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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:55
BA 125 d’Istres, les Rafale Marine arrivent !!

11 juin 2013 Par Rédacteur en chef.PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Dimanche soir, une dizaine de Rafale Marine va arriver à Istres sur la BA 125. Comme l’an dernier, les ’’marins’’ viennent à Istres s’entraîner à l’appontage. Une semaine durant la plus longue piste d’europe va se transformer en porte-avion !

 

Référence : Maritima.info

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:55
photo Jean Ponsignon AerobuzzFr

photo Jean Ponsignon AerobuzzFr

11/06 LesEchos.fr (Reuters)

 

La France devrait continuer à réceptionner 11 Rafale par an jusqu'en 2016.

Le Drian espère qu'une vente à l'export prendra le relais en 2017

 

La France devrait continuer à prendre livraison de 11 Rafale par an jusqu'en 2016 inclus, avant que les ventes à l'export tant attendues de l'avion de combat de Dassault Aviation ne prennent le relais, a déclaré mardi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

L'avion de combat tricolore, qui fait l'objet d'une commande ferme de 180 unités devant courir au rythme actuel jusqu'en 2019, échapperait ainsi aux étalements de livraisons qui risquent de frapper d'autres grands programmes dans le cadre de la loi de programmation militaire pour 2014-2019, prévue pour être votée au Parlement cet automne. (Voir : )

 

Paris, qui essaie depuis des années de vendre le Rafale à l'étranger pour soulager ses finances, espère décrocher enfin d'ici décembre un méga-contrat de 126 unités auprès de l'Inde pour un total estimé à environ 15 milliards de dollars.

 

"Dassault est installé sur un concept de rente qui indique qu'il y a un certain nombre d'avions pendant un certain temps", a résumé Jean-Yves Le Drian, lors d'une rencontre avec des journalistes.

 

Il a jugé "étayé" le niveau de 11 livraisons par an, en deçà duquel Dassault Aviation estime que la production du programme relèverait de la mission impossible et il a souligné que ce rythme devrait être maintenu jusqu'en 2016 inclus.

 

"Je ne peux pas vous le confirmer définitivement. On n'a pas fini la discussion avec eux", a-t-il cependant précisé.

 

"C'est l'hypothèse sur laquelle nous sommes, mais après on espère que l'exportation prendra le relais".

 

MALAISIE, EMIRATS, QATAR...

 

Jean-Yves Le Drian, qui multiplie les déplacements dans les pays à la recherche d'avions de combat, comme la Malaisie, le Qatar ou les Emirats arabes unis, dit ne pas pouvoir imaginer que le Rafale échoue à s'exporter.

 

"On me parle du Rafale partout", a-t-il noté.

 

Concernant le Brésil, à qui la France espère vendre au moins 36 Rafale, Jean-Yves Le Drian n'a pas souhaité faire de commentaire sur la préférence supposée du pays sud-américain pour le F-18 de l'américain Boeing, évoquée par des responsables brésiliens début juin.

 

Le gouvernement brésilien a cependant fait savoir lundi que le Rafale faisait toujours partie de ses choix potentiels.

 

Dassault Aviation reste d'ailleurs dans la course pour la perspective, certes lointaine, du futur drone de combat, envisagé pour les années 2030, avec son prototype Neuron qui a effectué son premier vol en décembre dernier.

 

Mais dans l'immédiat, Paris négocie avec l'américain General Atomics une commande potentielle de 12 drones de surveillance Reaper pour un coût total estimé à environ 670 millions d'euros, sous réserve de l'aval du Congrès américain.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:55
Le Drian tire la sonnette d'alarme sur le Rafale

11 juin 2013 Par Elodie Vallerey – Usine Nouvelle

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a rappelé à Dassault Aviation, le constructeur français de l'avion de combat Rafale, qu'à partir de 2017, l'avionneur devra compter sur les exportations pour vendre son chasseur.

 

C'est écrit noir sur blanc dans le Livre blanc de la défense dévoilé le 29 avril dernier. L'équipement de l'armée française en avions de combat Rafale va se poursuivre mais la cible sera réduite à 225 appareils au lieu de 286 prévus au début du programme.

 

En commande ferme, cela représente 180 appareils (armée de l'air et Marine), dont près de 120 ont déjà été réceptionnés par l'armée. Il ne reste donc qu'une poignée d'années (tout au plus jusqu'en 2019) avant que la France ne soit plus un client - l'unique à ce jour - pour le Rafale.

 

Lors d'un déjeuner avec la presse spécialisée le 11 juin, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a prévenu Dassault Aviation : l'exportation de l'avion de combat reste la seule issue pour continuer à produire le Rafale.

 

"Dassault est installé sur un concept de rente (...) On va continuer le rythme de livraison dans l'immédiat et après il faut que l'exportation joue son rôle", a déclaré le ministre, comme le rapporte l'AFP.

 

D'après ses calculs, à un rythme de 11 Rafale livrés par an, l'armée continuera à en recevoir "jusqu'en 2016 ou 2017", même si cette date n'est pas "gravée dans le marbre", a assuré Le Drian. Le seuil de 11 appareils annuels a toujours été brandi par Dassault comme un minimum pour sa cadence de production.

 

L'exportation du Rafale reste l'une des priorités de Dassault, avait confié Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, en avril. En Inde, les négociations exclusives se poursuivent, mais pourront prendre encore des années. De son côté, le Brésil hésiterait encore entre le Rafale français et le F-18 Super Hornet de l'américain Boeing. Aux Emirats arabes unis, le Rafale est bien placé, mais sans appel d'offres, le processus décisionnaire reste un chemin tortueux.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:55
Hélicoptères Caracal: toute la flotte bientôt regroupée à Cazaux?

12.06.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
 

Voici une information sur laquelle, l’armée de Terre "ne souhaite pas communiquer". Et pour laquelle l'armée de l'Air répond: "Nous ne pouvons vous fournir de réponse à ce niveau".

 

Le ministère de la Défense a décidé de rassembler tous les hélicoptères Caracal sur la base de Cazaux (BA 120) où est implanté l'escadron d'hélicoptères 1/67 Pyrénées. D'où l'annonce récente de ce transfert aux militaires du 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales de Pau, dont l'EOS3 est équipée de EC-725.

 

Tous les détails de ce transfert ne sont pas encore connus (voire négociés entre l'AT et l'AA); il s'inscrit dans le cadre d'un effort de mutualisation de la maintenance.

 

14+5 Caracal. En 1999 et en 2002, la DGA a commandé respectivement 4 et 10 Caracal qui ont été livrés dans la période 2005-2007 à l’armée de l’air et à l’armée de terre. Dans le cadre du plan de relance, une commande additionnelle de 5 Caracal a été notifiée le 20 avril 2009 pour renforcer la flotte existante (le dernier a été livré à l’armée de l’air le 8 février 2013).

 

L’armée de l’Air dispose de 13 EC-725 Caracal et elle met en œuvre une flotte de six Caracal depuis le 10 mai 2006 au sein de l’escadron d’hélicoptère 1/67 Pyrénées, implanté sur la BA 120 de Cazaux.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:45
Tchad : relève du groupement Terre et des détachements de Faya et Abéché

12/06/2013 Sources : EMA

 

Le 4 juin 2013, le colonel du Gardin, chef de corps du 1e régiment de Tirailleurs (1e RTir) d’Epinal a pris le commandement du groupement Terre de la force Epervier. Il succède au colonel Waché, chef de corps du 110e régiment d’infanterie (110e RI) de Donaueschingen, en Allemagne.

 

Le groupement Terre, composé du 110e RI, du 3e régiment de Hussards (3e RH) de Metz et du 8e régiment d’artillerie (8e RA) de Commercy a réalisé un mandat alliant exercices, opérations de nomadisation, détachements d’instruction opérationnelles (DIO) au profit des forces armées tchadiennes et actions civilo-militaires (ACM) auprès de la population.

 

Tchad : relève du groupement Terre et des détachements de Faya et Abéché

Le 1er RTir arme désormais pour 4 mois l’état-major du groupement Terre ainsi que la compagnie motorisée ; le 1er régiment de Spahis (1er RS) de Valence arme l’escadron blindé et le 1er régiment d’artillerie de marine (1er RAMa) de Laon-Couvron l’unité élémentaire de protection terrestre détachée à Abéché.

 

Le 10 juin 2013, le lieutenant-colonel Fabrice Chapuy et le chef de bataillon Yann Begue ont pris respectivement le commandement du détachement de l’opération Epervier stationné à Abéché et à Faya-Largeau.

 

Le lieutenant-colonel Fabrice Chapuy du 35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) succède ainsi au lieutenant-colonel Bruno Hotier. Pendant les six prochains mois, il commandera plus d’une centaine de militaires qui assureront tous les jours des missions opérationnelles et de soutien au profit de l’ensemble de la force Epervier. Le détachement est stationné sur le camp « capitaine Michel Croci ».

 

Le chef de bataillon Begue, du 1er régiment d’artillerie de marine (1er RAMA), succède au lieutenant-colonel Jacques Urlacher du 110e RI. Il exerce le commandement tactique sur les moyens humains et matériels positionnés à Faya-Largeau et les renforts éventuels mis en place.

 

Le groupement Terre constitue près de la moitié de l’effectif du dispositif Epervier. Avec le groupement Air et la base de soutien à vocation interarmées (BSVIA), il assure deux missions permanentes : la protection des intérêts français (tout particulièrement la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad), et conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, il apporte un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 22:40
Salon du Bourget 2013: l’armée de l’air veille en coulisses

12/06/2013 Actus Air

 

L’armée de l’air assure la sûreté aérienne du 50ème salon international de l’aéronautique et de l’espace qui se tient du 17 au 23 juin 2013 au Bourget.

 

Pour sa 50ème édition, le salon du Bourget accueillera au total plus de 150 aéronefs en présentation dynamique et statique. De nombreux chefs d’État et personnalités de haut rang se retrouveront également dans les allées de cette célèbre plateforme aéronautique tout au long de la semaine. Mais, derrière le show international, se cache une organisation complexe où l’armée de l’air joue un rôle invariable et indispensable : assurer la protection de l’espace aérien autour du salon aéronautique du Bourget.

Zones de survol interdites !

 

Garant de l’intégrité de l’espace aérien français, le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) active ainsi un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA). Celui-ci s’appuie notamment sur la création de zones interdites et règlementées temporaires. L’accès au terrain du Bourget est soumis à la délivrance d’une accréditation du préfet de la Seine-Saint-Denis, après enquête administrative interministérielle. La police aux frontières enquête notamment sur l’identité du personnel et la direction générale de l’aviation civile est en charge de l’étude des licences des pilotes et des certificats de navigabilité des aéronefs. Lors de la dernière édition en 2011, plus de 1500 équipages et 800 avions ont ainsi été autorisés à pénétrer ces zones règlementées. 

L’activité aérienne sous l’œil de l’armée de l’air

 

Pendant la semaine de l’évènement, le suivi des mouvements aériens dans les zones est particulièrement renforcé. L’armée de l’air met en place une cellule de coordination de l’activité aérienne (C2A2) au sein du salon du Bourget afin d’instruire les demandes impromptues de vol à l’intérieur de ces zones. Des détachements de liaison sur les différentes plateformes aéronautiques de la région parisienne assurent le suivi de l’activité aérienne locale et informent la C2A2 et le centre national des opérations aériennes basé à Lyon.

 

Aviateurs en poste sur le terrain

Tout autour du salon en région parisienne, des centaines d’aviateurs se tiennent prêts à intervenir en cas de menace. Ils activent des postes de guet à vue en région parisienne et déploient du matériel de défense sol-air comme le Crotale de nouvelle génération. Des hélicoptères Fennec à bord desquels des tireurs d’élite appliquent les mesures actives de sureté aérienne (MASA) sont en alerte dans les airs et au sol. Sans oublier les avions de chasse de la permanence opérationnelle qui sont également sur le pont pour faire de cette 50ème édition du salon du Bourget une réussite et un événement à la hauteur de sa réputation. Visiteurs, rêvez tranquille, l’armée de l’air veille !

 

Retrouvez toute l’actualité de l’événement sur le blog de l’armée de l’air au salon du Bourget !

 

Suivez notre fil d’informations en continue sur notre compte Twitter @Armee_de_lair

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 21:55
Philippe Meunier, député du Rhône et secrétaire de la commission de la Défense nationale et des forces armées

Philippe Meunier, député du Rhône et secrétaire de la commission de la Défense nationale et des forces armées

12/06/2013 Armée de l'air

 

Philippe Meunier, député du Rhône et secrétaire de la commission de la Défense nationale et des forces armées, a visité la base aérienne 120 de Cazaux, jeudi 6 juin 2013. Il a également effectué un vol en place arrière à bord d’un Alphajet de l’école de transition opérationnelle.

 

Monsieur Philippe Meunier, député du Rhône et secrétaire de la commission de la Défense nationale et des forces armées, a été accueilli par le colonel Thierry Gouaichault, commandant la base aérienne de Cazaux. Il s’est d’abord rendu au sein de l’escadron d’hélicoptères «Pyrénées» pour assister à une présentation générale de la base aérienne et de la base de Défense. 

Philippe Meunier, député du Rhône, visite la base de Cazaux

Ensuite, le parlementaire a découvert de plus près l’hélicoptère EC 725 Caracal et s’est entretenu avec un équipage ayant servi en Afghanistan et en Libye lors de l’opération Harmattan. Les échanges se sont poursuivis avec un pilote d’hélicoptère Puma de retour du Mali pour l’opération Serval.

Philippe Meunier, député du Rhône, visite la base de Cazaux

Dans l’après-midi, monsieur Meunier a pu toucher du doigt le métier de pilote de chasse à l’occasion d’un vol à bord d’un Alphajet, avant de s’entretenir avec le commandant de l’école de transition opérationnelle sur le cursus de formation des pilotes de chasse français et belges.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 19:55
670 millions d’euros pour les futurs Reapers français

12.06.2013 Helen Chachaty - .journal-aviation.com

 

Selon la presse invitée à un déjeuner avec le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian mardi 11 juin, la France achètera bien douze drones MALE MQ-9 Reaper, pour un total de 670 millions d’euros.

 

La commande initiale porterait d’abord sur deux appareils, qui devraient être déployés dans la région du Sahel d’ici la fin de l’année 2013, afin de pallier aux manques constatés des moyens de renseignement sur la zone. Les drones de General Atomics devraient également être francisés. Le Congrès américain doit toutefois donner son accord pour cette transaction.

 

Par ailleurs, le ministre de la Défense aurait également évalué le marché des drones de « troisième génération » à 30 ou 40 appareils, à l’échelle européenne. Reste toutefois l’épineuse question de la coopération industrielle des différents pays, tout comme la mise en commun des besoins capacitaires.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 17:55
La guerre vue du ciel: un "mud" lâche le manche et prend la plume

12.06.2013 par P. Chapleau – Lignes de Défense

Les éditions Nimrod viennent de publier un excellent récit écrit par un pilote de chasseurs-bombardier Mirage 2000D. Un "mud" dans le jargon.

 

Après Brice Erbland, dans son récent ouvrage sur Dans les griffes du Tigre (cliquer ici pour lire mon post à ce sujet), voici "Marco", en fait le commandant Marc Scheffler (indicatif Claudia), qui raconte quelques-unes de ses 150 missions de guerre, effectuées en compagnie de NOSA (Navigateur Officier Système d’Arme) à qui il rend un hommage appuyé et mérité.

 

Marc Scheffler a été breveté pilote de chasse en 1998; il est actuellement affecté à l'école de pilotage de Cognac. Il compte aujourd’hui plus de 3 800 heures de vol, dont près de 2 200 heures sur Mirage 2000D. Il a participé à dix détachements opérationnels (dont cinq en Afghanistan) et effectué plus de 150 missions de guerre en Afghanistan, en RDC et en Libye.

 

Missions d’appui feu au profit des troupes au sol, shows of force, bombardements de jour comme de nuit... tout y passe, dans la sincérité et dans un sabir otano-militaire qui fera râler ceux qui n'aiment pas les anglicismes mais qui y trouveront de très belles pages dignes du "Grand cirque".

 

La guerre vue du ciel, de Marc Scheffler (avec Frédéric Lert), Nimrod, 480 pages, 23 €.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 15:55
Défense : le budget des armées est gravé dans le marbre, selon Jean-Yves Le Drian

12/06/2013, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est convaincu que le budget de la défense pour les trois prochaines années sera maintenu à 31,4 milliards d'euros. Et assure que les recettes exceptionnelles seront au rendez-vous.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian en est convaincu. Et ne veut pas en démordre. Le budget de la défense pour les trois prochaines années sera maintenu au niveau actuel de 31,4 milliards d'euros. Le ministre a précisé avoir "obtenu de haute lutte" cet effort en faveur de la défense lors des discussions budgétaires. "En clair, a-t-il résumé, la participation de la Défense à l'effort de redressement des comptes publics égale l'inflation". Le ministre a rappelé que la loi de programmation militaire (LPM), qui échelonnera les crédits de défense pour les années 2014-2019, contiendrait une clause de révision à l'été 2016, pour tenir compte de l'évolution des perspectives économiques. Il espère que cette clause lui permettra d'obtenir de nouveaux crédits si l'économie se redresse mais concède qu'il "y a un risque" dans le cas contraire. La LPM sera examinée en conseil des ministres "fin juillet" et devrait être déposée au Parlement "à l'automne", a-t-il averti.

 

Pour autant, le budget de la défense reste aussi très lié à l'obtention de recettes exceptionnelles, les fameuses REX.  "Les recettes exceptionnelles seront au rendez-vous", a assuré à plusieurs reprises Jean-Yves Le Drian, très déterminé. "J'ai besoin de 1,3 milliard en 2013, je les ai, et j'ai besoin de 1,8 milliard en 2014, je les aurai". Sachant toutefois que la construction du budget 2014 arrive dans trois mois. Tout en rappelant que le président de la République s'était engagé sur ces REX, il a souligné qu'il n'y avait pas de plan B si elles n'étaient pas au rendez-vous. Car pour le ministre, c'est inenvisageable. Dont acte. Pour maintenir ce niveau de 31,4 milliards, Jean-Yves Le Drian avait demandé 1,3 milliard de recettes extra-budgétaires en 2013, et 1,8 milliard en 2014, puis 2015 et 2016. Soit 6,7 milliards d'euros au total, dont 5,4 milliards pour les trois prochaines années.

 

Quelles recettes exceptionnelles ?

 

Sans entrer dans le détail de ces recettes, le ministre a indiqué qu'elles proviendraient encore en 2013 et l'année prochaine de la vente de biens immobiliers appartenant à l'Etat et de fréquences de transmission restantes. Il n'a pas été très disert. Tout au plus, a-t-il précisé, il y aura des cessions d'actifs.  "Qu'il y ait des cessions d'actifs potentielles dans les recettes exceptionnelles, cela me semble une hypothèse possible mais c'est complètement indépendant", a souligné Jean-Yves Le Drian, faisant référence à d'éventuelles ventes de participations de l'Etat dans des groupes publics. L'Etat détient 27 % des groupes rs Thales et Safran, 12 % d'EADS, la maison-mère d'Airbus, 74 % du groupe naval DCNS et, enfin, 100 % de Nexter, le constructeur du char Leclerc. Pour autant, Jean-Yves Le Drian a réfuté tout lien entre ces recettes exceptionnelles et une éventuelle consolidation du secteur. Dans le passé, le ministère de la Défense n'a pas toujours réussi à recueillir le produit de telles ventes à temps pour boucler son budget. Et a été récemment sermonné par la Cour des comptes, qui regrette la construction d'un budget à partir de recettes exceptionnelles aléatoires.

 

L'heure des arbitrages

 

L'heure des arbitrages a sonné. Jean-Yves Le Drian a révélé qu'il n'avait pas encore procédé aux arbitrages exigés par la LPM. "Je n'ai pas commencé les arbitrages lourds, nous sommes dans la phase préparatoire des arbitrages", a-t-il expliqué. Une fois les décisions prises, il ira présenter la LPM au Premier ministre, puis en conseil de défense dans "quelques semaines". Il a cependant réaffirmé qu'aucun des grands programmes, comme l'acquisition de frégates Fremm ou la modernisation de l'armée de terre, ne seraient supprimés. "Aucun programme majeur ne sera supprimé, dans l'état de mes informations, j'espère que je n'aurais pas à arbitrer autrement", a indiqué Jean-Yves Le Drian. Des discussions sont en cours avec les entreprises concernées qui opposent leurs plans de charge de production aux impératifs budgétaires du gouvernement.

Ravitaillement d’un A400M par un A330MRTT photo Airbus Military

Ravitaillement d’un A400M par un A330MRTT photo Airbus Military

L'enveloppe pour ces grands programmes est de l'ordre de 5,7 à 5,9 milliards d'euros par an. Mais les commandes devront être étalées pour tenir compte des contraintes budgétaires et de l'acquisition de capacités nouvelles, comme des drones MALE et des ravitailleurs MRTT, qui ont cruellement manqué lors des opérations Harmattan en Libye et Serval au Mali. Le ministre a annoncé qu'il était en train d'acheter douze drones d'observation Reaper aux Etats-Unis. En outre, l'Etat a prévu l'acquisition de 12 avions ravitailleurs multirôles dans son Livre blanc de la défense publié fin avril et le ministre a précisé que des discussions étaient déjà en cours avec leur constructeur Airbus Military. Pour autant, il n'est pas sûr que les douze appareils soient mis en service lors de la prochaine LPM.

 

11 Rafale seront livrés en 2014, 2015 et 2016

 

photo Armée de l Air

photo Armée de l Air

Il a par ailleurs estimé qu'à l'échéance 2016/2017, l'avionneur Dassault Aviation devrait compter sur les exportations pour soutenir la production de son avion de combat multirôle Rafale. "Dassault est installé sur un concept de rente (...) On va continuer le rythme de livraison dans l'immédiat et, après, il faut que l'exportation joue son rôle", a-t-il expliqué. En d'autres termes, des commandes à l'exportation devront permettre à la Défense de ralentir les livraisons de Rafale qui pèsent lourd sur son budget. L'hypothèse privilégiée est de poursuivre la livraison de 11 Rafale en 2014, puis 2015 et enfin en 2016. "Ce n'est pas arbitré, a expliqué le ministre. Nous n'avons pas fini de discuter avec Dassault Aviation".

 

Des discussions "dans un bon état d'esprit" qui portent également sur la commande de la cinquième tranche de Rafale. L'armée de l'air l'espère à l'horizon 2016-2017. Jusqu'à présent, 180 Rafale ont fait l'objet d'une commande ferme par l'État français, sur un besoin exprimé avant la publication du Livre blanc de la défense par les forces armées françaises de 286 (228 pour l'armée de l'air et 58 pour la marine). Quelque 118 appareils ont été livrés à fin décembre 2012. A raison d'une livraison de 11 Rafale par an entre 2013-2016, Dassault Aviation aura livré 162 appareils fin 2016. Il sera alors temps de passer la commande de la cinquième tranche. Reste à savoir combien car le livre blanc s'appuie sur un modèle d'armée comprenant 225 avions de combat (air et marine) sans aucune autre précision.

 

Jean-Yves Le Drian s'est montré confiant dans les perspectives d'exportation du Rafale. L'Inde a engagé en janvier 2012 des négociations exclusives avec Dassault Aviation en vue d'équiper son armée de l'air. Dassault espère conclure les négociations pour la vente de 126 appareils cette année, avant que les élections législatives de 2014 ne gèlent le processus de décision en Inde. Pas sûr qu'il y parvienne, selon plusieurs observateurs, en dépit de la volonté de New Delhi de signer avant al fin de l'année.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 11:55
Des officiers de différentes nationalités arborent un écusson pendant "Deployex 13"

Des officiers de différentes nationalités arborent un écusson pendant "Deployex 13"

 

12/06/2013 Armée de l'air

 

Du 10 au 21 juin 2013, la base aérienne 126 de Solenzara en Corse accueille l’exercice «Deployex 13». L’objectif est d’entraîner les officiers d’un état-major de l’Otan en cas de projection d’une force de réaction rapide dans un pays de l’alliance.

 

Premier d’une série d’exercices programmés par l’Otan, «Deployex 13» vise à entraîner une partie de l’Allied Rapid Reaction Corps(corps de réaction rapide alliés - ARRC), un état-major multinational de composante terrestre, stationné à Gloucester, en Angleterre. L’une de ses missions consiste à prendre contact avec une nation hôte en cas de projection d’une force.

 

Concrètement, des petites équipes d’officiers de différentes nations quadrillent la Corse pendant 10 jours à la rencontre d’autorités et de personnes en mesure de les aider dans le recueil de données en préalable au déploiement d’une force de réaction. À noter que seule cette première phase est jouée puisque l’exercice n’engage aucune troupe de manœuvre, ni aucun espace règlementé.

 

Selon le lieutenant-colonel Loïc Kerihuel, un officier français du ARRC, parmi les différentes options envisagées à travers l’Europe, la Corse a été choisie car elle possède de nombreux atouts pour ce type d’entraînement. «Du fait de l’insularité, elle force à relever le défi de la projection à une distance pragmatique d’exercice, explique-t-il. En outre, l’île concentre tous les types d’infrastructures civiles et militaires. Enfin, elle bénéficie d’une identité et d’une culture fortes.» Et de poursuivre : «Il est acquis que cet exercice n’aurait pas eu le même réalisme sans l’adhésion immédiate des autorités nationales, régionales et locales, qui ont déjà réservé le meilleur accueil à l’échelon précurseur.»

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 18:55
Serval : 100e vol opérationnel du drone Harfang

11/06/2013 Sources : EMA

 

Dans la nuit du 5 au 6 juin 2013,  le drone Harfang a effectué sa centième sortie en soutien de l’opération Serval.

 

Engagé depuis le 17 janvier en soutien des opérations françaises au Mali, le détachement Harfang de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » a effectué un peu plus de 1600 heures de vol, de jour comme de nuit.

Serval : 100e vol opérationnel du drone Harfang

Depuis le début des opérations au Mali, le drone Harfang est régulièrement engagé en soutien des opérations de forces françaises au sol . Apportant une contribution conséquente au recueil de renseignement sur le théâtre grâce à ses capteurs et à sa persistance sur zone, le Harfang contribue également à l’acquisition de cibles au profit des aéronefs de l’armée de l’Air et de la Marine nationale. Grâce à l’illuminateur laser embarqué sur le drone, les équipages ont ainsi guidé sur leur objectif des bombes de précision tirées par d’autres vecteurs.

Serval : 100e vol opérationnel du drone Harfang

Le détachement Harfang a été engagé dans toutes les phases de l’opération et sur tout le théâtre. Il a couvert en une centaine de vols opérationnels un large spectre de missions et a ainsi nettement contribué aux succès tactiques de l’opération Serval.

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 15:55
10.06.2013 Par ministere de la defense
 
Au sommaire de ce numéro de juin 2013 :

SUJETS :

- « La Préparation Militaire Marine de Dijon »,
- « La mission EUTM Mali »,
- « Les industriels et les forces spéciales se rencontrent au salon du SOFINS ».

GRAND ANGLE :

- « L’armée de l’Air se prépare à recevoir l’A400M ».

Les plateaux de ce numéro de juin 2013 ont été réalisés à bord de l’Aviso « Commandant Ducuing »
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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 12:50
 European Air Transport Training 2013
 
The European Air Transport Training 2013 is a two weeks EDA flying event which allows crews to train different tactical airlift missions in an international environment. The aim is to increase interoperability in the air transport area. More information www.eda.europa.eu
 
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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 11:55
Les ateliers de l’armée de l’air : « l’armée de l’air en action »

10/06/2013 Armée de l'air

 

Le mercredi 12 juin 2013, de 8h à 13h, le centre d’études stratégiques aérospatiales (CESA) organise les ateliers de l’armée de l’air, à l’École militaire (Amphithéâtre Foch, 1 place Joffre, 75007 Paris).

 

Revenant sur une année particulièrement exigeante pour l’armée de l’air, cette demi-journée d’études et d’échanges mettra à l’honneur les aviateurs à travers une série de témoignages et l’intervention d’experts ou de journalistes qui éclaireront le contexte dans lequel les forces aériennes sont engagées.

 

 Pierre Servent (journaliste Défense), Alfred de Montesquiou (grand reporter à Paris Match), Vincent Hugeux (grand reporter à L’Express), le général Jean-Jacques Borel (commandant des opérations aériennes de l’opération Serval, au Mali), le général Patrick Charaix (commandant des forces aériennes stratégiques) et de nombreux autres intervenants animeront les débats autour de deux tables rondes.

 

Ces Ateliers permettront de mieux appréhender les enjeux diplomatiques et politiques des opérations, les réalités stratégiques et opérationnelles auxquelles les aviateurs font face et les enseignements à en tirer pour se préparer aux engagements futurs.

 

Programme

 

•      07 h 45 : accueil du public et des journalistes

•      08 h 30 : ouverture des débats

•      09 h 00 : tables rondes (l’armée de l’air, instrument de puissance et les aviateurs en action)

•     12 h 10 : clôture des débats par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air.

 

 Les journalistes souhaitant assister à cette journée sont priés de s’accréditer auprès des contacts ci-dessous :

 

CESA – Division études et rayonnement

Adjudant David FLOCH : 01 44 42 46 91

Lieutenant Christelle HINGANT : 01 44 42 80 53

air.cesa.manifestation.lst@intradef.gouv.fr

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 10:55
Carte nationale des bases de défense (MinDef 2011)

Carte nationale des bases de défense (MinDef 2011)

11/06 Par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

François Hollande ne veut pas de fermeture de régiments ou de bases aériennes. Un casse-tête.

 

Le passage du discours n'a pas eu les honneurs des médias, mais il a fait grand bruit dans les rangs. Le 24 mai dernier, dans le cadre de l'Institut des hautes études de la défense nationale, l'IHEDN, François Hollande a confirmé les 24.000 suppressions de postes prévues par le Livre blanc de la défense entre 2016 et 2019. Pour ajouter aussitôt qu'elles se feraient sans… fermer de sites. Stupeur à l'état-major, obligé depuis de revoir sa copie, ce qui ne va pas sans poser de gros problèmes.

 

« Par rapport aux sites d'implantations militaires dans l'Hexagone, un sujet toujours sensible pour les personnels concernés, pour les élus des territoires, j'ai demandé qu'une attention particulière soit portée pour que nous puissions maintenir une présence partout sur le territoire et éviter des fermetures de sites », a déclaré le chef de l'Etat. Ajout improvisé pour essayer de faire passer la pilule dans une communauté militaire dont le moral est au plus bas ? Même pas : les phrases prononcées figurant dans le texte écrit du discours, il s'agit bien d'une volonté affirmée.

 

Il n'en a pas fallu plus pour que le ministère de la Défense gèle les plans dans les cartons et que les propos de François Hollande soient analysés à l'aune des municipales de mars 2014. Dit autrement : pas de vagues avec les élus locaux avant un rendez-vous politique qui s'annonce très difficile pour la majorité.

 

La pire des solutions

 

Le hic, c'est que personne au sein de la Grande Muette ne voit comment supprimer 24.000 postes autrement qu'en fermant des régiments ou des bases aériennes. « C'est irréaliste sans cela », confie un bon connaisseur du dossier. C'est d'ailleurs le schéma qui prévalait jusqu'au discours du 24 mai à l'IHEDN. A ce stade, rien n'ayant filtré sur les implantations sur la sellette, chacun y va de sa supputation : côté armée de terre, on cite le plus souvent Charleville-Mézières, Bitche, Gap ou encore Valence. Pour les aviateurs, les bases de Luxeuil, Orange, Dijon, Rochefort ou encore Saintes…

 

On en est là. Bien obligé d'obéir à son chef suprême, l'état-major réfléchirait selon nos informations, à un plan B. Puisqu'il ne faut rien fermer, alors on va réduire les effectifs unité par unité : une compagnie en moins par ci, une autre par là… Les militaires appellent cela de « l'échenillage », mais ils sont bien décidés à faire que cela ne se produise pas car pour eux cela serait la pire des solutions. Non seulement l'effort porterait en majorité sur les troupes opérationnelles, alors que la volonté est de dégraisser le soutien. Mais qui plus est, les unités combattantes en sortiraient affaiblies. « C'est sûr que cela pose des difficultés supplémentaires », reconnaît laconiquement un cadre du ministère. Bien décidé à ne pas rendre les armes comme cela, Jean-Yves Le Drian compte mettre le sujet au menue du prochain conseil de Défense, arguments à l'appui. « Evidemment qu'il faudra fermer quelques sites », abonde un officier général. A condition que François Hollande change d'avis.

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 12:55
La mission intérieure Harpie a pour objectif de venir à bout de l'orpaillage illégal en Guyane - Crédits : G. Gesquière/SIRPA Terre

La mission intérieure Harpie a pour objectif de venir à bout de l'orpaillage illégal en Guyane - Crédits : G. Gesquière/SIRPA Terre

10/06/2013 LTN M. Simonnot-Virbel/TIM

 

Débutée en février 2008 et devenue permanente en 2010, la mission intérieure Harpie a pour objectif de venir à bout du pillage des sols guyanais par les orpailleurs et d’empêcher les pollutions au mercure et les déforestations, générées par ces activités illégales. Elle est menée conjointement par les forces armées et les forces de gendarmerie en Guyane.

 

Plusieurs éléments sont engagés au côté du 9e RIMa, stationné à Cayenne. Les douanes, la Direction centrale de la police aux frontières (DCPAF), la gendarmerie, le 3e Régiment étranger d’infanterie (3e REI), lui-aussi stationné en Guyane, à Kourou, des hélicoptères et des avions de l’armée de l’Air, ainsi que des agents de l’office national des forêts (ONF) sont régulièrement appuyés par de nombreuses unités d’infanterie et de génie envoyés de métropole pour des missions de courte durée.

 

Au total, près d’un millier de militaires participent à la mission intérieure Harpie.

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 12:50
EATT13: Second European Air Transport Training Started
Zaragoza | Jun 10, 2013 European Defence Agency
 
 

350 aircrew and ground personnel and thirteen transport aircraft from eight countries arrived yesterday in Zaragoza, Spain for the second European Air Transport Training (EATT13). The two week flying event (9-21 June 2013), which is coordinated by the European Defence Agency in close cooperation with the European Air Transport Command and hosted by Spain, allows crews to train different tactical airlift missions in an international environment. 

 

The aim is to increase interoperability in the air transport area. Participating Member States are Belgium, the Czech Republic, France, Germany, Italy, the Netherlands, Spain and Sweden. Bulgaria, Finland, Greece, Luxembourg, Norway, Portugal, UK and the US participate in the event as observers. 

 

More information:
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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 10:37
MSN8 First Flight 10.06.2013 photo Airbus Military

MSN8 First Flight 10.06.2013 photo Airbus Military

Second production Airbus Military A400M makes maiden flight - photo Airbus Military

 

Madrid,  10 June 2013 Airbus Military

 

The second production Airbus Military A400M new generation airlifter has made its maiden flight.

 

Known as MSN8, the aircraft made its first flight from Seville, Spain, the location of the A400M final assembly line on 7 June.

 

It is scheduled for delivery to the French Air Force in the third quarter of the year. MSN7, which flew for the first time at the beginning of March this year, will be delivered to the French Air Force in the coming weeks.

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 11:50
Entraînement franco-suisse, deux Super Puma sur la base de Payerne

Entraînement franco-suisse, deux Super Puma sur la base de Payerne

07/06/2013 Armée de l'air

 

Du 3 au 7 juin 2013, l’escadron de transport, d'entraînement et de calibration (ETEC 65) de Villacoublay s’est rendu sur la base aérienne de Payerne, en Suisse. L’occasion de réaliser des entraînements conjoints avec leurs homologues suisses sur leur hélicoptère de prédilection, le Super Puma.

 

Cet échange franco-suisse est une opportunité pour l’équipage du Super Puma français déployé de s’aguerrir au vol en montagnes. «Nos collègues suisses évoluent sur le même hélicoptère que notre escadron, explique le capitaine F., pilote et chef du détachement. Nous avons eu la possibilité de croiser les équipages des deux nations et d’apprendre de nos techniques respectives». Peu habitué à évoluer dans ces conditions, les pilotes d’hélicoptères de l’ETEC ont profité de cet exercice pour réaliser des posers jusqu’à 12 000 pieds.

 

Pour la première fois, les Super Puma de l’ETEC ont intégré le dispositif de l’exercice Joint Warrior, organisé en Écosse, en avril 2013. L’escadron participera de nouveau à la deuxième édition de cet entraînement britannique, en octobre prochain.

Un Super-Puma suisse de la base aérienne de Payerne

Un Super-Puma suisse de la base aérienne de Payerne

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 10:55
Un Mirage 2000-5 de la base aérienne 116 de Luxeuil

Un Mirage 2000-5 de la base aérienne 116 de Luxeuil

07/06/2013 Par Raoul Advocat – France 3 Franche-Comté

 

Deux jours après le crash d'un avion de chasse, l'enquête se poursuit. Il faut retrouver les munitions embarquées par l'appareil. 240 obus disséminés au sol.

 

Un pilote sain et sauf. Avec une simple entorse à la cheville. L'épave de son avion à Montcourt, en Haute-Saône. Les deux réservoirs supplémentaires de kérosène largués, dans les Vosges. Un crash sans doute provoqué par l'impact d'un oiseau, dans le réacteur. Un accident rarissime.

 

Après l'enchaînement des faits, place à la recherche des munitions du Mirage. Il y aurait près de 240 obus, disséminés dans la zone du crash. A récupérer d'urgence L'enquête se poursuit. Elle devrait durer une semaine.

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

06/06/2013 Par Guillaume Steuer - air-cosmos.com

 

Il n'y a plus que 30 Mirage 2000-5F dans l'inventaire français.

 

C'est la hantise des pilotes de monoréacteurs : hier en fin d'après-midi, un Mirage 2000-5F rattaché à l'escadron EC-1/2 "Cigognes" et ayant décollé de Luxeuil s'est écrasé à une trentaine de kilomètres de sa base d'attache après une collision avec un volatile qui, "avalé" par l'entrée d'air de l'avion, a entraîné une surchauffe du réacteur M53. Le pilote, qui jouait le rôle de plastron à basse vitesse pendant une mission d'entraînement, s'est éjecté après avoir largué ses deux bidons de carburant qui sont apparemment tombés dans un jardin. Il est en bonne santé.

 

Pour l'EC-1/2 "Cigognes", il s'agit là du deuxième Mirage 2000-5F perdu en moins d'un an. Le précédent l'avait été en octobre 2012 ; peu après un décollage en patrouille de quatre avions et par mauvais temps, l'appareil s'était écrasé sur la commune de Froideconche, à proximité de Luxeuil. Les conclusions de l'enquête ne sont pas connues et il n'est pas certains qu'elles soient rendues publiques, car le sujet est sensible : le pilote, qui s'était tué dans l'accident, était en effet un Taïwanais en échange dans l'escadron.

 

Suite à ces deux accidents, l'armée de l'Air ne compte plus que 30 Mirage 2000-5F en inventaire. Il s'agit de cellules anciennes mais rénovées au cours des années quatre-vingt-dix avec un système d'armes très performant, exclusivement dédié à la défense aérienne. Ces avions se sont notamment illustrés pendant l'opération "Harmattan", assurant dès les premières heures le respect de la "No Fly Zone" décrétée au-dessus du territoire libyen.

 

Des travaux sont aujourd'hui en cours pour déterminer de quelle manière ces avions pourraient être prolongés au-delà de 2018, date à laquelle il était jusqu'alors prévu de les retirer du service. Car contrairement aux autres Mirage 2000 français, leur armement (le missile Mica) ne sera pas frappé d'obsolescence à court terme et ces avions pourraient donc continuer de jouer un rôle utile en assurant les missions de protection du territoire national, à un coût inférieur à celui d'un Rafale.

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 11:55
213e lancement de la fusée Ariane V

213e lancement de la fusée Ariane V

06/06/2013 Sources EMA

 

Du 4 au 5 juin 2013, près de 350 militaires des forces armées en Guyane (FAG), ont été déployés à terre, en mer ou dans les airs pour assurer la protection externe du Centre Spatial Guyanais (CSG) à l’occasion du 213e lancement de la fusée Ariane V.

 

Principale mission des FAG, la mission Titan s’effectue sur une zone inhospitalière de près de 750 km² composée à près de 80% de forêt primaire. Elle consiste, avec l’appui des légionnaires du 3erégiment étranger d’infanterie (3e REI) et du centre de contrôle militaire (CCM), à protéger les principaux points d’intérêts vitaux ainsi que les alentours du CSG.

 

Pour la partie terrestre, placée sous les ordres du chef de corps du 3e régiment étranger d’infanterie (3eREI), le cœur de la mission se déroule en forêt. Aguerris par une formation spécifique de vie en « jungle », près de 230 militaires dont les légionnaires du 3e REI (un PC régimentaire, une compagnie d’infanterie et une section de recherche régimentaire (SRR)) et leurs véhicules ont été déployés. Chaque section assure des missions de contrôle de zone, fixes et mobiles, lors de patrouilles à pied, en quad ou même en Kayak.

 

Un dispositif anti-aérien (missiles Mistral) a été mis en place tout autour du CSG. Il a pour mission de détruire, sur ordre ministériel, tout aéronef qui s’introduirait dans la bulle de protection du lanceur. Un Puma a été également déployé pour appuyer si nécessaire la projection d’un élément des forces terrestres ou des forces de l’ordre et de participer à la collecte de renseignements.

 

En mer, le patrouilleur P400 La Capricieuse et une vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) de la Marine Nationale ont assuré la protection des approches maritimes du plateau de lancement, dissuadant toute tentative d’intrusion par une embarcation. Un Falcon 50, déployé en renfort, a également veillé depuis le ciel à ce qu’aucun aéronef ou navire ne soit sous la trajectoire de la fusée.

 

Pour le volet aérien, deux hélicoptères Fennec ont été déployés dans le cadre du Dispositif Particulier de Sûreté Aérienne (DPSA) sous contrôle du Centre de Contrôle Militaire (CCM) implanté dans le périmètre du CSG. Ces deux hélicoptères se tenaient prêt à intercepter  toute intrusion aérienne dans la zone d’interdiction de survol.

 

Le 5 juin 2013, à 18h52 heure locale, le 213e lancement de la fusée Ariane 5 s’est déroulé sans difficulté.

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

06.06.2013 Boursier.com

 

AFI KLM E&M (Groupe Air France KLM) a signé un contrat avec Marshall Aerospace and Defence Group pour l'assister dans son étude de modernisation de 14 Hercules C-130 appartenant à l'Armée de l'Air Française.

 

Marshall Aerospace and Defence Group fait équipe avec AFI KLM E&M pour bénéficier de son expérience de la collaboration avec le Ministère français de la Défense, ainsi que de sa capacité en développement engineering. Le MRO assurera un rôle de conseiller auprès de Marshall Aerospace and Defence Group dans ses relations avec les autorités françaises, ainsi que d'assistant dans la constitution du dossier de certification technique. "Marshall Aerospace and Defence Group est un opérateur de premier plan et cette collaboration peut être le début de relations plus étroites avec AFI KLM E&M. Ensemble, nous souhaitons concevoir la meilleure offre possible afin de mériter une fois encore la confiance de l'Armée de l'Air française", commente Jean-Marc Salomon, Responsable des Ventes Grands Comptes,

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 20:55
Accident aérien d’un Mirage 2000-5 de la base aérienne de Luxeuil

Un Mirage 2000-5 de la base aérienne 116 de Luxeuil

 

06/06/2013 Armée de l'air

 

Mercredi 5 juin 2013, aux environs de 18h45, un Mirage 2000-5 de la base aérienne 116 de Luxeuil s’est écrasé au retour d’une mission d’entraînement. L’appareil s’est abîmé dans une zone inhabitée, à proximité de la commune de Montcourt (Haute-Saône), à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de la ville de Luxeuil.

 

Le pilote a pu s’éjecter et a été pris en charge médicalement. Il est indemne. Il s’agit d’un pilote français expérimenté, affecté à l’escadron de chasse 1/2 "Cigognes" sur la base aérienne 116 de Luxeuil.

 

Une enquête a été diligentée afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident.

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