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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 19:45
Opération Serval : Point de situation du jeudi 06 juin 18h00

06/06/2013 19:33 Sources : EMA

 

Opération Serval : Point de situation du jeudi 06 juin 18h00

Au cours de ces derniers 7 jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une centaine de sorties, dont environ 45 étaient consacrées aux opérations de transport. Une trentaine ont été dédiées à l’appui feu des opérations terrestres et environ 25 ont consisté en des missions de ravitaillement et de renseignement.

Opération Serval : Point de situation du jeudi 06 juin 18h00

La relève de la brigade s’est poursuivie au cours de la semaine, avec le remplacement de la compagnie du 3e RIMa à Bamako par une compagnie du 152e RI, qui reprend ainsi les missions de force protection à Bamako, assurées conjointement avec les CPA 10 et 20 de l’armée de l’Air. A Kidal, toujours dans le cadre du rythme classique des relèves, une compagnie du 2e REI a pris la suite des éléments de la compagnie du 126e RI qui y étaient déployée.

Opération Serval : Point de situation du jeudi 06 juin 18h00

Parallèlement, les opérations se sont poursuivies sur la boucle du Niger ainsi que dans le nord du pays, avec différentes patrouilles conduites dans la ville de Gao et de Tessalit.

Opération Serval : Point de situation du jeudi 06 juin 18h00

Par ailleurs, une section d’infanterie renforcée par un groupe de génie du GTIA Désert a été engagée du 29 mai au 4 juin à Tombouctou afin de réaliser des reconnaissances et patrouilles de sécurisation conjointes avec le bataillon burkinabé de la MISMA, responsable de la sécurité dans la zone. Ce renfort temporaire avait pour objectif, en liaison avec le détachement de liaison et d’appui (DLA) sur place, armé par le 8e RPIMa, d’assurer le bataillon burkinabé de la capacité de renfort de la force Serval, afin d’accompagner de façon progressive sa montée en puissance. La responsabilité de la sécurité de la zone de Tombouctou lui a été confiée le 23 avril dernier par la force Serval. Depuis cette date, ce bataillon de la MISMA assure, en liaison avec les forces maliennes, la sécurité dans la ville de Tombouctou.

Opération Serval : Point de situation du jeudi 06 juin 18h00

Les 2 et 3 juin 2013, Monsieur Pierre Lellouche et Monsieur François Loncle, respectivement président et rapporteur du groupe Sahel à la commission parlementaire des affaires étrangères, se sont rendus à Gao et à Bamako. Ils s’y sont faits présenté les activités de la force Serval et ont pu s’entretenir avec des militaires français, maliens et de la MISMA, ainsi que des autorités civiles locales.

Opération Serval : Point de situation du jeudi 06 juin 18h00

Environ 3500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MISMA puis de la MINUSMA.

Opération Serval : Point de situation du jeudi 06 juin 18h00
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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 11:55
photo Armée de l Air

photo Armée de l Air

06/06/2013 Par Guillaume Steuer - air-cosmos.com

 

Comme en 2011, le stand Défense du Bourget accueillera de nombreux matériels.

 

Pas moins de 2000 m2 de zone d'exposition, dont 1.700 consacrés aux matériels présentés sur son "statique" : comme à chaque édition du salon du Bourget, le ministère de la Défense profitera cette année de l'événement pour mettre en avant ses matériels et ses compétences, dans un contexte budgétaire qui incite plus que jamais à négocier de précieux contrats à l'exportation pour assurer l'avenir de certains programmes.

 

Les visiteurs du stand "Défense" pourront ainsi découvrir de nombreux matériels présentés en grandeur nature par des opérationnels français : un Rafale, bien sûr, mais aussi un Mirage 2000D, un Tigre HAP, un NH90-TTH et une batterie de missile sol-air SAMP/T "Mamba". La DGA présentera de son côté le Mirage 2000 banc d'essais utilisé entre autres pour tester certains équipements du Rafale.

Mirage 2000D banc d’essais en vol

Mirage 2000D banc d’essais en vol

Par ailleurs, le ministre de la Défense devrait profiter du salon pour annoncer en grande pompe la signature d'un contrat avec NHIndustries portant sur l'achat d'une seconde tranche de 34 NH90-TTH, même si celle-ci a été effectivement notifiée à la fin du mois de mai.

Le Caiman et le Tigre en vol à Valence – photo GAMSTAT P.Gillis

Le Caiman et le Tigre en vol à Valence – photo GAMSTAT P.Gillis

Probablement consciente que l'exportation du Rafale est désormais une priorité absolue pour assurer la survie du programme, la DGA présentera plusieurs programmes d'études amont (PEA) visant à faire évoluer l'avion de combat français et jusqu'alors menés de manière très confidentielle.

 

C'est le cas du PEA Incas, qui doit aboutir l'an prochain à de premiers essais d'une nouvelle antenne du système d'autoprotection Spectra à base de nitrure de gallium, mais aussi du PEA Tragedac, visant à l'amélioration des capacités de détection passive du Rafale. L'idée étant de pouvoir augmenter la précision de localisation d'un ennemi en utilisant des méthodes non-émissives (Spectra et optronique secteur frontal) et en partageant les informations ainsi recueillies au sein d'une patrouille, par exemple via liaison 16.

batterie de missile sol-air SAMP/T "Mamba"

batterie de missile sol-air SAMP/T "Mamba"

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 10:50
Baltic 2013 : première mission d’interception pour les Mirage F1CR.

Baltic 2013 : première mission d’interception pour les Mirage F1CR.

06/06/2013 Sources : EMA

 

Le 3 juin 2013, une patrouille de deux Mirage F1 CR du dispositif français de l’opération Baltic 2013 a intercepté et identifié un aéronef russe.

 

Moins de dix minutes après le retentissement de la sirène d’alerte, deux Mirage F1 CR ont décollé de la base de Šiauliai, en Lituanie, pour intercepter un  appareil militaire qui n’appartient pas à une nation membre de l’OTAN. Sur ordre du CRP (Control and Reporting Post),situé sur la base d’Amarï, en Estonie, les deux chasseurs se dirigent vers la mer Baltique. Les Mirage F1 CR rejoignent rapidement l’aéronef. Ils identifient un avion russe de type Iliouchine 20« Coot-A ». Après vérification de tous les critères de l’aéronef, ils l’escortent sur quelques dizaines de miles nautiques jusqu’à ce que deux Jas-39 Gripen  suédois prennent le relais.

 

Depuis le 30 avril2013, près de 90 militaires français et 4 Mirage F1CR assurent la mission Baltic, sous mandat de l’OTAN. Durant 4 mois, le détachement conduit des missions d’assistance et de police du ciel de l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie.

Baltic 2013 : première mission d’interception pour les Mirage F1CR.

Baltic 2013 : première mission d’interception pour les Mirage F1CR.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 18:55
Inauguration de la salle des huit colonnes

Inauguration de la salle des huit colonnes

05/06/2013 Armée de l'air

 

Lundi 3 juin 2013, Catherine Maunoury, directrice du musée de l’air et de l’espace du Bourget, a reçu Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, à l’occasion de l’inauguration de la salle des huit colonnes restaurée. Cet événement coïncidait avec le retour, après leur rénovation, de trois Fouga Magister sur l’esplanade du Bourget.

 

Plus de 350 personnes sont venues admirer le terme d’un chantier de près de 18 mois. En effet, la salle des huit colonnes a été restaurée en vue de lui rendre son aspect originel de 1937. À cette époque, cette salle gérait les arrivées et les départs alors que le bâtiment abritait les opérations des compagnies aériennes. «Soixante seize ans plus tard, en pénétrant à notre tour dans cette salle si élégante (…) nous pouvons et, même nous devons, retrouver l’esprit de ces pionniers qui souffle entre ces colonnes, a confié Madame Maunoury. Ce n’est pas la nostalgie qui nous anime, mais la volonté d’accomplir les missions du musée, celle de transmettre à nos visiteurs (…) ces mêmes qualités et valeurs pour relever les défis de demain».

 

À cette occasion, l’armée de l’air a prouvé son attachement au musée avec le passage de la Patrouille de France (PAF) en clôture de cet événement. Un survol réalisé au-dessus des trois Fouga, comme un clin d’œil aux anciens avions utilisés par la PAF.

 

 

Passage de la patrouille de FrancePassage de la patrouille de France

Passage de la patrouille de FrancePassage de la patrouille de France

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 18:55
25e congrès des transporteurs aériens militaires sur la base de Lyon

05/06/2013 Armée de l'air

 

Jeudi 30 mai 2013, le 25e congrès de l’association nationale du transport aérien militaire (ANTAM) s’est tenu sur la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun. À cette occasion, une cérémonie commémorative a mis à l’honneur l’un des chefs de groupement de transport opérationnel de l’opération Serval menée au Mali.

 

Au cours de cette journée, les 85 participants du 25e congrès de l’association nationale du transport aérien militaire, accompagnés du général Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (CDAOA), ont visité des structures opérationnelles clés de l’armée de l’air situées sur la base aérienne de Lyon. Il s’agit de la brigade aérienne des opérations, du centre national des opérations aériennes et du centre d’analyse et de simulation pour la préparation aux opérations aériennes. Ils se sont ensuite rendus dans l’ouvrage enterré de la base aérienne afin d’assister à une présentation des différentes phases de l’opération Serval menée au Mali depuis mi-janvier. Parmi les orateurs, le général Caspar-Fille-Lambie était entouré du commandant du centre d’instruction des équipages de transport et du chef de l’escadron de transport «Poitou» de la base aérienne 123 d’Orléans.

Mise à l’honneur de l’un des chefs de groupement de transport opérationnel de l’opération Serval menée au Mali

Mise à l’honneur de l’un des chefs de groupement de transport opérationnel de l’opération Serval menée au Mali

Lors de la cérémonie commémorative qui a marqué cette 25e édition du congrès de l’ANTAM, le lieutenant-colonel Éric Le Bras qui a occupé, pendant l’opération Serval, la fonction de chef du groupement de transport opérationnel d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, a été récompensé au nom du chef d’état-major des armées. Issu de l’école d’enseignement technique de l’armée de l’air de Saintes à son entré dans l’armée de l’air, le lieutenant-colonel Le Bras est aujourd’hui chef de la composante avion de la brigade aérienne d’appui et de projection du commandement des forces aériennes.

Présentation du CASPOA aux 85 participants

Présentation du CASPOA aux 85 participants

Un point sur l’ANTAM

25e congrès des transporteurs aériens militaires sur la base de Lyon

L’ANTAM regroupe le personnel appartenant ou ayant appartenu au transport aérien militaire. Elle vise à maintenir les liens d’amitié et de solidarité entre ses membres, à perpétuer les traditions et à contribuer à la sauvegarde du patrimoine historique des unités.

 

Il y a plus de 70 ans, la première organisation de transport aérien militaire est née avec les lignes aériennes militaires (LAM). C’est, en effet, le 28 août 1941, que le général de Gaulle, prenant conscience de la nécessité de constituer un réseau de lignes aériennes pour relier les territoires de la France libre, créé les LAM, à Damas, en Syrie, et nomme le colonel de Marmier à cette tâche. Les premières missions régulières de transport se développent, ainsi que des missions spéciales comme le ravitaillement en vivres et en munitions de la colonne Leclerc.

source ANTAM

source ANTAM

Depuis cette date, les équipages de transport ont participé à toutes les crises et à tous les conflits impliquant la France. Ils ont été présents sur tous les théâtres d’opérations, comme aujourd’hui au Mali.

Mise en place des hommes et des matériels de l’opération Serval sur l’aéroport de Bamako.le 13 janvier 2013

Mise en place des hommes et des matériels de l’opération Serval sur l’aéroport de Bamako.le 13 janvier 2013

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 16:55
Cérémonie des 80 ans du centre d'expériences aériennes militaires (CEAM)

Cérémonie des 80 ans du centre d'expériences aériennes militaires (CEAM)

05/06/2013  Ltt Alexandra Lesur-Tambuté - Armée de l'air

 

Lundi 3 juin 2013, le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) a fêté dignement ses 80 ans sur la base aérienne 118 de Mont-Marsan. Présidé par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), cet événement a notamment été marqué par la présence d’un A400M.

 

Cérémonie d’ouverture

 

Sous un soleil radieux, une cérémonie militaire a ouvert les festivités en présence de nombreuses autorités civiles et militaires. Sur le tarmac, face aux tribunes, un dispositif comprenant le drapeau et les équipes de marque du CEAM ainsi qu’une délégation de la Multi Entry Service Team d’Orléans (unité qui recevra très prochainement le premier A400M estampillé « armée de l’air » ) ont fait honneur à l’unité montoise. Après la revue des troupes et une remise de décorations, le général Denis Mercier, CEMAA, a procédé à la lecture de l’ordre du jour. Il a naturellement rappelé les moments forts du CEAM, de sa création en 1933, à Reims, jusqu’à nos jours, en passant par son implantation définitive en 1945 à Mont-de-Marsan. « Vous pouvez être fiers de vos aînés qui depuis 80 ans ont toujours su faire preuve d’une grande ténacité et d’un très haut niveau d’expertise tant dans la conduite des expérimentations que dans la participation directe aux opérations », a t-il souligné.

Revue des troupes par le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air

Revue des troupes par le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air

80 ans de technologies

 

Le CEAM a pour principale mission de définir les règles d’emplois des matériels de l’armée de l’air avant leurs livraisons aux unités. Ses premiers travaux  ont alors concerné des avions hérités de la Seconde Guerre mondiale avant de s’atteler aux premiers aéronefs nationaux tels que le Noratlas ou encore l’Ouragan. «S’enchaînent alors de nombreux modèles d’avions toujours plus performants», a expliqué le CEMAA. Pour n’en citer que quelques uns : le Vautour, le Mirage VI, le Transall, ou encore le Jaguar. Mais le CEAM, c’est aussi les expérimentations sur Mirage F1 et Mirage 2000, sans oublier la mise en service opérationnel du Rafale, des armements embarqués, des drones et du développement de l’A400M. «Le CEAM est de tous ces programmes tout en s’impliquant dans l’intégration des armements sur les aéronefs», a mis en évidence le général Mercier.

Défilé aérien en clôture de la cérémonie des 80 ans du CEAM

Défilé aérien en clôture de la cérémonie des 80 ans du CEAM

Des expositions statique et dynamique, preuves du savoir-faire du CEAM

 

Et pour prolonger cet anniversaire, le CEAM a offert au public venu en masse, une exposition statique mettant à l’honneur un large éventail des matériels sur lesquels travaille l’unité. Parmi les aéronefs exposés, un Rafale, un Mirage F1CR, un Mirage 2000, un Caracal, un C160 Transall du «Poitou» et pour la première fois, un A400M déployé depuis Toulouse. Pendant plus de deux heures, les équipes de marques et le général Joël Rode, commandant le CEAM, ont présenté au public les équipements (armements, technologies, équipements) utilisés dans les dernières opérations telles que Serval, au Mali. Puis, une mission de Personnel Recovery (récupération de personnel) a été présentée de manière dynamique afin d’illustrer l’ensemble des systèmes testés et conçus par le CEAM pour une telle opération. Cette journée a également été marquée par le passage au-dessus de la base de Mont-de-Marsan, de l’A400M, futur transporteur de l’armée de l’air.

L'A400M survole la base aérienne de Mont-de-Marsan

L'A400M survole la base aérienne de Mont-de-Marsan

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 16:50
Air Defense Week - photo Frederic Duplouich - Marine Nationale

Air Defense Week - photo Frederic Duplouich - Marine Nationale

04/06/2013 Marine nationale

 

Après dix jours d’exercice, l’entraînement Air Defense Week s’est achevé le 31 mai 2013. Cet entraînement interallié et interarmées organisé par le Groupe aérien embarqué et mis en œuvre par la Marine nationale s’est déroulé depuis la Base d’Aéronautique Navale de Landivisiau.

 

Du 21 au 31 mai 2013, Français, Suisses et Britanniques ont eu l’opportunité de développer leurs capacités à évoluer ensemble dans le domaine de la défense aérienne, en particulier dans la défense de forces navales. De nombreux moyens ont ainsi été mis en œuvre dans le cadre de cet entraînement opérationnel qui n’avait pu être organisé depuis 2008 en raison de l’activité du groupe aérien embarqué (GAé).

photo Frederic Duplouich - Marine Nationale

photo Frederic Duplouich - Marine Nationale

Au terme de l’entraînement, l’heure est au bilan et de nombreuses satisfactions ont été retirées des dix jours d’entraînement opérationnel.

 

Les britanniques ont pu accélérer la formation de leurs équipages, puisque 4 contrôleurs aériens ont été brevetés à l’issue des vols d’entraînement des deux Seaking. Dans le même temps, les aviateurs suisses ont dépassé leurs objectifs d’entraînement et ont su tirer parti des missions réalisées avec les forces maritimes et terrestres. Les unités françaises ont quant à elles su combiner leur expertise et leur savoir-faire avec les nations alliées pour maintenir à haut niveau leur qualification opérationnelle.

Les F18 suisses stationnés sur de la BAN de Landivisiau durant l’exercice Air Defense Week 2013 - photo Frederic Duplouich - Marine Nationale

Les F18 suisses stationnés sur de la BAN de Landivisiau durant l’exercice Air Defense Week 2013 - photo Frederic Duplouich - Marine Nationale

Air Defense Week démontre la capacité des forces participantes à conduire des opérations en coalition, tout en intégrant les composantes Air, Mer et Terre au travers de missions complexes et variées, de jour comme de nuit. Cela démontre la nécessité de la coordination et l’interopérabilité des forces et des équipements dans un environnement stratégique où la coopération interalliée et interarmées est de plus en plus importante.

 

Les vols ont donné lieu à beaucoup d’échanges entre Français, Britanniques et Suisses. Les pilotes suisses ont pu apporter une expertise forte concernant la défense aérienne, leur domaine de prédilection, et retirer beaucoup d’expérience lors des exercices maritimes.

Hawkeye au décollage de Landivisau durant l’exercice l’Air Defense Week 2013 - photo Frederic Duplouich - Marine Nationale

Hawkeye au décollage de Landivisau durant l’exercice l’Air Defense Week 2013 - photo Frederic Duplouich - Marine Nationale

Témoignages du CV Eric Aymard, commandant du Groupe aérien embarqué et de "Teddy", chef des opérations du détachement Suisse

 

«Réaliser un exercice de cette ampleur permet  une richesse et une variété importante des thèmes tactiques et de complexifier les scénarii d’entraînement. Nous avions programmé 350 sorties et en avons effectué 330, ce qui est un taux de réalisation particulièrement satisfaisant.»

 

«Les vols ont donné lieu à beaucoup d’échanges entre Français, Britanniques et Suisses. Les pilotes suisses ont pu apporter une expertise forte concernant la défense aérienne, leur domaine de prédilection, et retirer beaucoup d’expérience lors des exercices maritimes.»

Air Defense Week - photo Cyril Davesne - Marine Nationale

Air Defense Week - photo Cyril Davesne - Marine Nationale

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 16:00
Livre Blanc 2013 : le chef d'état-major de l'armée de l'air s'exprime

05/06/2013 Ltt Alexandra Lesur-Tambuté  - Actus Air

 

Comme promis, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a souhaité s’adresser aux aviateurs suite à la sortie du nouveau Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale, le 29 avril 2013. Échanges en toute franchise sur l’avenir de l’institution.

 

Mon général, vous avez participé à la commission en charge de rédiger le nouveau Livre blanc. Quel a été votre rôle et quels ont été vos objectifs durant cette rédaction ?

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air - Comme tous les membres de la commission, mon rôle a été d’apporter ma réflexion aux travaux du Livre blanc. Nous sommes satisfaits de constater qu’un grand nombre de nos propositions ont été reprises dans ce document qui fixe les grandes orientations en matière de Défense. Cette considération est d’autant plus importante pour notre institution qu’elle établit une cohérence entre le projet de l’armée de l’air, récemment présenté aux aviateurs, et les grands principes retenus dans le Livre blanc.

Justement, quels sont selon vous les points clés, les orientations qu’il faut retenir de ce nouveau Livre blanc pour l’armée de l’air ? 

Je retiens principalement que les orientations que j’ai souhaitées pour l’armée de l’air sont parfaitement cohérentes avec les quatre principes directeurs annoncés par le ministre de la Défense. Le premier point concerne la question de l’autonomie nationale pour laquelle l’armée de l’air est fortement impliquée à travers sa participation très active aux missions permanentes (dissuasion, protection) ainsi que par sa  capacité à réagir immédiatement à une décision. Le deuxième point est axé sur la cohérence du modèle et des missions que nous sommes amenés à réaliser. Cette cohérence nous oblige à adapter en permanence notre dispositif en fonction de nos engagements. Elle s’exprime dans notre capacité à avoir des forces adaptées à toutes les phases d’une opération. C’est pourquoi nous devons aller vers une différenciation de l’entraînement, entre les forces capables d’entrer en premier avec une très grande réactivité et celles capables de durer. Cette différenciation des forces est d’ailleurs le troisième point mis en évidence par le ministre. Une nécessité qui entraîne également une différenciation de certains équipements. Pour passer la période budgétairement difficile, nous allons donc utiliser encore quelques temps des flottes plus anciennes, en ralentissant la modernisation de certains équipements sans l’interrompre. Nous l’avons réalisé au Mali, lorsque nous avons remplacé les Rafale de la permanence opérationnelle par des Mirage 2000 pour les envoyer en intervention. Enfin, le ministre de la Défense met en avant le principe mutualisation C’est un processus qui guide depuis longtemps notre action, notamment avec nos partenaires européens au sein de l’’EATC (1) et que nous poursuivrons avec des projets phares tels que celui de l’A400M, du MRTT ou des drones.

Avec ce Livre blanc, l’armée de l’air s’apprête à subir de nouvelles modifications. On parle de 34 000 postes supprimés pour la Défense, d’équipements revus à la baisse… Quelle réalité pour l’institution ?

Oui, nous allons vers un format plus réduit avec des diminutions qui seront conséquentes. Nous avons déjà fait des efforts entre 2008 et 2013 et nous devrons de nouveau en fournir. Mais dans ce format revu à la baisse, il est également question de projet et donc de modernisation. J’ai deux objectifs pour l’armée de l’air de demain. Tout d’abord, celui de continuer à moderniser ses capacités dans les domaines qui ont été présentés dans le projet « unis pour faire face ». D’autre part, celui de remonter son niveau d’activité aérienne en baisse actuellement de 20%, ce que je ne peux accepter. Ainsi, les  cinq priorités de l’armée de l’air, que j’ai annoncées dans le projet s’inscrivent parfaitement avec les objectifs affichés dans le Livre blanc. L’armée de l’air devra poursuivre sa capacité à commander et à conduire des opérations avec notamment la modernisation des outils de détection sur le territoire national. Elle devra toujours contribuer à notre autonomie nationale dans l’appréciation des  situations et garantir l’acquisition du renseignement nécessaire pour une opération au travers d’une différenciation de ses capteurs de renseignement, et de l’acquisition de systèmes de drones de type MALE (2). De plus, l’armée de l’air poursuivra sa mise en œuvre de structures adaptées garantes de notre capacité de réaction immédiate. En parallèle, elle développera ses moyens de projection avec l’arrivée de l’A4000M et le remplacement des tankers (ravitailleurs), avec le futur avion multirôle MRTT (3). Enfin, nous moderniserons nos capacités de formation et d’entraînement pour répondre aux nouvelles orientations.

Comment conserver la performance de l’armée de l’air dans un contexte de restructurations et de réorientations ?

Aujourd’hui, l’opération Serval, au Mali, a démontré le potentiel et le niveau extraordinaire acquis par l’armée de l’air. Pour la première fois depuis très longtemps, nous avons mené une opération sous notre propre commandement et contrôle. Le format capacitaire retenu dans le Livre blanc est un format, certes, plus ramassé, mais qui nous permet de maintenir le niveau atteint par l’armée de l’air, au Mali. Nous arrivons toutefois à un seuil limite, en-dessous duquel il faudrait sûrement réaliser des choix impactant la capacité des armées à s’engager dans une opération extérieure. Actuellement, le format annoncé dans le Livre blanc nous permet bien heureusement de conserver notre superbe armée de l’air, sa réactivité et sa performance, même si le court terme sera très difficile.

 

"Soyons unis pour faire face"

 

Après le Livre blanc de 2008, les aviateurs ont su faire face à des restructurations importantes. Quel message voulez-vous leur adresser aujourd’hui en cette période annonciatrice de nouvelles réformes ?

Il faut continuer à travailler sur le projet de l’armée de l’air « Unis pour faire face ». D’autre part, il ne faut pas se focaliser sur les formats. C’est bien la cohérence que nous construisons qui nous fera avancer. Le projet de l’armée de l’air nous fixe plusieurs objectifs clairs dont celui de se recentrer sur des valeurs qui nous sont essentielles. Il a également vocation à redonner des responsabilités aux différents niveaux de commandement par une adaptation de nos structures militaires, la création d’escadres de nouvelle génération, le tout étayé par la mise en œuvre attendue de stages de formation au profit des officiers et des sous-officiers supérieurs appelés à exercer des responsabilités. Tout ceci va nous donner l’opportunité de préparer au mieux le futur de l’armée de l’air.

Avez vous déjà des échéances programmées dans la mise en œuvre du Livre blanc ?

La prochaine échéance extrêmement importante concerne la loi de programmation militaire. Elle va traduire l’ambition du Livre blanc et fixer le cap pour les six prochaines années. La deuxième échéance concerne, quant à elle, la traduction physique du projet de l’armée de l’air « Unis pour faire face ». En effet, nous allons très bientôt mettre en œuvre ce que nous avions annoncé. Le comité stratégique reviendra sur les bases aériennes le moment venu présenter aux aviateurs la mise en exécution de la loi de programmation militaire et celle du projet de l’armée de l’air, qui sont étroitement liées.

Le nouveau projet de l’armée de l’air « unis pour faire face » que vous avez présenté est-il une anticipation des réformes à mener suite au Livre blanc ? Constitue-t-il une mesure fédératrice pour aider les aviateurs à intégrer au mieux le nouveau visage de la Défense ?

Le nouveau projet n’était pas une anticipation mais un besoin de remise en cohérence globale des différentes réformes qui se sont télescopées jusqu’à présent. Dans cette remise en cohérence, plusieurs grands objectifs se dessinaient naturellement et je savais, étant un membre de la commission du Livre blanc, qu’ils étaient en accord avec les nouvelles orientations à venir. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons souhaité présenter le projet de l’armée de l’air avant la sortie du Livre blanc. Dans le projet « Unis pour faire face », nous avons mis en évidence le principe de différenciation des forces ou encore les efforts que nous souhaitions porter sur les moyens de renseignement et de surveillance. Des objectifs confortés dans le nouveau Livre blanc avec notamment l’acquisition de douze drones, et de moyens ISR (4) léger. Ce projet offre des objectifs clairs, qui démontrent que nous ne subissons pas notre avenir mais que nous le maîtrisons. Pour cela, il est très important d’expliquer les nouvelles orientations aux aviateurs, qu’ils puissent comprendre ce que nous faisons, qu’ils puissent y adhérer, et surtout en être les acteurs principaux. Je ne peux commander l’armée de l’air seul. Elle appartient à tous les aviateurs.

(1) EATC : European Air Transport - commandement européen du transport aérien

(2) MALE : moyenne altitude longue distance 

(3) MRTT : Multirole Transport Tanker - avion multirôle de ravitaillement en vol et de transport

(4) ISR : Intelligence Surveillance and Reconnaissance

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 10:55
Tir opérationnel sur le système d’arme "Mamba"

Tir opérationnel sur le système d’arme "Mamba"

04/06/2013 Armée de l'air

 

Le 3 juin 2013, l’escadron de défense sol-air (EDSA) 2/95 «Sancerre» d’Avord a validé son premier tir opérationnel sur le système d’arme «Mamba», lors d’une campagne de tir multi-système sur le site d’essais missile des Landes, à Biscarosse.

 

Après une année de préparation et de prise en main du système sol-air moyenne portée "Mamba", l’EDSA 2/95 «Sancerre» et l’escadron de soutien technique sol-air 2E950 d’Avord ont validé à 11h30, leur 1er tir ASTER à partir du "Mamba". Ce tir a été réalisé dans un environnement complet mettant en œuvre l’ensemble de la chaine de commandement de théâtre avec le déploiement, à côté de la section Mamba, d’un centre de détection et de contrôle déployable (CDC/D) d’Évreux et d’un centre de management de la défense dans la troisième dimension (CMD3D), tous communicant par liaison 16 (L16).

 

Validation du tir au cœur d’un scénario complexe

 

Le scénario d’engagement reposait sur les capacités de discrimination ami-ennemi du système. La séquence mettait alors en œuvre deux cibles simulant un chasseur «ami» menacé par un chasseur «ennemi», les deux évoluant à une altitude de 2000 mètres et à 450 nœuds (environ 230 mètres par seconde). L’identification et la classification des cibles ont été transmises du CDC/D au CMD3D, lequel ordonna le tir. Au départ du missile, la cible ennemie se trouve à 50km. Elle sera interceptée à 40 km. Le tir est validé.

Système sol-air moyenne portée (SAMP) "Mamba"

Système sol-air moyenne portée (SAMP) "Mamba"

L’EDSA 2/95 «Sancerre» d’Avord est donc le nouvel escadron opérationnel sur "Mamba". Il a démontré le parfait fonctionnement du système dans une chaine de commandement complète sous L16.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 18:45
Le thème de l’exercice Longoni 2013 était l’éclatement d’un accident chimique majeur à Mayotte.

Le thème de l’exercice Longoni 2013 était l’éclatement d’un accident chimique majeur à Mayotte.

03/06/2013 Armée de l'air

 

Les 29 et 30 mai 2013, l’état-major de zone et de protection civile de l’océan Indien (EMZPCOI) a organisé l’exercice «Longoni 2013» à l'occasion de la mise en œuvre du plan zonal NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique).

 

Le thème de l’exercice "Longoni 2013" était l’éclatement d’un accident chimique majeur à Mayotte, nécessitant la projection de moyens à partir de la Réunion (cellule mobile d’intervention chimique, chaîne de décontamination du SAMU, etc). Les moyens des FAZSOI (forces armées en zone sud de l'océan Indien) ont été mis à contribution lors de l’exercice de projection le 30 mai

Une fois vérifiés, les lots de projection ont été amenés auprès d’un Transall de l’escadron de transport 50 « Réunion ».

Une fois vérifiés, les lots de projection ont été amenés auprès d’un Transall de l’escadron de transport 50 « Réunion ».

L’objectif était d’acheminer les moyens sur le détachement «air» 181, basé sur l’île de la Réunion, de contrôler la conformité des documents et listes de colisage, puis de conditionner ces matériels pour un transport aérien. Les spécialistes du transit aérien de l’escale aérienne militaire ont également apporté leur aide et surtout leur savoir-faire au personnel de la protection civile durant toute la matinée.

En plein coeur de l'exercice "Longoni 2013".

En plein coeur de l'exercice "Longoni 2013".

Une fois vérifiés puis «palettisés», les lots de projection ont été amenés auprès d’un Transall de l’escadron de transport 50 «Réunion». L’exercice étant alors considéré comme terminé, l’avion n’a pas décollé mais a été présenté à tous les intervenants qui le découvraient pour l’occasion.

Les 29 et 30 mai 2013, l'EMZPCOI a organisé l'exercice "Longoni 2013".

Les 29 et 30 mai 2013, l'EMZPCOI a organisé l'exercice "Longoni 2013".

"Longoni 2013" aura permis au personnel de la protection civile et des FAZSOI d’apprendre à mieux se connaître et à travailler ensemble, gage d’une meilleure efficacité dans le cas d’un événement majeur réel où ils seraient conjointement engagés.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 18:30
Préparation de l’exercice «Green Shield 2014»

03/06/2013 Armée de l'air

 

Une réunion préparatoire (Initial planning conference) de l’exercice «Green Shield» qui aura lien en 2014 s’est déroulée, les 22 et 23 mai 2013, au CDAOA (commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes) sur la base de Balard à Paris, en présence d’une délégation saoudienne.  

 

Depuis sa première édition en 2007, l’exercice franco-saoudien air-air "Green Shield" est biannuel. Il s’inscrit dans le cadre de l’activité de coopération bilatérale entre l’armée de l’air française et la Royal Saoudi Air Force. En 2012, l’exercice, qui comportait un

 

volet air-sol avec des missions de type Close Air Support (CAS - appui aérien rapproché),  s’est déroulé dans l’espace aérien saoudien. Mais, lors de la prochaine édition en 2014, l’Arabie Saoudite sera l’hôte de la France. 

L’exercice "Green Shield" a vocation à entraîner au combat aérien les pilotes de chasse des deux pays.

 

En avril 2014, des avions de chasse saoudiens et plus d’une vingtaine d’avions français seront engagés depuis la base aérienne 133 de Nancy-Ochey. Ainsi, 16 chasseurs français (dix Mirage 2000, quatre Rafale et deux Alphajet) évolueront aux côtés de six F15 saoudiens. Pour compléter le dispositif aérien français, un E-3F et deux hélicoptères Caracal participeront à l’exercice.

Une délégation Saoudienne s'est rendue à Paris dans le cadre du futur exercice "Green Shield".

Une délégation Saoudienne s'est rendue à Paris dans le cadre du futur exercice "Green Shield".

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 11:55
11ème Université d'été de la Défense 9 & 10 septembre 2013 à Pau
par Université Défense
 

 

Patricia ADAM

députée du Finistère,
Présidente de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées

Les 9 et 10 septembre se tiendra la 11e édition de l’université d’été de la défense. C’est à Pau, au pied des Pyrénées, que se réuniront les participants de cette édition 2013. Jean-Louis Carrère et moi avons fait le choix de placer nos travaux sous le double signe des enjeux nationaux et européens. L’université de Pau mettra l’accent sur l’apport des forces terrestres à la politique de défense de notre pays. Cette décision a été prise de longue date. Depuis lors, nous avons été rattrapés par l’actualité. L’opération Serval au Mali, en cours depuis le 11 janvier, a démontré si besoin en était l’utilité mais aussi la réactivité de la force terrestre. Cet évènement sera le fil rouge de notre rencontre, moins par souci de coller à l’actualité qu’en raison des réflexions auxquelles nous appelle l’année 2013. La stratégie nationale sort actualisée des travaux de la commission du livre blanc de la défense. La loi de programmation militaire, qui sera examinée à l’Assemblée nationale quelques jours après l’université d’été, fixera les moyens de la politique de défense. Plus encore qu’à l’habitude, les parlementaires seront au cœur d’une réflexion sur la définition du point d’équilibre entre la stratégie et les moyens. Ce point d’équilibre se définira en tenant compte des contraintes particulières d’une période difficile économiquement. Pour autant, le Président de la République l’a publiquement exprimé, notre pays ne renonce pas à jouer un rôle dans le monde et en Europe. C’est donc face à une triple attente de réalisme, d’ambition pour notre pays et de volontarisme pour l’Europe que nous convions tous ceux qui se reconnaissent comme membres de la communauté de défense à participer à des travaux destinés à éclairer les perspectives stratégiques des années à venir.

 

Jean-Louis CARRERE

sénateur des Landes,
Président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces Armées

C'est avec un très grand plaisir que la Gascogne accueille les 11ème universités d'été de la défense. Depuis des siècles cette terre est une pépinière de soldats dont les exploits, parfois tonitruants, ont marqué l'histoire militaire de notre pays. Napoléon ne disait-il pas « Donnez-moi une armée de vrais Gascons et je traverserai cent lieues de flammes ! ». En choisissant Pau pour y tenir nos universités nous avons voulu placer nos réflexions sous le regard attentif de ceux qui ont fait l'histoire de notre pays. De tout temps pour vaincre il a fallu que la valeur des hommes soit soutenue par une technologie de pointe, des équipements performants, un soutien sans faille et une doctrine d'emploi. Sans cet ensemble la France ne pourrait maintenir son influence sur la scène mondiale. C'est bien tout l'enjeu de cette année 2013 au cours de laquelle un nouveau Livre blanc a été adopté et une loi de programmation militaire présentée dont le budget pour 2014 constituera la première annuité. Le Parlement, Sénat et Assemblée nationale, s'est mobilisé pour convaincre qu'il ne fallait pas baisser la garde. Ces universités seront l'occasion d'affirmer notre engagement et notre vigilance pour que les arbitrages rendus soient respectés. Nous avons voulu les placer aussi sous le signe de l'Europe pour affirmer notre conviction que c'est l'Union européenne toute entière qui risque d'être déclassée au niveau international sans un sursaut en faveur d'une défense de nos intérêts communs. Nous en avons la conviction, sans partage, sans mutualisation, voire, à terme, sans interdépendance, l'Europe se fera dicter par d'autres son avenir. Les obstacles sont nombreux : pacifisme, faux semblants des "dividendes de la paix", crise économique et financière, fausse sécurité du "parapluie américain", rivalités commerciales. Nous devons les surmonter. Le conseil européen de décembre 2013 est à ce titre un rendez-vous décisif.

 

Martine LIGNIERES-CASSOU

Députée-Maire de Pau

Pau a toujours entretenu un lien très fort avec le monde de la Défense. Accueillir ces Universités est un grand honneur qui fait écho à cette part de notre identité.
C'est d'abord la qualité de vie et la beauté de notre territoire qui constituent la première richesse de Pau, porte des Pyrénées. Seconde ville d'Aquitaine, résolument tournée vers l'Espagne, Pau est le grand carrefour du piémont pyrénéen à la croisée des chemins entre  entre Toulouse, Bordeaux et Saragosse.
Elle est une ville-jardin, riche de ses paysages. Lamartine disait que si Naples est la plus belle vue de mer, Pau est la plus belle vue de terre : admirez les Horizons palois, un site classé qui offre un panorama unique sur la Chaîne des Pyrénées depuis le cœur de ville. 
Ville d'Art et d'Histoire, nous sommes détenteurs d'un riche patrimoine historique, culturel et gastronomique.  Cette singularité, ces valeurs, nous en faisons une force pour nous projeter dans le futur. Vous découvrirez une ville en pleine métamorphose, notamment dans son cœur urbain.
Pau,  ville universitaire, est un territoire d'excellence et d'innovation qui rayonne dans le grand sud-ouest. Nos filières économiques font de notre agglomération un espace attractif et dynamique.  Aéronautique, technologies de l'information et de la communication, géo-sciences,  mais aussi filières équine et agroalimentaire : autant de points forts qui sont de puissants leviers de développement et d'emploi … sans oublier bien sûr nos régiments.
Nous saurons vous faire partager nos atouts et vous donner le meilleur des accueils.

 

Général d'armée Bertrand RACT-MADOUX
Chef d'Etat-major de l'armée de Terre

En cette année 2013, marquée fortement par la Défense, il revient à l’armée de Terre d’accueillir les 11e universités d’été de la Défense, les 9 et 10 septembre prochain. Elles se dérouleront à Pau, dans une région qui offre un remarquable cadre d’expression interarmées. Se côtoient en effet, sur ce territoire, forces terrestres, forces spéciales et forces aériennes, autant de composantes impliquées dans le combat aéroterrestre et particulièrement concernées par les évolutions actuelles de notre défense.
Ces journées s’inscriront également dans la perspective du nouveau Livre Blanc sur la Défense et la sécurité nationale. Entre ambitions et réalisme, les travaux de la loi de programmation militaire offriront, à la lumière des opérations en cours, en Afrique ou ailleurs, un support particulièrement propice aux réflexions qui seront menées pendant ces deux jours.

 

Toutes les informations

 

 

 

 

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 11:50
source Eurocontrol

source Eurocontrol

03.06.2013 CESA

 

En 1999, la Commission européenne met en lumière dans un communiqué l’urgence d’une réforme de la gestion du trafic aérien. Les nombreux retards, de nature opérationnelle et logistique, décriés par les compagnies aériennes et les passagers menaçant de s’accentuer grandement dans les cinq prochaines années, la Commission se penche sur le sujet. En cause, une saturation de l’espace aérien liée à la nécessité d’assurer la sécurité des vols, les techniques utilisées ne pouvant garantir la sécurité que d’un nombre limité d’avions dans un espace donné « sur base parfois de méthodes artisanales » . Pour répondre à ces nouveaux besoins, la création d’un Ciel unique européen est lancée. Quels en sont les teneurs et les enjeux ? (I) Si l’espace militaire et l’entraînement des forces restent une prérogative des États, l’utilisation de l’espace aérien est une préoccupation partagée par les civils et les militaires qui doivent travailler ensemble. Mais les préoccupations et les enjeux de ces deux « mondes » semblent parfois très éloignées. Avec le développement de l’Europe de la Défense, se pose ainsi la question de la mise en place d’un ciel militaire européen tenant compte de toute la spécificité de l’aviation militaire, notamment française, à travers l’exemple du drone Harfang (II).

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 10:55
Suivez les vainqueurs du Recce Meet 2013

16/05/2013 Armée de l'Air

 

Du 2 au 4 avril 2013, des équipages des escadrons 2/33 « Savoie », 2/30 « Normandie-Niemen », 1/7 « Provence », 1/91 « Gascogne » et les 11e et 12e flottilles ont participé à un challenge « reco »baptisé« Recce Meet ».

 

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 20:03
photo European Defense Agency

photo European Defense Agency

02 juin 2013 Alexandre Duyck, envoyé spécial à Norfolk (Virginie, États-Unis) - Le Journal du Dimanche

 

PORTRAIT-Il aurait pu devenir chef d’état-major des armées françaises, il est le cerveau qui pense l’avenir de l’Otan. Cet enfant de gardien de la paix a deux passions : la République et l’aviation.

 

Ses mains parlent pour lui. Elles se tendent puis se mettent à vriller pour décrire le vol d’un avion de combat, partent à la chasse d’un objet imaginaire, d’un ennemi invisible. Ses doigts comptent, tapent, désignent… Le général cinq étoiles n’est pas à l’aise installé dans un canapé trop mou pour lui, on se dit que cet homme préfère la position debout et que, s’il faut vraiment s’asseoir, autant prendre place dans l’exigu cockpit du Fouga Magister de ses débuts ou du Rafale qu’il pilota encore l’an passé.

 

Pas de photo de famille, pas d’arme ancienne dont aiment à s’entourer les chefs militaires, pas même un drapeau ou un ballon ovale qui rappelleraient son soutien indéfectible à l’Usap, le club de rugby de Perpignan. Nommé en septembre 2012 à la tête de l’ACT (Commandement allié Transformation), l’un des deux états-majors suprêmes de l’Otan, Jean-Paul Paloméros a dépersonnalisé son bureau au possible. Le chef est ici pour bosser, pas pour décorer une pièce située au cœur de la base navale de Norfolk, la plus grande du monde, où mouillent en permanence quatre, voire cinq porte avions de l’US Navy.

 

Une mère bretonne, un père catalan

 

Toute sa vie, il a rêvé d’être un fils de l’air. Ses parents avaient pourtant les pieds bien sur terre. Une mère bretonne employée mutualiste; un père catalan gardien de la paix, "fier de son métier, fier de servir, qui nous a inculqué une discipline morale et intellectuelle". Enfance parisienne modeste et heureuse, très vite bercée par les bandes dessinées anglaises et françaises, Les Aventures de Tanguy et Laverdure. Ses lectures, bientôt complétées par les récits d’Antoine de Saint-Exupéry, décideront du sens de sa vie : Jean-Paul Paloméros sera pilote de chasse.

 

Enfant de troupe à 16 ans, à Autun, il rejoint le lycée militaire de La Flèche. Maths sup, maths spé, École de l’air de Salon-de-Provence qu’il intègre en 1973. Le jeune officier y évolue comme un poisson dans l’eau, découvrant peu à peu l’art du commandement, décidant d’une philosophie de vie qui ne le quittera plus : "Agir du mieux possible sans arrière-pensées, sans calcul. Prendre les risques nécessaires et suffisants. Assumer ses responsabilités." Suivre les règles que l’on demande aux autres de respecter. "Le commandant doit être tout sauf brutal et autoritaire. Je peux être dur mais un chef n’a pas le droit aux jugements péremptoires." De son visage se dégage un air de douceur étonnant chez un chef militaire de ce rang.

 

Pressenti pour l’Élysée

 

Il garde une reconnaissance sans faille à l’école de la République française, "ce pays où l’école donne sa chance au plus grand nombre." Ne dit-on pas plutôt des États-Unis, le pays où il travaille et vit désormais, qu’il est celui de tous les possibles? "Certes mais la compétition y est plus rude. Les plus faibles n’y résistent pas." Pilote, lieutenant à 22 ans, commandant d’une patrouille à 27 ans, il apprend à repérer les bâtiments soviétiques qui croisent en Méditerranée et apprécie, plus encore que les autres, les vols de nuit à basse altitude. Il monte en grade jusqu’à être nommé général de brigade aérienne il y a douze ans. Chef d’état-major de l’armée de l’air en 2009, il est pressenti pour devenir chef d’état-major des armées après la victoire de François Hollande. Il n’en sera rien. "Son nom a été cité à plusieurs reprises, confirme un haut gradé. Mais il aurait fallu que le président se sépare tout de suite de l’amiral Guillaud, nommé sous Sarkozy, ce qu’il n’a pas souhaité faire. Une fois la guerre au Mali déclenchée, ça n’était plus possible d’autant que Guillaud n’a pas démérité."

 

«Le commandant doit être tout sauf brutal et autoritaire. Je peux être dur mais un chef n’a pas le droit aux jugements péremptoires»

 

Plutôt que les somptueux bureaux du centre historique de Paris, Paloméros s’installe dans un bâtiment sans âme du centre de la base de Norfolk où il succède à un autre Français, le général Abrial, au poste de commandant suprême allié Transformation, laboratoire pour l’avenir de l’Otan. Avant cela, il était à la tête de l’aviation française qui a attaqué Kadhafi.

 

"Le général est quelqu’un que j’ai toujours apprécié pour la clarté de son langage, confie Patricia Adam, députée (PS, Finistère) et vice-présidente de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale. Il a su mettre en place les mesures d’économie nécessaires avec intelligence et respect des troupes. Le succès de l’opération Serval au Mali lui est également en grande partie dû. Certes, il était déjà en poste aux États-Unis mais l’opération n’aurait pas été une telle réussite si l’armée de l’air n’avait pas été aussi bien préparée sous son commandement."

 

"L’histoire est en train de s’écrire en Afghanistan"

 

Fort de deux victoires militaires et d’un passé qui l’a notamment conduit au Tchad et en Bosnie, Paloméros a débarqué en Virginie pour prendre la tête d’une équipe de 600 militaires issus des 28 pays membres de l’Otan. Sa mission : concevoir l’Alliance Atlantique des vingt ou trente prochaines années. Quels risques et menaces imaginer? Cyberattaques, nouveaux missiles, formes d’actions terroristes inconnues à ce jour, nouveaux champs de bataille… Comment les affronter? Avec quelles armes, quelles technologies, quelles techniques d’entraînement et de renseignement… Avec quels moyens quand tous les gouvernements réduisent leurs dépenses militaires? Il y a moins de deux ans, Paloméros avait réclamé vingt drones en 2020 pour l’armée de l’air française. Qui vient d’en acheter deux aux Américains…

 

Carol Pottenger, vice-amiral en retraite, observe : "C’est une mission très compliquée, réfléchir à l’avenir de l’Otan en faisant travailler ensemble 28 nations… Mais le général est à l’écoute et réticent à toute prise de décision hâtive. Rapide sur le champ de bataille, il est posé et réfléchi ici." L’ambassadeur américain Ravic Huso, qui fut le conseiller du commandant suprême : "Paloméros a toutes les capacités requises pour cette mission : l’expérience du terrain, le sens de l’anticipation, la compréhension des enjeux politiques… Le monde est tellement imprévisible que la tâche qui lui incombe est d’une importance capitale."

 

Dans la salle voisine, cinq horloges donnent l’heure à Norfolk, Zulu (GMT), Bruxelles, Kaboul et Bagdad. Dans les deux dernières villes, malgré l’intervention massive de l’Otan, les civils meurent chaque semaine par dizaines dans des attentats. En Afghanistan, les talibans attendent le départ des dernières troupes combattantes pour mieux asseoir leur pouvoir. "L’histoire est en train de s’écrire en Afghanistan, veut croire le général. Repensons à l’état de ce pays il y a seulement cinq ou six ans…"

 

Et la Syrie? Le massacre impuni d’un peuple par son dictateur? "L’Otan ne peut pas s’autosaisir. Nous dépendons d’une résolution de l’ONU. Or je ne vois pas venir de texte jusqu’à présent." Pris sous le feu des dirigeants politiques, des opinions publiques et des chefs militaires du monde entier, Paloméros s’en extirpe rarement, parvenant tout de même à consacrer du temps à sa famille. Souvent, il s’en va courir. Parfois, il écrit des poèmes dont la lecture relève du secret-défense. Seule son épouse est habilitée à les lire.

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 17:50
C130 Hercules ISAF Credits Belgium Army - DG Com

C130 Hercules ISAF Credits Belgium Army - DG Com

02/06/2013 La Libre.be (Belga)

 

La réduction du poids de la documentation embarquée sur les avions de l'AMC devrait permettre de réduire la consommation de kérosène.

 

L'armée belge, suivant l'exemple de plusieurs de ses homologues occidentales, a acheté des iPad pour remplacer à bord de ses avions de transport la volumineuse documentation technique en version papier embarquée à bord de ces appareils, a indiqué dimanche le ministère de la Défense. L'armée a passé un contrat avec Abelsys, revendeur d'Apple, pour acquérir 105 tablettes et divers accessoires qui seront utilisés pour équiper dix-huit avions - dont onze C-130 "Hercules", deux Mystère 2O et l'unique Falcon 900 - utilisés par le 15ème wing de Melsbroek.

 

Cet achat, annoncé par le magazine spécialisé 'Data News', a été confirmé à l'agence BELGA par un porte-parole du ministère, qui s'est toutefois refusé à préciser la marque des tablettes acquises. Selon 'Data News', ce contrat représente près de 18.000 euros.

 

La livraison doit avoir lieu lundi, a précisé le porte-parole. Nombre de compagnies et plusieurs forces aériennes ont déjà acquis des iPad pour améliorer la sécurité des vols en remplaçant la documentation papier concernant autant le trajet que l'avion. Le poids d'une mallette de pilote bourrée de documents peut atteindre 22 kilos.

 

Le commandement du transport de l'US Air Force, l'Air Mobility Command (AMC), a déjà franchi le pas et commandé 18.000 iPad 3, dotés d'une mémoire de 32 Go et d'une connexion sans fil (WiFi), pour un montant de 9,36 millions de dollars. 16.000 équipent les équipages de l'AMC et 2.000 d'autres divisions de l'US Air Force.

 

La réduction du poids de la documentation embarquée sur les avions de l'AMC devrait permettre de réduire la consommation de kérosène de 750.000 dollars par an, et représenter plus globalement une économie de 50 millions de dollars.

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 07:50
Drones : Jean-Yves Le Drian dépose son plan de vol

31/05/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a livré, dans une tribune parue dans Les Echos ce vendredi 31 mai, sa vision de la politique française et européenne en matière de drones.

 

L'achat rapide de drones américains Reaper se confirme. Mais le ministre entend aussi développer en urgence une stratégie européenne, stratégique et industrielle (ici le nEUROn de Dassault aviation). Intéressante et claire mise au point.

 

Jean-Yves Le Drian commence par déplorer le crash des drones en France. Une sorte de serpent de mer volant : " Malgré des préconisations répétées depuis 1999, leur poids dans les investissements du ministère de la Défense est resté limité. "

 

Il effleure les causes principales : " L'ensemble de la communauté de défense, le ministère autant que l'industrie, a manqué le virage de ce type d'équipement. " Même constat tragique en Europe. " Dix ans ont passé, nous n'avons pas progressé ", regrette le ministre.

 

Donc le Livre blanc va permettre de " sortir d'une impasse opérationnelle et industrielle pour enfin doter la France de drones, pièces maîtresses du renseignement et de la guerre de demain ".

 

L'importance des drones tactiques MALE (moyenne altitude longue endurance) s'impose aux yeux de tous désormais. Lors du désengagement d'Afghanistan, par exemple. Mais " ils nous avaient manqué à Uzbeen en 2008 ", rappelle le ministre. Au Mali, avec ses deux malheureux et anciens drones Harfang, la France a heureusement été épaulée par des drones américains.

Drones : Jean-Yves Le Drian dépose son plan de vol

Des Américains très vite, des Européens bientôt

 

Jean-Yves Le Drian confirme donc l'achat urgent de matériels étrangers : le Héron-TP israélien et deux MQ-9 Reaper Predator. Avec une préférence pour la piste américaine, " avec la perspective d'une première livraison d'ici la fin de cette année ".

 

L'avenir à moyen terme passe par le drone Watchkeeper de Thales (photo Thales UK) depuis le partenariat signé en juillet 2012 avec le Royaume-Uni. Le ministre de la Défense dit aussi avoir " proposé à nos partenaires européens de nous regrouper pour partager nos expériences et nos capacités et impliquer nos industries ". C'est à la fois une question économique et de souveraineté.

 

" Je n'ai pas vu de besoins communs exprimés vers nous (industriels) ", regrettait la semaine dernière le PDG de Dassault aviation, Eric Trappier. " Cette ambition est d'ores et déjà en chantier ", le rassure le Lorientais qui cite le premier vol du drone nEUROn de Dassault en début d'année...

 

Parce qu'à l'horizon 2030, " les drones de combat viendront compléter voire remplacer nos flottes d'avions de chasse. Ce rendez-vous, nous ne le manquerons pas ". Il n'est pas certain que les aviateurs seront aussi enthousiastes et déterminés...

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 07:50
Opération Baltic 2013 : exercice Baltic Region Training Event XV

01/06/2013 Sources : EMA

 

Les 29 et 30 mai 2013, le détachement français stationné sur la base aérienne de Šiauliai, a participé à un entraînement OTAN intitulé Baltic Region Training Event XV (BRTE XV).

 

L’objectif de cet exercice qui s’est déroulé en Lettonie était d’entraîner les moyens aériens de l’OTAN ainsi que la chaîne de commandement et de contrôle, et de renforcer l’interopérabilité des forces aériennes des pays membres.

 

Opération Baltic 2013 : exercice Baltic Region Training Event XV

La première phase de l’entrainement était consacrée à des exercices d’appui-feu réels sur le champ de tir d’Adazi au profit de 50 militaires des armées polonaise, lettone et estonienne déployés au sol. Les moyens aériens des pays baltes engagés (un L39 Albatros et un R44 pour l’Estonie, un hélicoptère Mi17 pour la Lettonie) ont été renforcés par deux Mirage F1CR déployés de France pour cette occasion. Plus de vingt guidages réels ont été effectués, aboutissant chacun à une passe de tir canon sur des figuratifs dédiés (bâtiments, voitures).

Le second volet de l’exercice consistait à conduire des opérations de recherche et de sauvetage (SAR) afin d’améliorer la coordination entre les moyens militaires et civils dans ce domaine. Les chasseurs de la permanence opérationelle ont participé ponctuellement à ces missions lors de leurs sorties quotidiennes.

Opération Baltic 2013 : exercice Baltic Region Training Event XV

Depuis le 30 avril 2013, près de 90 militaires français et 4 Mirage F1CR assurent la mission Baltic, sous mandat de l’OTAN. Durant 4 mois, le détachement conduit des missions d’assistance et de police du ciel de l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie.

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 16:55
des A400M sur le parking de Seville (Espagne) où sont assemblés les appareils. (Photo Frédéric Lert)

des A400M sur le parking de Seville (Espagne) où sont assemblés les appareils. (Photo Frédéric Lert)

 

31.05.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

« Chaque jour, un Transall de l’armée de l’Air effectue quatre rotations au départ de Bamako pour approvisionner en eau les troupes françaises dans le nord du Mali. Un seul A400M suffirait à la tâche »

 

Voici un des nombreux exemples donnés par Airbus Military qui s’est livré au petit jeu du « what if » appliqué à l’opération Serval, au cours d’un récent briefing tourné vers la presse internationale. Un A400 porteur d’eau pour quatre Transall, voilà qui explique le titre de ce post. Airbus Military a de nouveau expliqué que dans le cadre de l’opération Serval, l’A400M aurait pu remplacer dans le même temps les C-17 et autres Antonov de transport stratégique et les C-160, C-130 et Casa 235 de transport tactique. Un A400M emporte 30 tonnes de charge utile sur 4500 km, là où un C-130 H-30 (version allongée) n’emporte que 18 tonnes sur 3500 km. Avec en plus l’avantage de posséder une soute bien plus vaste et de pouvoir embarquer par exemple un EC725, un VBCI Caracal ou deux Tigre simultanément. La capacité tactique de l’A400M lui aurait également permis de se poser au plus près des forces en progression, que ce soit à Bamako, à Gao, à Tessalit ou à Kidal. Aujourd’hui encore, les avions de transport stratégique utilisés pour Serval se posent à Bamako, ce qui oblige ensuite à de fastidieuses missions de « brouettage » ou des convois logistiques routiers sur près de 1000 km entre Bamako et le nord du Mali.

 

L’armée de l’Air doit recevoir incessamment son premier avion, qui sera suivi par un deuxième avant la fin de l’année. La commande reste aujourd’hui officiellement à 50 appareils, bien qu’une forte réduction soit officieusement à l’ordre du jour. L’armée de l’Air devrait se contenter d’une trentaine d’appareils, ce qui débouchera immanquablement sur de passionnantes renégociations du contrat déjà signé.

 

 

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 07:55
MQ-9 Reaper drone source Timesmilitary

MQ-9 Reaper drone source Timesmilitary

31-05-2013 Par Le Nouvel Observateur avec AFP

 

Selon Jean-Yves Le Drian, les drones de combat, qui sont armés contrairement aux engins de surveillance, doivent "compléter" nos avions de chasse à l'horizon 2030.

 

Après avoir "manqué le virage" des drones de surveillance, la France ne ratera pas le "rendez-vous" des drones de combat, assure le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans une tribune publiée vendredi par le journal "Les Echos". "Ce rendez-vous, nous ne le manquerons pas", écrit-il dans ce texte consacré aux appareils sans pilote et intitulé "Drones: une stratégie pour la France et l'Europe, enfin".

 

Selon Jean-Yves Le Drian, les drones de combat, qui sont armés contrairement aux engins de surveillance, doivent "compléter voire remplacer nos flottes d'avions de chasse" à l'horizon 2030. Soucieux de voir le pays se doter de ces armements, faute d'avoir réussi à développer des projets de drones de reconnaissance, il souligne que "l'industrie française et européenne est à la pointe de cette technologie, comme l'a démontré le premier vol du drone Neuron au début de cette année", et "doit le demeurer".

 

"Nous lui consacrerons à cette fin les moyens nécessaires", ajoute le ministre, évoquant une "première réponse forte" à la question des drones qui, rappelle-t-il, était "sans réponse" pour l'armée française à l'arrivée de la gauche au pouvoir "il y a un an". Dans l'immédiat, poursuit le ministre, le Livre blanc sur la Défense que le gouvernement vient de rendre public prévoit de "doter enfin la France de drones, pièces maîtresses du renseignement et de la guerre de demain". Il s'agira de drones de moyenne altitude longue endurance (MALE), aéronefs de reconnaissance capables de "parcourir de longues distances et d'observer de larges espaces pendant plus de 20 heures". L'US Air Force en possède 260 exemplaires, alors que l'Europe, paralysée par les hésitations des gouvernements et les rivalités entre industriels, n'en a pas produit un seul.

 

La France n'a que deux drones vieillissants

 

Pour l'heure, l'armée française "continue à utiliser deux systèmes que l'on disait intérimaires au moment de leur lancement, en 2003", précise le ministre. Ils ont permis de sécuriser les opérations de désengagement en Afghanistan et de surveiller le nord du Mali pendant l'opération Serval. Reste que la France ne dispose actuellement, sur le très vaste théâtre malien, que de deux drones Harfang vieillissants, adaptés par le groupe EADS du Heron-TP de la compagnie Israeli Aerospace Industries. "Le temps presse. Notre besoin en drones nous impose d'être pragmatiques", affirme Jean-Yves Le Drian, confirmant la livraison prochaine de deux drones Reaper du constructeur américain General Atomics "d'ici la fin de cette année".

 

Rappelant avoir signé "dès le moins de juillet 2012" un partenariat avec Londres autour du drone tactique Watchkeeper de Thales, il indique par ailleurs avoir proposé aux partenaires européens un projet de "mise au point" de drones MALE "pour nos propres besoins".

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 22:29
Patrouille mixte entre un Rafale Marine et un Rafale Air

Patrouille mixte entre un Rafale Marine et un Rafale Air

30/05/2013 Armée de l'air

 

Du 21 au 31 mai 2013, de nombreuses unités de l’armée de l’air sont engagées dans l’entraînement Air Defense Week mis en œuvre en 2013 par la marine nationale depuis la base de l’aéronautique navale de Landivisiau.

 

Un entraînement interarmées et interalliés

 

Aux côtés des nombreux moyens de la Marine nationale et de l’armée de terre, l'armée de l'air mobilise, depuis leurs bases aériennes de stationnement, une dizaine d’appareils: un Rafale bi-place de l'escadron de chasse 1/91 «Gascogne», un Rafale C de l'escadron de chasse 1/7 «Provence», un Rafale C de l'escadron de chasse 2/30 «Normandie-Niemen», un Mirage F1, un C160 Transall, un C130 Hercules et des ravitailleurs C135. Des éléments des forces suisses et britanniques sont également insérés au dispositif global.

 

Entraînement centré sur la défense aérienne, la maîtrise de l’espace, la détection et l’attaque de navires, Air Defense Week permet d’éprouver la coordination et l’interopérabilité des forces et des équipements, dans un environnement totalement interarmées et interalliés.

 

Témoignage d'un pilote de Rafale Air

 

«Durant Air Defense Week, j’ai pu participer à une patrouille mixte, également appelée MFFO (Mixed Fighter Forces Operation), explique le capitaine P., pilote au 1/91 «Gascogne». Aux côtés de Rafale Marine, notre rôle consistait à assurer la défense aérienne d’un élément précis, en l’occurrence d’un navire. Pour cet exercice mené par la marine nationale, nous avons coordonné notre action commune grâce aux moyens de communications que nous partageons. Nous sommes habitués à travailler ensemble. Nous évoluons selon les mêmes modes opératoires et partageons un socle commun de compétences. Cela s’est notamment illustré au cours de missions conjointes, menées lors de l’opération Harmattan au-dessus de la Libye. Par ailleurs, la transformation des pilotes de Rafale Air et Marine s’effectue depuis plusieurs années au sein de l’escadron de transformation Rafale 2/92 "Gascogne" à Saint-Dizier.» 

 

Plus d’informations sur Air Defense Week sur le site de la marine nationale

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 20:45
Mali : Point de situation sur les opérations du jeudi 30 mai 18h00

30/05/2013 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval depuis le 23 mai 18 h jusqu’au 30 mai 18h.

Mali : Point de situation sur les opérations du jeudi 30 mai 18h00

Au cours de ces 7 derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de 110 sorties, dont une cinquantaine a été consacrée aux opérations de transport dans le cadre de la relève de la brigade Serval. Une soixantaine a été dédiée à l'appui feu des opérations et aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Alors que la relève de la brigade se termine, les opérations se poursuivent.

 

Du 24 au 26 mai 2013, une délégation du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) s’est rendue au Mali pour inspecter les soldats de l’opération Serval. A Bamako, le général de Saint-Quentin, commandant la force Serval, a accueilli la délégation conduite par l’amiral Baduel, chef du CPCO. Ils ont visité le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) et le détachement Air (DETAIR). A Bamako, la délégation a rencontré les militaires qui œuvrent au sein de la mission de l’Union européenne EUTM et, à Gao, les hommes de la brigade Serval aux ordres du général Kolodjiez.

 

Enfin, la délégation a rejoint Niamey au Niger pour y rencontrer le CEMA nigérien et visiter le détachement Air qui y est actuellement déployé.

Mali : Point de situation sur les opérations du jeudi 30 mai 18h00

Du 26 au 28 mai, à 70 km au Nord-Est de Gao, le GTIA Désert a mené l’opération Ceuze. Elle avait pour objectif d’exploiter les renseignements collectés lors d’une opération préalable tout en affichant à la fois la présence et la détermination de la force dans la région située entre Gao et In Zekouan.

Mali : Point de situation sur les opérations du jeudi 30 mai 18h00

Pour cette opération, le GTIA Désert a déployé plus de 300 militaires français aux côtés d’une soixantaine de militaires des forces de sécurité maliennes. Lors de cette action, les renseignements transmis par l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 et un drone Harfang, combinés à l’action des chasseurs, ont fourni au commandement des troupes au sol un appui important.

Mali : Point de situation sur les opérations du jeudi 30 mai 18h00

En dépit des conditions climatiques extrêmes et les premières tempêtes de sable, l’opération Ceuze a atteint ses objectifs : poursuivre les opérations de sécurisation visant à affaiblir les groupes terroristes ainsi que leurs moyens logistiques.

Mali : Point de situation sur les opérations du jeudi 30 mai 18h00

Parallèlement, la force Serval a mené aux côtés des forces de la MISMA des patrouilles conjointes dans la région de Gao et de Tessalit et des actions conjointes jusqu’à la boucle du fleuve Niger.

 

Mali : Point de situation sur les opérations du jeudi 30 mai 18h00

Les opérations de la force Serval continuent d’accompagner la montée en puissance des forces de la MISMA, ainsi que les forces armées maliennes accompagnées par la mission de l’Union européenne EUTM.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:50
EC725 de l’EH 1/67 Pyrénées se ravitaillent sur un KC-130J italien

EC725 de l’EH 1/67 Pyrénées se ravitaillent sur un KC-130J italien

30.05.2013 Par Frédéric Lert (FOB)

 

L’armée de l’Air a fait le point récemment sur la capacité de ravitaillement en vol de ses hélicoptères EC725 Caracal en service au sein de l’escadron d’hélicoptères 1/67 Pyrénées. On explique à l’EH de Cazaux qu’une dizaine de pilotes de l’escadron sont aujourd’hui qualifiés. Le plus jeune n’avait que 80 heures de vol sur Caracal avant de s’essayer, avec succès, à l’exercice. Les pilotes sont pour l’instant uniquement aptes au ravitaillement en vol de jour, mais les qualifications pour le ravitaillement de nuit devraient être passées d’ici la fin d’année. C’est bien connu, le ravitaillement en vol de nuit c’est comme le ravitaillement de jour, sauf qu’il fait nuit et qu’il se pratique sous JVN.

 

La France est la seule en Europe (mis à part les Américains basés en Grande-Bretagne) disposant de ce savoir-faire et des hélicoptères idoines. Mais paradoxalement, l’armée de l’Air ne dispose pas encore d’avions ravitailleurs adaptés à cet exercice : les Transall peuvent ravitailler les avions mais pas les hélicoptères, le panier dans lequel vient se loger sensuellement la perche étant différent d’un exercice à l’autre. Bref, il faut aller chercher un coup de main ailleurs et les vols se sont jusqu’à présent déroulés en utilisant les C-130 de l’armée de l’air italienne, qui apprécie semble-t-il la douceur de vie de la région aquitaine. Des contacts ont été pris également avec l’USAF Europe, mais les calendriers chargés des uns et des autres n’auront pas permis jusqu’à présent la concrétisation de ces efforts.

 

Depuis leur mise en service en 2006, les Caracal du Pyrénées ont été pratiquement de toutes les opex. En 67 mois de présence en Afghanistan (le dernier appareil déployé est rentré en France en mars dernier), l’unité a accumulé 3200 heures de vol et plus de 220 missions d’évacuations sanitaires, sans accident. L’EH 1/67 est par ailleurs engagé au Mali depuis le mois de janvier, avec deux Puma basés à Bamako pour y assurer les missions SAR et de sauvetage au combat.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:45

30 mai 2013 FORCESFRANCAISES

Décollage et atterrissage à bord d'un Transall C160 de l'escadron de transport Poitou.
- Atterrissage sur la piste sommaire de Kidal
- Décollage depuis le poste de pilotage

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 11:55
Ateliers de l’armée de l’air le 12 juin 2013

29.05.2013 CESA

 

Le Centre d’études stratégiques aérospatiales (CESA) a l’honneur de vous inviter aux Ateliers de l’armée de l’air intitulés :

 

« L’Armée de l’Air en action »

 

Les Ateliers de l’armée de l’air se tiendront à l’Ecole militaire le mercredi 12 juin 2013 à l’amphithéâtre Foch. Organisés par le CESA à la demande du chef d’état-major de l’armée de l’air, cette demi-journée d’études et d’échanges se fixe pour objectif de mieux comprendre les engagements en opération des aviateurs.

 

L’armée de l’air démontre continuellement ses capacités de réactivité et d’adaptation afin de répondre aux nouveaux défis de la sécurité internationale. Les évolutions majeures qu’a connu l’armée de l’air au cours des deux dernières décennies lui permettent de conduire des opérations complexes sur la base de ses cinq capacités socles (contrôle et commandement (C2) - renseignement, surveillance et reconnaissance (ISR) - intervention immédiate - projection - entraînement).

 

Fondés sur une approche globale des opérations aériennes, mêlant retours d’expérience et visions de grands témoins, ces Ateliers permettront à chacun de mieux appréhender les enjeux diplomatiques et politiques des opérations, les réalités stratégiques et opérationnelles auxquelles les aviateurs font face et les enseignements qui en ont été tirés pour se préparer aux engagements futurs.

 

Les intervenants provenant de différents horizons - politiques, stratèges, journalistes et aviateurs - promettent un moment de réflexion riche et stimulant.

 

Déroulement

 

8h00 : Accueil du public

8h15 : Mot d’accueil par le Colonel Olivier Erschens, directeur du Centre d’études stratégiques aérospatiales.

 

8h30 : Ouverture des débats

Monsieur Christophe Guilloteau, député, rapporteur de la mission parlementaire sur le Mali.

 

9h00 - 10h20 : 1ère table ronde - L’armée de l’air, instrument de puissance

-   Monsieur Alfred de Montesquiou, grand reporter à Paris Match, Prix Albert Londres 2012.

-   Monsieur Vincent Hugeux, spécialiste de l’Afrique, grand reporter à L’Express, Prix Bayeux 2005.

-   Monsieur Etienne de Durand, spécialiste des Relations Internationales et Géopolitique, directeur du Centre des études de sécurité de l’IFRI.

-   Général de brigade aérienne Jean-Jacques Borel, commandant des opérations aériennes de l’opération Serval.

-   Général de corps aérien Patrick Charaix, commandant des Forces aériennes stratégiques.

 

Les débats de cette première table ronde seront modérés par Pierre Servent, journaliste Défense.

 

Echanges avec l’assemblée.

 

10h20 : PAUSE

 

10h40 - 12h10 : 2nde table ronde : Les aviateurs en action

-   Lieutenant-colonel Lévitte, commandant du Centre de renseignement air.

-   Témoignage d’un pilote de Rafale engagé lors de l’opération Serval au Mali.

-   Lieutenant-colonel Sotty, Joint Force Air Component Command.

-   Lieutenant-colonel Michel, pilote de transport, commandant du Centre d’instruction des équipages de transport.

-   Témoignage d’un fusilier parachutiste de l’air affecté au sein du Commando parachutiste de l’air n°20.

-   Lieutenant-colonel Perrot, Commandement du soutien des forces aériennes.

-   Témoignage d’une convoyeuse de l’air.

 

Les débats de cette seconde table ronde seront modérés par Olivier Zajec, directeur des opérations de la Compagnie européenne d’intelligence stratégique (CEIS).

 

Échanges avec l’assemblée.

 

12h10 : Clôture des débats Général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air.

 

13h00 : Déjeuner sur invitation.

 

Informations pratiques

 

Le colloque se déroulera dans l’Amphithéâtre Foch de l’Ecole Militaire. L’accueil des participants aura lieu à partir de 08h00. Les débats s’achèveront à 13h00.

 

Accès : 1 place Joffre - 75007 PARIS (Pièce d’identité obligatoire)

 

Programme disponible sur www.cesa.air.defense.gouv.fr

 

Contacts - inscriptions : 01.44.42.46.91 (Tél.) ou 01.44.42.80.10 (fax) manifestation.cesa@inet.air.defense.gouv.fr (Internet)

 

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