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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 17:55
Salon du Bourget 2013 : l’A400M fait son show

20/06/2013  DICoD - Economie et technologie

 

Quatrième jour du Salon du Bourget. La rédaction vous emmène au cœur de l’aéronautique militaire au travers de grandes thématiques de la Défense. Aujourd’hui, focus sur la capacité à projeter, avec l’A400 M.

 

C’est une des attractions principales du Bourget. Conçu par Airbus Military, l’A400 M est le nouvel avion de transport tactique, stratégique et logistique destiné à équiper l’armée de l’Air française. De la dimension d’un Hercule C-130, son prédécesseur, il est riche d’innovations et repousse les limites de la polyvalence. L’A400M ou « Atlas », son nom de guerre, sera tout aussi bien employé pour larguer des parachutistes, transporter du matériel lourd et volumineux, évacuer des blessés ou encore, ravitailler des aéronefs et des hélicoptères en vol.

Comme pour l'intervention française au Mali, la projection des forces et du matériel se fait souvent sur un théâtre d’opération éloigné du territoire national. L’A400M est capable de transporter 30 tonnes sur 4 500 km. « C’est un des premiers avions de transport militaire au monde avec de telles capacités » assure le capitaine Thierry Feuillet, pilote de la base aérienne d’Orléans-Bricy, avec à son actif 23h de vol et une trentaine d’atterrissages sur cet appareil. « Sa détectabilité et sa vulnérabilité sont réduites. C’est d’autre part, un avion à hélices d’une extrême manœuvrabilité avec par exemple, une inclinaison jusqu’à 120° commente le capitaine Feuillet, le pilote peut ainsi se concentrer sur sa mission sans se soucier des paramètres de vols ». Enfin, l’Atlas possède une très grande soute de 340 m3 et est capable de décoller et atterrir sur des pistes sommaires très courtes.

La démonstration, à la fois lente et sportive dans le ciel du Bourget a conquis les spectateurs. L'A400M est le fruit d'un consensus entre les ministères de la Défense de sept pays européens - France, Allemagne, Royaume-Unis, Espagne, Belgique, Luxembourg et Turquie. Les français auront le privilège de revoir l'A400M très prochainement : il  défilera lors de la fête nationale, le 14 juillet.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 17:31

20.06.2013 Par ministere de la defense

Venez découvrir, présentés par notre reporter, les matériels majeurs exposés sur le stand institutionnel du ministère de la Défense au salon du Bourget 2013.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 16:50
Flight Lieutenant Ian Abson [Picture: Senior Aircraftman Connor Payne, Crown copyright]

Flight Lieutenant Ian Abson [Picture: Senior Aircraftman Connor Payne, Crown copyright]

19 June 2013 Ministry of Defence

 

An RAF navigator has been awarded for heroism under fire while protecting civilians from attack by Gaddafi-regime forces in Libya in 2011.

 

Flight Lieutenant Ian ‘Abbo’ Abson was attached to the Armée de l’Air, the French Air Force, when he took part in the dangerous night-time missions near Tripoli that won him the Croix de la Valeur Militaire avec Etoile de Bronze (Cross of Military Valour with Bronze Star).

French Mirage 2000D aircraft
Flight Lieutenant Ian Abson, left, in the navigator's seat of a French Mirage 2000D aircraft [Picture: Crown copyright]

It is the second time the airman, now serving with the RAF’s iconic 617 ‘Dambusters’ Squadron, has received the honour from the French government; 2 years ago he received the same decoration for bravery on operations in Afghanistan when flying on a 3-year exchange posting with the French Air Force, operating the 2-seat Mirage 2000D attack fighter aircraft.

Flight Lieutenant Abson said:

I am honoured and humbled to be recognised in this way, although at the time I was just doing my job. In a way it’s a tribute to the close bonds formed between the RAF and the French Air Force in Libya and Afghanistan where we were, literally for me, fighting side-by-side.

It was a tremendous experience for me to serve with our French allies. I think we all learned a lot from each other which can only benefit both nations if we are called on to conduct future joint operations.

Flight Lieutentant Ian Abson being presented with his medal
Antoine Anfré (left) presents the French Cross of Military Valour with Bronze Star to RAF Flight Lieutentant Ian Abson [Picture: Petty Officer (Photographer) Derek Wade, Crown copyright]

He was presented with the award at a ceremony in London’s exclusive Carlton Gardens, a former residence of France’s wartime leader-in-exile General Charles de Gaulle.

The award was bestowed by Antoine Anfré, the Ministre Conseiller of the French Embassy, at a ceremony 73 years to the day from that on which de Gaulle made his historic appeal to the French people to fight on in a speech broadcast by the BBC on 18 June 1940.

Monsieur Anfré said:

I am delighted to be awarding Flight Lieutenant Abson the Cross of Military Valour with Bronze Star. This prestigious decoration was created in 1956 to honour individual defence personnel who have accomplished brilliant feats outside national territory in overseas missions and operations.

In 2011, Flight Lieutenant Abson took part in the Libya campaign. It was his feat of arms during this campaign which has earned him this decoration today. It is a pleasure and honour for me to award him this insignia, which testifies to the gratitude of the French Republic, which he served with courage.

French Air Force Mirage 2000D over Afghanistan
Flight Lieutenant Ian Abson in a French Air Force Mirage 2000D over Afghanistan (library image) [Picture: Senior Aircraftman Ben Tritta, Crown copyright]

In the citation for the medal, Flight Lieutenant Abson’s French Air Force superiors praise his ‘superb military qualities’.

It goes on to say:

On 28th March, Flight Lieutenant Abson led a patrol of 4 Mirage 2000D and 2 Rafale aircraft with distinction. During a night-time bombing mission south of the Libyan capital, Tripoli, he successfully destroyed high priority enemy buildings with several laser-guided bombs while under intense threat from ground-to-air defences.

He further showed his skill on reconnaissance missions on the 14th and 17th June when he destroyed 6 Libyan military vehicles that were about to harm the civilian population.

Thanks to his great tenacity and remarkable determination under enemy fire he directly contributed to the success of the coalition forces.

Because of his courage, his sense of responsibility and his selfless acts, he should be held as an example for our nation and he merits the award of the Cross of Military Valour with Bronze Star.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 12:55
Le module d'engagement de la section SAMP exposé au Bourget

Le module d'engagement de la section SAMP exposé au Bourget

19/06/2013 Armée de l'air

 

Une fois n’est pas coutume! D’habitude, les spécialistes de la défense sol-air œuvrent dans l’ombre, à la protection des forces. Durant le 50esalon du Bourget, ils sont placés en pleine lumière, répondant aux sollicitations des visiteurs et de la presse.

 

Jusqu’au dimanche 23 juin, un module d’engagement d’une section de défense sol-air moyenne portée (SAMP) est exposé sur le stand Défense du salon du Bourget. «Le module d’engagement est le cerveau du SAMP Mamba, détaille l’ingénieur en chef de l’armement Truffin, directeur de programme à la direction générale de l’armement (DGA). Nous y présentons une capacité particulière du Mamba qui consiste à traiter simultanément des missiles balistiques et des cibles «classiques» (missiles de croisière ou aéronef). Le SAMP a l’avantage de se reconfigurer instantanément face à l’évolution de la menace.»

 

En règle générale, sept véhicules composent une section de tir, auxquels s’ajoutent des véhicules dédiés au soutien. Jusqu’à quatre modules de lancements terrestres, équipés chacun de huit missiles Aster 30, peuvent être implémentés. Une section dispose aussi d’un radar associé à un module de génération électrique.

 

«Nous sommes à la fin du processus de qualification opérationnelle, détaille le directeur de programme. D’ici la fin de l’année, la qualification finale du système doit être prononcée, notamment dans sa mission anti-missile balistique de théâtre (ATBM).»

 

Quatre escadrons de défense sol-air sont actuellement équipés de SAMP: Luxeuil, Mont-de-Marsan, Avord, Saint-Dizier. L’escadron «Servance» de la base aérienne 116 de Luxeuil fut le premier à recevoir la capacité opérationnelle initiale en octobre 2011. Présents au Bourget, quatre opérateurs de cette unité partagent avec le public certaines de leurs connaissances du système. Utilisateurs depuis deux ans, ces spécialistes maîtrisent parfaitement le SAMP. «Nous avons pris part à toutes les phases de qualification opérationnelle, notamment d’accompagnement d’une force terrestre lors de l’exercice Nawas en 2012 ou d’interception de missile anti-balistique en mars 2013», explique un opérateur.

 

Le passage en pleine lumière ne sera que bref. Dès la fin du salon, les aviateurs doivent se mettre en place pour une autre échéance: le dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) du 14 juillet 2013.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 12:55
Bourget 2013: le général Denis Mercier à la rencontre des aviateurs

Le général Mercier en compagnie des aviateurs de la section SAMP

 

17/06/2013 Armée de l'air

 

Alors que le 50e salon du Bourget ouvrait tout juste ses portes, lundi 17 juin 2013 au matin, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a rendu visite aux nombreux aviateurs mobilisés pour l’occasion.

 

En premier lieu, le CEMAA a rencontré le personnel localisé sur le stand Défense. Le général Mercier s’est vu présenter des moyens de l’armée de l’air tels que le Rafale, le Mirage 2000D ou le système sol-air moyenne portée (SAMP) baptisé Mamba. Il s’est également entretenu avec le personnel sollicité dans les différentes thématiques du stand: «Renseigner», «Acquérir la supériorité», «Projeter», «Protéger», «Soutenir», «Innovations».

 

Le général Mercier est ensuite allé à la rencontre des animateurs du stand «grand public» de l’armée de l’air, sur l’esplanade de la Porte O.

 

Cette tente de 500 mètres carrés abrite durant toute la semaine la majeure partie des simulateurs de l’exposition «Des ailes et des hommes»: six cabines de simulation d’Alphajet aux couleurs des 60 ans de la Patrouille de France, l’entraîneur de vol 6Mouv et le simulateur de siège éjectable sur Mirage F1. Pour compléter le show, Boost’air, personnage de dessin-animé, interagit avec le public sur un grand écran.

 

Le CEMAA s’est ensuite rendu à l’extérieur de cet espace où est installé un Mirage 2000C aux couleurs de l’escadron 1/12 «Cambrésis», unité qu’il a commandée. Cette attraction très populaire draine à chaque édition un public très nombreux.

 

«L’installation de l’exposition a été particulière, détaille le commandant Hervé Portenseigne, chef du département Événementiel du service d’information et de relations publiques de l’armée de l’air (Sirpa air). Le Mirage 2000 a été installé le 6 juin, bien avant le montage de la tente. Une grue a été nécessaire pour sa mise en place. Une fois la tente installée, deux jours ont été nécessaires pour mettre en place les simulateurs.»

Le général Mercier auprès des aviateurs sur le stand Défense du Bourget 2013

Le général Mercier auprès des aviateurs sur le stand Défense du Bourget 2013

Le CEMAA sur le site "grand public" de l'armée de l'air au Bourget

Le CEMAA sur le site "grand public" de l'armée de l'air au Bourget

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 12:55
Bourget 2013: une démonstration magistrale de l’Atlas A400M

Edward "Ed" Strongman, pilote d'A400M

 

19/06/2013 Armée de l'air

 

Salon du Bourget 19 juin, 14h17. Les regards sont rivés vers le ciel azur. Rythmé par le vrombissement de ses quatre moteurs TP400, l’Atlas A400M évolue pour le plus grand bonheur des aficionados.

 

Aux commandes du mastodonte européen, se trouve le pilote d’essai britannique Edward Strongman. Véritable figure de l’aéronautique, il affiche au compteur quelque 11000 heures de vol dont plus de 7000 consacrées aux essais en vol. Ancien pilote de la Royal Air Force (armée de l’air britannique), il rejoint la compagnie Airbus en 1995.

 

Aujourd’hui, Edward "Ed" Strongman est le chef pilote des essais de l'A400M. Il a été commandant de bord du vol inaugural de l'avion le 11 décembre 2009.

 

«J’ai eu beaucoup de chance d’être le premier à piloter l’A400M. C’est l’aboutissement d’un long travail, d’une belle aventure humaine et technologique.» Le pilote ne tarit pas d’éloges sur les qualités de vols de l’avion: «Sa manœuvrabilité est sensationnelle. C’est un appareil qui est bien plus agile qu’un avion civil. J’ai poussé l’avion au maximum pour montrer ses capacités à se sortir rapidement d’une délicate. Cet avion est très agile à basse vitesse permettant un largage de précision. Dans certaines situations, nous disposons d’un taux de roulis deux fois supérieur. L’A400M est particulièrement rapide pour son gabarit, grâce à ses turbopropulseurs développant une puissance phénoménale.»

 

L’armée de l’air française recevra son premier exemplaire dans les prochaines semaines. À la question: «Êtes-vous jaloux que l’Atlas soit livré à l’armée de l’air avant la Royal Air Force?» Le pilote d’essai répond avec une pointe d’humour «Il est vrai que j’aurais préféré que nous soyons les premiers à l’avoir. Mais nos deux nations ont tissé entre elles des liens très forts et c’est avec plaisir que je vois l’A400M rejoindre très bientôt l’armée de l’air.»

Le premier A400M Atlas aux couleurs de l’armée de l’air a effectué son vol depuis Séville

Le premier A400M Atlas aux couleurs de l’armée de l’air a effectué son vol depuis Séville

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:55

18.06.2013 Par ministere de la defense

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:55

20.06.2013 Par ministere de la defense

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:55

17.06.2013 Par ministere de la defense

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:45
Le CMD3D de ThalesRaytheonSystems prouve son efficacité au Mali

18 jun 13 ThalesRaytheonSystems

 

Le Centre de Management de la Défense dans la 3ème Dimension de ThalesRaytheonSystems prouve son efficacité au Mali dans la coordination en temps réel des actions de combat aéroterrestre

 

Le Bourget, le 18 juin 2013 – Déployé au Mali depuis janvier 2013 au sein du 54e Régiment d’Artillerie de Hyères dans le cadre de l’opération SERVAL, le Centre de Management de la Défense dans la 3ème Dimension (CMD3D) de ThalesRaytheonSystems a prouvé que son utilisation est essentielle dans ce type de conflit pour assurer un suivi en temps réel et une meilleure sécurité des missions conjointes interarmes, interarmées et même interalliées dans la 3ème Dimension*. Ce système, qualifié par la Direction générale de l’armement (DGA) en 2012, permet à la France de disposer d’une capacité de Centre de conduite des opérations de la défense sol-air (CMD3D avec sa chaîne de commandement), et augmente la capacité à coordonner en temps réel des actions de combat aéroterrestre sur le terrain d’opérations malien.

 

« Depuis son déploiement, le CMD3D, proche de la zone des combats, participe activement en temps réel et avec une grande disponibilité aux échanges interarmes, interarmées et interalliés, renforçant l’efficacité et la sécurité de tous les moyens mis en œuvre dans le combat aéroterrestre du théâtre malien. Il est ainsi apparu comme un moyen de tout premier ordre pour que le chef interarmes et son centre opérations aient une vision claire de la situation et puissent intervenir en temps réel, leur apportant ainsi sérénité et liberté d'action » a déclaré Le Colonel Sagon, Chef de Corps du 54e  Régiment d’Artillerie.

 

C’est la première fois depuis sa livraison par ThalesRaytheonSystems aux forces armées françaises, que l’armée française met en œuvre un centre de management de la défense dans la 3e dimension en opération. Au Mali, dans un contexte où l’ensemble des composantes aéroterrestres d’observation, de renseignement, de frappe et d’exploitation est mis en œuvre, les missions principales du CMD3D sont de contribuer au quotidien à la déconfliction** en temps réel, à la conduite des opérations ainsi qu’à l’aide au renseignement. 

 

La chaîne de soutien intégrée entre les forces armées et ThalesRaytheonSystems ont permis d’assurer la pleine disponibilité du système. Grâce à ses capacités d’interopérabilité, notamment sa liaison de données tactique L16, et à un arsenal important de moyens de communications, il assure une interconnexion en temps réel avec les moyens aéroterrestres du théâtre et il synthétise une situation aéroterrestre partagée avec les systèmes de commandement et de contrôle aéroportés et au sol de l’armée de l’air.

 

Projeté sur Bamako en fin janvier 2013, ce module léger d’interopérabilité, opéré par une vingtaine de militaires et composé de quelques véhicules, a parcouru les 1200 km pour rejoindre Gao où il a été immédiatement déployé afin de supporter le Centre des Opérations de la Brigade Interarmes. Le CMD3D a déporté en priorité une de ses consoles au sein même du Centre des Opérations pour coordonner les actions de reconnaissance, offensives et aéroportées des intervenants de la 3ème Dimension (Tigre, Gazelle, Caesar, drones, Rafale, Mirage 2000, Puma et Transall).

 

La cellule G2-Renseignement et l’Officier de Liaison Air (OLA) ont également considéré que la  console déportée du CMD3D est un outil supplémentaire et efficace pour optimiser et finaliser leurs actions conjointes dans le combat aéroterrestre journalier sur ce théâtre.

 

Le CMD3D de ThalesRaytheonSystems est une plus-value opérationnelle incontestable pour les forces armées dans le cadre de l’opération SERVAL et une composante clé du Système de commandement et de conduite des opérations aérospatiales (SCCOA) mobile.

 

* Les intervenants de la 3ème Dimension sont les aéronefs, drones, obus, missiles et roquettes.

**La déconfliction : l’ensemble des mesures prises pour éviter tout accident lié à la présence simultanée de plusieurs intervenants au sol et dans la troisième dimension

 

A propos de ThalesRaytheonSystems :

ThalesRaytheonSystems est une entreprise internationale spécialisée dans les systèmes de défense aérienne, les systèmes de commandement et de contrôle des opérations aériennes, les radars de défense 3D, les radars du champ de bataille et de contrebatterie. Depuis sa création en 2001, cette joint venture transatlantique est devenue l’une des plus belles réussites du secteur de la défense. Elle emploie 1 400 personnes et est détenue à parts égales par Thales et Raytheon.

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 07:55
L’armée recrute au-delà de son cœur de métier

17/06 Par Alexia Eychenne – LesEchos.fr

 

La défense aérienne maintient ses volumes d’embauche malgré la baisse des budgets militaires, et embauche dans des domaines où les civils ne l’attendent pas toujours.

 

Parmi plus de 2.000 recrues qui intégreront l’armée de l’air en 2013, un grand nombre se dirigeront vers les postes clefs de la défense aérienne. « Mécanicien aéronautique, pilote de chasse, experts de l’avionique, mais aussi spécialistes des systèmes au sol, des radars ou du contrôle aérien par exemple », énumère le lieutenant-colonel Bernard Ernst, chef du bureau recrutement de la direction des ressources humaines de l’armée de l’air.

 

D’autres profils sont plus inattendus. « Nous avons aussi pour priorité de recruter dans des domaines que les civils n’associent pas à l’armée de l’air et qui lui sont pourtant indispensables », poursuit-il. C’est le cas de l’informatique au sens large – systèmes d’information, pose de lignes, entretien du matériel et des serveurs – ou encore du renseignement humain, électromagnétique et radio, qui sert à préparer les opérations.

 

Les embauchés reçoivent tous une formation militaire et professionnelle. Autour de 1.000 recrutements par an se font au grade de sous-officiers, pour des postes d’encadrement intermédiaire. 700 concernent les militaires du rang et 250 à 300 les officiers, à des fonctions de management de haut niveau.

 

D’après Bernard Ernst, le nouvel effort budgétaire demandé par le dernier Livre blanc de la défense ne devrait pas menacer les volumes d’embauches. « Nous avons déjà connu des réductions drastiques d’effectifs depuis 2010, tout en continuant à recruter plus de 2.000 personnes par an, observe-t-il. Même si les arbitrages n’ont pas encore été rendus, rien ne dit pour le moment que ce ne sera plus le cas. »

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 07:55
Le Drian: Dassault Aviation "ne doit pas tomber dans la rente"

Le 17/06/2013 BFM Business

 

Le ministre de la Défense était l'invité de BFM Business, lundi 17 juin. Évoquant le cas de Dassault Aviation, il a réaffirmé sa volonté de voir le groupe de défense exporter davantage.

 

Alors qu'a débuté le Salon du Bourget -dont BFM Business est partenaire-  lundi 17 juin, Jean-Yves Le Drian s'est réjoui de cet "évènement exceptionnel". Notamment car il "rend compte de la force de l'industrie française".

 

Invité du Grand journal, le ministre de la Défense a ensuite abordé le dossier qui fâche: la vente (toujours pas conclue) du Rafale à l'Inde. Comme Eric Trappier (Dassault Aviation) à la même place, vendredi 14 juin, Jean-Yves Le Drian a jugé les signaux "positifs" pour une première vente hors des frontières françasies de l'appareil.

 

Mais il est surtout revenu sur des propos qui n'ont pas manqué d'inquiéter le dirigeant de Dassault Aviation. Le ministre avait en effet évoqué le concept de "rente", évoquant le fait que l'armée française commande régulièrement des Rafale.

 

La France va commander une cinquantaine d'A400M

 

Jean-Yves Le Drian a donc tenu à mettre les choses au clair: "dès qu'on est dans un marché captif, quelque soit l’industrie, on peut rapidement tomber dans la léthargie, c’est-à-dire dans la rente", a-t-il affirmé. "Ce n’est pas la logique que nous devons avoir, nous devons avoir une agressivité à l’exportation. C’est vrai pour Dassault, mais aussi pour les autres groupes industriels de défense."

 

Flying display validation of the second A400M Le Bourget 2013- photo EADS

Flying display validation of the second A400M Le Bourget 2013- photo EADS

En outre, le ministre a confirmé que l'armée française allait commander "une cinquantaine" d'A400M, le nouvel avion militaire d'Airbus. Et dans ce cas précis, il n'est en aucune question de "rente"...

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 05:27
EATT 2013 à Saragosse : interview du général Pascal Valentin

Le général Valentin est à la tête du commandement aérien du transport européen (EATC)

 

17/06/2013 Adjudant Jean-Laurent Nijean - Armée de l'air

 

Du 9 au 21 juin 2013, la base aérienne de Saragosse (Espagne) accueille la deuxième édition de l’EATT (European Air Transport Training – entraînement du transport aérien européen). Cette année, près de 350 participants de huit nations se sont rassemblés pour cet entraînement de haut vol. Éclairage avec le général Pascal Valentin, à la tête du commandement aérien du transport européen (EATC).

 

Mon général, comment un entraînement d’une telle ampleur a-t-il été organisé sur la base aérienne de Saragosse?

 

Cet entraînement est une initiative de l’agence européenne de Défense mais la maîtrise d’œuvre et la préparation ont été réalisées par le commandement aérien du transport européen. À l’EATC, nous assurons quotidiennement deux volets en particulier: le volet opérationnel et le volet interopérabilité. C’est pour cette raison que nous œuvrons pour trouver des solutions afin que les pays participants puissent améliorer leur capacité à travailler ensemble sur des missions de transport complexes dans un environnement hostile. Ce travail a été entamé dès l’an dernier lors de la première édition.

EATT 2013 à Saragosse : interview du général Pascal Valentin

Cette année, par exemple, avec quatre équipages, un Casa et un Hercules, la France a doublé sa participation par rapport à l’an dernier. Assistons-nous à une évolution de la dimension de l’EATT?

 

Oui, nous sommes en pleine montée en puissance. Nous avons plus de nations participantes et d’autres sont déjà intéressées pour l’an prochain. C’est le seul exercice de cette ampleur, purement dédié au transport  tactique. L’intérêt est que chaque nation peut faire valoir ses propres objectifs d’entraînement. Nous nous arrangeons pour faire en sorte que tous les participants trouvent leur compte. L’idée est d’harmoniser, mais chacun à les moyens de travailler à son niveau et de progresser.

 

Quels sont les avantages pour les pays concernés d’un tel entraînement?

 

Ici, les pays participants disposent d’une météo leur permettant de s’entraîner dans les meilleures conditions et de travailler avec les autres. Ils obtiennent à la fois un gain opérationnel et une économie de moyens. Nous avons pu mettre en place une définition commune des qualifications tactiques. Ainsi selon notre définition, un pilote opérationnel doit avoir un nombre défini de qualification. Tout le monde s’est mis d’accord. Dans un exercice comme l’EATT, nous utilisons cette définition de capacités pour planifier et distribuer les missions entre les équipages des différentes nations pour un entraînement «à la carte».

 

EATT 2013 à Saragosse : interview du général Pascal Valentin

Cet entraînement est donc amené à évoluer dans les prochaines années?

 

C’est toute l’originalité du concept. Il va continuer à évoluer sur l’aspect environnement, la menace sol-air, la menace air-air, la couverture radar des aspects comme le renseignement. Il va également évoluer sur un aspect que l’on voit moins : l’interopérabilité au sol. Dans l’avenir, il faut faire en sorte qu’un mécanicien d’Hercules français soit capable de travailler sur un C130 belge, et que l’empreinte logistique d’un déploiement soit moins couteux en homme, en pièces détachées… Grâce à cette  interopérabilité, nous tendons vers une réduction de l’empreinte logistique. Par exemple, au lieu d’avoir un stock de pièces détaché par nation, il pourrait y avoir un stock de rechange commun à toutes les nations. Comme le démontre un exercice concret que nous réalisons ici à Saragosse : un mécanicien belge peut changer une roue du C130 français. C’est compliqué mais c’est le travail que nous étudions à l’EATC et que nous mettons en pratique lors de l’EATT.

 

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 20:19
un bel aperçu des matériels nouveaux ou futurs, Caïman, A400M (en vol), Meteor,

17.06.2013 photo Pierre Bayle

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 21:55
Training Plans: The French Air Force wants to replace its existing trainer aircraft with new ones that include embedded simulation, such as the Pilatus PC-21. (Pilatus Aircraft)

Training Plans: The French Air Force wants to replace its existing trainer aircraft with new ones that include embedded simulation, such as the Pilatus PC-21. (Pilatus Aircraft)

Jun. 15, 2013 - By ANDREW CHUTER  - Defense News

 

Training Policy Would Create 2 Tiers of Aviators

 

PARIS — Conflicted by the need to reduce training costs while retaining a cutting edge among its fast jet crews, the French Air Force is preparing to introduce a two-tier pilot readiness policy, and Chief of Staff Gen. Denis Mercier said the service will buy a new fleet of advanced trainer aircraft to make the change work.

 

The second-tier pilots would be used only to sustain operations after air superiority had been achieved by front-line units and only after they had received two or three months of intense training to hone their skills, Mercier said.

 

Under budget pressures outlined in the recent French defense white paper, the Air Force has imposed close to a 20 percent reduction in fighter pilot flight hours.

 

The training budget reductions were part of a package reducing Air Force capabilities in the next six-year budget period, including cuts to fast jets, tankers and possibly A400M transport numbers.

 

Doug Barrie, senior air analyst at the London-based International Institute for Strategic Studies, said that while he understood the need to respond to budget pressure, he questioned the impact on motivation and readiness.

 

“It’s rather like creating a full-time reserve. Bringing pilots up to the speed required for even sustainment-type operations is asking a lot within two or three months. You also have to query the motivation of these second-tier crews. The Air Force risks regularly losing crews to people like the airlines,” he said.

 

Normally, French fast jet pilots get 180 flying hours a year but budget demands are reducing that to 150 hours. Mercier said that’s not sufficient to keep Air Force crews at the top of their game.

 

Retaining the ability to undertake critical missions within hours, as the Air Force has done recently in Libya and Mali, is a top concern, Mercier told Defense News.

 

“The top-level priority is the activity of the Air Force. We have flying activities that have been reduced by roughly 20 percent and the main objective is within two or three years to restore levels for front-line units to an appropriate point,” he said.

 

The solution, he said, is that by the end of 2016 to create a two-tier system with a “first echelon of pilots who will be highly trained and be at a high state of readiness ... and a second level of pilots that will have less training and will be largely trained on a companion trainer.

 

“Previously, we have trained all of the pilots for the highest end of operations but if we do that now, because of constraints, we will have to considerably decrease the training format. We don’t want to do this so we have to find a new training concept,” Mercier said.

 

“It’s a question of money; we can’t keep training all of the guys at the highest level so we are being pragmatic. It’s an idea we are sharing with our allies in Europe and there is interest in the concept,” he said.

 

“The first cadre of pilots will receive the best training possible and for the others they will not be deployed for initial operations but will be there to sustain operations, having worked up their skills.”

 

Mercier said 50 senior pilots would serve as instructors in the second tier but would be ready to be retrained for front-line duties.

 

Former US Air Force Maj. Gen Richard Perraut, now with Burdeshaw Associates, said the US service was taking a similar route more through default than design.

 

“Based on sequestration and the reduced funding available, that is basically what the USAF is doing now. They’re only flying aircrews getting ready to deploy; those aircrews deployed, and very few otherwise,” Perraut said. “So, for the most part, France and the US Air Force are doing similar actions — prioritizing their available funding and ensuring a ready capability to serve their nation’s security needs.”

 

Mercier said a key requirement is the procurement of a new trainer, in part to allow second-tier pilots the ability to train on a cheaper aircraft than a Rafale or Mirage 2000D. The concept is for a second-tier pilot to spend 40 hours a year in the Rafale and 140 hours on a new trainer.

 

Mercier said he wants to start replacing many of the aging Alpha Jet trainers currently in service with a new aircraft that has embedded simulation to allow it to replicate some of the characteristics of France’s front-line fighters.

 

“We don’t have that capability yet. ... We need to upgrade our systems and replace the Alpha Jet. Without a new aircraft like the PC-21 and Hawk T2, which have embedded simulation, it would be difficult to train the pilots to this new concept,” he said.

 

The Air Force preference is for a turboprop like the PC-21 for cost reasons.

 

Some Alpha Jets will remain in service for basic fast-jet training duties but many of the fleet will start to be pensioned off as the new trainers are delivered.

 

The Direction Generale de l’Armement (DGA), the French Ministry of Defence procurement arm, is already in the early phases of launching a competition.

 

The DGA failed to respond to questions about the competition.

 

An Air Force spokesman said they were looking for an aircraft capable of undertaking basic and advanced training duties.

 

The requirement for a new aircraft has not yet been released but it’s no coincidence that most of the world’s major trainer platform suppliers are showcasing aircraft at the Le Bourget air show that began June 17.

 

BAE Systems’ Hawk T2, Beechcraft with the T-6, the Embraer Super Tucano and Pilatus with the PC-21 are among the trainers trying to catch the eye at the show ahead of a competition formally opening.

 

One top trainer company that won’t have its potential contender in Paris is Alenia Aermacchi with the M-346. Alenia’s aircraft are grounded pending the outcome of an investigation into a crash in April, said a company spokesman.

 

However, the spokesman said the Italian trainer company was “ interested in evaluating any development in French trainer require­ments and we await a precise requirement before making an offer,” an Alenia Aermacchi spokesman said.

 

Mercier said he was more interested in the number of flying hours the aircraft could provide, not in aircraft numbers.

 

Mercier said solutions the Air Force was considering to provide training hours include a straight purchase of the aircraft and a private finance initiative type of arrangement.

 

Aaron Mehta in Washington and Tom Kington in Rome contributed to this report.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 12:55
Loaded with GBU-12 bombs and a Damocles targeting pod, a Rafale departs St. Dizier airbase in the early hours of Sunday, January 13, en route to targets in Mali. (Photo: French Air Force)

Loaded with GBU-12 bombs and a Damocles targeting pod, a Rafale departs St. Dizier airbase in the early hours of Sunday, January 13, en route to targets in Mali. (Photo: French Air Force)

June 12, 2013 by Chris Pocock - ainonline.com

 

For the Dassault Rafale combat jet, the French intervention in Mali provided another chance to demonstrate its multirole capability. Starting with a 3,400-mile interdiction mission (AI) launched from France on the night of January 13, up to six aircraft subsequently flew daily from their deployed base at N’Djamena, Chad, also performing reconnaissance and close-air-support (CAS) missions. Six of them are still there.

 

On that first mission, four Rafales took off from St. Dizier airbase with less than 48 hours notice and destroyed 21 pre-planned rebel targets in the middle of the country. They were each carrying three 2,500-liter fuel tanks, plus either six 500 GBU-12 laser-guided bombs plus a Thales Damocles designator pod, or six Sagem AASM Hammer GPS-guided smart weapons. They landed at N’Djamena after nine hours 45 minutes, having been air-refueled six times.

 

Subsequent missions also relied heavily on air-to-air refueling, as the aircraft remained on station to support French and Mali ground troops as they advanced into rebel-held territory. “Mali is a large country, with lots of sand and one big river. We were flying 800 miles from N’Djamena just to get there, on day and night roundtrips lasting up to nine hours,” said Lt. Col. Francois Tricot, commanding officer of EC02.030, one of two French Air Force Rafale squadrons that were involved. He paid tribute to the crews of U.S. Air Force KC-135s who supplemented the five French C-135FR tankers that refueled the Rafales: “To rendezvous at 02:00 over a dark continent when you are miles from anywhere, is very reassuring, and proves that our NATO interoperability training works!” Nevertheless, he admitted that there were some unplanned diversions into Niamey, Chad, when aircraft lingered over Mali to provide possible close-air-support, and then no tanker was available.

 

Reconnaissance missions were somewhat shorter at around five hours 30 minutes. They were flown from 25,000 to30,000 feet using the large Thales Reco NG pod. “Nobody can see or hear us from that altitude,” Lt. Col. Tricot noted. The Reco NG pod contains long-range infrared band 2 and visible spectrum sensors that can image from high altitude, as well as an infrared band 3 sensor that is designed for high-speed, low-altitude missions. To save time interpreting the imagery, some preselected frames were datalinked to a ground station in Niamey as the aircraft flew back to N’Djamena. The Rafales also offered “nontraditional” ISR coverage while equipped for AI or CAS missions. “We could see and report people hiding in trenches, and vehicles under cover, using our night-vision goggles and the cockpit display from the targeting pod,” Tricot explained. Most of the CAS missions were flown at night “because that’s when the ground troops preferred to advance,” he added.

 

“We provided top cover for the paratroop drop at night when Timbuktu was retaken on 26/27 January, with two aircraft on station at any one time,” Lt. Col. Tricot said. “Everyone was surprised at how quickly we launched that operation, and the subsequent one to retake Gao. It was planned and executed in 48 hours,” he continued.

 

The GPS-guided version of the AASM proved particularly useful when mission planners called for multiple targets to be hit in quick succession, to preserve surprise. “A Rafale can multi-fire the AASM quickly, and we launched 12 from two aircraft within a minute on one mission. They hit targets dispersed over a wide area–munitions storage areas, training camps, and a headquarters,” said Tricot. On that mission in early February, another two Rafales were standing by armed with GBU-12s, so that if any target was not destroyed, it could be re-attacked using the laser-guided weapon.

 

The new, laser-guided version of the AASM was not yet available to the Rafale squadrons. Although the IR-guided AASM was available, it was not used over Mali. The Rafale can also now carry the longer-range 500 GBU-22 and larger 2,000 GBU-24 laser-guided bombs, but pilots had not yet been qualified on these weapons when the Mali intervention was launched. The dual-mode (GPS plus laser guidance) 500 GBU-49 is also now available on the Rafale.

 

Lt. Col. Tricot noted that the availability rate of the Rafales was over 90 percent, despite the tough deployed conditions. Pilots flew every second day. Missions against known targets took about two hours to plan, using the Sagem SLPRM system. “But debriefing could take up to five hours,” he noted. Tricot said that “hot” intelligence from the Rafale missions was sent directly to deployed ground units, as well as to the combined air operations center (CAOC) through normal reporting channels. Having the CAOC co-located at N’Djamena was “a great advantage,” he added.

 

Summing up, the squadron commander said that the missions over Mali “were nothing new for us–we already performed over Libya and Afghanistan.” But, he noted, the efficiency that comes from having multirole aircraft, crews, and technicians cannot currently be matched by most other warplanes. “I like to see a dirty Rafale–it’s a war machine!” he added.

 

OPERATION SERVAL CONTINUES IN MALI

 

On January 11 this year, France–in its ongoing military campaign called Operation Serval–quickly responded to Mali’s call for help in preventing the advance of Islamic militants from their northern strongholds toward the populated south of the country and its capital, Bamako. Some 4,000 French soldiers and airmen successfully turned the tide, pushing the rebels back to their mountain strongholds in the north, and then attacking them there with the help of the reviving Mali army. French soldiers are still there, helping retrain the country’s armed forces as part of a European Union mission.

 

The first airstrikes were performed by French Air Force (FAF) Mirage 2000Ds that were on deployment in Chad. They hit rebel targets at Diabalie and Konna. Six of these aircraft subsequently flew AI and CAS missions from the Mali capital, Bamako, using laser-guided GBU-12 and dual-mode (laser/GPS-guided) GBU-49 bombs. The FAF’s soon-to-be-retired Mirage F1Cs were also in action, a pair of them providing armed photo-reconnaissance missions from N’Djamena.

 

Gazelle, Puma and Tiger HAP helicopters were airlifted to the theater to provide armed reconnaissance and combat search-and-rescue capability. AMX10 armored fighting vehicles followed. The FAF transport fleet comprised two C-130s, three C160s and six CN235s, supplemented by airlifters from other nations (see below). Five French C-135FR tankers and an E-3F AWACS were also deployed. French government A340 and A310 airliners ferried troops to the region, and Falcon jets evacuated the wounded.

 

Full-motion video (FMV) coverage of Mali was provided by two EADS Harfang (IAI Heron) MALE UAVs operating from an undisclosed location, and a French Navy ATL2 more usually employed on maritime patrol duties. Satellite imagery was used extensively, notable from the French-sponsored Helios and Pleiades systems.

 

The entire air operation was run from a command center in Lyon staffed by 30 French officers plus a few more from Belgium, Denmark, Germany and the UK, supplemented by a Combined Air Operations Center (CAOC) in N’Djamena.

 

NATO ALLIES ASSIST IN OPERATION SERVAL

Participation d'un C17 canadien lors de manoeuvres logistiques sur la BA125 d' Istres

Participation d'un C17 canadien lors de manoeuvres logistiques sur la BA125 d' Istres

Although Operation Serval–the ongoing military campaign aimed at ousting Islamic militant in the north of Mali–was a French initiative, NATO allies provided some much-needed additional airlift and ISR capability. And the action would not have been possible without the cooperation of five countries in Francophone Africa, that provided basing rights: Chad, Djibouti, Niger, Ivory Coast and Senegal.

 

In addition to KC-135 support from the U.S., tankers were also provided by Germany (A310), Italy (KC-767) and Spain (KC-130). The UK Royal Air Force (RAF) sent a Sentinel radar reconnaissance jet that flew from Abidjan, and U.S. Air Force Reaper UAVs also provided some full-motion video coverage.

 

The RAF and U.S. Air Force also provided C-17s for the airlift of heavy equipment from France to Africa. Two German Air Force C160 Transalls supplemented the French airlift fleet of similar aircraft, as did C-130 Hercules from Belgium, Denmark and Spain. But France also had to charter expensive Il-76, An-124 and An-225 airlifters from commercial companies to meet the airlift requirements. By early March, more than 8,000 tons had been dispatched, on 540 flights.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 12:56
Le ministre de la Défense présente le nouveau Livre blanc aux aviateurs

14/06/2013 CNE Karim DJEMAI

 

M. Jean Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est rendu, jeudi 13 juin 2013, sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier (Haute Marne), afin de présenter aux aviateurs le nouveau Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale.

 

«Le 29 avril 2013, je dévoilais officiellement le Livre blanc aux grands responsables du ministère de la Défense, a déclaré M. Le Drian lors d’un discours devant le personnel de la base. En venant aujourd’hui sur cette base dont je connais l’excellence de longue date, j’ai souhaité, à travers vous, m’adresser à l’ensemble de l’armée de l’air.»

 

Comment maintenir et adapter l’outil de Défense dans un contexte marqué par des contraintes économiques et financières sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale ? C’est la principale problématique à laquelle a dû répondre le nouveau Livre blanc.

 

«Nous nous sommes engagés à un niveau maintenu, a détaillé le ministre de la Défense. L’effort budgétaire est important, à hauteur de 1,76% du PIB. Ce nouveau projet de Défense est ambitieux. La France ne baissera pas la garde. Certes, il y aura des efforts, mais il s’agit d’un projet cohérent, stimulant et porteur.»

 

Après une présentation des principales évolutions concernant l’ensemble des armées, M. Le Drian est revenu sur les volets portant directement sur l’armée de l’air. Son nouveau format sera ainsi articulé autour de 225 avions de chasse, d’une cinquantaine d’avions de transport, de quatre avions de surveillance aérienne, de huit systèmes sol-air moyenne portée (SAMP), d’environ douze avions ravitailleurs multirôles et autant de drones de surveillance. La modernisation des capacités aériennes militaires sera également maintenue, avec la poursuite de la montée en puissance de la flotte Rafale et de la rénovation des Mirage 2000D. L’arrivée prochaine de l’A400M doit également faire évoluer en profondeur le transport aérien militaire.

 

«Le maintien de l’activité opérationnelle est une priorité à mes yeux, a détaillé le ministre. Les capacités de l’armée de l’air seront maintenues, comme par exemple la faculté remarquable de basculer instantanément du temps de paix au temps de guerre. Vous l’avez démontré lors des raids aériens lancés vers le Mali depuis votre base, dans la nuit du 12 au 13 janvier. L’ensemble du personnel a œuvré pour ce résultat, du pilote au personnel du groupement de soutien de la base de Défense (GSBDD).»

 

Au cours de son déplacement, M. Le Drian a pu s’entretenir avec une grande partie du personnel civil et militaire de la base. Le ministre a également visité les installations de l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) 15/007 «Haute-Marne».

 

«Nous sommes sur une base emblématique de la modernisation de l’armée de l’air, a estimé le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, présent aux côtés de M. Le Drian durant cette journée. Cette année, le terrain sur lequel est installé la base aérienne fête ses 100 ans. C’est une base historique qui a continué à évoluer. Elle est aujourd’hui équipée de bâtiments ultra-modernes, coïncidant avec l’évolution des systèmes Rafale, des systèmes de défense sol-air Mamba, ou encore la rénovation de la tour de contrôle. À cette image, le nouveau projet de Défense doit entraîner une modernisation des capacités aériennes.»

 

En savoir plus: cliquez-ici

 

Télécharger  le Livre blanc 2013.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 11:45
Mali : Le Drian évoque deux blessés et des incidents

14.06.2013 Le Monde.fr

 

Jean-Yves Le Drian a souligné vendredi 14 mai que l'opération militaire au Mali avait été marquée par des incidents dans lesquels il y a eu deux blessés français cette semaine, et d'incessantes découvertes de tonnes d'armes.

 

Sur RFI, le ministre de la défense a observé : "On parle beaucoup moins d'incidents, d'action militaire, mais elle se poursuit et nos forces travaillent là dans des conditions extrêmes, très difficiles. (...) On s'habitue, il y a moins d'événements, mais tous les jours on trouve des caches d'armes, par tonnes." Et sans plus donner d'éléments sur les incidents, il a également observé : "Il y a encore quelques incidents puisqu'il y a eu cette semaine deux blessés parmi les forces spéciales françaises."

 

"LA SÉCURISATION SE POURSUIT"

 

"La sécurisation se poursuit, elle est largement gagnée, le sanctuaire djihadiste a disparu, mais il faut être extrêmement vigilants par rapport à des éléments sporadiques qui peuvent remettre en cause la stabilisation du pays", a averti M. Le Drian. "Il faut poursuivre la recherche de caches d'armes [qui] montrent qu'il y avait une organisation considérable destinée à remettre en cause la sécurité en France et en Europe." Elles étaient destinées "pas seulement à Bamako mais à des actions terroristes dans le monde entier", a assuré le ministre de la défense.

 

Il a expliqué que le retrait des forces françaises se poursuivrait mais qu'il y aurait "un plateau" pendant l'été. Les effectifs, "de 3 500-3 600 aujourd'hui", seront "de l'ordre de 2 000" comme prévu à la fin de l'été, a indiqué le proche du président François Hollande. Fin 2013, il y aura "1 000 militaires" pour "effectuer des missions de contre-terrorisme en bonne articulation avec la mission des casques bleus" qui va s'installer à partir du 1er juillet, a-t-il dit aussi.

 

Le ministre s'est dit par ailleurs optimiste sur l'issue des discussions entre le pouvoir malien et les rebelles touareg qui tiennent toujours Kidal, dans le nord du pays. "Il y aura un accord", a-t-il tranchéI, alors que les négociations, qui se déroulent à Ouagadougou depuis le 8 juin, n'ont pas abouti pour l'heure. "Il serait d'ailleurs invraisemblable que l'ensemble de ces acteurs ne trouvent pas un point de consensus pour la garantie de l'unité de ce pays, y compris par rapport à ce qu'a fait la France pour ce pays", a observé M. Le Drian.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:55
Vol de reconnaissance au-dessus de Paris

Vol de reconnaissance au-dessus de Paris

13/06/2013 Ltt Alexandra Lesur-Tambuté – Armée de l’Air

 

Mercredi 12 juin 2013, les équipages «leader» mobilisés dans le défilé aérien du 14 Juillet, se sont retrouvés sur la base aérienne 107 de Villacoublay. Au programme : briefing général et vol de reconnaissance de l’axe des Champs-Élysées.

 

Au cours de la matinée, le lieutenant-colonel Nicolas Berjon, responsable de la mise en place et de la préparation du défilé aérien, a présenté le dispositif aux équipages français et étrangers mobilisés pour le prochain 14 Juillet. «Ce rendez-vous est incontournable. Il marque le début des répétitions», confie l’un des participants. Au cours du briefing, rien n’est donc laissé au hasard, de l’explication de la répartition des aéronefs dans les couloirs d’attente à la détermination du timing, en passant par l’importance du contrôle aérien et de la gestion radio. «Ce briefing s’adresse aux responsables, aux premiers participants et notamment aux leaders de patrouilles, explique le colonel Berjeon. Lors du défilé aérien du 14 Juillet, ils seront devant et mèneront les autres aéronefs d’où la nécessité de leur faire réaliser un vol de reconnaissance de l’axe des Champs-Élysées».

 

Des équipages Fennec et Gazelle ont emmené les pilotes en reconnaissance sur l'axe des Champs-Élysées

Des équipages Fennec et Gazelle ont emmené les pilotes en reconnaissance sur l'axe des Champs-Élysées

Reconnaissance de l’axe des Champs-Élysées

 

Dans l’après-midi, les pilotes ont donc réalisé ce fameux vol «reco». Deux hélicoptères Fennec de l’escadron d’hélicoptères 3/67 «Parisis», trois Gazelle de l’armée de terre et un EC 135 de la sécurité civile ont donc successivement survolé l’avenue des Champs-Elysées. À cette occasion, le général Hervé Charpentier, gouverneur militaire de Paris et responsable de la cérémonie du 14 Juillet, et le général Jean-Jacques Borel, chef d’état-major du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes, ont fait le déplacement. «Le 14 Juillet est une véritable occasion de montrer aux Français les missions confiées aux armées», a confié le général Borel aux équipages. Avant de conclure : "N’oubliez pas que la sécurité est le maître mot de cet événement et que vous avez l’occasion de représenter fièrement votre pays et vos unités».

 

 

14 Juillet 2013 : Suivez un pilote dans la préparation de son premier défilé aérien

Le sous-lieutenant Anthony Marchand, pilote de Casa au "Vercors"

Le sous-lieutenant Anthony Marchand, pilote de Casa au "Vercors"

Pilote de Casa à l’escadron de transport 1/62 «Vercors» de Creil,  le sous-lieutenant Anthony Marchand va participer à son premier défilé aérien au-dessus de la capitale. Pour l’occasion, il a accepté d’être suivi tout au long de sa préparation par la rédaction d’Air Actualités. Étape 1 : briefing à Villacoublay.

 

 Dans la salle de réunion de la BA 107, le sous-lieutenant Anthony Marchand est concentré. Il doit assimiler de nombreuses données qui lui serviront pour son passage au-dessus des Champs-Elysées. «L’un des points qui me semble important est lié à l’utilisation de la radio, explique le pilote. Très clairement, il faudra parler le moins possible et être parfaitement à l’écoute du leader de la patrouille dans laquelle j’évoluerai». Pour son premier défilé, Anthony sera le pilote du Casa situé à droite du leader de la formation. Pour l’instant, il confie ne pas être encore trop stressé : «Je serai accompagné de pilotes expérimentés qui m’aideront dans ma préparation et bien entendu le Jour J». 

 

30 minutes de vol de reconnaissance sur Paris

 

Après son vol en Fennec, le jeune pilote est ravi d’avoir survolé la capitale. «Cette étape permet de voir les points d’interception et les repères qui nous serviront lors de notre passage dans le ciel parisien», détaille le sous-lieutenant. Parmi ces points clés : la Concorde, le sommet de l’Arc de Triomphe ou encore la tour de la Défense. Un vol à plus de 1000 pieds dans une zone interdite de survol qui dénote du quotidien du pilote de Casa.

 

Un mois de préparation jusqu’au 14 Juillet

 

Au sein de son escadron, le sous-lieutenant Anthony Marchand va désormais concilier ses missions quotidiennes à sa préparation au défilé aérien du 14 Juillet. «Avec les équipages Casa, nous allons nous entraîner à Creil et réaliser des vols en patrouille », confie-t-il. La prochaine répétition est, quant à elle, programmée le 25 juin sur la base aérienne 279 de Châteaudun. Le sous-lieutenant nous donne dès à présent rendez-vous pour sa première répétition en vol.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 20:45
2012 05 23 Campagne de tir Rafale - Koron  photo SGT CONGINI - FFDj - 099

2012 05 23 Campagne de tir Rafale - Koron photo SGT CONGINI - FFDj - 099

13/06/2013 Sources : EMA

 

Du 18 au 30 mai 2013, une vingtaine de pilotes et une soixantaine de mécaniciens des escadrons de chasse 3/11 « Corse » des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et de l’escadron de chasse 3/30 « Lorraine » ont participé à une campagne de tir air/air et air/sol sur le champ de tir de Maryam Koron, à trente kilomètres à l’Ouest de Djibouti.

 

Cette campagne de tir avait pour objectif de renouveler les qualifications au tir de plusieurs pilotes dans le cadre de scénarios tactiques variés et réalistes.

2012 05 22 Campagne de tir Rafale photo Adc Receveur Hervé - BA 188-068

2012 05 22 Campagne de tir Rafale photo Adc Receveur Hervé - BA 188-068

Durant deux semaines, 3 Rafale de l’escadron de chasse 3/30 « Lorraine » ont été déployés aux côtés de 3 Mirage 2000D et de 4 Mirage 2000-5 de l’escadron de chasse 3/11 « Corse ».

2013 05 20 Vol COMFOR Rafale photo Adc Receveur Hervé - BA 188-011

2013 05 20 Vol COMFOR Rafale photo Adc Receveur Hervé - BA 188-011

Cette campagne de tir a permis à six pilotes de l’escadron « Lorraine » de se qualifier au tir canon air-sol. 10 pilotes de l’escadron « Corse » accompagnés de 4 navigateurs ont quant à eux effectué des tirs d’entraînement de différents types d’armement, sur le stand de tir de Maryam Koro. Ils ont délivré des bombe d’exercice de 16 kg reproduisant la balistique d’une bombe à fragmentation MK 82 ; des bombes à guidage laser d’entraînement (LGTR) et des GBU 12, bombes de 250 kg à guidage laser.

2013 05 27 Campagne de tir Rafale photo Adc Receveur Hervé - BA 188-053

2013 05 27 Campagne de tir Rafale photo Adc Receveur Hervé - BA 188-053

Les pilotes des deux escadrons ont également conduit diverses missions de défense aérienne, d’assaut conventionnel, d’appui aérien. A cette occasion, cinq joint tactical air controler (JTAC) ont effectué un entraînement interarmées à la qualifications de Forward Air Controler (FAC) avec le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT). Le DETALAT a également engagé un hélicoptère Gazelle et un hélicoptère Puma afin de sécuriser la zone de travail et d’extraire le plastron jouant le rôle du pilote éjecté. Les éléments du JTAC ont ainsi pu renforcer leurs compétences en matière de guidage air-sol.

2012 05 22 Campagne de tir photo Adc Receveur Hervé - BA 188-059

2012 05 22 Campagne de tir photo Adc Receveur Hervé - BA 188-059

Ce type d’exercice permet d’engager l’ensemble des moyens aériens comme cela se ferait en condition réelle, et de travailler la coordination air-air et air-sol, contribuant ainsi au maintien des capacités opérationnelles des FFDj.

2013 05 27 Campagne de tir Rafale photo Adc Receveur Hervé - BA 188-044

2013 05 27 Campagne de tir Rafale photo Adc Receveur Hervé - BA 188-044

Les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné, permettant de disposer de réservoirs de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante (soutien des bâtiments de guerre et des actions de patrouille maritime, soutien santé), ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient également d’une capacité d’entrainement permanente avec le centre d’entrainement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Régulièrement, le CECAD accueille des unités permanents ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 20:28
Opération Serval : point de situation du jeudi 13 juin à 18 heures

13/06/2013 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval depuis le 6 juin 18 h jusqu’au 13 juin 18h.

 

Au cours de ces 7 derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ quatre-vingt-dix sorties. Une trentaine de sorties a été consacrée à l’appui feu des opérations terrestres, environ trente-cinq ont été dédiées aux missions de transport, et environ vingt-cinq aux missions de ravitaillement et de renseignement.

Opération Serval : point de situation du jeudi 13 juin à 18 heures

Tout en poursuivant la sécurisation du nord du Mali, la force Serval a mené cette semaine l’opération Orion dans la région de Bourem, sur la rive Nord du fleuve Niger.

Opération Serval : point de situation du jeudi 13 juin à 18 heures

Menée du 8 au 13 juin, cette opération, menée par environ 400 militaires de la force Serval ainsi qu’un détachement de gendarmes maliens, visait à reconnaitre des points d’intérêts identifiés et à poursuivre les actions de fouilles conduites régulièrement sur la boucle du Niger. Les 8 et 9 juin, dans le but de surprendre les groupes terroristes,  deux compagnies sur VAB et VBCI ont quitté Gao par la route, alors que deux sections d’infanterie étaient héliportées afin de boucler la zone d’In Melach. Du 9 au 13 juin, les opérations de reconnaissance et de fouille ont abouti à la découverte de plusieurs caches d’armes, comprenant notamment une trentaine d’armes de tout type (AK-47, HK G3, fusils MAUSER, calibre 12 mm), plus de 5000 cartouches, du matériel optique, du matériel de transmission, des véhicules (5 pick up et 1 camion) et du matériel logistique (futs de gasoil). Par ailleurs, un atelier de fabrication d’engins explosifs improvisés (IED) a été démantelé. Il contenait en particulier une cinquantaine de sacs d’engrais.

 

Au bilan, aucune attaque de groupes terroristes n’a été reportée, ces derniers poursuivant leur stratégie d’évitement. Les contacts entretenus avec la population locale ont permis de collecter des informations qui ont pu être exploitées rapidement, en particulier du fait de la capacité des troupes à mener des opérations dans la durée.

Opération Serval : point de situation du jeudi 13 juin à 18 heures

Le 12 juin, deux pompes ont été offertes par la force Serval à la station de pompage de Gao. A cette occasion, le préfet a remercié les militaires français au nom de toute la population qui souffrait depuis quelques semaines d’un problème d’approvisionnement. Conduite en étroite collaboration avec les autorités représentant l’Etat malien, les élus locaux, les acteurs humanitaires et la population, cette action de réhabilitation du système de distribution d’eau concerne à la fois la station de pompage mais également l’équipement d’une dizaine de puits de quartier.

 

La brigade a achevé ses principaux mouvements de relèves. Le groupement désert est actuellement composé de cinq sous-groupements dont trois sont présents à Gao, un à Kidal, et un à Tessalit.

Opération Serval : point de situation du jeudi 13 juin à 18 heures

Parallèlement, le désengagement débuté au mois d’avril se poursuit de façon progressive. Trois Transall C 160 ont quitté Bamako vers la métropole le 6 juin. Le même jour, un convoi composé d’une cinquantaine de véhicules a quitté Bamako à destination d’Abidjan. Il est arrivé à destination en fin de journée, acheminant au total environ 400 tonnes de fret.

 

Environ 3500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MISMA puis de la MINUSMA.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 18:18
Baltic 2013 Contrôles d’aéronefs russes. Sukhoi-27 Flanker et Mirage F1 CR. Crédits photo EMA armée de l’Air.

Baltic 2013 Contrôles d’aéronefs russes. Sukhoi-27 Flanker et Mirage F1 CR. Crédits photo EMA armée de l’Air.

13.06.2013 ECPAD

Les 8 et 11 juin 2013, les Mirage F1 CR déployés en Lituanie, dans le cadre de la mission Baltic, ont intercepté et contrôlé des aéronefs russes qui transitaient vers l’enclave russe de Kaliningrad.

 

Le 8 juin, « taskés » à 12 h 26, deux Mirage F1 CR ont décollé en moins de dix minutes de la base de Šiauliai, en Lituanie, pour rechercher l’identification de deux groupes d’aéronefs. Ils ont rejoint une première patrouille d’aéronefs russes composée de deux chasseurs de défense aérienne Sukhoi-27 « Flanker » et de deux chasseurs d’assaut Sukhoi-24 « Fencer » au-dessus de la mer Baltique, près du golfe de Riga (Lettonie). Deux chasseurs JAS-39 Grippen suédois étaient déjà présents. Après identification visuelle, ils ont mis le cap vers le deuxième groupe situé à une trentaine de nautiques. Deux nouveaux intercepteurs armés, de type Sukhoi-27 «Flanker», escortaient un avion de détection aéroporté Iliouchine A-50 «Mainstay». L’A-50 « Mainstay » est un avion russe d’alerte et de contrôle aérien avancé. Grâce à son radar embarqué, il peut conduire des missions complexes de défense aérienne. La patrouille française a escorté ce groupe avant de rompre le contact à l’approche de l’espace aérien de Kaliningrad.

 

Le 11 juin, une patrouille de 2 Mirage F1 CR a décollé à 9h25 pour contrôler des aéronefs survolant la mer Baltique. Guidés par le centre de contrôle de Karmelava, en Lituanie, ils ont dans un premier temps identifié un avion de reconnaissance russe de type A50 « Mainstay ». Dans un deuxième temps, ils ont rejoint une formation russe composée de deux bombardiers Tupolev 22M3 « Backfire », escortés par deux intercepteurs  Sukhoi-27 « Fencer ». Après identification et surveillance du groupe, les deux Mirage F1 CR ont regagnés la base de Šiauliai à 10 h 15.   Quelques heures plus tard, à 13h28, une patrouille de Mirage F1 CR est à nouveau taskée pour intercepter et contrôler un contact inconnu. Il s’agit d’un aéronef de recueil électromagnétique de type Iliouchine-20 COOT A qui survole la mer Baltique. Après identification, la patrouille a rejoint le terrain de Šiauliai.

 

Depuis le 30 avril 2013, près de 90 militaires français et 4 Mirage F1CR assurent la mission Baltic, sous mandat de l’OTAN. Durant 4 mois, le détachement conduit des missions d’assistance et de police du ciel de l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie.

 

Reportage photos

Baltic 2013 Contrôles d’aéronefs russes. De G à D bombardiers Tupolev 22M3 Backfire et Mirage F1 CR. Crédits photo EMA armée de l’Air.

Baltic 2013 Contrôles d’aéronefs russes. De G à D bombardiers Tupolev 22M3 Backfire et Mirage F1 CR. Crédits photo EMA armée de l’Air.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 17:55
MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

13 Juin 2013 par Frédéric Pons  - V.A.

 

Salon du Bourget. Nos armées ont tardé à se décider en faveur de ces armes et les politiques à les financer. Les impasses d’hier obligent à acheter du matériel américain. Mais avec quelles contraintes ?

 

Le Mali l’a démontré. La panoplie française souffre d’un vide inquiétant en matière de drones dits “Male” (moyenne altitude, longue endurance). Notre armée de l’air n’en possède que quatre, des Harfang (EADS, sur une plate-forme israélienne), faute d’avoir su mobiliser ses ingénieurs et ses militaires voilà quinze ou vingt ans. « L’ensemble de la communauté de défense, le ministère autant que l’industrie, a manqué le virage de ce type d’équipement, regrette Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense. Et ce qui est vrai en France l’est aussi en Europe. » Il faut reconnaître aussi que ces avions sans pilote n’étaient pas la priorité des décideurs de l’armée de l’air, pour la plupart pilotes de chasse…

 

La France court derrière ses drones

Après l’Afghanistan et la Libye, les Harfang ont prouvé leur utilité au Sahel, à partir du Niger. En quatre mois, ils ont réalisé 90 sorties, 1 600 heures de mission au-dessus du Mali, un territoire grand comme deux fois et demie la France. Mais ces machines, surexploitées, sont en fin de vie, avec des capteurs vieillissants. « Nous avons besoin d’une solution de court terme et d’une vision de long terme », expliquait l’an dernier le général Paloméros, alors chef d’état-major de l’armée de l’air.

 

Les besoins sont tels et la demande si pressante que la France se voit obligée d’acheter du matériel américain, après des années d’hésitations : Jean-Yves Le Drian et son homologue américain Chuck Hagel se sont mis d’accord, le 17 mai à Washington, sur l’achat de deux drones Reaper. Fabriqué par General Atomics, cet engin de 4,5 tonnes (quatre fois plus lourd qu’un Harfang) est capable de voler vingt-quatre heures. « Il fallait sortir d’une impasse opérationnelle et industrielle pour enfin doter la France de drones, pièces maîtresses du renseignement et de la guerre de demain », dit le ministre de la Défense.

 

Cette bonne nouvelle pour les opérations ne l’est pas vraiment pour les industriels européens. L’achat se fait au seul profit de l’industrie américaine, au détriment des laboratoires et des usines d’Europe. « À force d’avoir raté trop de rendez-vous cruciaux sur ce dossier, on achète sur étagère aux États-Unis, aux conditions du Pentagone », résume un familier du dossier.

 

Le constat de carence en drones est en réalité fait depuis longtemps. Mais la nécessité de s’en doter est longtemps restée une incantation, vide de sens sans les investissements nécessaires. Le livre blanc de la défense 2013 ne déroge pas à la règle : il annonce douze « drones de sur veillance de théâtre » d’ici à 2019. Mais avec quels moyens ?

 

Euro Hawk décollage de la BA De de Manching 11.01.2013 photo EADS - Cassidian

Euro Hawk décollage de la BA De de Manching 11.01.2013 photo EADS - Cassidian

En Europe, aucun programme n’est prêt. Les pays européens ont renoncé à toute production autonome, sauf pour les drones tactiques, avec le programme Watchkeeper de l’armée britannique, en cours d’essai. L’Allemagne vient de faire une croix sur son Euro Hawk, la version européanisée par EADS Cassidian du “vieux” et puissant Global Hawk de l’américain Northrop Grumman, trois fois plus lourd que le Reaper.

 

source lefigaro.fr

source lefigaro.fr

La dernière perspective de drone européen reste l’ambitieux Neuron de Dassault Aviation, en coopération avec Alenia (Italie), Saab (Suède), EADS-Casa (Espagne), HAI (Grèce) et Ruag (Suisse). Son premier vol a eu lieu en décembre dernier à Istres. Dassault travaille aussi avec Israël, l’autre producteur mondial de drones Male, sur un programme dérivé du Heron-TP israélien.

 

Le contrat Reaper n’est pas idéal. La France en achète deux, avec une station au sol. Aucune technologie française ne devrait être embarquée et les Américains ont sans doute posé des conditions à leur emploi, comme ils l’ont fait pour le Royaume-Uni et l’Italie, privés de toute autonomie : l’escadron des drones anglais est stationné… sur la base aérienne de Creech, au Nevada !

 

L’enjeu pour la France sera de rester autonome, avec des capteurs et des systèmes de communication par satellite placés sous le contrôle des seuls opérateurs français. Ce n’est pas gagné car les Américains sont d’une grande vigilance sur leurs technologies sensibles, d’autant que la polémique ternit le blason de ces armes réputées “non éthiques” (lire ci-contre).

 

La CIA a effectué des centaines de frappes entre 2008 et cette année, en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen. Près de 4 700 personnes auraient été tuées, dont des centaines de cibles terroristes, dites “à haute valeur ajoutée”. Barack Obama promet plus de contrôle et de transparence sur les drones armés, transmettant leur responsabilité de la CIA au Pentagone.

 

Pour la France, les drones de combat ne sont envisagés qu’à l’horizon 2030. Ils viendront compléter voire remplacer les avions de chasse. « Ce rendez-vous, nous ne le manquerons pas », promet Le Drian, annonçant « les moyens nécessaires ». Pour l’instant, l’état-major français exclut toute intention de posséder des drones armés pour des bombardements ciblés. Pour l’instant…

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

13/06/2013 Michel Cabirol,- LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian conteste à demi-mots la rente que constituerait le programme Rafale pour l'avionneur. Mais ses marges de maoeuvre restent très limitées compte tenu du poids de ce programme pour l'ensemble de la filière aéronautique tricolore.
 

Le dossier n'est pas simple pour le ministère de la Défense. Il demande de la finesse... et surtout un coup de pouce - un premier contrat export - pour régler en douceur et sans casse le dossier Rafale,  certes un des bijoux technologiques de l'industrie française, mais qui pèse toutefois lourdement sur le budget de la Défense dans un contexte financier tendu. Et surtout il doit être géré sans dogmatisme. Car le Rafale fait vivre toute une filière de hautes technologies avec des savoir-faire uniques. Soit plus de 7.000 emplois répartis parmi les grands sous-traitants de Dassault Aviation, Thales et Safran en tête, ainsi que 500 PME. Faut-il rappeler également que la France, même si c'est un choix risqué, demeure l'un des rares pays à pouvoir fabriquer seul un avion de combat...

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, doit prochainement entrer dans une période d'arbitrages pour construire la prochaine loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Selon l'hypothèse de travail privilégiée, il devrait continuer à prendre livraison de 11 Rafale par an jusqu'en 2016 inclus (2014, 2015 et 2016), a-t-il expliqué lors d'un déjeuner avec quelques journalistes. "Je ne peux pas vous le confirmer définitivement. On n'a pas fini la discussion avec eux", précise-t-il cependant. "C'est l'hypothèse sur laquelle nous travaillons, mais après on espère que l'exportation prendra le relais". L'avion de combat, qui fait l'objet d'une commande ferme de 180 exemplaires devant courir au rythme actuel jusqu'en 2019, échapperait ainsi aux étalements de livraisons qui risquent de frapper d'autres grands programmes dans le cadre de la LPM, prévue pour être votée au Parlement cet automne.

 

Le Rafale bloque des marges de manoeuvre

Mais le ministre aimerait s'émanciper de cet échéancier très contraignant. Il regrette que "Dassault soit installé sur un concept de rente  qui assure un nombre d'avions à livrer pendant un certain temps", mais parallèlement, il juge "étayé" le niveau de 11 livraisons par an, en deçà duquel Dassault Aviation estime que la production du programme relèverait de la mission impossible. "C'est la cadence minimale fixée au regard de la continuité industrielle et de la capacité des fournisseurs de Dassault à produire les équipements nécessaires", avait expliqué à l'automne 2012 le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon. Les cadences de la production de Rafale ont déjà été beaucoup ralenties. Ainsi, le 137e Rafale qui devait être livré fin 2000 à l'origine, ne le sera que fin 2014.

Mais le Rafale pèse sur les marges de manoeuvre financières du ministère, qui aimerait dégager des crédits pour des programmes jugés urgents par la nouvelle équipe, notamment les drones et les avions multi-rôles MRTT. Pour l'heure, le Rafale pèse sur les programmes à effet majeur (PEM), autrement dit les grands programmes. Pour l'heure, le ministère a ainsi prévu 1,11 milliard d'euros de crédits de paiements en 2013 pour les 11 Rafale livrés, 1,01 milliard en 2014 et, enfin, 762,4 millions en 2015. A cela, il faut ajouter l'opération de rétrofit des 10 Rafale F1 livrés à la Marine avant 2003  en vue de les mettre au standard F3. Soit un investissement d'environ 113 millions d'euros répartis sur 2013-2015.

En outre, le ministère poursuit les travaux d'intégration du futur missile air-air Meteor sous le Rafale pour un montant de 146 millions d'euros sur la même période. Au total, l'avion de combat monopolise en crédits de paiements 1,31 milliard d'euros en 2013, 1,2 milliard en 2014 et, enfin, 891 millions en 2015. Bref, des montants importants sur une enveloppe de 5,7 à 5,9 milliards d'euros par an destinée aux grands programmes des armées.

 

L'export, le miroir aux alouettes ?

Seul espoir de Jean-Yves Le Drian, l'export. Cela permettrait de réduire la cadence de production des Rafale France. Comment ? En remplaçant un Rafale France par un Rafale exporté. Encore faut-il conclure un premier contrat à l'export. Ce qui est dans le domaine du possible en Inde. Mais quand ? L'idée de remplacer un pour un n'est pas nouvelle - le gouvernement Fillon l'envisageait déjà - mais elle permettrait cette fois-ci de faire des économies... à moyen terme. Et pour ceux qui pensaient qu'un contrat export du Rafale pouvait desserrer à court terme la contrainte budgétaire pesant sur le ministère de la Défense, c'est raté. Ce ne sera pas avant 2017. Les déclarations à l'automne 2012 de Laurent Collet-Billon avait jeté un froid. "Si elle se produit, l'exportation du Rafale permettra d'alléger la charge à partir de 2017", avait-il expliqué. Il faut en moyenne trois ans pour fabriquer un exemplaire. Soit à la fin du quinquennat de François Hollande.

Jean-Yves Le Drian, qui multiplie les déplacements dans les pays à la recherche d'avions de combat, comme la Malaisie, le Qatar ou les Emirats arabes unis, dit ne pas pouvoir imaginer que le Rafale échoue à s'exporter. "On me parle du Rafale partout", souligne-t-il. Paris, qui essaie depuis des années de vendre l'avion militaire à l'étranger pour soulager ses finances, espère décrocher un méga-contrat de 126 unités auprès de l'Inde pour un total évalué à environ 18 milliards d'euros. Mais c'est loin d'être conclu. Certains observateurs, sans remettre en cause le travail effectué, estiment que la finalisation du contrat interviendra après les élections législatives du printemps 2014

Concernant le Brésil, à qui la France espère vendre au moins 36 Rafale, Jean-Yves Le Drian n'a pas souhaité faire de commentaires sur la préférence supposée du pays sud-américain pour le F-18 de l'américain Boeing, évoquée par des responsables brésiliens début juin. Le gouvernement brésilien, qui semble avoir d'autres priorités que le renouvellement de sa flotte d'avions de combat, a cependant fait savoir lundi que le Rafale faisait toujours partie de ses choix potentiels. A Paris, on estime que Brasilia préfère investir dans des bâtiments pour sa marine en vue de protéger ses réserves de pétrole.

 

Le Drian a un moyen de pression sur Dassault

L'Etat dispose néanmoins d''un moyen de pression sur Dassault car des discussions vont s'engager sur la commande de la cinquième tranche de Rafale. L'armée de l'air espère qu'elle sera conclue à l'horizon 2016-2017. Jusqu'à présent, 180 Rafale ont fait l'objet d'une commande ferme par l'État français, sur un besoin exprimé avant la publication du Livre blanc de la Défense par les forces armées françaises de 286 unités (228 pour l'armée de l'air et 58 pour la marine). Quelque 118 appareils ont été livrés à fin décembre 2012. A raison d'une livraison de 11 Rafale par an entre 2013-2016, Dassault Aviation aura livré 162 appareils fin 2016. Il sera alors temps de passer la commande de la cinquième tranche. Reste à savoir combien car le nouveau Livre blanc s'appuie sur un modèle d'armée comprenant 225 avions de combat (air et marine) sans préciser s'il s'agit d'une configuration tout Rafale ou d'un mix Rafale-Mirage 2000.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 12:55
Autour de l'aéronef, des hommes (webdocumentaire)

13/06/2013 Armée de l'Air

 

À l’occasion de la 50e édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget qui se tiendra du 17 au 23 juin 2013, un  webdocumentaire vous propose d’aller à la rencontre d’hommes et femmes que le métier lie aux aéronefs de la Défense : avions radar, de chasse ou de transport, ravitailleurs, hélicoptères légers ou de manœuvre.

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