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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 11:55
Une conférence le 12 janvier sur le combat aéroterrestre de demain avec la Force Scorpion


21.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Scorpion, nouveau programme d’armement majeur de l’armée de Terre à l’horizon 2020, va poser les bases de nouvelles synergies dans le combat interarmes de l’armée de Terre. dans le cycle des conférences du CESAT, une présentation est prévue le 12 janvier, à Paris.

Pour s'inscrire, cliquer ici.

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 08:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

19/12/2015 Armée de Terre

 

Déployée dans le cadre de l’opération SENTINELLE, une patrouille du 8e régiment du matériel de Douai a sauvé la vie de deux personnes le 12 décembre dernier.

 

L’après-midi est calme dans la commune de Chaville (92). Sur l’itinéraire de patrouille, le chef d’équipe et son trinôme remarquent une voiture en feu avec à bord deux personnes prisonnières des flammes.

 

Le chef de patrouille prévient aussitôt les pompiers tandis que son équipe met les deux passagers en sécurité.

 

Les militaires se positionnent ensuite afin de sécuriser la zone et rétablir la circulation, facilitant ainsi le déploiement des moyens de secours et à la police.

 

Une fois l’incendie maitrisé et que les forces de l’ordre reprennent le contrôle de la circulation, la patrouille a continué sa mission de protection et surveillance.

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 08:55

Piquet d'honneur de la 1ère compagnie lors de l'arrivée du CEMAT au régiment. Crédit : Armée Terre/ Francis Raisin


Piquet d'honneur de la 1ère compagnie lors de l'arrivée du CEMAT au régiment. Crédit : Armée Terre/ Francis Raisin

 

19/12/2015 Armée de Terre

 

« Au contact », c’est du concret. Pour preuve, les mesures annoncées dans le cadre du nouveau modèle de l’armée de Terre sont mises en place.

 

Elles offrent à la force opérationnelle des renforts d’effectifs qui lui permettent de mener à bien l’ensemble de ses missions.

 

Le général d’armée Jean-Pierre BOSSER, chef d’état-major de l’armée de Terre, s’est rendu à Calvi les 15 et 16 décembre au sein du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP). Après avoir rencontré l’ensemble des catégories de personnels, le CEMAT a présidé la cérémonie de création de la 5e Cie, spécialisée dans le combat en zone désertique. C’est ainsi une soixantaine d’hommes qui vient grossir les rangs du régiment légion.

 

Cette  prise d’armes effectuée de nuit a renforcé la solennité de l’événement : le régiment entre dans une nouvelle ère. Cette création de compagnie correspond en effet au nouveau format de l’armée de Terre #AuContact qui s’appuie notamment sur une augmentation des effectifs de la force opérationnelle, qui passeront de 66 000 à 77 000 soldats.

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:55
Groupement commando de montagne de la 27e brigade d’infanterie de montagne de Varces en exercice à Ambérieu-en-Bugey

Groupement commando de montagne de la 27e brigade d’infanterie de montagne de Varces en exercice à Ambérieu-en-Bugey

 

18/12/2015 Armée de l'air

 

Le détachement air 278 d’Ambérieu-en-Bugey a ouvert sa plateforme aéronautique à un exercice du groupement commando de montagne de la 27e brigade d’infanterie de montagne de Varces, du 07 au 11 décembre 2015.

 

Par des températures hivernales, des militaires aguerris se sont entraînés, de jour comme de nuit, aux techniques de mise à terre en aérocordage et de détachements d’intervention aéromobile. L’infrastructure particulière du site d’Ambérieu, associée à une parfaite coordination des moyens air et terre, a permis une préparation complète de ces commandos. Particulièrement étendue, cette zone aéronautique permet aux hommes de s’entraîner sans trop gêner les communes alentour. De plus, la proximité de reliefs autorise un entraînement adapté à ces commandos de montagnes dans les manœuvres d’hélitreuillage.

Exercice à Ambérieu-en-Bugey

Exercice à Ambérieu-en-Bugey

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 12:56
SENTINELLE : une intervention dissuasive du 1e RHP

 

18/12/2015 Armée de Terre

 

Déployé dans le cadre de l’opération SENTINELLE, le 1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP) de Tarbes patrouillait le samedi 12 décembre en Seine et Marne (77) au centre commercial « Val d’Europe ».

 

En fin d’après-midi, les quatre membres de l’équipe du régiment de cavalerie sont témoins d’une rixe opposant deux groupes d’environ 6 personnes, âgés de 16 à 18 ans.

Le brigadier-chef Jérôme, responsable de l’équipe, décide d’intervenir et commande immédiatement de s’interposer entre les deux bandes rivales. Analysant la situation et le danger, il fait déployer le bâton de défense. Son aspect dissuasif l’emporte et nos soldats n'auront pas besoin de s'en servir. Toutefois, face à l’agressivité de certains individus, un des militaires recourt à l’emploi de la bombe lacrymogène d’auto-protection.

Un des bagarreurs est également neutralisé par une clé de bras inculquée lors des séances de "technique d’intervention opérationnelle rapprochée" (TIOR). Cette action déterminante met aussitôt fin à l’altercation et les autres individus prennent la fuite. Le jeune homme immobilisé a été remis aux forces de police appelées par les agents de sécurité du centre commercial.

L’intervention efficace et rapide de la patrouille de l’armée de Terre a permis de sécuriser la zone afin qu’aucune personne ne soit blessée et que la bagarre ne dégénère pas.

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 12:45
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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 07:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

17/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 17 au 25 décembre 2015 se dérouleront en Côte d’Ivoire des exercices amphibies conduits en partenariat avec les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). L’objectif est de renforcer les capacités d’action des FRCI en développant leur interopérabilité avec les forces françaises.

Ces exercices seront marqués par une interaction avec le BPC Mistral présent dans la zone dans le cadre de l’opération Corymbe. Depuis 1990, cette opération, qui se traduit par le déploiement quasi permanent de bateaux dans le golfe de Guinée, vise elle aussi à renforcer les capacités d’action des pays riverains dans les domaines de la sécurité et de la surveillance maritime.

 

Forces de présence

Fort de 4 000 militaires, le dispositif des forces de présence s’appuie sur des bases en Afrique (Sénégal, Côte d’Ivoire et Djibouti), ainsi qu’aux Emirats arabes unis.

Ce dispositif permet :

· de disposer de points d’appui logistiques et opérationnels permettant le déploiement rapide de forces dans une zone de crise ;

· d’entretenir les relations internationales militaires avec nos partenaires régionaux ;

· d’assurer la sécurité des intérêts et des ressortissants français à l’étranger.

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

17/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) n’a pas connu d’évolution particulière. La zone du Nord-Mali est sous contrôle, en dépit des actions de harcèlement des groupes armés terroristes contre les forces internationales.

 

Focus sur la stratégie sahélo-saharienne

La stratégie sahélo-saharienne de la France, dont Barkhane porte le volet militaire, est fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la BSS : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. A ce titre, depuis le lancement de l’opération Barkhane, plus de 100 opérations ont été menées en liaison avec les forces partenaires. Cette stratégie qui s’inscrit dans le temps long, constitue une priorité pour les armées françaises. Elle repose par ailleurs sur une logique de coordination avec les forces de la MINUSMA.

 

Opération conjointe transfrontalière

L’opération Lukcham conduite dans l’Ouest de la BSS du 6 au 19 décembre 2015,  illustre une nouvelle fois ce travail de partenariat. Elle a impliqué les forces armées maliennes, mauritaniennes avec l’appui d’un détachement de Barkhane et de la MINUSMA. Organisée, coordonnée et conduite par les forces armées maliennes et mauritaniennes, cette opération était centrée sur la région de la forêt de Ouagadougou, au Sud-Ouest de Tombouctou. Elle a essentiellement été marquée par des missions de reconnaissance de zone.

 

Bilan hebdomadaire des opérations aériennes

Entre le 9 et le 15 décembre 2015, 70 sorties aériennes ont réalisées par la force Barkhane : 18 sorties chasse, 22 sorties de ravitaillement/renseignement et 30 sorties dédiées au transport.

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

17/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Si la situation sécuritaire demeure encore fragile, la République centrafricaine est désormais tournée vers les échéances électorales. Le 1er tour de l’élection présidentielle est prévu le 27 décembre 2015.

Le référendum qui s’est tenu samedi 12 et dimanche 13 décembre 2015 s’est globalement bien déroulé, puisque 70% des votants ont accédé aux bureaux de vote. Au total, 71 bureaux sur 80 étaient ouverts dans la capitale. Des pics de violence ont cependant été constatés dans la capitale, où ils ont rapidement été contrôlés par les forces de la MINUSCA, mais aussi en province, notamment au Nord-Est du pays, à Kaga-Bandoro et Ndélé.

Dans ce contexte, la force Sangaris, qui agit en tant que force de réserve, maintient sa posture de vigilance. A l’approche des élections, elle est en mesure d’adapter son dispositif en fonction de l’évolution de l’environnement sécuritaire.

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 07:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

17/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Fort de 7 000 militaires, le dispositif des forces de souveraineté permet de contribuer à la sécurité de l’Outre Mer et d’assurer une présence dans des zones d’intérêts stratégiques.

 

Du 9 octobre au 9 décembre 2015, près de 400 militaires des Forces armées en Guyane (FAG) et une soixantaine de gendarmes ont mené une opération baptisée Yawasisi dans la profondeur de la forêt amazonienne. Cette opération s’inscrivait dans le cadre de la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal.

 

Elle visait en priorité à :

1) détruire les sites d’orpaillage en privant les orpailleurs illégaux de leur outil de travail ;

2) perturber et rompre les flux logistiques qui leur permettent de survivre en forêt ;

3) les dissuader de demeurer sur zone.

 

Au bilan, sur les 400 chantiers répertoriés par le renseignement, plus de 250 ont été contrôlés. Lors de cette opération, 9 puits d’extraction primaire, une vingtaine de concasseurs et plus d’une centaine de motopompes et tables de levée ont été neutralisés.

 

La succession des actions menées au cours de l’année 2015 a permis de déstructurer la filière d’orpaillage illégal. Cette lutte qui, demande un engagement constant, est l’une des principales missions des FAG. Elle est menée conjointement avec les forces de l’ordre (Police aux frontières, Gendarmerie, Douane) sous l’autorité du préfet de région.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 12:55
Les autochenilles Citroën

Les autochenilles Citroën


17.12.2015 source SHD
 

17 décembre 546 : prise de Rome par Totila. Le roi ostrogoth, Totila, prend Rome, après un siège méthodique de plus d'un an.  Venu voir Saint Benoit au mont Cassin, Totila apprend de la bouche du saint qu'il va conquérir Rome et la perdre peu de temps après.

 

17 décembre 1398 : bataille de Pānīpat (Près de Dehli - Inde). Le Turc Tamerlan écrase le sultan qui contrôle toute l'Inde du Nord, Mohamed Toughklak.

 

17 décembre 1793 : démonstration de force navale (baie de Naples). Parce que l’ambassadeur de France à Constantinople a été insulté par celui de Naples, la flotte du contre-amiral Latouche-Tréville mouille devant la ville. Le roi de Naples présente ses excuses.

 

17 décembre 1885 : protectorat français sur Madagascar. Un traité de paix est signé à bord du croiseur Naïade entre la France (CA Paul Miot) et le gouvernement malgache de la reine Ranavalo. Il sera ratifié le 17/02/1886.

 

17 décembre 1903 : premier vol motorisé par les frères Wright. « Sur un appareil de leur conception baptisé Flyer, ils effectuent le premier vol motorisé et contrôlé à Kitty Hawk en Caroline du Nord. Il volent à 3 mètres de haut sur 260 mètres durant 59 secondes. Le Flyer est un biplan de 274 kg, de 12 mètres d’envergure propulsé par un moteur de 16CV entrainant, grâce à des chaines de vélo, deux hélices ». CNE J-B P. (COMLE).

 

17 décembre 1922 :  première traversée du Sahara en automobile. André Citroën voulant tester son nouveau modèle de véhicule chenillé, l’autochenille B2, imagine en liaison avec l’armée de Terre, un raid expérimental et publicitaire démontrant que l’on peut rallier Touggourt (Algérie) à Tombouctou (Mali) en moins de trois semaines. Pari tenu.

 

17 décembre 1935 : premier vol du Douglas DC-3. « Appelé à devenir un appareil mythique, il est connu sous le nom de DC-3 pour la version civile et de C-47 Skytrain ou Dakota pour la majorité des appareils militaires. Véritable « bête de somme » des airs, il est de toutes les opérations aéroportées alliées de la seconde guerre mondiale. En usage dans l’armée de l’air française, il vole en Indochine. Des versions modernisées servent durant la Guerre du Viet-Nam (opérations de mitraillage au sol). Les russes le produisent à 2930 exemplaires sous licence avec l’appellation Lissounov Li-2. Aujourd’hui encore, des DC-3 continuent d’assurer le transport de passagers et de fret au Canada et en Amérique du Sud notamment ». CNE J-B P. (COMLE).

 

17 décembre 1939 : sabordage du croiseur cuirassé Admiral Graf Spee. Dès septembre, le cuirassé de poche allemand Graf Spee sème la terreur dans l'Atlantique Sud parmi les navires marchands britanniques et décide Churchill à lancer à ses trousses trois croiseurs pour le couler et ainsi maintenir la route commerciale vitale pour la Grande-Bretagne. Le Graf Spee est repéré au large de l'Uruguay et le premier grand combat naval de la Seconde Guerre Mondiale s'engage le 13 décembre, alors qu’en Europe la « drôle de guerre » se poursuit. Rapide, bien armé et technologiquement en avance (coque soudée et non plus rivetée, moteurs diesel et radar embarqué) il met hors de combat le HMS Exeter et cause de graves dommages au HMS Ajax. Il est cependant lui-même endommagé et doit  trouver refuge dans le port de Montevideo. Obligé de quitter l'Uruguay, pays neutre, le Graf Spee n'est plus opérationnel malgré quelques réparations. Son commandant craignant d'être vaincu par la marine anglaise qu'il pense, à tort, rassemblée à l'embouchure du Rio de la Plata, préfère saborder le navire. Il se suicidera trois jours plus tard.

 

17 décembre 1944 : massacre de Malmédy ou Baugnez (Ardennes). Le 285ème bataillon d'observation d'artillerie de campagne américain, faiblement armé, est pris sous le feu du régiment blindé SS Peiper alors qu'il s'engage sur une route à 4 km au Sud de Malmédy. Les américains ne peuvent résister longtemps face aux blindés allemands et finissent par se rendre au niveau du carrefour Baugnez. Selon toute vraisemblance, les 84 prisonniers sont abattus froidement sur le lieu de leur reddition.  Le témoignage des survivants conduira à un procès en 1946 où 74 condamnations à mort seront prononcées sans être exécutées. Ce crime de guerre a lieu dans le cadre de la contre-offensive allemande des Ardennes dont la pénétration des lignes américaines dépendait avant tout de sa vitesse d’exécution…Mais ce sont  en fait les erreurs tactiques de Peipper qui le ralentiront dans sa tentative de percée vers la Meuse.   L’unité du LCL Peiper était coutumière des crimes de guerre et s’est signalée tristement sur tous les théâtres d’opérations où elle a été engagée (Pologne, France, Russie,…) comme le procès de Dachau le montrera.

 

17 décembre 1971 : cessez-le-feu au Pakistan Oriental. Le Pakistan reconnait le Bengladesh comme un Etat souverain.

 

17 décembre 1976 : lancement du KH 11(Etats-Unis). Le premier satellite espion américain à retransmission d’images en quasi-direct (via un satellite relai) est mis sur orbite. Les satellites de la série Key Hole ont une résolution supposée de 10 cm grâce à une optique digne du télescope Hubble et à leur motorisation capable de les amener sur une orbite d’observation à très basse altitude.

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 11:55
Splendeurs et misères des réserves: pour les OPINT, deux treillis à rendre propres


17.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


La Commission consultative des réservistes opérationnels de l’armée de Terre (CCROAT) s'est réuni le vendredi 4 décembre. La synthèse des questions est à lire ici.

 

Extraits:

 

On y lit ce rappel: "Le statut du réserviste est adapté aux situations d’emploi. Militaire à temps partiel, il est apte à remplacer et/ou renforcer son camarade d’active. Lorsqu’il est convoqué, il est un militaire à part entière." A part entière mais hors normes, comme en convainc la lecture de ce texte...

 

24 000 réservistes pour l'AT en 2019: "Maquette réserves Terre 2019 marque l’effort sur les unités constituées : 101 UER avec une cible effectifs qui passe de 11600 à 16000. Dans le même temps, la maquette des compléments individuels passe de 10600 à 8000". Actuellement et péniblement, 15 000 réservistes opérationnels sur le papier avec un taux de dénonciation des contrats de près de 50%!

 

Pas de tenue de combat "FELIN" ou TNG (tenues nouvelle génération) avant "le second semestre 2016":
"La distribution des équipements combat de nouvelle génération est une opération financière, industrielle et logistique lourde et compliquée que les OPEX de ces 4 dernières années sont venues perturber. Les effets de nouvelle génération ne peuvent donc être mis en service simultanément auprès de tous. Le plan de montée en gamme (PMG) qui prévoit une mise en place par phases successives devrait être terminé depuis de nombreux mois. A ce jour, le bilan est le suivant :
- le personnel d’active de la force opérationnel terrestre est équipé depuis la fin du printemps 2015 ;
- les cadres et les élèves des écoles depuis la rentrée scolaire de 2015 ;
- le personnel du socle est en cours d’équipement depuis le 1er septembre et jusqu’au 31 décembre par e-DPC.
Au premier semestre 2016, c’est le personnel d’active d’outre-mer et de l’étranger qui sera équipé. Enfin, il sera temps de doter le personnel de réserve au cours du second semestre 2016 selon des dates et des modalités qui seront communiquées prochainement. A noter toutefois qu’il a été prévu des dispositions particulières pour que le personnel de réserve engagé en OPEX ou en OPINT puisse percevoir des effets de nouvelle génération auprès de leur GSBDD de rattachement à titre de prêt."

 

Deux treillis propres. Pour les OPINT (Vigipirates, Sentinelle), "la dotation est de deux treillis complétée de brodequin, gants, genouillère, coudière, lampe frontale". Mais il faut les rendre "propres: "Les effets prêtés et réintégrés doivent être propres".

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 08:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

16/12/2015 Armée de Terre

 

L’ex-international de rugby, consultant, animateur-radio et comédien Vincent Moscato est #FierdeNosSoldats. Parrain du 12e régiment de cuirassiers, il a tenu à rencontrer et à apporter son soutien aux militaires engagés actuellement dans l’opération SENTINELLE en Ile-de-France.

 

Depuis plus d’un an, Vincent Moscato participe activement à la vie du régiment du Loiret, comme en témoigne un spectacle joué en mai dernier, dont les bénéfices ont été versés au profit des blessés de l’armée de Terre. Lundi 14 décembre, son engagement a pris une nouvelle tournure : il a tenu à rencontrer la section du 12e RC déployée sur SENTINELLE à l’aérogare d’Orly pour assurer la surveillance et la sécurité du site. C’est autour d’un café que l’artiste a pu échanger avec les militaires sur leurs impressions et leur mission. En toute simplicité et convivialité, rires et anecdotes ont ponctué cet échange chaleureux et décontracté au cours duquel Vincent Moscato avouera même « avoir eu l’intention dans son jeune temps de s’engager dans l’armée de Terre » ! A l’image du 12e RC, durant ces fêtes de fin d’année, près de 10 000 soldats de l’armée de Terre sont déployés #AuContact de la population pour assurer leur mission de sécurisation du territoire national. Pour les soutenir, vous aussi postez vos messages/photos sur les réseaux sociaux avec le hashtag #FierDeNosSoldats .

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 17:55
Exposition Erwan Bergot au Musée du Souvenir de Saint-Cyr Coëtquidan

 

14.12.2015 Musée du Souvenir des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan

 

Le 4 décembre 2015, les 295 élèves-officiers en formation au 4e bataillon de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr ont été adoubés et ont reçu leur nom de promotion devant plus d’un millier de personnes réunies sur la cour Rivoli.

Cette cérémonie été précédée par l'inauguration au musée du Souvenir d'une belle exposition dédiée au parrain choisi par la promotion : le capitaine Erwan Bergot.

 

Biographie :
Elève-officier de réserve en situation d’activité puis officier d’active, il a servi dans de nombreuses subdivisions de l’infanterie lors des conflits indochinois et algériens : régiments parachutistes de choc, Légion étrangère, troupes de Marine, chasseurs parachutistes, infanterie métropolitaine et tirailleurs algériens. Bergot s’est illustré dans les batailles de Tu-Lé, Nha San ou Dien Bien Phu et a subit l'internement dans les camps Vietminh. Il a été blessé à deux reprises et cité cinq fois pour son comportement exemplaire et ses actions d’éclat.
Outre la richesse de son parcours militaire, il fut un écrivain renommé dont la qualité et l’intensité des écrits ont directement contribué à faire naître la vocation de nombreux officiers français.
Ainsi, sa carrière militaire autant que son parcours d'homme de lettres en font un parrain d’exception pour les huit cents élèves-officiers qui seront formés au 4e bataillon au cours du cycle 2015 – 2016. Qu’ils soient élèves-officiers sous contrat, polytechniciens ou de réserve, tous trouveront dans la personnalité et le parcours du capitaine Erwan Bergot un exemple à suivre.

 

Reportage photos

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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 19:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

14/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis la fin du mois d’octobre 2015, le groupement tactique désert Richelieu a initié un nouveau cycle de formation au profit des forces armées maliennes afin d’uniformiser les procédures et d’améliorer la coordination lors des opérations multipartites.

 

La coopération et l’appui militaire aux forces partenaires sont au cœur des missions de la force Barkhane, dont la zone d’action s’étend sur le territoire des cinq pays du G5 Sahel (Tchad, Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie).

 

Les séances d’instruction, destinées en priorité aux soldats, sont dispensées au sein du poste de commandement malien à Gao. Le programme, conçu en étroite liaison avec les partenaires maliens, insiste sur les connaissances directement utiles aux FAMa lors des actions menées conjointement avec la force Barkhane. Les stagiaires ont ainsi acquis une bonne maîtrise des techniques de secourisme et des règles de sécurité et de tir au combat. La tactique n’est pas oubliée : la mise en œuvre d’un point de contrôle (checkpoint), mais aussi la réaction et la coordination des unités face à une embuscade sont également étudiées et mises en pratique. En complément, les chefs de groupe ont suivi une instruction spécifique dans le domaine de la topographie.

 

Plus de 150 soldats maliens ont déjà suivi cette formation. Afin de contribuer à la construction d’un dispositif de sécurité collective, les forces françaises ont réalisé plus de 100 opérations ou missions en appui des forces du G5 Sahel depuis le début de l’opération Barkhane, en juillet 2014.

 

L’opération Barkhane compte 3 500 militaires dont la mission, avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne. Elle assure également l’accompagnement et le conseil des forces armées partenaires dans l’exécution de leur mission.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

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14 décembre 2015 1 14 /12 /décembre /2015 08:55
Conséquences du rythme des opérations extérieures sur le maintien en condition opérationnelle des matériels

 

09.12.2015 Commission de la défense nationale et des forces armées - Compte rendu n° 25

 

— Examen, ouvert à la presse, du rapport d’information sur les conséquences du rythme des opérations extérieures sur le maintien en condition opérationnelle des matériels (M. Alain Marty et Mme Marie Récalde, rapporteurs)

 

La commission procède ensuite à l’examen du rapport d’information sur les conséquences du rythme des OPEX sur le maintien en condition opérationnelle des matériels.

 

Mme Marie Récalde, rapporteure. Mes chers collègues, le maintien en condition opérationnelle (MCO) des matériels est un sujet technique mais hautement stratégique. Nous aurons beau avoir la meilleure armée du monde, si elle n’a pas de matériels disponibles, elle connaîtra des difficultés pour remplir ses missions.

 

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et des conflits liés à la décolonisation – guerres d’Indochine et d’Algérie notamment – la France n’a sans doute jamais été confrontée à des menaces aussi diverses, intenses et durables. Parmi ces menaces, la menace terroriste est la plus préoccupante de toutes. Les attentats que notre pays a subis aux mois de janvier et de novembre 2015 l’ont rappelé de manière tragique. Elle n’est toutefois pas la seule.

 

Pour reprendre la classification établie par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, notre pays reste confronté à deux phénomènes.

 

Le premier phénomène, qui a brutalement refait irruption dans la vie des Français en 2015, renvoie aux « risques de la faiblesse », alimentés par la défaillance de certains États. Se créent alors des zones de forte instabilité où peuvent prospérer, selon l’analyse du Livre blanc, des « trafics de toute nature sur le territoire d’États fragiles [qui] procure[nt] aux groupes qui les organisent des moyens économiques et militaires souvent supérieurs à ceux dont disposent les autorités publiques, achevant de fragiliser celles-ci. »

Cette grille d’analyse s’applique parfaitement aux divers groupes et organisations terroristes djihadistes qui ont essaimé de l’Afrique à l’Asie en passant par le Proche et le Moyen-Orient.

 

Le second phénomène, plus classique, tient aux « menaces de la force », soit le renouveau de menaces traditionnelles portées par un État. Le conflit qui s’est récemment déroulé en Ukraine, aux portes de l’Europe, prouve que ces menaces sont toujours bien réelles.

 

Face à ces risques et menaces il est n’est pas seulement nécessaire de maintenir notre posture de défense. Il faut la renforcer. Or, le levier d’action le plus concret et le plus direct en termes opérationnels est celui du maintien en condition opérationnelle. Par le passé le MCO a pu servir de variable d’ajustement budgétaire. Or, le MCO est la clé de la disponibilité des matériels à l’extérieur de nos frontières comme en métropole ; la disponibilité en métropole est la clé de la préparation opérationnelle et de l’entraînement ; la préparation opérationnelle et l’entraînement sont la clé de la capacité opérationnelle, quel que soit le théâtre d’engagement des forces.

 

L’effort en la matière est d’autant plus essentiel que nos armées sont sans doute durablement engagées sur de nombreux théâtres extérieurs. Elles le sont dorénavant aussi sur le territoire national.

 

En effet, depuis 2011 et l’engagement majeur qu’a constitué l’opération Harmattan, les opérations extérieures (OPEX) de grande envergure se succèdent et même se juxtaposent à un rythme soutenu. La tendance s’est encore accentuée à compter de 2013 avec les opérations Serval, Sangaris, Barkhane et Chammal.

 

En outre, ces théâtres d’engagement s’avèrent beaucoup plus abrasifs que par le passé. Ceci tient aux conditions climatiques, géographiques, géologiques et opérationnelles extrêmes auxquelles sont soumis les hommes et les matériels. Cela tient aussi à l’utilisation des matériels au-delà de leur potentiel « normal », c’est-à-dire dans des conditions opérationnelles similaires à celles constatées en métropole.

 

Notre rapport ne prétend évidemment pas à l’exhaustivité en opérant un audit complet de l’ensemble des parcs et des matériels déployés. À sa lecture, vous constaterez toutefois que nous avons effectué un grand nombre d’auditions et de rencontres et que nous avons pu voir de nombreux matériels. L’objet de notre rapport est de faire état des grandes tendances à l’œuvre, des principaux blocages et difficultés rencontrés, et de proposer des moyens pour les dépasser. Nous sommes bien conscients qu’il n’existe pas de réponse univoque à la question du MCO, qui se caractérise par un grand nombre de variables et l’intervention d’un grand nombre d’acteurs.

 

Nous n’allons pas abuser de votre patience en formulant des constats que vous connaissez déjà sur l’état des matériels et leur disponibilité. Nous n’allons pas non plus vous assommer de considérations purement descriptives et statistiques. Vous trouverez de longs développements consacrés à ces différents sujets dans le rapport écrit.

 

Nous allons simplement revenir sur un certain nombre de points qui nous semblent fondamentaux, avant de vous présenter nos principales observations et recommandations parmi les 23 que nous avons formulées.

 

Un premier rappel méthodologique sur le champ du rapport. Au-delà des engagements considérés comme des opérations extérieures aux sens administratif et juridique du terme, nos armées mènent de nombreuses missions à l’extérieur des frontières nationales. Les opérations de la marine en sont un bon exemple. La marine est, par nature, une armée expéditionnaire. On peut citer, au titre de ces opérations à l’extérieur : tout ce qui relève de l’action de l’État en mer, la participation à l’opération Sophia de lutte contre les passeurs de migrants, et, évidemment, la mise en œuvre de la permanence de la dissuasion nucléaire avec les unités de la force océanique stratégique (FOST).

 

Par ailleurs, la France dispose de forces de présence prépositionnées dans le cadre d’accords bilatéraux et relevant des trois armées : au Gabon, au Sénégal, à Djibouti et aux Émirats arabes unis. Malgré leur importance, le rapport n’a abordé ces différentes opérations que pour rappel, sans les analyser dans le détail.

 

Nous en venons donc au cœur du rapport : les OPEX.

 

Il nous faut tout d’abord rappeler que le rythme et l’intensité de nos engagements se sont considérablement accrus depuis les années 2010. En 2015, ce sont près de 8 300 militaires qui sont déployés en permanence en OPEX, dont 8 000 au titre des trois opérations principales menées dans la bande sahélo-saharienne, en République centrafricaine et au Levant.

 

Ce niveau d’engagement est inédit et dépasse le modèle décrit par le Livre blanc dont les analyses avaient servi de support à la loi de programmation militaire 2014-2019. Celui-ci fixait un « plafond d’engagement » à « deux ou trois théâtres distincts dont un en tant que contributeur majeur ». Or notre pays est aujourd’hui engagé sur trois théâtres majeurs de haute intensité. Par ailleurs, on peut considérer que la France est contributeur majeur :

– directement, dans la bande sahélo-saharienne et en République centrafricaine ;

– indirectement, au Levant, si l’on compare l’engagement français non pas à l’engagement américain, sans commune mesure, mais à la participation européenne.

 

Au-delà du rythme et de la profondeur de nos engagements, une autre difficulté provient de l’intensité opérationnelle des missions menées. Sur les trois OPEX majeures, deux sont conduites dans des zones définies comme « sévères » par les classifications géographiques de référence : il s’agit de la bande sahélo-saharienne et du Levant.

 

Elles se caractérisent par un certain nombre de réalités géographiques et climatiques qui sont principalement responsables de l’usure prématurée des équipements terrestres et aéronautiques, notamment :

– une chaleur élevée : sur certains théâtres, la température excède parfois 50° et peut atteindre 60°. Nous en avons nous-mêmes fait l’expérience lors de notre déplacement sur la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie ;

– une présence abondante de sable et de poussières, susceptibles de s’infiltrer dans tous les éléments « ouverts » et de provoquer leur érosion (turbines d’hélicoptères par exemple) ;

– des terrains cassants et des roches coupantes qui usent rapidement les pneumatiques ;

– des vents de forte intensité qui, couplés au sable, ne font que renforcer les difficultés associées.

 

Ces éléments n’étaient évidemment pas inconnus des forces françaises projetées en OPEX. L’Afghanistan par exemple était également un terrain très dur.

 

Mais les théâtres actuels portent ces difficultés à un niveau supérieur du fait de la conjonction de plusieurs éléments et des « spécificités locales » de certains facteurs pourtant connus. Ainsi, le sable malien n’est pas le sable afghan. Nous sommes désormais imbattables sur la granulométrie ! (Sourires) Celle du sable malien est beaucoup plus fine, ce qui lui permet de s’infiltrer beaucoup plus facilement et beaucoup plus abondamment dans les systèmes, accélérant leur érosion. S’ajoutent également à la liste des difficultés des éléments relativement inconnus jusqu’alors. C’est le cas de l’alfa ou « herbe à chameau », une plante du désert qui, tout comme le sable, s’insinue dans les ouvertures et peut fortement perturber les systèmes de filtration, en particulier des aéronefs.

 

Ces théâtres sont donc particulièrement abrasifs et peuvent parfois être considérés aux marges du domaine de qualification et d’utilisation des équipements déployés.

 

M. Alain Marty rapporteur. Autre difficulté : les distances. À titre d’exemple, le territoire malien est 2,5 fois plus étendu que le territoire français ; vous avez tous à l’esprit la distance Bamako-Gao ou Gao-Tessalit. Par comparaison, la zone d’opération française en Afghanistan couvrait l’équivalent de deux départements français « seulement ». À cela s’ajoute le caractère rudimentaire voire inexistant des réseaux routiers, qui accélère l’usure des matériels.

 

Pour les matériels terrestres, qui sont particulièrement sollicités, l’ensemble de ces caractéristiques climatiques et géographiques fait qu’une année en OPEX équivaut à la consommation de potentiel de 2,5 années en métropole.

 

Mais à ces difficultés s’en ajoutent d’autres, liées elles aux réalités opérationnelles.

 

La première est la surintensité, qui caractérise l’utilisation des matériels dans des conditions beaucoup plus exigeantes qu’en métropole.

 

Le sable et la chaleur entraînent par exemple une surconsommation des moteurs d’hélicoptères. Pour les Caracal, 24 moteurs ont dû être remplacés alors que le forfait normal prévoyait un flux de 15 unités par an. Les « posés poussière » sont également traumatisants pour les matériels.

 

Par ailleurs, les nécessités opérationnelles impliquent un recours plus fréquent à des techniques très consommatrices de potentiel. On peut citer, par exemple, l’utilisation de la postcombustion des avions de chasse. Alors qu’elle est limitée aux seuls besoins d’entraînement en métropole, cette technique est beaucoup plus utilisée en OPEX. Autre exemple, que nous avons pu constater lors de notre déplacement en Jordanie : l’emport de munitions et l’utilisation de pods de désignation pour mener les frappes impliquent que les aéronefs sont presque en permanence en état de charge maximale par rapport aux notices constructeurs.

 

La suractivité est une autre cause d’usure prématurée, le tempo opérationnel étant sans commune mesure avec une utilisation « normale » en métropole. Ainsi, un VAB déployé dans le cadre de l’opération Serval au Mali pouvait parcourir en une semaine une distance quatre fois supérieure à celle qu’il couvrait normalement en un an d’utilisation en métropole : 1 600 km/semaine contre 400 km/an. Par rapport à l’opération Pamir menée en Afghanistan, les différences sont également notables, avec 1 000 km/mois parcourus dans le cadre de Pamir contre 6 400 km/mois dans la bande sahélo-saharienne.

 

Nous avons pu apprécier le niveau de cette suractivité en Jordanie. Chaque avion du détachement effectue en moyenne 72 heures de vol par mois, contre 21 heures en métropole, soit une activité 3,4 fois supérieure.

 

Enfin, les dommages de guerre sont plus fréquents et plus graves. Entre fin août 2013 et début mars 2015, 60 véhicules terrestres ont été détruits suite à des dommages de guerre ou des accidents. Dans le domaine aéronautique, ce sont les hélicoptères de reconnaissance et d’attaque qui subissent les plus lourds dommages au cours d’actions de feu. Vous trouverez dans le rapport un certain nombre d’informations concernant ces dommages, ainsi que plusieurs photographies de matériels ayant subi des dégâts.

 

Malgré ces conditions particulièrement rudes, la disponibilité des matériels projetés est remarquable. L’action des équipes chargées de la maintenance et, plus généralement, de l’ensemble des acteurs de la chaîne MCO doit ici être saluée. Lors d’un déplacement que j’avais effectué à Bangui dans le cadre de l’opération Sangaris, j’avais eu l’occasion de voir concrètement les opérations de MCO des matériels terrestres et aéroterrestres. Les personnels travaillent dans des conditions exceptionnelles – je pense notamment à la température –, plus de 10 heures par jour, sept jours sur sept. Il y a donc une disponibilité complète des équipes qui permet de réaliser un travail remarquable.

 

Globalement, en OPEX, la disponibilité technique opérationnelle des matériels terrestres est de 90 % et celle des matériels aéroterrestres de 70 %. La première est conforme à l’objectif assigné ; la seconde est inférieure de 10 points à cet objectif, en raison notamment des difficultés rencontrées sur le parc hélicoptère. Les résultats concernant l’armée de l’air sont également très bons : plus de 97 % pour les Rafale, près de 90 % pour les Mirage 2000, entre 90 % et 100 % pour les drones. Le rapport contient un certain nombre d’informations quant à la disponibilité des matériels pour les trois milieux : terre, air et mer.

 

Ces statistiques témoignent de la priorité légitimement donnée aux OPEX et des efforts consentis pour assurer les capacités opérationnelles à nos armées. Toutefois cette priorité, conséquence du rythme des engagements extérieurs, n’est pas sans effets pour les matériels et les hommes non déployés. Nous allons donc aborder maintenant les conséquences du rythme des OPEX sur le MCO des matériels en métropole.

 

Globalement, on constate ce que nous avons dénommé un « transfert de l’indisponibilité » sur la métropole. D’après les informations que nous avons recueillies, une augmentation de cinq points de la disponibilité en OPEX se traduit par une diminution de dix points de celle-ci en métropole.

 

De façon très synthétique, les matériels non déployés sont affectés de deux manières :

– directement, par l’affectation prioritaire des ressources aux OPEX : personnels maintenanciers, rechanges, équipements, outillages. Par ailleurs, les matériels non projetés peuvent être « cannibalisés » au profit des matériels déployés ;

– indirectement car la remise en état des matériels rentrés d’OPEX est plus longue, plus lourde et plus coûteuse du fait des conditions d’engagement extrêmes. À cet égard, je souhaite revenir quelques instants sur les termes successivement utilisés en matière de MCO. Au retour d’Afghanistan, on parlait d’actions de « métropolisation » ; aujourd’hui, on parle de « régénération » des matériels. À titre d’exemple, la régénération d’un AMX 10 RC représentera, en moyenne, 676 heures de travail et un coût de 190 000 euros par véhicule.

 

De fait, les statistiques de disponibilité s’en ressentent. Pour l’armée de terre par exemple, la disponibilité technique globale du parc de service permanent oscille entre 65 et 70 % ; celle du parc d’entraînement entre 60 et 70 % ; celle des matériels aéroterrestres n’est que légèrement supérieure à 40 %.

 

Faute de matériels disponibles, la préparation opérationnelle et l’entraînement des forces sont donc affectés par ricochet. Les chefs d’état-major ont eu l’occasion d’évoquer ce sujet à plusieurs reprises.

 

Ainsi, pour ce qui concerne l’armée de l’air, les jeunes équipages sont en situation de sous-entraînement sur certains appareils. Des qualifications ne peuvent être entretenues. En outre, la préparation opérationnelle est recentrée sur les compétences et les savoir-faire nécessaires aux opérations actuelles, au détriment d’autres. Le chef d’état-major de l’armée de l’air lui-même l’avait rappelé devant notre commission dans le cadre de son audition sur le projet de loi de finances pour 2016. De fait, nous restons encore en deçà des normes d’activités de l’OTAN qui constituent la cible de la LPM. Il faut toutefois préciser que certains objectifs d’activité ont été affectés par l’actualité. Tel est le cas dans l’armée de terre en raison de l’opération Sentinelle.

 

Nous en venons maintenant à nos recommandations. Mais tout d’abord, il faut rappeler que certains leviers ont déjà été actionnés. En termes d’organisation, la chaîne MCO a été refondée avec une organisation non pas par armée mais par milieu.

 

Par ailleurs, en termes financiers, la LPM a fait de la remontée des crédits d’entretien programmé des matériels (EPM) une priorité. En effet, comme nos collègues Yves Fromion et Gwendal Rouillard l’avaient parfaitement analysé à l’occasion de leur rapport sur la revue capacitaire des armées, la LPM précédente avait sous-estimé les besoins de financement pour l’EPM. La remontée prévue par la LPM 2014-2019 est à souligner, avec une croissance moyenne de 4,3 % par an des crédits d’EPM. L’actualisation de juillet dernier a poursuivi cet effort, avec 500 millions consacrés à ce poste sur les 3,8 milliards de ressources supplémentaires.

 

Ces rappels effectués, nous en venons à nos principales recommandations, que nous avons choisi de regrouper en cinq grands thèmes.

 

Mme Marie Récalde, rapporteure. Le premier concerne les moyens financiers et humains du MCO. Derrière les aspects techniques du problème – dont vous avez vu qu’ils sont nombreux –, l’équation est en réalité relativement simple : si on gère par les coûts, la disponibilité et donc les capacités opérationnelles baissent ; si on gère par la disponibilité, les coûts augmenteront, compte tenu du nombre et de l’intensité de nos engagements extérieurs et d’une situation sous-optimale en métropole. Le haut niveau d’engagement de nos armées étant appelé à durer, il convient de le prendre en considération.

 

Nous devons être honnêtes et reconnaître que nous ne sommes pas en mesure de vous fournir un chiffrage précis des besoins de financement à long terme pour parvenir à une situation optimale. C’est tout à fait normal. Le niveau de ressources que l’on décide de consacrer au MCO est fonction du taux de disponibilité de chaque type d’équipement et de matériel, compte tenu, d’une part, des besoins au titre des engagements extérieurs et, d’autre part, de la préparation opérationnelle et de l’entraînement en métropole. La détermination de ces besoins et de ces critères n’est évidemment pas du ressort de la mission d’information.

 

Mais il est certain que si l’on souhaite une remontée de la disponibilité et donc de l’activité et des capacités opérationnelles, à l’extérieur comme en métropole, davantage de moyens sont nécessaires. Le taux de disponibilité souhaité par type d’équipement, par théâtre et par « nature » d’utilisation déterminera le niveau de ressources nécessaires. Il faut toutefois rester conscient du fait qu’une disponibilité technique de 100 % n’est pas atteignable ; il subsistera toujours une part résiduelle d’indisponibilité.

 

Ces précisions apportées, notre première recommandation consiste à modifier la procédure du décret d’avance OPEX pour assurer aux armées un financement « au fil de l’eau » et une plus grande réactivité face aux besoins opérationnels.

 

Il ne s’agirait pas d’obtenir davantage de moyens, mais de les obtenir plus vite. Nous proposons donc de rendre le décret d’avance OPEX non plus annuel mais semestriel, voire trimestriel. Cette simple modification de la procédure n’aurait que des vertus et ce, sans dépenser un euro supplémentaire. Elle permettrait, d’une part, d’assurer le financement des priorités en OPEX et, d’autre part, de ne plus « cannibaliser » les ressources nécessaires au soutien en métropole. Elle n’aurait aucune incidence sur le solde budgétaire, et elle permettrait, enfin, de rendre plus efficace les procédures de contractualisation des marchés. En effet, certains sont lancés en urgence, en fin d’année, une fois les ressources du décret d’avance rendues effectivement disponibles.

 

Une autre recommandation, elle aussi à coût zéro par rapport aux crédits votés par le Parlement, consisterait à dégeler au moins partiellement la réserve de précaution dès le début de l’année. Je rappelle que, pour 2016, le taux de mise en réserve hors titre 2 s’élève à 6 %, ce qui représente 1,63 milliard d’euros pour la mission Défense.

 

Certes, ce mécanisme budgétaire est nécessaire au pilotage de la dépense publique. Mais le recours à la réserve ne doit pas se traduire par des tensions opérationnelles pour nos forces, alors que les pouvoirs publics exigent d’elles un engagement sans faille encore renforcé par les événements tragiques que vient de connaître notre pays.

 

Nous estimons également indispensable d’attribuer les ressources nécessaires au soutien en métropole pour augmenter la disponibilité, et donc la préparation opérationnelle et l’entraînement. Il ne faut pas oublier que ce sont eux qui assurent l’excellence de nos armées à l’extérieur : la préparation opérationnelle d’aujourd’hui est l’OPEX de demain.

 

À plus long terme, nous sommes favorables à l’augmentation de notre effort de défense pour approcher les 2 % du PIB. Cela représenterait une dépense de 42 milliards d’euros par an environ, soit une dizaine de milliards de plus que les ressources actuellement consacrées à la défense. Il ne s’agit évidemment pas d’invoquer ce chiffre de manière irréfléchie comme une sorte de formule magique. La dégradation du contexte géostratégique et sécuritaire est une réalité qui est amenée à perdurer. Elle appelle donc à un effort plus grand afin de parer aux menaces ou de les neutraliser.

 

M. Alain Marty, rapporteur. Sur le plan des ressources humaines, nous estimons nécessaire leur renforcement au niveau quantitatif et au niveau qualitatif.

 

Le renforcement des effectifs de soutien nous paraît particulièrement important. Lorsqu’on analyse les conséquences des déflations d’effectifs opérées entre 2008 et 2015, comme l’avaient fait nos collègues Yves Fromion et Gwendal Rouillard, on arrive à 8 700 supprimés au niveau des MCO aéronautique et terrestre. Aujourd’hui, on constate de fortes tensions sur certains territoires et en OPEX. Les difficultés rencontrées sur le parc hélicoptères sont notamment dues à un manque de maintenanciers.

 

Sur le plan qualitatif, l’arrivée de nouveaux matériels très technologiques et hyper-connectés nécessitera à l’avenir le recours à des maintenanciers d’un haut niveau technique. L’armée de terre, par exemple, sera à terme dotée de matériels « info valorisés » dans le cadre du programme Scorpion. La marine est confrontée à la même question avec les bâtiments modernes comme les FREMM, dont les logiciels nécessaires à leur fonctionnement comprennent quelque 120 millions de lignes de code informatique.

 

De fait, en plus des équipes de soutien compétentes pour la maintenance traditionnelle, les forces auront sans doute besoin de véritables ingénieurs militaires au sein de la chaîne MCO, lesquels relèveront des catégories administratives supérieures les plus coûteuses en titre 2.

 

Le deuxième axe de recommandations concerne les flux logistiques. Des actions importantes ont été menées par le centre du soutien des opérations et des acheminements (CSOA) et par les équipes du projet « supply chain ». Il convient de les poursuivre. Je tiens à rappeler que la Cour des comptes avait formulé des critiques assez dures sur l’organisation logistique au sein des armées. Une réflexion de fond a été menée et la chaîne logistique militaire est en phase de modernisation complète, selon les modèles en vigueur parmi les professionnels de la logistique. Les efforts et les actions menés en la matière sont remarquables.

 

Au-delà, nous recommandons d’améliorer les flux logistiques « immatériels ». En OPEX, la limitation des débits informatiques peut ralentir la chaîne logistique, d’autant que les systèmes d’information logistique ne sont pas prioritaires par rapport aux systèmes d’information et de commandement. Il conviendrait donc de réfléchir aux moyens techniques de renforcement de ces flux immatériels pour améliorer la chaîne logistique, sans pour autant réduire les capacités nécessaires au commandement.

 

Concernant les flux physiques, nous proposons deux principales pistes de réflexion. Il faut tout d’abord relever que le degré de complexité des procédures et le niveau de réactivité des services douaniers locaux sont hétérogènes. Un exemple révélateur : un véhicule anti-incendie a pu être bloqué en douane au Liban pendant près de trois mois, et ce sans raison particulière ! Vous pouvez comprendre l’exaspération des militaires qui savent que le matériel est arrivé à destination mais n’est pas pour autant disponible en raison d’un blocage au niveau douanier.

 

De telles difficultés peuvent être surmontées par la réactivité de nos postes diplomatiques, dont la mobilisation en cas de blocage doit être soulignée. Toutefois, elles pourraient sans doute être mieux anticipées par une négociation en amont entre nos services diplomatiques et les autorités locales afin de fluidifier les procédures. Si cela s’avère insuffisant, des négociations de haut niveau pourraient avoir lieu au niveau gouvernemental afin d’améliorer la rapidité des services douaniers locaux.

 

Nous recommandons également de procéder à la modernisation de la composante logistique de la flotte. Notre collègue Gwendal Rouillard l’avait également souligné dans son rapport pour avis sur le PLF 2016. Un programme, baptisé FLOTLOG, doit procéder au remplacement de nos bâtiments logistiques, mais il n’interviendra qu’à l’horizon 2021-2025. Nous pensons qu’il faut faire de FLOTLOG une priorité afin de permettre des livraisons dès les premières annuités de la prochaine programmation militaire. Ces bâtiments ont déjà fait la preuve de leur intérêt en termes d’approvisionnement logistique, notamment dans les zones de conflit de moyenne à haute intensité comme dans le cadre de l’opération Harmattan.

 

Mme Marie Récalde, rapporteure. Le troisième axe de réflexion concerne la conduite des programmes d’armement. Il faut que les cadences de livraison soient impérativement respectées. Le maintien en parc de matériels vieillissants n’est pas une solution optimale. Il s’avère coûteux, avec un accroissement de la fréquence des pannes. Il est aussi difficilement gérable au niveau technique en raison de l’obsolescence qui touche certains rechanges et pièces. Une solution alternative peut être envisagée pour certains types de matériels. Il s’agit de l’acquisition de « parcs tampon ». Ils seraient sans doute moins évolués que les matériels nouveaux, mais ceux-ci voient parfois leur livraison repoussée. Ils permettraient donc de pallier d’éventuelles réductions temporaires de capacités.

 

C’est la solution qui a été retenue, par exemple, face aux retards constatés sur les capacités tactiques de l’A400M ; je pense par exemple à l’atterrissage sur terrain sommaire. Le rapport fait état d’un certain nombre d’éléments sur les retards et les défaillances liés à l’A400M. L’acquisition d’Hercules C-130 supplémentaires doit permettre de maintenir les capacités opérationnelles de nos forces.

 

Il faut également préciser que, d’après les informations que nous avons recueillies à l’atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Bordeaux, des difficultés ont été rencontrées sur les moteurs TP400 qui équipent les A400M. La documentation fournie par l’industriel n’étant pas à jour, des moteurs qui auraient dû être réparés dans un délai théorique de 90 jours n’étaient toujours pas sortis des ateliers six mois après l’expiration de ce délai.

 

Nous formulons également des propositions dans le domaine des relations entre l’État et l’industrie. Nous pensons tout d’abord que, pour assurer des relations équilibrées entre les deux partenaires, l’État doit renforcer ses capacités en matière de connaissance des références et d’analyse des coûts. Des démarches ont été menées en ce sens, elles doivent être poursuivies. Nous pensons notamment à la démarche d’amélioration du référencement des composants homologués pour la réparation (ARCHER) de l’armée de terre. En améliorant le recensement, dans une base de données, de toutes les références et des prix de marché des composants utiles pour une prestation de MCO, elle a permis de renforcer les capacités de négociation de l’État. Sur certaines pièces, les écarts de prix étaient considérables : ils pouvaient aller de un à cinq pour un alternateur, et même de un à cent pour des fusibles. En six mois d’existence, ARCHER a permis de retirer quelque 6 000 références dont les prix se sont avérés exorbitants après une analyse comparative. Il y a là des gisements d’économies possibles.

 

Dans le même esprit, nous recommandons de renforcer les capacités de la division d’enquête des coûts de la direction générale de l’armement (DGA), dont les compétences sont précieuses. L’apport de cette division a pu permettre de bénéficier de gains compris entre 10 et 15 % voire plus par rapport à une négociation classique. Or elle ne compte qu’entre 40 et 45 enquêteurs, contre une centaine en Allemagne et près de 400 au Royaume-Uni au sein d’organismes comparables.

 

Nous pensons également utile de développer les plateaux techniques État-industrie afin d’assurer des échanges directs et de permettre une meilleure coordination des actions de maintenance. Nous estimons aussi qu’il faudrait élargir ces clusters aux PME/PMI qui semblent en être largement exclues à l’heure actuelle. Une telle démarche participerait d’ailleurs de l’effort à destination de ces petites entreprises, dans la logique du Pacte Défense-PME.

 

M. Alain Marty, rapporteur. Nous pensons également que l’action des industriels étatiques pourrait encore gagner en efficacité si un travail d’harmonisation des systèmes d’information mobilisés dans le cadre du MCO était conduit. D’après les informations que nous avons recueillies, 40 systèmes d’information différents sont aujourd’hui utilisés pour piloter le seul MCO aéronautique. Ceci est source d’inefficacité, ne serait-ce qu’en termes de temps passé à retranscrire les données d’un système à l’autre, sans évoquer les potentiels risques d’erreur dans cette retranscription.

 

Enfin, il est sans doute nécessaire de veiller sérieusement aux conséquences de la réglementation européenne REACH. Celle-ci oblige notamment les industriels à recenser et établir les risques potentiels que les substances chimiques utilisées représentent pour la santé humaine et pour l’environnement. Or la chaîne du MCO est grande consommatrice de substances chimiques. Aussi REACH pourrait-elle avoir un impact dans la conduite concrète des opérations de maintenance, en interdisant l’utilisation de certains produits. Elle obligerait donc les acteurs du MCO à trouver des solutions alternatives mais tout aussi efficaces en termes d’entretien, et donc potentiellement plus coûteuses.

 

Le cinquième et dernier axe de recommandations concerne le « partage du fardeau » opérationnel au niveau européen. Suite à l’attentat du musée du Bardo en Tunisie, M. Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, avait déclaré que : « L’armée française sauve très souvent l’honneur de l’Europe. » et que « Sans [elle], l’Europe serait sans défense. » En conclusion, il affirmait : « Je suis en faveur d’une prise en charge plus collective de l’effort de défense […] de la France. »

 

Nous ne pouvons qu’abonder dans son sens, mais il est temps de passer des paroles aux actes. En effet, la France ne peut plus supporter davantage les injonctions contradictoires qui lui sont adressées, directement ou indirectement.

 

La première est d’assurer la sécurité des Européens, y compris à l’extérieur des frontières de l’Union européenne, ce qui suppose des dépenses importantes. Une telle exigence n’est évidemment pas formulée de la sorte à notre pays. Mais dans les faits, une seule armée est actuellement présente, avec les moyens suffisants, sur les « points chauds » qui représentent une menace potentielle pour l’Europe. Car en projetant ses troupes, la France ne protège pas seulement les Français, elle assure la protection de l’ensemble de ses partenaires européens et de leurs populations.

 

La seconde injonction, celle-ci formulée très directement et officiellement, est de respecter scrupuleusement les règles budgétaires. Il est vrai que ces règles ont été librement et souverainement consenties. Mais il est tout aussi vrai que leur observance peut faire oublier les réalités géostratégiques et sécuritaires. Elle conduit également à ignorer les coûts que la protection des Européens suppose, coûts que la France assume largement à l’extérieur de l’Union.

 

Ce partage du fardeau peut passer par différents canaux.

 

Le premier est une plus grande implication de nos partenaires au niveau opérationnel. C’est la démarche poursuivie par notre pays suite aux attentats du mois de novembre, sur le fondement de l’article 47-2 du Traité sur l’Union européenne. Une délégation de notre commission s’est récemment rendue à Berlin pour rencontrer nos collègues du Bundestag. Il est clair que la demande de mise en œuvre de cet article a produit des effets. Nous l’avions constaté avec les décisions prises par les Britanniques. Nous l’avons également vu suite au vote du Bundestag. Les effectifs allemands seront renforcés au Mali ; par ailleurs, l’Allemagne participera aux vols de reconnaissance en Syrie. On peut juger cette participation modeste, elle n’en demeure pas moins intéressante. En effet, au-delà des moyens mobilisés, elle témoigne d’une prise de conscience de nos homologues allemands sur la nécessité d’un plus engagement plus fort.

 

Le deuxième canal est financier, et deux solutions peuvent être envisagées. Tout d’abord, des clés de répartition pourraient être élaborées afin que nos partenaires financent une partie de la charge budgétaire des OPEX présentant un intérêt pour la sécurité de l’Europe. Il existe une autre solution moins indolore pour eux, qui sont également soumis à des tensions sur leurs finances publiques. Il s’agirait de la neutralisation, au moins à titre provisoire, d’une partie des coûts relatifs aux OPEX pour le calcul des règles de déficit excessif imposées par le Pacte de stabilité et de croissance.

 

Le troisième canal a trait aux mutualisations possibles, qui pourraient être recherchées dans deux domaines. Tout d’abord, pourraient être étudiées les possibilités de mutualisation du MCO pour les programmes européens menés en communs. Ceci permettrait de soulager la France à la fois au niveau budgétaire, mais également au niveau de l’organisation du MCO en diminuant la surcharge de la chaîne de soutien. Par ailleurs, les États membres pourraient progresser dans l’harmonisation des règles de certification de leurs rechanges afin de mutualiser certains stocks. Un pays non-engagé pourrait dès lors fournir des rechanges pour lesquelles une pénurie ou une tension serait constatée.

 

La solidarité européenne trouverait alors concrètement à s’exprimer, la France ne pouvant et ne devant rester seule dans les combats qu’elle mène aussi pour la sécurité de des Français, mais également de l’Europe et des Européens.

 

Telles sont les lignes directrices qui ressortent de nos travaux. Pour terminer je voudrais dire le plaisir que j’ai eu à travailler avec Marie Récalde avec qui nous avons travaillé dans un esprit d’ouverture et de franche collaboration.

 

Mme Marie Récalde, rapporteure. Plaisir partagé !

 

M. Alain Marty, rapporteur. En guise de conclusion, je souhaiterais redire que nos armées sont durablement engagées, non seulement en opérations extérieures mais également sur le territoire national. L’unique question que nous devons nous poser est la suivante : quelles capacités opérationnelles souhaite-t-on assurer à nos forces ? Tel était l’objet de notre rapport.

 

Mme la présidente Patricia Adam. Merci à nos deux rapporteurs. Il s’agit d’un rapport très complet, très précis et très technique comme vous l’avez rappelé. Mais il est essentiel pour la conduite des opérations.

 

M. Gwendal Rouillard. Vous avez évoqué la conduite des programmes d’armement, et ma première question porte sur l’anticipation du MCO : comment mieux le prendre en compte, tant dans sa définition que dans sa conduite ? Le MCO est en effet un sujet ancien mais qui est également d’actualité, et on voit bien que c’est une source d’investissement mais aussi une source d’économie.

 

Le deuxième sujet porte sur la méthode : si l’on évoque l’A400M, l’Atlantique 2 (ATL2) dont on a largement parlé dans cette commission, ou encore les moteurs de Caracal, on voit bien que la méthode est différente entre le constat fait par les mécaniciens, les cheminements de remontée de l’information jusqu’au ministère de la Défense et la manière de mobiliser les politiques, les militaires, la DGA et les industriels. Comment améliorer la méthode et le niveau de réactivité pour traiter ces sujets ?

 

Enfin, troisième et dernier point qui est plutôt un vœu : ce qui nous avait frappé lors d’un de nos déplacements en Afrique avec Yves Fromion, c’était le savoir-faire français exceptionnel en matière de MCO. Nos mécaniciens sont vraiment d’un excellent niveau et vous avez eu raison de saluer leur travail. Nous pourrions ensemble formuler le vœu que le MCO français devienne un élément de « l’équipe France » en matière d’industrie de défense pour mieux négocier, mieux valoriser nos produits et nos matériels afin de décrocher les contrats futurs. La qualité du savoir-faire français serait indéniablement un argument alors que l’on évoque souvent la performance de nos matériels d’exception avec le label combat proven. Si l’on prend l’exemple des frégates saoudiennes, ce n’est pas le savoir-faire français qui a été à l’œuvre, ces dernières années, pour faire en sorte qu’elles soient très disponibles. Je souhaiterais donc que, si demain nous vendons de nouvelles frégates à nos partenaires saoudiens, le MCO soit confié à des Français, toujours avec l’objectif de taux de disponibilité.

 

M. Jean-Jacques Candelier. J’ai écouté les rapporteurs avec beaucoup d’attention et je les remercie pour leur travail très sérieux. Je préciserai néanmoins que la France doit revoir sérieusement sa stratégie d’intervention qui l’amène aujourd’hui à participer à de nombreuses opérations extérieures. Son rôle d’intervenant majeur en Afrique et ailleurs nous coûte cher. Le matériel s’use, les déplacements sont très importants, le personnel est soumis à rude épreuve et les dégâts ne sont pas négligeables. Ce rôle de gendarme, souvent sans l’aval de l’ONU, nous éloigne de l’image que nous avions dans le monde et cela pourrait expliquer partiellement certaines exactions.

 

Mme Marie Récalde, rapporteure. Chers collègues, merci pour vos compliments. Nous avons beaucoup auditionné, nous nous sommes souvent déplacés et ces expériences ont été très instructives. Je vous invite vraiment à regarder le contenu du rapport où vous trouverez des données très précises, notamment sur la question des ATL2.

 

À propos de la capacité d’anticipation, aujourd’hui, le MCO est pris en compte très en amont dans les contrats qui sont passés. C’est notamment l’objet d’une instruction n° 125-1516 relative au déroulement et à la conduite des opérations d’armement. Mais la difficulté vient du niveau des spécifications ; plus on ajoute de spécifications, plus on renchérit le coût du contrat. Les échanges avec les armées et les industriels, ainsi que les expériences des théâtres récents, ont montré qu’en particulier pour l’armée de terre nous nous orientons davantage vers la conception d’équipements modulaires, des kits optionnels pouvant être ajoutés et qui permettent de faire évoluer et d’adapter les matériels en fonction des besoins.

 

Par ailleurs, la mise en place des plateaux techniques me paraît être une solution qui a fait ses preuves, notamment dans le domaine de l’aéronautique, et qui est à renouveler sur tout le territoire. Quand on réunit l’ensemble des acteurs comme les donneurs d’ordres, les militaires, la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense (SIMMAD), les PME, la formation, en bref tous les intervenants de la chaîne du MCO, ils se comprennent mieux, les délais sont ainsi raccourcis et l’efficacité est au rendez-vous. Je crois que travailler en cluster, sous forme de plateaux, est une technique qui doit être dupliquée et qui par ailleurs est en train de l’être.

 

Enfin, au sujet du MCO et du savoir-faire français, Gwendal Rouillard a raison, c’est une véritable spécificité française. C’est en France qu’est organisé un salon international du MCO. Il y a cinq ans, quand nous avons créé ce salon, cela n’intéressait pas beaucoup de personnes. Désormais, dans la mesure où nous faisons durer l’utilisation de nos matériels dans le temps, les industriels ont bien compris que le MCO est une part importante de leur engagement et ce salon est de plus en plus fréquenté, y compris par des acteurs internationaux. De plus, nous avons en France des centres de formation de MCO qui sont reconnus internationalement et, dans les derniers contrats à l’export passés par nos industriels la maintenance et la formation à la maintenance de ces appareils sont vendues avec le matériel. Il s’agit d’une démarche importante, cela permettra également de former nos partenaires étrangers qui sont nos alliés : nos techniciens MCO sont une partie intégrante de « l’équipe France ». Néanmoins, il faut faire attention à ne pas perdre des savoir-faire qui sont en train de disparaître au sein de nos armées et chez nos industriels, notamment au service industriel de l’aéronautique (SIAé). Nous y avons vu des matériels anciens, avec des pièces obsolètes et des savoir-faire très particuliers. Il est important que les personnels qui partent soient remplacés par des gens bien formés, à qui l’expérience a été transmise. C’est pour cela que l’apprentissage dans ces services industriels est une piste à développer.

 

M. Alain Marty, rapporteur. En complément, je voudrais dire qu’il y a effectivement une instruction qui fixe la place du MCO dans les programmes d’armement. Au moment où on élabore un programme, on réfléchit également à sa mise en œuvre. Le MCO initial est aussi un élément qui associe directement l’industriel puisque pendant les deux premières années du programme, des crédits sont prévus à cet effet qui figurent sur le programme 146 « Équipement des forces » et non sur le programme 178 « Préparation et emploi des forces » qui concentre l’essentiel des crédits d’EPM. On voit bien aussi le rôle des industriels dans l’élaboration d’un programme et dans la mise en œuvre du MCO puisque pour le char Leclerc, le VBCI ou encore le CAESAR la maintenance de niveau industriel est aujourd’hui effectuée par Nexter.

 

Je vous rejoins s’agissant de la remarque sur les frégates saoudiennes. Mais il ne faut pas que nos programmes d’exportation télescopent nos capacités et nos besoins en matière de personnels et de pièces de rechange.

 

Enfin, la remarque de M. Candelier est de nature politique. Je voudrais lui répondre que les opérations menées par la France dans la bande sahélo-saharienne et en République centrafricaine le sont en partenariat étroit avec l’ONU : au Mali, la MINUSMA est mise en œuvre par l’ONU, ainsi que la MINUSCA en République centrafricaine. Enfin, la résolution 2249 du Conseil de sécurité de l’ONU donne mandat à l’opération Chammal. C’est un choix politique de ne pas être d’accord avec ces opérations, mais nous ne sommes pas dans le cadre d’interventions individuelles ; nous intervenons dans le cadre onusien.

 

Mme Marie Récalde, rapporteure. Je rappelle, pour parler de manière triviale que la France ne « saute pas sur tout ce qui bouge ». Ce n’est pas la France qui a entamé l’offensive mais bien Daech qui a enclenché les hostilités. Le président de la République a pris la décision d’intervenir sur les théâtres où nous sommes à la suite de l’appel d’États souverains et amis, dans le cadre des règles de droit international. La défense de l’avant conditionne aussi la sécurité sur le territoire national, nous le voyons tous les jours, c’est donc un choix politique fort qui a été fait.

 

Mme la présidente Patricia Adam. Merci chers collègues. Je pense que ce rapport sera très lu, certainement par les industriels mais aussi au sein du ministère de la Défense et j’espère aussi par de nombreux médias intéressés par ces questions.

 

*

* *

 

La commission autorise à l’unanimité le dépôt du rapport d’information sur les conséquences du rythme des OPEX sur le maintien en condition opérationnelle des matériels en vue de sa publication.

 

La séance est levée à onze heures trente.

 

*

* *

 

Membres présents ou excusés

 

Présents. - Mme Patricia Adam, Mme Sylvie Andrieux, M. Nicolas Bays, M. Daniel Boisserie, M. Malek Boutih, M. Jean-Jacques Bridey, M. Jean-Jacques Candelier, Mme Nathalie Chabanne, M. David Comet, Mme Catherine Coutelle, M. Lucien Degauchy, M. Guy Delcourt, Mme Marianne Dubois, M. Yves Foulon, M. Claude de Ganay, Mme Geneviève Gosselin-Fleury, M. Serge Grouard, M. Patrick Labaune, M. Marc Laffineur, M. Jacques Lamblin, M. Frédéric Lefebvre, M. Jean-Pierre Maggi, M. Alain Marty, M. Jacques Moignard, M. Alain Moyne-Bressand, M. Joaquim Pueyo, Mme Marie Récalde, M. Eduardo Rihan Cypel, M. Gwendal Rouillard

 

Excusés. - Mme Danielle Auroi, M. Claude Bartolone, M. Philippe Briand, M. Laurent Cathala, Mme Carole Delga, M. Philippe Folliot, M. Yves Fromion, M. Sauveur Gandolfi-Scheit, M. Francis Hillmeyer, M. Éric Jalton, M. François Lamy, M. Charles de La Verpillière, M. Gilbert Le Bris, M. Jean-Yves Le Déaut, M. Bruno Le Roux, M. Maurice Leroy, M. Damien Meslot, M. Philippe Meunier, M. Jean-Claude Perez, M. Alain Rousset, M. Philippe Vitel, M. Michel Voisin

 

Examen, ouvert à la presse, du rapport d’information sur les conséquences du rythme des opérations extérieures sur le maintien en condition opérationnelle des matériels (M. Alain Marty et Mme Marie Récalde, rapporteurs)

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13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 12:45
photo  État-major des armées / armée de l'Air

photo État-major des armées / armée de l'Air

 

11/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Engagée durant un mois dans le Nord de la Bande sahélo-saharienne (BSS), la force Barkhane a mobilisé l’ensemble de ses moyens dans une opération baptisée Vignemale dont l’objectif était d’épuiser les capacités de manœuvre des Groupes armés terroristes (GAT) au nord du Mali et du Niger. Plus de 1 000 soldats ont ainsi été engagés sur le terrain, soit un tiers de la force. Les deux zones d’actions que sont le Nord-Mali et le Nord-Niger ont amené la force Barkhane à employer des modes opératoires spécifiques en adéquation avec le terrain et la menace.

 

L’emploi de l’infanterie à l’Ouest

Le Nord-Mali est une zone montagneuse soumise à des températures extrêmes, qui se caractérise par son terrain très difficile d’accès. Près de 700 militaires ont été déployés au cœur de l’Adrar des Ifoghas pour y mener des opérations de bouclage et de ratissage de zone. Les éléments d’infanterie de la force Barkhane ont apporté mobilité et capacité de déplacement dans des zones rocailleuses, où la circulation des véhicules terrestres était très limitée. La spécificité de l’infanterie a ainsi permis d’atteindre des zones isolées et de mener de longues patrouilles nécessitant endurance physique et rusticité.

 

L’emploi des blindés à l’Est

Le Nord-Niger est une zone désertique difficilement praticable, à la fois du fait de l’aridité du terrain, mêlant zones sableuses et caillouteuses, mais aussi et surtout du fait de son étendue. Pour perturber les flux logistiques des GAT dans cette zone, la force Barkhane a employé les éléments blindés. Après un raid de 300 kilomètres pour se rendre sur la zone d’action, les véhicules ont parcouru plus de 1 000 kilomètres chacun pour couvrir un terrain d’opération aussi vaste que la Belgique. Près de 80 véhicules blindés et logistiques ont été engagés permettant de couvrir les élongations de cette vaste zone d’opération tout en apportant rapidité d’action à la force.

 

Le génie en appui permanent de la force

La BSS est connue pour être l’une des zones les plus minées d’Afrique. Barkhane a déployé plus de 100 sapeurs du génie au Nord-Mali et au Nord-Niger. Au Nord-Mali, la menace principale se présente sous forme d’engins explosifs improvisés posés par l’ennemi. Au Nord-Niger, en revanche, la menace principale est la mine anti-char. Insérés aux unités de combat, les sapeurs du génie ont mis en œuvre leur expertise au profit des troupes déployées au sol principalement dans des actions de protection de la force, de fouille de caches et de déminage.

 

La logistique, soutien des hommes et des matériels

Sur des terrains difficiles tant pour les hommes que pour les véhicules, l’appui logistique des unités est primordial. Celui-ci a été assuré par l’unité logistique qui a appuyé le ravitaillement des unités déployées au sol en denrées alimentaires, en eau et en pièces mécaniques. Les véhicules logistiques ont transporté les ressources dans la limite de leur capacité d’emport, et ont pu bénéficier d’un renfort grâce aux livraisons par air. L’unité logistique disposait également d’un stock de pièces mécaniques, en mesure de faire face aux aléas du terrain et aux pannes. Les mécaniciens blindés et logistiques ont quant à eux assuré le maintien en condition opérationnelle des véhicules, avant, tout au long et à l’issue des opérations.

 

Au terme de cette opération majeure, une vingtaine de caches ont été découvertes, six pick-up ont été interceptés. Deux terroristes ont été mis hors de combat au cours d’un accrochage et plusieurs individus ont été appréhendés par les autorités locales.

 

La complémentarité, la simultanéité et la coordination des actions menées au Mali et au Niger ont permis d’obtenir ces résultats.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo  État-major des armées / armée de l'Airphoto  État-major des armées / armée de l'Airphoto  État-major des armées / armée de l'Air
photo  État-major des armées / armée de l'Air

photo État-major des armées / armée de l'Air

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 17:55
Plongeur de combat - photo JR Drahi / Armée de Terre

Plongeur de combat - photo JR Drahi / Armée de Terre

 

11/12/2015 armée de Terre

 

Vous pensiez que le milieu aquatique était l’apanage de la Marine Nationale ? Les plongeurs de combat de l’armée de Terre vous prouvent le contraire ! Alors laissez-vous entraîner par le fond et partez à la découverte des spécificités de ce métier.

 

Renseignement, opérations « commando », guidage d’unité en souterrain, reconnaissance des rivières et des fleuves, travaux subaquatiques… Le spectre de compétences des plongeurs de combat de l’armée de Terre est aussi large que varié. Tous les plongeurs vous le diront, s’immerger dans un lac ou dans une rivière n’a rien à voir avec la mer. C’est pourquoi les plongeurs de combat de l’armée de Terre sont formés à ces techniques spécifiques. Une adaptation indispensable à ce milieu très particulier.

 

L’armée de Terre forme chaque année 24 plongeurs de combat amenés à servir dans les unités du génie ou dans certaines unités très spécifiques. Mais bien qu’emblématique, cette spécialité reste méconnue. Issus de différents régiments de l’armée de Terre, les candidats suivent un stage de 7 mois au sein de l’école de plongée de Saint-Mandrier-sur-Mer, dans le Var. Exigeant, ce stage est la promesse d’un sésame : le prestigieux certificat de plongeur de combat.

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 12:55
photo Amée de Terre

photo Amée de Terre

 

11 déc. 2015 Armée de Terre

 

Le retour du 1er régiment de spahis de Valence (1er RS) au sein de la 6e brigade légère blindée (6e BLB) a été officialisé au cours d’une cérémonie au quartier colonel de Chabrières à Nîmes, le 1er décembre.

 

Dans le cadre du nouveau modèle d'organisation Au Contact, le 1er RS a quitté la 1re brigade mécanisée, récemment dissoute, pour rejoindre la 6e BLB. Il s’agit d’un retour à la brigade puisque le 1er RS en faisait partie de 1984 à 2009. Les spahis retrouvent ainsi leurs camarades légionnaires, marsouins, bigors et transmetteurs au sein de la grande famille de la « 6 ».

Les professionnels qui forment ce régiment sont les héritiers des premiers spahis marocains levés par le général Lyautey en 1912. Ils sont les dépositaires d’un étendard richement décoré, reflet d’un glorieux passé. Durant la Première Guerre mondiale, le régiment est engagé sur le territoire métropolitain puis sur le front d’Orient, où il se bat avec bravoure. Il participe ensuite aux opérations de pacification du Levant durant l’Entre-deux-guerres.

En 1940, certains de ses éléments rejoignent les Forces Françaises Libres pour donner naissance au 1er régiment de marche de spahis marocains. Engagée lors de la bataille d’El Alamein, l’unité devient ensuite le régiment de reconnaissance de la 2e division blindée du général Leclerc et participe à la Libération de la France.

Après la Seconde Guerre mondiale, le régiment stationne à Trèves en Allemagne avant d’être engagé au Maroc et en Algérie entre 1955 et 1962. Depuis, le régiment a participé à la plupart des opérations extérieures : Centrafrique, Gabon, Golfe persique, Guyane, ex-Yougoslavie, Tchad, Liban, Djibouti, Kosovo, Bosnie, Afghanistan, Côte d’Ivoire, Sénégal...

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 08:55
photo 1e RS - Armée de Terre

photo 1e RS - Armée de Terre

 

10/12/2015 armée de Terre

 

Du 2 au 4 décembre 2015, le 1er régiment de spahis (1er RS) a organisé une action de partenariat avec l’École de gestion et de Commerce (EGC) de Valence. 18 étudiants, accompagnés par 5 de leurs professeurs, ont pu y renforcer leur capacité de leadership et découvrir les enjeux de la Défense.

 

Au programme du stage, présentation de la Défense, dialogue avec des militaires du 1er RS de retour de République Centrafricaine, activités d’intégration au milieu militaire, initiation à la méthode d’élaboration d’une décision opérationnelle tactique (METOD) et mise en situation de commandement à travers plusieurs ateliers pratiques. Trois jours intenses ponctués par la participation du peloton aux couleurs régimentaires du 4 décembre.

 

Au cours de cette immersion, les stagiaires ont pu découvrir les valeurs de l’armée de Terre et comprendre les enjeux de la protection des Français. Les différentes mises en situation proposées par le 1er RS ont également permis aux futurs cadres de mesurer l’importance de l’esprit d’équipe et d’appréhender le sens du commandement.

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 08:55
 Crédits  G. Cabre - Armée de Terre

Crédits G. Cabre - Armée de Terre


10/12/2015 Armée de Terre

 

Fin novembre 2015, l’association Terre Fraternité (TF) a fait carton plein. Lors d’un cocktail organisé dans la résidence du chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général d’armée Jean-Pierre Bosser, 6 prix ont été remis.

 

L’association Terre Fraternité a pour vocation d’apporter un soutien moral, matériel et financier aux blessés et à leurs familles, ainsi qu’aux familles des disparus. Fin novembre 2015, TF a ainsi atteint son objectif puisque 6 prix ont été remis lors du cocktail donné dans la résidence du CEMAT :

  1.  Le prix du don le plus élevé, remis par le général d’armée Bernard Thorette, Président de TF, aux écoles militaires de Draguignan (EMD). L’importance de ce don qui s'élève à 50 000€ résulte de la générosité des militaires de la garnison, des dracénois et des nombreuses entreprises partenaires du gala des sports de combat, organisé par les EMD le 11 avril 2015. Les EMD espèrent d’ailleurs pouvoir réitérer l’opération à l’occasion du 4e gala des sports de combat, qui se tiendra le 2 avril 2016 à Draguignan.
  2.  Le prix de l’activité la plus originale : « Je plonge avec mes héros ». Les caporaux-chefs Benjamin et Rodolphe du 3e  régiment d’infanterie de marine (3e RIMa) ont organisé, en collaboration avec le centre de plongée de Vannes, des baptêmes de plongée pour le grand public, assortis d’ateliers d’initiation aux premiers secours. L’événement a rapporté 1 400€ de dons.
  3.  Le prix du don du cœur. Le caporal-chef Lionel, blessé et ancien référent de la cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT) a été récompensé pour avoir conçu et piloté le centre de ressources des blessés de l’armée de Terre (CREBAT). Il a remis son « prix de l’action solidaire » –d’une valeur de 5 000€ et créé par la société défense conseil international (DCI)– à Terre Fraternité.
  4.  Le prix de la fidélité, remis aux Economats des armées soutenant depuis de longues années Terre Fraternité. En 2014 et 2015, l’établissement a remis 70 000€ à l’association.
  5. Le prix spécial. Après avoir chanté le 11 juin 2015 dans la salle Gaveau du 8e arrondissement de Paris, la chorale des Compères a récolté 47 000€ qu’elle a intégralement reversé à TF.
  6. Le prix de la photographie. Dernier né des prix créé cette année, il est destiné à saluer les reportages photos du caporal-chef Stéphane, photographe de la CABAT, réalisés lors des stages CREBAT.

Lors de cette cérémonie riche en récompenses, le commandement des forces terrestres (CFT) de Lille s’est également distingué. Le général de division Hubert Tregou, général adjoint préparation opérationnelle et entraînement du CFT Lille a en effet remis un chèque de 5 945€ à Terre Fraternité. Une belle somme récoltée grâce à deux événements majeurs : 

- La vente d’objets de représentation et de prestige organisée lors des journées européennes du patrimoine ; 

- Le gala de musique des forces terrestres, au cours duquel les 1 300 spectateurs ont fait preuve de générosité.

Rendez-vous est donné pour l’année 2016 ! Si vous souhaitez vous aussi faire un don, découvrez le site de l’association.

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 12:55
Sélections nationales de plongeur de l'armée de Terre du 15 au 19 février 2016


source Armée de Terre

 

Vous êtes militaire et vous souhaitez vous lancer dans le grand bain ? Passez les sélections nationales de plongeur de l'armée de Terre du 15 au 19 février 2016


L’armée de Terre forme chaque année 24 plongeurs amenés à servir dans les unités du génie ou dans certaines unités très spécifiques. Bien qu’emblématique et prestigieuse cette spécialité reste méconnue. Tous les plongeurs vous le diront, s'immerger dans un lac ou une rivière n'a rien à voir avec la mer. C'est pourquoi ils sont formés à ces techniques au centre de formation des plongeurs de l'armée de Terre à Angers. Une adaptation indispensable à ce milieu très particulier...
Pour plus de renseignements, écrivez à ecoplongee-armeedeterre.dir-cours-ict@intradef.gouv.fr

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 20:55
Caracal en vol au-dessus de l'île de Beauté

Caracal en vol au-dessus de l'île de Beauté

 

09/12/2015 Sources : Armée de l'air

 

Du 23 novembre au 04 décembre 2015, l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées» de la base aérienne 120 de Cazaux, ainsi qu’un groupe spécialisé du commando parachutiste de l’air n°30 (CPA 30) de la base aérienne 106 de Bordeaux ont participé à un exercice baptisé Salamandre 15.2.

 

Deux hélicoptères Caracal et un «module de récupération au sol» du CPA 30 ont été accueillis sur la base aérienne 126 de Solenzara-Ventiseri, en Corse, durant l’intégralité de cet évènement. Sur place, les participants ont effectué des missions réalistes et évolutives dans un environnement tactique dense et complexe.

 

Cet exercice avait pour thématique principale la mission de Personnel Recovery (PR), procédure visant à récupérer un personnel isolé en territoire hostile. Au cours de Salamandre, équipages et commandos aquitains ont bénéficié de plusieurs «renforts» ponctuels. Un hélicoptère Super Puma de l’escadron d’hélicoptères 1/44 «Solenzara», deux hélicoptères Gazelle du 3e régiment d’hélicoptères de combat (armée de terre) et deux Alphajet de l’escadron d’entraînement 2/2 «Côte d’Or» ont également été engagés.

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 12:55
Dommages subis par un VAB suite à l'explosion d'une mine anti-char (BARKHANE- fev 2015) photo SIMMT

Dommages subis par un VAB suite à l'explosion d'une mine anti-char (BARKHANE- fev 2015) photo SIMMT

 

09.12.2015 COMMISSION DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DES FORCES ARMÉES

 

RAPPORT D’INFORMATION DÉPOSÉ en application de l’article 145 du Règlement PAR LA COMMISSION DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DES FORCES ARMÉES en conclusion des travaux d’une mission d’information (1) sur les conséquences du rythme des opérations extérieures sur le maintien en condition opérationnelle des matériels ET PRÉSENTÉ PAR M. Alain MARTY et Mme Marie RÉCALDE, Députés.

 

La mission d’information sur les conséquences du rythme des opérations extérieures sur le maintien en condition opérationnelle des matériels, est composée de :

– M. Alain Marty et Mme Marie Récalde, rapporteurs ;

– MM. Jean-Jacques Bridey, Philippe Folliot, Damien Meslot, Jacques Moignard et Philippe Nauche, membres.

SOMMAIRE

INTRODUCTION 7

 

PREMIÈRE PARTIE : DES ARMÉES DURABLEMENT ENGAGÉES SUR DES THÉÂTRES MULTIPLES ET PARTICULIÈREMENT HOSTILES 11

 

I. LES OPEX MAJEURES SE SUCCÈDENT VOIRE SE JUXTAPOSENT À UN RYTHME SOUTENU DEPUIS 2011 ET S’INSCRIVENT DANS LA DURÉE 11

 

A. UNE INTENSITÉ ET UN RYTHME OPÉRATIONNELS INÉDITS 11

1. Point sur les OPEX en cours et les matériels déployés 11

a. Le périmètre des OPEX 11

b. Les matériels déployés 14

2. Quelques rappels sur les OPEX majeures les plus récentes 16

a. L’opération Barkhane dans la bande sahélo-saharienne : le plus important dispositif français en opération extérieure 16

b. L’opération Sangaris en République centrafricaine 17

c. L’opération Chammal en Irak et en Syrie 19

3. Un rapide historique statistique de nos engagements extérieurs 22

4. Un niveau d’engagement très élevé, dépassant le modèle décrit par le Livre blanc 24

 

B. AU-DELÀ DES OPEX STRICTO SENSU, LES ARMÉES MÈNENT DE MULTIPLES MISSIONS À L’EXTÉRIEUR DES FRONTIÈRES NATIONALES 25

1. La marine nationale : une armée naturellement en opération à l’extérieur 25

2. La présence et les actions des armées hors des frontières sans pour autant être considérées comme des OPEX 26

 

II. DES CONDITIONS D’ENGAGEMENT EXIGEANTES ET TRÈS CONSOMMATRICES DE POTENTIEL OPÉRATIONNEL 27

 

A. DES CONDITIONS GÉOGRAPHIQUES ET CLIMATIQUES EXTRÊMES ET INÉDITES POUR LES MATÉRIELS 27

1. Des zones définies comme sévères selon les classifications de référence 27

2. Des théâtres particulièrement vastes 29

 

B. DES MATÉRIELS CONFRONTÉS À TROIS PHÉNOMÈNES OPÉRATIONNELS 30

1. La surintensité 30

2. La suractivité 31

3. Les dommages de guerre 32

 

C. LES CONSÉQUENCES POUR LES MATÉRIELS 36

1. Les matériels qui souffrent le plus en OPEX : la nature et la gravité des dommages constatés 37

2. Les matériels rendus inutilisables 43

 

III. LA CONDUITE DU MCO EN OPEX 44

 

A. L’ORGANISATION DU MCO 44

1. Les différents niveaux d’intervention 44

2. La chaîne logistique : le CSOA, tour de contrôle des acheminements stratégiques 47

a. La logistique en OPEX : des contraintes spécifiques 48

b. Les flux logistiques en opération : quelques statistiques 49

c. Les procédures douanières 51

3. Les moyens humains et matériels consacrés à l’entretien sur place 52

4. Les moyens financiers : les surcoûts de MCO engendrés par les OPEX 53

 

B. L’EFFICACITÉ DU MCO EN OPEX : UNE GRANDE DISPONIBILITÉ DES MATÉRIELS ENGAGÉS DANS TOUTES LES ARMÉES MALGRÉ L’EXISTENCE DE TENSIONS 55

1. Dans les milieux terrestre et aéroterrestre 55

2. Dans le milieu aérien 57

3. Dans le milieu naval 58

 

C. LES PROBLÉMATIQUES SPÉCIFIQUES À L’ENTRETIEN DES MATÉRIELS EN OPEX 59

1. Les distances par rapport à la métropole et la dispersion logistique des théâtres 59

2. La qualité des infrastructures 60

3. Des procédures douanières parfois compliquées 60

4. Les conséquences sur l’activité industrielle des conditions d’utilisation des matériels projetés et de la durée des opérations 61

 

DEUXIÈME PARTIE : LES CONSÉQUENCES DES OPEX SUR LES CAPACITÉS OPÉRATIONNELLES 63

 

I. LA PRIORITÉ DONNÉE AUX OPEX EMPORTE DES CONSÉQUENCES EN TERMES DE DISPONIBILITÉ DES MATÉRIELS ET DE PRÉPARATION OPÉRATIONNELLE EN MÉTROPOLE 63

 

A. LES OPEX ENTRAÎNENT UN TRANSFERT DE L’INDISPONIBILITÉ VERS LA MÉTROPOLE 63

1. Présentation synthétique des principales difficultés rencontrées pour les matériels non projetés 63

2. Des ressources humaines insuffisantes pour assurer la maintenance de la totalité des parcs 64

3. Des rechanges et éléments bénéficiant d’abord aux matériels déployés 64

4. Statistiques de disponibilité pour le milieu terrestre 65

5. Statistiques de disponibilité pour le milieu aérien 65

6. La particularité des missions de la marine conduit à ne pas distinguer entre disponibilité technique en OPEX et hors OPEX 66

 

B. LA PRÉPARATION OPÉRATIONNELLE ET L’ENTRAÎNEMENT DES FORCES SONT AFFECTÉS PAR RICOCHET 68

1. Un sous-dimensionnement des moyens qui affecte la préparation et la formation des personnels 68

2. Quelques exemples concrets 69

 

C. UN MCO COMPLIQUÉ PAR CERTAINS FACTEURS 70

1. Des matériels difficilement « régénérables », qui ne peuvent donc être réintégrés rapidement dans les unités en métropole 70

2. Le maintien en parc de matériels vieillissants, donc plus coûteux à l’entretien 72

 

II. CE QUI A DÉJÀ ÉTÉ FAIT : LA RÉFORME DE L’ORGANISATION DU MCO ET LA REVALORISATION DES CRÉDITS D’EPM PAR LA LPM 2014-2019 73

 

A. UNE GOUVERNANCE DU MCO PAR MILIEU ET NON PAR ARMÉE 73

1. L’architecture globale du MCO 73

2. Le MCO-Air, précurseur de l’approche par milieu 74

3. Le MCO-Terre, une gestion en pool des matériels 78

4. Le MCO-Mer, un milieu quasiment « mono-armée », individualisé et rythmé par des cycles pluriannuels de maintenance 80

 

B. LA REMONTÉE PROGRESSIVE ET ATTENDUE DES CRÉDITS D’EPM DANS LE CADRE DE LA LPM ET DE SON ACTUALISATION 82

1. L’évolution des coûts de MCO pour les trois armées 82

2. Les revalorisations des crédits dans le cadre de la LPM 2014-2019 83

3. Des prévisions de dépense qui restent néanmoins supérieures aux ressources 84

 

TROISIÈME PARTIE : AU-DELÀ DES AVANCÉES RÉALISÉES ET DES EFFORTS FINANCIERS DÉJÀ CONSENTIS, D’AUTRES PISTES D’ÉVOLUTION PEUVENT ÊTRE TRACÉES 85

 

A. FAIRE COÏNCIDER DAVANTAGE LES RESSOURCES HUMAINES ET FINANCIÈRES AVEC LES BESOINS OPÉRATIONNELS 85

1. Aligner les ressources financières sur les besoins 86

2. Renforcer les ressources humaines 91

3. Rester attentif aux évolutions du maintien en condition de sécurité (MCS) 93

 

B. POURSUIVRE LES ACTIONS D’AMÉLIORATION DE LA LOGISTIQUE ET FLUIDIFIER LES PROCÉDURES DOUANIÈRES 93

1. Raccourcir et renforcer la « boucle de maintenance » 93

2. Améliorer les procédures de dédouanement par un dialogue avec les autorités locales 96

3. Assurer la qualité des lots de rechanges 97

4. Moderniser la composante logistique de la flotte 97

 

C. RESTER VIGILANT SUR LA CONDUITE DES PROGRAMMES D’ARMEMENT ET LE MCO INITIAL 98

1. Veiller aux cadences de livraison 98

2. Préserver voire augmenter la durée du MCO initial, dans le respect des contraintes opérationnelles 99

 

D. PARFAIRE LES RELATIONS AVEC L’INDUSTRIE 100

1. Améliorer les capacités de l’administration pour assurer des relations équilibrées avec l’industrie 100

2. Déterminer un partage des tâches optimal et favoriser les échanges entre capacités publiques et capacités privées pour assurer l’efficacité opérationnelle au profit des troupes engagées 102

3. Rester vigilant quant au maintien des compétences et des capacités au niveau industriel 104

4. Apporter des précisions aux contrats de MCO 104

5. Améliorer la chaîne informatique 105

6. Veiller aux conséquences de la réglementation européenne REACH pour la conduite concrète des opérations de maintenance 105

 

E. IMPLIQUER PLUS FORTEMENT NOS PARTENAIRES EUROPÉENS 106

1. Faire reconnaître aux Européens la réalité en matière sécuritaire : « sans l’armée française, l’Europe serait sans défense » 106

2. Négocier énergiquement pour obtenir un « partage du fardeau » 107

 

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS 109

 

EXAMEN EN COMMISSION 111

ANNEXE 1 : Liste des personnes auditionnées 127

ANNEXE 2 : Liste des personnes rencontrées par les rapporteurs lors de leurs déplacements 131

 

Télécharger le Rapport mission d’information sur les conséquences du rythme des Opex sur le MCO des matériels

 

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:55
Entrainement Zohan : Le Jean Bart coopère avec le 54ème régiment d’artillerie

 

8 Décembre 2015 Marine nationale

 

Début décembre, en méditerranée, la frégate anti-aérienne (FAA) Jean Bart a organisé et coordonné un entraînement de défense sol-air impliquant des moyens du 54ème régiment d'artillerie (RA) de Hyères,  des aéronefs de de la Marine, de l’armée de l’Air  et des sociétés SECAPEM et AVDEF.

 

Dans un scénario qui n’était pas sans rappeler celui de la crise des Malouines, le Jean Bart avait pour mission de protéger une île amie, menacée par les forces d’un pays adversaire, avec un dispositif sol-air interarmées et ce, dans le cadre d’un mandat de l’ONU. Pendant quatre jours, la solide défense aérienne des marins, des terriens et des aviateurs, a contré les 60 avions de chasse impliqués.

 

Zohan a permis de renforcer l’interopérabilité des trois armées dans le domaine de la défense sol-air en zone littorale, hors théâtre national.

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