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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 11:55
Air Raid à Drachenbronn

Air Raid à Drachenbronn

29/05/2013 Armée de l'air

 

L’équipe de la base aérienne 107 de Villacoublay a remporté le challenge Air Raid 2013 organisé par la base aérienne 901 de Drachenbronn (Alsace). Les vainqueurs ont reçu le trophée des mains du colonel Guislain Parsy, délégué aux réserves de l'armée de l'air.

Retour sur l’exercice «Air Raid» 2013

Cet exercice, inscrit au programme des activités d’entraînement des personnels d’active et de réserve, est co-organisé chaque année par l'armée de l'air, l’association nationale des officiers de réserve de l’armée de l’air (ANORAA) et l’association nationale des sous-officiers de réserve de l’armée de l’air (ANSORAA).

Retour sur l’exercice «Air Raid» 2013

Cette année, 200 militaires issus de toutes les bases aériennes de métropole, ainsi que quatre équipes étrangères (Allemagne, Belgique, Canada et Suisse) se sont affrontées au cours des quelque 64 ateliers disséminés sur les 45 km du parcours entre la base aérienne 901, ses alentours et le camp de Bitche. Les participants ont ainsi enchaîné les activités physiques et militaires (course d’orientation, combat, tir, survie, etc.).

Deux militaires canadiens remontent un Famas à l'aveugle

Deux militaires canadiens remontent un Famas à l'aveugle

Un exercice à l'objectif triple

Retour sur l’exercice «Air Raid» 2013

Air Raid permet la validation et la mise en application des acquis militaires du personnel de la réserve opérationnelle. L’exercice favorise et développe les contacts et les échanges entre le personnel d’active et de réserve des différentes armées françaises et alliées. Il répond également aux attentes des jeunes réservistes en proposant des activités de terrain et renforce l’esprit de cohésion et de défense des membres d’associations d’officiers et sous-officiers de réserve.

Air Raid 2013 à Drachenbronn - briefing de nuit

Air Raid 2013 à Drachenbronn - briefing de nuit

La prochaine édition de ce challenge aura lieu sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier du 3 au 5 octobre 2014 . Elle sera associée aux commémorations du centenaire du début de la Première Guerre mondiale.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 11:50
L’école de Rochefort reçoit des formateurs britanniques

29/05/2013 Armée de l'air

 

Du 21 au 24 mai 2013, les cadres de l’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air (EFSOAA) de Rochefort ont reçu leurs homologues de la Royal Air Force (RAF).

 

Composée de quatre officiers et de cinq sous-officiers, la délégation britannique provenait de l’Airmen’s Command Squadron, situé sur la base aérienne d’Halton (ouest de l’Angleterre).

 

Lors de cette visite, les formateurs britanniques ont visité les infrastructures rochefortaises. Ils ont également assisté à diverses présentations sur les processus de formation et sur certains outils pédagogiques innovants mis en place, tels que la plateforme d’enseignement à distance «ILLIAS».

 

Vers une coopération fructueuse

 

Cette visite s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre de la Directive of objectives 2013 (déclaration annuelle d’objectifs), fixant les axes de coopération entre la RAF et l’armée de l’air française. Ce premier échange avait pour objectif d’identifier les opportunités de coopération entre les deux écoles. Il ouvre la voie d’une coopération fructueuse.

L’école de Rochefort reçoit des formateurs britanniques
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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 18:35
Afghanistan : le GAAO en renfort à Douchanbé
28/05/2013 Sources : EMA
 

Depuis le 21 mai 2013, le groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) renforce le détachement air (DETAIR) dans le cadre du désengagement du matériel du groupement de transport opérationnel (GTO).

Afghanistan : le GAAO en renfort à Douchanbé

Depuis le 15 avril dernier, le GTO de Douchanbe, au Tadjikistan, a entamé son désengagement. Jusqu’à cette date, et depuis décembre 2001, il a assuré des missions d’aéroportage et d’appui au profit des soldats français et des forces de la coalition  dans le cadre des opérations en Afghanistan. Après plus de 10 ans de présence sur l’aéroport de la capitale tadjike, sept astroarches (hangars à avions) doivent être démontées.

Afghanistan : le GAAO en renfort à Douchanbé

Le GAAO, implanté sur la base aérienne 106 de Bordeaux, a été déployé afin de réaliser ce démontage. Les militaires qui composent ce groupement sont des spécialistes du bâtiment et de l’infrastructure opérationnelle. Les travaux ont nécessité l’installation d’un échafaudage leur permettant d’accéder au plus niveau de l’arche, à 6 mètres de hauteur. Le démontage de chaque structure nécessite 3 jours de travail.

 

Parallèlement au désengagement réalisé par le DETAIR, et conformément aux accords de coopération qui lient la France et le Tadjikistan, une soixantaine de sapeurs du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) poursuivent la rénovation des pistes de l’aéroport de Douchanbe. Les militaires français et le matériel du GTO seront désengagés progressivement d’ici l’été 2013.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 16:55
Second Airbus Military A400M for French Air Force runs engines

Second Airbus Military A400M for French Air Force runs engines (c) Airbus Military

 

Madrid,  24 May 2013 EADS group

 

The second production Airbus Military A400M has successfully completed its first engine runs as it begins final preparation for its maiden flight later this month. The aircraft, known as MSN8, is now undergoing taxying trials outside the A400M Final Assembly Line in Seville, Spain.

 

Airbus Military expects to complete four A400M aircraft in 2013 and will deliver MSN8 to the French Air Force in the third quarter of the year.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 20:50
Casex, un FAC français

Casex, un FAC français

27/05/2013 Aspirant Laëtitia Rose, base aérienne 102 de Dijon  - Armée de l'air

 

Du 13 mai et au 7 juin 2013, 18 stagiaires français et allemands participent à l’exercice Casex. De Nancy à Baumholder en Allemagne, ces apprentis «contrôleurs aériens avancés» se perfectionnent aux techniques du guidage aérien.

 

“Kite 87, this is Cornac 80, how do you read me?” “Cornac 80, this is Kite 87, I read you 5!” Voici les premiers échanges radios réalisés entre un FAC français (Forward Air Controller – contrôleur aérien avancé) et un pilote de Learjet allemand, au dessus de Champlitte (Haute-Saône), lors de l’entraînement commun de stagiaires français et allemands.

 

Positionnés en haut d’une colline, les stagiaires scrutent l’horizon. Ils connaissent parfaitement les points stratégiques qui les entourent, ce qui leur permet, le moment venu, de guider les avions et de désigner aisément les cibles à atteindre.

Le CFAA forme les FAC français et allemands

Le CFAA forme les FAC français et allemands

De la théorie à la pratique

 

Trois tentes de campagnes sont installées entre les champs de colza, les vignes et la forêt. Sous l’une d’elles, des stagiaires en tenue de combat s’affairent à la préparation de leur mission. Les cartes topographiques et les recopies vidéos transmises par le Pod de l’avion sous les yeux. Chacun doit trouver le moyen le plus efficace pour guider l’appareil vers sa cible tout en évitant les «forces amies». Pour cela, ils appliquent les enseignements théoriques acquis pendant deux semaines de cours académiques et une semaine de simulation à Nancy. Sous une autre tente se situe le centre des opérations où les guidages sont programmés, la dernière tente faisant office d’espace de «repos».

Un Learjet allemand

Un Learjet allemand

Une formation progressive

 

Au tour d’un stagiaire allemand de se mettre en position. Sous les yeux attentifs de son instructeur, il établit le contact radio avec le Learjet. Le Talk On peut commencer… Le stagiaire guide l’avion en choisissant des points facilement repérables depuis le cockpit de l’avion. En quelques instants, l’avion positionne son viseur, attendant les ordres de l’apprenti FAC pour réaliser un Show of Force (démonstration de force destinée à intimider l’ennemi) ou même un tir simulé.

 

Après deux premières semaines, dites de Basic Training Course, suivent deux semaines appelées Advanced Training Course. Réalisées en Allemagne, elles mettent les stagiaires dans un environnement stressant simulant des combats. L’ultime journée de cette formation est consacrée à la remise des brevets FAC. La cérémonie clôturant cette session se déroulera sur la base de Baumholder, en Allemagne.

Casex, entraînement des forces à l’appui aérien

Le CFAA est une unité interarmées, franco-allemande, certifiée par l’Otan. Stationnée sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, cette unité est responsable de la formation des militaires français et allemands spécialisés dans le Close Air Support (CAS – appui aérien rapproché). Ce domaine impose une coordination maximale entre les moyens aériens (avions de combat, drones, hélicoptères, etc.), les moyens terrestres (artillerie, troupes de manœuvre, forces spéciales, etc.) ou navals (troupes amphibies, moyens de débarquement, artillerie navale, etc.). Domaine tactique et technique (mise en œuvre d’équipements de communication, de localisation et d’aide à la décision), le CAS a pour but d’appuyer la manœuvre interarmées par la puissance de feu incomparable et la flexibilité inhérente de l’arme aérienne. Le FAC assure au plus près des zones de combats, cette synchronisation entre les acteurs déployés au sol et dans les airs.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 16:55
2nd Airbus Military A400M for French AF runs engines

May 27, 2013 ASDNews Source : Airbus

 

The second production Airbus Military A400M has successfully completed its first engine runs as it begins final preparation for its maiden flight later this month.

 

The aircraft, known as MSN8, is now undergoing taxying trials outside the A400M Final Assembly Line in Seville, Spain.

 

Airbus Military expects to complete four A400M aircraft in 2013 and will deliver MSN8 to the French Air Force in the third quarter of the year.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 10:55
The Rafale (photo S. Fort)

The Rafale (photo S. Fort)

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 12:55
L'exercice a duré 48 heures

L'exercice a duré 48 heures

24/05/2013 Armée de l'air

 

Afin de préparer l’exercice BASEX 2013-01, la base aérienne (BA) 942 de Lyon Mont-Verdun a réalisé, du 14 au 16 mai 2013 au sein de l’ouvrage enterré, un exercice appelé Autarcie. D’une durée de 48 heures, il a impliqué 40 militaires du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) travaillant dans cet espace.

 

Cet exercice avait vocation à entraîner le personnel aux particularités d’une autonomie intégrale de l’ouvrage sans rupture capacitaire, de remettre en œuvre les procédures associées et de réaliser un point exhaustif des capacités actuelles de l’ouvrage enterré dans ce type de configuration. « Travail, repas, repos » : ce cycle était prévu au sein de l’ouvrage dont l’autonomie électrique était assurée par le fonctionnement des groupes électrogènes de la centrale électrique.

 

Le bureau opérations de site (BOS) de la BA 942 appréhende l’ouvrage enterré avec la même philosophie d’exigence qu’une plateforme aéronautique, ceci afin d’offrir le meilleur service de soutien « H24 et temps réel » à tous les centres d’opérations qu’il héberge.

 

Au bilan, une réelle « démonstration de compétences » pour une pérennité des capacités. Ces trois journées ont permis aux différentes unités d’échanger et de mieux percevoir la complémentarité des missions exécutées par chacun.

 

 

L'exercice Autarcie est réalisé au sein de l'ouvrage enterré

L'exercice Autarcie est réalisé au sein de l'ouvrage enterré

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 12:55
EADS celebrates 60 years of Patrouille de France (c) EADS

EADS celebrates 60 years of Patrouille de France (c) EADS

 Provence, France,  25 May 2013 EADS

 

Patrouille de France, the legendary French flight demonstration team celebrated its 60th anniversary today at its base in Salon-de-Provence. The Patrouille de France boasts a rich heritage of spectacular flight demonstrations and has enthused millions of spectators and aviation enthusiasts worldwide at air shows and other events over the last sixty years.

EADS is proud to have played a part in the squadron’s legacy and to take part in the celebrations, by participating in the APPAF display with the Fouga CM 170 “Magister” F-AZZP, the team’s main display aircraft for 16 years. The twin-jet aircraft was also used by the French Air Force for regular pilot training.

The Fouga Magister was replaced by the Alpha Jet as the main flight display aircraft in 1980. It made its final appearance in a Patrouille de France display on 16 September 1980 at Salon-de-Provence, France.

Note for photo editors: A high resolution version of the photograph can be downloaded from the Media Centre of the EADS website, www.eads.com/media

Video: http://youtu.be/hxoqXIkdCew

About EADS

EADS is a global leader in aerospace, defence and related services. In 2012, the Group – comprising Airbus, Astrium, Cassidian and Eurocopter – generated revenues of € 56.5 billion and employed a workforce of over 140,000.

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 12:50
Les visiteurs ont eu l'opportunité de découvrir l'armée de l'air française

Les visiteurs ont eu l'opportunité de découvrir l'armée de l'air française

24/05/2013 Armée de l'air

 

Des aviateurs du détachement français déployé en Lituanie pour l'opération Baltic 2013 ont représenté les ailes françaises à l’occasion de la journée nationale des forces armées lituaniennes qui s’est déroulée à Klaipèda, le 18 mai 2013.

 

Des milliers de visiteurs ont participé à cette manifestation qui était, pour les forces armées lituaniennes, l’occasion de présenter au grand public ses métiers, ses moyens et ses savoir-faire.

 

Tout au long de cette journée, les militaires français et lituaniens ont pu échanger autour des différentes expositions et faire partager leur passion au public en leur présentant leur armée et leurs missions.

 

Les visiteurs ont ainsi eu l’opportunité de découvrir l’armée de l’air française au travers de son stand qui était tenu par une dizaine d’aviateurs de toutes spécialités (pilote, pompier, mécanicien, officier de renseignement…).

 

Depuis le 30 avril 2013, près de 90 militaires français ayant déployé quatre Mirage F1CR assurent la mission Air Baltic, sous mandat de l’Otan. Durant quatre mois, le détachement conduit des missions d’assistance et de police du ciel dans l’espace aérien de la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie.

Stand de l'armée de l'air française

Stand de l'armée de l'air française

Les aviateurs français ont participé à la journée

Les aviateurs français ont participé à la journée

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 12:45
Frégate type La Fayette (FLF) Guépratte

Frégate type La Fayette (FLF) Guépratte

24/05/2013 Sources : EMA

 

Le 14 mai 2013, la frégate type La Fayette (FLF) Guépratte a quitté le port de Djibouti pour rejoindre l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante. A cette occasion, elle a mené une succession d’exercices en mer avec toutes les composantes des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Dès l’appareillage de la frégate, des exercices ont été menés avec les fusiliers marins du groupe d’intervention et de renfort (GIR) qui assurent la protection des bâtiments à quai et lorsqu’ils quittent le port.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Peu de temps après avoir atteint la pleine mer, l’alerte aérienne a été déclenchée à bord du Guépratte, 4 chasseurs ayant été détectés en approche à grande vitesse du bâtiment. Quatre Mirage 2000D de l’escadron de chasse 3/11 Corse, stationnés sur la base aérienne 188 (BA188) ont effectué plusieurs passages pour entrer dans la zone de défense aérienne du bâtiment. A l’issue de cet exercice de défense aérienne (air defense exercise - ADEX), un hélicoptère Puma du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) s’est entraîné à effectuer des manœuvres de Touch and go (TAG) en multipliant les appontages-décollages sur la plateforme du Guépratte. Cet exercice permet aux pilotes de s’entraîner à effectuer cette délicate  manœuvre sur un bâtiment en mouvement.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Ces entraînements organisés avec les FFDj et les bâtiments de la Marine nationale en escale contribuent à renforcer l’interopérabilité entre les trois armées et à améliorer les compétences à travers le partage des expériences et l’apprentissage des savoir-faire.

 

Actuellement, la frégate Guépratte est déployée avec la frégate de surveillance (FS) Nivôse et un avion de surveillance maritime Falcon 50 au sein de l’opération Atalante. Cette opération a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondiale (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2) ou de surveillance maritime Falcon 50 ou par un avion E3F.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 20:40
Défense: François Hollande confirme 24.000 nouvelles suppressions de postes

24 mai 2013 à 16:52 Liberation.fr (AFP)

 

François Hollande a mis en perspective vendredi les grandes orientations du Livre blanc des armées, confirmant 24.000 nouvelles suppressions de postes d’ici 2019, et promis des propositions d’ici décembre pour renforcer la mutualisation des moyens de défense en Europe.

 

Dans une période de lourdes contraintes budgétaires, le président de la République a voulu tenir devant l’IHEDN (Institut des Hautes études de la Défense nationale) un discours de «sincérité» sur les choix budgétaires imposés par la crise dans ce Livre blanc qui lui avait été remis le 29 avril, a souligné son entourage.

 

Il a confirmé le maintien «à son niveau actuel» de l’effort de défense en 2014: «31,4 milliards d’euros en 2014, c’est-à-dire exactement le même montant qu’en 2012 et en 2013», et un engagement de «179,2 milliards d’euros pour la période 2014-2019».

 

Les suppressions de postes se poursuivent (24.000 nouvelles d’ici 2019 après les 54.000 programmées par son prédécesseur Nicolas Sarkozy) mais les effectifs militaires français resteront, avec 250.000 hommes, «les plus importants en Europe», a-t-il souligné.

 

Le chef de l’Etat a en outre souligné qu’il veillerait avec «une attention particulière» au maintien d'«une présence militaire partout sur le territoire» en évitant de nouvelles fermetures de sites. Les effectifs susceptibles d’être projetés à l’extérieur restent également importants avec 66.000 hommes, a-t-il fait valoir.

 

Selon lui, avec le maintien de ses trois grandes priorités: «protection, projection et dissuasion nucléaire», la France reste ainsi «un pays influent, actif» qui «peut parler parce qu’il a les moyens aussi de se faire respecter».

 

Le chef de l’Etat a aussi annoncé sa volonté d'«ouvrir une nouvelle étape de l’Europe de la défense», indiquant qu’il ferait des propositions dans ce domaine, d’ici le conseil européen de décembre 2013, consacré à ce sujet.

 

«La maîtrise des finances publiques partout en Europe exige et invite à mutualiser les capacités, à prendre davantage d’initiatives et à nous appuyer sur les matériels fabriqués en coopération», a-t-il expliqué, soulignant que «c’est ce que la France fait déjà avec le Royaume Uni», notamment pour développer des missiles légers anti-navire.

 

«C’est aussi ce que la France veut faire avec l’Allemagne, y compris pour des interventions militaires extérieures», a-t-il ajouté souhaitant également la poursuite des «partenariats avec la Belgique, l’Italie ou l’Espagne et associer les nouveaux membres de l’Union européenne à cette démarche. A commencer par la Pologne et les pays du groupe de Visegrad» (Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie).

 

François Hollande a par ailleurs estimé que la France devait «revendiquer toute son influence» dans l’Otan «sans pour autant perdre sa liberté d’action et de décision, et encore moins diluer le caractère national de notre défense».

 

Sur le plan politique, il a plaidé pour renforcement du droit de regard du Parlement sur les questions de défense, estimant qu’il devait être «pleinement respecté dans ses droits, en matière d’information, de connaissance, de délibération sur les opérations dans lesquelles sont engagées nos forces».

 

M. Hollande a souhaité également que «la politique d’exportation d’armements fasse l’objet de rapports annuels débattus devant les commissions compétentes» et que le contrôle des parlementaires soit «également amélioré en matière de renseignement».

 

Enfin, le président a confirmé vendredi que la cyberdéfense était une priorité en matière de sécurité et qu’une «branche nouvelle» de réservistes serait spécialement affectée à ce domaine, dont l’objectif sera de «mobiliser de jeunes techniciens et informaticiens aux enjeux de la sécurité».

 

La loi de programmation militaire (LPM, 2014-19), issue du Livre blanc, sera présentée en Conseil des ministres en juillet et votée au Parlement avant la fin de l’année.

 

«Le budget de la Défense devrait être sanctuarisé, c’est-à-dire au moins être augmenté de l’inflation. En le gelant, on diminue dans les faits notre capacité d’action», a critiqué Yves Pozzo di Borgo (UDI), vice-président de la commission de la Défense du Sénat.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 19:40

24 mai 2013 BFMTV

Interrogé par BFMTV, ce vendredi matin, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a réagi à l'annonce de la suppression de 24.000 postes supplémentaires dans l'armée d'ici à 2019. "Nous n'avons pas encore décidé la méthode d'action pour permettre ces réductions. Nous allons le faire avec beaucoup de discernement, en faisant en sorte que les forces opérationnelle soient le moins touchées possible", a ainsi déclaré le ministre.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 17:50
Crédits Airbus Military

Crédits Airbus Military

 

16.05.2013 EADS

 

The second production Airbus Military A400M has successfully completed its first engine runs as it begins final preparation for its maiden flight later this month.

The aircraft, known as MSN8, is now undergoing taxying trials outside the A400M Final Assembly Line in Seville, Spain.

Airbus Military expects to complete four A400M aircraft in 2013 and will deliver MSN8 to the French Air Force in the third quarter of the year

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:45
Livraison par air (LPA) durant une opération de reconnaissance

24.05.2013 Crédit : EMA/ECPAD

 

Livraison par air (LPA) durant une opération de reconnaissance menée par les forces spéciales durant 14 jours dans la zone nord-est du Mali. Elle visait à poursuivre la destruction des groupes terroristes.

 

Le reportage

Livraison par air (LPA) durant une opération de reconnaissance
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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:40
L’ANSAT-U commandé par la force aérienne russe pour l’entraînement de ses pilotes (photo : Kazan)

L’ANSAT-U commandé par la force aérienne russe pour l’entraînement de ses pilotes (photo : Kazan)

MOSCOU, 22 mai - RIA Novosti

 

L'armée de l'air russe n’achètera pas la nouvelle version des hélicoptères Ansat, équipés d'un nouveau système de contrôle numérique permettant de diriger l'appareil grâce à un levier électronique. Les systèmes mécaniques actuels fonctionnent avec des câbles et des systèmes hydrauliques qui relient le "manche à balai" aux dispositifs de contrôle, écrit mercredi le quotidien Izvestia.

 

Pour l'instant seuls les avions comme les derniers Airbus, Boeing, Tupolev et Sukhoi Superjet sont équipés de tels systèmes - mais ce n'est pas le cas des hélicoptères civils. L'usine d'hélicoptères de Kazan a été la première à installer un système numérique sur ses appareils.

 

Cependant les échecs sont nombreux. Le Comité intergouvernemental de l'aviation (MAK) a d’abord suspendu le certificat autorisant l'exploitation commerciale de l'appareil et aujourd'hui l'armée a renoncé aux hélicoptères "numériques".

 

Les essais des Ansat équipés de systèmes numériques se sont déroulés en 2012 dans le Centre de formation et de reconversion du personnel de l'armée de l'air de Torjok.

 

D'après l'un des pilotes de ce centre, le système numérique s'est avéré sensible à l'humidité et tombait régulièrement en panne – plus de 30 avaries ont été constatées.

 

"Vu la mauvaise fiabilité du système nous avons seulement effectué quelques vols au-dessus de l'aérodrome, c'est tout", explique une source proche du dossier.

 

Actuellement, tous les Ansat numériques ont été envoyés à l'Ecole d'hélicoptères de Syzran.

 

On devrait y poursuivre leur exploitation pour la formation pratique des élèves-officiers.

 

"L'un des avantages des commandes numériques est qu’on peut les régler pour imiter n'importe quel appareil, autrement dit il est possible d'imiter le contrôle de plusieurs engins à la fois sur un seul hélicoptère. A l'époque c'est cette particularité qui avait intéressé l'armée de l'air pour le choix d'un nouvel hélicoptère d'entraînement", explique un représentant de l'état-major de l'armée de l'air.

 

Toutefois, il souligne que l'armée de l'air achètera les hélicoptères de transport Ansat avec un système hydraulique classique. La porte-parole de l'usine de Kazan Vlada Krotova a expliqué que les essais de l'hélicoptère Ansat-U ont été autorisés par le chef d'état-major de l'armée de l'air Alexandre Zeline le 18 octobre 2009.

 

"Après les essais, l'hélicoptère a été recommandé pour être mis en service. Les essais de contrôle se sont terminés en 2012 et l'acte a été signé le 12 août 2012", explique Krotova.

 

Elle ajoute que la majeure partie des remarques faites par les militaires au cours des essais avaient été prises en compte. Toutefois, le certificat d'aptitude de vol pour la version numérique civile de l’Ansat a été suspendu par le MAK car "nulle part dans le monde les hélicoptères civils à commandes numériques n'ont été certifiés et les normes fondamentales des systèmes de contrôle numériques sur les hélicoptères dans la pratique mondiale n'ont pas encore été approuvées.

 

L'expert militaire indépendant Anton Lavrov a déclaré que les systèmes numériques de contrôle des hélicoptères étaient à la pointe de l'industrie. Les plus grands acteurs du marché travaillent activement dessus.

 

"Ce système est plus léger, prend moins de place et permet d'améliorer la maniabilité de l'hélicoptère. Mais il est plus difficile d'entretien et plus cher, il demande une qualité irréprochable de tous les éléments", a expliqué Lavrov.

 

Selon lui, il n'existe dans le monde encore aucun hélicoptère civil à commandes numériques qui soit autorisé à transporter des passagers.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 11:55
Les 60 ans de la Grande Dame

23/05/2013 Armée de l'Air

 

Pour son soixantième anniversaire, la Patrouille de France démontrera tout son savoir-faire, notamment les 25 et 26 mai 2013, lors des journées de la base aérienne 701 de Salon-de-Provence, terre d’accueil de la PAF depuis 1964.

Le 17 mai 1953, l’enthousiasme provoqué par les acrobaties aériennes de quatre F-84G Thunderjet au meeting aérien d’Alger signe l’acte de naissance de la Patrouille de France (PAF). Soixante ans plus tard, la grande Dame, comme elle est affectueusement appelée, se porte comme un charme !

Depuis sa création, la Patrouille de France contribue à tisser des liens puissants entre la Nation et ses aviateurs. Comme le souligne le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, « cet engouement ne s’est jamais démenti, car les Français sont très sensibles à la part de rêve que suscite chacune de ses démonstrations. »

Aux côtés des autres ambassadeurs de l’armée de l’air, tels que les peintres de l’air, la Musique de l’air, les parachutistes ou les équipes de présentations en vol, la PAF offre une vitrine exceptionnelle du savoir-faire des forces aériennes françaises. En effet, ses pilotes, ainsi que l’ensemble de son personnel, proviennent directement des unités de l’armée de l’air. «La Patrouille de France symbolise la quintessence de notre métier, car son ballet est le résultat d’un entraînement régulier et très exigeant, estime le général Mercier. Il y a une vraie continuité entre leur rôle au service de leur mission opérationnelle et celui d’ambassadeurs où ils concrétisent la qualité du travail réalisé dans leurs unités.»

Retrouvez le programme de cet évènement exceptionnel en cliquant sur ce lien :  http://www.60ansdelapaf.fr/

Les 60 ans de la Grande Dame

DVD Patrouille de France

 

Nouvelle référence du genre, ce film retrace son histoire, la vie de l’équipe, l’entraînement des pilotes, leurs frissons, leurs émerveillements. Fou d’avions et de belles images, Éric Magnan, le réalisateur, a capté des moments exceptionnels avec des moyens exceptionnels. Les passionnés y trouveront leur graal, le film dont ils n’avaient jamais osé rêver, tandis que les profanes découvriront une histoire, un univers esthétique et une émotion qui les marqueront à jamais.

D’Éric Magnan ; Airborne films :
www.patrouilledefrancelefilm.com ; Prix du coffret 2 DVD
sorti le 20 juin: 19,99 €.

Les 60 ans de la Grande Dame
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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 11:50
L'exercice Titanium Falcon met en œuvre des moyens britanniques et français

L'exercice Titanium Falcon met en œuvre des moyens britanniques et français

23/05/2013 Armée de l'air

 

L’exercice franco-britannique Titanium Falcon 13 se déroule du 14 au 24 mai 2013, sur la base aérienne britannique de Leeming. Il sera suivi de Joint Warrior 13-2, exercice de type « livex » (avec mission réelle), au mois d’octobre.

 

Faisant appel à plus de 250 personnes dont 60 Français, il a nécessité le déploiement d’un élément précurseur SIC (systèmes d’information et de communication) du groupement de télécommunications (GT) d’Orléans et du GTSIC aéronautiques d’Évreux, depuis le 26 avril.

 

Cet exercice de type CPX/CAX (command post exercice/computer assistedexercice - poste de commandement assisté par ordinateur) a pour objectif d’entraîner les deux nations, dans le cadre de la préparation à la force franco-britannique interarmées projetable (Combined Joint Expeditionary Force - CJEF) et à la montée en puissance d’un commandement interarmées de la composante «air» (Joint Forces Air Component Command - JFACC) commun aux deux nations.

 

Mis à profit pour confronter les différents modes de fonctionnement des JFACC français et britannique, il favorise le développement des procédures opérationnelles communes et améliore l’interopérabilité des moyens SIC qui seraient utilisés pour une opération réelle conjointe.

 

Au-delà des aspects opérationnels et techniques, cet exercice a également été l’occasion, par les échanges entre les personnels, de renforcer la connaissance mutuelle de nos deux armées de l’air.

 

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 11:50
Honneurs militaires sur la Cité de l'air

Honneurs militaires sur la Cité de l'air

23/05/2013 Armée de l'air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a accueilli son homologue polonais, le Lieutenant General Lech Majewski, de la Polish Air Force, dans le cadre d’une visite officielle.

 

Les honneurs militaires lui ont été rendus sur la cité de l’air et base aérienne 117 de Paris-Balard, tandis que les hymnes nationaux des deux pays étaient interprétés par une formation de la Musique de l’air. Le Lieutenant General Majewski s’est ensuite entretenu avec le CEMAA, avant de partir pour la base aérienne 702 d’Avord.

Échange de cadeaux entre les deux CEMAA

Échange de cadeaux entre les deux CEMAA

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 15:55
Défense : la rigueur rattrape les programmes d'armement

23/05/2013 Michel Cabirol – La Tribune.fr

 

Selon nos informations, le ministère de la Défense pourrait geler environ 400 millions d'euros de crédits de paiements (sur 1,5 milliard d'euros) destinés aux petits programmes d'armement. Ce sont les programmes de l'armée de terre qui seraient visés par la rigueur budgétaire qui s'impose aux armées.

 

Après le Livre blanc, retour aux affaires courantes au ministère de la Défense. Et la rigueur budgétaire est bien là. Elle pèse même sur les budgets équipements de l'armée française. Ce qui n'est pas une surprise tant le budget 2013 est serré, très serré, notamment le programme 146 (Equipement des forces). Selon des sources concordantes, les Autres opérations d'armement (AOA), un jargon budgétaire qui désigne en fait la plupart des petits programmes d'armements des trois armées, feraient l'objet d'un gel de l'ordre de 400 millions d'euros sur un total d'environ 1,5 milliard d'euros en 2013 en crédits de paiements (CP). "C'est la direction générale de l'armement qui a averti l'Etat-major des armées (EMA) qu'elle neutralisait 400 millions d'euros", explique-t-on à La Tribune. A côté de AOA, les budgets des Programmes d'équipements majeurs (PEM) et de la dissuasion s'élèvent respectivement à 5,2 milliards d'euros (CP) et 2,5 milliards en 2013. Au sein du ministère de la Défense, on précise que la décision n'est pas encore prise.

 

L'armée de terre en première ligne

 

La Marine et l'armée de l'air semblent être épargnéespar ce gel. Pourquoi ? Parce qu'elles ont passé des contrats pluriannuels qui rigidifient la dépense. Ce qui n'est pas le cas de l'armée de terre, qui a une multitude de petits contrats. Selon nos informations, près des deux tiers des programmes de l'armée de terre seraient menacés, notamment des programmes de véhicules et des programmes de remplacement de roquettes anti-chars, qui pourraient être des AT4 CS, fabriquées par la société suédoise Bofors.

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 11:55
Le MQ-9 Reaper en vol – photo US Air Force

Le MQ-9 Reaper en vol – photo US Air Force

22 mai 2013 Aerobuzz.fr

 

A défaut de disposer d’un vrai-savoir faire industriel en la matière, la France va acheter sur étagère entre 2 et 7 drones américains MQ9 Reaper… pour commencer.

 

Il était temps ! Après des années d’errements politico industriels, Paris se résout à acheter des drones vraiment opérationnels.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian, confronté aux lacunes françaises en la matière a décidé, tout comme le Royaume-Uni et l’Italie d’acheter outre Atlantique entre 2 et 7 drones américains MQ9 Reaper.

 

Ces appareils signés General Atomics sont le bras armé des Etats-Unis, CIA et US Air force en Afghanistan et dans d’autres régions du monde. Perchés entre 5.000 et 15.000 mètres d’altitude, pilotés par satellite depuis les USA, ils scrutent pendant de longues journées, jusque 27 heures, leur secteur de patrouille à l’affut de cibles d’intérêt. Ce drone représente la manière américaine de « terroriser les terroristes ».

 

Ils disposent pour cela de capteurs optroniques très performants et de missiles Hellfire ou de bombes guidées Paveway sous leur voilure. Il n’est pas confirmé que les engins destinés à Paris seront armés, il n’empêche les performances de ces engins en termes de capacités de surveillance, de détection, de transmission de données feront des merveilles par rapport au vide existant.

 

Le drone Reaper est piloté à distance par satellite tout comme un avion depuis un cockpit virtuel. Un opérateur assure le pilotage du véhicule et un autre, la gestion de la charge utile et des armements. D’une envergure de 20 mètres pour une masse à vide de 2,2 tonnes, cet engin à voilure droite, peut croiser à plus de 300 km/h pendant plus de 24 heures en toute impunité. Dans ses flancs, des moyens de communication et de navigation dernier cri et des capteurs de haute technologie. Il est propulsé par une turbine Honeywell TPE 331 de 900 cv environ.

 

On estime qu’un système de drones avec ses servitudes et ses stations sol coute aux alentours de 60 M$, autant dire une peccadille par rapport aux 120 M$ d’un JSF.

 

Bien sûr cet engin n’est pas parfait, il ne peut pas à ce jour s’intégrer dans l’espace aérien européen pour cause de lacune en termes de réglementation. Une lacune qui vient de causer l’arrêt pur et simple du programme Eurohawk en Allemagne.

Le MQ-9 est plus grand et plus lourdement armé que le MQ-1 Predator – photo US Air Force

Le MQ-9 est plus grand et plus lourdement armé que le MQ-1 Predator – photo US Air Force

Cette décision lucide du ministre de la défense français met en lumière l’incapacité européenne à mettre sur pied une politique intelligente en matière de drones. Ce ne sont pourtant pas les champions qui manquent.

 

Force est de reconnaître que l’Europe est dans une situation paradoxale avec d’un côté des savoir faire uniques en matière de défense, des ingénieurs aéronautiques de renom qui ont mis au point de véritables étendards nommés Rafale ou encore Typhoon mais qui sont incapables de réaliser un équivalent du « Predator » sans assistance extérieure.

 

En matière de drones, le vieux continent est plus que jamais divisé avec d’un côté un EADS (Allemagne ou France ? ) qui veut tout faire mais n’a rien prouvé de sérieux et de l’autre, des rivaux tels que Finmeccanica, BAE, Thalès et autre Dassault qui veulent prendre pied sur un marché crucial en devenir. Tout reste à faire, créer, des drones de tous types, des micro drones de la taille d’une libellule aux géants de la taille d’un Airbus, tout est possible et utile, les USA l’ont prouvé depuis des années ! Il faut aussi une législation pour leur circulation dans l’espace aérien, développer des capteurs, des liaisons de données, les munitions légères qui vont avec des vecteurs endurants et fiables aussi, et des charges utiles.

 

Il faut promouvoir l’essor des drones car ces engins, véritables aides de camp des engins pilotés sont source d’économie et de sécurité. Ainsi imaginez un Canadair qui ne décollerait que pour opérer sur un feu de forêt bien localisé, un hélicoptère dronisé qui pourrait traiter un accident nucléaire, une zone de pêche surveillée en permanence pour assurer la protection des pêcheurs… Le domaine des engins sans pilote est… sans limites ! Enfin il ne faut pas oublier de développer une législation adaptée pour encadrer l’usage de ces appareils qui peuvent être intrusifs et mortels.

 

Le champ des possibles est encore ouvert. Il faut s’y mettre maintenant car il n’y aura pas de session de rattrapage ; passé 2030, nous serons totalement dépendants de l’extérieur, nous aurons alors raté le coche des avions sans pilote.

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 11:20
Drones. Dans l’urgence, la France va acheter Américain

22 mai 2013 Philippe CHAPLEAU.- Ouest France

 

Dimanche, lors d’un déplacement aux Etats-Unis, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a confirmé que la France envisageait d’acheter deux drones de surveillance aux Américains ou aux Israéliens.

 

Sur la base aérienne de Cognac (Charente-Maritime), les drones MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) de l’escadron 01.33 Belfort restent discrets. Il faut préciser que deux drones Harfang sont déployés au Mali, qu’un troisième est utilisé pour la formation des équipages et que le dernier est plus ou moins cannibalisé pour permettre à ses trois frères de voler.

photo  Armee de l Air

photo Armee de l Air

Remplacer les Harfang vieillissants

 

Ces plate-formes, conçues dans les années 1990 et achetées aux Israéliens, sont vieillissantes et peu puissantes. « Imaginez que l’on fasse marcher une moto de grosse cylindrée avec un moteur de mobylette », explique Bertrand Slaski, un très bon connaisseur français du monde des drones et analyste à la CEIS.

 

« En plus, les capteurs de nos Harfang ne sont plus très performants. Les opérations en Afghanistan et surtout en Libye ont démontré le besoin d’équiper l’armée de l’air avec des drones récents et équipés de capteurs de haute définition. Désormais, il y a urgence puisqu’il n’existe aucun drone français ou européen opérationnel ».

 

Des besoins au Mali

 

Jean-Yves Le Drian est donc allé faire ses emplettes à l’étranger et va acheter sur étagère deux drones, probablement américains. Des Reaper construits par General Atomics et qui pourraient être prélevés sur les stocks de l’US Air Force en vue d’un déploiement express au Sahel (peut-être à Niamey, aux côtés des drones US basés au Niger depuis février).

 

L’absence de drones a été particulièrement dramatique au Mali. La Direction du renseignement militaire pouvait compter sur deux Harfang et sur quelques Atlantique de la marine ; elle a dû louer les services et les appareils d’une société privée luxembourgeoise dont les Cessna ont été basés à Gao et ont effectué des missions de surveillance et de renseignement au-dessus du nord et de l’est du Mali pour y repérer les mouvements des djihadistes.

 

« Recourir à ces avions équipés de capteurs efficaces constitue une solution pratique : on achète des services qui sont disponibles immédiatement », reconnaît Bertrand Slaski. « Mais ce n’est pas la logique première des industriels qui ont toujours espéré le lancement d’un grand programme européen de drones de surveillance pour bâtir une véritable filière dans ce domaine ».

 

L'Europe à la traîne financièrement

 

Programmes, projets, démonstrateurs : les idées ne manquent pas, à la différence des financements ! Les Britanniques ne disposent d’aucune marge budgétaire et sont déjà équipés en Reaper. Les Allemands viennent d’abandonner le drone Euro Hawk (version européenne du drone US Global Hawk) : 500 millions d’euros pour rien !

 

« Qui sont les Européens qui pourraient s’engager à acheter un drone européen ? Les Polonais peut-être ou les Turcs qui se résignent à acheter israélien. Et la France qui veut se doter de 12 drones MALE, selon le Livre blanc ».

 

Mais si aucun constructeur européen ne s’engage à développer sur fonds propres un tel appareil, la France, sans le sou, risque, à terme, et après avoir goûté aux Reaper à continuer ses achats sur les étagères américaines.

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 10:55
photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

20 Mai 2013 Jean-Dominique Merchet

 

Le Congrès des Etats-Unis doit encore donner son feu vert.


Sauf refus du Congrès américain - qui reste possible - la France devrait acquérir deux drones Reaper, avant la fin de l'année, ainsi qu'une station-sol pour les mettre en oeuvre. Ces engins, fabriqués par General Atomics, devaient initialement être livrés à l'US Air Force, mais le Pentagone a accepté qu'ils soient prélevés sur la ligne de production en cours, ce qui accélère la décision de plusieurs années. C'est une décision du secrétaire à la Défense Chuck Hagel, qui a rencontré son homologue français Jean-Yves le Drian vendredi 17 mai à Washington. Il s'agit donc d'appareils neufs et non de matériels d'occasion.

Ces deux Reaper (Predator 2) resteront des appareils très américains, aussi bien en ce qui concerne les capteurs optiques que les transmissions. La charge utile de ces engins ne sera pas "francisée" : ils seront, en quelque sorte, des drones américains mis en oeuvre par des militaires français... aux conditions américaines. Ainsi, ils ne pourront pas être déployés sur le territoire national et resteront donc dans la zone du Sahel, sans doute à Niamey (Niger), sinon à N'Djaména (Tchad).

Il s'agit d'appareils de surveillance et, en aucun cas, de drones armés capables de délivrer des munitions. Paris a, pour l'instant, renoncer à mettre en oeuvre des drones armés comme nous l'indiquions récemment.

L'opération Serval au Mali a montré le besoin criant de drone Male (Moyenne altitude longue endurance), dont l'armée de l'air ne possède que quatre exemplaires, des Harfang relativement peu puissant et en fin de potentiel. Deux d'entre eux ont été déployés à Niamey d'où ils ont rendus des services appréciables, mais malgré tout limités. Volant plus bas que le Reaper, le Harfang peut ainsi être parfois entendu depuis le sol dans ces zones désertiques et silencieuses. Ses capteurs optiques sont en voie d'obsolescence, même si son système de transmissions par satellite donne toute satisfaction.

Pour soutenir l'opération Serval, l'US Air Force a engagé une poignée de drone Male non-armés, Predator et Reaper, à Niamey. Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian a pu visiter le détachement américain lors de sa visite sur place le 26 avril. Il a ainsi pu mesurer de visu la différence entre les capacités d'un Harfang et d'un Reaper.

L'achat de deux Reaper est-il le prélude d'un contrat plus important avec General Atomics ? Le Livre blanc de la défense, récemment adopté, prévoit en effet l'acquisition par la France de douze "drones de surveillance de théâtre" d'ici à 2019. Faute de solutions nationales et européennes à court terme, le ministre de la Défense confirme que les discussions se poursuivent avec les deux seuls pays producteurs de Male : les Etats-Unis et Israel. Des lettres officielles ont été envoyées par la DGA aux deux fournisseurs potentiels.

Les discussions portent sur la francisation des charges utiles (capteurs optiques et électromagnétiques, systèmes de communications par satellite) : fidèle à sa doctrine d'autonomie stratégique, la France veut garder la maitrise de ces appareils - qu'elle n'aura guère avec les deux premiers Reaper.
Ce n'est pas simple. Les Américains sont en général très réticents à ouvrir les "black boxes" de leurs systèmes ou à permettre, par exemple, à des appareils de fabrication américaine de tirer des munitions européennes... Quant aux drones israéliens, ils ne disposent pas de communication par satellites, ce dont l'armée de l'air a impérativement besoin.

Les militaires français ne cachent pas leur préférence pour la solution américaine. "Le Reaper est le meilleur", nous confie un général d'aviation. "A court terme, l'armée de l'air veut acheter américain" écrivions nous sur ce blog en septembre dernier.

Les discussions vont donc se poursuivre, avec un moindre degré d'urgence, puisque les besoins sahéliens seront satisfaits. Paris espère monter un "club d'utilisateurs" européens de drone Male, associant la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie. Il s'agirait d'être en position de force, notamment face aux Etats-Unis. Mais l'expérience montre qu'en la matière, il y a loin de la coupe aux lèvres...

Le paysage européen en matière de drone est consternant. En France, comme chez nos grands voisins, tout semble s'être ligué pour en arriver à ce que le seul choix possible soit d'acheter sur étagères, faute de solutions nationales. Les responsabilités sont partagées : militaires, politiques, industriels, personne n'a su y faire depuis... 20 ans !

Le récent abandon de l'Euro Hawk par l'Allemagne en est un exemple. Il s'agissait d'une version européanisée (par EADS Cassidian) du Global Hawk de Northrop Grumman, un engin très puissant (14 tonnes, contre 4 pour le Reaper). Après avoir dépensé plusieurs centaines de millions d'euros, Berlin renonce expliquant que l'Euro Hawk ne pourrait pas s'intégrer dans la circulation aérienne ! Sacrée "découverte" sur laquelle nous reviendrons rapidement sur ce blog.

En matière de drones tactiques (mis en oeuvre par l'armée de terre), les choses semblent s'éclaircir avec 'accord franco-britannique sur le Watchkeeper, un appareil de conception israélienne. A plus long terme, la perspective d'un drone de combat européen existe également : Dassault, avec plusieurs autres industriels européens, a fait voler son nEUROn en décembre dernier.

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 12:45
photo EMA

photo EMA

17/05/2013 Sources : EMA

 

Le caporal-chef Christelle est commando parachutiste de l’air au sein du CPA 20 (commandos parachutistes de l’air) de la base aérienne 102 de Dijon. Elle est en mission à Bamako, depuis le 22 janvier 2013, dans le cadre de l’opération Serval : « L’opération Serval est la plus belle opération extérieure (OPEX) que j’ai pu faire. C’est la deuxième OPEX à laquelle je participe en tant que commando parachutiste de l’air spécialisé. Je suis fière des étapes qui ont jalonné ma progression au sein du CPA 20. »

 

Trois jours après son arrivée sur le théâtre, elle a débuté sa première mission au sein d’un groupe, dont la mission est d’effectuer des patrouilles à l’extérieur des emprises (PATEX) : « Nous devons être en mesure d’empêcher l’infiltration d’un groupe terroriste au sein de la zone. On assure la sécurité lors de posés sensibles d’avions de transport tactique ainsi que l’escorte de convois à l’extérieur de la base. Chaque patrouille se focalise sur la recherche de caches d’armes et d’explosifs, ainsi que la fouille de personnes en s’appuyant sur une équipe cynophile. Nous sommes en perpétuel mouvement afin de créer l’effet de surprise. »

 

Lors d’une autre patrouille, le caporal-chef Christelle a procédé à la collecte de renseignement auprès de la population des villages alentours. Des opérations de fouille ont été effectuées conjointement avec les forces de sécurité maliennes. Ces recherches ont été facilitées par la présence d’une femme au sein de cette unité combattante : « A l’occasion d’échanges avec la population, le chef de groupe dirige l’entretien tandis que je note les réponses. Puis, à tour de rôle, je reprends la main et pose d’autres questions. Tout se fait naturellement, en bonne intelligence. »

photo EMA

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« L’opération Serval restera unique à mes yeux  » ajoute le caporal-chef Christelle. « Non seulement nous avons pu entrer en premier sur le théâtre malien, avec tout ce que cela comporte : grande rusticité et soutien logistique progressif les cinq premières semaines. Mais surtout, l’opération Serval marque pour moi la mise en application concrète, sur un théâtre d’opération, de la mission PATEX : un défi que je suis fière d’avoir relevé avec le CPA 20.»

 

Le CV du caporal-chef Christelle témoigne de ses nombreuses de qualifications. Elle a été brevetée moniteur de techniques d’autodéfense (TAD) en 2007, équipière reconnaissance dans la neutralisation, l’enlèvement et la destruction d’engins explosifs (NEDEX) en 2008, puis elle a validé son stage de trois mois au sein du groupement d’entraînement spécialisé (GES) à Djibouti. En 2010, elle est devenue la première femme brevetée commando spécialisé à l’issue du stage organisé par le centre national d’entrainement commando (CNEC) à Montlouis et Collioure.

photo EMA

photo EMA

Elle a aussi validé le stage Atila, organisé par l’escadron de formation des commandos de l’air (EFCA) basé à Dijon, à l’issue duquel elle a été brevetée commando spécialisé, arborant ainsi fièrement sur l’épaule droite de son treillis le patch distinctif « commando parachutiste de l’air ». Le caporal-chef Christelle a également validé le stage de sauvetage au combat de niveau 2 (SAC2) au camp de la Valbonne en 2012. Elle a donc été qualifiée auxiliaire médicale : « Je n’ai jamais voulu de traitement de faveur que ce soit dans mes stages de qualification ou dans mon unité. Je me suis toujours imposée de faire comme les hommes. Je pense même que ce serait une grave erreur de faire une différence entre les hommes et les femmes au sein d’un CPA car, en fin de compte, nous ferons le même boulot sur le terrain. »

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 10:55
Photo US Air Force

Photo US Air Force

21 mai 2013 Par Elodie Vallerey - Usinenouvelle.com

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a confirmé ce choix lors d'un voyage officiel aux Etats-Unis le 17 mai.

 

La France opte donc pour des drones MALE (moyenne altitude longue distance) Reaper pour remplacer ces Harfang vieillissants. En visite à Washington les 17 et 18 mai, Jean-Yves Le Drian a évoqué cette acquisition avec son homologue, le secrétaire américain à la défense Chuck Hagel.

 

Il a confirmé l'information dans une interview au "Grand rendez-vous Europe1-Itélé-Le Parisien le 19 mai : "Il y a aujourd'hui deux pays au monde qui construisent des drones, les USA et Israël, nous sommes entrés en contact avec les uns et les autres pour pouvoir en acquérir immédiatement", a précisé le ministre français de la Défense.

 

L'objectif immédiat reste le conflit au Mali. Ainsi, la France doit acheter deux drones Reaper, des drones de surveillance et de combat fabriqués par l'américain General Atomics, pour une livraison avant la fin 2013

 

Selon Le Drian, la France a "raté le rendez-vous des drones, ce qui est invraisemblable pour une nation qui a un savoir faire technologique, aéronautique, électronique considérable avec des entreprises majeures qui étaient en situation de pouvoir le faire".

 

En prenant ses fonctions au ministère de la Défense en mai 2012, le ministre confie avoir constaté l'absence de perspective industrielle française sur les drones, qui sont pour lui "un outil indispensable (...)". "Seulement, (en France) il n'y en a pas. Alors qu'est-ce-qu'on fait ? on attend que peut-être un jour certains industriels décideront d'agir d'ensemble pour le produire ? mais ça sera quand ? dans dix ans. (...) il y a une urgence et j'assume cette responsabilité", a-t-il justifié.

 

"Il faut donc aujourd'hui que, sur notre demande, les industriels français et européens se mettent en relation pour élaborer ce que pourra être demain le drone de nouvelle génération qui sera pas uniquement français, puisqu'il y a la même demande du côté allemand et du côté britannique", a incité le ministre lors de cette interview.

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