nuit. Transall et Puma étaient déployés pour l’occasion. Au programme : saut, tir, dropping en mer, aérocordage, assaut en mer ou encore palmage.

 

Au cours de l’année 2012, le CPA 20 s’était déjà rendu à deux reprises chez leurs camarades du 2e REP. Une particularité toutefois à cette session d’entraînement, deux pilotes de l’escadron de transport 1/64 «Béarn»  se sont joints aux commandos. Ils ont participé à toutes les activités, à l’exception des sauts en automatique remplacés par un saut en tandem.

 

 Un prochain rendez-vous a déjà été pris entre les paras du REP et du CPA 20.

Le personnel du CPA 20 et les deux pilotes du "Béarn" droppés en mer

Le personnel du CPA 20 et les deux pilotes du "Béarn" droppés en mer

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 12:55
Répétition du 9 juillet 2013 au-dessus de l'Arc de Triomphe

Répétition du 9 juillet 2013 au-dessus de l'Arc de Triomphe

11/07/2013 Ltt Alexandra Lesur-Tambuté - Armée de l'air

 

Le 9 juillet 2013, la dernière répétition du défilé aérien du 14 Juillet s’est déroulée à Paris, au-dessus des Champs-Élysées.

Un A400M, un Rafale et un Eurofighter allemand lors des répétitions à Paris

Un A400M, un Rafale et un Eurofighter allemand lors des répétitions à Paris

Pour cette ultime répétition, leader et Deputy (remplaçant) de chaque patrouille ont obligatoirement réalisé un passage au-dessus des Champs-Élysées. À 15h30, les plus chanceux ont pu ainsi voir passer la première partie du défilé aérien composée d’avions de chasse et de transport. Parmi eux notamment, le futur avion de transport tactique de l’armée de l’air, l’A400M Atlas. Mais aussi, plusieurs Rafale, Mirage, ravitailleurs C135, ou encore des avions étrangers tels qu’un C130 Hercules danois. Une heure après, c’était au tour des voilures tournantes d’effectuer un passage dans le ciel parisien avec des hélicoptères de l’armée de l’air, de l’armée de terre, de la marine nationale, de la gendarmerie et de la sécurité civile.

 

Le CDAOA à la tête du défilé aérien

 

Au sein du poste de commandement de conduite et de coordination (P3C) dissimulé sous une tente blanche au-dessus de l’Arc de Triomphe, le général Jean Borel, jusqu’alors directeur du défilé aérien, a laissé les commandes au général Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA). En effet, le général Borel sera finalement intégré au défilé à pied, au sein d’un dispositif mettant à l’honneur les troupes engagées dans l’opération Serval, au Mali. Le général Caspar-Fille-Lambie est ainsi, pour la deuxième année consécutive, directeur du défilé. Au cours de l’entraînement, son œil expert a vérifié l’alignement, le respect de l’axe et du timing de chaque formation, donnant ainsi les dernières consignes si nécessaire.

 

Les bases aériennes prêtes 

 

Tous les aéronefs mobilisés pour le défilé aérien du 14 Juillet sont déjà positionnés sur les bases aériennes périphériques à la capitale. Ainsi, Villacoublay, Creil et Évreux ont dès à présent accueilli la majorité des équipages. Tout est définitivement prêt pour le 14 Juillet.

 

Le lieutenant Anthony Marchand, pilote du Casa "Deputy"

Le lieutenant Anthony Marchand, pilote du Casa "Deputy"

Le lieutenant Anthony Marchand aux commandes 

 

 Le lieutenant Anthony Marchand, pilote de Casa à l’escadron de transport 1/62 «Vercors» de Creil, a participé à cette dernière répétition du 14 Juillet, au-dessus de Paris. Impressions.

 

Après un briefing des trois équipages Casa, mené par le leader de la patrouille, le commandant Cédric Abriat, Anthony a rejoint son avion. Concentré, il finalise sa préparation en cabine. Fermeture de la porte, une dernière check-list, et les moteurs sont mis en marche.

 

14h45 locales, les trois Casa décollent à tour de rôle de la base aérienne 110 de Creil. Une vingtaine de minutes après, les trois transporteurs intègrent le circuit H. « Paradoxalement, nous étions plus nombreux dans notre couloir d’attente par rapport à la répétition à Châteaudun,  les trois Transall, l’Atlantique 2 de la marine nationale et l’Hercules danois étant présents », confie Anthony. À bord de l’avion du Deputy (remplaçant) l’attente d’autorisation de passage se fait ressentir alors que les équipages patientent à des altitudes différentes. En réalisant des hippodromes dans leur circuit d’attente, le lieutenant Marchand semble impatient de concrétiser ce vol en patrouille, une manœuvre singulière pour leur avion de transport. 

L'équipe leader de la formation Casa

L'équipe leader de la formation Casa

« Étoile » annonce alors le « top ». Instantanément, le commandant Abriat calcule l’heure à laquelle la patrouille Casa doit survoler les Champs-Élysées. « De notre côté, le commandant Arnaud Kauffmann, (second du Vercors et pour l’occasion co-pilote expérimenté) réalise les même calculs en concertation avec le leader, sur une fréquence interpatrouille, raconte le jeune pilote de Casa. En tant que Deputy, nous devons être capables d’assurer le rôle du Casa n°1 en cas de problème technique de cet avion».

 

7’20’’ après le passage d’Athos, le leader de la Patrouille de France, à la verticale des tribunes présidentielles, c’est au tour des trois Casa de s’élancer. Progressivement, les aéronefs se rapprochent des tours de la Défense. Légèrement sur la droite, la Tour Eiffel semble à portée de main.   Les trois Casa survolent alors, à seulement quelques mètres, l’Arc de Triomphe assailli par les touristes venus admirer le ballet aérien. « Au-dessus de Paris, nous profitons de l’espace qui nous est réservé exceptionnellement », avoue Anthony. Un moment où la concentration est optimale pour seulement quelques secondes de précision.

 

Les tribunes présidentielles à peine passées, les trois Casa repartent vers Creil. L’occasion pour eux de réaliser une manœuvre en cas de mauvaises conditions météorologiques. «Nous avons été pris en compte par les contrôleurs aériens de Roissy-Charles de Gaulle, explique le lieutenant Marchand. La formation est remontée à 3 000 pieds et s’est dispatchée pour un retour individuel jusqu’à notre base». À l’escadron, les pilotes s’assurent de la bonne réalisation de leur passage. Un avis conforté par le directeur du défilé aérien, le lendemain.

 

Serein, le lieutenant Marchand se prépare d’ores et déjà pour améliorer encore ce résultat le jour du 14 Juillet. «Nous pouvons toujours mieux faire, il faudra prolonger notre alignement même après le passage des tribunes». Une seule crainte cependant pour le pilote, l’impondérable problème technique.

Formation Casa

Formation Casa

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 07:55

10 juil. 2013 AIRetCOSMOS

 

Après notre reportage sur la base 279 de Châteaudin, nous vous embarquons en exclusivité à bord d'un Transall de l'escadron Anjou, situé sur la base 105 d'Evreux. Mardi 9 juillet 2013, cette dernière répétition du défilé aérien du 14 juillet a permis aux équipages d'améliorer leurs positions en formation au-dessus des Champs Elysées.

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 16:50
Baltic 2013 : visite d’une délégation de l’armée de l’air italienne

10/07/2013 Sources : EMA

 

Le 4 juillet 2013, le brigadier géneral Gianni Candotti, accompagné de 4 officiers de l'armée de l'Air italienne, a rendu visite au détachement français stationné sur la base aérienne de Šiauliai, dans le cadre de l’opération Baltic 2013.

 

Cette visite avait pour objectif d’apprécier les capacités offertes par la base aérienne de Šiauliai, dans le cadre de la participation italienne en 2015 à la mission de police du ciel dans l'espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l'Estonie. Leur mandat, d’une durée de 4 mois, est prévu de janvier à avril 2015.

 

Baltic 2013 : visite d’une délégation de l’armée de l’air italienne

Lors de cette visite, la délégation a été accueillie par le lieutenant-colonel Vidmantas Rakleviciux, commandant la base aérienne lituanienne. Il leur a présenté les installations aéroportuaires et le soutien apporté par la nation hôte aux différents détachements.

Baltic 2013 : visite d’une délégation de l’armée de l’air italienne

Le lieutenant-colonel Colombani, commandant le détachement français, leur a ensuite détaillé les spécificités de la mission dans les pays Baltes. La rencontre s’est achevée sur la zone opérationnelle, pour une visite de l’ensemble des infrastructures de la zone d’alerte (Quick Reaction Alert area), suivie d’une présentation du Mirage F1-CR.

 

Depuis le 30 avril 2013, près de 90 militaires français et 4 Mirage F1CR assurent la mission Baltic, sous mandat de l’OTAN. Durant 4 mois, le détachement conduit des missions d’assistance et de police du ciel dans l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie.

Le 4 juillet 2013, le brigadier géneral Gianni Candotti, accompagné de 4 officiers de l'armée de l'Air italienne, a rendu visite au détachement français stationné sur la base aérienne de Šiauliai, dans le cadre de l’opération Baltic 2013.

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 12:55
Salle ACCS, Lyon Mont-Verdun

Salle ACCS, Lyon Mont-Verdun

10/07/2013 Armée de l'air

 

Le programme Air Command and Control System (ACCS) est un programme OTAN initialisé en 1981, dans le cadre de la rénovation des systèmes sol de commandement et de contrôle. Aujourd’hui, la France,l’Allemagne, la Belgique et l’Italie sont chargés de la validation de ce programme, développé par Air Command System International.

 

L’équipe de marque ACCS, dépendant du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) de Mont-de-Marsan, est chargée de vérifier, pour la France, le bon fonctionnement du système avant sa mise en service à l’horizon 2015. D’autres organismes, telle que la division ACCS du centre national des opérations aériennes de Lyon Mont-Verdun, veillent à la convergence entre les capacités attendues et les exigences opérationnelles.

L'ACCS à l'horizon 2015

L'ACCS à l'horizon 2015

 Fondé sur des technologies de pointe, l’ACCS offrira aux pays européens membres de l’Alliance un système unifié de commandement et de contrôle. Il permettra le partage de données opérationnelles sur un réseau de communication à haut débit. Outre le contrôle et la surveillance, son domaine d’emploi recouvrira la programmation et la conduite des opérations aériennes qui, en ce qui concerne la France, pourront être menées depuis Lyon, au-dessus et au-delà du territoire national.

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 11:55

10 juillet 2013 Par Elodie Vallerey - Usinenouvelle.com

 

VIDÉO  Après des mois de formation, le capitaine Claire M. devient officiellement la première femme pilote de Rafale. A 28 ans, elle intègre le cercle très fermé (et encore très masculin) des pilotes de chasse français sous le nom de code "Sharon". Elle a obtenu mi-juin son dernier degré de qualification de pilote de chasse opérationnel sur Rafale. Première mission pour cette passionnée, le Mali, où elle devrait bientôt être envoyée, selon ce reportage diffusé le 9 juillet dans le JT de 20 heures de France 2.

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 07:55
14 juillet: hommage à nos soldats blessés et tués

09/07/2013 Capitaine Flora Cantin

 

Lors de la fête nationale du 14 juillet, les familles des morts au combat, les blessés et leurs proches sont invités à participer aux différentes cérémonies et activités. C’est l’occasion pour la France de les honorer, de se souvenir de ceux qui ne défileront pas, qui ont donné leur vie ou qui souffrent au quotidien des blessures subies au service de leur pays.

14 juillet: hommage à nos soldats blessés et tués

Fin 2004, le bombardement du camp français de Bouaké en Côte d’Ivoire fait 9 morts et une quarantaine de blessés parmi la force Licorne. Un plan Hommage est mis en place pour prendre en charge les soldats tués, blessés ainsi que leurs proches. Quatre ans plus tard, 10 soldats français meurent au combat dans l’embuscade d’Uzbeen, en Afghanistan. Le plan Hommage prend une nouvelle forme. Validé en 2009, il répond à la nécessité de mettre en place un dispositif d’honneurs aux défunts et de solidarité vis-à-vis de leurs familles. Il structure les diverses cérémonies (familiale, militaire, nationale) lors du rapatriement des dépouilles de soldats morts en opérations depuis ces quatre dernières années. C’est aussi une procédure administrative et financière d’urgence déclenchée sur décision du ministre de la Défense.

14 juillet: hommage à nos soldats blessés et tués

Ce mode opératoire exceptionnel est mis en place pour régler les rigidités administratives : déblocage et engagement de fonds, autorisations d’embarquement de civils dans des aéronefs de la Défense, etc. Si le plan Hommage a été activé pour les soldats français morts en Afghanistan depuis 2001 ou encore au Mali à partir de janvier 2013, il a également été mis en œuvre lors de la mort, par noyade, du caporal Julien Giffard, survenue en Guyane en 2010 dans le cadre de l’opération Harpie. Il en a été de même pour l’adjudant-chef Stéphane Moralia et le sergent Sébastien Pissot, assassinés par des orpailleurs illégaux en Guyane. « Le plan Hommage est déclenché pour tous les soldats tombés, quelque soit la nature de la mission à laquelle ils participaient. Il n’y a pas de distinction particulière », explique le colonel Brulon, conseiller communication du gouverneur militaire de Paris.

14 juillet: hommage à nos soldats blessés et tués

Lors de la fête nationale du 14 juillet, les familles des morts au combat, les blessés et leurs proches sont invités à participer aux cérémonies. C’est l’occasion de les honorer, sur les Champs-Elysées d’abord, où ils assistent au défilé dans une tribune face à celle du président de la République qui vient les saluer, puis lors de la traditionnelle réception des défilants à l’Hôtel de Brienne. Ils sont également reçus par le chef d’état-major de l’armée de Terre et par le gouverneur militaire de Paris lors d’autres réceptions.

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 16:55
Saut en parachute à très grande hauteur sous oxygène par les forces spéciales Terre - Crédits : MDL Martinez/BFST

Saut en parachute à très grande hauteur sous oxygène par les forces spéciales Terre - Crédits : MDL Martinez/BFST

09/07/2013 Armée de Terre

 

Fin juin 2013, les forces spéciales de l’armée de Terre ont suivi pendant une semaine la campagne d’entraînement à l’infiltration sous voile (ISV) Albatros dans le sud-ouest de la France.

 

Organisée par la brigade des forces spéciales Terre (BFST), cet entraînement a rassemblé une vingtaines de soldats de toutes les composantes du commandement des opérations spéciales (COS). Ces unités sont les seules en France à détenir l’expertise OXY c'est-à-dire d’infiltration sous voile à très grande hauteur (TGH).

 

Cette technique pointue consiste à effectuer de jour comme de nuit des sauts en parachute sous oxygène (d’où le terme de capacité OXY), dans la plus grande discrétion. Le largage peut aller jusqu’à près de 10 000m d’altitude. Le parachute s’ouvre peu après la sortie de l’avion et les soldats dérivent sous voile sur plusieurs dizaines de kilomètres en fonction des conditions météo et de la situation au sol. Le posé de nuit se fait sans balisage, dans des zones non reconnues et souvent exiguës.

 

Ce procédé de mise en place est particulièrement efficace et adapté aux exigences des opérations spéciales car il permet d’assurer à la fois la sûreté de l’aéronef volant à très grande hauteur et une totale furtivité dans l’infiltration des opérateurs.

 

Saut en parachute à très grande hauteur sous oxygène par les forces spéciales Terre - Crédits : MDL Martinez/BFST

Saut en parachute à très grande hauteur sous oxygène par les forces spéciales Terre - Crédits : MDL Martinez/BFST

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 11:55
Les E-3F d'Avord ont passé les 50 000 heures de vol

Les E-3F d'Avord ont passé les 50 000 heures de vol

09/07/2013 Armée de l'air

 

Le 26 juin 2013, le passage des 50 000 heures de vol des avions E-3F, connus sous le nom d’Awacs, a été célébré sur la base aérienne 702 d’Avord, en présence du général Lafond, commandant la brigade aérienne du contrôle et de l’espace (BACE). 

 

Pour cet événement, une cérémonie était organisée avec le 36e escadron de détection et de contrôle aéroportés (EDCA), l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) et l’équipe de marque du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM). Un Awacs a d’ailleurs été repeint, arborant fièrement sur le tarmac le chiffre symbolique de ses engagements.

 

Un maillon tactique central

 

Véritable trait d’union entre le décideur politique ou militaire et les moyens tactiques des trois armées employés sur les théâtres d’opérations, l’E-3F est un maillon essentiel de la Défense nationale. Il permet aux plus hautes autorités de l’État de disposer d’une lecture souveraine de l’évolution du contexte stratégique mondial et d’une anticipation indispensable sur l’échiquier international. L’E-3F est également un bel exemple d’interopérabilité. Toutes ses capacités s’expriment aussi bien dans les opérations interarmées nationales, internationales que dans des opérations interministérielles telles que la lutte contre le narcotrafic, le terrorisme, ou pour des besoins de coordination des moyens de secours en intervention suite à une catastrophe naturelle.

 

Programme de rénovation

 

Ces 50 000 heures marquent l’entrée de l’Awacs dans son programme de rénovation à mi- vie « MidLife-Upgrade ». L’armée de l’air disposera, très prochainement, d’un outil parfaitement adapté aux exigences des opérations modernes. Le premier avion sortira des ateliers d’Air France Industrie, au Bourget, en début d’année 2014 et le quatrième en 2016. Pour cette amélioration, la France a choisi le système américain « block 40-45 ». Les E-3F resteront ainsi parfaitement interopérables avec leurs alliés.

 

Opérationnels depuis 21 ans

 

Implantés sur la base d’Avord depuis leur arrivée en France, le 17 décembre 1990, les quatre Awacs de l’armée de l’air sont déclarés opérationnels en juin 1992. La flotte d’E-3F et le personnel les mettant en œuvre vont dès lors participer à toutes les opérations contribuant à la réussite des engagements militaires de notre histoire moderne. Ainsi, dès le mois d’août 1992, les Awacs sont engagés dans les opérations menées en ex-Yougoslavie sous l’égide de l’organisation des Nations Unies.

 

Les 50 000 heures marquent l’entrée de l’Awacs dans son programme de rénovation à mi- vie « MidLife-Upgrade »

Les 50 000 heures marquent l’entrée de l’Awacs dans son programme de rénovation à mi- vie « MidLife-Upgrade »

Quelques chiffres significatifs

 

Les premiers vols opérationnels d’E3-F sont réalisés au-dessus de la Bosnie en 1992. Aujourd’hui, ils totalisent 13 000 heures de vol en opérations :

 

2400 heures, au Kosovo, entre 1998 et 2003,

22500 heures, en Libye, opération Harmattan, en 2011

600 heures, au Mali, opération Serval, durant le premier semestre 2013.

 

De l’opération Serval, en passant par Salamandre, Trident ou encore Harmattan, l’Awacs n’a cessé de confirmer son rôle primordial dans la chaîne de commandement et de contrôle des opérations aériennes ces vingt dernières années.

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