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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 11:45
Opération Serval : conditions météo extrêmes à Gao

08/07/2013 Sources : EMA

 

Le 7 juillet 2013, un phénomène météorologique exceptionnel et rarissime s’est abattu sur la région de Gao. Les éléments français stationnés sur l’aéroport ont été touchés, sans déplorer  de victimes.

Opération Serval : conditions météo extrêmes à Gao

Une cellule orageuse formée au Nord Est de la ville de Gao a généré, selon l’expression des experts une véritable « explosion météorologique », due au passage brutal d’un vent allant jusqu’à 140 km/h. Elle s’est abattue sur la plateforme, dans une partie de la zone vie et près de la piste, au niveau du parking aéronefs. « Le phénomène a duré peu de temps et était très localisé sur la plateforme mais pas dans la ville de Gao » précise le spécialiste météo de la brigade Serval. Les pluies qui ont suivi ont duré environ une heure.

Opération Serval : conditions météo extrêmes à Gao

Ce phénomène météorologique rarissime, d’une ampleur imprévisible, n’a fait aucun blessé mais a causé des dégâts matériels importants. Certaines infrastructures de la force ainsi que des aéronefs, pourtant bien arrimés dans le sens des vents dominants, ont été endommagés. Par ailleurs, quelques véhicules P4 ont été touchés, une douzaine de tentes se sont envolées, un abri déployable servant d’atelier s’est littéralement disloqué sous l’effet de la violence de vent et un conteneur de vingt pieds (KC 20) a été déplacé sur quatre-vingt centimètres.

Opération Serval : conditions météo extrêmes à Gao

Le contrôle des matériels est en cours et la remise en condition du camp se poursuit. Les opérations de la force Serval ne sont pas impactées et se poursuivent, notamment dans la région Est de Gao.

Opération Serval : conditions météo extrêmes à Gao

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

Opération Serval : conditions météo extrêmes à Gao
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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 11:20
14 juillet 2013 - Déroulement du défilé en détails

 

Message du ministre de la Défense

 

Aujourd’hui comme chaque année, à l’occasion de la fête nationale, il y a de la fierté dans le regard des Français rassemblés autour de nos soldats.

 

Fierté pour chacune des actions conduites par nos armées tout au long de l’année, au plus loin de nos frontières ou au plus près de nos foyers. Le plus souvent, leur éloignement les dissimule à nos regards ; mais en ce jour de fête, où la Nation contemple ceux-là même qui veillent au quotidien sur sa tranquillité, nous leur témoignons toute notre reconnaissance.

 

Fierté pour le désengagement de nos forces combattantes d’Afghanistan, après onze années d’une action courageuse, exemplaire, qui a permis de porter des coups décisifs contre le terrorisme international et de contribuer à restaurer la souveraineté de l’État afghan.

 

Aujourd’hui, d’autres soldats français ont pris la relève, pour assumer des activités de formation, mais aussi prendre en charge l’hôpital et l’aéroport international de Kaboul, et faire vivre ainsi dans la durée la solidarité et l’amitié qui nous lient désormais au peuple afghan.

 

Fierté bien sûr pour notre intervention militaire au Mali. Avec un courage qui impose le respect, avec une détermination qui force l’admiration, nos soldats sont intervenus au Mali le 11 janvier dernier parce que des groupes terroristes s’en prenaient à des populations entières, mettaient en péril l’existence même d’un État ami, et faisaient peser sur notre propre sécurité, celle de la France et celle de l’Europe, des menaces qui n’étaient pas acceptables.

 

Par cette action déterminante, nos armées ont une fois de plus fait la preuve de leur immense valeur, au service de la France et de tous nos concitoyens.

 

La fête nationale est un moment de fierté collective. C’est un moment de recueillement aussi. À l’instant où leurs camarades dé filent, nous pensons à nos soldats tombés cette année. Ils sont morts pour la France. Nous pensons aussi à leurs familles, qui sentent la chaleur d’un pays rassemblé autour d’elles. Le 14 Juillet est ainsi l’occasion d’un hommage, inscrit dans tous les cœurs, aux hommes et aux femmes qui veillent sur notre sécurité commune et garantissent, parfois au péril de leur vie, le respect de notre souveraineté.

 

Plus que jamais, leur mission continue. Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, que le Président de la République a approuvé au printemps, permet de conforter notre Défense dans un contexte difficile. Les mois qui viennent vont permettre de préciser ces orientations, dans l’intérêt de la France et le respect de tous ceux qui la servent.

 

Aujourd’hui, nous nous retrouvons donc pour célébrer un destin commun autour de nos armées. À leurs côtés, défilent cette année des soldats africains et européens, mais aussi des casques bleus des Nations unies. Leur présence est davantage qu’un symbole. C’est la marque d’une solidarité concrète, qui s’est exprimée au Mali, et d’une communauté de destin, au-delà même des continents, dont nous avons toutes les raisons d’être fiers.

 

Bravo à nos soldats. Ils méritent toute la confiance que les Français placent en eux.

 

Jean-Yves Le Drian

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 11:45
Opération Serval : intervention du Casa "Nurse"

 

06/07/2013 Sources : EMA

 

Le 2 juillet 2013, l’avion Casa médicalisé stationné sur l’aéroport de Gao est intervenu au profit d’un militaire français souffrant d’une appendicite sur le camp de Tessalit. L’équipage du « Casa nurse » revient sur cette évacuation sanitaire.

 

« J’ai été contacté à 13h40 par le PECC (Patient Evacuation Coordination Cell) pour une demande d’évacuation sanitaire à Tessalit. Il s’agissait d’aller récupérer un patient souffrant d’une appendicite aigue. 30 minutes plus tard nous avons décollé de Gao, emmenant pour l’occasion du fret destiné aux soldats installés dans le nord du Mali ». Le « Casa nurse » profite en effet de ses missions ponctuelles pour acheminer du matériel, rationalisant ainsi les flux logistiques caractérisés par des élongations importantes entre les différentes emprises de Serval.

 

Opération Serval : intervention du Casa "Nurse"

« Après 1h25 de vol, nous avons atterri à Tessalit, dans l’Adrar des Ifoghas. Nous avons immédiatement pris en charge le patient qui était en bon état général, avec un peu de température mais une bonne tension, un bon pouls et une bonne tolérance à la douleur ».

Une fois le patient installé le plus confortablement possible sur sa couchette, « ce qui dans l’avion n’est finalement pas une évidence » avoue le médecin, l’équipe médicale composée de ce dernier, d’un infirmier et d’une convoyeuse de l’air, assure une surveillance et un relevé des paramètres de l’état du malade. Dans ce cas précis toutes les 30 minutes, un diagnostic est réalisé.

Opération Serval : intervention du Casa "Nurse"

« La plus-value du « Casa nurse » est d’apporter le maximum de confort possible à l’évacuation sanitaire. Mais surtout, sur le plan médical, cela nous permet de bien surveiller le patient et éventuellement d’ajouter un traitement à la douleur si cela s’avère nécessaire » précise le médecin principal Isabelle.

Opération Serval : intervention du Casa "Nurse"

A 17h30, l’avion a atterri à l’aéroport de Gao, soit un peu moins de 4 heures après le déclenchement de l’intervention : « Le fait de gagner des délais au départ est très important car cela conditionne l’arrivée du patient au bloc opératoire. Plus nous partons rapidement et plus nous sommes utiles et efficaces. Le contrat est d’être prêt en moins d’une heure, donc un départ en 30 minutes c’est plutôt bien » note le médecin Isabelle avant de conclure : « Je suis allée voir le patient ce matin, il va très bien. L’opération réalisée à l’antenne chirurgical avancée (ACA) une heure après l’atterrissage s’est parfaitement déroulée. Un peu triste de laisser ses camarades derrière lui mais en bonne santé, il prépare désormais son retour en France dans les jours à venir ».

 

Seul avion médicalisé de ce type déployé sur un théâtre d’opérations, le « Casa Nurse » de Gao a effectué 18 missions médicales depuis le 20 mai, dont 4 en moins d’une heure. A l’équipe médicale s’ajoute un pilote, un co-pilote, un mécanicien navigant et un mécanicien.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 11:24
14 juillet : une armée d’avant-garde, fière de son histoire

05/07/2013 Capitaine Flora Cantin

 

« Une armée d’avant-garde, fière de son histoire » est le thème du défilé du 14 juillet 2013. Fête nationale, c’est aussi un grand rendez-vous entre les français et leur armée.

« Pour moi, le défilé du 14 juillet représente une tradition. Il est aussi un moment unique pour approcher de près le matériel militaire qu’on ne croise pas tous les jours », explique Paul, 26 ans. Eléonore, 38 ans, reprend : « c’est un hymne aux armées, une reconnaissance du travail effectué. En plus, ils sont beaux à regarder ! » conclut-elle.

Aujourd’hui, le défilé du 14 juillet revêt une dimension internationale. « Il mettra en avant l’engagement opérationnel et la modernité de notre défense.  Cette année est aussi riche en anniversaires  d’unités qui seront mises à l’honneur», indique le colonel Brulon, conseiller communication du gouverneur militaire de Paris.

Dès janvier 2013, la France a montré sa capacité à réagir efficacement sur le territoire malien face à l’avancé des islamistes. Les soldats français ont mené des opérations de lutte contre le terrorisme aux côtés des soldats maliens permettant le déploiement de la mission internationale de soutien au Mali (MISMA) et de la mission de formation de l’union Européenne au Mali (EUTM).

De la place de l’Etoile à la celle de la Concorde, des détachements africains de la MISMA et de la mission des nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) ouvriront le défilé à pied, suivis par près de 400 militaires français engagés dans l’opération Serval. 

Pour le 50ème anniversaire du traité de l’Elysée, la brigade franco-allemande, qui œuvre pour la défense européenne, sera mise à l’honneur.

Depuis le 1er juillet 2013, la Croatie est le 28ème état membre de l’Union Européenne (UE). La France, membre fondateur de l’UE, a souhaité célébrer cet événement avec la présence de militaires croates dans le défilé.

L’accent sera également mis sur les nouveaux matériels comme l’A400M et la part considérable accordée à la préparation opérationnelle des forces, avant projection.

A partir du lundi 8 juillet 2013, retrouvez les actualités autour du 14 juillet dans notre dossier.

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 16:55
Armées : les chefs d'état-major en réflexion et au combat (et surtout, bonnes vacances !)

05/07/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Au moment de prendre de menus congés estivaux mais néanmoins réparateurs, je n'allais pas placer ce blog sous cloche durant un mois (reprise des activités le lundi 5 août) sans m'atteler à des projections capacitaires, alors que de sourdes négociations et d'intenses batailles en coulisses s'opèrent. Je n'allais pas non plus vous abandonner un mois sans provoquer un abîme de réflexions contradictoires.

Ministres, élus, conseillers, états-majors sont en pleine réflexion sur une revue capacitaire complète des armées et un nouvelle déflation de 24 000 personnels en plus des 10 000 restant à accomplir.

Nous profitons des auditions en juin de tous les chefs des états-majors, devant la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, pour tirer des constats et des enseignements en attendant le juge de paix (si elle est enfin réaliste), la Loi de programmation militaire (LPM) de l'automne...

Par ordre d'entrée en scène avant le défilé du 14-Juillet, le CEMA, l'amiral Edouard Guillaud, le CEMAT, le général Bertrand Ract-Madoux, le CEMAA, le général Denis Mercier, et pour finir, le CEMM, l'amiral Bernard Rogel.

 

CEMAGuillaud.jpgLe chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud (photo AFP), a lancé les hostilités. Ou disons plus poliment, a sonné le tocsin. " Les travaux, qui se conduisent sous forte contrainte budgétaire, suscitent dans les armées des inquiétudes majeures dans le domaine des ressources humaines, de l'équipement et de l'activité des forces. " Il martèle le maître-mot des chefs d'état-major : " Le fondement de l'efficacité opérationnelle, c'est la cohérence. "

Le CEMA convient que le Livre blanc est enfin un exercice de vérité mais reste lucide : " Notre capacité à agir en masse, dans la durée et la simultanéité, ne sera plus la même. Il faudra faire des choix et parfois se résoudre à intervenir plus modestement. "

Conséquence : " Nous devrons donc revoir nos concepts d'emploi, dans le sens d'une plus grande porosité des capacités entre les fonctions stratégiques, entre les missions, entre les théâtres. C'est ce que je traduis sous le vocable " gestion dynamique des efforts " en fonction des besoins. "

L'inquiétude majeure de l'amiral Guillaud se situe autour de la sécurisation du budget de la Défense... L'enveloppe identifiée pour la LPM 2014-2019 (179,2 milliards d'euros en valeur 2013) et 31,4 milliards pour le budget 2014 (c'est-à-dire 30,9 milliards d'euros avec l'inflation) reste " à un seuil suffisant ". Mais les 6 milliards d'euros prévus en recettes exceptionnelles doivent intégrer un mécanisme de sauvegarde pour éviter le crash. " Ce sont les fameux « 20% des investissements » qui peuvent avoir un impact sur « 80% du modèle » ! "

Voyons ça dans le détail...

TERRE

VBMRNexter.jpgLe constat est rude mais clair. De 2008 à 2019, l'armée de Terre aura subi 35 000 suppressions de postes et 22 000 transferts. Au-delà de cette colossale déflation humaine, le général Ract-Madoux regrette aussi des reports d'opérations de rénovations des infrastructures. Le plan de réhabilitation de l'hébergement, lancé il y a quinze ans, ne concerne que la moitié des régiments. La diminution des cibles et les reports de livraisons (environ 20 % de 2008 à 2013) amène le CEMAT à ne prendre aucun gant : " Contrairement, à ce qui est écrit dans le Livre blanc de 2008, l'armée de Terre n'a bénéficié d'aucune priorité. "

- Réductions. La force projetable va passer de huit à sept brigades, perdre entre 5 et 6 000 hommes et de six à huit régiments, nous disait récemment le commandant de la force terrestre, le général Clément-Bollée. Cela implique " un resserrement de la force terrestre projetable de 71 000 à 66 000 hommes ". " Je préfère des dissolutions à des saupoudrages ", affirme le CEMAT. En tout, la brigade comprise, l'armée de Terre doit supprimer près de 10 000 postes supplémentaires.

CEMATGalRact-Madoux.jpg- Limites. Le général Ract-Madoux (photo ministère de la Défense) discerne des fragilités : " Avec une brigade interarmes en moins, le modèle à 66 000 conditionne à un seuil de stricte suffisance la faisabilité de ce nouveau contrat. " L'armée de Terre a également grand besoin de nouveaux camions et de véhicules légers tactiques. " Le contrat opérationnel et la préparation pourraient être obérés dès 2018 ", s'alarme le CEMAT. Il manque en 2013 23 millions d'euros pour l'entretien du matériel terrestre et 19 millions d'euros pour l'aéronautique.

- Projections. Le nouveau contrat opérationnel passe pour une opération de coercition majeure de 30 000 à 15 000 soldats, plus 10 000 hommes pour intervenir sur le territoire national et un échelon national d'urgence en alerte de 5 000 hommes. Les perspectives de JPO (journées de préparation opérationnelle) en 2013 sont mauvaises, 83 jours au lieu de 90.  " Le niveau de 120 jours d'engagement opérationnel ne pourra être atteint qu'avec 30 jours d'OPEX. "

Sur le plan du matériel, le programme Scorpion est préservé par le Livre blanc. Mais l'arrivée du VBMR (véhicule blindé multirôle, photo Nexter) à partir de 2018 et celle de l'EBRC (engin blindé de reconnaissance et de combat) en 2020 va entraîner la prolongation des AMX-10 RC et des VAB jusqu'en 2030... La livraison du véhicule blindé d'aide à l'engagement (VBAE), repoussé de 2025 à 2030, implique également la prolongation de la durée de vie des VBL (véhicules blindés légers), non budgetée à ce jour selon le CEMAT.

" L'armée de Terre, aux côtés des autres armées, a démontré son efficience, bâtie sur un niveau de ressources devenu " juste insuffisant " et dont l'excellent ratio coût-efficacité demeure un atout incomparable pour notre pays. " Le CEMAT considère que l'armée de Terre est à " un seuil plancher pour un pays de 65 millions d'habitants ".

AIR

air_a330-mrtt.jpgComme les autres chefs d'état-major, le général Denis Mercier entend surtout préserver " le maintien de notre cohérence ". L'armée de l'Air, avec ses deux missions permanentes, la défense aérienne et la dissuasion, reste une arme de poids : "Aujourd'hui, sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, nous disposons d'au moins un millier d'aviateurs qui sont en permanence en train d'armer des postes nous permettant de basculer instantanément du temps de paix au temps de crise. " Derniers exemples éclatants des atouts et des fragilités : la Libye et le Mali.

- Réductions. Passage à 225 avions de chasse, marine comprise (320 en 2008), plus une cinquantaine d'avions de transport tactique, sept avions de détection et de surveillance aérienne, douze ravitailleurs multirôles (MRTT, photo ministère de la Défense) et douze drones MALE (moyenne altitude longue endurance). Ajoutons des avions légers de surveillance et de reconnaissance et huit systèmes sol-air de moyenne portée SAMP/T. Après la perte de 16 000 aviateurs, la fermeture de douze bases aériennes et une contraction globale de 30 %, l'armée de l'Air devrait perdre encore 2 400 hommes.

- Fragilités. 

1. La protection réclame une rénovation des radars. Le système ACCS (Air Command and Control System) doit se trouver dans la LPM. Le programme SCCOA (Système de Commandement et de Conduite des Opérations Aériennes) accuse un retard de trois ans avec le décalage d'une quatrième étape.

2. Nécessité de l'amélioration du réseau des systèmes d'information et de communication.

3. L'arrivée " maintes fois décalée " des MRTT implique que le ravitaillement est en déficit et en coûteuse surmaintenance après cinquante ans de service (les éternels C-135). " Si cette flotte reste clouée au sol, la composante aéroportée serait inutilisable et nous ne disposerions plus de capacités à intervenir à distance. C'est-à-dire qu'en fait, nous ne ferions plus grande-chose. " Voilà au moins une priorité claire.

CEMAAGalMercier.jpg- Projections. Si l'armée de l'Air ne pratiquait pas la différenciation du matériel, en pérennisant des Mirage 2000, pendant la montée en puissance du Rafale, elle n'atteindrait pas le contrat de 225 avions de chasse. Le même esprit prédomine du côté des hommes. Les aviateurs ont adopté " une nouvelle organisation de notre capacité à durer ", indique le général Mercier (photo ministère de la Défense). En clair, deux cercles sont mis en place : un s'entraînant sur tout le spectre et un second pratiquant sur les avions de complément comme les avions d'instruction. Figurez-vous que le tableau de bord du petit Pilatus PC-21 peut être configuré comme celui d'un Rafale. Ce qui permet à ce second cercle de s'entraîner 40 h sur Rafale et 140 h sur d'autres moyens pour atteindre les 180 h annuelles... Pire, il s'agit désormais de maintenir un entraînement diminué de 20 %.

L'armée de l'Air se débrouille. Les Mirage 2000-5 vont passer de 7 000 h à 9 000 heures de vol, " une première " glisse le général Mercier. Les Mirage 2000 D seront rénovés (obsolescence des radars et des calculateurs de missiles). " Nous avons besoin d'une nouvelle tranche Rafale... dans un volume à définir ", s'inquiète le CEMAA. Les douze MRTT prévus au lieu de quatorze impliqueront le maintien de C-135.

MER

fremm-aquitaine.jpgAvec 11 millions de km² de zone économique exclusive et sa mission majeure d'instrument de la dissuasion nucléaire, la France ne peut décemment pas trop tirer sur sa Marine et ses coûteux équipements... Le chef d'état-major de la marine, l'amiral Bernard Rogel,  assure : " Il est essentiel que la notion de déploiement naval permanent soit reprise (dans le Livre blanc) car elle constitue le fondement de notre action et une des clefs de notre réactivité. " Du coup, " je considère que le résultat pour la Marine est acceptable au vu des données d'entrée. "

- Réductions. Abandon d'un deuxième porte-avions au moins jusqu'en 2025 ; suppression d'un BPC (bâtiment de projection et de commandement) sur quatre ; suppression de trois frégates sur dix-huit (en plus des sept de la LPM précédente). Les décisions vont entraîner la suppression de la permanence de la Marine nationale dans une zone d'opération extérieure

- Tensions. Quatre fragilités apparaissent aux yeux de l'amiral Rogel.

1. Tension sur les effectifs (limite organisationnelle et une limite de gestion, la Marine comptant plus de mille qualifications différentes) ;

2. Tension sur le volume d'activités des forces (l'emploi opérationnel permanent réduit les crédits OPEX pour la Marine) ;

3. Fragilité liée au renouvellement des équipements à l'horizon 2025. Le Livre blanc reste flou sur les patrouilleurs, les avions de chasse marine et n'évoque pas le cas des bâtiments logistiques, la patrouille maritime et les hélicoptères. Un impératif pour le CEMM : " La réduction du format doit s'accompagner du respect strict du calendrier de livraison des équipements. "

4. Tension sur le soutien et le maintien en condition opérationnel.

CEMMAmiralRogel.jpeg- Projections.  Le déploiement permanent d'une frégate ne pourra plus se faire en Atalanta (l'opération européenne anti-piraterie dans l'océan indien) et en Méditerranée orientale " mais en Atalanta ou en Méditerranée orientale ". Même conséquence pour la force d'avions de patrouille maritime " non plus en Atlantique et en Afrique mais en Atlantique ou en Afrique ". L'Atlantique reste " une zone naturelle " et la sécurité dans le golfe de Guinée (mission Corymbe) est appelée à prendre de l'importance.

Les frégates sont réduites de 18 à 15, dont quatre de défense aérienne. Le reste sera un panachage entre les FREMM (photo Marine nationale de la FREMM Aquitaine) et les frégates type Lafayette. En outre-mer, la Marine maintient six bâtiments (deux à la Réunion, deux aux Antilles, un en Nouvelle-Calédonie et un dans le Pacifique). Elle travaille toujours sur la construction des B2M (bâtiments multimissions) faiblement armés pour remplacer les bateaux de transports légers (BATRA). Les patrouilleurs P400 devront être prolongés puisque le programme BATSIMAR (patrouilleur littoraux) a déjà été repoussé une fois.

"Il ne faudra pas être surpris dans dix ans que le chef d'état-major de la Marine réponde qu'il ne peut que remplir imparfaitement l'une ou l'autre de ses missions ", évalue le CEMM (photo ministère de la Défense).

Fermez le ban.

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 08:35
Exercice Tactical La Fayette Week dans le sud de la France

05/07/2013 Armée de l'air

 

Du 20 au 27 juin 2103, l’escadron de chasse 2/4 «La Fayette» a participé à l’exercice Tactical La Fayette Week (TLW) organisé par le centre opérationnel des forces aériennes stratégiques (COFAS).

 

Cet exercice vise à entraîner dans un environnement réaliste les équipages aux différentes phases tactiques d’une mission aérienne complexe. Au programme, des phases de ravitaillement en vol, de pénétration basse et moyenne altitudes, et de combat aérien en vol dans le respect le plus strict des règles de sécurité aérienne du temps de paix.

 

Les avions ont évolué dans la zone d’entraînement aérienne la plus étendue de France, qui couvre tout l’espace maritime entre Perpignan et Solenzara, en Corse. Cette zone, l’une des plus grandes en Europe, offre de très belles possibilités d’entraînement (vitesse supersonique, vol très basse altitude…). L’emploi de moyens de conduite modernes tels Stradivarius (outil de visualisation en temps réel de la situation aérienne) a favorisé l’optimisation des moyens aériens dédiés à TLW.

 

Au bilan, l’exercice a totalisé 137 sorties en 9 raids aériens composés de 15 à 25 chasseurs. Le nombre des acteurs révèle également le succès de TLW : Mirage 2000N, Rafale, Mirage 2000-5, Mirage 2000D, Mirage F1, Alphajet, avions ravitailleurs C135 et un avion radar E3-F. TLW se caractérise aussi par sa dimension interarmées avec la participation de Rafale de la flotille 11F de la marine nationale, mais également une dimension interalliée avec la présence d’Eurofighter espagnols et italiens, de F18 espagnols et de Tornado britanniques. Enfin, par son action, le centre de détection et de contrôle de Lyon Mont-Verdun a permis de donner toute sa dimension à cet exercice.

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 08:32
Les Puma de l’escadron d’hélicoptères «Pyrénées» rentrent du Mali

05/07/2013 Armée de l'air

 

Mardi 2 juillet 2013, deux hélicoptères Puma et leurs équipages de l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 «Pyrénées», sont rentrés sur la base aérienne 120 de Cazaux après plusieurs mois d’opération au Mali.

 

Une quarantaine d'aviateurs de l’escadron girondin ont été déployés au profit de l’opération Serval depuis le 11 janvier 2013. Travaillant en étroite collaboration avec les aviateurs du commando parachutiste de l’air n°30 (CPA 30), les équipages avaient pour mission d’armer le plot de recherche et sauvetage au combat (RESCO). Au total, près de 60 évacuations médicalisées (Medevac) ont été réalisées au profit de 190 militaires (français et africains) déployés dans les  zones de combat. Du matériel de première nécessité a également été livré par les équipages des Puma.

 

Les Puma de l’escadron d’hélicoptères «Pyrénées» rentrent du Mali

Pour rappel, l’EH 1/67 «Pyrénées» était engagé il y a encore quelques mois en Afghanistan dans le cadre de l’opération Pamir. Présents du 29 novembre 2006 au 15 mars 2013, les Caracal de l’escadron ont été les premiers hélicoptères français engagés dans la lutte contre les talibans au profit de la coalition. Au total, plus de 3300 heures de vol et 3400 missions de guerre ont été réalisées, permettant de procéder à 229 évacuations médicalisées pour 300 blessés pris en charge.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 10:20
Pacific Partnership 2013 - Au Revoir!

6/29/2013 Strategy Page

 

PACIFIC OCEAN (June 28, 2013) U.S. Navy Boatswain's Mate 2nd Class Cassandra Collier signals to a French Armee De L'Air Puma helicopter as it takes off from the amphibious dock landing ship USS Pearl Harbor (LSD 52). Pearl Harbor, underway for Pacific Partnership 2013, conducted flight deck qualifications with the helicopter while departing Noumea, New Caledonia. A French helicopter detachment will be joining Pacific Partnership in the Solomon Islands. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class Carlos M. Vazquez II)

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 16:55
MQ-9 Reaper in Afghanistan photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

MQ-9 Reaper in Afghanistan photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

2 juillet 2013 Liberation.fr (AFP)

 

Les révélations sur l'espionnage de la France - entre autres - par les Etats-Unis remet en cause la participation de Paris au commandement intégré de l'Otan, estime Jacques Myard.

 

Le député UMP Jacques Myard a jugé mardi «urgent» que le gouvernement «reconsidère» l’achat de drones américains compte tenu des soupçons d’espionnage américain visant l’UE et la France. «Il est urgent que le Gouvernement reconsidère cet achat pour la maîtrise de notre capacité de renseignement qui doit rester coûte que coûte indépendante et pour l’avenir de notre industrie», écrit Myard dans un communiqué.

 

«Il est évident que les Américains pourront obtenir, compte tenu du fait qu’il s’agit de leur matériel, tous les renseignements récoltés par ces drones et que l’achat de ces drones va largement hypothéquer les capacités française et européenne à en fabriquer, faute de crédits», ajoute-t-il.

 

Lundi, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, également sénateur de Paris, avait estimé qu’en matière de défense nationale, le gouvernement avait «le devoir de tirer toutes les conséquences de cet acte d’agression». «La participation de la France au commandement militaire intégré de l’OTAN est directement remise en cause», avait-il dit. Il avait également demandé que «les négociations sur l’achat de drones MALE aux Etats-Unis (soient) arrêtées sine die».

 

Le ministère de la Défense envisage d’acquérir 12 drones de surveillance, Reaper, pour 670 millions d’euros durant la période couverte par la prochaine Loi de programmation militaire (2014-2019).

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 16:50
Baltic 2013 : Visite du CEMAA lituanien

01/07/2013 Sources : EMA

 

Le 28 juin 2013, le chef d’état-major de l’armée de l’Air (CEMAA) lituanienne, le Major Général Edvardas Mazeikis, accompagné de plusieurs officiers de son état-major, a rendu visite au détachement français stationné sur la base aérienne de Šiauliai, dans le cadre de l’opération Baltic 2013.

 

Lors de cette rencontre, il a été accueilli par le lieutenant-colonel Jérôme Colombani, chef du détachement. La délégation a ainsi pu visiter la zone d’alerte (Quick Reaction Alert), et s’entretenir avec le personnel présent sur la base. Le CEMAA lituanien s’est notamment entretenu avec les officiers pilotes sur leurs conditions d’entrainement et la réalisation de leurs missions. Fort de son expérience de 1500h de vol sur différents appareils (L-39, MIG-23, F-16, AN-2, YAK-52, W-35, MI-2), le CEMAA lituanien a particulièrement apprécié ces échanges.

Baltic 2013 : Visite du CEMAA lituanien

La visite s’est achevée par une présentation du Mirage F1 CR par le commandant d’escadrille du détachement.

Baltic 2013 : Visite du CEMAA lituanien

Depuis le 30 avril 2013, près de 90 militaires français et 4 Mirage F1CR assurent la mission Baltic, sous mandat de l’OTAN. Durant 4 mois, le détachement conduit des missions d’assistance et de police du ciel dans l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie.

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 16:45
Opération Serval : la journée de l’aviateur à Bamako

01/07/2013 Armée de l'air

 

Mercredi 26 juin 2013, les aviateurs déployés à Bamako se sont rassemblés pour célébrer la création de l’armée de l’air dans l’enceinte du détachement «air».

 

Au Mali, la journée de l’aviateur a débuté sur la place d’armes de la base aérienne 101 de Bamako, avec une cérémonie militaire au rythme des cuivres de la musique militaire malienne et présidée par le général Grégoire de Saint Quentin, commandant la force (Comanfor) Serval. Le doyen et le benjamin du personnel du détachement « air » ont ensuite procédé à la lecture de l’ordre du jour du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) qui retrace 79 années d’histoire de l’arme aérienne.

 

Opération Serval : la journée de l’aviateur à Bamako

Dans ce document lu par les aviateurs aux quatre coins du monde, le général Mercier évoque notamment les frappes aériennes des 11 et 13 janvier 2013 qui ont permis de stopper l’offensive ennemie au Mali. La date du 27 janvier est également citée comme le jour où l’opération aéroportée la plus complexe depuis de nombreuses décennies a été réalisée.

 

Tout au long de la journée, des activités rassemblant les aviateurs de Bamako ont été organisées au sein des unités. En soirée, le colonel Gilles Bertrand, commandant le détachement «air», s’est adressé à tous les aviateurs réunis sur la plateforme. Après avoir rendu hommage aux aviateurs présents sur l’ensemble des emprises au Mali, le colonel Bertrand a rappelé les quatre valeurs essentielles à l’identité des aviateurs : le respect, l’intégrité, le service et l’excellence. Il a ensuite dressé un premier bilan de l’engagement de l’armée de l’air, en soulignant l’effort réalisé les aviateurs, quelle que soit leur spécialité, depuis le début du conflit, ainsi que le soutien fourni par la force Serval. «Je retiendrai de l’opération Serval ses succès opérationnels combinés et son dynamisme en dépit des conditions particulièrement éprouvantes. Ces succès, ce sont les vôtres ! Vous pouvez et devez en être légitimement fiers. Avec toute l’équipe de commandement, je veillerai à ce que nous restions unis pour Faire Face.»

Opération Serval : la journée de l’aviateur à Bamako

Le colonel Bertrand a conclu en remerciant les autorités de l’armée de l’air malienne qui ont ouvert leurs portes aux aviateurs et leur ont permis d’opérer à partir de la base aérienne 101 dans les meilleures conditions.

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 12:20
Rencontre entre commandants de forces opérationnelles américaines et françaises

01/07/2013 Armée de l'air

 

Du 17 au 21 juin 2013, les forces aériennes stratégiques (FAS) ont reçu une délégation de l’Air Force Global Strike Command (AFGSC) de l’armée de l’air américaine (US Air Force).

 

À bord d’un Rafale à Saint-Dizier

 

Le lieutenant-general James Kowalski, commandant l’AFGSC, et le général Patrick Charaix, commandant les FAS, se sont d’abord rendus sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier. Ils ont pu rencontrer le personnel de l’escadron de chasse 1/91 «Gascogne» et faire vivre à l’officier américain l’expérience d’un vol en avion de chasse Rafale.

Rencontre entre commandants de forces opérationnelles américaines et françaises

Cérémonie de ravivage de la flamme

 

Le soir même, les deux commandants de forces opérationnelles ont présidé ensemble la cérémonie de ravivage de la flamme sous l’arc de triomphe, à Paris, en mémoire de tous ceux qui, Français et Américains, ont donné leur vie pour le salut de la France. Un temps particulièrement fort, symbole d’une longue amitié franco-américaine. Pour cette cérémonie, l’ensemble des fanions des unités combattantes des forces aériennes stratégiques était présent.

Rencontre entre commandants de forces opérationnelles américaines et françaises

La rencontre s’est poursuivie par une visite de la direction des applications militaires du commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, en présence de son directeur, monsieur Daniel Verwaerde.

 

Rencontre entre commandants de forces opérationnelles américaines et françaises

Enfin, au salon international de l’air et de l’espace du Bourget, un entretien avec le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), fut le dernier temps fort de cet échange qui témoigne des liens extrêmement solides et profonds unissant les armées de l’air française et américaine.

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 22:45
Opération Serval : relève du détachement air de Gao

01/07/2013 Sources : EMA

 

Le 27 juin 2013, deux hélicoptères Puma de l’armée de l’Air, issus du détachement RESCO (recherche et sauvetage au combat) basé à Gao, ont embarqué à bord d’un avion Antonov 124 pour rejoindre la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Le 28 juin, l’avion Antonov 124 a décollé de l’aéroport de Bamako.

 

Ces deux hélicoptère Puma ont été relevés par deux hélicoptères Puma du 1er régiment d’hélicoptère de combat (1e RHC) de Phalsbourg. Désormais le dispositif aérien du GAM est composé de huit hélicoptères Puma, trois hélicoptères Tigre, six hélicoptères Gazelle et un avion Pilatus, appartenant tous à l'ALAT.

 

Opération Serval : relève du détachement air de Gao

Le détachement RESCO était intégré au sein du groupement aéromobile (GAM) de l’aviation légère de l’armée de Terre basé à Gao, sous contrôle opérationnel du centre de conduite des opérations aériennes (Combined Air Operation Center/CAOC) du JFAAC (Joint Force Air Component Command). Depuis le début de l’opération, le détachement a assuré plus de 60 missions EVASAN (évacuation sanitaire). Les hélicoptères Puma ont aussi été engagés lors des opérations de transport logistique, de protection de convoi, de ravitaillement tactique en alerte RESCO. Ainsi les deux hélicoptères totalisent près de 360 heures de vol et plus de 160 missions dont une vingtaine effectuée de nuit. 

 

Le plot Puma « air » a également été déployé sur des opérations héliportées effectuées par la brigade.

 

Opération Serval : relève du détachement air de Gao

Arrivés sur le tarmac de Bamako le 24 juin, les deux hélicoptères désengagés ont été déséquipés puis préparés à l’embarquement dans un avion Antonov 124. Dans quelques jours, les deux appareils rejoindront l'escadron d’hélicoptères (EH) 01/067 "Pyrénées" de la base aérienne 120 de Cazaux.

Opération Serval : relève du détachement air de Gao

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 16:55
Le comité stratégique de l’armée de l’air réuni à Dijon

01/07/2013 Actus Air
 

Mercredi 26 juin 2013, journée au cours de laquelle l’ensemble des aviateurs célébrait l’anniversaire de l’armée de l’air, la base aérienne 102 et le commandement des forces aériennes (CFA) accueillaient, à Dijon, en réunion délocalisée, le comité stratégique de l’armée de l’air (COSTRAT).

 

Le colonel Boëri, commandant la base aérienne et la base de défense de Dijon et le général Gelée, commandant le CFA, ont accueilli le chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général Denis Mercier, ainsi que le haut commandement de l’armée de l’air pour cette journée particulière.

 

La journée s’est clôturée par une cérémonie militaire au cours de laquelle trois membres du commando parachutiste n°20 (CPA 20) ont été distingués ainsi qu’un officier américain.

 

Le comité stratégique est l’organe de décision du haut commandement de l’armée de l’air. Il examine les sujets majeurs qui intéressent l’armée de l’air, procède aux orientations et décide des arbitrages qu’ils impliquent. Présidé par le CEMAA, le comité stratégique est animé par le major général de l’armée de l’air. Il se compose de onze membres.

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 15:55
Pour tout savoir sur le 14 juillet et le défilé parisien

30.06.2013 par P. CHAPLEAU Linges de Défense

 

Pour découvrir le déroulement du défilé et les unités qui y prendront part, cliquer ICI.

 

Pour résumer, quelques chiffres: 58 aéronefs (45 air, 6 marine nationale, 7 étrangers) 4823 personnels à pied 241 chevaux 82 motos 265 véhicules 35 hélicoptères (19 ALAT, 6 air, 4 marine, 3 Gendarmerie, 3 Sécurité civile, 1 étranger)...

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 15:20
MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

1er juillet 2013 Aerobuzz.fr

 

En ces temps d’austérité budgétaire pour les militaires, La France, qui a tiré les leçons de la guerre au Mali met le paquet sur les moyens de renseignement. Grand-gagnant de cette affaire : l’américain Général Atomics qui s’attend à recevoir une commande, de la France, de 16 drones MQ9 Reaper pour un montant de 1,5 Md$.

 

Après des années d’errance politico industrielles, et malgré les réticences de Bercy, le gouvernement français s’apprête à renforcer ses moyens de renseignement sans pilotes. La commande d’un montant potentiel de 1,5 Md$ porte sur 16 drones MQ9 Reapers et des équipements associés. Et en la matière la liste est longue. Il y a huit stations de contrôle sol mobiles, 24 stations de liaison par satellite, 40 stations de transmission de données en bande KU, 40 radars à ouverture synthétique Lynx (dans leur version exportable …), 40 boules optroniques TV/Infrarouge pour voir de jour comme de nuit, 40 stations de réception de données, et des émetteurs récepteurs ARC 210 et des moyens d’identification ami/ennemi IFF.

 

Pour faire bonne mesure, cette commande est assortie de la livraison de 48 turbopropulseurs Honeywell TPE 331-10T (16 installées et 32 en réserve). Le tout sans oublier le soutien logistique, les indispensables documentations techniques et la formation des servants de ces moyens de nouvelle génération.

 

Ainsi équipée l’armée de l’air française aura les moyens d’assurer en permanence la couverture d’un ou plusieurs théâtres d’opérations et ce, de jour comme de nuit. En effet, dernier rejeton de la famille du Predator apparu dans les années 90, le MQ9 Reaper est un drone de surveillance de 20 mètres d’envergure pour une masse de 4,5 tonnes en ordre de marche. Il est capable d’effectuer des missions à plus de 2.000 km de sa base pendant plus de 30 heures.

 

Ses charges utiles comprennent principalement un radar à ouverture de synthèse (SAR) destiné à surveiller le sol tout en restant au dessus de la couche nuageuse. Ce radar est particulièrement utile pour démasquer les véhicules et structures camouflées ou identifier des véhicules armés par exemple. La tourelle optronique est munie de capteurs TV et infrarouges afin de voir de jour comme de nuit ce qui se passe au sol tout en restant perché entre 5 et 7.500 mètres d’altitude. Les données du drone sont retransmises au sol soit par liaison de données UHF ou par liaison satellite. Les opérateurs, véritables pilotes d’engin à distance, sont eux confortablement installés dans une station de guidage située en France ou à quelques centaines de kilomètres de la zone à surveiller.

 

On le voit bien, ainsi équipée l’armée française entre enfin dans la cour des grands en matière de surveillance tactique. Ce drone, à la fois rustique et performant, a remporté un vif succès aux USA ou il est décliné en plusieurs versions, mais aussi en Italie, en Turquie et au Royaume Uni. L’acquisition de ce système de drones a, évidemment, des avantages et des inconvénients…

 

L’achat de ce drone, qui va remplacer nos moyens obsolètes, augmentera en même temps notre interopérabilité avec les forces américaines, britanniques, italiennes et turques équipées du même matériel. En outre l’acquisition de ces systèmes de drones pérennisera la culture « rens » de l’armée de l’air. Une culture mise à mal faute de matériels adaptés depuis la fin de la guerre froide. Enfin, ce genre de moyens, capables de voir « partout tout le temps » permettra de compenser la déflation des moyens de frappe pour cause d’économie. Ainsi les Rafale et autres Mirage 2000 ne décolleront que pour frapper à coup sûr un adversaire clairement identifié.

 

Il est à cet égard curieux de constater que le Reaper en service aux USA est la version armée du « Predator » avec des missiles Hellfire, des bombes guidées et même des missiles air-air légers. Or cette capacité de frappe n’est pas mentionnée pour la France… Simple oubli ou refus d’exportation de cette capacité envers un pays ami dont on se méfie ?

 

Reste que ce drone à tout faire conçu pour faire la guerre aux « terroristes et insurgés de tout poil  » n’est pas une la solution optimale pour tous. Certains préfèrent y voir un bouche trou capacitaire, le temps que les industriels et politiques du vieux contient s’accordent pour développer des systèmes au moins équivalents… les boites noires « USA Eyes only » en moins.

 

Car l’achat de Reaper signifie acquisition de capacité militaire et non technologique. A l’instar de notre dépendant du grand frère américain pour l’évolution des avions de surveillance aérienne »Awacs » nous restons dépendant du grand frère américain pour les évolutions et les pièces de rechange du système. En outre qu’est ce qui garantit que les données des drones français ne transiteront pas par Washington et ses toutes puissantes agences CIA et NSA ? La question est posée…

 

A ce la s’ajoute l’épineuse question des de la législation. En effet le vieux contient ne sait toujours pas vraiment comment intégrer les drones dans l’espace aérien contrôlé… Une vide juridique qui a entrainé l’annulation de commande du drone RQ4 Eurohawk par l’Allemagne, ce gaspillage de près de deux milliards a entrainé outre-Rhin un scandale politico financier sans précédent.

 

Enfin il ne faut pas oublier que la commande des drones, gage d’une crédibilité de l’engagement de nos forces, ne vaut rien sans derrière une chaine performante du traitement de l’information. C’est à dire des personnels spécialistes qualifiés et en nombre suffisant. Une gageure en ces temps de disette budgétaire.

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 22:45
Opération Serval : relève du détachement chasse

29/06/2013 21:28 Sources : EMA

 

Le 24 juin 2013, les trois avions Mirage 2000 D du détachement chasse (DETCHASSE) de Bamako ont été relevés et ont quitté le Mali pour rejoindre la base aérienne 133 de Nancy-Ochey.

 

Déployés sur le tarmac de Bamako le 17 janvier 2013, les trois avions de chasse relevés ont tous participé, de jour comme de nuit, à des missions d’appui aux opérations au sol de la force Serval. Ils ont également pour mission de conduire des frappes au sol sur des objectifs ennemis identifiés et validés, comme des dépôts logistiques, des véhicules ou des centres d'entrainement utilisés par des groupes terroristes. [lien vers la brève du 18 février : focus sur le DETCHASSE de Bamako]. Depuis le début de l’opération Serval, les avions Mirage 2000 D du DETCHASSE de Bamako ont effectué 435 missions et totalisent près de 2 200 heures de vol.

 

Les trois Mirage 2000 D en provenance de Nancy ont atterri le 22 juin sur le tarmac de Bamako.  Un avion C135 du groupement de ravitaillement en vol 2/91 « Bretagne » de la base aérienne 125 d’Istres a assuré la mission de ravitaillement sur le vol aller puis retour. Les trois équipages ayant convoyé les nouveaux avions sont repartis avec les trois autres aéronefs désengagés du Mali.  

 

Immédiatement, les trois Mirage 2000 D ont été pris en main par la quarantaine de mécaniciens du DETCHASSE. En moins de trente heures, les hommes et les femmes du soutien technique se sont relayés pour configurer un à un les trois avions.  Ainsi, le dispositif de permanence opérationnelle a été maintenu et permet à de deux aéronefs de décoller dans l’heure qui suit le déclenchement d’une l’alerte.

 

Les trois avions Mirage 2000 D désengagés ont été déséquipés en vue de constituer le nouveau parc : opérations de maintenance aéronautique, descente puis remontage des bombes et autres équipements inhérents à la mission.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MISMA puis de la MINUSMA.

Opération Serval : relève du détachement chasse
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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 21:55
photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

28/06/2013 Par Véronique Guillermard  - LeFigaro.fr

 

Le Pentagone demande toutefois au Congrès son feu vert pour vendre un maximum de 16 avions de surveillance.

 

Un mois après sa décision d'acheter des drones de surveillance (MALE) américains, la France franchit une nouvelle étape en vue d'obtenir le feu vert du Congrès aux États-Unis. C'est lui qui autorise ou non l'exportation de matériels militaires. Vendredi 28  juin, l'Agence de coopération de sécurité et de défense, qui dépend du Pentagone, a publié un avis dans lequel elle annonce avoir notifié au Congrès la demande de Paris. Elle porte sur l'acquisition de 16 drones Reaper (le MQ9, une version qui peut être armée), pour 1,1 milliard d'euros. Selon ce document, on est au-dessus du besoin exprimé dans le livre blanc de la défense publié fin avril, qui le chiffrait à 12 appareils. Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, avait précisé que le budget alloué tournait autour de 670 millions d'euros, «francisation» de 10 des 12 drones incluses.

 

L'achat doit en effet se réaliser en deux temps. À court terme, la France veut «traiter l'urgence capacitaire» en déployant d'ici à la fin 2013 deux Reaper au-dessus du Mali pour surveiller la vaste région sahélienne. Ces deux appareils doivent être prélevés sur le quota de l'US Air Force produit par General Atomics. Ensuite, la France a conditionné l'achat de 10 autres Reaper à l'accès de leurs «codes sources» afin de pouvoir les reprogrammer. Objectif: les faire certifier et voler dans l'espace aérien européen.

 

Vive émotion

 

D'où vient l'écart entre la demande transmise au Congrès et le besoin exprimé par Jean-Yves Le Drian? De la procédure américaine, appelée «Foreign Military Sales» (FMS). Ces demandes d'exportation de matériels militaires sont traditionnellement présentées a maxima par le Pentagone afin d'éviter de «repasser» devant le Congrès. «C'est classique. Tout est maximisé, que ce soit le besoin capacitaire, les équipements annexes tels que les capteurs, la maintenance ou le prix. Or, dans la demande transmise au Congrès, il y a des composants et prestations que nous n'achèterons pas», explique-t-on au ministère de la Défense. D'où l'écart de prix. Paris n'a aucune intention d'acheter plus de 12 drones Reaper. «Notre carnet de chèque, c'est la prochaine loi de programmation militaire 2014-2019. On n'ira pas au-delà de notre enveloppe de 670 millions d'euros», ajoute-t-on. La décision française a suscité une très vive émotion parmi les industriels de l'armement tels qu'EADS ou Dassault Aviation (*) qui travaillent sur des drones de surveillance depuis plus de dix ans. Le 16 juin, ces deux groupes, rejoints par l'italien Finmeccanica, ont affirmé leur volonté de coopérer et appelé les politiques à lancer un programme afin que l'Europe ne rate pas le virage des drones de surveillance de nouvelle génération.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 18:45

28 juin 2013 FORCESFRANCAISES

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 15:55
Un drone Air Force MQ-9 Reaper

Un drone Air Force MQ-9 Reaper

28/06/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le Pentagone a notifié jeudi une possible vente à la France de 16 Reaper MQ-9, fabriqués par General Atomics Aeronautical Systems, au Congrès, qui doit donner son feu vert à l'opération. Une vente estimée à 1,14 milliard d'euros. Bien loin des estimations du ministère de la Défense français, qui évaluait cette opération à 670 millions d'euros, achat et développements ultérieurs compris.

 

Ce n'est pas 12 drones MALE Reaper pour un montant de 670 millions d'euros que la France veut acheter aux Etats-Unis, comme l'avait récemment expliqué le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, mais finalement 16 Reaper MQ-9 et 8 stations sol mobile pour une enveloppe de 1,5 milliard de dollars (1,14 milliard d'euros), un prix qui intègre les coûts d'entraînement et de logistique. Bien loin donc des estimations du ministère de la Défense français, qui subit une cure d'austérité même si le budget de la défense est maintenu à 31,4 milliards d'euros. Dans les 670 millions, le coût de la francisation des drones MALE américains était compris. C'est le Pentagone, ou plus exactement la Defense Security Cooperation Agency (DSCA), l'agence dédiée aux ventes d'armes à l'international, qui a vendu la mèche. La DSCA a effet notifié jeudi au Congrès une possible vente à la France de 16 Reaper MQ-9, fabriqués par General Atomics Aeronautical Systems. Ce type d'opération doit recevoir l'aval du Congrès avant de pouvoir être réalisée.

Selon la DSCA, très favorable à cette vente,"la France est l'un des pays politiques et économiques majeurs en Europe et de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN)". Elle est également "un allié des États-Unis dans la poursuite de la paix et de la stabilité"dans le monde. En conséquence, la DSCA considère que cette vente de 16 drones Reaper "est essentielle à l'intérêt national américain d'aider la France à développer et maintenir une solide capacité d'autodéfense. Cette vente potentielle améliorera les capacités ISR (intelligence, surveillance et reconnaissance) de l'armée française" dans le cadre des opérations nationales, de l'OTAN, des Nations unies (ONU) et dans d'autres opérations au sein d'une coalition". Cettte vente augmentera "énormément l'interopérabilité" entre les armées américaine et française ainsi que les forces de maintien de la paix.

La France considérée comme un bon élève

La DSCA a expliqué que la France demandait cette capacité opérationnelle pour renforcer la défense de ses troupes déployées, la sécurité régionale et améliorer l'interopérabilité avec les États-Unis. Selon la DSCA, cette vente augmentera "la capacité de la France à faire face à des menaces actuelles et futures". La France, "qui a déjà piloté à distance ce type d'appareil, n'aura aucune difficulté à maîtriser cette capacité supplémentaire", estime la DSCA. Enfin, cette dernière estime que cette vente ne changera pas l'équilibre militaire dans la région. "Il n'y aura aucun impact défavorable sur la sécurité de la défense américaine", assure-t-elle au Congrès.

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait annoncé le 11 juin dernier son intention d'acheter douze drones d'observation Reaper aux Etats-Unis. Il avait précisé lors d'un déjeuner de presse que, dans un premier temps, il voulait acquérir deux Reaper ainsi qu'une station sol fabriqués par General Atomics, pour parer aux besoins urgents des forces armées françaises au Mali et dans la région du Sahel. "Il y a une nécessité opérationnelle immédiate", avait-il précisé. La France a également besoin de dix autres drones Reaper qui puissent opérer dans l'espace aérien français et européen, ce qui suppose que leurs moyens de transmission soient adaptés par des industriels européens. Là aussi, le Congrès devra donner son accord pour que la France ait accès aux "codes sources", codes informatiques de ce matériel militaire soumis à de strictes règles d'exportation, afin de le modifier.

Le Pentagone est favorable et "si on s'y prend dans le bon sens, ça devrait se débloquer"', avait alors estimé Jean-Yves Le Drian. On l'a senti moins optimiste sur cette deuxième phase. "J'espère que cela ira", a-t-il avoué. A défaut d'accord du Congrès, la France pourrait se tourner vers un drone israélien, a cependant ajouté le ministre. Le coût total de l'acquisition de ces 12 drones MALE (pour moyenne altitude, longue endurance, soit 24 heures de vol), soit le prix d'achat et le coût de leur "francisation", est évalué par les services du ministère à 670 millions d'euros. Elle doit être inscrite dans la loi de programmation militaire pour la période 2014-2019 qui sera présentée au parlement à l'automne.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 14:55
MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

28/06 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Le Pentagone a notifié au Congrès la possible vente de 16 drones Reaper à la France pour 1,5 milliard de dollars. « Une borne haute non engageante » , indique-t-on dans l’entourage de Jean-Yves Le Drian.

Surprise : alors que le livre blanc de la défense a fixé à 12 le nombre de drones d’observation dont l’armée doit disposer à terme, la demande officielle de la France aux Etats-Unis pour acheter des Reaper à General Atomics porte sur... 16 exemplaires. Si l’on ajoute les stations au sol, la formation ou encore les pièces détachées, la facture atteint 1,5 milliard de dollars, là encore bien plus que le chiffre avancé jusque-là.

C’est ce qui ressort de la notification du Pentagone au Congrès , en application directe de la procédure dite « Foreign military sales) qui veut que les parlementaires américains doivent donner leur feu vert à toute vente d’armement à un pays étranger.

Renseignements pris dans l’entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, on assure qu’il n’y a pas de changement. Avec le « FMS », le Pentagone notifie un nombre maximal d’exemplaires de l’équipement en question, et donc la fourchette haute de prix qui en découle. Sans que cela soit définitif. « On a pas le choix, c’est comme cela, et ça n’engage en rien », assure-t-on.

On en reste donc au plan A qui prévoit que la France achète rapidement deux drones Reaper MQ-9 identique à ceux qui servent dans l’armée américaine. Cela pour les envoyer rapidement traquer les rebelles dans le Sahel. La deuxième étape consiste à négocier l’achat et la possibilité de modifier 10 exemplaires supplémentaires (au maximum si la cible du livre blanc est respectée).

La modification doit porter notamment sur l’ajout d’équipements permettant aux aéronefs de voler dans l’espace aérien français. Si cette « francisation » s’avérait impossible où trop coûteuse, le ministère de la Défense négocie en parallèle avec l’israélien IAI.

Pour tenter de contrer ce qu’ils considèrent comme une menace grave pour la souveraineté industrielle de l’Europe, Dassault, EADS et Finmeccanica ont profité du Bourget pour affirmer qu’ils étaient prêts à concevoir un drone en commun si plusieurs Etats leur passent commande. On en prend pas vraiment le chemin...

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 11:55
Atterrissage du Rafale Marine - photo Armée de l'air Nicolas-Singier

Atterrissage du Rafale Marine - photo Armée de l'air Nicolas-Singier

28/06/20 Par lefigaro.fr

 

VIDÉO - Les économies de plusieurs centaines de milliers d'euros vont modifier l'organisation de la parade militaire.

 

Temps de crise oblige: le défilé du 14 Juillet va réduire ses coûts cette année, tout en essayant de ne pas décevoir le public. «Comme tous nos concitoyens, nous faisons attention à nos dépenses», justifie le gouverneur militaire de Paris, le général Hervé Charpentier. Une économie de l'ordre de 10% à 15%, entre 400.000 et 600.000 euros est attendue par rapport à l'année dernière. En 2012, le défilé à coûté environ 4 millions d'euros à la Défense, notamment en frais d'acheminement du matériel.

Le 14 juillet au matin, quelque 4800 hommes et femmes sont tout de même attendus sur les Champs-Élysées. La défilé motorisé rassemblera près de 265 véhicules - soit 35% de moins qu'en 2012 -, à quoi s'ajoutent 58 avions et 35 hélicoptères - ce qui représente une baisse de 12% par rapport à l'an passé. Pour limiter les coûts sans appauvrir le défilé, seuls les véhicules opérationnels et les équipement les plus modernes des armées seront présentés: l'hélicoptère Tigre, le système lance-missiles sol-air Mamba, et surtout l'A400M, le nouvel avion de transport militaire d'Airbus.

 

Le Mali à l'honneur

L'opération française Serval au Mali sera à l'honneur cette année. Une soixantaine de soldats maliens accompagnés d'un détachement de casques bleus de la Minusma, qui prendra ses fonctions début juillet au Mali, défileront aux côtés de militaires français dont les unités ont été engagées sur ce théâtre d'opérations. L'Europe de la défense, que la France tente de relancer, sera également représentée, avec une unité de la Brigade franco-allemande. Plusieurs appareils allemands, belges et danois, participeront au défilé aérien. La présence d'un détachement de l'armée croate marquera l'entrée de la Croatie début juillet dans l'Union européenne.

Le défilé du 14-Juillet sera en outre l'occasion de nombreuses commémorations, dont le 50e anniversaire du Traité de l'Élysée ou le 60e anniversaire de la Patrouille de France. L'an dernier, un parachutiste, le lieutenant Jean-Michel Poulet, qui effectuait un saut devant la tribune présidentielle en clôture du défilé, s'était blessé à l'atterrissage. Il sera cette année dans les tribunes.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

27 juin 2013 par Frédéric Lert – Aerobuzz.fr

 

Aerobuzz revient sur la rencontre organisée, au salon du Bourget, par l’association des journalistes de défense avec le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air. Cohérence, compétence et réactivité sont les mots clef à retenir...

 

Le dernier Livre Blanc sur la défense et la Loi de Programmation Militaire (LPM) qui va en découler entraineront une réduction globale du format des armées à laquelle l’armée de l’Air n’échappera pas. Mais pour le général Mercier, Chef d’Etat-Major de l’Armée de l’air, plus que le format, c’est avant tout la cohérence globale de l’outil aérien qui compte : « A quoi bon avoir des centaines d’avions si l’on ne dispose pas d’une cohérence globale ?  » s’interrogeait-il. L’opération Serval a montré cette cohérence dont l’armée de l’Air peut encore se féliciter.

 

Pour la première fois depuis longtemps, la France a été engagée dans une opération aérienne à 100% sous commandement national. L’armée de l’Air y a démontré sa capacité à agréger des moyens très différents (chasse, transport, renseignement…) décollant de sept bases séparées les unes des autres par plusieurs milliers de kilomètres. « L’opération Serval nous a également conduit à utiliser l’ensemble de nos savoir-faire, depuis le bombardement de précision jusqu’à la reconnaissance et la surveillance, en passant par le « command & control », les poser d’assaut, le parachutage de charges lourdes etc. (…) Mon objectif à l’avenir est que l’on puisse préserver et moderniser cette cohérence  ».

 

La cohérence est aussi une affaire d’hommes et de femmes. L’armée de l’Air maintient en permanence environ un millier de personnes sur le pied de guerre, prêtes à partir en mission au coup de sifflet bref. Les équipages ne représentent qu’une petite part de ce chiffre. Serval l’a encore montré, les spécialistes des réseaux prennent aujourd’hui une importance majeure dans la conduite des opérations. « Nos spécialistes des systèmes d’information et de commandement, qui sont des gens clef pour nos opérations, ont toujours la valise à la main…  » soulignait le général Mercier. « Ce qui fait de nous une grande armée de l’Air (…), ce qui impressionne le plus nos homologues, c’est notre capacité à monter des réseaux complexes  ». Faire communiquer les bases, les détachements, les aéronefs, planifier les opérations, organiser les centres de commandement et de contrôle et assurer la transmission des ordres et des informations, le tout dans des conditions de sécurité et de fluidité essentielles aux opérations militaires : le défi n’est pas simple.

 

Autre point évoqué, celui de l’entrainement des équipages et la disponibilité des appareils. Les deux sont intimement liés. « Le format de nos armées est plus conditionné par la capacité à entretenir le matériel plutôt qu’à l’acheter » rappelait le général Mercier. Faute de budgets suffisants, l’entretien programmé des matériels est devenu une variable d’ajustement au cours des années passées, ce qui c’est traduit par un appauvrissement des stocks et une capacité insuffisante à régénérer l’activité. « Notre activité a été réduite de 20%. C’est une situation que l’on peut maintenir deux ou trois ans mais pas plus. Je suis prêt à diminuer notre format mais à condition que cela nous permette de remonter le niveau d’activité des unités de première ligne, pour qu’elles gardent cette capacité à « entrer en premier » sur un théâtre d’opération  ».

Armée de l’Air : la quadrature du cercle

Car si la réduction du nombre d’appareils est rendue acceptable par la polyvalence des avions entrant en service (le meilleur exemple étant celui du Rafale), elle se traduit également par une exigence de formation accrue pour les équipages. Dans un monde idéal, et afin d’exploiter au mieux les capacités de son avion, un pilote de Rafale devrait voler 250 heures par an. La norme affichée est actuellement de 180 heures. Mais même ce chiffre est difficile à atteindre, l’armée de l’Air reconnaissant que ses pilotes de combat sont aujourd’hui plus près de 150 heures annuelles… Un déficit que l’on retrouve également chez les transporteurs et les pilotes d’hélicoptères.

 

Il n’y a pourtant pas de miracle : en 2011 en Libye, en 2013 au Mali, les interventions décisives de l’armée de l’Air se sont faites avec des préavis très courts, quelques jours tout au plus. Impensable dans ces conditions de s’accorder quelques semaines de remise à niveau : aéronefs et équipages devaient être prêts, immédiatement. Avec la compétence et la cohérence évoquées plus haut, cette réactivité est une qualité essentielle que l’armée de l’Air devra à tout prix conserver dans les années à venir pour garder toute sa crédibilité.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 08:55
photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

28.06.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
 

C'est une facture de 1,5 milliard de dollars (1,15 milliard d'euros) que les Etats-Unis présenteront à la France si le Congrès donne son feu vert à l'achat de drones Reaper. Dans un communiqué de presse, la Defense Security Cooperation Agency a précisé la (longue) liste des équipements demandés par Paris:

france reaper.jpg

Pour lire le communiqué, cliquer ici.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 07:55
Les Forces aériennes stratégiques ont mené un exercice en France de montée en puissance des forces nucléaires.

Les Forces aériennes stratégiques ont mené un exercice en France de montée en puissance des forces nucléaires.

27/06/2013 Armée de l'air

 

Ces trois dernières semaines, les Forces aériennes stratégiques ont mené deux exercices en France, un premier de montée en puissance des forces nucléaires appelé « Banco » et un second de raid aérien nucléaire avec armement inerte appelé « Poker ».

 

Après l’étape de planification exécutée par le centre opérationnel des FAS (COFAS), les équipages et le personnel mécanicien se sont déployés sur l’ensemble du territoire national. Une fois les Rafale et les Mirage 2000N armés de leur missile nucléaire air sol moyenne portée amélioré (ASMP A), et les C135 mis en configuration pour la mission, tous les équipages ont pris l’alerte à bord de leurs avions respectifs. Cet exercice Banco terminé, les armes nucléaires étaient rapportées dans leur zone de stockage car en France, en temps de paix, le vol avec une arme nucléaire réelle est interdit.

 

A l’issue, toujours sous la conduite permanente du général commandant les FAS, l’ensemble de la flotte a décollé pour un raid aérien de plusieurs heures au-dessus du territoire national dont les phases principales sont le ravitaillement en vol, la pénétration basse altitude et le tir fictif mais restitué du missile (dépourvu de la charge nucléaire).

Exercices «Banco-Poker» pour l’armée de l’air

 De nombreux moyens de l’armée de l’air ont participé à cette exercice aérien d’envergure appelé Poker pour endosser le rôle soit de protection du raid soit d’adversaire. Rafale, Mirage 2000D, Mirage 2000-5, Alphajet, E-3F, déploiement d’escadrons de défense sol-air, contrôleurs aériens, fusiliers-commandos pour protéger les zones d’alerte… Le général commandant les FAS dirigeait la manœuvre aérienne à partir du COFAS « Général Dubroca » situé à Taverny tandis que le centre national des opérations aériennes (CNOA) situé à Lyon-Mont-Verdun conduisait la manœuvre défensive.

 

Des moyens de la marine nationale (Rafale Marine, Hawkeye) ont aussi été engagés. Cette opération aérienne majeure est aussi l’occasion de tester toute la chaîne de transmission pour apporter l’assurance au président de la République qu’il pourrait, si les circonstances l’exigeaient, transmettre l’ordre d’engagement aux avions placés en alerte en vol.

 

Cet exercice s’est effectué sous les yeux du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) et de ses invités, madame Patricia Adam, présidente de la commission Défense à l’Assemblée nationale accompagnée de M. Jean-Jacques Bridey, rapporteur du budget équipement-dissuasion, de M. Carrère, président de la commission des Affaires étrangères et des forces armées au Sénat, de M. Delon, secrétaire général de la sécurité et de la Défense nationales, accompagné du général de division aérienne Steininger, et du général de division de Courrèges, chef du cabinet militaire du Premier ministre, accompagné de M. Verclytte.

Exercices «Banco-Poker» pour l’armée de l’air
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