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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 17:55
Nuit du Musée des AET - 30 avril 2016

 

Le Musée des Ecoles Militaires Préparatoires à Autun organise une soirée du Musée le 30 avril.

 

Chants, musique, témoignages, visites accompagnées.

 

Informations complémentaires:

Entrée "gratuite"  sur réservation.

 

Réservations :

Téléphone : 03 85 86 55 37 du lundi au vendredi de 14 heures 000 à 17 heures 30

Mail : lma.musee.aet [at] orange.fr

 

source : site des AET

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 16:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

12/04/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Le vendredi 8 avril 2016, un convoi logistique de la force Barkhane composé d’une soixante de véhicules a quitté Gao pour rejoindre Tessalit au nord du Mali.

 

Le mardi 12 avril, vers 9 h 20 (heure française), un véhicule de l’avant blindé qui progressait en tête de ce convoi a été frappé par une charge explosive à proximité de la ville de Tessalit. À son bord, un soldat français a été tué et trois autres blessés.

 

Le soldat de 1re classe Mickaël POO-SING du 511e régiment du train d’Auxonne est mort sur le coup.

 

Les trois militaires blessés ont immédiatement été secourus par les équipes médicales de la force et ont été transportés à Gao. Ils sont pris en charge par la structure chirurgicale militaire française installée sur cette plateforme.

 

Le soldat de 1re classe POO-SING est le cinquième militaire français à mourir au combat depuis le lancement de l’opération Barkhane le 1er août 2014.

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 16:45
phoot EMA / ECPAD

phoot EMA / ECPAD

 

12 avril 2016 17h43 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Un soldat français a été tué et trois autres blessés mardi matin au cours d'une opération de la force française Barkhane au nord du Mali, par l'explosion d'une mine contre leur véhicule blindé, ont annoncé les autorités françaises.

 

Parti de Gao (nord du Mali) vendredi, le convoi composé d'une soixantaine de véhicules approchait de sa destination, la ville septentrionale de Tessalit, plus au nord, lorsque le véhicule de tête a explosé sur une mine, a expliqué le ministère de la Défense dans un communiqué.

 

Un soldat a été tué sur le coup et trois autres, présents dans ce même véhicule, ont aussi été touchés, dont deux grièvement, selon le ministère.

 

Les blessés ont été transportés sur la base française de Gao, en vue de leur évacuation vers la France, a-t-on précisé de même source.

 

Le président François Hollande a exprimé son profond respect pour le sacrifice de ce jeune soldat de la force française Barkhane, déployée dans cinq pays de la bande saharo-sahélienne, menacés par les groupes jihadistes.

 

Depuis le lancement de Barkhane, le 1er août 2014, c'est le 5e militaire tué au combat, a-t-on précisé au ministère de la Défense. Dix soldats français avaient également été tués pendant une précédente opération française menée au Mali, baptisée Serval (janvier 2013-juillet 2014).

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a adressé toutes ses condoléances à la famille et au proche du soldat tué. Le Premier ministre Manuel Valls a également fait part de sa profonde tristesse.

 

Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes qui ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale lancée à l'initiative de la France en janvier 2013, qui se poursuit actuellement.

 

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, impliquant des troupes de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma, déployée depuis juillet 2013).

 

La force de la Minusma compte près de 11.700 militaires et policiers, selon les effectifs à la mi-décembre 2015.

 

La force française Barkhane mobilise quant à elle 3.500 hommes déployés dans cinq pays du Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie,Niger et Tchad).

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5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 12:55
photo Sagem

photo Sagem

 

Montluçon, le 5 avril 2016 source Sagem

 

A l'occasion d'une visite de l'établissement de Sagem (Safran) à Montluçon (Auvergne-Rhône-Alpes), Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a assisté ce jour à la notification du programme « systèmes de drones tactiques » de l'armée de Terre. Vincent Imbert, Directeur général adjoint de la Direction générale de l'armement, a remis le contrat « SDT » à Philippe Petitcolin, Directeur Général de Safran, et à Ross McInnes, Président du Conseil d'administration de Safran.

Placé sous la maîtrise d'ouvrage de la Direction générale de l'armement (DGA), ce programme repose sur le système de drones Patroller de Sagem, qui en assure la maîtrise d'oeuvre.

Sélectionné sur appel d'offres, le SDT « Patroller » prendra la suite en 2018 des drones Sperwer actuellement en service au 61ème Régiment d'Artillerie, unité de la Brigade de Renseignement. La Loi de Programmation Militaire 2014-2019 prévoit la livraison de quatorze aéronefs.

Intégré à l'espace de bataille numérisé, le Patroller est un système de drones de renseignement et de surveillance temps-réel opérant au profit du commandement pour fournir un appui aux opérations terrestres, contribuer à la protection des unités au contact et produire des dossiers de renseignement. Sa conception modulaire permet l'emport et l'exploitation d'une charge de renseignement multi-capteurs de plus de 250 kg en cellule ou en nacelles (optronique, radar et guerre électronique) pour des vols de classe 20 heures et jusqu'à une altitude de 20 000 ft.

En juillet 2015, au cours des démonstrations sur la base d'Istres, le Patroller a démontré les performances de sa chaine optronique de nouvelle génération permettant l'observation à grande distance et l'exploitation simultanée et en temps réel de plusieurs capteurs (imagerie et radar). Sa capacité de projection, sa faible empreinte logistique, son potentiel d'évolution et sa facilité de mise en oeuvre, ont été mis en valeur.

Maître d'oeuvre du programme SDT, Sagem fédère au sein du « Cluster Patroller » plus de 25 sociétés françaises de haute technologie. Le choix du ministère de la Défense permet la création d'environ 300 emplois qualifiés en France. Ce choix concourt par ailleurs à renforcer le partenariat que Sagem a noué avec la société allemande Ecarys qui apporte la plate-forme ES-15 au système Patroller.

Félicitant ses équipes pour ce succès, Philippe Petitcolin a déclaré : « Fort des 25 ans d'expérience de Sagem dans les drones tactiques, le choix du Patroller confirme la position de premier plan de l'industrie française dans le secteur des drones de surveillance en Europe. Nos équipes sont prêtes et elles seront à la hauteur de cette marque de confiance que le pays vient de nous accorder.»

« La décision du ministère de la Défense français en faveur du Patroller est un label de performance et de qualité qui permet à Sagem de disposer des meilleurs atouts pour saisir les opportunités à l'export sur le marché des drones de surveillance. Plusieurs pays ont déjà témoigné des marques d'intérêt pour le Patroller, notamment en Asie et au Moyen-Orient. » a souligné Martin Sion, Président de Sagem.

 

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30 mars 2016 3 30 /03 /mars /2016 12:55
Soirée de gala des 20 ans de l'ANAJ-IHEDN

source ANAJ-IHEDN


Célébrons ensemble vingts années au service de l'Esprit de défense

 

 

 

Samedi 25 juin 2016 - 19h30 à 02h00

Rotonde Gabriel et Jardins - Ecole militaire


Les membres de l'ANAJ-IHEDN et les 150 premiers inscrits bénéficient d'un tarif préférentiel.

N'attendez pas pour réserver votre place !

 

Désormais connue et reconnue, œuvrant depuis maintenant 20 ans sur des problématiques qui se sont élargies, en cohérence avec l’évolution de notre société et des enjeux, l’ANAJ va franchir une nouvelle étape. Afin de marquer ce moment important pour notre association, nous avons décidé d’organiser une soirée spéciale à l’Ecole militaire le samedi 25 juin 2016.

Compte-tenu des événements tragiques qui ont frappé notre pays en 2015, nous allons placer cette soirée sous le thème « Esprit de défense et cohésion nationale ».

Un concept original

L’ambition est de réunir l’ensemble des acteurs de la communauté Défense dans un cadre convivial propice aux échanges avec plus de 500 personnes présentes.

Cette soirée sera l'occasion pour vous de rencontrer les acteurs opérationnels de la Défense et de la Sécurité et d'échanger librement avec eux dans un cadre convivial.

En deuxième partie de soirée, le cocktail dinatoire laissera place une soirée dansante.

 

CONSULTER LE PROGRAMME DE LA SOIREE


L’ANAJ-IHEDN a décidé de reverser 50% des bénéfices de la soirée à l’association Solidarité Défense, association d’aide aux soldats français blessés, aux familles et à nos soldats en OPEX. A ce jour, environ 2 000 militaires et familles ont bénéficié de l’aide de Solidarité Défense.

 

NOS PARTENAIRES

 

 

 

Conditions d'accès

• Pièce d'identité obligatoire
• Accès par le 5 place joffre

 

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30 mars 2016 3 30 /03 /mars /2016 12:55
EXERCICE « CHOUCAS » : 300 réservistes de la 27e BIM mobilisés

 

source 27e BIM - Armée de Terre

 

L’opération Sentinelle est déployée par l’Armée française sur le territoire national au lendemain des attentats de janvier 2015 pour faire face à la menace terroriste et protéger les points sensibles. Elle est renforcée lors des attaques du 13 novembre 2015 en Île-de-France. 10 000 soldats par jour sont désormais mobilisés.

 

Pour maintenir cet objectif sans désengager l’Armée de ses missions actuelles, notamment sur le territoire extérieur, plusieurs dispositions ont été prises, parmi lesquelles la montée en puissance de la réserve opérationnelle.

 

Pour remplir cette mission et dans le cadre de sa préparation opérationnelle, la 27e brigade d’infanterie de montagne (BIM) organise un exercice d’envergure (« Choucas ») pour ses réservistes. Un volume inédit sera engagé : un état-major et trois compagnies de réservistes, soit un total de 300 personnes sur les 850 que compte la brigade déployées dans la vallée du Grésivaudan en Isère.

 

Le but de cette manœuvre : entraîner les unités de réserve et mettre en œuvre leur savoir-faire avant leur déploiement sur les missions Vigipirate. « Choucas » n’est pas seulement un exercice tactique de contrôle avant engagement. Il permet également de valider les circuits de décision entre les autorités civiles et militaires. Il comprend donc une coopération entre l’armée (27e BIM, Délégué militaire départemental de l’Isère (DMD 38), gendarmerie), la sécurité civile et la Préfecture de l’Isère.

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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 12:45
Conférence du général de division Bernard Barrera

 

10/03/2016 Armée de Terre

 

Les Balkans (Bosnie et Kosovo), l'Afrique (Tchad, République de côte d'Ivoire), le général de division Bernard Barrera a connu, au cours de sa carrière, de nombreux théâtres d'opération. Mais c'est SERVAL, au Mali, qui l'a le plus marqué.

 

Cette opération fut déclenchée, en janvier 2013, sur ordre du président de la République pour libérer le pays du joug des groupes armés terroristes. De son expérience en tant que commandant de la composante terrestre, il en a tiré un ouvrage, Opération Serval, Notes de Guerres. Le général Bernard Barrera livre avec sincérité et humilité un récit de guerre, un témoignage pour l'histoire au nom de la liberté.

 

Lors de la conférence organisée à l'espace de conférences du Salon du livre, le samedi 19 mars de 16h30 à 18h, Livre Paris, il sera question de liberté et d'engagement. Le général Barrera nous délivrera son analyse sur l'action des soldats de l'armée de Terre, engagés au nom de la Nation, pour répondre aux menaces ici et là-bas.

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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 08:45
Attention, poussière ! "Touch and go" d'un hélicoptère Tigre (Sangaris)

févr. 2016 Ministère de la Défense

"Touch and go" d'un hélicoptère Tigre de la force Sangaris en Centrafrique.

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:55
La Marseillaise - Auguste PINELLI

La Marseillaise - Auguste PINELLI

 

01/02/2016 Armée de Terre

 

A l’origine, la Marseillaise est un chant de guerre révolutionnaire et un hymne à la liberté. S’imposant progressivement comme un hymne national, elle accompagne aujourd'hui toutes les cérémonies officielles militaires mais également civiles.

 

En 1792, suite à la de la déclaration de guerre du Roi à l'Autriche, le capitaine Rouget de Lisle en poste à Strasbourg, compose dans la nuit du 25 au 26 avril, le "Chant de guerre pour l'armée du Rhin".Ce chant est repris par les fédérés de Marseille participant à l'insurrection des Tuileries le 10 août 1792. Son succès est tel qu'il est déclaré chant national le 14 juillet 1795.
Interdite sous l'Empire et la Restauration, la Marseillaise est remise à l'honneur lors de la Révolution de 1830 et Berlioz en élabore une orchestration qu'il dédie à Rouget de Lisle.
La IIIème République (1879) en fait un hymne national et en 1887, une "version officielle" est adoptée par le ministère de la guerre après avis d'une commission. C'est également sous la IIIème République, le 14 juillet 1915, que les cendres de Rouget de Lisle sont transférées aux Invalides.
En septembre 1944, une circulaire du ministère de l'Education nationale préconise de faire chanter la Marseillaise dans les écoles pour "célébrer notre libération et nos martyrs". Le caractère d'hymne national est à nouveau affirmé dans les constitutions de 1946 et de 1958.
Symbole d’unité, de résistance et de liberté, aujourd’hui, c’est une adaptation de la version de 1887 qui est jouée dans les cérémonies officielles.

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

01/02/2016 Sources : État-major des armées

 

Alterner modes et zones d’actions pour surprendre les Groupes armés terroristes (GAT), tel est le défi que poursuit Barkhane sans relâche, partout, tout le temps. Pendant trois semaines, les efforts de la force au Nord-Niger se sont concentrés sur deux zones distinctes au cours d’une même opération, mettant en œuvre des capacités complémentaires, judicieusement employées et finement coordonnées, afin de produire le maximum d’effets.

 

Déployée au Nord-Niger, vaste zone de transit, le Groupement tactique désert Est (GTD-E) Douaumont a mené en janvier 2016 avec son partenaire nigérien l’opération Aradou, qui visait à perturber les flux logistiques des GAT et à entraver leur liberté d’action. Cette opération a été menée, selon un tempo légèrement décalé, à la fois dans la partie Nord du désert du Ténéré et dans le massif de l’Aïr, au Nord-Est d’Arlit. 400 militaires nigériens et français et 90 véhicules blindés et logistiques ont été engagés.

 

La région du Ténéré se caractérise par de grands espaces à la surface sableuse mais dure, très favorable à la progression des engins blindés. Leur combinaison avec la composante aéromobile, qui offre une allonge complémentaire significative, a permis de couvrir une zone de plus 50 000 km². Rapidité d’action dans la profondeur, forte mobilité et autonomie logistique totale ont été les clefs de cette manœuvre.

 

La région de l’Aïr est quant à elle une zone plus difficile d’accès, montagneuse, caillouteuse, où des moyens aéroportés ont été discrètement mis en place de nuit. Après une infiltration sous vision nocturne et une phase de surveillance, l’arrivée d’un échelon motorisé a permis de poursuivre la mission de recherche pendant plusieurs jours.

 

Pendant toute la durée de l’opération, les moyens aériens de Niamey et N’Djamena ont fourni en permanence des moyens ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance), indispensables afin d’optimiser l’engagement des moyens aéroterrestres, mais également des possibilités d’appui feu.

 

L’efficacité de cette opération a enfin reposé sur le partenariat entre Barkhane et les Forces armées nigériennes (FAN). Chacun a ainsi contribué à la réussite collective : Barkhane a apporté son expérience des opérations complexes, tandis que les FAN ont apporté leur parfaite connaissance du terrain. La vitesse de leurs véhicules, en phase d’interception de pick-ups suspects, s’est également avéré un atout considérable.

 

La répétition des opérations, menées successivement ou simultanément depuis plus d’un an par Barkhane, est l’expression de l’ambition de la force de ne laisser aucun répit aux terroristes, leur interdisant toutes zones refuges.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

01/02/2016 Sources : État-major des armées

 

Devenus pôle opérationnel de coopération le 1erseptembre 2014, les Éléments français au Gabon (EFG) mettent en œuvre la coopération militaire régionale avec les partenaires de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

 

Ils s’appuient sur l’ensemble de leurs éléments, dont le 6ebataillon d’infanterie de Marine qui réalise une grande partie des détachements d’instruction opérationnelle et technique. Les EFG se coordonnent aussi avec les bâtiments de la mission Corymbe qui participent au plan de coopération militaire développé au profit des pays riverains du Golfe de Guinée pour renforcer leurs capacités dans le domaine de la sécurité maritime.

 

En 2015, les EFG ont mené 185 actions de coopération, dont 123 au Gabon au profit de stagiaires gabonais. Ils ont ainsi accueilli plus de 1 300 stagiaires étrangers sur le camp de Gaulle et au centre d’aguerrissement en forêt gabonaise. Les 53 autres formations ont eu lieu directement dans les pays partenaires : plus de 250 instructeurs se sont ainsi déplacés au Burundi, au Cameroun, au Congo, en République démocratique du Congo et au Tchad, pour transmettre leurs connaissances tactiques et techniques.

 

Au total, les militaires français ont formé 8 500 officiers, sous-officiers et hommes du rang dans de nombreux domaines : maintien de la paix, action de l’État en mer, sécurisation de zone, défense des frontières, lutte contre les engins explosifs improvisés et entretien des qualifications dans le domaine aéroporté.

 

L’objectif est de compléter la formation des militaires des pays membres de la CEEAC avant engagement dans des opérations intérieures ou extérieures.

 

L’instruction aux opérations de maintien de la paix menée au Tchad a, par exemple, permis de consolider les capacités d’un bataillon tchadien d’environ 460 militaires, avant son départ pour intégrer la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies au Mali (MINUSMA). Grâce aux stages de vie et de combat en jungle organisés chaque mois au centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger, le personnel des forces armées gabonaises reçu un entraînement complémentaire avant sa projection dans l’opération Minkébé qui vise à lutter contre les braconniers et les orpailleurs clandestins au Gabon.

 

En 2015, les EFG ont également mit en place la première session pour la formation de forces spéciales camerounaises. Cette formation longue et hautement spécialisée s’articulait autour de 21 semaines de stages intensifs dans des domaines aussi variés que le tir, le corps à corps ou les techniques aéroportées. Compte tenu du succès de cette formation, celle-ci devrait être reconduite.

 

Pour l’année 2016, les EFG poursuivront sur le même rythme, en prononçant encore davantage l’effort sur la préparation des unités avant leur engagement opérationnel et sur des formations à haute valeur ajoutée, adaptées aux besoins des armées partenaires.

 

Les EFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec les Éléments français au Sénégal (EFS), les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI). Ils constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre projetable dans la sous-région dans le cadre des opérations conduites par les armées françaises. En tant que pôle opérationnel à vocation régionale, les EFG (comme les EFS) sont essentiellement tournés vers la formation des pays partenaires. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 11:45
photo 31e RG / Armée de Terre

photo 31e RG / Armée de Terre


31/01/2016 Armée de Terre

 

Une dizaine de Dragons de la 2e compagnie de combat du génie du 31e régiment du génie (31e RG) a effectué une formation de fouille opérationnelle complémentaire (FOC) du 12 au 14 janvier 2016.  

 

Formés par leurs chefs de groupe, ils ont profité du matériel et des locaux du pôle interarmées munitions et explosifs (PIAM) pour travailler principalement la fouille de zone et le prélèvement des ressources, en vue de leur projection en République de Côte d’Ivoire puis en bande sahélo-saharienne. 

Cette formation nécessite la participation de chaque membre du groupe. Chacun est ainsi en mesure de prendre des photos, de fouiller un point particulier comme des caches d’armes, de prélever les ressources sans les polluer, avec son binôme, en autonomie. Malgré un délai restreint, les Dragons ont su adapter leur formation en fonction des retours d’expérience de l'opération BARKHANE, en travaillant avec des ressources retrouvées au Sahel, ainsi que sur des mises en situation réelle. 

Cette formation marque le début de la préparation opérationnelle pour la Côte d'Ivoire.

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 17:55
Quand le terrain est le premier ennemi (JDef, 2/2)


28/01/2016 JDEF -  DICOD

 

Les légionnaires avec qui nous avions vécu au cœur de la forêt amazonienne, au Brésil, sont aujourd’hui spécialistes du combat en jungle. Quant aux unités de l’armée de Terre que nous avions suivie en Picardie, elles peuvent désormais, à tout moment, intervenir en zone urbaine. Dans cette seconde partie du journal de la Défense (#JDef), nous vous emmenons en Afrique où les forces françaises sont formées aux opérations dans le désert, milieu de tous les extrêmes. Puis retour en France où les nageurs de combat s’entraînent à mener des missions sous-marines. Ils font du monde du silence leur théâtre d’opérations.

Situé dans la Corne de l’Afrique, Djibouti est 3 fois plus petit que la France. Pays de tous les extrêmes, on y trouve  montagne culminant à plus de 2 000 mètres, des déserts de sable et de roches mais aussi le lac Assal, point le plus bas du continent africain.
Avec moins de 20 jours de pluie par an et une température avoisinant 50 degrés, Djibouti est un pays désertique et aride, naturellement hostile à l’homme. Sa géographie ressemble à  celle de la bande sahélo-saharienne. C’est un terrain d’entraînement propice aux forces françaises et étrangères.

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 17:35
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre


28/01/2016 Armée de Terre

 

On le sait peu mais 140 000 militaires et civils indiens se sont battus à nos côtés durant la 1re guerre mondiale, en France et en Belgique. Cette histoire militaire commune perdure et se traduit pour l’armée de Terre par une coopération militaire bilatérale riche qui se renforce au fur et à mesure des années (une douzaine d’activités chaque année). 2016 a revêtu un caractère particulier : des militaires du 35e RI ont profité de leur participation à l’exercice Shakti pour défiler lors de la fête nationale indienne. Une première, tant pour ce pays que pour nos fantassins.

 

Pour la troisième année, les forces terrestres françaises et indiennes ont renforcé leur interopérabilité autour d’un exercice en milieu désertique et montagneux. Le 35e régiment d’infanterie (35e RI) et le 2nd Garhwal Rifles Battalion (infanterie du Bengal) se sont donc retrouvés du 7 au 17 janvier dans le désert du Rajasthan (dans le Nord-Ouest de l’Inde) pour un entraînement placé sous le signe de la force (signification de « Shakti »). 

Shakti 2016 avait comme scénario une opération de contre-insurrection et de lutte contre le terrorisme dans le cadre d’un engagement sous mandat de l’ONU. Durant une dizaine de jours, les détachements franco-indiens ont partagé leurs expériences, savoir-faire et techniques de combat afin d’entretenir et renforcer leur coopération.

 

Si l’exercice a pris fin le 17 janvier, les fantassins de Belfort ont eu le plaisir de recevoir une invitation pour le peu originale : une participation au défilé du Republic Day, première historique témoin du partenariat étroit qui lie nos deux nations. Ainsi, les militaires du 35e RI et les musiciens de la Musique de l’infanterie de Lyon ont défilé aux côtés de l'armée indienne, en présence du président de la République française en visite officielle. Dans la Déclaration conjointe franco-indienne du 25 janvier, ce dernier a d’ailleurs souligné l’importance des exercices militaires conjoints et mentionne l’exercice Shakti en vue de développer l’interopérabilité dans le domaine du contre-terrorisme, rappelant le succès des précédentes éditions qui ont permis aux forces de progresser. 

L’exercice Shakti 16 s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique signé en 1998 et prouve l’excellence du niveau atteint dans la relation militaire bilatérale.

 

Shakti 2013 avec le 13e BCA

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 08:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

27/01/2016 Armée de l'air

 

Du 15 au 19 janvier 2016, le général David Pincet commandant la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI) s’est rendu à Djibouti en visite de commandement auprès des unités BAFSI (escadron de protection et escadron de sécurité incendie et sauvetage).

 

Les travaux avec les commandants d’unités, le commandement de la base aérienne 188 et l’état-major interarmées des forces françaises à Djibouti ont permis de mieux prendre en compte les spécificités des missions air et interarmées sur le terrain. Ce court séjour a également été l’occasion d’inaugurer un nouveau poste de commandement "Protection" de la base, notamment équipé d’un système de télésurveillance performant qui permet des avancées tant dans le domaine opérationnel que pour la condition du personnel.

 

La base de Djibouti compte environ 800 d’aviateurs ainsi que des Mirage 2000 C et D, un C160 Transall et des hélicoptères Puma qui lui permettent d’intervenir dans les pays de la corne de l’Afrique, ainsi qu’aux Émirats arabes unis ou au Qatar.

 

Implantée au cœur d’un point névralgique, elle bénéficie d’avantages géographiques et opérationnels indéniables. Ses similitudes avec les théâtres d’opération du Proche-Orient attirent de nombreuses unités à la recherche d’un environnement réaliste et leur permettent de s’entraîner efficacement.

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 08:45
28e GC à Djibouti - photo Armée de Terre

28e GC à Djibouti - photo Armée de Terre

 

27/01/2016 Armée de Terre

 

Initiée en décembre 2014 pour actualiser les cartes datant des années 1960, une mission de mise à jour cartographique s’est déroulée sur le territoire djiboutien d’octobre 2015 à janvier 2016.

 

Cette mission, effectuée par un détachement du 28e Groupe Géographique d’Oberhoffen a rempli un double objectif:

- elle a permis de fournir une mise à jour complète des zones du territoire djiboutien où les FFDj manœuvrent très fréquemment, voire quotidiennement, en vertu du Traité de coopération en matière de défense qui unit la France à Djibouti

- elle a été l’occasion de tester, dans un environnement exigeant (nature du terrain, climat), la fiabilité technique de la CGP (Chaîne Géographique Projetable), sans toutefois être soumis au contexte sécuritaire et pressant d’une opération réelle.

 

Aboutissement de 15 années de réflexion et de production industrielle, la CGP, le tout nouveau système d’arme de la géographie militaire française, vise à appuyer les forces déployées en leur fournissant des produits géographiques standardisés, précis et actualisés quel que soit le niveau sécuritaire, dans des délais compatibles avec la conduite des opérations.Aux ordres du Capitaine Cédric, les 21 géographes projetés ont brillamment atteint l’ensemble des objectifs qui leur avaient été assignés, dans un contexte de préparation contraignant et des conditions matérielles exigeantes.

 

La mission, source d’enseignements précieux, a été un véritable succès car elle a permis à la fois:

- de fournir des cartes actualisées, contribuant ainsi à l’optimisation de la préparation opérationnelle des militaires qui effectuent des entraînements ou de la préparation opérationnelle tout au long de l’année aux FFDj

- d’éprouver les nouveaux matériels du CGP en situation extrême en démontrant leur précision et leur efficacité et d’obtenir un RETEX technique précieux dans le domaine de la géographie militaire

- de valider ce nouvel ensemble modulaire pouvant soutenir tout type de déploiement de l’Armée française jusqu’à un volume de 5000h.

 

La géographie militaire, en phase avec les évolutions technologiques, s’adapte constamment en développant des outils de pointe permettant d’enrichir les bases de données avec des informations vérifiées et fiables. Cette nécessité de disposer de données précises explique l’importance de l’enjeu que revêtait cette mission La cartographie constitue en effet un élément indispensable à la connaissance, à la préparation et, le cas échéant, à l’intervention des forces. L’ensemble du système d’arme de la Chaine Géographique Projetable répondra à ce besoin, en s’appropriant des nouvelles technologies toujours plus complexes, nécessitant un haut degré de technicité, avec des effectifs toujours plus contraints, mais avec l’impératif d’appuyer, à l’avenir, l’ensemble des forces projetées.

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 17:45
photo EMA / Armée de Terre

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25/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Le 25 janvier 2016, en cette journée de résultats des élections en République Centre-africaine,  Sangaris a contribué à la sécurisation du processus électoral en appui de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) et des forces de gendarmerie centrafricaines.

 

Des sections des sous-groupements tactiques interarmes ont patrouillé toute la journée dans la capitale ainsi que dans l’arrière pays au Nord et à l’Est de Sibut afin de maintenir une présence continue. Par ailleurs, les hélicoptères Tigre et Fennec de Sangaris ont accompagné ces missions en assurant des vols de surveillance et d’appui au sol.

À l’heure où les Centrafricains sont impliqués dans le processus électoral en cours, les forces internationales poursuivent leurs opérations de sécurisation et suivent avec attention l’évolution de la situation sécuritaire.

Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris compte environ 900 militaires français. En qualité de force de réserve au profit de la  MINUSCA, les soldats français fournissent un appui opérationnel aux 12 500 Casques bleus déployés dans le pays.

photo EMA / Armée de Terre

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 16:45
photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

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26/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Du 15 au 19 janvier 2016, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli le voyage d’étude de la 68esession d’auditeurs de l’Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN).

 

La visite était articulée en deux volets : l’un à Djibouti-ville et l’autre en zone de manœuvre. La délégation a ainsi bénéficié d’une série de conférences d’autorités civiles ou militaires, françaises et alliées, exposant les enjeux stratégiques de la Corne de l’Afrique et les aspects géopolitiques de cette région.

 

photo EMA / IHEDN / Armée de Terrephoto EMA / IHEDN / Armée de Terre
photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

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Après une visite des emprises des FFDj, les 96 auditeurs et 16 cadres se sont rendus sur le terrain, du 17 janvier matin au 18 janvier midi. Ils ont d’abord rejoint le désert du Qaïd à environ cinquante kilomètres à l’ouest de Djibouti. Le 5e régiment interarmes d’outre-mer y a présenté la mise en œuvre d’une batterie de mortiers de 120 mm héliportée par les Puma du Détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT). Plus tard, depuis l’observatoire d’Ali Odé, les auditeurs ont assisté à une manœuvre aéroterrestre d’un sous groupement tactique appuyé par des Mirage 2000 de l’escadron de chasse 3.11 Corse, le C160Transall de l’escadron de transport 88 Larzac, et des hélicoptères Gazelle et Puma du DETALAT. Les engins blindés de reconnaissance feu AMX-10 RC, mis en œuvre par un peloton du 3eescadron, armé par le 1er régiment étranger de cavalerie, venaient tout juste d’arriver sur le territoire.

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photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

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Après un déplacement dans le désert du Grand Bara, les auditeurs ont observé l’entraînement des moyens aériens des FFDj qui réalisaient l’interception d’un C160 Transall par des Mirage 2000 puis un posé d’assaut avec débarquement d’un groupe motorisé des forces spéciales, show of force et appui-feu des avions de chasse, débarquement et récupération de commandos par hélicoptères de manœuvre. À l’issue, les auditeurs ont rejoint un bivouac dans le désert du Qaïd où ils ont échangé avec les militaires de l’ensemble des unités des FFDj. Dès le lendemain matin, les convois se sont déplacés sur Arta Plage pour observer un largage de parachutistes en mer suivie d’une action vers la terre exécutée par les commandos Marine appuyés par les moyens du DETALAT, de la base aérienne 188 et de la base navale.

 

photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

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En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 08:25
photo EMA

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25/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 22 juin 2015, l’adjudant Sylvain est affecté à l’état-major interarmées des Forces armées aux Antilles (FAA) en tant qu’adjoint au chef des opérations terrestres (J3 Terre) du centre des opérations.

 

L’adjudant Sylvain a passé 17 années au sein d’unités opérationnelles, telles que le 17e régiment du génie parachutiste ou le 19e régiment du génie, ainsi que sur les théâtres d’opération.

 

Aujourd’hui affecté au centre des opérations, il met à profit sa connaissance du terrain en amont de l’action. « Cette affectation me permet d’avoir une vision globale des opérations. Quand on est sur le terrain, on reçoit les ordres du centre des opérations. Aujourd’hui, je suis de l’autre côté du miroir et je vois comment les ordres sont préparés ».

 

En tant qu’adjoint au J3 Terre, l’adjudant Sylvain participe également à la programmation des activités dans le cadre de la préparation opérationnelle des FAA. Il travaille en étroite collaboration avec le 33e régiment d’infanterie de Marine, mais pas seulement. « Je dois récupérer la planification des activités de toutes les unités des FAA puis coordonner et organiser les choses afin que tous aient les moyens matériels et humains adéquats au moment opportun pour chacun ».

 

Une fois la programmation actée, vient le temps de l’entraînement en lui-même. « Lors des exercices, comme Cyclonex qui est un entraînement au commandement et à l’alerte du personnel des forces armées face aux risques de catastrophe naturelle, mon rôle est de suivre le déplacement des troupes sur les cartes et de tenir à jour la cartographie au profit des autorités en charge de prendre les décisions sur la suite des opérations ».

 

Après 17 ans de carrière, l’adjudant Sylvain confie avoir acquis une certaine « ouverture d’esprit ». « Ce que la vie de militaire m’a apporté, c’est avant tout de retenir le meilleur des expériences que l’on peut vivre. En Guyane en 2005, lors de la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal, j’ai particulièrement apprécié l’instruction qui nous a été délivré dans les domaines de la topographie et des transmissions. Si aujourd’hui je n’exploite pas forcément ces compétences dans mon quotidien, j’ai néanmoins ces enjeux, leurs contraintes et leurs plus-values en tête quand je fais de la programmation d’activités ».

 

« La deuxième chose importante que j’ai réalisé en étant dans l’armée, c’est la grande polyvalence et la pluralité de métiers que l’on a la chance d’exercer au sein d’une carrière ». En effet, en plus d’être adjoint au J3 Terre, l’adjudant Sylvain fait partie du Groupe régional d’intervention de neutralisation, enlèvement et destruction d’explosifs (GRIN) des FAA. Une casquette qu’il affectionne car elle lui permet de rester actif dans le milieu du déminage. « C’est un milieu exigeant qui nécessite de garder un esprit vif, désireux de découvrir et d’en apprendre toujours ». Après de nombreux stages de formation qui cumulés, équivalent à trois années au centre de formation de l’échelon central NEDEX-EOD, l’adjudant Sylvain. a obtenu le brevet d’intervention sur munitions spéciales (biological and chemical munition disposal –au standard OTAN). Mais ce diplôme ne suffit pas si l’on n’entretient pas ses connaissances. « Il faut se mettre constamment à jour par rapport aux évolutions des explosifs et techniques de déminage ».

 

Aux Antilles, le GRIN est particulièrement sollicité. Dans le cadre d’un protocole signé avec la préfecture de la Martinique, le GRIN des Antilles est le seul service à détenir des capacités de reconnaissance d'engins non identifiés et des capacités d'intervention sur les munitions et explosifs conventionnels ainsi que les engins explosifs improvisés. En moyenne, ils interviennent une quinzaine de fois par an, en tout temps et tout lieu, qu’il s’agisse d’emprises militaires mais également de sites civiles difficiles d’accès ou d’embarcations.

photo EMA

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 12:55
photo Armée de Terre

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24/01/2016 Armée de Terre

 

L’armée de Terre fait face à un véritable défi du recrutement. Pour répondre à l’ensemble des missions qui lui sont confiées (notamment celle d’un engagement de grande ampleur et dans la durée sur le territoire national), les effectifs de la force opérationnelle terrestre doivent en effet être portés à 77 000 hommes dans les mois à venir (contre 66 000 actuellement).

 

Dans le cadre du nouveau modèle « Au Contact », le choix a été fait de densifier les régiments existants, qui sont chargés de conduire un recrutement de proximité. Concrètement, ceci implique la mise en place de nouvelles unités élémentaires dans les régiments de l’armée de Terre. Le 15 janvier dernier, c’était au tour du 1er régiment de chasseurs d’accueillir son nouvel escadron.

La mise en place d'une unité élémentaire (escadron/compagnie) est un événement rare et symbolique pour un régiment mais également pour toute une région, avec la création d’une centaine de nouveaux postes. Au sein des régiments de cavalerie, cette transformation prend la forme d'escadron de reconnaissance et d’intervention (ERI). 

Pour le 1er RCH, ce nouvel escadron devient ainsi la deuxième unité de ce type au sein du régiment.

Dès aujourd’hui, les jeunes engagés commencent à s’entraîner avec comme objectif leur projection en opération intérieure ou extérieure d’ici la fin de l’année.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 12:55
L’Hexagone Balard, la Défense du XXIe siècle

 

Olivier Berger - La Voix du nord

 

Les états-majors et les principales directions du ministère de la Défense ont progressivement migré depuis un an à l’Hexagone Balard, le Pentagone à la française. Ce colossal édifice du sud parisien, qui regroupe plus de 9 000 personnels, a été conçu pour piloter les armées françaises à l’horizon 2040.

 

Depuis le périphérique ou le ciel, le nouveau ministère de la Défense fait penser au bombardier stratégique américain B2 Spirit de Northrop avec ses plaques sombres, mates et ses angles improbables qui garantissent sa furtivité. Un paradoxe pour un projet hors-norme, au sud du XVe arrondissement, de 13,5 hectares, 128 000 m2 de bureaux, 89 façades et 5 600 m2 de panneaux photovoltaïques qui en font le bâtiment le plus écologique de Paris. Une gageure pour le cabinet d’architectes parisien ANMA (Agence Nicolas Michelin & associés).

Passé la porte monumentale du boulevard du Général-Martial-Valin et l’inévitable sas de sécurité, on se retrouve dans une discrète fourmilière de 9 300 personnes, regroupant l’état-major, ceux des trois armées (terre, air, marine nationale pour les étourdis), des directions imposantes comme le secrétariat général pour l’administration (SGA) et la direction générale de l’armement (DGA).

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 12:25
Rdv en terre inconnue pour les troupes de montagne


23/01/2016 Armée de Terre

 

Sur la dernière terre inconnue du globe flotte le drapeau bleu, blanc, rouge. Un exploit sportif et mental réalisé par des funambules des crêtes, les 6 alpinistes du groupe militaire de haute montagne.

 

Nous vous proposons de revivre à leurs côtés l’enfer blanc, la cordillère de Darwin jusqu’alors jamais explorée, balayée par des tempêtes violentes de vent. Dans cette contrée hostile à l’homme, avec -25° la nuit, bravant les crevasses et les avalanches, ces as des cimes ont risqué leur vie et dépassé leurs limites.

Le film « Sur le fil de Darwin » retrace la première traversée de la chaîne de montagnes de Darwin en Terre de Feu chilienne réalisée fin 2011. Cette traversée peut se résumer en l’addition d’une traversée polaire et d’une expédition en Himalaya, le tout dans les tempêtes du Cap Horn. Pendant 30 jours en totale autonomie, le GMHM a avancé à l’aveugle dans cette chaîne de 150 km de long, en grande partie inexplorée. Les difficultés techniques, météorologiques, le terrain extrêmement difficile, l'incertitude, les secours quasi impossibles font de cette aventure un moment particulier.

Les militaires du GMHM, appartenant à la 27e brigade d'infanterie de montagne, ont traversé un des derniers endroits du globe ayant encore résisté à tous les explorateurs. Toutes les compétences, la détermination et la volonté de ces six soldats de montagne auront été nécessaires pour surmonter les difficultés techniques, physiques et météorologiques de cet endroit sauvage et inhospitalier dans les 50es hurlant, à quelques encablures du Cap Horn.

Cet exploit sportif est directement mis au service de l’institution, le GMHM transmettant ses savoir-faire ainsi acquis aux troupes de montagne projetées sur les théâtres d’opérations extérieures.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 11:55
photo Peter Bastiaans - Safran

photo Peter Bastiaans - Safran

 

23-01-2016 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

L'armée française va commander 14 drones tactiques Patroller à Sagem, filiale de Safran. Un coup de théâtre, tant le Watchkeeper de Thales a longtemps été donné ultra-favori.

 

Un coup de théâtre. Après deux ans d’une compétition farouche entre deux champions français de la défense, c’est finalement le drone Patroller de Sagem (groupe Safran) qui a remporté l’appel d’offres pour le renouvellement des drones tactiques de l’armée de terre, face au Watchkeeper de Thales. Le contrat, de 300 millions d'euros environ en intégrant la maintenance des appareils sur dix ans, prévoit la livraison à partir de 2018 de 14 drones : deux systèmes de cinq appareils chacun, et quatre drones pour l’entraînement et la formation. Ces appareils remplaceront les vieux Sperwer de l’armée de terre, déjà fabriqués par Sagem.

Comment le Watchkeeper, grand favori de la compétition, a-t-il pu se faire coiffer ainsi au finish ? Le drone de Thales semblait pourtant avoir tous les atouts en main : basé sur une cellule israélienne (le Hermes 450), il est développé et assemblé par la filiale britannique de Thales, ce qui cadrait parfaitement avec les traités de coopération militaire de Lancaster House, signés en 2010 par la France et le Royaume-Uni. Il était déjà en utilisation en Grande-Bretagne, qui l’avait déployé un temps en Afghanistan. L’armée de terre ne jurait que par lui, voyant d’un mauvais œil le lancement d’un appel d’offres impliquant le Patroller.

 

Victoire sur le terrain

Le 22 octobre 2014, le chef d’état-major des armées lui-même, le général Pierre de Villiers, ne faisait pas mystère de sa préférence : "Je préconise le Watchkeeper, que j’ai vu à l'œuvre en Afghanistan, et qui est le fruit de la coopération menée dans le cadre des accords de Lancaster House", assurait-il devant les sénateurs de la commission de défense.

Le Patroller de Sagem, drone basé sur le motoplaneur S-15 de l’allemand Stemme, a finalement renversé la vapeur. Plus que sur le prix, de même ordre chez les deux rivaux, la différence semble s’être faite sur le terrain. "Suite à 18 mois de tests, il y a eu un consensus entre la DGA et l’armée de terre sur le fait qu’il était largement supérieur, assure un proche du dossier. La performance de la boule optronique, avec des images parfaites, a bluffé l’armée de terre." Le fait que le Patroller puisse voler au-dessus du territoire national a aussi été un critère déterminant : Sagem avait organisé une campagne d’essais fin 2014, une vingtaine de vols à proximité de Toulouse pour tester l’insertion du Patroller dans l’espace aérien civil.

 

Un drone en grande partie made in France

Le Patroller présentait un autre avantage : plus de 80% de sa valeur ajoutée est réalisée en France, contre 30% environ pour le Watchkeeper. Seule la cellule est allemande : la R&D est basée à Eragny, les boules optroniques sont conçues à Dijon, les caméras infrarouges à Poitiers, les cartes électroniques à Fougères (Ille-et-Villaine) et l’intégration finale et le segment sol à Montluçon (Allier). 300 emplois étaient ainsi, directement ou indirectement, liés au choix du Patroller. Toute la chaîne d’information est française, à l’inverse du Watchkeeper, équipé d’une boule optronique conçue par l’israélien Elbit Systems. "Le made in France n’était pas un critère de choix, mais si l’emploi et les compétences sur le territoire national se développent, c’est une bonne chose", explique-t-on au ministère de la défense.

Sagem pourra aussi s’appuyer sur la commande française pour ses campagnes export. Le Sperwer avait été vendu à 6 pays, dont la France, les Pays-Bas et le Canada (150 drones en tout). L’industriel français espère exporter son successeur en Egypte et en Asie notamment, l’appareil pouvant être dédié à des missions militaires, gouvernementales (douanes, surveillance de frontières…) ou civiles.

 

La France a encore du retard

La filière française des drones rattrape-t-elle pour autant son retard sur le segment des drones militaires, ultra-dominé par les Etats-Unis et Israël ? On en est loin. Des années d’incurie partagée entre les industriels, les militaires et les politiques ont abouti à une dépendance des  forces françaises envers les groupes étrangers. Sur le segment des drones MALE (plus gros et dotés de performances supérieures aux drones tactiques type Patroller), l’armée de l’air utilise ainsi au Sahel trois drones Reaper achetés à l’américain General Atomics, la DGA ayant commandé deux autres systèmes de trois drones.

La France, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie ont bien lancé un projet de drone de surveillance européen rassemblant Dassault, Airbus Group et Finmeccanica, mais l’horizon du projet (passé de 2020 à 2025) est trop lointain pour être vraiment crédible. L’Europe est heureusement bien plus avancée sur le programme de drone de combat Neuron, développé par Dassault, à la tête d’une équipe d’industriels (Airbus, Saab, Alenia, HAI, Ruag…). Le prototype de ce drone furtif, dont la signature radar est celle d’un oiseau, est actuellement en phase d’essais en Suède. Il a tiré ses premières bombes d’essai en septembre, selon le blog le Mamouth.

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 13:55
photo Armée de Terre

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22/01/2016 Armée de Terre

 

Tout juste rentrés de permissions, dès le lundi 4 janvier, les commandos de montagne du 13e bataillon de chasseurs alpins ( 13e BCA) ont réalisé un exercice de combat au col du Granon (Hautes-Alpes), comprenant du tir et du franchissement.

 

L’accent était mis sur la maîtrise technique et tactique du combat en montagne et l’évaluation de l’environnement naturel (risques en montagne). Au regard des exigences du milieu et des contraintes qu’il impose au combattant, l’entraînement physique et rustique est donc permanent pour les chasseurs alpins. Il se mène de manière progressive, continue et adaptée.

Lors de l’ascension au col du Granon, en ski de randonnée, équipés de la tenue de combat en plus d’un lourd sac leur assurant une autonomie de 5 jours, leur rusticité a été mise à rude épreuve. Après une éprouvante  montée de 5 heures, le reste de la semaine était consacré au combat et au tir en montagne avec toutes les contraintes liées à l’opérationnel (lourdeur des protections, encombrement, poids du sac, liaisons radio, …) et celles dues au franchissement en milieu enneigé (froid, lenteur des déplacements, …).

A l’issue de cet exercice, pour savoir durer physiquement et rustiquement en montagne, certains vont poursuivre l’entraînement tactique à Tignes et d’autres reconduire leur qualification en aérocordage afin d’être prêt pour leurs futures projections.

 

En savoir plus : Retrouvez les tests de sélection des commandos montagne qui se sont tenus en novembre dernier au 93e régiment d’artillerie de montagne ( 93e RAM ).

photo Armée de Terre

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 11:45
photo EMA

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21.01.2016 source Etat-major des Armées

 

Dans la BSS, la semaine a été marquée, par une attaque terroriste à Ouagadougou.

 

C’est la deuxième fois en l’espace de moins de deux mois qu’une attaque d’une telle nature est conduite dans une capitale africaine de la zone sahélienne. C’est aussi la deuxième fois en l’espace de moins de 2 mois que les forces spéciales françaises interviennent, avec et en appui des forces de sécurité des pays concernés, dans une opération toujours très délicate de libération d’otages dans un contexte de contre-terrorisme en zones urbaines.

Ces attaques, sont la preuve que les groupes djihadistes sont décidés à frapper tous ceux qui s’opposent à leurs aspirations hégémoniques. En réponse, l’armée française est engagée dans une lutte qui sera longue, face à une menace militarisée et manœuvrière.

 

Pour contrer le dessein des groupes armés terroristes (GAT), la stratégie sahélienne de la France s’inscrit dans une approche globale (politique, sécuritaire et de développement), aux côtés de la communauté internationale (ONU, UE) et avec les pays partenaires du G5 Sahel. Cette stratégie vise à renforcer ces Etats pour leur permettre d’assurer en commun leur sécurité.

 

Porté par l’opération Barkhane, le volet militaire de la stratégie française comporte deux volets :

- Favoriser la coopération militaire régionale des pays du G5 Sahel (opérations multilatérales transfrontalières) et renforcer leurs capacités d’action (coopération bilatérale et participation  aux actions de formation et de de conseil  de type EUTM/Mali);

- Lutter contre les GAT en exerçant sur eux une pression constante, afin d’interdire la reconstitution de sanctuaires terroriste au Nord de la zone sahélo-saharienne.

 

Barkhane opère sur le temps court et le temps long : ARADOU

L’opération ARADOU permet d’illustrer ces principes.

 

credits EMA

credits EMA

Conduite du 4 au 18 janvier 2016 dans la région du Ténéré à l’Ouest de Madama au Niger, cette opération bipartite franco-nigérienne visait à perturber les flux logistiques des GAT.

Commandée à partir d’un poste de commandement conjoint, les sections nigériennes et françaises ont  réalisé des missions de reconnaissance et de contrôle de zone. Les appuis spécialisés apportés par les moyens de renseignement de Barkhane ont été mis à la disposition de notre partenaire. Au bilan, les forces franco-nigériennes ont intercepté 6 pick-up, de l’armement et des munitions. Ce type d’opération permet de maintenir la pression sur les GAT et de porter régulièrement des coups aux flux logistiques qui alimentent les terroristes.

 

Bilan des sorties aériennes

Depuis le 13 janvier 2016, les équipages de l’opération Barkhane ont réalisé 72  sorties : 13 chasse,  20 sorties ravitaillement et renseignement, 39 sorties transport.

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