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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 06:20
Deux drones américains Reaper pour la France ; le PDG de Dassault grimace (vidéo)

20/05/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense globale

 

La France a totalement raté " le rendez-vous des drones ". Ce n'est pas un grincheux habituel mais le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui le répète après sa visite aux Etats-Unis les 17 et 18 mai.

Notre pays s'apprête donc à acheter rapidement deux MQ-9 Reaper Predator (photo US Air Force), un drone MALE (moyenne altitude longue endurance), disons gentiment, plus moderne que les Harfang de l'armée française... Si le Congrès américain donne son aval.

Ce lundi 20 mai, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a déploré ce choix...

En mars, le général (2S) de corps aérien Thierry Delahaye nous disait : " En tant qu'utilisateur, je dirais qu'acheter sur étagères, ça marche. si je réfléchis avec un esprit de défense et en tant que français, je pense qu'il vaut mieux développer un projet dans le pays. Ça permet de garder un avantage économique et technologique. " Le cas des drones français ou européens reste donc un échec historique retentissant de la fin du XXe siècle... 

Inutile d'épiloguer sur les responsabilités. Les aviateurs se réfugient derrière les manques de crédits ; les industriels derrière le manque de perception de l'engin à l'époque ; les politiques derrière l'absence de vision stratégique. Bref, tout le monde a eu tort sur ce coup-ci.

Cassidian (Barracuda), filiale d'EADS, Dassault aviation (nEUROn) et BAE systems (Taranis) travaillent sur la conception d'un drone français ou plutôt européen. Pour l'instant, la France, qui a réaffirmé l'importance de cet outil dans le dernier Livre blanc de la Défense et de la sécurité nationale, n'a pas d'autres moyens que d'acheter des drones aux Etats-Unis, voire en Israël (avec l'Eitan de Israel Aircraft Industries). Ce sont les deux seuls pays qui en fabriquent. Point à la ligne.

 

Douze drones dans le Livre blanc

Si le Livre blanc préconise l'acquisition de douze drones de surveillance, la France s'apprête donc à en acheter deux très rapidement (avant la fin de l'année). Les Harfang ont joué leur rôle lors de l'opération Serval mais leur technologie est dépassée. Les Etats-Unis ont donné leur accord pour extraire de la ligne de production du fabricant General Atomics deux exemplaires de MQ-9 Reaper dans une version de surveillance non armée (environ 40 millions d'euros pièce à part accord particulier).

Car ce drone, de 11 m de long et de 20 m d'envergure, qui vole 27 heures jusqu'à 15 000 m d'altitude, peut transporter et tirer des missiles sol-air (voire deux missiles air-air ou deux bombes). L'US Air Force a largement utiliser sa puissance de feu en Afghanistan voire au Pakistan. Le Reaper, qui signifie moissonneur (ou faucheur), ne sera donc pas utilisé au maximum par l'armée française. Et de toute façon pas sur le sol national ou même européen. Ce produit intégralement américain n'est pas habilité à survoler nos contrées. Il devrait donc rejoindre le Sahel, basé à Niamey au Niger comme les Harfang durant l'opération Serval, ou au Tchad.

L'armée américaine compte 104 Reaper et l'US Air Force compte en acheter douze supplémentaires d'ici 2014. Pour l'instant, seuls les armées britanniques et turques possèdent des MQ-9 Reaper.

 

Le PDG de Dassault déplore

" Nous sommes inquiets. Voir acheter des drones américains sans avoir au même moment un réel lancement de programme européen ou franco-britannique ou franco-allemand, cela ne peut pas nous réjouir ", indique le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, présent au salon de l'aviation d'affaires à Genève : " A l'heure où on nous dit qu'il va falloir faire des efforts, qu'il va y avoir des restrictions sur certains programmes (militaires), on nous dit qu'on ne peut pas aller chercher la technologie (drones de surveillance) chez vous alors qu'elle existe. "

Le PDG de Dassault renvoie le ballon dans le camp du gouvernement. Pour un futur drone européen, " je n'ai pas vu de besoins communs exprimés vers nous (industriels) qui couvrent les besoins allemands, français, britanniques. Cette demande n'existe pas. Si elle existait, il n'y aurait pas de problème pour faire un drone entre les industriels. BAE systems, EADS et Dassault pourraient trouver un terrain d'entente dès lors que les pays auraient émis un besoin commun ".

Beaucoup moins simple qu'un achat sur étagères mais plus porteur pour l'indépendance stratégique, l'industrie, les emplois... Quand on se réveille en retard, il faut courir.

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Voici une vidéo de l'US Air Force présentant le drone MQ-9 Reaper Predator...

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 05:55
Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a déploré lundi l'achat par la France de deux drones de surveillance américains, soulignant que les industriels européens, disposant de la technologie, attendent toujours le lancement d'un programme européen. - photo EDA 2013

Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a déploré lundi l'achat par la France de deux drones de surveillance américains, soulignant que les industriels européens, disposant de la technologie, attendent toujours le lancement d'un programme européen. - photo EDA 2013

20.05.2013, Le Parisien (AFP)

 

L'achat de drones américains par l'armée française ne satisfait pas du tout le groupe Dassault Aviation. Son PDG, Eric Trappier, l'a fait savoir lundi, soulignant que les industriels européens, disposant de la technologie, attendent toujours le lancement d'une coopération européenne. «Nous sommes inquiets. Voir acheter des drones américains sans avoir, au même moment, un réel lancement de programme franco-britannique ou franco-allemand, cela ne peut pas nous réjouir», a-t-il déclaré en marge du salon de l'aviation d'affaires Ebace, à Genève (Suisse).

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a justifié dimanche l'achat par la de deux drones de surveillance aux Etats-Unis en expliquant que la avait «raté le rendez-vous des drones» et confirmé des discussions avec Israël pour l'achat d'autres appareils. Le ministre a par ailleurs insisté sur la nécessité de «se préparer à construire au niveau européen des drones d'une nouvelle génération susceptibles d'être les remplaçants des drones» qui sont sur le point d'être achetés.

«Bae Systems, et Dassault pourraient trouver un terrain d'entente»

Eric Trappier a souligné que, sur ce point, aucun besoin n'a pour l'heure été défini. «Je n'ai pas vu de besoins communs exprimés vers nous (industriels) qui couvrent les besoins allemands, français et britanniques. Cette demande n'existe pas», a-t-il commenté. «Si elle existait, il n'y aurait pas de problème pour faire un drone entre les industriels. Bae Systems, EADS et Dassault pourraient trouver un terrain d'entente dès lors que les pays auraient émis un besoin commun», a-t-il assuré.

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 11:55
Les Fennec du « Parisis » et de l’«Alpilles » et un Super Puma en campagne d’instruction à Saint-Léocadie dans les Pyrénées

Les Fennec du « Parisis » et de l’«Alpilles » et un Super Puma en campagne d’instruction à Saint-Léocadie dans les Pyrénées

16/05/2013 Ltt Charline Redin - Armée de l'air

 

Du 13 au 17 mai 2013, les Fennec de l’escadron d’hélicoptères «Parisis» et de l’escadron d’hélicoptères «Alpilles»ont organisé conjointement une campagne d’instruction et d’entraînement au centre de vol en montagne de Saint-Léocadie dans les Pyrénées. Reportage, rotors tournants, à leurs côtés pour une semaine de sensations fortes dans les vallées escarpées françaises.

 

Patin droit posé sur le sol, puis le gauche. Après une heure et dix minutes de vol, le capitaine Jean-Baptiste Flamme, 29 ans, pilote d’hélicoptère dans l’armée de l’air, vient de poser un Fennec sur la piste du centre de vol en montagne (CVM) de Saint Léocadie dans les Pyrénées après avoir «appréhendé l’aérologie dans des vallées étroites». Pour ce pilote arrivé en octobre dernier à l’escadron d’hélicoptères 3/67 «Parisis» de Villacoublay, «le vol en montagne est un véritable aboutissement». Quelques minutes avant de décoller, l’instructeur qui l’accompagne à la machine, le commandant Sébastien Olié, lui avait prodigué les «bons conseils des anciens» : «Une crête, on ne l’attaque jamais de face mais toujours de côté. Il faut que tu t’habitues à travailler avec le relief».

 

Du 13 au 17 mai 2013, l’EH «Parisis» a organisé une campagne d’instruction et d’entraînement au CVM commune avec l’escadron 5/67 «Alpilles». «Nous venons deux fois par an nous entrainer à la spécificité du vol en montagne. Il s’agit d’un des fondamentaux pour les pilotes d’hélicoptères comme peut l’être le vol sous JVN (jumelles de vision nocturne) et le survol maritime. Nous avons sélectionné les trois derniers pilotes arrivés à l’escadron afin de poursuivre leur formation dans ce domaine», explique le lieutenant-colonel Jérôme Fleith, commandant l’EH «Parisis». Créé en 1964, le CVM est un centre unique en Europe, «ici la météo peut basculer à chaque instant», explique le lieutenant-colonel Fleith. Le microclimat annoncé en début de stage qui confirme 300 jours de soleil par an sur cette zone aura été trompeur : «La météo n’aura pas été clémente cette semaine, mais elle nous aura permis de nous entraîner dans des conditions difficiles dans un milieu hostile. C’est très formateur pour nos jeunes pilotes», tient à préciser le commandant de l’EH. Au programme de ces quelques jours pour les jeunes pilotes du « Parisis » et de «l’Alpilles» : des tenues de machine avec des vols stationnaires proches des cailloux et des rochers, des poser dans des environnements compliqués (fonds de vallées, zones escarpées, etc), du treuillage en zone montagneuse, des slings (soulever des charges dans des endroits complexes…). «Il y aura une montée en puissance dans la complexité des vols au fur et à mesure de la semaine. L’objectif est que les jeunes pilotes partent en se sentant plus à l’aise sur ce type de vol où le pilotage se fait à la sensation, analyse le commandant de l’EH. On cherche à développer leurs capteurs dans la sensation physique et dans le regard : sentir quand la machine monte, déterminer si une turbulence est dangereuse ou pas, être capable d’un coup d’œil de voir si on peut se poser ou pas… Il s’agit de leur faire développer une bibliothèque d’images mentales qui les aidera à analyser une situation rapidement. De l’expérience pour être concis !»

L'entraînement s'est fait dans des conditions difficiles formatrices pour les pilotes

L'entraînement s'est fait dans des conditions difficiles formatrices pour les pilotes

Le capitaine Flamme enchaîne les vols et la fatigue. Hier, il en a réalisé trois d’un peu plus d’une heure chacun : «Je suis très concentré car je ne suis pas habitué à évoluer dans cet environnement. On apprend énormément et tous les jours et nous renforçons notre endurance. Ce qui est enrichissant dans ce type de mission, c’est le travail en équipage avec le mécanicien embarqué. Sa présence est indispensable pour nous !». Cette campagne permet effectivement aux mécaniciens embarqués et qualifiés de  jouer le rôle de "Vigie" (observateurs). Ces derniers, harnachés à la machine, porte ouverte, passe la tête à l’extérieur de la machine pour guider le pilote afin de faciliter le poser des machines dans des zones encombrées. «Le travail avec les treuillistes des deux escadrons en zone montagneuse est  très formateur. Il s’agit d’un dialogue constant entre chacun des membres de l’équipage», ajoute le capitaine. Le sergent-chef Nicolas Villa, mécanicien et treuilliste à l’EH «Parisis» renchérit d’ailleurs : «Cette campagne dans les Pyrénées est une réelle plus value pour nous. Nous profitons de ces vols en montagne pour embarquer avec nous des mécaniciens non formés afin de leur expliquer notre travail de treuilliste. Ils seront plus à l’aise lorsqu’ils passeront leur qualification à leur tour».

 

Le CVM est placé sur la même altitude que la région de Kaboul. Son relief rappelle d’ailleurs les paysages afghans avec ses étroites vallées et ses plateaux d’altitude. Cet environnement impose aux pilotes d’hélicoptères de travailler en «limite de puissance, de piloter au moyen de références visuelles comme les effets de pentes, les fonds de vallées sans oublier des changements de météo assez radicaux», insiste le commandant Olié, chef des Opérations à l’EH «Parisis» et instructeur pour ce stage.

 

La campagne au CVM se terminera pour les hélicoptères Fennec vendredi 17 mai 2013,  «nous avons rempli l’ensemble de nos objectifs. Nos jeunes pilotes repartiront plus aguerris et auront gagner un peu plus de confiance en eux», conclut le lieutenant-colonel Fleith.

Treuillage en zone montagneuse

Treuillage en zone montagneuse

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 10:55
Airbus livrera le premier A400M à la France avant le salon du Bourget

15/05/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Airbus Military va livrer à la France le premier A400M avant le salon aéronautique du Bourget, qui débute le 17 juin. L'armée de l'air devrait réceptionner cet appareil avant le 14 juillet.

 

Certaines tensions dans les armées retombent... peu à peu après la publication du livre blanc de la défense et surtout l'arbitrage du président de la République sur les moyens alloués au ministère de la Défense. La Direction générale de l'armement (DGA), qui était à la recherche de toutes les économies possibles et inimaginables, avait demandé au cabinet du ministre de retarder les livraisons des avions de transport A400M, pourtant attendus avec beaucoup d'impatience par l'armée de l'air. Un sujet très, très brûlant entre la DGA et l'état-major de l'armée de l'air (EMAA). Ca a chauffé dur juqu'à la fin avril entre la DGA et l'EMAA, qui souhaitait disposer de son premier appareil avant le salon aéronautique du Bourget.

 

Ce qui sera finalement le cas. L'A400M de l'armée de l'air sera bien au rendez-vous du salon du Bourget... avec une immatriculation défense. Il sera réceptionné par le Centre d'essai en vol (CEV) de la DGA, qui a pour mission de qualifier les aéronefs destinés à l'armée française, puis le premier A400M sera livré à l'armée de l'air avant le 14 juillet, selon nos informations.

Airbus livrera le premier A400M à la France avant le salon du Bourget

Passe d'armes entre la DGA et l'EMAA

 

A la recherche d'économies de crédits de paiement immédiates, la DGA voulait effectivement retarder les livraisons des A400M, dont les premiers sont pourtant déjà payés à hauteur de 60 % par la France. Et d'avancer avec une certaine mauvaise foi que l'appareil n'était pas au standard complet prévu. Ce qui est vrai mais en règle générale, la DGA sait aussi accepter des matériels militaires où il manque encore certaines fonctions. Cela a été le cas pour le Rafale notamment. De son côté, l'armée de l'air les voulaient le plus tôt possible - en juin - car elle a adapté la montée en puissance (notamment la formation de ses équipages) en fonction de cette date.

 

Inquiétudes sur les livraisons d'A400M chez EADS

 

Au sein du groupe EADS, il y avait également des inquiètudes sur les livraisons de l'A400M en 2013. Lors d'une audition au Sénat en mars, Tom Enders ne voulait pas entendre parler d'un étalement des livraisons en 2013 et 2014 de ce programme, qui a déjà supporté de nombreux retards. "On ne peut pas modifier le calendrier de cette année et de l'année prochaine et remettre en cause la livraison d'appareils qui sont en passe de sortir des chaînes de production. Un tel étalement serait générateur de pertes supplémentaires : si chaque nation demande à nouveau à négocier, vous mettrez EADS et ses sous-traitants en grande difficulté", avait-il expliqué aux parlementaires. Et de rappeler que le programme A400M "est déjà déficitaire" pour EADS. "Nous avons perdu beaucoup d'argent". Tom Enders avait estimé que "pour le futur on peut nous demander la flexibilité et nous ferons ce que nous pouvons. Mais il nous faut aussi de la stabilité".

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 07:50
Air Baltic 2013 : première mission de desserrement pour le détachement air

15/05/2013 Sources : EMA

 

Le 9 mai 2013, deux Mirage F1CR du détachement air français déployé dans la cadre de l’opération Air Baltic 2013 sur la base de Siauliai ont conduit une mission de « desserrement » sur l’aéroport de Kaunas, en Lituanie.

 

Cette mission entre dans le cadre du maintien en condition opérationnelle du détachement et consiste à déployer des avions de chasse sur un autre site.

 

Deux équipages de Mirage F1CR y ont donc participé, accompagnés d’une dizaine de mécaniciens spécialisés et de militaires du service des essences des armées (SEA) qui avaient rejoint par la route l’aéroport de Kaunas. De cette manière, ces derniers ont pu faire un état des lieux des moyens et des facilités disponibles sur l’aéroport de Kaunas.

Air Baltic 2013 : première mission de desserrement pour le détachement air

Cette première reconnaissance de terrain depuis leur déploiement le 26 avril 2013 [ lien vers la brève] a permis aux pilotes de se familiariser avec cette plate-forme aérienne sur laquelle, en cas d’interception au cours d’une mission, ils pourraient être amenés à escorter un aéronef non-identifié ou violant l’espace aérien. Cette mission a également permis aux militaires français de rencontrer leurs homologues lituaniens et de partager leur savoir-faire.

 

Depuis le 30 avril 2013, près de 90 militaires français et 4 Mirage F1CR assurent la mission Air Baltic, sous mandat de l’OTAN. Durant 4 mois, le détachement conduit des missions d’assistance et de police du ciel de l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie.

Air Baltic 2013 : première mission de desserrement pour le détachement air
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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 12:55
Remise des poignards par le général Guillaume Gelée, commandant les forces aériennes

Remise des poignards par le général Guillaume Gelée, commandant les forces aériennes

14/05/2013 Armée de l'air

 

Mardi 7 mai 2013, une cérémonie de remise d’insignes et de poignards d’officiers s’est déroulée sur la base aérienne (BA115) d’Orange, sous la présidence du général Guillaume Gelée, commandant les forces aériennes.

 

Après les honneurs au drapeau et la revue des troupes, une remise de brevet de pilote d’hélicoptères, appelée «macaronnage» a été réalisée au profit de dix stagiaires. Puis, cinq élèves officiers ont reçu leur poignard, symbole de leur accession au corps des officiers de l’air.

 

Le centre d’instruction des équipages d’hélicoptères de la BA 115 d’Orange a pour mission d’élaborer, de dispenser, et de contrôler la formation opérationnelle de tous les équipages d’hélicoptères de l’armée de l’air (pilotes, instructeurs, mécaniciens d’équipage, sauveteurs-plongeurs et treuillistes). Organisme majeur de formation de la brigade aérienne d’appui et de projection, cette unité délivre annuellement une quinzaine de brevets de pilote d’hélicoptères du second degré ainsi que les principales qualifications des équipages.

Remise de brevet de pilote d’hélicoptères, appelée « macaronnage »

Remise de brevet de pilote d’hélicoptères, appelée « macaronnage »

Les 10 pilotes d'hélicoptères ont été brevetés sur la base aérienne d'Orange

Les 10 pilotes d'hélicoptères ont été brevetés sur la base aérienne d'Orange

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 07:55
Airbus Military espère toujours livrer le premier A400M avant le prochain salon du Bourget - photo Airbus Military

Airbus Military espère toujours livrer le premier A400M avant le prochain salon du Bourget - photo Airbus Military

09 mai 2013 par Romain Mielcarek

 

Et si, plutôt que de les acheter, la France louait ses A400M ? Le ministère de la Défense étudierait la possibilité d’acquérir ses nouveaux avions de transport au travers d’un crédit-bail.

 

Et si la France achetait ses A400M sous forme de leasing ? Ce serait l’une des hypothèses de travail à l’étude au ministère de la Défense, selon une information révélée par le site Intelligence online. C’est une piste qu’aurait évoqué Jean-Yves Le Drian en marge d’un déplacement au Qatar : il lui faut en effet trouver les partenaires adéquates pour soutenir un tel montage financier.

 

Le leasing, crédit-bail en français, permet de payer un bien sur la durée. Un organisme financier (ici un groupe qatari spécialisé dans le transport aérien) achète le bien, en l’occurrence l’A400M, puis le met à disposition de l’institution en échange du paiement d’une redevance, un loyer. Au terme du contrat, une fois la totalité des mensualités payées, le ministère de la Défense peut devenir propriétaire de l’avion.

 

Un tel montage financier a l’intérêt de régulariser la dépense. Plutôt que de consentir une grosse dépense à un moment T, le ministère de la Défense pourrait répartir sur la durée le coût des appareils. Au final, il lui en aura coûté un léger surcoût, sous forme d’intérêt. Sur la durée, ces opérations peuvent représenter une simplification comptable et fiscale qui séduit de plus en plus de sociétés.

 

Reste l’aspect administratif, qui reste lui assez complexe : sur le papier, ce serait la société qatarie qui serait propriétaire des A400M concernés. Il faudrait donc mettre en oeuvre tous les contrats et documents nécessaires à cette exportation. A suivre …

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 07:45
photo EMA

photo EMA

10/05/2013 Sources : EMA

 

Le 08 mai 2013, deux Rafale ainsi qu’un Hercules C-130 ont conduit un « desserrement » sur le camp « Croci » à Abéché, situé à plus de 800 kilomètres de N’Djamena. C’était une première pour les Rafale qui ont relevé les Mirage F1 sur le théâtre au mois de mars dernier.

 

Cette mission, qui entre dans le cadre de la mission de maintien en condition opérationnelle, consiste à déployer les moyens de l’escadron de chasse sur un autre site. Quatre équipages Rafale y ont donc participé, accompagnés d’une dizaine de mécaniciens spécialisés dans différents domaines. De cette manière, ces derniers ont également pu faire un « état des lieux » des moyens disponibles sur place.

photo EMA

photo EMA

Ce déploiement régulier permet aux pilotes de se familiariser avec les différentes plateformes aéroportuaires (PFA) de desserrement de la région. D’ailleurs, la piste d’Abéché est également une piste de déroutement en cas d’impossibilité d’atterrissage sur N’Djamena ; il était donc primordial pour ces nouveaux avions qui composent le groupement air de la force Épervier de s’y exercer.

photo EMA

photo EMA

De plus, lors de ce déploiement, les pilotes de chasse et les commandos parachutistes de l’air ont également conduit plusieurs exercices de CAS (Close Air Support), mission qu’ils effectuent quotidiennement au Mali pour l’opération SERVAL. Pour cet entrainement, une situation tactique a été donnée par les TAC-P (Tactical Air Control Party) et les pilotes ont ainsi réalisé des passes de tir simulé au canon et à plusieurs types d’armement ou encore des démonstrations de force à basse altitude.

photo EMA

photo EMA

Le Rafale a ainsi démontré son aptitude à desserrer sur terrain sommaire malgré les conditions climatiques difficiles rencontrées en Afrique et l’environnement rustique de ce genre de mission.

 

Les éléments français au Tchad (EFT) de la force Épervier (950 hommes) assurent deux missions permanentes : ils garantissent la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 11:55
07.05.2013 Par ministere de la defense
 
Au sommaire de ce numéro de mai 2013 :

Sujets :

« Le VBCI vu par ses utilisateurs » ;
« Mali : la bataille de l’Amatettaï » ;
« Présentation du centre de formation opérationnelle santé (CeFOS) ».

Grand angle :

« Le groupe militaire de haute montagne (GMHM) forme les commandos de montagne ».

Les plateaux de ce numéro de mai 2013 ont été réalisés avec la Patrouille de France .
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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 11:40
Russie: l'Armée de l'air disposera de 60 à 70 aérodromes neufs d'ici 2020

ASTRAKHAN, 7 mai - RIA Novosti

 

Près de 60 à 70 aérodromes militaires seront construits ou reconstruits en Russie d'ici 2020, a annoncé mardi aux journalistes le commandant en chef de l'Armée de l'air russe, le général Viktor Bondarev.

 

"Au total, nous sommes en train de construire ou de reconstruire actuellement 11 aérodromes et nous poursuivrons ces travaux. D'ici 2020, ce chiffre sera porté à 60-70", a indiqué le général.

 

Selon lui, les essais d'avions de combats modernes qui comprennent des manœuvres très compliquées telles qu'un décollage répété ou interrompu, ne peuvent être effectués que sur les pistes de décollage longues de quatre kilomètres au moins.

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 07:55
photo Armee de l Air

photo Armee de l Air

07/05/2013 Par Alain Dulucq - SudOuest

 

L’escadron sol-air 12.950 Tursan de la base aérienne 118, ayant pour ville marraine Geaune, sera présenté au public demain avec tout le matériel dont il dispose pour effectuer ses missions de défense.

 

C’est donc sous le regard de la Tour des Augustins que le Mamba (Moyen anti-missiles balistiques) trouvera son site en ce 8 mai, à proximité de la salle des fêtes et des arènes, de 12 h 30 à 16 heures, après les cérémonies officielles de la matinée. Les concitoyens de Geaune et du Tursan pourront juger des efforts engagés dans des forces nouvelles pour garantir la liberté et la sécurité nationales.

 

Lanceurs sur camion

 

Attachée à la défense des points fixes tels que les infrastructures stratégiquement sensibles, la défense sol-air assure désormais la protection de zone de défense des forces projetées. Elle interviendra donc au profit d’une autre armée, sous commandement tactique du chef des opérations aériennes. La menace a évolué mais le but reste de frapper l’adversaire avant qu’il ne délivre son armement : il a donc fallu donner de l’allonge aux radars et aux munitions. Le Mamba (lanceur de missiles montés sur camion) répond à cette double attente.

 

Développé par le consortium franco-italien Eurosam, le Mamba permet de protéger une zone contre toute attaque aérienne, missiles balistiques tactiques compris. Le système est capable de détecter une cible dans un rayon de 3 à 80 kilomètres, voire 120 kilomètres s’il bénéficie d’informations délivrées par un Awacs via les liaisons de données tactiques. Il repose sur le missile Aster 30, dont la portée théorique est de 100 kilomètres pour une vitesse de mach 4,5, qu’il atteint 3 secondes et demie après avoir été lancé. Ce projectile détruit sa cible en explosant à proximité.

 

L’EDSA 12.950 a pour nom de baptême Tursan. Un nom qui évoque le terroir du Sud-Ouest. Et si les 50 ans de l’appellation du Tursan ont été fêtés en 2008, l’EDSA 12.950, avec plus de trente ans d’existence, reste une unité de combat jeune qu’il convient de faire vieillir pour en tirer toute la puissance et la dynamique que son nom lui confère.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 07:55
Exercice Volfa: un entraînement intensif

06/05/2013 Ltn A. Lesur-Tambuté - Armée de l'air

 

Du 22 avril au 3 mai 2013, de nombreux avions de chasse et de transport ont défilé dans le nord-est de la France à l’occasion de l’exercice Volfa 13/2. Un entraînement intensif qui s’est déroulé dans le polygone de guerre électronique, né d’un accord tripartite français, allemand et américain.

 

Pour cette nouvelle édition de l’exercice Volfa, l’objectif était d’entraîner les unités aériennes lors de missions complexes organisées dans un environnement de guerre électronique dense. «Plusieurs systèmes de défense sol-air, tels que des  SA6 et des SA8, simulés ou réels, appartenant au polygone de guerre électronique, ont généré de la menace pendant quinze jours», explique le lieutenant-colonel Pascal Claude, directeur de l’exercice (Direx). Une cabine Scribe ou encore deux sections Mamba ont également fourni une menace sol-air proche de celle rencontrée sur les théâtres d’opérations extérieures afin d’offrir une mise en condition optimale pour de futurs déploiements.

 

Chaque jour, des COMAO (Composite Air Operations - dispositifs complexes d’aéronefs variés réalisant des missions à multiples objectifs) ont ainsi été planifiées depuis le centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon-Mont-Verdun. Depuis le CNOA, le lieutenant-colonel Claude a géré l’ensemble du déroulé de l’exercice. «À partir de Lyon, nous avons tous les outils qui nous permettent d’organiser, de suivre voire même de faire évoluer les scénarios», ajoute le lieutenant-colonel Claude.

Exercice Volfa: un entraînement intensif

Parmi les chasseurs engagés, six Mirage 2000D, six Rafale, quatre Alphajet ou encore plusieurs Mirage 2000N, 2000-5 et 2000RDI ont mené des missions de défense aérienne, de frappe au sol, de ravitaillement ou encore de protection des avions de transport. Un groupe de transport opérationnel (GTO) (composé de deux C160 Transall, d’un CN235 Casa et d’un C130 Hercules) a, quant à lui, mené des missions de poser d’assaut sur la zone de Grostenquin, ainsi que du largage de parachutistes sur les sites d’Azelot et de Delme. «À chaque mission de largage de parachutistes, les avions de chasse protégeaient les avions de transport, eux même en relation avec l’avion radar E-3F et le centre de détection et de contrôle de Drachenbronn, fortement mobilisé pour ce Volfa», confie le directeur de l’exercice. Une preuve de la complexité et de la mixité des missions programmées.

 

Au total, ce sont près de 140 sorties «chasse», 20 sorties «transport», 6 sorties «ravitailleur», le largage de 300 parachutistes et une quarantaine de tirs sol-air qui ont été réalisés. «Le bilan de cet exercice est positif, ajoute le lieutenant-colonel Claude. Nous avons réalisé des missions de très haut niveau qui ont donné l’opportunité d’entraîner, coté chasse, les Mission Commander (responsable d’un dispositif aérien complexe),  et de faire passer, côté transport,  des qualifications de «Package Leader», la plus haute qualification dans le domaine du transport aérien militaire».

Exercice Volfa: un entraînement intensif

Volfa 13/2 : au cœur d’une mission de qualification Package Leader

 

Jeudi 2 mai, 15h, deux C160 Transall et un CN 235 Casa décollent de la base aérienne 133 de Nancy. Une mission à trois aéronefs qui s’inscrit dans l’obtention d’une qualification Package Leader (PL), la plus haute qualification dans le transport aérien militaire.

 

Dans la salle de briefing, les trois équipages des escadrons de transport 1/62 «Vercors», 1/64 «Béarn» et 2/64 «Anjou» sont réunis. Le lieutenant-colonel Frédéric Leca, pilote de C160 Transall, est leader de la mission. Il doit obtenir sa qualification de Package Leader. «Cette qualification est la plus haute dans le domaine du transport et donne la possibilité d’évoluer à plus de deux aéronefs», explique le lieutenant-colonel Leca. Et d’ajouter : "Seul des exercices majeurs, tels que Volfa, nous donne l’opportunité de passer cette qualification».

 

Au programme pour les équipages engagés, une mission de poser d’assaut sur le terrain de Grostenquin suivi du largage des commandos parachutistes de l’air n°20 (CPA 20) dans la zone d’Azelot. «Nous avons reçu la veille le scénario de la mission ordonnée par le centre national des opérations aériennes, confie le pilote de C160. Dès lors, mon navigateur et moi-même préparons cette mission complexe en concertation avec la cellule renseignement  ainsi qu’avec nos ailiers (les deux autres équipages mobilisés)».

 

Réalisant des vols tactiques en basse altitude, les deux C160 Transall et le CN 235 Casa ont été mis à rude épreuve par les systèmes sol-air déployés. «Au sein du peloton, nous avions un avion auto-protégé qui nous prévenait des émissions électromagnétiques», explique le leader de la mission. Pendant tout le vol, les équipages ont cependant été plusieurs fois perturbés et leurs communications coupées nécessitant une adaptation de chaque instant. «Qu’importe ces dégradations, nous devions justement créer une mission dite «robuste» capable de pallier chaque éventualité», explique le lieutenant-colonel Leca. À 16h30, les trois aéronefs sont revenus sur le tarmac de Nancy, la mission parfaitement réalisée.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:50
Air Baltic 2013 : mission de police du ciel dans les pays baltes

 

26/04/2013 Sources : EMA

 

Le 26 avril 2013, 4 avions Mirages F1CR français sont arrivés sur l’aéroport de la base de Siauliai en Lituanie. Ce déploiement s’effectue dans le cadre de la mission de l’OTAN de police du ciel dans les pays baltes.

 

Sous mandat de l’OTAN, la France assurera pour la quatrième fois la mission d’assistance et de police du ciel de l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie à compter du 30 avril 2013 pour une durée de 4 mois. A la suite d’un détachement de chasseurs F16 danois, ce sont 4 Mirage F1CR de l’Escadron de Reconnaissance 2/33 « Savoie » de la base aérienne 118 de Mont de Marsan qui devront être en mesure de décoller dans des délais réduits, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 afin de protéger l’espace aérien des trois pays baltes.

Air Baltic 2013 : mission de police du ciel dans les pays baltes

L’échelon précurseur, composé d’une cinquantaine de militaires issus de toutes les spécialités (mécaniciens avion, service d’infrastructure, système d’information et de communication, pompiers, service de santé des armées, service des essences des armées, gendarmes de l’air,…) a été projeté début avril afin d’accueillir le gros du détachement. Au total, près de 90 militaires sont déployés pour assurer la mission.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:35
Le général Denis Mercier (CEMAA) a accueilli son homologue australien, l’Air Marshal Geoff Brown à Paris.

Le général Denis Mercier (CEMAA) a accueilli son homologue australien, l’Air Marshal Geoff Brown à Paris.

30/04/2013 Capitaine Karim Djemaï - Armée de l'air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a accueilli son homologue australien, l’Air Marshal Geoff Brown, dans le cadre d’une visite officielle organisée le vendredi 26 avril 2013.

 

Les honneurs militaires lui ont été rendus par une section en armes de la cité de l’air et base aérienne 117 de Paris-Balard, tandis que les hymnes nationaux des deux pays étaient interprétés par une formation de la Musique de l’air. L’Air Marshal Brown s’est ensuite entretenu avec le général Mercier, puis s’est vu présenter le fonctionnement de l’armée de l’air et de ses grands commandements.

Revue des troupes des deux chefs d'état-major.

Revue des troupes des deux chefs d'état-major.

Cette visite s’est poursuivie dans les locaux du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) à Balard. Le général Thierry Caspar Fille-Lambie, commandant le CDAOA, a ainsi expliqué au CEMAA australien l’action quotidienne de l’armée de l’air dans le maintien de la posture permanente de sûreté (PPS), ainsi que son engagement extérieur dans l’opération Serval au Mali depuis le mois de janvier 2013.

 

L’Air Marshal Brown a terminé sa visite par un passage au commandement interarmées de l’espace (CIE). Commandé par le général Yves Arnaud, le CIE élabore et met en œuvre la contribution des forces à la politique spatiale de la France. Il identifie les besoins des armées, commande les capacités spatiales militaires françaises en service et les coordonne. Il participe également à l’élaboration de la formule des coopérations européennes, internationales et multinationales, et conseille les autorités.

L’Air Marshal Geoff Brown en visite officielle organisée le vendredi 26 avril 2013 à Paris.

L’Air Marshal Geoff Brown en visite officielle organisée le vendredi 26 avril 2013 à Paris.

Retour sur un échange dans le domaine du ravitaillement en vol

 

Parmi les liens étroits entretenus entre les armées de l’air française et australienne figure le domaine du ravitaillement en vol. Trois officiers français œuvrant sur le programme MRTT français se sont ainsi rendus, du 11 au 22 mars 2013, au sein de la Transition Team sur la base aérienne d’Amberley (Est de l’Australie). La Transition Team est l’unité ayant réceptionné le KC-30A, version australienne du MRTT (Multi-Role Tanker Transport), dont la mise en service opérationnelle a été prononcée le 26 février 2013. À terme, le MRTT doit également équiper les forces aériennes françaises, en remplacement des C-135 du groupe de ravitaillement en vol 2/91 « Bretagne » et des Airbus de l’escadron de transport 3/60 « Estérel ». Sur place, les aviateurs français ont pu visiter les installations techniques australiennes et prendre place à bord d’un MRTT au cours de missions d’entraînement au ravitaillement en vol d’avions de chasse F-18 Super Hornet. Cette visite a été riche d’enseignements et le partage d’informations entre officiers français et australiens s’est avéré très fructueux pour les deux armées de l’air.

 

 

Trois officiers français œuvrant sur le programme MRTT français se sont rendus en mars dernier sur la base aérienne d’Amberley en Australie.

Trois officiers français œuvrant sur le programme MRTT français se sont rendus en mars dernier sur la base aérienne d’Amberley en Australie.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 12:50
Avant d'évoluer sur Rafale, le capitaine Matt Johnstone était pilote de Typhoon au 11th Squadron. Depuis le 1er avril 2013, le capitaine Johnstone a intégré le 2/30 « Normandie-Niemen »

Avant d'évoluer sur Rafale, le capitaine Matt Johnstone était pilote de Typhoon au 11th Squadron. Depuis le 1er avril 2013, le capitaine Johnstone a intégré le 2/30 « Normandie-Niemen »

 

 

03/05/2013 Ltt Alexandra Lesur-Tambuté - Armée de l'air

 

Le Flight Lieutenant Matt Johnstone, pilote de Typhoon, est devenu le premier pilote étranger sur Rafale. Le 1eravril 2013, il a rejoint officiellement son escadron d’appartenance, le 2/30« Normandie-Niemen », sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. L’occasion de revenir sur son parcours et sur ses prochaines années au sein de l’armée de l’air française.

 

Mon capitaine, pouvez-vous nous rappeler votre parcours au sein de la Royal Air Force ?

 

Le capitaine Matt Johnstone – Je me suis engagé en 2002. Dès lors, je suis allé à Cranwel pendant 6 mois, l’équivalent de l’École de l’air à Salon-de-Provence. Puis, j’ai entamé ma formation de pilote à Linton-on-Ouse sur Tucano pendant un an, et à l’issue, six mois à Valley, sur Hawk. Ces deux étapes correspondent aux formations que les pilotes français réalisent à Cognac et à Tours. Pendant les trois années qui ont suivies, j’ai été moniteur sur Tucano, à Linton-on-Ouse, avant d’intégrer, en mai 2009, un escadron Typhoon, le 11th Squadron. J’ai finalement répondu à une prospection pour être le premier pilote étranger en échange sur Rafale. Lorsque j’ai été sélectionné, j’ai étudié six mois la langue française.

 

Comment s’est passée votre intégration ainsi que votre formation au sein de l’armée de l’air française ?

 

En arrivant en France, j’ai dans un premier temps passé une semaine à Mont-de-Marsan dans mon futur escadron d’appartenance, le 2/30 « Normandie-Niemen ». Puis, j’ai commencé la phase de transformation. Tout d’abord à Dijon, pendant trois semaines, j’ai réalisé des vols de familiarisation en place arrière sur Alphajet, avec l’escadron d’entraînement 2/2 « Côte d’Or ». J’ai suivi le 2/2 lors d’un entraînement à Solenzara, pour une campagne de tir. Un premier moment qui m’a donné l’opportunité de me mélanger avec les pilotes du 2/30 « Normandie-Niemen » qui participaient aussi à cet exercice. Ensuite, je suis retourné un mois à Mont-de-Marsan, à l’ETIS (escadron technique d’instruction au sol) où j’ai suivi des cours théoriques. Pendant trois mois, j’ai continué ma formation à Saint-Dizier, plus précisément à l’escadron de transformation Rafale (ETR), le temps d’être opérationnel. J’ai alors réalisé mon « lâcher», c’est-à-dire mon premier vol en solo à bord d’un Rafale, le 17 janvier 2013, le jour même de mon anniversaire. Depuis le 1eravril, je suis parfaitement intégré au 2/30 « Normandie-Niemen » à Mont-de-Marsan.

 

Justement, cette phase de transformation à Saint-Dizier, pouvez-vous nous en dire davantage ?

 

À l’ETR, tout le monde a été très accueillant. C’était la première fois qu’un étranger réalisait cette phase de transformation. Personne ne pouvait prédire comment cela allait se passer, notamment avec la barrière de la langue qui parfois aurait pu poser quelques difficultés. Finalement, ma période de formation a été semblable à celle d’un pilote français. J’ai effectué trois vols « Fam Day » (de familiarisation) avant d’être « lâcher » seul.  Le personnel m’a offert les meilleures conditions qui soient pour ce premier vol solo.

 

Quelles sont vos impressions par rapport à cette expérience unique concernant l’échange de deux pilotes sur ce type d’aéronef ?

 

Tout d’abord, je m’estime chanceux et privilégié d’avoir été choisi parmi les nombreux volontaires britanniques qui auraient souhaité piloter un Rafale. C’est une expérience enrichissante qui me donne en plus l’opportunité de parler français. Mon intégration au sein de l’armée de l’air française est excellente, j’espère pouvoir jouer un rôle important dans les échanges franco-britanniques. 

 

Que vous inspire votre affectation au sein de l’escadron de chasse 2/30 « Normandie-Niemen » ?

 

J’ai pleinement conscience d’avoir intégré un escadron de chasse prestigieux. Son histoire, ses traditions sont aussi riches qu’importantes. Depuis que je suis en France, je porte sur ma combinaison de vol le patch du « Normandie-Niemen ». Très bientôt, je serai fier de recevoir le patch Rafale du « Neu-Neu ».

Le Flight Lieutenant Matt Johnstone est le premier pilote étranger sur Rafale

Le Flight Lieutenant Matt Johnstone est le premier pilote étranger sur Rafale

Un référent pour le capitaine Matt Johnstone

 

Le lieutenant-colonel François Tricot commande l’escadron de chasse 2/30 « Normandie-Niemen » sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Il vient récemment d’accueillir, au sein de son unité, le capitaine Matt Johstone.  Entretien.

 

Mon colonel, quelles sont les prochaines étapes de l’intégration du capitaine Matt Johnstone au sein du 2/30 « Normandie-Niemen » ?

 

Le lieutenant-colonel François Tricot – Dans un premier temps, le capitaine Matt Johnstone va devoir récupérer sa qualification de sous-chef de patrouille l’équivalent de celle qu’il avait au sein de la Royal Air Force, au 11th Squadron, complétée d’une partie air-sol. Il est performant, brillant et travailleur, il devrait donc la récupérer rapidement. Dès l’année 2014, il suivra l’escadron et participera à de futurs exercices. Nous devons cependant veiller à nous adapter en fonction des opérations en cours, notamment avec Serval, au Mali.

 

Est-ce que vous avez suivi le capitaine Johnstone tout au long de sa formation ?

 

Nous l’avons suivi dès son arrivée en France, le temps de la mise en route. Nous voulions nous assurer que se passait correctement. Nous avons ensuite fait régulièrement des points de situation avec nos homologues de Saint-Dizier, une étape que nous réalisons avec l’ensemble de nos pilotes dès qu’ils intègrent l’escadron de transformation Rafale. Dorénavant, le capitaine Johnstone a intégré le 2/30 « Normandie-Niemen ». Nous allons suivre attentivement la phase de récupération de sa qualification. Tout laisse à croire que cela va très bien se passer. Je ne suis pas vraiment inquiet à ce sujet. Il va réaliser les vols nécessaires pour être à l’aise. 

 

Qu’est ce vous attendez de la part de votre nouvel arrivant ?

 

Je n’attends pas plus de lui que des pilotes français. Nous avons constaté pendant sa formation qu’il était sérieux, volontaire et travailleur. C’est également un bon pilote. En tant que militaire, aviateur et officier, il a de nombreux points communs avec ses homologues français malgré les différences de culture. Rapidement le côté « pilote en échange » va s’estomper et il va trouver sa place de façon naturelle dans l'escadron.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:50
European Air Transport Training 2013 (EATT13) : Final Preparations

 

Brussels | May 03, 2013 European Defence Agency

 

The European Air Transport Training 2013 (EATT13) is a EDA flying event that allows the transport aircraft community to train together in an international environment. Organised for the second time this year in close cooperation with the European Air Transport Command and hosted by Spain, 350 participants from eight nations with twelve aircraft will gather in Zaragoza from 9 to 21 June 2013. Laurent Donnet, EDA Assistant Capability Manager Manœuvre and Deputy Exercise Director explains the aim of the flying event and how the preparations are progressing.

 

1) Laurent, what is the aim of the European Air Transport Training?

 

The allied fighter community has been extensively flying multinational training programmes for the last decades, with the Tactical Leadership Programme (TLP) and the Flag exercises being examples. Although some transport aircraft are embedded in those events, they are primarily fighter centric. Airlift training to date is very much a national responsibility while operating together becomes the rule. Therefore the aim of these EATT events is to have a dedicated framework for European air transport operators to increase the opportunity to train together but also to harmonise the training itself and exchange best practices amongst the different air forces, and this in the areas of training but also operations.

The advantage of EATT is that the training is tailored to the participant’s requests. No disciplines or events are imposed to the crews and the entire flying programme is scheduled in such a way that each participating crew will get the specific training it needs. This flexibility makes EATT probably so attractive.

 

2) This is the second time, the flying event is organised. What is different from last year?

 

The amount of participants and the number of sorties that will be flown! The location is the same (Zaragoza AB, Spain) and so is the organising structure, but where last year we had six nations and eight aircraft participating, we have eight nations and twelve aircraft this year. Last year we had fourteen sorties a day, this year twenty-two. In a way we are a victim of our success. Looking at the detachment size it goes from 250 to 350 people. In order to cope with this massive increase in numbers we will organise two events as from next year. One will again be in Spain, the other one in Bulgaria.

 

3) Around six weeks before the event starts. What are the last preparations? What do you focus on now?

 

The focus is now on fine-tuning the entire EATT flow and ensure the crews will get the training they requested. Therefore the focus is on the flying schedule and the support that is needed around it to make it happen. This being said, the core planning team of EATT is structured in such a way that different panels (Ops, Intelligence, maintenance, media & communication, etc.) take care of specific issues and hence focusses on their area. There are so many things to take care of six weeks before such an event that all people involved are pretty busy with it. Since we don’t have any permanent structure to manage EATT, we’re using the goodwill of a lot of experts in different organisations and structures like the EATC, EAG and JAPCC but also from the national staffs and units. Last but not least, since as you mentioned this is the second edition of EATT we have a supplementary thing to take care of and that is the pressure on our shoulders to deliver an event at least as good as last year’s. This is definitely a big challenge to take.

European Air Transport Training 2013 (EATT13) : Final Preparations
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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:35
photo EMA

photo EMA

 

 

30/04/2013 Sources : EMA

 

L’adjudant-chef Jérôme est en mission en Afghanistan depuis le mois de janvier 2013. Formateur à l’escadron des commandos de l’air (EFCA) stationné sur la base aérienne 102 de Dijon, il assure actuellement la protection rapprochée du général de brigade aérienne Philippe Adam, commandant des forces françaises en Afghanistan (FFA)

 

«  Le général Adam est la plus haute autorité militaire française présente sur le théâtre afghan. ». Pour l’adjudant-chef Jérôme, la protection d’une autorité est un métier qui ne laisse pas de place à l’amateurisme. Ancien sportif de haut niveau, sa passion pour les sports de combat l’a amené aujourd’hui à exercer la profession de garde du corps.

photo EMA

photo EMA

23 avril 2013, 7h30, le départ pour une mission se prépare. Jérôme explique : « Il n’existe pas vraiment de mission type. Même si le trajet est identique, l’approche est toujours différente parce que la situation sécuritaire évolue sans cesse. La préparation de la mission est donc une étape indispensable. » Lors du briefing, il donne les consignes à ses équipiers qui doivent connaître tous les détails de la mission comme la place de chaque voiture ou les mots code en cas de problème. L’adjudant-chef énonce ensuite le programme de la mission : « Aujourd’hui, nous partons d’abord pour le camp de Warehouse. Ensuite, nous nous rendrons dans la Green Zone. C’est l’un des quartiers à la fois les plus sécurisés et les plus dangereux de Kaboul, c’est ici qu’il y a le plus d’attentats. Il faut donc aller vite quand nous nous déplaçons».

 

Le trajet aller entre l’aéroport international de Kaboul (KAIA) et le camp de Warehouse s’effectue sans problème. Arrivés dans le centre de Kaboul, la circulation devient beaucoup plus dense. A ce moment, l’adjudant-chef Jérôme expose le danger potentiel de la situation : « Il faut donc toujours être vigilant parce que, malgré les dispositifs de sécurité mis en place, à tout moment, un suicide bomber peut s’approcher de notre convoi. Si nous nous arrêtons, un piéton peut aussi fixer une charge magnétique sur le véhicule. »

 

« On éclate ! Je passe en tête ! » En une fraction de seconde, les trois véhicules qui se suivaient jusqu’alors, se dispersent, changent de place et bloquent immédiatement la circulation : « je peux modifier le dispositif pour plus de sécurité… c’est d’ailleurs ce que je viens de faire ! » Souligne-t-il.

 

Arrivés à l’ambassade, le général s’entretient avec l’ambassadeur. Pendant ce temps, l’adjudant-chef Jérôme explique que « devenir un bouclier pour quelqu’un, c’est beaucoup de travail. Il faut aller contre sa nature et ça finit par devenir un acte réflexe ». Il ajoute aussi que la protection d’une autorité est un travail d’équipe qui nécessite de l’entrainement y compris avec le général Adam : « être une personne protégée est quelque chose qui s’apprend. Il faut savoir se placer. Il faut que le général sache à l’avance ce que nous allons faire pour lui. C’est donc un vrai travail d’équipe ».

 

« Face à un danger, tout homme normalement constitué se met à l’abri … sauf les gardes du corps »

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 10:55
Un A330MRTT ravitaillant un A400M… Le rêve s’éloigne pour les aviateurs français ! – photo Airbus Military

Un A330MRTT ravitaillant un A400M… Le rêve s’éloigne pour les aviateurs français ! – photo Airbus Military

3 mai 2013 par Rédaction – Aerobuzzfr

 

Après avoir laissé croire que le pire était à venir, la publication du Livre Blanc qui propose la suppression de 24.000 soldats supplémentaires et la réduction des moyens des forces aériennes à 225 appareils, est presque un soulagement.

 

« Il a laissé des plumes dans la bataille mais ca aurait pu être bien pire ! » Le soldat le Drian, ministre de la Défense, a bataillé jusqu’au bout contre les plans de Bercy pour lequel l’appareil militaire français n’est rien d’autre qu’un cout dans lequel il faut tailler à la hache. Le livre blanc rendu public dans les derniers jours d’avril tout en faisant la part belle au renseignement et aux forces spéciales, ne parvient pas à masquer une nouvelle réduction de format de l’appareil de Défense français.

 

Cette réduction a été voulue par les politiques qui se sont succédés à l’Elysée, toutes tendances confondues depuis des années. Alors la France, combien de divisions ?

 

Etrange paradoxe du vieux Continent… Jamais depuis la fin de la guerre froide, le monde, qualifié de multipolaire par des spécialistes en géopolitique et autres savants cosinus de tout poil, n’avait été aussi instable. Et pourtant, à l’instar de ses voisins européens, frappés par la crise financière, la France fait le choix de tailler dans ses budgets militaires.

 

A première vue, il semble que la Marine nationale, principal garant de notre dissuasion nucléaire avec ses sous-marins, s’en sorte plutôt bien. On ne peut pas en dire autant des aviateurs et surtout de l’armée de terre qui malgré son comportement exemplaire au Mali et ailleurs, verra ses effectifs fondre comme neige au soleil. En un mot, la grande muette rompue jusqu’alors au combat urbain et en terrain découvert va devoir maitriser l’art du grand écart.

 

Un grand écart entre l’impératif d’excellence opérationnelle et technique sur tous les fronts d’une part et d’autre part l’obligation de respecter un budget restreint. Résultat, l’Armée française devra se séparer de 24.000 soldats, un chiffre qu’il convient d’ajouter aux 54.000 déjà programmés sur la période 2008-2014. Malgré cela, Paris veut être capable de respecter ses engagements internationaux en affirmant sa volonté de pouvoir déployer à tout moment entre 5.000 et 15.000 hommes suivant l’intensité de la crise ou du conflit à gérer. Reste que ce budget d’austérité, qui n’est pas le premier pour les militaires, tombe particulièrement mal.

 

Les forces terrestres, Alat en tête, pourront compter sur les forces spéciales, et notamment le COS (commandement des opérations spéciales). Mais en revanche, il n’est pas certain que le renouvellement du parc d’hélicoptères de combat Gazelle par des Tigre, et de manœuvre Puma par des NH90 soit à la hauteur des besoins affichés. Du côté de l’Armée de l’air, Tanguy et Laverdure ont la gueule de bois.

Un risque pour le plan de modernisation des Mirage 2000 français – photo Armée de l’air

Un risque pour le plan de modernisation des Mirage 2000 français – photo Armée de l’air

Les forces aériennes qui comptaient il n’y a pas si longtemps 450 avions seront réduites à 225 appareils en comptant les appareils de la Marine ! Du jamais vu ! Dès lors se pose la question de l’accélération du retrait des Mirage F1 et peut être - l’avenir le dira - l’abandon des plans de modernisation profonde d’une partie du parc de Mirage 2000. Plusieurs bases aériennes devront fermer leurs portes définitivement.

 

Pour mémoire, l’Armée de l’Air, qui a, avec l’ALAT, porté une grande partie du poids de la guerre en Libye et au Mali, a besoin d’avions de combat : des Rafale pour remplacer les F1 et M2000, mais aussi de ravitailleurs (pour mémoire les KC135FR datent de 1964), et de transport (A400M) pour remplacer les C160 et C130. Et qui dire des avions d’entraînement : les Alphajets ne sont plus de première jeunesse non plus !

Avec un parc d’aéronefs réduit à 225 unités pour l’ensemble des forces aériennes françaises, quid des commandes de Rafale ? photo Dassault Aviation

Avec un parc d’aéronefs réduit à 225 unités pour l’ensemble des forces aériennes françaises, quid des commandes de Rafale ? photo Dassault Aviation

Dans ce tableau sombre, il reste des lueurs d’espoir. D’abord, l’Elysée a épargné le scénario catastrophe promis depuis plusieurs mois. Un scénario qui comportait l’arrêt de tous les programmes d’équipement, la fin de la dissuasion nucléaire, et la vente de notre unique porte-avions. Paris l’affirme : « dans les grandes lignes, tous les grands programmes d’armement seront préservés ». On pense au Rafale, au NH90 et à l’A400M (entre autres) dont dépendent des dizaines de milliers d’emplois dans le pays. La composante nucléaire garante de la sécurité nationale depuis les années 60 est maintenue.

 

Mieux, les moyens de renseignement et de commandement seront renforcés. La composante de renseignement spatiale, avec notamment les satellites SIGINT CERES pour l’interception des signaux radar et communications, est préservée.

photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

La composante « drones » dans sa dimension tactique et moyenne altitude longue endurance sera modernisée. Est-ce à dire que Paris pourrait acheter des Predator américains ou sa version armée Reaper ? Il est à ce stade trop tôt pour le dire. Des avions légers multicapteurs pourraient également étoffer cette panoplie de la DRM (Direction du Renseignement Militaire). En revanche, la question du remplacement des vénérables C160G Gabriel n’est pas évoquée, de même l’acquisition d’une indispensable capacité de renseignement aéroporté stratégique, perdue lors du retrait du DC8 Sarigue est aux abonnés absents…

 

Une fois de plus pour survivre, l’armée, au format réduit mais encore cohérent, va devoir s’adapter. Désormais dotés de moyens de commandement et de renseignement plus efficaces, les militaires de toutes les armes devront savoir à tout moment mettre en commun leur moyens et leur savoir faire pour atteindre les buts opérationnels recherchés. A l’heure où les coupes militaires sont à la mode en Europe, il convient de méditer cette déclaration d’un vieux général soviétique « la quantité est aussi une qualité ».

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 11:55
MSN08 sur le tarmac de Séville photo G. Belan (FOB)

MSN08 sur le tarmac de Séville photo G. Belan (FOB)

 

26.04.2013 Par Guillaume Belan (FOB)

 

Le sujet est sensible. Ce n’est pourtant plus qu’une question de semaines. Chez Airbus Military à Séville, aucun responsable ne s’ose à avancer une date de livraison précise du premier appareil A400M Atlas à l’armée française. « au deuxième semestre » se bornent à répéter les responsables. « Le sujet est sensible et fait l’objet de discussions et de procédures entre la DGA, le CEAM, l’OCCAr et la MEST » (Multinational Entry into Service Team) précise Damien Allard, Market Developement Manager chez Airbus Military à Madrid. Lors de la visite de FOB hier sur l’immense et flambante neuve usine d’Airbus à deux pas de Séville, le MSN007, soit le premier Atlas qui sera livré à la France était en vol. Pas visible donc, « actuellement aux mains du client » précise le constructeur européen, soit l’armée de l’air française. Dans les immenses hangars climatisés, les lignes de productions tournent à plein. Déjà le MSN009, soit le premier A400M qui doit être livré aux Turcs cette année, est en cours d’assemblage final. Un peu plus loin, d’autres parties d’Atlas continent de s’assembler : MSN12 destiné à la France, dont la construction a débuté en mars de cette année peut-on lire sur un panneau. Sur le Tarmac, des ouvriers s’affairent autour du MSN008, soit le deuxième des trois Atlas que recevra l’armée de l’air cette année. La cocarde française et la mention « armée de l’air » y figurent déjà. « Nous sommes dans les temps, il n’y a plus aucun problème » assure le responsable français.

 

Premier équipage certifié

 

En attendant, la première équipe française est opérationnelle depuis la semaine dernière. Arrivée en février au Training Center de Séville, elle vient de recevoir sa certification, « prête à voler ». Quatre pilotes français, cinq loadmasters (soutiers) et une douzaine de techniciens sont dorénavant aptes à mettre en œuvre le futur avion de transport européen. Depuis la semaine dernière, une nouvelle équipe a pris le relais à Séville pour recevoir leur formation sur le futur avion de transport. Au programme, des cours théoriques bien sûr, mais aussi des heures sur simulateurs. Sur le centre de formation d’Airbus Military, on parle espagnol, français mais aussi turc ou anglais.

MSN08 sur le tarmac de Séville photo G. Belan (FOB)

MSN08 sur le tarmac de Séville photo G. Belan (FOB)

Avion de tous les superlatifs, l’Atlas aurait apporté une véritable plus-value durant l’opération Serval commente Damien Allard. Remplissant à la fois des missions de transport stratégique (à l’instar du C-17) et tactique (Transall et C-130). Pour Serval, l’A400M aurait pu apporter des charges très lourdes (véhicules blindés, logistique…) aux endroits désirés, soit au nord du Mali, à Tessalit ou Kidal par exemple. 25 tonnes de charges utiles auraient pu être délivrés sur des pistes de 750 mètres non préparées. Des conditions impossibles pour un Antonov ou un C-17 et des charges bien trop lourdes pour un C-130J. Ce qui a abouti de longues heures de convois par voie terrestre, pas moins de cinq jours de Bamako à Tombouctou!

 

En mai donc.. ou juin, le MSN07 arrivera sur la base d’Orléans. Le second, le MSN08 est attendu cet été et le troisième devrait arriver en décembre. Le dernier Atlas français doit être livré en 2024. A cette date, la France disposera de 50 A400M dont 25 en version auto-protégés et 10 ravitailleurs.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 07:50
Coopération franco-britannique au sein d'un JFACC (CDAOA)

Coopération franco-britannique au sein d'un JFACC (CDAOA)

25/04/2013 Armée de l'air - CDAOA

 

Afin de préparer l’exercice franco-britannique Titanium Falcon 13 qui se déroulera du 14 au 24 mai 2013, les phases préparatoires Titanium Hawk et Titanium Eagle ont été organisées, respectivement du 8 au 12 avril 2013 et du 11 au 25 avril 2013, à High Wycombe au Royaume-Uni, à 50 km à l’ouest de Londres.

 

Cette série d'exercices de type CPX/CAX (poste de commandement assisté par ordinateur) a pour objectif d’entraîner les deux nations, dans le cadre de la préparation à la force franco-britannique interarmées projetable (Combined Joint Expeditionary Force - CJEF) et à la montée en puissance de la composante «air» (Joint Forces Air Component Command - JFACC).

Coopération franco-britannique au sein d'un JFACC (archives)

Coopération franco-britannique au sein d'un JFACC (archives)

Titanium Hawk, premier exercice préparatoire, avait pour but de mettre en place une documentation permettant la compréhension globale de l’environnement opérationnel de la mission. Cinq aviateurs français, chargés de la validation de la documentation, y ont pris part. Suite à cela, dix spécialistes français ont participé à Titanium Eagle, exercice d‘Air Operational Planning Group (AOPG) réunissant un large panel d’experts dans des domaines allant de la stratégie à la logistique, en passant par les télécommunications et les questions juridiques.

 

Simultanément à l’opération Serval, le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) a donc apporté une large contribution à la préparation de Titanium Falcon 13, exercice franco-britannique majeur.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 10:55
Mirage 2000 D de l'escadron 3/3 "Ardennes"

Mirage 2000 D de l'escadron 3/3 "Ardennes"

25/04/2013 Armée de l'air

 

L’escadron de chasse 3/3 «Ardennes» a organisé, du mercredi 17 au vendredi 19 avril 2013, Ardennex, exercice d’entraînement des forces aériennes.

 

Conduit et dirigé depuis la base aérienne 133 de Nancy, en coopération étroite avec le commandement des forces aériennes (CFA) et le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), Ardennex est le fruit d’une préparation minutieuse. «La préparation a débuté en octobre 2012, détaille le lieutenant Bruno K, navigateur officier systèmes d’armes et principal organisateur de l’exercice. Nous avons travaillé pendant plusieurs mois afin d’obtenir l’ensemble des autorisations de survol nécessaires à un tel entraînement.» Afin de respecter la règlementation du temps de paix, une zone d’exercice temporaire a été créée, au-dessus d’un large quart nord-est de la France.

 

L’objectif de cet entraînement, qui met en scène les Blue Forces (forces amies) et les Red Forces (forces ennemies), est d’exercer les unités aériennes à d’importantes missions d’Air Interdiction (pénétrations en territoire hostile qui sont en général le thème principal des exercices internationaux auxquels participent les escadrons), dans un environnement aussi réaliste que possible, en optimisant les ressources disponibles tant au sol (escadrons sol-air, moyens du polygone de guerre électronique) qu’en vol. «Nous nous entraînons quotidiennement aux diverses missions d’appui aérien rapproché, mais nous avons également besoin de nous exercer à l’Air Interdiction en métropole», explique le lieutenant K.

Mirage 2000D en vol

Mirage 2000D en vol

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:55
Entraînement de la Patrouille de France sur la base aérienne de Solenzara

Entraînement de la Patrouille de France sur la base aérienne de Solenzara

23/04/2013 Armée de l'air

 

Alors que la saison des meetings aériens approche à grands pas, la base aérienne 126 de Solenzara (Corse) à accueilli, du lundi 15 au jeudi 18 avril 2013, les ambassadeurs aériens de l’armée de l’air.

 

Le présentateur solo Rafale, l’équipe de voltige de l’armée de l’air, la patrouille «Cartouche Doré» et la Patrouille de France ont délaissé leurs bases respectives pour s’entraîner, le temps d’une semaine, sous le ciel corse.

 

Au large de l’Île de Beauté, les pilotes de l’armée de l’air ont pu mener de nombreux entraînements d'accoutumance au survol maritime et se confronter ainsi aux difficultés liées à ce type de représentations inhabituelles.

 

Rendez-vous incontournable pour les présentateurs de l’armée de l’air, cette semaine en Corse marque traditionnellement la phase terminale de leur préparation hivernale. Rendez-vous est pris le 14 mai, journée où le chef d’état-major de l’armée de l’air validera officiellement les programmes de présentation.

Entraînement de la Patrouille de France sur la base aérienne de Solenzara

Entraînement de la Patrouille de France sur la base aérienne de Solenzara

Entraînement de la Patrouille "Cartouche Doré" sur la base aérienne de Solenzara

Entraînement de la Patrouille "Cartouche Doré" sur la base aérienne de Solenzara

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:55
SIAé: livraison du premier fuselage de Rafale M remis au standard 
F3

Le premier fuselage de Rafale M10 remis au standard 
F3

 

23/04/2013 SIAé

 

Arrivé le 28 novembre 2011, le fuselage du Rafale M10 a été confié à l’atelier industriel aéronautique (AIA) de Clermont-Ferrand pour un chantier de modification de sa structure permettant une mise au standard F3 (capacité multi-rôles).

 

Le fuselage au standard F1 (capacité air-air uniquement) a tout d’abord été entièrement «déshabillé» de ses tuyauteries et de ses câblages, puis a subi les quelques 2200 modifications de structure qui le rendent capable de recevoir la «pieuvre» électrique et les équipements du standard F3.

 

La définition des travaux de modification a été réalisée en comparant les maquettes numériques standard F1 et standard F3 grâce à un outil que l’AIA a fait développer. Environ 500 documents de travail ont ainsi été rédigés.

 

Le 16 avril 2013, ce fuselage a quitté l’AIA pour être livré à l’usine Dassault d’Argenteuil. Il sera intégré à la chaine de production des avions neufs pour une nouvelle vie. Il est le premier d’une série de 10 devant suivre la même transformation. Deux autres chantiers sont en cours actuellement.

 

Les AIA sont placés sous l’autorité du service industriel de l’aéronautique (SIAé), rattaché à l’armée de l’air depuis le 1er janvier 2008. Le SIAé a été créé à partir d'actifs industriels qui étaient dispersés dans la direction générale de l’armement (DGA), l'armée de l'air, la marine nationale et l'armée de terre. Le ministère de la Défense a décidé de regrouper ces actifs dans un service unique afin de clarifier l'organisation du soutien aéronautique et de conserver la maîtrise d'une partie du soutien industriel à l'intérieur de la Défense.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 17:45
Les honneurs militaires ont été rendus au CEMAA canadien - photo Armée de l'Air

Les honneurs militaires ont été rendus au CEMAA canadien - photo Armée de l'Air

23/04/2013 Armée de l’Air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a accueilli, les 4 et 5 avril 2013, le Lieutenant-général Yvan Blondin, commandant de l’aviation royale canadienne, dans le cadre d’une visite officielle.

 

Le CEMAA canadien a, dans un premier temps, été reçu au sein de l’état-major de l’armée de l’air, sur la base aérienne 117 de Paris-Balard, jeudi 4 avril. Après avoir reçu les honneurs militaires, le Lieutenant-général Blondin s’est vu remettre les insignes d’officier de la Légion d’honneur des mains du général Mercier.

Le CEMAA canadien a reçu la Légion d'honneur des mains du général Mercier

Le CEMAA canadien a reçu la Légion d'honneur des mains du général Mercier

Les deux CEMAA se sont ensuite entretenus et ont notamment pu échanger autour des motifs de satisfaction caractérisant la coopération franco-canadienne dans le domaine de l’aviation militaire. Les deux chefs d’état-major ont notamment mis en exergue les nombreux échanges d’officiers liant les deux pays, ainsi que la participation précieuse de l’armée de l’air canadienne à l’opération Serval par le biais d’avions de transport C17.

 

Dans l’après-midi du 4 avril, le Lieutenant-général Blondin s’est ensuite rendu en compagnie du général Mercier sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. Accueilli sur place par le général Gilles Modéré, le CEMAA canadien a pu visiter les installations de la base provençale, notamment les écoles d’officiers de l’armée de l’air. Dans la foulée, les deux chefs d’états-majors ont pris place à bord d’Alphajet de la Patrouille de France pour effectuer un vol.

Vol des CEMAA français et canadien avec la Patrouille de France

Vol des CEMAA français et canadien avec la Patrouille de France

La visite du CEMAA canadien s’est poursuivie, vendredi 5 avril, sur la base aérienne 942 de Lyon-Monverdun. Le Lieutenant-général Blondin a notamment visité le centre national des opérations aériennes (CNOA), véritable centre névralgique de l’armée de l’air, ainsi que les installations du JFACC de l’opération Serval (Joint Forces Air Component Command – centre de commandement «air» des opérations interarmées).

Visite de la délégation sur la base aérienne de Lyon Mont-Verdun

Visite de la délégation sur la base aérienne de Lyon Mont-Verdun

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 20:50
Le général Valentin, entouré par le général Pacorel à sa gauche et le général Chiffoleau

Le général Valentin, entouré par le général Pacorel à sa gauche et le général Chiffoleau

22/04/2013 Sources : EATC

 

Jeudi 18 avril 2013, le général Pascal Valentin, commandant de l’European Air Transport Command (EATC- commandement européen du transport aérien) a reçu des représentants du commandement des forces aériennes (CFA) sur la base aérienne d’Eindhoven (Pays-Bas).

 

La délégation du CFA était emmenée par le général Patrick Pacorel, commandant en second du CFA et le général Pascal Chiffoleau, chef de la brigade aérienne d’appui et de projection (BAAP) du CFA. Les échanges ont porté sur les recherches de synergies entre les deux commandements, notamment dans les domaines de la formation et des problématiques technico-logistiques.

 

L’EATC est un commandement multinational dont le but est de mutualiser les moyens de ses pays membres dans le domaine du transport aérien militaire. La Belgique, l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas et la France mettent ainsi une partie de leur flotte à disposition du commandement. L’EATC exerce son contrôle sur une flotte de 130 appareils de 11 types différents. Il est en charge de la planification, du tasking des aéronefs et de la conduite des missions. Pour sa part, la France participe avec des avions de transport tactique de type Hercules, Transall, Casa, et stratégique de type Airbus.

 

En savoir plus

La France fait partie des nations membres de l'EATC

La France fait partie des nations membres de l'EATC

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