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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 16:45
Côte d’Ivoire : interaction avec la FASM Latouche-Tréville

27/06/2013 Sources : EMA

 

Le 22 juin 2013, le détachement Fennec (DET FENNEC) de l’opération Licorne a réalisé, au large des côtes ivoiriennes, des manœuvres aviation avec la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville.

 

Cet entrainement avait pour objectif d’entretenir les qualifications des pilotes et treuillistes du DET Fennec et d’entrainer le médecin spécialisé MEDEVAC (évacuation médicale) de la force Licorne à l’évacuation en mer.

Côte d’Ivoire : interaction avec la FASM Latouche-Tréville

L’hélicoptère Fennec de la force Licorne a effectué une série d’hélitreuillages sur la plate-forme hélicoptère de la FASM et une dizaine d’appontages. Les pilotes se sont également entraîner à l’approche d’un bâtiment par mauvaise visibilité en mettant en œuvre des procédures adaptées.

Côte d’Ivoire : interaction avec la FASM Latouche-Tréville

L’entrainement régulier du DET Fennec avec les bâtiments de la Marine nationale déployés dans le golfe de Guinée dans le cadre de l’opération Corymbe, permet d’entretenir les capacités des pilotes à intervenir en mer et à réaliser d’éventuelles évacuations médicales vers l’antenne chirurgicale de la force Licorne.

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne, en soutien de l’ONUCI. Elle organise notamment des formations pour les militaires ivoiriens, des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, ainsi que des actions civilo-militaires. Elle est par ailleurs en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin est.

Côte d’Ivoire : interaction avec la FASM Latouche-Tréville

La FASM Latouche-Tréville est, quant à elle, déployée dans l’opération Corymbe. Cette opération est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par au moins un bâtiment de la marine Nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Le dispositif Corymbe complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale, au Gabon et au Sénégal. Il peut soutenir toute opération, en cours ou nouvelle comme des opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants. Corymbe permet également la réalisation de missions de coopération bilatérale avec les pays de la région.

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 16:40
Iliouchine-20 COOT A photo Armée de l'Air

Iliouchine-20 COOT A photo Armée de l'Air

27/06/2013 Sources : EMA

 

Le 27 juin 2013, une patrouille de deux Mirage F1 CR du dispositif français de l’opération Baltic 2013 a identifié puis escorté un aéronef russe.

 

A 8h54, moins de dix minutes après le retentissement de la sirène d’alerte, deux Mirage F1 CR ont décollé de la base de Šiauliai, en Lituanie, pour intercepter un  appareil survolant la mer Baltique. A 9h12, les Mirage F1 CR ont intercepté un aéronef russe de type Iliouchine-20 COOT A. Dix minutes plus tard, après vérification de tous les critères de l’aéronef, ils ont rejoint leur base.

 

Depuis le 30 avril 2013, près de 90 militaires français et 4 Mirage F1CR assurent la mission Baltic, sous mandat de l’OTAN. Durant 4 mois, le détachement conduit des missions d’assistance et de police du ciel dans l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie.

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 07:55
Formation ravitailleur, Rafale, Mirage F1

Formation ravitailleur, Rafale, Mirage F1

26/06/2013 Ltt Alexandra Lesur-Tambuté - Armée de l'air

 

Mardi 25 juin 2013, la première répétition du défilé aérien du 14 Juillet a été organisée sur la base aérienne 279 de Châteaudun. Un passage des aéronefs dans des conditions dignes du Jour J.

 

Chaque année, un entraînement au défilé aérien du 14 Juillet est organisé sur la base aérienne 279 de Châteaudun au plus proche des conditions parisiennes. « Ici, les circuits d’attente et  l’axe de la piste  sont positionnés exactement comme au 14 Juillet », explique le général Jean-Jacques Borel, chef d’état-major du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes, directeur du défilé aérien. Tout le dispositif est au plus près de celui établi à Paris ».  Sur place, une tente abritant le poste de commandement, de conduite et de coordination (P3C) a été installée. Ce même poste que l’on retrouvera au sommet de l’Arc de Triomphe le jour de la fête nationale. S'y trouveront plusieurs contrôleurs aériens et pilotes dont le capitaine Pierre Coudray, plus connu pour cet événement sous l’indicatif radio « Étoile ».

 

43 aéronefs et 20 hélicoptères en entraînement

 

Pour cette répétition, une grande partie du dispositif aérien prévu pour le 14 Juillet a fait le déplacement. Au total, ce sont 43 avions (sur 53) dont chaque leader de plot et 20 hélicoptères qui ont réalisé un passage au-dessus de la piste de Châteaudun. Même l’A 400M est venu répéter. «  Notre objectif est de vérifier la tenue des formations et le respect du timing », confie le lieutenant-colonel Nicolas Berjon, coordinateur du défilé aérien. Positionnés en bout de piste, comme en tribune présidentielle, le général  Borel et les officiers projet vont alors contrôler chacun des passages.

Le poste de commandement, de conduite et de coordination (P3C)

Le poste de commandement, de conduite et de coordination (P3C)

Formation Ravitailleur C135, deux Rafale et deux Mirage

Formation Ravitailleur C135, deux Rafale et deux Mirage

Top départ à 11h03 et 30s

 

«Étoile » annonce le top départ à 11h03 et 30 secondes. Chaque patrouille calcule alors son temps de passage en respectant un écart de 30 secondes entre chaque formation. « La difficulté repose sur le fait qu’à Châteaudun tous les aéronefs ne pouvaient pas se poser », souligne le général Borel. « Les transporteurs ont rejoint les axes d’attente depuis leurs bases aériennes tandis que les autres ont décollé de Châteaudun. »  Après la première partie du défilé aérien, les hélicoptères ont, quant à eux, décollé et réalisé la deuxième partie du défilé à 11h45.

 

Débriefing précis

 

À la fin de cette répétition grandeur nature,  chaque leader (chasse, hélicoptère et petit aéronef) s’est posé sur la piste pour un débriefing du défilé revu à la loupe. Les leaders des formations transport se sont posés sur les bases alentour avant de rejoindre en véhicule la BA 279. « Bravo », a souligné le général Borel. « Dans l’ensemble, cette répétition s’est bien déroulée malgré quelques petits détails à corriger pour atteindre la perfection visée ». Cette répétition étant filmée, les pilotes ont pu voir leurs positions et prendre en compte les quelques remarques annoncées par l’officier projet. Le prochain rendez-vous est fixé au 9 juillet, cette fois-ci sur les Champs-Élysées avec la présence indispensable des leaders et Deputy (remplaçant) de chaque formation.

Contrôle du passage des aéronefs par le directeur du défilé aérien

Contrôle du passage des aéronefs par le directeur du défilé aérien

Débriefing des leaders de patrouille

Débriefing des leaders de patrouille

Suivez la préparation d’un pilote de Casa

 

 Pilote de CN 235 Casa à l’escadron de transport 1/62 « Vercors » de Creil,  le sous-lieutenant Anthony Marchand va participer à son premier défilé aérien, à l’occasion du 14 Juillet. Après une première étape de sa préparation réalisée à Villacoublay, il nous embarque à bord de son avion pour sa répétition à Châteaudun.

 

 Pour la répétition à Châteaudun, la formation composée de trois Casa est partie directement de la base de Creil. « Nous ne pouvons pas nous poser sur la base aérienne 279, explique le sous-lieutenant Anthony Marchand. Nous avons décollé à 9 h 40 locales de notre base et rejoint en basse altitude la zone règlementée temporaire (ZRT)  créée pour l’occasion ».Cette ZRT est indispensable pour éviter le passage d’autres aéronefs lors de l’entraînement.

 

Avant le top « départ », les aéronefs rejoignent les circuits d’attentes qui leur sont consacrés. « Pour les Casa, nous étions regroupés avec les autres transporteurs, Hercules et Transall, dans un même circuit », ajoute le pilote.  « Étoile » annonce alors l’heure de passage, le H1, comme on dit. « Dès lors, le leader de notre patrouille fait le calcul pour savoir très exactement à quel moment nous devons quitter l’attente, explique Anthony. Nous sommes les derniers de notre box à devoir passer, seulement 30 secondes après les Transall et en même temps, nous devons être 30 secondes devant les Xingu situés dans un autre circuit d’attente ».

 

Le temps d’un passage, d’un seul essai,  et les Casa repartent déjà à Creil. Malgré le trafic aérien conséquent et une radio à utiliser au minimum, Anthony a manœuvré habilement. Au débriefing, la formation Casa est dite « symétrique », aucun ailier n’étant trop écarté par rapport au leader. Et le timing a été respecté. Situé à gauche du Casa leader, le sous-lieutenant Marchand est plutôt satisfait. Il avoue cependant en toute humilité « Ce n’est pas encore parfait, il faut qu’on affine notre travail et nos positions par rapport au leader pour le meilleur passage possible le Jour J».

Formation des trois Casa pour la répétition de Châteaudun

Formation des trois Casa pour la répétition de Châteaudun

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 07:55
Photo Marine nationale Thibaut Claisse

Photo Marine nationale Thibaut Claisse

26/06/2013 Marine nationale

 

La flottille 11F (Rafale Marine) est déployée du 18 juin au 2 juillet 2013 sur la base aérienne 125 d’Istres pour son entraînement annuel à la simulation d’appontage sur piste (ASSP). 120 techniciens, 15 pilotes, 8 Rafale Marine et 2 officiers d’appontage sont mobilisés pour cette campagne sur une base de l’armée de l’Air.

 

Ces séances d’appontage simulé sur piste constituent une manœuvre importante dans la préparation des pilotes de la Marine nationale. Durant deux semaines, et à raison de deux créneaux d’ASSP quotidiens, les pilotes de la flottille 11F vont se ré entraîner, de jour comme de nuit dans la perspective d’un prochain déploiement sur le porte-avions Charles de Gaulle.

 

À Istres, un miroir d’appontage est installé et une piste est dessinée le temps de ces entraînements. Ce dispositif, appuyé par les officiers d’appontage, permet aux pilotes de la Marine d’évaluer et de corriger si nécessaire, leur position à l’approche et au moment d’atterrir.

 

La Marine nationale se déploie sur la BA 125 depuis 2009. Cette mesure correspond à l’engagement pris par le ministère de la Défense lors de la fermeture de la base d’aéronautique navale de Nîmes-Garons, où ces ASSP avaient précédemment lieu.

 

Le déploiement sur la base aérienne d’Istres de la flottille finistérienne a par ailleurs été l’occasion pour les pilotes et les techniciens de participer à l’entraînement «Tactical La Fayette Weeks».

 

Tactical La Fayette Weeks a pour objectif l’entraînement, dans un environnement réaliste, des équipages aux différentes phases tactiques d’une mission aérienne complexe avec, des phases de ravitaillement en vol, de pénétration basse et moyenne altitude et de combat aérien.

Photo Marine nationale – Jacques Tonard

Photo Marine nationale – Jacques Tonard

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 07:35
Le général Éric Law De Lauriston, commandant en second le CSFA avec le CEMAA singapourien.

Le général Éric Law De Lauriston, commandant en second le CSFA avec le CEMAA singapourien.

26/06/2013 Armée de l'air

 

Le chef d’état-major de l’armée de l’air de Singapour, le général Hoo Cher Mou, s’est rendu sur la base aérienne 120 de Cazaux les 20 et 21 juin 2013. Cette haute autorité militaire a mis à profit sa présence au Salon du Bourget à Paris pour rendre visite au personnel du 150° escadron de la Republic of Singapour Air Force (RSAF) et à leurs familles, implantés sur la base de Cazaux depuis 1998.

 

Le général Éric Law De Lauriston, commandant en second le commandement du soutien des forces aériennes (CSFA), avait fait le déplacement à cette occasion pour représenter le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air (CEMAA).

 

Après avoir visité l’unité singapourienne, le général Hoo Cher Mou s’est rendu dans l’école testerine Brémontier qui accueille une grande partie des enfants des familles du personnel de l’escadron. Cette visite, en présence d’autorités politiques locales, a permis au général de constater la parfaite intégration des Singapouriens dans le tissu local du sud Bassin d’Arcachon.

Le chef d’état-major de l’armée de l’air de Singapour, le général Hoo Cher Mou, s’est rendu sur la base de Cazaux.

Le chef d’état-major de l’armée de l’air de Singapour, le général Hoo Cher Mou, s’est rendu sur la base de Cazaux.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 15:55
La première journée des aviateurs

25/06/2013 Actus Air

 

Afin de renforcer l’identité des aviateurs, l’armée de l’air a décidé de célébrer, une journée par an, sa naissance. Le mercredi précédent le 2 juillet de chaque année, l’ensemble des militaires arborant des charognards, qu’ils soient en France ou à l’étranger, fêteront ensemble cette journée des aviateurs !

 

« Tout personnel de l’armée de l’air, quelle que soit sa catégorie, son statut, son lieu d’affectation, doit se sentir fier d’appartenir à notre armée. Cette journée doit créer un élan de solidarité (…) les initiatives devront en particulier s’appuyer sur les valeurs de l’armée de l’air qui seront développées dans le prochain carnet de l’aviateur », écrivait sur son blog en mars dernier le général Denis Mercier, chef d’État-major de l’armée de l’air (CEMAA).

 

Le mercredi 26 juin 2013 est donc officiellement la première journée des aviateurs. Chaque base aérienne en France mais aussi en outre-mer organise l’événement.

Parmi les festivités organisées, la base aérienne (BA) 125 d’Istres a mis en place un challenge sportif et propose même un tirage au sort avec 25 places à gagner pour réaliser un vol en C135 ravitailleur. Du côté de Bordeaux, la BA 106 ouvre ses portes aux familles afin de visiter les différentes unités avant un barbecue géant. À Mont-de-Marsan, sur la BA 118, les visiteurs pourront suivre des conférences notamment une sur le régiment de chasse « Normandie-Niemen » avant de se balader autour de l’exposition statique d’aéronefs et de matériels roulants.

Dans cette dynamique de rendre ses couleurs à l’identité des aviateurs, le CEMAA a décidé la création d’une devise : « Unis pour faire face ». Une reprise de la réplique du célèbre As de l’aviation, Georges Guynemer, avec l’ajout du verbe « Unir ». Ce 26 juin 2013 sera donc l’occasion pour les aviateurs de se réunir en famille, entre collègues, entre passionnés afin de célébrer ensemble la naissance de l’armée de l’air. 

Pour lire l'ordre du jour du général Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 15:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

26.06.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Le chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général Denis Mercier, a été auditionné le 11 juin dernier par la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, sur la thématique du nouveau Livre blanc et des implications que celui-ci aura sur l’armée de l’air, couplé à la future Loi de programmation militaire (LPM).

 

Le général Mercier s’est ainsi exprimé sur plusieurs points importants au cœur des préoccupations actuelles : les équipements à renouveler, la rénovation des Mirage 2000, les drones, le MCO, ainsi que la formation et l’entraînement des aviateurs.

 

Il a également rappelé que l’armée de l’air était une des rares – avec l’US Air Force et la Royal Air Force – à posséder cette capacité d’entrer en premier sur un théâtre et de monter rapidement en puissance, une composante essentielle pour la capacité d’autonomie stratégique soutenue par le Livre blanc.

 

Le CEMAA appelle également à considérer la cohérence de l’armée de l’air et à ne pas se focaliser uniquement sur les formats réduits : « même si les formats comptent, le maintien de notre cohérence, qui est au cœur de notre projet, est encore plus importante », ajoutant « mon souci principal est de maintenir la cohérence d’ensemble ».

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 13:33
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

26 juin 2013 AIRetCOSMOS

Le premier entraînement au défilé aérien du 14 juillet 2013 s'est tenu mardi 25 juin sur la base 279 de Châteaudin.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 10:55
Seeking A Substitute For Experience In The Air

June 26, 2013: Strategy page

 

France is, like the United States and many other European countries, making big cuts in their defense budgets. In response the French Air Force is adopting radical new training methods. Rather than cut the flying time of all pilots by 20 percent (from 180 hours a year to 150), half the pilots would remain at 180 hours while the other half would be reduced to 40 hours in combat aircraft (like the Rafale) and another 140 hours in a high-end trainer (that is much cheaper to operate than the Rafale, or similar aircraft.) If there were a major war and the second line pilots were needed, they would undergo 60-90 days of intense training in the Rafale, amounting to over a hundred hours of flight time, which the French air force leaders believe would make them roughly equal to the first line pilots in terms of capability.

 

All this is something of a gamble and it’s unclear if it will actually work. But the French have little choice since the money is not there to maintain 180 hours a year for everyone and as the recent operations in Mali made clear, you need highly skilled and experienced pilots to carry off operations like that without losing aircraft.

 

The U.S. currently and Russia during the 1990s used a similar two-tier system, where pilots not heading overseas had their flight hour cut. But when a squadron was scheduled for a trip to a combat zone, pilots got a lot more flying hours for the few months before they went. This apparently was sufficient to get the pilots back (or reasonably close to) their former (with 180 or more flight hours a year) competence levels.  The U.S. is again using this system because of budget cuts.

 

There are several other unknowns. Cost issues may mean using a high end turboprop trainer instead of a jet trainer. Then there’s the issue of simulators. Research into the effectiveness of high-end simulators (which cost less than ten percent per hour compared to the actual aircraft) is still unclear when you try to substitute simulator time for a lot of actual flying hours (like down to 40 hours a year). It’s long been theoretically possible to substitute simulator hour for the lost flight time and still have a pilot able to perform at an acceptably high level. This new budget crises in Western air forces may be a way to finally clear up just how effective simulator use is.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 06:55
Premier atterrissage de l'A400M sur la piste de la BA 107 de Villacoublay.

Premier atterrissage de l'A400M sur la piste de la BA 107 de Villacoublay.

25/06/2013 Armée de l'air

 

Jeudi 20 juin 2013, le général Antoine Creux, major général de l’armée de l’air (MGAA) et le général Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (COMDAOA) se sont rendus au 50e salon du Bourget. L’occasion pour les deux autorités d’embarquer à bord de l’A 400M pour un vol de courte durée.

 

Le général Thierry Caspar-Fille-Lambie, COMDAOA, lors de sa visite au Salon du Bourget, a rencontré les principaux industriels de l’aéronautique. Il a ensuite assisté à l’inauguration du 8e Salon des Peintres de l’air au Musée de l’air et de l’espace, avant de quitter l’aéroport du Bourget à bord d’un Airbus A 400M « Atlas ».

L'A400M sur la base aérienne de Villacoublay.

L'A400M sur la base aérienne de Villacoublay.

Le général Creux, MGAA, et le général Caspar-Fille-Lambie, ont ainsi pu embarquer à bord d’un A 400M, pour un vol de courte durée : les quatre turbopropulseurs du nouvel avion de transport militaire européen ont déployé leur puissance, élevant dans le ciel de la Seine-Saint-Denis les 80 tonnes de ce mastodonte à destination de la base aérienne 107 de Villacoublay, pour un premier atterrissage sur cette plateforme. Ce vol a permis aux autorités d’apprécier la souplesse, la puissance et la capacité d’emport de cet appareil qui complétera, très prochainement, la flotte de transport de l’armée de l’air.

Le COMDAOA avec le personnel de la base aérienne de Villacoublay.

Le COMDAOA avec le personnel de la base aérienne de Villacoublay.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 17:55
La puissance aérienne à portée de main

25.06.2013 Sous-lieutenant Morin Tony - Chargé d’études au CESA

 

Dans les années 1920, les Etats-Unis sont le théâtre d’un débat virulent sur la puissance aérienne stratégique. Au-delà des discussions doctrinales et des luttes institutionnelles qui en découlent, des obstacles significatifs se dressent devant les défenseurs de cette nouvelle théorie stratégique. A cette époque, l’industrie aéronautique américaine n’est en effet pas en mesure de fournir l’appareil qui donnera corps au bombardement stratégique.

Par ailleurs, le contexte politique interne et extérieur se prête peu au lancement d’un tel programme. Le but de cet article est d’identifier ce que Pascal Vennesson appelle les macro-déterminants de ce programme, c’est-à-dire les éléments technologiques, industriels et politiques ayant conduit les Etats-Unis à se lancer dans la conception d’un avion matérialisant les travaux des stratégistes de la puissance aérienne : le Boeing B-17 Flying Fortress... Afficher la suite de l’article au format pdf

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 11:35
Afghanistan : les pompiers de l’Air ont quitté Warehouse

25/06/2013 Sources : EMA

 

Les pompiers de l’Air, comme l’ensemble des militaires français présents sur le camp de Warehouse poursuivent leur désengagement. Depuis 2006, ils assurent la sécurité incendie du camp.

 

Durant 7 années, ils ont assuré la protection incendie des bâtiments, la sécurité des mouvements d’hélicoptères sur l’hélipad, la sécurisation lors des transferts MEDEVAC (évacuation médicale) et les opérations de secours lors de la mise en œuvre du plan MASCAL (plan de secours spécialisé comprenant un grand nombre de victimes).

Afghanistan : les pompiers de l’Air ont quitté Warehouse

Ils totalisent plusieurs centaines d’interventions : sécurisations de plus de 8000 mouvements aériens, près de 260 secours à victimes, environ 150 interventions en ville en autonome ou en appui des pompiers afghans. Ils ont effectué des opérations de désincarcérations suite à des attentats. Ils sont intervenus sur des extinctions de feux de véhicules touchés par des roquettes ou accidents. En juin 2007, ils ont notamment été sollicités sur un incendie majeur touchant les bâtiments d’hébergement d’un camp de l’armée afghane, à proximité du camp de Warehouse.

Afghanistan : les pompiers de l’Air ont quitté Warehouse

Les pompiers de l’Air, dans le cadre d’un partenariat initié par l’International Security Assistance Force (ISAF), ont assuré de manière ponctuelle la formation des « combat medics » afghans dont la mission principale est de prodiguer au combat des soins d’urgence aux militaires blessés, sous l’égide des forces armées américaines et canadiennes.

 

Moins de 1 000 militaires français sont actuellement engagés en Afghanistan où ils assurent la poursuite du désengagement logistique des forces françaises, le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical à Kaboul et des missions de formation au profit de l’armée nationale afghane.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 10:55
Les aéronefs dont l'A400M

Les aéronefs dont l'A400M

25.06.2013 defense.gouv.fr

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 18:55
Nos pilotes de transport ont pu se poser sur des terrains très sommaires en Libye ou au Mali parce qu'ils se sont entrainés de jour comme de nuit sur des pistes en terre battue, en France. - photo Armée de l'Air

Nos pilotes de transport ont pu se poser sur des terrains très sommaires en Libye ou au Mali parce qu'ils se sont entrainés de jour comme de nuit sur des pistes en terre battue, en France. - photo Armée de l'Air

18/06/2013 Par JeanPatrickGaviard - Express Yourself

 

Nos alliés ont souligné unanimement la réactivité et l'efficacité dont ont fait preuve nos forces armées en Libye et au Mali. Mais les futurs ajustements budgétaires mettent en péril ce savoir faire.

 

Les interventions percutantes et audacieuses de nos soldats en Libye et en Cöte d'Ivoire en 2011 puis en 2013 au Mali ont forcé l'admiration des militaires américains et britanniques.

 

Nos alliés, pas toujours si tendres vis à vis de nos actions, ont toutefois souligné unanimement la très forte réactivité et l'efficacité remarquable dont ont fait preuve nos forces armées, lors de ces opérations récentes.

 

Ces qualités reposent avant tout sur la valeur de nos soldats mais aussi sur un entrainement de haut niveau qui risque de faire les frais de futurs ajustements budgétaires et mettre en péril le savoir faire largement reconnu de nos armées.

 

Des coupes dont on ne peut mesurer les effets négatifs que plusieurs années plus tard

 

En effet, quand les budgets ne sont pas à la hauteur des prévisions, les abattements financiers portent classiquement sur les crédits liés aux rechanges et à la maintenance des avions, des bateaux ou des véhicules blindés dont on ne peut mesurer malheureusement les effets négatifs que plusieurs années plus tard. Or la disponibilité des matériels, de plus en plus coûteuse, est en relation directe avec le niveau d'entrainement de nos forces armées.

 

On pourra rétorquer qu'un certain nombre de nos militaires effectuent des opérations de guerre et qu'ainsi ils conservent, de fait, un haut niveau d'entrainement. Mais nos soldats ne sont pas tous concernés par ces missions de guerre. Par ailleurs, à leur retour en France, après une période récupération ces combattants ont besoin de se ré entrainer conformément à l'adage bien connu: "We fight as we train" - "on combat comme on s'entraîne.

 

On pourra également mettre en avant la simulation qui apporte, sans nul doute, une plus value dans l'entrainement particulièrement dans le débriefing des exercices où chaque phase peut être décortiquée en détails. Le centre urbain installé sur le camp de Sissone, dans le nord de la France est un bon exemple de l'apport de la simulation dans l'entrainement de l'armée de terre. Elle permet aussi d'entrainer efficacement les personnels affectés dans les centres de commandement interarmées. Ainsi, l'exercice majeur de l'Ecole de guerre est simulé par ordinateur.

 

Mais l'apport indéniable de ces moyens modernes ne peut remplacer un entrainement régulier dans les airs, sur mer ou sur terre. La connaissance de ces différents milieux est indispensable pour nos soldats afin qu'ils puissent intervenir efficacement en opérations, le jour venu. Ainsi les chasseurs alpins, par exemple, ont pu mener avec succès des opérations dans les montagnes afghanes parce qu'ils s'étaient entrainés régulièrement dans les Alpes. Nos pilotes de transport ont pu se poser sur des terrains très sommaires en Libye ou au Mali parce qu'ils se sont entrainés de jour comme de nuit sur des pistes en terre battue, en France. Nos marins effectuent quotidiennement leur mission de contre piraterie maritime au large de la Somalie parce qu'ils se sont longuement entrainés pour cette mission au large de nos côtes. On l'a compris savoir voler, naviguer, maitriser le terrain correctement est indispensable pour pouvoir intervenir efficacement en opérations.

 

    Un savoir faire de qualité est long à acquérir mais aussi très facile à perdre

 

Il faut noter, parallèlement qu'un savoir faire de qualité est long à acquérir mais aussi très facile à perdre. L'armée de l'air possédait au milieu des années 1990 quelques drones "Hunter". Ses personnels purent ainsi, grâce à ce petit drone apprendre à utiliser efficacement des avions pilotés à distance. Malheureusement, en 2004 l'armée de l'air dut abandonner ce système par manque de pièces de rechanges. Le successeur du Hunter ayant pris de gros retards, les équipes furent dissoutes et le savoir faire long à réacquérir...

 

De la même manière les britanniques sont entrain de perdre, après la décision brutale d'arrêter leur avion de patrouille maritime "Le Nimrod" pour des raisons budgétaires, un savoir faire stratégique fragilisant leur propre dissuasion nucléaire sous-marine. Il semblerait, toutefois pour éviter cette perte stratégique, que les personnels concernés aient été envoyés au Canada et en Australie pour continuer à voler sur un appareil similaire: le P3 "Orion".

 

Par delà ces raisons purement opérationnelles, n'oublions pas que le niveau d'entrainement agit fortement sur le moral de nos soldats. Ces derniers ne se sont-ils pas engagés dans les armées de l'air, de mer et de terre parce qu'ils avaient une envie très forte de voler, naviguer ou crapahuter"? Les priver de leurs motivations ou les contraindre à des taches uniquement ancillaires sur leurs bases aériennes dans leurs ports ou dans leurs casernes serait, à l'évidence, désastreux pour leur moral.

 

En conclusion, il faudra dans les prochaines années surveiller avec une grande attention le niveau réel de crédits consacré à la disponibilité des matériels et donc à l'entrainement, car le savoir faire exceptionnel dont font preuve aujourd'hui nos armées ainsi que le moral de nos soldats sont à ce prix !

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 15:50
SCCOA Système de Commande et de Conduite Aérienne - Crédits burokdesign.com

SCCOA Système de Commande et de Conduite Aérienne - Crédits burokdesign.com

21/06/2013 Par Quentin Michaud - air-cosmos.com

 

En service dans l’armée de l’air depuis 1993, le Système de Commande et de Conduite Aérienne (SCCOA) va bénéficier progressivement d’une modernisation grâce à une extension JRE en cours d’intégration dans la liaison 16. Le SCCOA constitue un ensemble de systèmes de transmission pour assurer la surveillance de l’espace aérien, le contrôle des vols militaires et gouvernementaux et le commandement des opérations aériennes et de la défense sol-air.

 

Le SCCOA entre en ce moment dans une nouvelle phase de son développement. Ainsi, le SCCOA 4.1 permettra de rénover 6 radars 2215 et 4 radars 22XX. La surveillance sera désormais assurée par deux centres de coordination (ACCS) et deux centres équipés du Système de Traitement et de Représentation des Informations de Défense Aérienne (STRIDA). Deux centres de détection et de contrôle passeront également en version C3.

 

Chaque année, 250 millions d’euros sont investis dans la recherche et développement pour apporter des corrections sur SCCOA. Depuis 20 ans, le coût global du programme est de 4 milliards d’euros. Thalès met en œuvre à 90% le SCCOA avec une participation de la société française CS et de Cassidian.

Crédits thalesraytheon.com

Crédits thalesraytheon.com

En la matière, la coopération européenne tente de se renforcer. Des contacts sont établis avec l’EATC pour mutualiser le transport tactique européen au sein du SCCOA. Enfin, le SCCOA sera mis à l’épreuve de la prise de la NATO Response Force par la France en 2015.

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 15:20
MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

21 juin 2013 Liberation (AFP)

 

En envisageant de se doter de drones de combat, la France s’engage dans une nouvelle façon de faire la guerre, mais l’acquisition de ces appareils sans pilotes, déjà utilisés massivement par les Américains au Pakistan ou en Afghanistan, soulève des questions stratégiques, éthiques et juridiques.

 

A court terme, la France a décidé d’acquérir douze drones d’observation, dont deux premiers Reaper américains pour conduire ses opérations au Mali.

 

«Enfin, il y a le plus long terme, avec le champ des drones de combat qui, à l’horizon 2030, viendront compléter, voire remplacer nos flottes d’avions de chasse», a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, dans une tribune parue dans le quotidien Les Echos. «Ce rendez-vous, nous ne le manquerons pas», martèle le ministre de la Défense.

 

Pendant longtemps, les drones n’ont pas été la priorité des militaires, ni même des industriels français qui ont raté le marché des aéronefs d’observation. Mais avec les drones armés, l’armée française se prépare à une nouvelle forme de guerre, désincarnée, avec une technologie et une capacité de frappe très puissantes.

 

«Vers 2025/2030, on sait qu’on en aura», mais «aucun pays n’a une idée extrêmement claire de l’emploi des drones de combat», soulignait mercredi le chef d’état-major de l’armée de l’Air française, le général Denis Mercier, lors d’une rencontre avec la presse au Salon du Bourget.

 

Pour le patron de l’armée de l’Air, les drones ne remplaceront pas les avions de chasse - du type Rafale, qui ont encore de belles décennies devant eux -, ils viendront au contraire s’ajouter : «On gèrera la présence ensemble d’avions de chasse et de drones de combats».

 

En France, la réflexion porte désormais sur «l’introduction de lois humaines» et le maintien de l’homme au coeur du processus d’utilisation des drones. Prudence donc. Aux Etats-Unis, le recours massif aux drones de combat pour lutter contre le terrorisme a en effet provoqué la colère des organisations de défense des droits de l’Homme contre une façon jugée déloyale, inhumaine, de faire la guerre.

 

Historiquement, la guerre est jugée légitime quand les deux parties en conflit exposent la vie de leurs combattants. A défaut, on sort du registre du combat. Un principe largement écorné avec l’usage des avions de chasse qui peuvent frapper leurs cibles à des km de distance, avec un niveau de risque extrêmement limité pour les pilotes.

 

Avec les drones armés, on passe pourtant dans une autre dimension. Les Predator américains sont pilotés depuis une base du Nevada, située à des milliers de km de leurs cibles. Surtout, si les frappes américaines ont fait, selon les sources, autour de 4.000 morts depuis 2004, elles ont causé la mort de plusieurs centaines de civils.

 

Des «dégâts collatéraux» contraires aux lois de la guerre qui interdisent de cibler les populations civiles. Et qui exposent les responsables des frappes à des poursuites judiciaires. La légalité des opérations américaines, notamment sur ce point, a provoqué un vif débat aux Etats-Unis où Barack Obama a annoncé fin mai que le recours aux drones contre les talibans serait dorénavant mieux encadré.

 

En France, le débat reste pour l’instant circonscrit aux cercles de défense. «La victoire est d’autant plus grande qu’elle est acquise au moindre coût humain pour celui qui l’obtient. Qu’en revanche, la technologie soit employée pour s’abstraire du champ de bataille, pour éliminer les risques encourus par les hommes qui acceptent le combat, c’est une chose à laquelle il faut s’opposer», écrit l’historien Eric Juillot dans le dernier numéro de la «Revue Défense Nationale».

 

«Une machine n’agit qu’en fonction des programmes installés par l’homme. Celui-ci tient les rênes, fixe les limites, dresse les garde-fous», objecte Philippe Migault, chercheur à l’Iris, dans la revue «Défense». L’essentiel est de rester maître de la machine.

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 12:55
Recherche et sauvetage : exercice "Sarex 14"

21/06/2013 armée de l'air

 

Mardi 11 juin 2013, un hélicoptère AS355 Écureuil de l’escadron d’hélicoptères 3/67 «Parisis»  de Villacoublay a participé à l’exercice national SAR (Search and rescue – recherche et sauvetage) SAREX 14 dans des conditions très réalistes, dans le département du Calvados (14).

 

Cet exercice de recherche et de sauvetage a été planifié par le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), dans le cadre de la mission de service public confiée à l’armée de l’air.

 

L’exercice SAREX vise à entraîner tous les acteurs de la chaîne SAR aux accidents aériens civils et militaires pour évaluer les procédures de déclenchement et de coordination des plans de sauvetage spécialisés SATER (sauvetage aéroterrestre) du dispositif ORSEC (organisation de la réponse de la Sécurité civile) des préfectures.

 

Ces exercices périodiques, inscrits dans le Livre Bleu, concernent un département différent à chaque édition. Un exercice SAREX sera ainsi déclenché à une date inconnue des acteurs de terrain, dans le département du Bas-Rhin (67) en juillet 2013.

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 12:55
Salon du Bourget 2013 : les SIC, essentiels aux opérations

22/06/2013 Nelly MOUSSU - Economie et technologie

 

Pour soutenir les opérations, l'armée de l'Air dispose de la Brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne (BAAMA) qui a pour mission d'assurer l’appui aux déploiements opérationnels. La projection des capacités tactiques (matériels informatiques, réseaux, liaisons satellites, etc.) est assurée par le Groupement tactique des systèmes d’information et de communication (GTSICAéro) qui est l'une des composantes de cette brigade.

 

La Brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne (BAAMA) assure l’appui au déploiement opérationnel d’une composante aérienne. L’une de ses unités, le Groupement tactique des systèmes d’information et de communication 10.805 (GTSICAéro), est un acteur majeur du soutien aux forces projetées. Il a pour mission de mettre en place sur les théâtres  les systèmes de surveillance, d’information et de communication aéronautiques. Parmi les matériels installés : des radars d’approche et d’atterrissage, des systèmes d’aides à la navigation, des liaisons de données tactiques, des vidéos temps réel du drone Harfang, des stations satellite Syracuse III, des faisceaux hertziens ou encore des radios HF. Le GTSICAéro a ainsi récemment participé à des missions au Tchad et au Mali. En moyenne, ce sont une vingtaine de personnes qui compose cette unité opérationnelle projetée. Responsable du matériel déployé, un ComtacSIC Air (commandant tactique des systèmes d’information et de communication) est également désigné par le GTSICAéro.

 

Tous ces systèmes d’information et de communication sont indispensables aux structures de commandement et de conduite (C2) et à l’entrée des forces aériennes au plus près des combats. « Nous fournissons un poste de commandement « clé en main », avec un souci d’urgence et de sécurité des réseaux pour répondre au mieux et le plus rapidement possible aux besoins opérationnels » souligne le lieutenant F.C., adjoint au bureau opérations du GTSICAéro.

 

Le GTSICAéro intervient préalablement à l’arrivée des aéronefs et permet aux unités aériennes de disposer rapidement des infrastructures tactiques nécessaires à la conduite des missions. « On travaille également au profit des autres armées et des forces spéciales selon afin de mutualiser les moyens » complète le lieutenant F.C. Né de la fusion de 3 entités « SIC Aéro », le GTSICAéro a été créé en 2011 et sera totalement opérationnel en septembre 2013.

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 12:50
Baltic 2013 : mission de desserrement à Palanga

21/06/2013 Sources : EMA

 

Le 14 juin 2013, deux Mirage F1CR du détachement air français déployés dans le cadre de l’opération Baltic 2013 sur la base de Siauliai ont conduit une mission de desserrement sur l'aéroport de Palanga, en Lituanie.

 

Cette mission entre dans le cadre du maintien en condition opérationnelle du détachement et consiste à déployer des avions de chasse sur un autre site et d'effectuer une reconnaissance du terrain.

 

Lorsque les deux Mirage F1CR se sont posés sur l’aéroport international de Palanga, une dizaine de mécaniciens spécialisés et des militaires du SEA étaient présents. Ces derniers ont pu faire un état des lieux des moyens et des facilités disponibles sur cette plate-forme civile en cas de déroutement d’urgence des chasseurs de la permanence opérationnelle. Il s’agit en effet de pouvoir dépanner, le cas échéant, le plus rapidement possible un appareil immobilisé afin de retrouver une disponibilité optimale des 4 avions.

Baltic 2013 : mission de desserrement à Palanga

Depuis le 30 avril 2013, près de 90 militaires français et 4 Mirage F1CR assurent la mission Baltic, sous mandat de l’OTAN. Durant 4 mois, le détachement conduit des missions d’assistance et de police du ciel de l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie.

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 12:45
Opération Serval : Point de situation du jeudi 20 juin 18h00

20/06/2013 19:53 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval depuis le 13 juin 18 h jusqu’au 20 juin 18h.

Opération Serval : Point de situation du jeudi 20 juin 18h00

Au cours de ces 7 derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une centaine de sorties. Une trentaine de sorties a été consacrée à l’appui feu des opérations terrestres, environ vingt-cinq ont été dédiées aux missions de transport, et environ quarante-cinq aux missions de ravitaillement et de renseignement.

Opération Serval : Point de situation du jeudi 20 juin 18h00

La force Serval poursuit la sécurisation du nord du Mali et les opérations de contrôle au Nord du fleuve Niger. Dans la région de Gao, des missions de reconnaissance sont régulièrement menées sur divers axes par les militaires français et maliens et permettent ainsi de maintenir la sécurisation autour de la ville.

 

Du 12 au 18 juin 2013, l’opération Sirius, conduite dans la région de l’Adrar et engageant environ 150 militaires de la force Serval, a permis de reconnaître différents secteurs au Sud de Tessalit. Du 13 au 17 juin, trois pelotons sur AMX 10 RC et 1 section d’infanterie sur VAB appuyés par un groupe mortier de 120 et des éléments de génie, ont été mis en place au sud d’Aguelhok afin de reconnaître la vallée d’Assamalmal. Appuyés par des patrouilles d’avions Rafale et renseignés par des Atlantique 2 et drones Harfang, ils ont réorientés leur action sur exploitation de renseignements de la population indiquant l’existence d’une possible cache dans le secteur. Le dispositif terrestre a ensuite procédé à des reconnaissances et fouilles dans le secteur du puits d’Aguerba. Au bilan, cette opération aura permis la découverte de quatre caches d’armes abritant des armements (une trentaine de roquettes, une dizaine de grenades à main, une dizaine d’obus de mortiers et 2 canons de 37 mm) ainsi qu’une quinzaine de tonnes de matières actives permettant la fabrication d’engins explosifs improvisés.

 

Le 13 juin 2013, le ministre délégué français chargé du développement, monsieur Pascal Canfin, s’est rendu à Gao. Il était accompagné du ministre malien de l’action humanitaire, monsieur Mamadou Sidibé, et d’une délégation française et malienne. Cette visite avait pour objectif de rencontrer les autorités administratives à Gao et de s’assurer de la bonne coordination de l’aide française délivrée au Nord du Mali.

 

Opération Serval : Point de situation du jeudi 20 juin 18h00

Le même jour, une cérémonie de cession de matériel s’est déroulée au sein du ministère malien de la Défense et des anciens combattants. Elle s’est tenue en présence du  ministre de la Défense et des anciens combattants malien, du chef d’état-major général des armées maliennes, du premier conseiller de l’ambassadeur de France, du Général de Saint-Quentin commandant la force Serval, et de nombreuses autorités militaires et civiles maliennes. Près de 1000 gilets pare-balle, du matériel de transmission de 3ème génération, près de 130 boussoles, plus de 90 GPS, une centaine de paires de jumelles, et enfin une trentaine de postes de transmission VHF ont été remis.

 

Cette semaine a été marquée à Gao par la relève du détachement génie de la force Serval le 15 juin et le transfert d’autorité du bataillon logistique (BATLOG) de la force Serval le 17 juin.

 

Environ 3500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MISMA puis de la MINUSMA.

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 12:45
Tchad : exercice de saut parachutiste au-dessus de Bakara

21/06/2013 Sources : EMA

 

Le 13 juin 2013, les éléments français au Tchad (EFT) ont effectué un exercice de largage de parachutistes sur la zone de mise à terre de Bakara, à 20 kilomètres au sud de N’Djaména.

 

Dans le cadre d’un entraînement, une quarantaine de parachutistes ont participé à une séance de saut à ouverture automatique (OA) à une altitude de 300 mètres, et ouverture retardée (OR) à une altitude de 3600 mètres. Les parachutistes du 1er régiment du train parachutiste (1er RTP), du 3e régiment du matériel (3e RMAT) et les commandos parachutistes de l’air (CPA) ont été largués à partir d’un avion Hercules C130 du groupement air.

 

La veille, les principaux acteurs de la séance de saut ont participé à une réunion Air-Terre (RAT), dirigée par le directeur de séance et rassemblant le commandant de bord de l’avion, le chef de largeur et le  chef d’avion. Le chef d’avion est le militaire sous les ordres duquel est placé l’ensemble des sautants en dehors de la phase de saut. Durant cette réunion, le directeur de séance a présenté les procédures particulières pour ce largage (recalages des procédures de sécurité, limitations).

 

Le 13 juin au matin, la séance de saut s’est déroulée en trois phases : tout d’abord la préparation des « sautants » : rappel des règles de sécurité, perception des parachutes dorsaux et ventraux, équipement des parachutistes sur ordre du chef d’avion. Puis l’embarquement dans le C130 aux ordres du chef largueur, phase pendant laquelle se font les dernières vérifications de sécurité. Enfin, la troisième phase est celle du saut en lui-même : les parachutistes en OA sautent simultanément par les portes latérales lorsque le « vert » est ordonné par le commandant de bord. Enfin, les chuteurs opérationnels (OR) se lancent par la tranche arrière à 3600m d’altitude aux ordres du chef largueur.

 

Bien que réalisé sans cadre tactique, cette séance d’aérolargage a requis un haut niveau de technicité. En effet, la zone de Bakara se situe dans une zone inondable en bordure immédiate du fleuve Chari. Elle est régulièrement balayée par des vents forts, ce qui rend la précision du largage aussi délicate qu’indispensable.

 

Le bilan de l’exercice est très  positif pour l’équipage du C130 et l’ensemble des parachutistes, qui maintiennent ainsi leur aptitude à intervenir à tout moment par la voie des airs sur l’ensemble du territoire tchadien.

 

Les éléments français au Tchad (EFT) de la Force Epervier assurent deux missions permanentes : conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, ils apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes. Ils garantissent également la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement à leurs missions permanentes, les EFT assurent également l’intégralité du soutien aux moyens de la composante Air (chasse et transport) stationnés à N’Djamena et engagés dans l’opération Serval.

 

Tchad : exercice de saut parachutiste au-dessus de Bakara
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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 11:55
Airbus  Military A400M  F-WWMS 23rd June- Paris Air Show 2013 - crédits EADSpics

Airbus Military A400M F-WWMS 23rd June- Paris Air Show 2013 - crédits EADSpics

21 juin 2013 par Frédéric Lert – Aerobuzz.fr

 

C’est aujourd’hui une certitude : un A400M participera au défilé du 14 juillet. Mais il n’est pas encore certain que ce soit un appareil aux couleurs de l’armée de l’Air…

 

Recevant la crème de l’Association des Journalistes de Défense à l’occasion du Salon du Bourget, le général Mercier, chef d’état major de l’armée de l’Air a longuement évoqué les défis auxquels fait face l’institution qu’il dirige. Aerobuzz reviendra la semaine prochaine plus en détail sur les différents thèmes abordés par le patron de l’armée de l’Air. Voici déjà un premier point sur l’A400M « Atlas », avec donc cette interrogation sur la participation de l’avion cargo au défilé aérien du 14 juillet. L’armée de l’Air doit prendre possession incessamment de son premier avion de série, le MSN7. Cet appareil fait l’objet depuis plusieurs semaines d’un long processus d’acceptation dans les installations d’Airbus Military à Séville (Espagne).

 

En parallèle, l’armée de l’Air forme ses équipages et ses mécaniciens sur la base d’Orléans, au sein de la MEST (Multinational Entry Into Service Team). Tous les pilotes ayant reçu leur qualification de type (QT) sur l’avion ont commencé leur apprentissage sur un simulateur A380 en profitant pleinement de la proximité des affichages et des systèmes, « philosophie Airbus » oblige… « J’ai trois équipages complets formés et lâchés, plus les mécanos qui attendent l’avion » expliquait le général Mercier, rappelant donc ensuite que « l’idéal serait que l’avion arrive avant le 14 juillet  ». Dans le cas non idéal où l’avion ne serait pas officiellement réceptionné, Airbus devrait toutefois dépêcher un de ses avions de développement dans le ciel parisien. Le grand public ne devrait voir que du feu de cet artifice du 14 juillet.

 

Rappelons d’un mot que la France a officiellement commandé 50 A400M. La question qui agite le Landerneau est de savoir si cette commande ne devra pas être rabotée ou étalée dans le temps sous la pression budgétaire. Rien n’est encore gravé dans le marbre, mais l’armée de l’Air annonce déjà vouloir garder quatorze C-160 Transall en service plus longtemps que prévu, au-delà de 2020, pour garantir un « tuilage capacitaire ». « Il s’agit de quatorze avions sur lesquels il est possible de faire des visites (de maintenance) assez simples et pour un coût limité  » soulignait le général Mercier.

 

Autre certitude, le premier escadron de l’armée de l’armée de l’Air à recevoir l’A400M « Atlas » sera le 1/61 « Touraine » qui évoluait auparavant sur Transall. L’escadron de transport devrait pouvoir annoncer une première capacité opérationnelle à l’automne 2014, au terme d’une expérimentation opérationnelle longue d’un peu plus d’un an. A cette date, le Touraine devrait être équipé de six Atlas. Le général Mercier a également révélé que tous les avions recevront un nom de baptême. Celui du premier avion mis en œuvre sur la base aérienne 123 d’Orléans Bricy sera logiquement… « Ville d’Orléans ».

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 15:55
Salon du Bourget 2013 : le renseignement, une capacité majeure

18/06/2013 Economie et technologie

Le Salon du Bourget se poursuit sous un ciel plus clément ce mardi 18 juin 2013. Au menu du jour, le renseignement : une capacité-clé des armées françaises. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu sur l’espace institutionnel Défense, pour aller à la rencontre des personnels et voir les matériels.

 

Après un premier jour orageux, c’est sous un soleil de plomb que s’est ouverte la deuxième journée du Salon de l’aéronautique et de l’espace, au Bourget. L’occasion pour Jean-Yves Le Drian de revenir sur l’espace Défense.

 

Entre deux vrombissements d’A400M et de Rafale, la rédaction a choisi aujourd’hui de vous faire plonger dans le renseignement, l’une des thématiques-clés mise en valeur cette année sur l’espace institutionnel Défense.

 

Le renseignement est central dans la planification et conduite d’une opération militaire. Cette année sur l’espace Défense, le renseignement est abordé depuis le niveau stratégique, avec notamment le système Athos (’imagerie spatiale en opération) et le Pod RECO NG (qui équipe le chasseur Rafale) jusqu’au niveau tactique, avec le drone du génie ( DroGen). Le DroGen est un drone à voilure tournante et à décollage vertical, qui peut réaliser plusieurs types de missions. De la reconnaissance rapprochée à l’escorte de convoi en passant par la détection d’engins explosifs improvisés (EEI), le DroGen est un drone polyvalent. Il est d’autant plus remarquable qu’il ne nécessite qu’un opérateur. La première livraison du système DroGen a eu lieu en octobre 2012, et à ce jour, huit systèmes sur les douze prévus ont été livrés aux unités. Le vecteur aérien du DroGen est fabriqué par la PME Infotron, tandis que l’interface homme-machine (IHM) qui permet de le télépiloter est construit par Thales.

 

L’espace institutionnel Défense présente une maquette du DroGen, équipée de sa caméra.

 

Du vendredi 21 jusqu’au dimanche 23 juin, vous pourrez assister à une animation dynamique ainsi qu’à une simulation de pilotage du drone sur le stand Défense.

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 11:50
Multinational troops from HQ ARRC taking part in Exercise Arrcade Deployex 13 [Picture: Crown copyright]

Multinational troops from HQ ARRC taking part in Exercise Arrcade Deployex 13 [Picture: Crown copyright]

17 June 2013 Ministry of Defence

 

Troops assigned to NATO's Allied Rapid Reaction Corps completed the first part of a rapid deployment exercise in Corsica this weekend.

 

Close to 40 multinational troops took part in Exercise Arrcade Deployex 13 at the weekend, but the exercise is far from over however, as more than 100 troops from Gloucestershire-based Headquarters Allied Rapid Reaction Corps (HQ ARRC) continue their training at Solenzara Air Base throughout the rest of this week, returning home to the UK on 21 June.

Remaining in Corsica are troops assigned to HQ ARRC’s enabling command (EC) and forward main elements, who will continue the work begun by the command’s Operational Liaison and Reconnaissance Teams (OLRTs), most of whom deployed to Corsica on 10 June.

One OLRT leader, Lieutenant Colonel Dag Bjornerud, an army officer from Norway, expressed his satisfaction with the exercise. He said:

We’ve had a very successful experience in Corsica. The local authorities and people have been very friendly, open-minded and easy to co-ordinate with. We’ve experienced and learned a lot.

Multinational troops from HQ ARRC taking part in Exercise Arrcade Deployex 13
Multinational troops from HQ ARRC taking part in Exercise Arrcade Deployex 13 [Picture: Crown copyright]

HQ ARRC has 4 OLRTs consisting of 6 personnel, including a team leader, 2 communications officers and 3 specialists (engineers, logistics experts, etc); each team has been augmented in Corsica with interpreters, either from the local area or from the French Foreign Legion.

Designed to deploy in advance of the rest of the headquarters, the OLRTs are given a set of requests for information, or RFIs, before they depart. Upon arriving in theatre, they must find answers to all of these questions, particularly those that involve the movement of troops, equipment and supplies into the country.

Using state-of-the-art satellite communications kit, the OLRTs travel around the area, completing recces of sea and air ports and roads, as well as meeting with administrative and political leaders. They then make assessments that are forwarded directly back to HQ ARRC’s commander and his staff.

In Corsica, this has meant many long days driving around the mountainous Mediterranean island for OLRT personnel.

Multinational troops from HQ ARRC taking part in Exercise Arrcade Deployex 13
Multinational troops from HQ ARRC taking part in Exercise Arrcade Deployex 13 [Picture: Crown copyright]

Lieutenant Colonel Bjornerud explained:

The terrain and roads have been challenging. Corsica has given us a good awareness of potential challenges we could find on a real operational deployment.

Ultimately, the OLRTs complete the commander’s picture of the country and/or region his troops are preparing to deploy to, ensuring that no detail is left to assumption.

Lieutenant Colonel Bjornerud said:

It’s critical that we make the right conclusions. You have to be on the ground in order to gain that kind of knowledge – you can’t read about it in a book.

Exercise Arrcade Deployex 13 is being directed by Supreme Headquarters Allied Powers Europe, the military arm of NATO.

The exercise is designed to simulate a real NATO Response Force (NRF) deployment, at the beginning of which HQ ARRC would traditionally deploy its OLRT and EC elements in advance of the rest of the headquarters in order to get everything ready and co-ordinate logistics and transportation needs before the rest of the multinational headquarters deploys.

This exercise mirrors what HQ ARRC would do if called on by NATO to deploy in a real-world scenario.

Multinational troops from HQ ARRC taking part in Exercise Arrcade Deployex 13
Multinational troops from HQ ARRC taking part in Exercise Arrcade Deployex 13 [Picture: Crown copyright]

HQ ARRC is a NATO rapid deployment corps headquarters which was founded in 1992 in Germany; it has been headquartered in Gloucestershire since August 2010.

Although HQ ARRC’s ‘framework nation’ is the United Kingdom, comprising approximately 60% of the overall staff, the ARRC is fully multinational in nature and organisation, with 15 partner nations contributing the remaining complement of personnel (Belgium, Canada, the Czech Republic, France, Denmark, Germany, Greece, Italy, the Netherlands, Norway, Poland, Portugal, Spain, Turkey and the United States).

HQ ARRC is now on standby for short-notice call-up and subsequent rapid deployment in support of any potential NATO NRF missions that may develop.

As an NRF Land Component Command, or LCC, HQ ARRC would essentially be in command of all land combat troops on the ground during an NRF deployment.

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 11:45
Serval : visite de l’agence nationale de l’aviation civile à GAO

20/06/2013 Sources : EMA

 

Du 17 au 18 juin 2013, une délégation malienne composée d’une dizaine d’experts de l’aviation civile (ANAC) s’est rendue auprès de la force Serval à Gao.

Cette visite avait pour objectif d’évaluer les travaux nécessaires pour la réhabilitation de l’aéroport de Gao, qui sera pilotée par l’ANAC malienne.

La délégation était accompagnée du commandant de région aérienne et de deux officiers de l’état-major de l’armée de l’Air malienne. Lors de la visite, ils ont pu prendre la mesure du dispositif de sécurité aéronautique mis en place par la force Serval. Ils ont également constaté l’état des installations maliennes désaffectées : tour de contrôle, comptoir d’enregistrement, hall passagers, parking aviation civile et antenne météo. A cette occasion, les experts maliens ont échangé leurs points de vue avec les spécialistes de la force Serval : officiers de l’état-major de la brigade, opérationnels et contrôleurs du groupement aéromobile (GAM), sapeurs du génie de l’air et du service d’infrastructure de la défense, et aviateurs du détachement Air (DETAIR).

De nombreux travaux seront nécessaires avant que la partie civile de la zone aéroportuaire de Gao soit de nouveau exploitée.

Environ 3500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MISMA puis de la MINUSMA.

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