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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:25
Cérémonie en mémoire du caporal Julien Giffard

 

15/04/2015 Camille Pégol - Armée de Terre

 

Le 07 avril 2015, sur la base opérationnelle avancée de Maripasoula en Guyane, la 2e compagnie du 1er régiment d’infanterie (1er RI), en mission de courte durée au 9e régiment d’infanterie de marine (9e RIMa), a rendu hommage au caporal Julien Giffard du 1er RI, décédé lors d’une patrouille fluviale au cours de l’opération Harpie 5 ans plus tôt.

 

En présence du colonel Fromaget, chef de corps du 9e RIMa, d’un groupe de plongeurs de combat du 31e régiment du génie (31e RG) et d’une section du 3e régiment du génie (3e RG), deux gerbes ont été déposées sur la stèle érigée en sa mémoire sur le camp Lunier, à Maripasoula.

 

Participant à la mise en place d’un point de contrôle fluvial sur la rivière Tampock le 8 juillet 2010, la pirogue sur laquelle se trouvait le 1re classe Julien Giffard avait été percutée par une embarcation rapide clandestine qui forçait le passage. Précipité à l’eau par le choc de l’impact, il avait été porté disparu. Malgré l’important dispositif de recherche mis en place, son corps avait été retrouvé sans vie, 4 jours après.

 

Les honneurs militaires lui avaient été rendus le mardi 20 juillet 2010, au cours d’une cérémonie présidée par le général d’armée Elrick  Irastorza,  chef d’état-major de l’armée de Terre. Elevé à titre posthume au grade de caporal, il avait alors reçu la Médaille militaire et avait été fait chevalier de l’Ordre national du Mérite. Une citation à l’ordre de l’armée, sans croix avec attribution de la médaille d’or de la Défense nationale lui avait également été décernée.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

17/04/2015 Gabriel Boyer - armée de Terre

 

Engagée à Meyenheim du 25 mars au 1er avril 2015, une section du 13e régiment du génie a construit un checkpoint d’instruction au profit du régiment de marche du Tchad (RMT).

 

Disposant d’une pelle de 5 tonnes et de livraisons de matériaux par des entreprises civiles, les jeunes sapeurs ont commencé par retirer les « infrastructures » existantes et appris à traiter avec différentes entités comme ils pourraient le faire en opération. Les premiers bastion-walls* ont ensuite été dressés et l’emplacement pour un VBCI achevé. Afin de répondre à toutes les exigences de sûreté d’un checkpoint infanterie, ils ont bâti un poste de combat prévu pour accueillir une arme collective. Ce poste doit être capable d’arrêter des tirs directs ainsi que des éclats d’obus de 155mm éclatant à 3 mètres. Enfin, un poste de tireur de précision a été ajouté pour compléter ce système de défense.

 

 En plus du travail sur l’organisation du terrain, la collaboration avec le RMT a ouvert les jeunes sapeurs sur d’autres régiments de la 2e brigade blindée qu’ils retrouveront en opérations et en exercice.

 

Bastion-walls : Cube de gravats pour fortification de camp militaire.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:55
Un colloque sur "le soldat augmenté", le 8 juin à l'Ecole militaire


16.04.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le pôle Action globale et forces terrestres du Centre de Recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan organise, le lundi 8 juin, de 9h à 17h30,à l’École Militaire à Paris, un colloque introductif intitulé "Le soldat augmenté. L’amélioration des capacités humaines, perspective de la recherche scientifique et technique", dans le cadre d’un nouveau programme de recherche sur "Le soldat augmenté". 

 

Ce colloque veut lancer une réflexion exploratoire destinée à faire émerger les grands enjeux que posent les possibles augmentations des capacités physiques et cognitives du soldat de demain, et à faire émerger les questions majeures qu’elles posent à l’institution militaire. Pour lire le programme, cliquer ici.

 

Pratique:
Inscription obligatoire: 02 90 40 40 04/06 09 60 47 86, ou gerard.de-boisboissel@st-cyr.terre-net.defense.gouv.fr  
Pièce d’identité obligatoire à l’entrée
Frais : 15€ personnel de la Défense et étudiants, 20€ pour les autres

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:25
FAG : Portrait d’un instructeur au Centre d’entrainement en forêt équatoriale

 

15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le sergent-chef Stefan est instructeur au centre d’entrainement en forêt équatoriale (CEFE). Pour travailler dans la jungle, il lui a fallu acquérir de nombreuses formations requises.

 

Pour être instructeur, il faut en effet devenir sous-officier et obtenir le brevet national du Centre National d’entrainement commando (CNEC) avec les stages commando des 2e et 3eniveaux. Ces stages de 4 semaines se passent à Montlouis, et pour être breveté, il faut terminer toutes les pistes sans faute de sécurité et sans échec. Les parcours que les stagiaires doivent réaliser comportent des pistes d’audace, de montage de rappel, de sauvetage sur paroi, de mise en place de franchissements, qui sont des exercices de jour qui demandent beaucoup de techniques, et durant lesquels rien n’est laissé au hasard. La nuit, les stagiaires effectuent des opérations commandos simulées.

 

Le sergent-chef Stefan effectue actuellement son deuxième séjour en Guyane, et sa première mission en compagnie de combat au sein du 3e régiment étranger d’infanterie (REI) en 12 ans d’armée. La forêt équatoriale n’a plus de secret pour lui. Auparavant, il a effectué un stage à Manaus, au cœur de l’Amazonie. Ce stage de 11 semaines en forêt ne se compare à aucun autre au vue de sa difficulté. Stephan confie ainsi: « Sans horaire, prêt et paré à chaque heure du jour et de la nuit, les moments de repos sont comptés et appréciés. Tout est basé sur le mental tant le rythme est soutenu et le physique dépassé. Sans piste d’audace, les obstacles et les exercices sont naturels, les instructeurs des stages ne manquent pas d’imagination ! Différentes techniques de topographie, de vie en forêt, de natation, de combats en forêt sont abordées lors de ce stage ».

 

Les instructeurs du CEFE suivent en effet plusieurs formations spécifiques en forêt amazonienne dans les pays étrangers, comme en Équateur, Colombie, ou encore Brésil.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 14:50
Échange entre des militaires français et des inspecteurs de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV

Échange entre des militaires français et des inspecteurs de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV

 

17/04/2015 Domenico Morano  - Direction :  DICOD

 

Du 13 au 17 avril 2015, 33 délégués de 21 pays membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) se sont donné rendez-vous sur les emprises militaires de Mont-de-Marsan et de Tarbes.

 

Organisée par les ministères de la Défense et des Affaires étrangères et du développement international, une visite d’inspection, réalisée par 33 délégués de 21 pays membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a eu lieu sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan et au 1er régiment de hussards parachutistes, à Tarbes, du 13 au 17 avril.

 

Cette visite s’effectue conformément au document de Vienne de 2011 de l’OSCE, qui a pour but de mettre en œuvre des mesures de confiance et de sécurité entre les pays participants. Les délégués ont ainsi pu observer les militaires français dans leurs activités quotidiennes, ainsi que tous les types de matériel présents sur les sites, dont l’avion Rafale, le Véhicule haute mobilité (sur le camp de Ger) et les différents moyens d’entraînement.

 

Cette inspection souligne l’intérêt que la France accorde au maintien d’un système qui contribue à la sécurité et à la stabilité du continent. Elle a aussi permis de constater le rôle de l’Hexagone dans la maîtrise des armements conventionnels, ainsi que sa volonté de faire preuve d’une totale transparence dans l’application des accords internationaux en la matière.

 

Dans le cadre du document de Vienne, chaque État participant doté d’unités aériennes de combat doit organiser au moins une visite de base et une autre d’installation militaire par période de cinq ans. De plus, chaque État participant qui déploie un nouveau type de système d’armes et d’équipement d’importance majeure doit organiser une démonstration de ce matériel.

Présentation du Rafale aux représentants de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV

Présentation du Rafale aux représentants de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 3 au 14 mars 2015, le 6e bataillon d'infanterie de marine (6e BIMa) a conduit un Détachement d'Instruction Opérationnelle (DIO) de tir de combat au Centre d'Instruction des Forces Armées Nationales (CIFAN) de N’Gaoundere, au Cameroun.

 

L’objectif de cette formation était de concourir à la mise sur pied des futures forces spéciales (FS) des forces de défense camerounaises. Ce stage visait ainsi la formation des instructeurs des forces spéciales camerounaises en pleine montée en puissance.

 

C’est sur le site du (CIFAN) que le stage a débuté par une sélection des plus exigeantes, en appui des autorités camerounaises pour choisir les meilleurs des commandos camerounais présents. Sur 90 prétendants, seulement 41 ont été retenus pour suivre le stage. Ces derniers ont ensuite suivi les modules de manipulation, de tir et de pédagogie, pour devenir à leur tour les relais de cette formation au sein de leur unité.

 

Au terme de cette instruction, les stagiaires se sont vus attribuer le diplôme de moniteur et d’initiateur. Cette action de suivi et d’accompagnement s’inscrit dans les missions exercées par les éléments français au Gabon (EFG) au titre de pôle opérationnel de coopération à vocation régionale, et renforce une fois de plus les liens forts entre nos deux forces armées.

 

Depuis le 1er septembre les EFG sont devenus un pôle de coopération opérationnelle à vocation régionale. Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, les EFG portent désormais leur effort sur les actions de coopération régionale. Elles visent plus particulièrement à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective et, ainsi, à contribuer à la stabilité régionale.

photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:35
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Suite aux dégâts causés par le cyclone « PAM », les Forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), sont intervenues du 15 mars au 5 avril au Vanuatu, en liaison avec les institutions locales, le haut-commissariat de la République et différentes ONG. L’intervention des FANC a mobilisé 300 personnes, dont 200 sur la province de Taféa et 100 à partir de Nouméa. S’appuyant sur un dispositif important, les FANC ont mené de nombreuses actions d’ouverture d’itinéraires, d’aide à la mise en place de matériel des ONG, d’évacuation sanitaire, et d’acheminement sur des sites isolés au profit des sinistrés. Parmi ces actions, il faut aussi souligner le travail des équipes du service de santé des armées en Nouvelle-Calédonie, qui ont réalisé plus de 400 consultations.

 

Le 15 mars, soit 24 heures après le passage du cyclone sur l’archipel, une équipe de liaison pluridisciplinaire et du matériel étaient acheminés par un avion CASA de l’escadron de transport 52 à Port-Vila. Ce premier détachement avait pour mission de renforcer l’équipe de l’ambassade de France de manière à lui permettre de rétablir un pont de communication et de définir les priorités concernant les besoins de la population sinistrée, en lien avec les autorités locales. Dès le lendemain un avion Gardian du détachement de la flottille 25F effectuait une mission de reconnaissance. Un pont aérien entre Nouméa et le Vanuatu a ainsi pu être réalisé permettant d’acheminer du fret et du personnel au profit des ONG de la Croix Rouge et de Solidarité Tanna.

 

Le 18 mars, la frégate de surveillance Vendémiaire, renforcée d’un hélicoptère Puma de l’ET 52, d’un groupe léger d’intervention du RIMaP NC, et d’un poste de secours de la direction interarmées du service de santé (DIASS-NC), a appareillé de Nouméa en direction de Tanna. Dans la journée un CASA des Formes Armées en Polynésie-Francaise (FAPF) a acheminé sur Tanna un détachement du RIMaP NC composé d’une équipe de commandement. Le détachement FANC présent à Tanna a ainsi entamé sa mission d’évaluation afin de déterminer les besoins nécessaires à la population de la province de Taféa.

 

Le 28 mars débutait la mise en œuvre du plan de distribution sur l’ensemble de l’archipel. Après avoir agi en premier sur la province de Taféa, les FANC ont débuté leur désengagement laissant la place aux vanuatans et ONG pour finir la distribution et débuter les travaux de reconstruction.

 

Au total, 150 personnes civils et militaires, ainsi que 47 tonnes de fret ont été acheminées par CASA au Vanuatu, 10 ressortissants français ont été rapatriés à Nouméa, et 11 vanuatans ont pu bénéficier d’évacuation sanitaire de Tanna vers Port-Vila. La frégate de surveillance Vendémiaire et le patrouilleur La Moqueuse ont quant à eux délivré 18 tonnes de fret sur les différentes iles de la province de Taféa.

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photo Marine Nationale

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 10:45
photo Armée de Terre

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15/04/2015 Gabriel Boyer - armée de Terre

 

Arrivé en octobre 2014, le 2e escadron du 1er régiment de spahis a achevé sa mission mi-avril 2015 au sein des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Cet engagement de 6 mois a été l’occasion pour les Spahis de renouer avec leur milieu historique de prédilection : le désert.

 

Plusieurs temps forts ont marqué le mandat de l’escadron. Tout d’abord, les militaires ont effectué un stage d’une dizaine de jours au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD). Les spahis ont ainsi pu s’élancer à l’assaut de la mythique « voie de l’inconscient » (parcours commando à flanc de falaise) et apprendre à survivre et combattre en milieu désertique et semi-montagneux. Fin janvier, ils ont réalisé des manœuvres avec véhicules blindés avec les groupements d’application des écoles de cavalerie et d’infanterie  françaises en entraînement sur le territoire. Enfin, en mars, les spahis ont poursuivi leur entraînement opérationnel en confirmant leurs savoir-faire du combattant (secourisme et technique d’intervention opérationnelle rapprochée) mais également en s’engageant sur  l’exercice amphibie d’évacuation de ressortissants « Wakri 15 ».

 

L’escadron a toujours accompli efficacement les missions qui lui ont été confiées dans l’environnement hostile du désert djiboutien. Grâce à ces conditions d’entraînement difficiles, il quitte le sol djiboutien plus aguerri et mieux préparé à faire face aux futurs défis qui lui seront assignés.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 10:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

14/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 31 mars au 12 avril, 76 élèves officiers de l’Ecole Militaire Interarmes de Coëtquidan ont effectué un stage d’aguerrissement au centre d’entrainement en forêt équatoriale (CEFE) du 3ème régiment étranger d’infanterie (REI), stationné en Guyane.

 

L’objectif de cette formation était l’aguerrissement des élèves officiers, ainsi que le développement du commandement et de la cohésion au sein des sections, avec une sollicitation constante à l’effort physique.

 

Audace, dépassement de soi, et intelligence de situation sont les maîtres mots de ce stage. Confrontés au décalage horaire, au climat humide et à un soleil de plomb, les quatre sections de stagiaires apprennent à apprivoiser le milieu équatorial. De nombreuses pistes d’audace, ainsi qu’une période de survie et de découverte de cet environnement hostile sont organisées pour leur permettre de mettre en pratique leur savoir-faire.

 

Au terme de leur première semaine de stage, la cohésion et l’entraide sont renforcées chez ces élèves de l’EMIA qui bénéficient de cette expérience forte et enrichissante dans le cadre de leur parcours d’officier.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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photo 3e REI

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 07:55
Livraison des trois premiers VBCI, version 32 tonnes

 

16/04/2015 Camille Pegol - armée de Terre

 

Les trois premiers véhicules de combat d’infanterie (VCI) en version 32 tonnes, destinés à la formation des équipages au sein du 1er régiment de chasseurs d’Afrique (1er RCA) de Canjuers, ont été livrés à la Direction générale de l’armement (DGA) par l’industriel.

 

Les menaces actuelles rencontrées sur les théâtres d’opérations extérieures ont fait apparaître le besoin d’augmenter de façon significative le niveau de protection général des VCI. Cet alourdissement a conduit à un dépassement du poids total autorisé en charge (PTAC) et à des restrictions d’emploi. Afin de s’affranchir de ces limitations et de retrouver une réserve de masse adaptée au contexte opérationnel, la DGA a notifié en décembre 2010 un marché visant à étendre le PTAC de l’engin à 32 tonnes.

 

Cette transformation nécessite une modification en usine de sa chaîne cinématique, qui lui apporte la capacité de recevoir des protections (anti-mines, anti-IED et anti-RPG) et des équipements additionnels (FELIN et phares IR).

 

D’ici juillet 2015, 4 autres VBCI version 32 tonnes devraient être livrés, avant que le rythme des livraisons passe à 4 exemplaires par mois jusqu’à l’été 2017. Au total, ce sont 95 véhicules qui seront transformés.

 

Le plan d’équipement donnera la priorité au parc d’alerte et au parc d’entraînement afin de respecter les impératifs, d’une part, de projection de forces sous protection optimale et, d’autre part, de préparation opérationnelle.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 07:50
Entraînement d’un SGTIA blindé en Pologne


16/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Entre le 20 et le 28 avril 2015, un sous-groupement tactique interarmes blindé (SGTIA) composé de 15 chars Leclerc, 4 véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI), 3 véhicules de l’avant blindé (VAB) et d’un engin blindé du génie (EBG), quittera la France pour rejoindre la Pologne où il participera durant près de deux mois à des entraînements avec les forces polonaises et alliées.

 

Essentiellement armé par le 12ème régiment de cuirassier d’Orléans, ce détachement de 300 militaires est également composé d’une section d’infanterie du 16ème bataillon de chasseurs (16èmeBC) de Bitche et d’une section du 13ème régiment du génie (13èmeRG) de Valdahon. Tous rejoindront le camp d’entraînement de Drawsko Pomorskie, en Pologne, à compter du 20 avril pour 7 semaines d’entraînements bilatéraux et multilatéraux.

S’inscrivant dans un contexte très contraint pour les armées françaises dont les effectifs sont largement mobilisés en opérations extérieures et intérieures, cette période d’entraînement interallié concilie la réponse à un besoin réel et permanent de nos armées, et l’expression de la solidarité de la France vis-à-vis de ses alliés dans le cadre de la crise ukrainienne. Elle est effectuée en Pologne, sur son invitation, au titre la coopération militaire bilatérale franco-polonaise.

Elle permettra ainsi de renforcer l’interopérabilité de nos composantes blindées, plus particulièrement à l’occasion de l’exercice Puma 15 qui se tiendra du 11 au 29 mai sur le camp de Drawsko. Par ailleurs, en déployant l’un des plus modernes et des plus performants de ses équipements au plus proche de ses alliées d’Europe Centrale et du Nord, la France contribue aux mesures d’assurance mises en œuvre par l’OTAN, dans la continuité du détachement aérien déployé sur la base polonaise de Malbork du 24 avril au 1erseptembre 2014, et alors que les bâtiments de la Marine opèrent régulièrement dans les régions baltique et orientale.

 

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 18:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

16/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La Centrafrique est toujours tendue vers la préparation du forum de Bangui, la positionnant dans un temps politique.

 

Avec une autonomie croissante, la MINUSCA poursuit ses actions visant à améliorer la situation sécuritaire dans le pays. Le 6 avril, le COMANFOR s’est rendu à Kaga Bandoro, accompagné de deux ministres centrafricains, permettant d’impulser un projet de plateforme de concertation. Ce projet, qui rassemble éleveurs et agriculteurs, a vocation à rétablir le dialogue entre ces deux communautés, pour l’une sédentaire et l’autre nomade, dont les contraintes de cohabitation sont souvent source de tensions. Le même jour, l’office de réglementation, de commercialisation et du conditionnement des produits agricoles (ORCCPA), organisme de l’Etat chargé des taxations sur les produits agricoles, s’est installé à Bambari, où il s’attachera à réorganiser la circulation de ces produits en Centrafrique. Enfin, du 9 au 15 avril, la force Sangaris a appuyé les forces de sécurité intérieures dans une opération visant à accentuer la pression sur les coupeurs de route entre Sibut et Bangui.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo EMA / Armée de Terre

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 18:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

16/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Cette semaine, trois opérations ont pris fin dans la bande sahélo-saharienne, mettant en œuvre la gamme totale des moyens des armées et permettant d’entretenir l’incertitude sur les lieux d’intervention de la force et sur sa stratégie d’action contre les groupes armés terroristes.

 

Au nord de Tessalit quinze points stratégiques ont été contrôlés du 8 au 10 avril dans une zone de 5 000 km2, permettant de confirmer l’absence de nouvelles caches sur ces points.

 

Du 4 au 12 avril, dans le Tigharghar, au Nord du Mali, une autre opération a été menée afin de poursuivre la pression exercée sur les groupes armés terroristes, suite aux opérations conduites au mois de mars. Utilisant principalement le vecteur aérien, cette opération a permis la destruction de quatre caches et d’un camp d’entraînement.

 

Enfin du 7 au 13 avril, dans la région des « trois frontières » au Nord du Niger, la force Barkhane a mené une opération de reconnaissance offensive, lancée par une opération aéroportée sur la passe de Salvador. Les 90 parachutistes infiltrés ont été rejoints par une cinquantaine de militaires français ainsi qu’une trentaine de militaires nigériens en provenance de Madama. Plusieurs plots logistiques ont été découverts (25 fûts d’essence vides, nourriture, etc.) et trois individus capturés par les forces armées nigériennes.

photo EMA / Armée de Terre
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photo EMA / Armée de Terre

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 16:56
photo Alexandre Paringaux / Sagem

photo Alexandre Paringaux / Sagem

 

Bordeaux, Camp de Souge, Salon SOFINS, le 14 avril 2015 - Sagem

 

Sagem (Safran) et son partenaire suédois Exensor Technology viennent de remporter auprès de la Direction générale de l'armement (DGA) le programme SAIDRe (Système d'Acquisition d'Information et de Renseignement) à base de capteurs déposés pour les unités de renseignement de la force terrestre.

 

Répondant aux besoins évolutifs des forces, SAIDRe permettra, au plus près des menaces, de surveiller un objectif, recueillir des indices, acquérir des images preuves, et transmettre en temps réel toutes ces informations à un centre de commandement.

 

Maître d'oeuvre intégrateur de SAIDRe, Sagem conduira ce contrat conjointement avec Exensor Technology, leader mondial dans le domaine des capteurs déposés en réseau dont les systèmes ont déjà été éprouvés en opérations extérieures. Les solutions proposées par Exensor Technology permettront de fusionner des technologies sismiques, acoustiques et infrarouges avec des imageurs jour/nuit pour la levée de doute. Très économes en énergie, ces techniques seront à la fois légères, performantes et modulaires.

 

Sagem apportera son savoir-faire en matière d'intégration de systèmes tactiques,  de solution de commandement et de contrôle (C2), de transmissions protégées et de détecteurs thermiques.

 

La livraison des premiers prototypes est prévue pour début 2016. Ces développements seront suivis par des essais terrain en conditions opérationnelles. Le programme SAIDRe sera conduit par les établissements de Sagem à Massy, Eragny et Poitiers.

 

La signature du contrat SAIDRe permet à Sagem de consolider son offre de systèmes de renseignement et de protection pour les unités de combat de contact.

 

Le programme prévoit la livraison d'une première série de 70 systèmes, puis des compléments de dotations en tranches optionnelles.

 

Maître d'oeuvre du programme FELIN (Fantassin à Equipements et Liaisons Intégrés) de l'armée de Terre, Sagem développe et produit une gamme complète de systèmes et d'équipements de modernisation pour forces terrestres : systèmes C2 tactiques, systèmes soldat, préparation de missions, équipements optroniques pour fantassins, véhicules et systèmes d'armes, drones, et systèmes de navigation et de pointage.

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 16:55
Blouses blanches en milieu kaki

 

13/04/2015 Mme Boisgelot - armée de Terre

 

Les étudiants de 2e et 3e années de médecine de l’université de Besançon ont participé à une journée de sensibilisation organisée par le 19e régiment du génie et le Centre médical des Armées, le 2 avril dernier.

 

Objectif ? Approcher les difficultés et spécificités de l’exercice de la médecine militaire au combat. Démonstration de secourisme au combat, extraction d’un blessé sous le feu, réalisation des premiers soins, sensibilisation aux risques mines-explosifs et IED… Grâce aux ateliers animés par le 19e régiment du génie, ces étudiants ont découvert le matériel utilisé, les techniques et les procédures, les types de pathologies et de blessures les plus fréquents chez les soldats.

 

Ces étudiants ont aussi bénéficié du retour d’expérience d’un médecin militaire projeté en opération extérieure, bien loin des conditions auxquelles sont confrontés ces étudiants en France. Visites et ateliers se sont succédé tout au long de cette journée : visite du Centre Médical des Armées, du poste de secours, des véhicules sanitaires. Une approche au contact des militaires, fruit d’un partenariat entre l’université de Franche Comté et le service de santé des armées qui devient au fil des ans un rendez-vous incontournable et enrichissant pour tous.

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 16:55
Le numéro d’Air actualités d’avril est disponible !


13/04/2015 Armée de l'Air

 

En évolution permanente, la base-école de Rochefort offre à ses élèves un cadre de formation modernisé et novateur. Le numéro 680 d’Air actualités vous plonge au cœur de cette école, pôle d’excellence aéronautique et berceau de la formation des sous-officiers de l’armée de l’air.

 

Embarquez dans le sillage de l’A400M Atlas pour suivre, étape par étape, son tour du monde en 80 heures. Une mission historique pour le « nouvel » avion de transport tactique de l’armée de l’air !

Plongez également dans les coulisses de l’aérolargage matériel, aux côtés des équipages des escadrons de transport de l’armée de l’air et des soldats du 1er régiment du train parachutiste. Expérimenté lors de la guerre d’Indochine, l'aérolargage est aujourd’hui une technique incontournable dans toute opération.

Au fil de ce numéro, vous pourrez aussi explorer les missions des hélicoptères Caracal engagés sur la scène tchadienne, découvrir la reconversion réussie de la base aérienne de Toul, ou encore en savoir plus sur l’invention de l’aviation de chasse.

Comme tous les mois, retrouvez en textes et en images, toute l’actualité de l’armée de l’air.

Plongez sans attendre dans la lecture de ce nouveau numéro ! Et pour toujours plus d’informations et d’actualités, rendez-vous sur le site Internet et les réseaux sociaux de l’armée de l’air : Facebook, Twitter et Instagram.

 

Le numéro de Mars 2015 est désormais consultable en ligne.

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 11:55
Deux frères embarqués sur la mission Jeanne d’Arc 2015

 

10 Avril 2015 Source : Marine nationale

 

La mission Jeanne d’Arc 2015 accueille deux frères parmi les officiers-élèves. Benoît et Grégoire, 23 et 22 ans, ont appareillé ensemble le 5 mars dernier à bord du BPC Dixmude. Réunis pour une mission interarmées, ils profitent de cette immersion directe en milieu opérationnel pour partager le quotidien l’un de l’autre. Pendant le premier mois, ils vivent la même expérience hors du commun sur l’un des bâtiments les plus récents de la Marine nationale.

 

Leur avenir professionnel les différencie, l’un va devenir officier de Marine, en tant que pilote d’hélicoptère dans l'aéronavale et l’autre officier dans l’armée de Terre, dans l’infanterie. L’un a le goût pour les missions en mer et la vie en équipage, l’autre préfère le terrain et l’esprit de corps. Rien ne permettait dans leur parcours, de penser qu’un jour ils effectueraient ensemble une mission à bord d’un navire de guerre, eux qui depuis l’enfance prennent ensemble la mer…sur des voiliers.

 

Deux frères embarqués sur la mission Jeanne d’Arc 2015

À bord, Grégoire briefe son frère sur les manœuvres maritimes. À terre, pendant des manœuvres de sécurisation de zone puis d’évacuation de ressortissants à Djibouti (Wakri 2015), Benoît développe "en famille" ses compétences de meneur de groupe d’infanterie.

 

« C’est à la fois original et une chance de vivre cette mission ensemble, d’autant plus qu’on part loin et longtemps ». « On parle souvent de la Marine et d’un équipage comme d’une famille, pour nous ça se vérifie à 200 %. ». « On peut maintenant vraiment dire qu’on est frères d’armes ! » concluent-ils.

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

10/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 23 février au 6 mars 2015, un détachement d’assistance opérationnelle « feux dans la profondeur » de l’unité de coopération régionale des Eléments Français au Sénégal (EFS), s’est rendu au centre d’entraînement tactique n°7 (CET7) de Thiès, au Sénégal. Ils y ont conduit une action de formation artillerie au profit de soldats sénégalais.

 

Les stagiaires sénégalais issus des sections de mortiers des 4ème  et 6ème bataillons d’infanterie et du bataillon parachutiste des forces armées sénégalaises (FAS), ont reçu une formation qui avait pour objectif de les remettre à niveau dans le domaine de l’artillerie. Le travail s’est axé autour des domaines suivants : calcul des éléments de tir (EPT), service de la pièce (EDP) et utilisation d’une équipe de reconnaissance (RECO), permettant ainsi de gagner en vitesse lors de l’équipement d’une position de tir.

 

La première semaine a été consacrée à l’instruction théorique, dispensée entre salle de cours. La deuxième semaine a quant à elle été réservée à la mise en pratique des savoir-faire acquis. Des exercices ont été effectués sur le terrain de manœuvre du CET7, permettant ainsi au personnel de s’entraîner à la manœuvre tactique et d’appliquer les procédures de travail étudiées plus tôt.

 

Au terme de ces deux semaines enrichissantes, les forces armées sénégalaises et le détachement des EFS ont procédé à la traditionnelle cérémonie de remise des attestations de stage.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 16:25
Exercice Madiana

 

10/04/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

L’île de la Martinique a été le théâtre d’un exercice d’envergure nommé Madiana en mars 2015. Un coup d’Etat fomenté par un groupe insurrectionnel menace l’équilibre de l’île.

 

Le détachement Terre Antilles - 33e régiment d’infanterie de marine (DTA-33e RIMa) est déployé rapidement ainsi que des éléments des deux autres armées. Pendant une semaine, les militaires ont manœuvré afin de reprendre le contrôle de la situation. Cet entraînement à dominante interarmées a permis de perfectionner les techniques d’intervention et d’accroître l’interopérabilité entre les services de sécurité de l’Etat.

 

Explications en images.

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 07:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

09/04/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

Du 23 au 25 mars, la 1re compagnie de combat du 19e régiment du génie (19e RG) de Besançon a organisé un raid de fin de stage, dans le Haut Doubs.

 

A cette occasion, la coopération de deux hélicoptères Puma du 3e régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC) d’Etain a permis d’enrichir l’exercice. Cette manœuvre d’ampleur conclut la formation générale élémentaire et de spécialité (FGE et FSE) des futurs gradés du régiment. Durant la synthèse, les cinquante stagiaires ont parcouru plus de 40 km dans les massifs forestiers de la région et ont été confronté à divers ateliers d’évaluation.

Le 19e RG, implanté à Besançon depuis 1964, participe au combat de contact dans ses missions à l’étranger. Il fournit un appui à la contre mobilité (minage et destruction) à la mobilité (ouverture d’itinéraires et franchissement) et au déploiement lourd (réalisation de chantiers d’envergure).

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 07:20
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

11/04/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

Du 10 au 28 février 2015, 5 plongeurs du 13e régiment de génie (13e RG) de Valdahon ont participé à l’exercice annuel Roguish Buoy qui s’est déroulé au Québec.

 

Organisé par l’armée Canadienne, cet entraînement avait pour but l’amélioration des capacités opérationnelles et l’échange des procédés entre plongeurs des différentes nations. Au total, près de 70 spécialistes venus de 5 pays ont bravé les conditions extrêmes en s’exerçant par des températures proches des -40°C.

 

Le 13e RG a pour mission de faciliter l’engagement des troupes au contact. A cette fin, il dispose de moyens permettant d’ouvrir des itinéraires, d’aider au franchissement et d’aménager le terrain. Par ailleurs, il a la particularité d’organiser le traitement de l’eau.

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 11:55
L'arme du Train a fêté ses 208 ans

 

08/04/2015 SCH Beltran - : armée de Terre

 

Le 26 mars 1807, Napoléon Ier créait l’arme du train des équipages militaires pour s’affranchir des ressources réquisitionnées aux entreprises privées.

 

Ce 31 mars 2015, le 503e régiment du train (503e RT) situé à Nîmes-Garons a commémoré le 208e anniversaire de l’évènement. Une prise d’armes était organisée pour l’occasion. 300 invités civils et militaires, parmi lesquels Didier Martin, préfet du Gard et Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de Nîmes, ont assisté à la cérémonie. Cette manifestation, empreinte d’histoire et d’émotion a permis aux spectateurs de découvrir les uniformes de l’Empire, portés par la garde au drapeau.

 

Le 503e RT participe en France et à l’étranger au ravitaillement opérationnel et à l’appui mouvement des forces.

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 11:25
photo EMA

photo EMA

 

09/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 avril, s’est achevée une opération de lutte contre l’orpaillage illégal baptisée Ambaki. Débutée le 16 février 2015, cette opération a été réalisée par les Forces armées aux Antilles (FAG) dans le cadre de la mission de lutte contre l’orpaillage illégal Harpie.

 

Cette opération visait à briser l’attractivité et la rentabilité des sites d’orpaillages illégaux dans les bassins de l’Abounami et de l’Inini, en interdisant pour une durée de 4 semaines aux orpailleurs la libre circulation et l’exploitation des sites majeurs dans cette zone.

 

L’opération Ambakia mobilisé près de 400 hommes et femmes dont une soixantaine de gendarmes ainsi que de nombreux moyens de l’armée de l’Air. Cette opération s’est traduite par des manœuvres pérennes de contrôle de secteurs clés et d’axes logistiques, ainsi que par l’engagement de détachements héliportés, entraînant la déstabilisation des orpailleurs illégaux. La mise en œuvre de procédés tels que la destruction de puits, l’extraction de matériels majeurs saisis, ou encore la mise en place de sous-groupements aéromobiles et de détachements interarmées portent leurs fruits et contribuent ainsi à exercer une pression continue sur les structures liées à l’orpaillage illégal.

 

Ces efforts permanents exercés par les légionnaires du 3erégiment étranger d’infanterie (3eREI), les marsouins, soldats et sapeurs du 9erégiment d’infanterie de Marine (9eRIMa) et les forces de gendarmerie ont déjà permis de réduire de plus de 30 % le nombre de sites d’orpaillage illégal ces 6 derniers mois. Près de 465 grammes d’or, et 3,640 kg de mercure ont été saisis. Les FAG ont aussi détruit 68 moteurs, 18 concasseurs, 10 puits et 1 tunnel, 23 pompes, 15 propulseurs, 20 quads, 20 pirogues, 73 groupes électrogènes.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA

photo EMA

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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 11:25
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

09/04/2015 Gabriel Boyer - armée de Terre

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Leurs principales missions sont : le soutien de l’action de l’Etat, la lutte contre le narcotrafic en mer et le soutien aux populations en cas de catastrophe ou d’événement particulier. Explications en images.

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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 07:55
Instruction sur le mortier de 60 mm. - Crédits : ECPAD

Instruction sur le mortier de 60 mm. - Crédits : ECPAD

 

10/04/2015 Général (2S) Bernard Amrhein et B. Edinger - Armée de Terre

 

En 1914, après la Bataille de la Marne, la guerre s’immobilise dans la boue des tranchées. De nouvelles armes d’appui sont inventées pour faire face à un type de guerre inédit.

 

Edgar Brandt, un réserviste qui dirige un atelier de ferronnerie dans le civil, conçoit un obusier pneumatique portable de 60 mm, à tir courbe et à culasse pivotante, reposant sur un affût tripode de mitrailleuse.

Brandt met à profit ses permissions pour réaliser un prototype. Enthousiasmé par la simplicité, la robustesse et la légèreté de cet obusier, l’état-major renvoie Brandt dans son atelier comme « affecté spécial », avec une commande de 500 pièces de type A – Modèle 1915, qui seront rapidement livrées aux unités du front, où elles feront merveille.

« Sa valeur opérationnelle était grande puisquil ne produisait aucun bruit, aucune fumée détectrice au départ des coups. C’étaient des coups de surprise et c’était donc une arme de harcèlement souvent employée quand les positions étaient rapprochées », explique le général (2S) Guy François, spécialiste de l’artillerie de l’époque.

L’innovation réside dans le mode de propulsion pneumatique, qui permet, sans détonation ni lueur, de tirer un obus de la taille d’une grosse grenade jusqu’à 400 m, portée idéalement adaptée à l’appui des fantassins dans les tranchées. Outre sa discrétion,il permet d’utiliser des munitions allégées ne nécessitant ni douille, ni apport de charge propulsive.

 

>>> voir article Se souvenir dans Terre Information Magazine n° 262 de mars 2015, pages 50 et 51.

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