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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 16:50
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

08/06/2015 Armée de Terre

 

Le Corps de réaction rapide-France (CRR-Fr) a organisé un VIP Seminar au cœur de la Citadelle de Lille le 22 mai 2015, dans le but de débattre sur le thème « Quel commandement et contrôle (C2) pour les opérations actuelles et futures ».

 

Organisé dans le cadre du passage du CRR-Fr au format Joint Task Force (groupe de forces interarmées) et à l’occasion de son dixième anniversaire, le débat a réuni une cinquantaine d’officiers généraux et d’officiers d’états-majors français, alliés et de la communauté de l’OTAN. Ils ont pu échanger et réfléchir afin d’apporter des solutions concrètes et des hypothèses de travail pour le C2 des troupes déployées en opération.

 

Le quartier général du corps de réaction rapide-France est un état-major qui a la capacité d’entrer en premier sur un théâtre d’opérations et de conduire des engagements opérationnels allant de la basse à la haute intensité. Il peut être engagé dans un environnement interarmées et multinational dans le cadre d’un mandat de l’OTAN, de l’Union Européenne ou d’un mandat national si les circonstances l’exigent.

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 15:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

09-06-2015 par 3e REI Réf : 235 | 130

 

Du 08 au 28 avril 2015, la 2e compagnie du 3e régiment étranger d'infanterie (REI) renforcée pour l'occasion par la Section d'aide à l'engagement débarqué (SAED) du régiment, par une section du génie du 9e RIMA, de deux équipes cynotechniques, d'une équipe de plongeur de combat du génie et d'un sous groupement aéromobile, a effectué une opération d'envergure de lutte contre l'orpaillage illégal dans le secteur de SAUL à SAINT GEORGES en passant par CAMOPI.

 

Après un mois de préparation intellectuelle et matérielle pour régler tous les détails de l'opération, la compagnie commence à se déployer le 08 avril sur les Bases opérationnelles avancées (BOA). La 3e section de la 2e compagnie déjà présente à Camopi s'infiltre dès le 09 sur la SIKINI pour commencer le blocus de la voie d'approvisionnement des garimpeiros. Pendant trois jours les sections arrivent de manière échelonnée à CAMOPI. Les recherches s'annoncent déjà difficiles, une panne d'hélicoptère retarde l'opération de 72H00 et les garimpeiros ont remarqué les 90 légionnaires présents à CAMOPI pendant 3 jours.

 

Malgré cela, dès le 10 avril, la 3e section découvre plus de deux tonnes de carburant cachées dans la SIKINI.

 

Le 12 avril, les hélicoptères sont opérationnels, après une mise à terre par assaut vertical, la mission peut véritablement commencer. L'ensemble de la zone est bouclée, débute alors un intense travail de fouille et de recherche, pendant que la SAED, mène des actions de harcèlement et de diversions sur les sites les plus éloignés. La manœuvre est efficace et les orpailleurs illégaux sont désemparés (nous serions 250 avec 250 chiens selon certains). Ils n'osent plus bouger ni travailler dans tout le secteur de crainte d'être décelé.

 

Les légionnaires sillonnent leur zone d'action respective trois semaines durant, pour restreindre la liberté de mouvement des orpailleurs. Non seulement une partie de la logistique et de l'appareil de production des orpailleurs illégaux a été saisie ou détruite, mais cela représente surtout un manque à gagner considérable imputé aux contrevenants qui n'ont pas pu extraire le moindre gramme d'or sur une zone d'environ 5000 Km².

 

La particularité de l'opération HARPIE est d'être une mission interministérielle. La géographie de la Guyane impose l'emploi des moyens aériens. Ainsi la coopération et la communication entre tous les acteurs pour chaque mission est primordiale, chacun apportant son expertise.

 

La section du génie du 9e régiment d'infanterie de marine (RIMA) a permis de mener à bien une expertise sur le site de ROCHE COURONNEE, le plus important du secteur, pour évaluer les besoins matériels, sécuritaires et les délais nécessaires à la neutralisation par explosif des puits sur place, tout en empêchant le travail illégal.

 

Les équipes cynotechniques, insérées dans deux sections de combat, ont apporté une aide précieuse en termes de détection de carburant ou de nourriture. Grâce aux plongeurs de combat du génie, le flux logistique des pirogues O.I. sur la SIKINI est parfaitement identifié.

 

La combinaison de l'ensemble des moyens a permis de réaliser un excellent bilan. Ce ne sont pas moins de 150 légionnaires et militaire des Forces Armées Guyanaise (FAG) qui ont aidé les gendarmes et la police (police d'aide aux frontières et douane) à porter un coup sévère aux orpailleurs. En effet, 16 moteurs (dont 9 motopompes), 4,6 tonnes de carburant, 2,3 tonnes de nourritures, 11 groupes électrogènes, 4 pirogues, 1 quad, 1 motocross ainsi que beaucoup d'autres matériels (plusieurs tonnes), liés à l'orpaillage illégal, qui ont pu être détruits ou saisis par les gendarmes. Le constat principal de cette opération est qu'il n'y a plus de site d'orpaillage illégal d'importance dans la zone d'action du 3e REI.

 

Reportage photos

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 14:55
Rencontres militaires blessures et sports (RMBS) 2015

 

04/06/2015 BCISSA  - DCSSA (Service de santé des armées)

 

Du lundi 1er au samedi 27 juin 2015, 62 militaires blessés participent à la 4e édition des RMBS organisée à Aubigny-sur-Nère et Bourges (Cher).

 

Les Rencontres militaires blessures et sports (RMBS), créées par la Cellule d’aide aux blessés de l’armée de terre (CABAT) en 2012, représentent une initiative importante au profit des blessés des trois armées, de la gendarmerie nationale et des différents organismes du ministère de la Défense.

 

Crédits DCSSA

Crédits DCSSA

La blessure étant un risque inhérent au métier de militaire, le suivi et l’accompagnement des blessés constituent l’une des priorités du ministère de la Défense.

 

Les RMBS font partie du «pack sportif» proposé aux blessés dans le cadre de leur parcours de soin. L’objectif est de faire découvrir aux blessés la pratique d’activités sportives adaptées à leur handicap et de leur permettre d’échanger, dans un contexte différent, avec les acteurs du suivi médico-social qui les accompagnent au quotidien.

 

Retrouvez sur le compte Facebook du ministère de la Défense notre album photo du parcours de reconstruction à Percy des blessés de guerre.

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 12:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

08/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 29 mai 2015, des militaires du contingent français ont participé au défi sportif Urban Race, organisé par la Force Commander Reserve (FCR).

 

A 5h du matin le 29 mai 2015, l’adjudant Djaha, référent sport de la FCR, a annoncé le départ de la première équipe. Tous les militaires du contingent français s’étaient réunis le long du parcours pour encourager et soutenir les différentes équipes. L’Urban Race, organisée par la cellule S7 en charge de l’entrainement, est une course de masse d'endurance chronométrée avec obstacles. Cet évènement sportif a pour objectif d’entretenir la cohésion et de renforcer les liens entre les groupes participants.

 

Cette course constitue un véritable challenge, comprenant 19 obstacles sur un parcours de plus de 1 600 mètres. 18 équipes se sont succédé les unes après les autres. Le principe était simple : l’équipe qui réalisait sans fautes et le plus rapidement la totalité du parcours remportait la course. Les trois premières équipes se sont suivies de près avec seulement une minute d’écart entre la première et la troisième.

 

Félicitations à la Section Infanterie du Lieutenant Fabien qui a remporté le titre de challenger en effectuant avec son équipe cette course en 15 minutes.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban, et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

photo EMA / Armée de Terre
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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 12:55
«Royal Blackhawk» : entraînement à l’appui feu pour les Fennec

 

08/06/2015 Armée de l'air

 

L’armée de l’air a participé à un exercice d’appui feu interarmées et interallié, « Royal Blackhawk », organisé fin mai 2015, dans la périphérie de Belfort. A cette occasion, deux Fennec ont renforcé leur maîtrise de la capacité d’appui feu au profit des troupes au sol.

 

Baptisé « Royal Blackhawk », l’exercice a rassemblé cinq nations différentes (France, Belgique, Angleterre, Pays-Bas et Etats-Unis) simulant une insurrection. Objectif : entraîner les FAC (Forward Air Controller – contrôleurs aériens avancés) et les équipages aux procédures CAS (Close Air Support – appui aérien rapproché) et CCA (Close Combat Attack – appui feux rapproché).

 

Le scénario impliquait la mise en place d’une base opérationnelle avancée (FOB pour Forward Operational Base) avec le soutien de deux CH-47 Chinook et de deux UH-60 Blackhawk américains. L’exercice comptait également des Mirage 2000, Rafale, Alphajet et deux hélicoptères Fennec des escadrons 5/67 «Alpilles» et 3/67 « Parisis » côté armée de l'air, ainsi qu'une Gazelle de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT).

 

Le Fennec à l’appui feu

 

Seul hélicoptère sur place à pouvoir réaliser des missions d’appui aérien rapproché et d’appui feu, le Fennec simulait l’emport de son canon de 20 mm, embarquant 240 obus pour plus d’1h30 d’autonomie.

 

Le volet renseignement de l’exercice a permis de mettre en valeur la discrétion du Fennec, informant en permanence des actions des insurgés sur le terrain : mise en place d’engins explosifs improvisés, embuscade sur un convoi allié, ou encore mise en place de système sol-air portable à proximité de la FOB avant l’arrivée des hélicoptères américains.

 

«Cette configuration, que nous avons déjà largement éprouvée dès les débuts de l’opération Sangaris (Centrafrique) en décembre 2013, offre une polyvalence adaptée aux théâtres d’opérations extérieures, où le renseignement en temps réel et l’appui feu sont indispensables au succès des missions des troupes au sol», souligne un pilote de Fennec, avant d’ajouter : «L’appui feu est au cœur des préoccupations des deux escadrons Fennec que sont l’«Alpilles» et le « Parisis ». Ce type d’exercice réaliste permet à nos équipages d’acquérir une expertise reconnue, renforçant leur efficacité lors des opérations extérieures».

«Royal Blackhawk» : entraînement à l’appui feu pour les Fennec
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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 12:55
[Intégrale] Furtivité, le camouflage haute technologie (JDef)


9 juin 2015 par Journal de la Défense (#JDef)

 

Systèmes de vision nocturne, par infrarouge ou de détection radar… la haute technologie est au cœur des opérations militaires modernes. Qu’elles opèrent au sol, sur l’eau ou en l’air, nos armées utilisent tous les jours ces moyens pour détecter et tromper l’adversaire. C’est ce camouflage moderne que l’on appelle la furtivité.

Ce mois-ci, le Journal de la Défense (#JDef) vous emmène au cœur de ces systèmes innovants, à la rencontre de ces spécialistes de la dissimulation.

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 17:50
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

08/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 3 au 17 juin, l’état-major interarmées de force et d’entraînement (EMIA-FE) conduit l’exercice bilatéral franco-britannique Griffin Rise 2015. Piloté depuis le centre opérationnel du Mont-Valérien, cet exercice de poste de commandement interarmées associera trois plateformes dont deux basées en France (Creil pour la composante terrestre et Lyon pour la composante aérienne) et une troisième embarquée à bord du HMS Ocean, en mer.

 

Griffin Rise 2015 est un exercice bilatéral et interarmées centré sur la planification et la conduite conjointe du déploiement d’une force expéditionnaire franco-britannique. L’exercice constitue une étape majeure de la montée en puissance du concept de Force expéditionnaire interalliés et interarmées (Combined Joint Expeditionary Force, CJEF) décidé dans le cadre du Traité de Lancaster house (2 novembre 2010). Il ouvre la voie vers l’exercice final Griffin Strike 2016, en vue de la validation complète du concept CJEF.

 

Griffin Rise 2015 met en œuvre d’importants moyens des composantes Terre, Maritime, Air et logistiques, ainsi que des capacités relevant des systèmes d’information et de communication (SIC). Au total, 1 200 participants seront engagés dont 700 militaires français.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air
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photo EMA / Armée de l'Air

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 15:45
photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

 

05/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juin 2015, le Colonel Tassel, chef de corps du 8ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8ème RPIMa) a succédé au Colonel Meunier, chef de corps du 2ème régiment étranger de parachutistes (2ème REP), à la tête du groupement tactique désert Est (GTD-E). Le GTD Chimère succède ainsi au GTD Altor.

 

Le mandat du GTD Altora été marqué par une forte activité en continu. Les unités ont ainsi conduit plus de 240 opérations de niveau groupe à section, parmi lesquelles les opérations Kounama 2 et 3 effectuées dans la région de la passe de Salvador, importante zone de transit entre la Libye et le Nord du Sahel. Menées en partenariat avec les forces armées nigériennes (FAN), ces deux opérations aéroportées auront permis d’entraver les flux des groupes armés terroristes (GAT) à l’extrême Nord du Niger avec, entre autres, la saisie d’1,4 tonnes de cannabis ainsi que 1 200 litres de carburant.

 

Constitué de la 2ème compagnie, d’un état-major tactique, et d’une UCL (unité de commandement et de logistique) du 8ème RPIMa, d’un escadron du 3ème RH, de sapeurs du 17e RGP et d’artilleurs du 35e RAP, le GTD Chimère a pour mission de poursuivre la lutte contre les GAT en coordination avec les partenaires tchadiens et nigériens.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terre / ECPADphoto EMA / Armée de Terre / ECPAD

photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 11:55
Une caméra pour voir la nuit en couleur

 

05/06/2015 Armée de Terre - Economie et technologie

 

Le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, a remis le 2 juin 2015 le 42e prix « Ingénieur Général Chanson », décerné chaque année par l’Association de l’Armement Terrestre (AAT), à messieurs Damien Letexier et Geoffroy Deltel de la société Photonis pour leurs travaux sur la « Caméra couleur à très bas niveau de lumière CMOS Kamelon ».

 

Ce prix est attribué à des travaux ayant fait progresser le domaine de l’armement terrestre. Les lauréats peuvent être des ingénieurs de la Direction générale de l’armement (DGA), des officiers des armées, des ingénieurs de l’industrie ou des personnes des laboratoires de recherche.

« Aujourd’hui, l’armée de Terre est elle-même en pleine innovation avec son modèle Au Contact »,  a déclaré le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser. « Résolument tournés vers l’avenir, nous faisons le choix de construire ‘demain’ et non de reconstruire ‘hier’. Il nous est donc parfaitement naturel de faire aujourd’hui honneur à deux scientifiques qui ont pris le parti d’inventer ‘demain’. »

 

photo Photonis

photo Photonis

La caméra CMOS Kamelon permet de voir en couleur dans une obscurité quasi-totale. Avant, pour filmer de jour et de nuit, il fallait deux caméras. En 2011, PHOTONIS invente une caméra avec de nouveaux capteurs permettant d’obtenir des images le jour et la nuit jusqu’à la pleine lune. Cependant, cette caméra se limitait à une vision nocturne monochrome. Pour voir en couleur la nuit, PHOTONIS a mis au point Kaméléon. Développée grâce au programme de financement RAPID de la DGA, la caméra Kaméléon présente un intérêt technologique manifeste pour de nombreuses applications. Parmi celles-ci : la surveillance urbaine, l’aide à la conduite de véhicules blindés de nuit, l’intégration dans le casque des pilotes d’hélicoptères civils et militaires, la surveillance des voies de circulation ou l’extension de l’utilisation des drones de surveillance la nuit.

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 07:55
photo ECPAD

photo ECPAD


04.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

L'Afghanistan avait mis à mal les matériels de l'armée de terre française. La BSS les achève, selon le général Pierre de Villiers devant les députés de la commission de la Défense. Surtout quand ces équipements ne sont pas d'une première jeunesse: "Il faut avoir à l’esprit l’état réel de nos équipements : lors de mon déplacement à Tessalit, il y a une quinzaine de jours, j’ai embarqué dans un véhicule de l’avant blindé (VAB) livré en… 1983", a ainsi raconté le CEMA le 21 mai.

 

Extraits de son audition:
 

"La pression opérationnelle exercée par les OPEX sur les armées est accentuée par deux facteurs principaux. Le premier facteur concerne les élongations. Les opérations se déroulent sur des zones aux dimensions très importantes qui mettent sous tension nos moyens de transport aéroterrestres avec une surconsommation de leur potentiel. La zone d’opération au Sahel, on ne le dit pas assez, représente à elle seule près de huit fois la superficie de la France, ce qui implique des temps de vol importants pour que nos avions et nos hélicoptères arrivent sur leurs objectifs, et nécessite deux fois plus de moyens de communication qu’un autre théâtre. Autre illustration de ces élongations : l’évacuation de nos ressortissants par la marine, le mois dernier au Yémen, s’est déroulée à 5 000 kilomètres de nos frontières.
Le deuxième facteur est la dureté des théâtres et des opérations. Les conditions d’engagement sont extrêmes pour le personnel comme pour les équipements. Au nord du Mali, du fait de la chaleur – quelque 45 degrés –, chaque homme consomme chaque jour plus de douze litres d’eau. Le caractère abrasif des sables du Sahel et du Levant, de la rocaille des massifs du nord du Mali et de la latérite centrafricaine, conjugué aux vents violents, à la chaleur et aux amplitudes de température de ces théâtres, provoquent également une usure accélérée de nos matériels. Pour les vecteurs aériens, notamment les hélicoptères, ces conditions extrêmes provoquent une dégradation majeure des ensembles mécaniques."

Conséquence: quelque 20 % des matériels terrestres de retour de l’opération Barkhane sont irrécupérables.

 

Le texte de l'audition du général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, sur le projet de loi actualisant la programmation militaire pour les années 2015 à 2019 est à lire ici.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 16:55
photo A.Manzano Marine nationale

photo A.Manzano Marine nationale


28.05.2015 par Défense Sud-Ouest
 

MARINE ET ARMÉE DE TERRE MAIN DANS LA MAIN. Le mardi 19 mai 2015, le 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) de Pau et le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral ont été réunis en binôme officiel au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée sur le pont d’envol du bâtiment dans la rade de Toulon.


La cérémonie rassemblant une centaine de militaires du 5e RHC et une centaine de marins a notamment été marquée par la signature de la charte de jumelage, signée par le colonel Stéphane Richou, commandant le 5e RHC, et par le capitaine de vaisseau Benoit de Guibert, commandant le BPC «Mistral», puis par la remise de récompenses à plusieurs personnels du régiment. Les deux commandants ont ainsi eu le plaisir de pouvoir décorer des militaires de l’autre unité, donnant ainsi tout son sens à ce jumelage.
Engagés à de nombreuses reprises en opérations comme en exercice interarmées, le BPC Mistral et le 5e RHC entretiennent des relations privilégiées depuis de nombreuses années. L’opération Harmattan, en 2011, est l’un des principaux temps forts de l’engagement opérationnel simultané des deux unités. L’objectif de ce partenariat est de favoriser, dans un esprit tourné vers l’efficacité en opérations, les échanges entre le régiment et le bâtiment. Au-delà des opérations menées conjointement, les deux unités sont régulièrement appelées à s’entrainer ensemble, en particulier lors de campagnes d’appontages au cours desquelles les pilotes du 5ème RHC viennent entretenir leur qualifications et leur aptitude à se poser et à décoller du pont d’envol du «Mistral». Ces campagnes permettent également au «grand équipage», composé de marins et de terriens, d’entretenir leur fraternité opérationnelle et leur capacité à œuvrer ensemble, dans l’espace restreint d’un bâtiment de combat et l’environnement parfois hostile que représente la mer.

photo A.Manzano Marine nationalephoto A.Manzano Marine nationale
photo A.Manzano Marine nationale

photo A.Manzano Marine nationale

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 16:45
photo ECPAD / Armée de Terre

photo ECPAD / Armée de Terre

 

04/06/2015 Source : Etat-major des armées

 

La présence continue des militaires français sur le terrain a permis ces dernières semaines de conduire une combinaison d’actions planifiées et d’opportunité, en appui des forces partenaires ou en autonomie. Parallèlement, les relèves des militaires de la force Barkhane se sont achevées le 3 juin.

 

Le chef d’État-major des armées, le général d’armée de Villiers, a participé le 27 mai 2015 à la réunion du G5 Sahel à N’Djamena, sur invitation de ses homologues tchadien, nigérien, malien, mauritanien et burkinabé, un peu plus d’un an après le premier G5 Sahel. Le CEMA s’est ensuite rendu au camp Kossei pour s’entretenir avec la force Barkhane sur son évaluation de la situation régionale.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo ECPAD / Armée de Terre

photo ECPAD / Armée de Terre

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

04/06/2015 Source : État-major des armées

 

La force Sangaris poursuit son désengagement progressif, qui devrait l’amener à un format de 900 militaires d’ici fin juin 2015.

 

Le dispositif français se resserre ainsi progressivement autour de la capitale, tout en conservant une posture de « force de réaction » mobile au profit des forces de l’ONU. Les emprises militaires française à Bria et N’Délé ont ainsi été transférée à la MINUSCA les 22 et 28 mai 2015. Pour ce qui est du dispositif français, trois hélicoptères Puma ont été désengagés du théâtre fin mai.

Les 800 militaires qui seront désengagés du théâtre dans les semaines à venir passeront par un sas de décompression en Crète. Cette nouvelle structure remplace celle de Dakar, qui avait accueilli les précédents mandats de retour de République centrafricaine.

En parallèle, la force Sangaris reste active en appui de la MINUSCA. Elle a ainsi appuyé le bataillon pakistanais de l’ONU dans le couloir central du pays, au Nord-Est de Dékoa, dans une zone de tensions liées à la transhumance. Dans le même temps, les militaires français ont appuyé un bataillon burundais de la MINUSCA dans des opérations de contrôle d’axe routier au Nord de Bangui, entre Damara et Sibut.

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

photo EMA / Armée de Terre

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 16:45
photo Armée de Terre

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04/06/2015 SCH Beltran  - armée de Terre

 

Le 1er régiment de tirailleurs (1er RTir) a célébré le 71e anniversaire de la bataille du Garigliano.

 

Cette bataille, menée lors de la campagne d’Italie en 1944, a permis aux troupes du Corps expéditionnaire français (CEF) commandé par le général Juin, d’enfoncer la ligne de défense située sur le fleuve Garigliano et de libérer la voie vers Rome pour les Alliés. 60% du CEF était constitué de soldats issus de l’armée d’Afrique.

Aujourd’hui, le 1er RTir est l’héritier de ces unités et de leurs traditions. Projeté en République centrafricaine, plusieurs commémorations ont eu lieu sur les camps de M’Poko, Bangui et à Bambari. Le général Pierre Gillet, commandant la force Sangaris, a présidé la cérémonie nocturne empreinte d’émotion et de solennité.

 

Note RP Defense :

voir La campagne d'Italie (3 septembre 1943 - 2 mai 1945)

voir L’engagement des Français aux côtés des Alliés pendant la campagne d’Italie (décembre 1943-juillet 1944)

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 12:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

04 juin 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - La force française Sangaris, engagée en Centrafrique depuis décembre 2013, va passer de 1.700 à 900 hommes d'ici la fin du mois de juin, a annoncé jeudi l'armée française.

 

Le volume des forces dans le mois à venir passera de 1.700 à 900 militaires, a déclaré le porte-parole de l'armée, le colonel Gilles Jaron, soulignant que ce retrait s'inscrivait dans un processus de désengagement amorcé il y a plusieurs mois.

 

De plus en plus notre dispositif va se recentrer sur la capitale Bangui. A partir de Bangui nous serons capables de nous déployer extrêmement rapidement en appui des forces de l'Onu mobilisées dans le pays, a ajouté l'officier, précisant qu'un certain nombre de sites où étaient présents les soldats français allaient passer sous l'autorité de l'Onu.

 

L'opération Sangaris a été déclenchée en 2013, sous mandat de l'Onu, pour stabiliser la situation en Centrafrique alors en proie au chaos total, et tenter d'enrayer les tueries entre communautés chrétienne et musulmane.

 

Au plus fort de sa présence elle a compté 2.000 hommmes.

 

Une force onusienne de maintien de la paix de quelque 10.000 hommes est déployée dans le pays, censé organiser des élections avant la fin 2015.

 

La Centrafrique a plongé dans la tourmente après le renversement du président François Bozize par une rébellion à dominante musulmane, la Seleka, en mars 2013.

 

Cette rébellion a été évincée du pouvoir en janvier 2014 après l'intervention de l'armée française, consécutive à un cycle sanglant de violences et de représailles entre combattants de la Séléka et milices anti-balaka à dominante chrétienne.

 

Paris, qui au départ misait sur une intervention de six mois, n'a jamais fait mystère de sa volonté de se désengager, notamment pour renforcer son dispositif anti-terroriste Barkhane déployé dans cinq pays du Sahel.

 

L'opération Sangaris a été entachée par des accusations de viols sur des enfants qu'auraient commis des militaires français.

 

Une enquête est ouverte en France sur cette affaire où 14 soldats ont été mis en cause, dont trois identifiés, par les témoignages de six enfants dénonçant des faits commis entre fin 2013 et début juin 2014.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 11:20
Les faucons noirs au 1er RA

 

04/06/2015 Joseph Dauce - armée Terre 2015

 

Région de Belfort : du 18 au 21 mai 2015, le 1er régiment d’artillerie (RA) a organisé la 3ème édition de l’exercice ROYAL BLACKHAWK, la seule manœuvre interarmes, interarmées et interalliés à se dérouler sur le territoire français.

 

A grand renfort d’éléments de la 3e dimension, les équipes d’observation et de coordination (EOC) du 1er RA ont pu s’entraîner, en vue de leur projection, au plus près des conditions réelles de combat.

 

Détails en images.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:55
photo  J.Lempin ECPAD

photo J.Lempin ECPAD

 

04.06.2015 par Jean Esparbès, étudiant à Sciences Po Lille - en stage à La Voix du Nord et au blog Défense globale.
 

Liban, Afghanistan, Mali, Centrafrique, voire Irak, l’armée de terre est en première ligne (80 % des plus de 7 000 soldats français en opérations extérieures). Les miliciens, djihadistes et autres « groupes armés terroristes » (GAT), selon la terminologie officielle, sont les adversaires des fantassins français. Le colonel Jean-Luc Theus, du Centre d’exploitation du renseignement terrestre, a présenté cette nouvelle génération lors d’une conférence à Sciences Po Lille en avril 2015. Le sujet n’est pas aussi nouveau que cela (Liban, Balkans, Afghanistan). Mais nous sommes actuellement très loin de l’affrontement envisagé avec l’armée Rouge...

 

Ces nouveaux adversaires se caractérisent avant tout par leur agilité et leur désinhibition face à la mort et la violence. « Tous les coups sont permis », illustre le colonel Theus. Cet étalage de violence est autant un mode de combat qu’un outil psychologique de propagande. Autant pour semer la peur que pour recruter.

Avant la prise de Ramadi, certains membres des forces de sécurité irakienne reçurent les photos de corps décapités de soldats ou policiers sur leur téléphone portable. Le message est clair : voici ce qui vous attend si vous ne vous soumettez pas. Les vidéos de propagande sur Internet sont autant d’illustrations d’une esthétique de la violence et d’une glorification des martyrs. En Centrafrique, cette désinhibition se reflète dans les innombrables violences et lynchages, dont les soldats français de l’opération Sangaris sont parfois les témoins impuissants.

« L’agilité tactique et individuelle » est un autre de ses traits saillants. Dans le Sahel, les « GAT » (Al Qaïda au Maghreb Islamique, Al Mourabitoune) ne sont pas en mesure d’attaquer frontalement les troupes françaises. Pour durer, ils évitent la confrontation, se dissimulent parmi la population intimidée. Leurs moyens d’actions privilégiés incluent l’emploi de roquettes, de mines, d’engins explosifs improvisés.

 

L'alliance du terrorisme et de la guerre conventionnelle

L’archétype de cette souplesse serait l’Etat Islamique, héritier d’Al-Qaïda en Irak, fondé en 2003. Il combine des modes d’actions dits « terroristes » (attentats à la voiture piégée, camions suicides, tirs de mortier), à des méthodes de guerre conventionnelle (missiles anti-aériens portables et antichars). C’est aussi l’adaptation. Il dissémine forces et matériels dans les zones sous son contrôle. Daech propose même des nouveautés stratégiques, comme la prise simultanée en mai de Palmyre en Syrie et de Ramadi en Irak, après des mois de siège.

Toujours selon le colonel Theus du CERT, cela traduit une redéfinition de principes et des pratiques de la guerre. Les soldats français, eux, sont soumis aux lois de la guerre édictées dans des conventions internationales. « Le droit des conflits armés est instrumentalisé par l’adversaire. » Comment distinguer un civil d’un irrégulier ? La différence avec un soldat professionnel se situe dans l’absence de carcan doctrinal et par la légèreté des structures de commandement. « Le soldat français est, lui, soumis à des freins réglementaires (doctrine, commandement) et psychologiques. Certaines actions lui sont interdites. »

Face à ces adversaires, l’armée de terre doit s’adapter, au risque d’être surprise comme le furent les Israéliens face au Hezbollah en 2006.

 

L'alourdissement, un défi occidental

Les sociétés occidentales ne tolèrent plus les pertes massives. L'impérative protection des hommes passe par le blindage généralisé. Les pertes au combat sont historiquement basses (15 soldats français morts en OPEX en Afrique depuis janvier 2013). Seulement, le gilet pare-éclats du fantassin (photo ci-dessus) réduit sa mobilité. Pour le matériel, l’alourdissement est générationnel (le dernier VBCI, véhicule blindé de combat d’infanterie, passe de 29 à 32 tonnes pour mieux se protéger).

Pour faire face à cette agilité, le Livre blanc de 2013 et la Loi de programmation militaire 2014-2019 favorisent le renseignement, l’aéromobilité et les forces spéciales.

Cette adaptation ne doit pas oublier le niveau politique. La réponse n’est pas uniquement matérielle et doctrinale. Ni militaire.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:45
Ebola : l'ennemi invisible

 

02/06/2015  LTN Facchin - armée de Terre

 

Engagé dans la lutte contre Ebola, la France a déployé en Guinée un centre de traitement des soignants (CTS).

 

Hébergé sur la base aérienne de Conakry, le centre est dédié à la prise en charge du personnel médical et paramédical guinéen victime du virus. Efficient depuis début janvier, le CTS est composé de 130 militaires français issus de divers régiment ou services. Ici à Conakry, l’interaction, l’entraide et la combinaison des savoirs faire de nos armées ont permis la guérison de 16 soignants guinéens.

 

Explications en images.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:45
Opération Barkhane : un défi logistique


2 juin 2015 Ministère de la Défense

 

[VIDÉO] Opération Barkhane : Chaque relève de GTIA entraine un chassé-croisé logistique, habilement orchestré par les logisticiens

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:25
Les FAG sécurisent le 223e lancement d’une fusée Ariane

 

02/06/2015 Sources : EMA

 

Du 20 au 27 mai 2015, les forces armées en Guyane (FAG) ont été engagées pour la sécurisation des abords terrestres, maritimes et aériens du centre spatial Guyanais, chargé d’assurer le lancement de fusées spatiales. Parmi les moyens déployés, des aéronefs de l'armée de l'air.

 

À l’occasion de chaque tir (Ariane, Soyouz ou Vega), la sécurité du centre spatial guyanais (CSG) est assurée par les militaires des FAG. Ils agissent dans le cadre du dispositif Titan pour lequel près de 300 militaires des trois armées sont déployés.

 

Les aviateurs permanents du centre de contrôle militaire, basés à Kourou et en lien direct avec la haute autorité de défense aérienne (HADA) qui peut déclencher les mesures actives de sureté aérienne (MASA), ont scruté l’espace aérien pour prévenir toute pénétration de la zone interdite de survol.

 

Dans les airs, un hélicoptère et un Casa de l’armée de l’air, ont assisté un patrouilleur de la marine nationale et une vedette de gendarmerie maritime, patrouilllant au large du centre spatial pour interdire l'accès aux côtes. Trois bateaux de pêche ont d'ailleurs été reconduits hors de la zone interdite. À terre, les légionnaires ont patrouillé dans les environs du centre pour empêcher toute présence humaine.

 

Ainsi, le 27 mai 2015 à 18h16, la 223e fusée de type Ariane 5 a pu quitter Kourou en toute sécurité et permettre la mise en orbite de deux satellites de télécommunications.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions à caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

Les FAG sécurisent le 223e lancement d’une fusée Ariane
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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 15:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

03/06/2015 Armée de Terre

 

Le 1er juin, 31 jeunes franciliens recrutés par le CIRFA de Paris (centre d’information et de recrutement des forces armées) ont signé leur contrat d’engagement pour l’armée de Terre au sein de l’Assemblée nationale et neuf d’entre eux ont eu le privilège d’une cérémonie symbolique.

 

Ces signatures de contrats, placées sous la haute autorité de la présidente de la commission de la Défense nationale, Mme Patricia Adam, interviennent quelques jours après les dernières annonces officielles du chef d’état-major de l’armée de Terre sur l’augmentation des effectifs en 2015. En présence du général Frédéric Blachon, sous-directeur du recrutement de l’armée de Terre et de leurs proches, les nouveaux engagés ont pu témoigner de leurs attentes et de leurs motivations auprès des hautes autorités civiles et militaires présentes à cette occasion.

 

Les futurs artilleurs, fantassins, mécaniciens ou pompiers, ont ensuite pris le chemin de leurs garnisons où ils étaient attendus le soir-même afin d’y entamer leur formation de plusieurs mois. En 2015, le volume nécessaire à recruter est de 15000 hommes.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 12:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

02/06/2015 Gabriel Boyer - armée de Terre

 

La section de reconnaissance du génie (SRG) du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) est une unité d’élite. Spécialisée dans la reconnaissance en milieu aquatique et subaquatique, la SRG recrute les meilleurs soldats du régiment.

 

Sa force est d’être capable de répondre à un éventail de missions très diversifiées : infiltration à travers les égouts, combat en milieu clos et  recherche et neutralisation d'explosifs, leur domaine de prédilection. «Même en plein désert, les plongeurs sont utiles. Souvent nous avons fouillé des puits et c'est incroyable ce qu’on peut y trouver », déclare Rudy plongeur à la SRG. Il sourit mais son visage est marqué. Ces soldats d’élite connaissent le rôle crucial qu'ils jouent en opération pour la sécurité de leurs camarades.

 

Un métier exceptionnel qui nécessite des qualités telles que le sang-froid, la réflexion et une condition physique irréprochable. Chaque année, des candidats postulent pour cette unité d'élite et seul  30% d’entre eux réussissent les tests d'entrée. Au bout de cette pré-sélection, une formation spécifique de 2 ans les attend.

 

Immersion en images.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 11:55
Icarius Aerotechnics conserve la maintenance des PC-6 de l’ALAT

Implanté sur l’aérodrome de Gap-Tallard, Icarius Aerotechnics est l’un des spécialistes mondiaux du PC-6 de Pilatus photo Icarius Aerotechnics

 

2 juin 2015 par Aerobuzz.fr

 

Icarius Aerotechnics vient de se voir confier l’exclusivité des interventions sur les Pilatus PC-6 de l’ALAT jusqu’en 2022. L’atelier est détenteur depuis 2002 du marché de Maintien en condition opérationnelle des ces appareils. A ce titre, ses personnels sont intervenus sur tous les sites français et étrangers constituant des points de stationnement, comme au Mali. En 2013, Icarius a décroché son agrément FRA145-011. En 2014, il a également réalisé la révision générale de deux DHC6 Twin Otter de l’armée de l’air.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 11:50
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

June 3rd, 2015 By Army News Service - defencetalk.com

 

CAMP KONOTOP, Poland: Soldiers, from the U.S., Polish, and French armies, completed a multi-battalion-sized training exercise at Drawsko Pomorskie Training Area in Poland, May 29. Although between NATO allies, Exercise Puma 15 marks the first time the partners have conducted with battalions from each respective nation.

 

The annual Polish-led exercise simulated an operation, where armored assets from the partner nations secure the battlefield by advancing, engaging and securing their assigned objectives.

 

Polish Army Col. Piotr Bieniek, deputy commander of Poland’s 15th Mechanized Brigade, said the exercise was designed to test the abilities and skills of the partner nations in working together.

 

“We’ve been working from the squad all the way down to the platoon level in preparation for this,” Bieniek said. “This is designed to show our capabilities and skills to work together as a team.”

 

Emphasizing the teamwork required for the event, French Army Lt. Col. Henri le Losq, commander of the 12th Cuirassiers Regiment, said it was a great opportunity for him and his unit to work with the other nations.

 

“It was a good opportunity for us to discover and develop tactics and fire,” le Losq said.

 

le Losq said the exercise was about more than just firing tanks – there was also cross training going on with the medical teams.

 

U.S. Army Maj. John Womack, executive officer of 2nd Battalion, 7th Infantry Regiment, 1st Armored Brigade Combat Team, 3rd Infantry Division, said his unit has been training in Drawsko Pomorskie for several months, but participating in Exercise Puma 15 has been unique for his unit.

 

“I think what makes this exciting for us is … doing this kind of training at the battalion level with Polish, French, and American Soldiers working together to make a battalion certification exercise a success as allies,” Womack said.

 

The U.S. units are part of Operation Atlantic Resolve, an ongoing multinational partnership focused on joint training and security cooperation between NATO allies, whose mission is the continued peace and stability of Europe.

 

“We’re here because of the NATO alliance,” Womack said. “The NATO alliance is the strongest alliance in the world, and we’ve proven that.”

 

The final stage of the exercise was conducted with an attack scenario, where an attacking unit passes forward through a friendly line of defense and attacks to seize an objective.

 

The live-fire exercise saw Polish attack helicopters synchronized with U.S. and Polish mortar fire, all while Polish, French and U.S. tank crews engaged and defeated the enemy.

 

After the exercise, Soldiers, of the U.S., Polish, and French armies, participated in a closing ceremony, where individual Soldiers from the participating countries received awards for their work during Puma 15.

 

Multinational exercises are set to continue in NATO countries across Europe throughout the coming months

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 10:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

02/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 22 mai 2015, le détachement de liaison et d’appui opérationnel 1 (DLAO 1) a quitté Dirkou, au Nord Niger, après 5 mois de présence.

 

Composé d’éléments du 3e régiment de hussards (RH), du 11e régiment d’artillerie de marine (RAMA), du 13e régiment du génie (RG), du 1er régiment d’artillerie (RA) et du centre médical des armées de Metz, le DLAO 1 assurait la liaison entre la force Barkhane et le commandant du 24e bataillon interarmes nigérien, le colonel Zataka.

 

À ce titre, le DLAO 1 a mené nombre de missions de sécurisation en appui des forces armées nigériennes (FAN), en patrouillant dans la région de Dirkou. Il a également apporté un soutien logistique aux longs convois qui gagnaient la base avancée temporaire de Madama au Nord Niger, et aux aéronefs militaires ravitaillant Dirkou. Enfin, les missions du DLAO 1 l’ont conduit à fournir une assistance opérationnelle auprès des forces armées nigériennes et tchadiennes lors des opérations Kounama 1, en février 2015, et Agrab, en avril 2015.

 

Installé depuis le 24 mai 2015 dans le camp de Diffa, au Sud Niger, le DLAO 1 poursuit sa mission d’appui aux forces partenaires.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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