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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 17:56
Photo ESCC / DIRCOM / Adc A.CARLO

Photo ESCC / DIRCOM / Adc A.CARLO

 

24/10/2014 Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

 

Présentés au drapeau de l’ESM le vendredi 24 octobre après plusieurs jours de terrain, les élèves-officiers du 3e bataillon poursuivent leur formation militaire à un rythme soutenu.

 

23 jours de terrain, 1 500 cartouches tirées chacun, plus de 1 000 km de marche : les chiffres parlent d’eux-mêmes quant au programme auquel ont été soumis les 160 élèves-officiers du 3e bataillon de l’ESM incorporés le 1er septembre aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Ceux qui s’attendaient à une formation intense n’ont pas été déçus ! Menant conjointement formation tactique et éducation aux valeurs de l’officier, le 3e bataillon a enchainé pendant ces premières semaines les séquences tactiques de niveau individuel, trinôme puis groupe. Dans le même temps, l’apprentissage des traditions a conduit, le 20 octobre au petit matin, les jeunes élèves-officiers dans l’enceinte solennelle et chargée d’histoire du château de Coëtbo pour y recevoir, des mains de leurs cadres et après une marche de nuit de 25 kilomètres, leur képi. Premier pas dans leur sensibilisation aux valeurs intangibles qui cimentent le corps des officiers, cette étape marque pour eux un affermissement de leur vocation et une réflexion personnelle quant à leur accession à l’état d’officier. C’est sans attendre, impatients et fiers de le porter pour la première fois, qu’ils ont défilé képi sur la tête dès leur retour à Coëtquidan sous les fenêtres du bâtiment « Austerlitz » !

Le bataillon a ensuite été présenté au drapeau de l’ESM le vendredi 24 octobre au cours d’une cérémonie présidée par le général Antoine Windeck, commandant les ESCC. Étape importante dans le parcours de tradition, cette prise d’armes symbolise le lien unissant l’armée à la nation. Elle marque également l’accueil par l’armée de Terre, en son sein, des futurs officiers. C’est enfin l’occasion pour eux lors de la veillée au drapeau, au Musée du Souvenir, de se recueillir sur la mémoire des grands anciens qui les ont précédé dans le métier des armes. Face au drapeau, ils ont pu réfléchir au sens de leur engagement et aux valeurs portées par les trois couleurs pour lesquelles tant d’officiers sont tombés au champ d’honneur.

Fort de 160 élèves-officiers, parmi lesquels 19 élèves étrangers issus de 18 pays, auxquels il faut ajouter une section de 19 élèves-officiers sur titre détachée du 1er bataillon pour les premiers mois de formation, le 3e bataillon est commandé par le lieutenant-colonel Bertrand Debray. Après cette première phase menée tambour battant, et tout en poursuivant leur formation tactique de niveau chef de section, les élèves-officiers du 3e bataillon vont désormais préparer la cérémonie de remise des sabres et casoars le 15 novembre, puis le 2S 209 prévu le 29 novembre.

 

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 17:55
Drone n°4/11 - Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Préparation du DRAC par un binôme de la batterie de renseignement de la 9e brigade légère blindée de Marine appartenant au 11e régiment d'artillerie de Marine lors du camp régimentaire à Suippes - Crédits : J-B. Tabone/Armée de Terre

 

source Defense.gouv

 

Les hommes derrière les machines. Qui sont les hommes qui font voler les drones ? Voici un album sur les mécaniciens et opérateurs sans qui les drones n’existeraient pas…


http://bit.ly/ADAdrones

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 17:45
photo DNA.fr

photo DNA.fr

 

07/11/2014 DNA.fr

 

Le Général Sainte-Claire Deville, commandant les forces terrestres, a présidé ce matin la cérémonie de retour de Centrafrique de quelque 160 Diables rouges qui ont participé, durant six mois (d’avril à septembre), à la mission Eufor-RCA. Sept d'entre eux ont été décorés.

 

Lire l’article

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 16:55
Pierre de Villiers : « L’Armée supporte les deux tiers des suppressions de postes de l’Etat »

Nommé en février 2014, Pierre de Villiers doit mener à la fois trois opérations extérieures et une profonde restructuration de l’armée - photo EMA

 

09/11 Par Alain RUELLO – LesEchos.fr

 

« Da materiam splendescam » - « Donne-moi les moyens et je resplendirai » - c’est la devise du 2e dragons, le premier régiment dans lequel a servi Pierre de Villiers. Au moment où elle est engagée sur trois fronts, où les crédits de la Défense sont sous pression et alors qu’elle doit encore supprimer 25.800 postes, l’armée française a-t-elle encore de quoi resplendir ? « Oui » répond son chef d’état-major en cette veille du centenaire de l’armistice de la grande guerre, même s’il ne nie pas l’ampleur du défi.

 

En cette veille du 11 novembre, l’armée française a-t-elle le moral ?

 

La commémoration du 11 novembre est tout à fait singulière cette année, et j’y attache une attention particulière. Début septembre, nous avons organisé une journée « Cent Villes, Cent Drapeau et Cent Héros » pour commémorer le centenaire, et plus particulièrement la transmission des valeurs militaires entre le poilu d’hier et le soldat d’aujourd’hui : le courage, la fraternité d’armes, la cohésion, le sens du sacrifice. Ces valeurs qui, finalement, ont traversé ces années, constituent le socle du moral. Le moral des armées est excellent en opération, il est à surveiller dans le temps de paix car nous menons une profonde transformation. La vie quotidienne aujourd’hui dans les armées n’est pas toujours facile.

 

Il reste encore 25.794 postes à supprimer de 2015 à 2019. Est-ce possible sachant que vous doutez que l’on puisse faire partir 1.000 départs officiers cette année ?

 

Bien sûr qu’on peut y arriver. On le doit. Nous allons tirer les enseignements de cette année durant laquelle nous aurons supprimé 7.500 postes. Un millier d’officier, c’est trois fois plus que ce que l’on a fait en 2013. C’est un énorme effort. Je ne peux pas forcer les gens qui ne le souhaitent pas à partir. Il faut adapter nos incitations au départ pour offrir des conditions de reconversion acceptables. La réforme des ressources humaines est une partie très importante de ma responsabilité puisqu’on touche aux hommes et aux femmes des armées qui sont exceptionnellement dévoués et qui obtiennent des résultats incroyables en opération. La facture est très importante. Ce qui est clair, c’est que nous ne ferons pas ces déflations d’effectifs sans restructurations, sans transfert d’unités, sans dissolutions.

 

Malgré cela, l’armée attire toujours ?

 

Oui, les armées attirent toujours. Nos personnels y trouvent ces valeurs, cette cohésion, cette camaraderie, cette communauté humaine, au service de la France.

 

Mais comment susciter les vocations d’officiers quand on supprime des régiments ?

 

Notre modèle de ressources humaines va évoluer face à cette nouvelle donne. A l’évidence, il faudra changer la pyramide pour mieux adapter le grade à la responsabilité et à la rémunération de façon à ce que chacun à sa place ait un sentiment d’essentialité dans l’édifice. Et que les carrières, dont la première partie est généralement vouée aux opérations tandis que la seconde l’est plus à des emplois d’Etat-major ou d’administration, demeurent attractives. Nous ne devons conserver que les effectifs nécessaires à l’institution, mais avec un dispositif juste et équitable, en conservant ce qui fait notre trésor : l’ascenseur social. Aujourd’hui, vous pouvez commencer deuxième classe et terminer colonel ou général.

 

Au sein de l’Etat, la Défense paye un tribu plus lourd que les autres ministères ?

 

Je ne me permettrai pas d’établir une comparaison. Ce que je note, c’est que nous représenterons cette années 60% des déflations d’effectifs de l’Etat, et 66% l’année prochaine. Nous prenons notre part dans la réorganisation de l’Etat. A ce titre, la loi de programmation militaire me semble un bon compromis entre la souveraineté financière et la souveraineté de la défense. On a donné.

 

L’opération Barkhane n’aligne « que » 3.000 hommes pour contrôler 5 pays du Sahel. C’est jouable ?

 

Cette opération répond à un concept transfrontalier car nous avons affaire à des groupes armés terroristes extrêmement mobiles, qui connaissent le terrain, et qui se jouent des frontières. L’objectif n’est pas que l’armée française contrôle l’ensemble de la zone. L’objectif c’est de neutraliser ces groupes en lien étroit avec nos amis Africains. Barkhane c’est d’abord le partenariat élargi. Nous coopérons avec cinq pays - Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad – j’y adjoins le Sénégal et l’Algérie. Je vous assure que cette coopération est efficace. Trois mille hommes aujourd’hui, peut-être un peu plus demain, c’est suffisant. On a mis en place une boucle vertueuse. Elle passe d’abord par le renseignement pour lever les cibles. Il s’agit ensuite de suivre ces cibles 24 heures sur 24, avec des drones notamment. Si on les lâche ne serait-ce qu’une heure, elles disparaissent dans le désert. Enfin, nous déployons les capacités pour les neutraliser au bon endroit et au bon moment. Le tout avec un facteur clé, la surprise. Un exemple, il y a trois semaines nous suivions depuis une semaine un convoi de 6 pick-ups au nord du Niger. Résultat : trois tonnes de munitions et d’équipements détruits, ving-et-un terroristes neutralisés ou prisonniers.

 

Malgré ces succès, l’opinion publique peut avoir le sentiment que ces groupes seront toujours là.

 

Cette opération sera longue. Mais la question est la suivante : veut-on que ces groupes arrivent chez nous ou pas ? Ma principale mission c’est de protéger les Français. Si on ne va pas les chercher sur place, ils viendront nuire chez nous. Les pertes chez l’adversaire, en particulier au niveau des têtes de réseaux, me font dire que Barkhane est un succès, même si ce n’est pas facile. Les récents combats au Nord Mali qui ont coûté la vie à l’adjudant Thomas Dupuy, le démontrent. Ils se déroulent au corps à corps.

 

De la même manière on peut vaincre Daech en Irak et en Syrie ?

 

Le terrorisme est global. C’est l’honneur de la France d’être intervenue en Irak au cœur de l’été. Si tel n’avait pas été le cas, Daech aurait pu entrer dans Erbil ou Bagdad. Nous avons été les premiers à fournir de l’aide humanitaire, à armer les Peshmergas, et à Bombarder avec les Américains. Mais la solution, c’est l’action terrestre menée par les forces locales. Les bombardements contiennent, mais ne suffisent pas. La deuxième phase ce sera la contre-attaque.

 

Dans combien de temps ?

 

Quand les forces locales seront en mesure de le faire. Il faudra des mois pour les rééquiper, les ré-entrainer, en Irak ou en Syrie. Nous gagnerons la guerre c’est certain, avec une coalition de 22 pays telle qu’elle s’est constituée. Mais il faudra derrière gagner la paix. Le chantier est politique, diplomatique ou psychologique avec les populations. Le plan de campagne doit intégrer tous ces facteurs.

 

La France s’accroche à son modèle d’armée complet et vous-même le défendez comme la meilleure réponse à la diversité des crises actuelles. Sauf que, LPM après LPM, ce modèle rétrécit et les budgets avec. Est-ce que l’on ne se ment pas ?

 

C’est une question que l’on s’est posée lors de la rédaction du livre blanc. Nous sommes capables de demeurer une puissance globale, avec parfois des moyens très comptés, à partir du moment où la loi de programmation, qui est un projet cohérent, est respectée. Elle a le grand mérite d’avoir été cousue main. Chaque agrégat a été étudié à la loupe. Tout est une question de rythme. Si les équipements n’arrivent pas comme prévu, nous aurons des trous capacitaires. Pour l’instant, la loi de programmation s’exécute normalement, et j’entends bien qu’il en soit ainsi l’année prochaine…

 

… il manque 2,1 milliards dans le budget de la défense 2015. Le projet de société de projet qui louerait du matériel à l’armée s’apparente à une usine à gaz…

 

Oui (sourire)

 

… vous y croyez ?

 

Ensemble, autrement, au mieux : ce sont mes trois mots clés pour la loi de programmation. Je voudrai insister sur le deuxième : si à chaque fois on ferme une piste nouvelle avant même de l’avoir ouverte, cela ne marchera pas. La LPM est calculée au plus juste. Elle tiendra à un certain nombre de conditions, dont une est que l’on accepte de faire autrement. Il faut avoir un esprit novateur, de défricheur. C’est comme cela que toutes les réformes sont conduites.

 

Sauf que ces sociétés de projet, ce n’est pas nouveau. Cela a été étudié maintes fois, sans succès…

 

Je ne suis pas expert en la matière. Je demande qu’on creuse la piste. Il y a une vraie volonté politique pour le faire, je m’en réjouis.

 

Quelles seront vos exigences par rapport au matériel qui pourrait être loué ?

 

Ce qui m’importe, c’est d’abord que cela ne coûte pas d’argent. Avec le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, nous voulons 31,4 milliards d’euros en 2015. Ensuite, je veux être associé au choix des équipements, car la location ne doit pas impacter les rythmes de livraisons. Enfin, il ne faut pas ajouter des conditions à leur utilisation en opération. Pour le reste, je suis extrêmement ouvert. Si cette piste s’avère impossible, nous en trouverons une autre. De toutes façons, j’ai l’assurance de la sanctuarisation des crédits militaires par le Président de la République qui l’a répété à de multiples reprises ces derniers mois. Nous avons 8.500 soldats engagés dans le monde. Les menaces ont augmenté depuis le vote de la LPM. Est-il raisonnable de penser que le budget de la défense ne soit pas respecté ? Les citoyens n’ont-ils pas besoin d’être protégés ?

 

Qu’est ce qui fait un bon chef d’Etat-major des armées ?

 

Je ne sais pas si je suis un bon chef d’Etat-major des armées, mais je pense avoir été bien préparé, avec une expérience interministérielle et quatre années comme major général, c’est-à-dire numéro deux avant d’être numéro un. Dans un grand groupe, c’est souvent un parcours similaire. Dans cette période qui n’est pas facile, ma principale préoccupation c’est la conduite des opérations militaires et de transformation. Je conduis la transformation comme une opération militaire. La finalité des armées c’est la conduite des opérations, et la finalité de la transformation doit demeurer la conduite des opérations.

 

L’Europe de la défense, quand vous y pensez - si vous y pensez - ça vous fait sourire, ça vous laisse indifférent, ou ça vous désole ?

 

L’Europe de la défense, ça me rend pragmatique. Elle se construit pas à pas, par des projets à géométrie variable. Nous avançons.

 

Quand on additionne tous les effectifs militaires en Europe, on aboutit à 2 millions d’hommes sous les drapeaux. On en fait quoi de ces deux millions de soldats ?

 

Moi je construis l’armée des ambitions de la France et des besoins d’aujourd’hui, pas l’armée de mes rêves. La loi de programmation impose des économies par des coopérations bilatérales ou multilatérales à dominante européennes. Les choses avancent.

 

Elles avancent à quel rythme dans le cadre du traité franco-britannique de Lancaster House ?

 

Il se trouve que comme major général, avec mon homologue britannique de l’époque, Nicholas Houghton qui est devenu chef d’Etat-major comme moi, j’ai été désigné pour conduire ce projet. On en parle assez peu, et ça se déroule correctement. Le poumon de Lancaster House, c’est la force expéditionnaire commune. Nous avons réussi à rendre nos systèmes d’information compatibles. Nous serons au rendez-vous en 2016, j’en suis persuadé. Sur le reste du traité, certains projets ont bien avancé, comme les drones de combat ou la guerre des mines. Je crois beaucoup à la coopération avec les Britanniques qui n’est pas exclusive de la coopération avec l’Allemagne.

 

Vous voyagez beaucoup. Quelle image vos interlocuteurs vous renvoient-ils de la France ?

 

La France est un pays admiré, respecté et je le mesure partout où je vais. Une anecdote : à Washington, lors du sommet des chefs d’Etat-majors de la coalition anti-Daech, 22 pays étaient représentés. Barack Obama passe une heure et demie avec nous. Le général Dempsey, chef d’Etat-major américain, a choisi trois d’entre nous pour s’exprimer devant le Président américain. J’étais un des trois.

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 16:55
photo ESCC - Armée de Terre

photo ESCC - Armée de Terre

 

Note RP Defense : article paru en 2013 sur le site de la Saint-Cyrienne

 

Auteur(s) : Nicolas de Chilly, secrétaire général de la Saint-Cyrienne, avec l’aimable et originale contribution de 16 de ses petits cos[1] de la promotion de la France Combattante (1997-2000).

 

Moi, « jeune » officier saint-cyrien, je sais comment occuper mon prochain [11 novembre], ce jour férié en souvenir d’un armistice aujourd’hui méconnu et mal compris. Je vais me mettre en tenue et courir avec femme, conjoint, enfant, chien, chat… à la cérémonie sans prétention organisée autour du monument aux morts de ma commune, parce que je suis :

 

1. Français : parce que pour moi, la 1ère guerre mondiale c’est la « grande guerre des Français », c’est-à-dire celle de tout un peuple, un lieu de mémoire où tous peuvent se retrouver, à la différence de 39-45. En nos temps de remise en cause et d’interrogations sur l’identité, la nation, etc… c’est là un point essentiel.

 

2. Disponible : parce que ce jour-là, contrairement à toute logique, je ne travaille pas… C’est une chose curieuse pour un militaire que de ne pas commémorer systématiquement dans le cadre du service.

 

3. Exemplaire : pour montrer l’exemple en tant que père de famille à mes enfants : montrer ce qu’est mon métier, ses obligations et ses particularités, ainsi leur inculquer doucement les valeurs qui m’animent dont l’amour de la Patrie, le respect des anciens. Et parce que si j’ai la chance de commander des hommes ou d’être en unité, mes hommes seront contents de voir leur officier se présenter en tenue, alors qu’il n’est même pas sur le tour de service ...

 

4. Reconnaissant : pour honorer tous nos morts, ceux de 14-18 comme ceux qui les ont suivis jusqu’à ce jour et rendre hommage à toute la Nation, car ceux qui sont tombés pendant la 1ère guerre mondiale n’étaient pas que des soldats. Ils étaient des instituteurs, agriculteurs, ouvriers, artistes...

 

5. Visible : parce que ne pas montrer des uniformes un 11 novembre, c’est valider implicitement les orientations choisies depuis 20 ans, c’est montrer que l’armée ne compte plus, que nous déléguons au politique jusqu’à la responsabilité de notre présence.

 

6. Assoiffé : pour puiser à la source un peu de la force morale et de l’esprit de sacrifice de mes anciens.

 

7. Civique : parce que je ne peux déplorer que certains sportifs ne connaissent pas les paroles de l’hymne national en larmoyant sur la perte de tout esprit civique chez nos compatriotes et préférer le confort douillet d’une grasse matinée à une présence en tenue à une commémoration.

 

8. Visionnaire : parce que je n’aimerais pas que le sacrifice de mes camarades tombés sur les théâtres d’opération soit oublié dans 100 ans.

 

9. Fatigué : pour oublier pour un temps la rengaine de la contrainte budgétaire qui fait le lit de contraintes beaucoup moins agréables à supporter, à commencer par celle de l’ennemi !

 

10. Obéissant : parce que c’est un ordre !

 

11. Cohérent : parce que je ne peux réclamer la reconnaissance de la Nation si je ne suis pas moi-même capable de manifester concrètement la mienne à ceux qui m’ont précédé et que j’aurais beau jeu de regretter le peu d’enthousiasme de certains de nos compatriotes pour cette commémoration si moi-même je n’y tenais pas ma place.

 

12. Pessimiste : pour me rappeler qu’en 1913 peu de signes annonçaient 1914, que l’Histoire a montré que ce n’était jamais la der des ders, que « quand tout va mal, n’oublie pas que le pire existe » et que ce n’est donc pas le moment de désarmer notre pays.

 

13. Volubile : parce que ça me permet de raconter mes campagnes à un nouvel auditoire qui ne les a pas entendues 20 fois.

 

14. Pragmatique : parce que je ne peux décemment prétendre être pétri de la geste de mes anciens sans confronter mes lectures à leur témoignage.

 

15. Jeune : pour combler le vide entre les quelques élèves d’écoles primaires locales et les associations d’anciens combattants en montrant que le service de la France par les armes n’est pas qu’une donnée historique.

 

16. Terrien : pour m’enraciner localement, en qualité d’officier, au sein de ma commune, et parce qu’avec un peu de chance, je déposerai une gerbe avec le maire et que cela remettra un peu de baume au cœur des anciens combattants.

 

17. Concerné : pour que ces commémorations ne soient pas l’unique fait de responsables locaux, aussi bienveillants soient-ils, voire d’acteurs culturels qui enlèveraient toute chair à cet anniversaire.

 

18. Mélomane : parce que j’aime entendre la Marseillaise massacrée par la fanfare municipale de Perthes-les-Hurlus et ânonnée par les élèves de CE2 de l’Ecole Pierre Mendès-France.

 

19. Optimiste : parce que pour moi, la 1ère guerre mondiale c’est un point culminant de la puissance française, notamment sur le plan militaire. A l’heure de la sinistrose, il est bon de se rappeler de quoi nous sommes capables. 1918 est d’abord une victoire française, une victoire de la stratégie et de la tactique françaises, une victoire du courage et de l’abnégation du soldat français ...

 

20. Désœuvré : parce que je n’ai rien d’autre à faire ce matin-là.

 

21. Pédago : parce que c'est un bon moyen d'expliquer à mon fils pourquoi aujourd’hui il peut vivre libre, qui a payé de sa vie le prix de cette liberté, et se souvenir qu'il pourra être appelé lui aussi à donner sa vie pour son pays.

 

22. Fier : pour arborer fièrement ma tenue, mon képi, mes gants blancs et mes décorations devant les écoliers émerveillés et les anciens nostalgiques.

 

23. Prévoyant : parce que mon absence ce jour-là condamne l’existence même de cette journée dédiée au 1er conflit mondial et aux sacrifices des Français (les monuments aux morts ne seraient plus qu’un artefact des anciens temps).

 

24. Frileux : parce que je peux me mettre en T21 sans avoir trop chaud.

 

25. Patriote : parce que je ne suis que le maillon d'une chaîne plus que millénaire qui marque l'histoire de notre pays depuis les armées franques jusqu'au GTIA présent au Mali, que mon engagement quotidien ne se comprend qu’au regard de celui de mes anciens et que je suis garant de la transmission de l’héritage qu’ils m’ont laissé. Nous sommes tous des fils de Poilus.

 

26. Lucide : parce que je peux me rendre compte que plus ça va, moins j’ai de points communs avec les écoliers du premier rang et plus j’en ai avec les porte-drapeaux ce qui ne me rassure guère ...

 

27. Vivant : parce que commémorer les «  Morts pour la France » c’est honorer les vivants. C’est la Nation qui témoigne son soutien aux vétérans de toutes les campagnes passées et à venir, qui remercie ses combattants pour leur engagement.

 

28. Intéressé : parce que je raffole du kir Cassis-Crémant de Loire tiède dans des gobelets en plastique.

 

29. Littéraire : parce que la 1ère guerre mondiale c’est une source d’inspiration sans fin pour les militaires français : tactique, technique, forces morales, « littérature militaire »… et pas uniquement le thème du dernier Goncourt.

 

30. Fidèle : parce que l’étendard du régiment dans lequel je sers ou j’ai servi porte, cousues en lettres d’or dans ses plis, les inscriptions d’Aisne, d’Artois, de Champagne, de Verdun ou encore de La Somme...

 

31. Confiant : parce que le souvenir de la souffrance de ces générations d'hommes plus ou moins jeunes doit également permettre de renforcer la résilience de notre Nation. Les deux guerres mondiales ont été des épreuves dont la France s'est relevée plus forte. Cela doit encourager la jeunesse actuelle et lui faire passer le message de confiance dans l'avenir.

 

32. Élégant : pour porter mon « bleuet de France ».

 

[1] Olivier d’Astorg, Tugdual Barbarin, Fabrice Beurois, Julien Bischoff, Ambroise Delassus, Joan Guiguet, Yann Hauray, Cyril Iordanow, Antoine de La Bardonnie, Matthias de Larminat, Benoît Olié, Benjamin Roehrig, Gautier Saint-Guilhem, Maurice de Saint Victor, Antoine Verley, Jean-Baptiste Vouilloux.

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 12:55
Le Chevalier Paul conduit l’exercice interarmées de défense aérienne ZOHAN

 

7 Novembre 2014 Marine Nationale

 

Du 4 au 7 novembre 2014, la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul a mené un exercice interarmées de défense aérienne au large de Toulon, afin d’améliorer encore l’interopérabilité entre les unités spécialisées des différentes armées.

 

Le scénario de l’exercice, construit autour de la défense de l’Île du Levant menacée par une nation hostile, avait d’abord pour but de créer un environnement de crise réaliste. Le Chevalier Paul a ainsi été engagé pour la protection de ce territoire face à des menaces aériennes. Sur l’île, des éléments de défense sol air du 54ème Régiment d’Artillerie de l’armée de Terre et de l’Escadron de Défense Sol Air (EDSA) 12.950 TURSAN de l’armée de l’Air ont été déployés. Ils comprenaient notamment un ensemble SAMPT, une batterie CROTALE NG et des affûts PAMELA.

 

Une première phase d’intégration entre les unités des différentes armées a été réalisée à travers la mise en place d’une cellule interarmées de gestion de liaisons de données tactiques (L16) permettant un partage de la situation tactique.  

 

Les phases d’entraînement de l’exercice ont alors été jouées sous le commandement du Chevalier Paul avec, dans un premier temps, des tirs contre des cibles aériennes et contre terre. L’exercice devint encore plus réaliste à travers de nombreux Air Defence Exercise (ADEX) qui ont vu plus de 40 passes d’aéronefs de l’armée de l’Air (Mirage 2000 et Rafale) se succéder pour simuler des attaques aériennes.

 

Au bilan, les objectifs de l’exercice ZOHAN sont pleinement atteints : interopérabilité grandissante entre les unités des trois armées spécialisées dans la défense aérienne, partage du contrôle de l’espace aérien en zone côtière sous coordination du Chevalier Paul, mise en place d’une cellule interarmées de gestion de liaisons de données tactiques à bord d’une frégate de défense aérienne.

 

Après une période de mise en condition opérationnelle conduite en septembre et l’exercice amphibie CATAMARAN en octobre, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul complète encore sa préparation en démontrant sa capacité à assurer les fonctions d’Air Defense Commander dans un contexte interarmées.

Le Chevalier Paul conduit l’exercice interarmées de défense aérienne ZOHAN
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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 08:45
Licorne : commémoration du 10e anniversaire des bombardements de Bouaké

 

 

07/11/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 6 novembre 2014, les militaires de la force Licorne ont rendu hommage aux 9 militaires français tombés au champ d’honneur il y a 10 ans au lycée Descartes de Bouaké.

 

Cette cérémonie du souvenir était présidée par le colonel Nicolas Chabut, commandant la force interarmées de l’opération Licorne, et s’est déroulée sur le camp militaire de Port Bouët, en présence de Monsieur Etienne Chapon, premier conseiller de l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, du général Didier L’Hôte, commandant les forces de l’ONUCI et du colonel  Benoist Clément, attaché de Défense auprès l’ambassade de France. Au cours de la cérémonie, une gerbe de fleurs a été déposée au pied du monument aux morts érigé en leur hommage.

 

Cette cérémonie revêt un caractère d’autant plus solennel que le mandat actuel de la force Licorne compte dans ses rangs des soldats qui se trouvaient sur le territoire ivoirien en novembre 2004, à Bouaflé et Daola pour le 1er régiment de chasseurs et, sur l’aéroport Félix Houphouët Boigny, pour la 1ere compagnie du 35e régiment d’infanterie. Ces derniers ont contribué à sécuriser l’arrivée des renforts et permis l’évacuation des quelque 7000 ressortissants français.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne, maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français et développe sa capacité de soutien et de renforcement au profit des opérations dans la sous-région.

Licorne : commémoration du 10e anniversaire des bombardements de Bouaké
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8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 18:55
Visite du CEMAT à la SIMMT


7 nov. 2014 Armée de Terre

 

Le 3 novembre 2014, le général d’armée Jean-Pierre Bosser s’est rendu à Versailles pour rencontrer le personnel et se faire présenter les activités et dossiers majeurs de la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle du matériel terrestre (SIMMT).

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 17:55
photo musée du sous-officier

photo musée du sous-officier

 

7 nov. 2014 Armée de Terre

 

Le musée du sous-officier, à Saint-Maixent l’Ecole, ambitionne d’obtenir le label « Musée de France ». Pour ce faire, une importante opération de travaux de rénovation et d’aménagements a débuté, qui s’appuie sur un appel au dons.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 16:55
Armement : le contrat Scorpion enfin dompté

L'armée de terre doit acquérir 92 VBMR au cours de la période de la loi de programmation militaire (LPM) sur un objectif de 2.080 blindés

 

05/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les trois industriels participants au programme Scorpion (Nexter, Renault Trucks Défense, Thales) et la direction générale de l'armement (DGA) ont signé le contrat. Une commande de 6,5 milliards d'euros sur 18 ans.

 

Selon des sources concordantes, les trois industriels participants au programme Scorpion (Nexter, Renault Trucks Défense, Thales) et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ont signé le contrat. Un programme très important dans le cadre de la modernisation des équipements de l'armée de terre d'une valeur de 6,5 milliards d'euros sur une période de 18 ans. Le contrat est actuellement à l'étude à Bercy et devrait être notifié d'ici à la fin de l'année, vraisemblablement début décembre comme le souhaiterait le ministère de la Défense.

Le programme Scorpion, qui a pour objectif de renouveler et moderniser les moyens des Groupements tactiques interarmes (GTIA) de l'armée de terre, est crucial pour Nexter ainsi que la filière de l'armement terrestre : 6,5 milliards sur 18 ans, dont 1 milliard dans l'actuelle loi de programmation militaire (LPM). Avec ce programme, Nexter devrait empocher environ la moitié des 6,5 milliards d'euros pour le développement et la fabrication de 2.080 véhicules blindés multirôles (VBMR), un véhicule 6x6 de 18-19 tonnes, et de 248 Engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC) ainsi que des tranches de soutien. La part de Renault Trucks Défense (RTD) devrait s'élever quant à elle entre 2,4 et 2,8 millliards d'euros.

 

Scorpion, un programme dédié à l'armée de terre

Le cœur du programme Scorpion permettra l'intégration de tous les systèmes d'information existant actuellement en un seul. Il deviendra à terme le système des systèmes d'information permettant à tous les éléments du GTIA de dialoguer selon un même langage et une même procédure. Mais c'est aussi une nouvelle génération de systèmes d'armements comme le successeur des antiques VAB (Véhicule de l'avant blindé), "le chameau" de l'armée de Terre vieux de 40 ans en 2016.

Ainsi, le Véhicule blindé multirôles (VBMR), un véhicule 6x6 de 18-19 tonnes, vaudra grand maximum 1 million d'euros TTC l'unité, hors tourelleau. L'armée de terre doit acquérir 92 VBMR au cours de la période de la loi de programmation militaire (LPM) sur un objectif de 2.080 blindés au total. Ils seront livrés à compter de 2018. En novembre 2011, Nexter Systems et Renault Trucks Defense avaient conclu un accord de coopération en vue d'apporter une solution unique lors de la consultation pour le programme VBMR, destiné à assurer le rééquipement des forces françaises en véhicules blindés multi-rôles de classe moyenne.

 

Modernisation des chars Leclerc

Elle doit également disposer des EBRC, qui sera équipé, avait précisé en juin dernier le ministre de la Défense, "du nouveau missile moyenne portée (...), le MMP et du canon de 40 mm télescopé", pour renouveler l'actuel parc de véhicules blindés AMX 10RC, ERC 90 et VAB Hot. L'objectif à terme est fixé à 248 pièces.

Scorpion prévoit également la modernisation de 200 chars Leclerc avant 2025. Car, selon Jean-Yves Le Drian, Scorpion "permettra de maintenir la capacité du char Leclerc jusqu'en 2040, en l'intégrant à la manœuvre des GTIA". Un marché qui devrait être passé en 2015. Enfin, les premiers missiles MMP, fabriqués par MBDA, devraient être livrés en 2017 de façon à éviter une rupture capacitaire dans le domaine des missiles tactiques du combat débarqué.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 13:45
Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »

 

07/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 4 novembre 2014, a eu lieu le transfert d’autorités entre le GTIA Magenta et le GTIA Korrigan sur le poste de commandement principal de Sibut en République centrafricaine. Le colonel Hervé Pierre succède ainsi au colonel Valéry Putz à la tête de ce GTIA.

 

Depuis le 24 juin 2014, les légionnaires du 2e régiment étranger d’infanterie (2eREI), les cavaliers du 501e régiment de char de combat (501eRCC), les marsouins du régiment d’infanterie de char de marine (RICM), les artilleurs du 40e régiment d’artillerie (40eRA) et les sapeurs du 13e régiment du génie (13eRG), étaient déployés dans le couloir central et l’Est du pays. Le GTIA Magenta, depuis son poste de commandement de Sibut, a conduit des opérations, dans le Nord à partir de sa base de Dékoa et dans l’Est du pays à partir des bases opérationnelles avancées de Grimari, Bambari et Bria. La simple étendue de la zone d’action, 52 000 km2, a amené l’unité logistique du GTIA à parcourir plus de 53 000 km pour ravitailler les différentes bases.

 

 Le général Eric Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, a mis à l’honneur les soldats qui ont œuvré pendant quatre mois à la sécurisation de leur zone d’action. La situation sécuritaire tendue, du fait de l’action des groupes armés aux mesures de confiance, a amené le GTIA Magenta à inscrire son action de sécurisation dans la durée en conduisant des missions de contrôle de zone permanentes. Attaqués à plusieurs reprises par des groupes armés, les soldats français ont imposé les mesures de confiance avec détermination. C’est au prix de cet engagement sans faille que la reprise de l’économie locale, avec la réouverture des marchés de Dekoa et de Grimari, et le retour des autorités administratives et judiciaires ont été rendus possible.

 

Le général commandant la force Sangaris a souligné dans son ordre du jour « le sang froid remarquable »dont ont fait preuve les troupes de ce GTIA, « en assurant en priorité la protection des populations ». Cette posture de stricte impartialité, en coopération avec la MISCA puis la MINUSCA et les forces de sécurité intérieures (FSI), s’inscrit parfaitement dans la ligne de conduite des forces françaises engagées en Centrafrique.

 

Le GTIA Korrigan, composé d’éléments du 3e régiment d’infanterie de marine (3eRIMa), du 1er régiment de spahis (1erRS), du 1er régiment de tirailleurs (1erRTir), poursuivra cette mission de stabilisation dans la région.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »
Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »
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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 13:45
Sangaris : troisième convoi de relocalisation d’ex-combattants

 

07/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 24 au 27 octobre 2014, le troisième convoi de relocalisation d’ex-combattants de Bangui vers la province a été escorté par la MINUSCA. Plus de 300 ex-combattants et leurs familles ont pu rejoindre leur localité d’origine en toute sécurité.

 

Cantonnés au camp RDOT de Bangui, ces ex-combattants ont fait le choix d’accepter les mesures de confiance, en déposant leurs armes. Mis en place par la l'organisation internationale pour l'immigration (OIM), et intégralement escorté par la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), ce convoi est parti de Bangui le 24 octobre. Les quelques 590 kms qui séparent Bangui de Bria, dernier point d’arrêt, ont été parcourus en quatre jours.

 

La MINUSCA a accueilli le convoi sur ses emprises au cours des étapes journalières afin d’en assurer sa sécurité. La force Sangarisa appuyé la MINUSCA en surveillant les itinéraires empruntés par le convoi et a renforcé le dispositif de sécurité autour des zones de transit. La force a également mis en place un dispositif d’alerte pour intervenir rapidement en cas de besoin.

 

Ce troisième convoi s’inscrit dans la dynamique vertueuse initiée par les deux premiers et permet à ces ex-combattants, tous volontaires, de retrouver leur village, de s’y réinsérer et de reprendre une vie normale.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : troisième convoi de relocalisation d’ex-combattants
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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 12:45
Sangaris : saisie importante lors d’une fouille à Bangui

 

07/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Dans la matinée du 31 octobre 2014, les forces de sécurité intérieures (FSI), appuyées par les forces internationales de la MINUSCA et Sangaris ont conduit une importante opération de fouille dans le quartier de Boy Rabe, au nord de Bangui.

 

Des éléments de la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) et les forces de sécurité intérieure (FSI) se sont déployés dans un quartier au Nord de Bangui pour y conduire des fouilles ciblées d’habitations. Pendant que la force Sangaris assurait la sécurité des FSI et de la MINUSCA, empêchant toute entrée et toute sortie de la zone de fouille, les investigations ont permis de relever des armes de guerre et une quantité importante de munitions.

 

Au cours de l’opération, des soldats Sangaris ont été pris à partie par un groupe d’individus armés non identifiés. Les soldats du GTIA Picardie, appuyés par ceux de l’EUFOR RCA, ont riposté et ont neutralisé plusieurs d’entre eux.

 

Ce type d’opération coordonnée entre les forces internationales et les FSI est nécessaire pour garantir un niveau de sécurité minimal dans la capitale.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 08:55
Crédits SIRPA Terre CCH J-B Tabone

Crédits SIRPA Terre CCH J-B Tabone

 

31 octobre, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Le nombre d’engagements militaires français se multipliant, les hélicoptères de l’armée de terre n’ont jamais été aussi incontournables. Plus une opération sans l’ALAT (Aviation Légère Légère de l’Armée de Terre). C’est pas loin de 40 hélicoptères de combat ou de manœuvre qui sont déployés en ce moment en opérations extérieures (OPEX). Et leur nombre va encore augmenter substantiellement dans les prochains mois. Alors que deux NH90 TTH Caïman sont en train d’arriver au Mali, où ils seront employés depuis Gao, remplaçant deux Puma; deux Tigre HAD (munis du missile Hellfire) vont dans les prochaines semaines rejoindre l’opération Sangaris en Centrafrique, comme l’a révélé Air & Cosmos (lire ici).

 

De Sangaris à Barkhane… à Chammal?

 

En parallèle, le nombre d’hélicoptères Tigre HAP (Appui Destruction) va augmenter significativement dans la Bande Sahélo-Saharienne (BSS). De trois aujourd’hui, le nombre va être progressivement augmenté pour arriver à neuf courant 2015. Il faut dire que l’opération Barkhane a pour théâtre d’opérations une zone grande comme dix fois la France… Et les opérations coups de poing aux frontières du Mali se multiplient afin d’empêcher le retour des djihadistes dans l’Adrar des Ifoghas. Même en Irak, le déploiement d’hélicoptères a été évoqué. L’opération Chammal, qui pour l’instant ne voit le déploiement que de moyens de l’armée de l’air (plus un ATL2 de la Marine), pourrait évoluer, à terme. Car Daesh s’est adapté et la menace devient fugace…. L’utilisation de bombes guidées auto-propulsées AASM est particulièrement précieuse contre des cibles mobiles, mais surdimensionnée contre quelques combattants munis de moyens militaires de faible importance (pick up…). L’hélicoptère est là dans son élément, grâce à ses capacités de permanence sur une zone, il peut débusquer ces cibles plus facilement et les traiter avec des armements bas coûts plus adaptés (roquette, canon de 30 mm, missile HOT, canon de 20 mm…). Il est particulièrement redoutable de nuit, comme l’a révélé l’opération Harmattan en Libye en 2011. Problème : il faudrait déployer un groupement hélico en territoire irakien, probablement dans la zone kurde. Les accès maritimes pour une mise en œuvre depuis un navire BPC sont trop éloignés… Toutes les options seraient aujourd’hui ouvertes.

 

Dernier changement opérationnel à venir pour l’ALAT : le détachement du Gabon va être dissout pour être reconstitué en Côte d’Ivoire, en appui de l’opération Barkhane.

 

Tensions

 

L’ALAT est en conséquence aujourd’hui particulièrement expérimentée et réactive. Mais revers de la médaille, l’accent étant porté sur la disponibilité en Opex des machines (90% en moyenne), les hélicoptères demeurant sur le territoire nationale affichent eux une très faible disponibilité. Pour un appareil projeté, il faut en mobiliser deux sur le territoire national en moyenne… Tandis qu’il faut continuer à former les équipages en France et régénérer les forces. Un casse tête ! Qui est aussi contraint par le coût de l’heure de vol des machines : 1500 euros l’heure de vol pour une Gazelle contre 10 000 pour un Tigre ! L’ALAT ambitionne de ramener ce chiffre à 7500 euros l’heure.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 19:45
FFDj : fin de l’exercice Ambouli 2014

 

06/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 23 au 30 octobre 2014, s’est déroulé l’exercice annuel de rentrée des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), dénommé Ambouli 2014. Il visait à entraîner l’état-major interarmées (EMIA) des FFDj et les postes de commandement des unités FFDj, ainsi qu’à planifier et conduire avec des outils de simulation, une opération sur un scénario fictif de crise régionale.

 

L’édition 2014 avait pour thème la gestion des conséquences d’un enchaînement de catastrophes naturelles : une éruption volcanique suivie de tremblements de terre dans la région de Djibouti, puis un tsunami dans la région Ethiopie/ Erythrée.

 

Le scénario prévoyait que cet enchaînement de catastrophes naturelles génère une crise sanitaire puis une crise sociale sur le territoire de Djibouti.

 

Les FFDj, au cours de cet exercice devaient donc répondre à l’ensemble de ces problématiques. L’exercice a permis de mettre en œuvre les procédures et le travail collaboratif avec de nombreux partenaires civils et militaires, dont l’ambassade de France, les forces armées djiboutiennes (FAD), les détachements alliés présents à Djibouti et la délégation de l’Union européenne.

 

Pour plus de réalisme, de courtes phases pratiques ont ponctué l’exercice. C’est notamment le cas d’une intervention sur un crash d’hélicoptère, un incendie en centre-ville ou du plan de renforcement de la protection des emprises militaires. Ces simulations ont impliqué de nombreux protagonistes : les sapeurs-pompiers de l’air de la base aérienne 188 (BA 188), les marins pompiers de la base navale des FFDj, la sécurité civile djiboutienne, le service de santé des armées (SEA) ou encore le 5erégiment interarmes d’Outre-Mer (5eRIAOM). On retiendra en particulier la mise en place d’une cellule d’accueil des familles, armée par le groupement de soutien et divers services (consulat, prévôté, aumôniers militaires, assistante sociale..) qui avait pour mission de recevoir, renseigner et rassurer les ressortissants français.

 

Toutes les entités des FFDj ont donc été mobilisées pour Ambouli 2014. Le travail effectué a été apprécié par une quarantaine de représentants de différentes institutions participant à la journée de présentation qui clôturait l’exercice ; parmi eux, les Ambassadeurs de France, du Japon, de l’Union Européenne, ainsi que les hautes autorités militaires djiboutiennes qui ont souligné l’efficacité et la qualité d’organisation des FFDj dans la gestion de crise.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : fin de l’exercice Ambouli 2014FFDj : fin de l’exercice Ambouli 2014
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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 16:45
Sangaris : point de situation du 6 novembre 2014

 

06/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 30 octobre au 6 novembre 2014.

 

Les relèves de la force Sangaris se poursuivent. Le 4 novembre, le colonel Hervé Pierre, chef de corps du 3ème régiment d’infanterie de marine, a pris le commandement du GTIA Korrigan, groupement tactique qui assure la relève du GTIA Magenta. Déployé en RCA depuis quatre mois, le GTIA Magenta était commandé par le colonel Valéry Putz, chef de corps du 2ème régiment étranger d’infanterie. Comme Magenta, Korrigan est chargé d’opérer la partie Est et dans le couloir central, c’est-à-dire la zone couvrant les localités de Bambari, Sibut, Dékoa et Batangafo.

 

A Bangui, la situation sécuritaire s’est dégradée en fin de semaine dernière, avec des affrontements les 31 octobre et 1ernovembre suite à une opération d’arrestation d’un chef de réseau criminel et de saisie d’armes et munitions dans le quartier de Boy Rabe par les FSI, appuyées par la MINUSCA et Sangaris.

 

Les forces internationales ont été prises à partie par des tirs et des jets de grenades. La neutralisation des individus armés a permis de mettre fin à ces tensions.

 

Sangaris : point de situation du 6 novembre 2014

Dans la soirée du 5 novembre, le caporal-chef HEIARII, servant au sein d’EUFOR RCA avec une partie de son régiment, le 126ème régiment d’infanterie stationné à Brive-la Gaillarde, est décédé d’une forme grave de paludisme dans un hôpital militaire parisien. Il avait été évacué de Bangui vers Paris la veille au matin.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 16:45
 Décès du caporal-chef Heiarii Moana


06/11/2014 Armée de Terre

 

Le 4 novembre 2014 au matin, un soldat français projeté en République centrafricaine au sein de la force européenne EUFOR RCA a été rapatrié de Bangui vers Paris. Atteint d’une forme très grave de paludisme, il a été pris en charge dans un hôpital militaire parisien où il est malheureusement décédé dans la soirée du mercredi 5 novembre. Il s’agit du caporal-chef Moana Heiarii, affecté au 126ème régiment d’infanterie de Brive la Gaillarde.

 

Né le 10 janvier 1988 à Anaa (Polynésie française), le caporal-chef Heiarii MOANA aura servi la France durant plus de cinq ans.


Le 4 août 2009, à l’âge de 21 ans, il intègre l’institution militaire comme engagé volontaire de l’armée de Terre au titre du 126e régiment d’infanterie. Le 2 septembre 2013, le caporal-chef signe un nouveau contrat pour quatre années supplémentaires.
Dès le début de son engagement, il est formé tireur MINIMI (mini-mitrailleuse). Soldat sérieux et motivé, il présente d’excellentes qualités professionnelles. Il est élevé à la distinction de 1re classe le 1er mars 2010.


Volontaire et faisant preuve d’une disponibilité sans faille, le caporal-chef MOANA poursuit son cursus militaire en passant le certificat pratique de l’infanterie qu’il obtient brillamment. A l’issue de sa formation initiale, il part pour la première fois en opération extérieure en Afghanistan dans le cadre de l’opération PAMIR de juillet à décembre 2010, en qualité de tireur appui direct au sein du groupement tactique interarmes de Surobi.


Durant cette mission, le caporal-chef MOANA se distingue particulièrement le 31 juillet 2010 lors de l’opération GREEN DROP GOAL, en participant à la riposte face à un nombre important d’insurgés qui venaient de prendre à parti sa section. Ce fait de guerre lui vaut l’attribution de la citation à l’ordre de la brigade, avec attribution de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze le 22 avril 2013.


Reconnu pour ses grandes qualités humaines et professionnelles, il est unanimement estimé de ses camarades et de ses chefs. Ses capacités et ses états de service sont ainsi récompensés par une promotion au grade de caporal le 1er décembre 2011. Quelques mois plus tard, de février à juin 2012, il est projeté avec sa compagnie pour une mission de courte durée en Nouvelle-Calédonie, toujours dans sa spécialité de tireur appui direct.

De nouveau déployé de février à juin 2013 dans le cadre de l’opération SERVAL au Mali, il démontre des qualités indéniables de chef d’équipe. Au cours de l’opération ADADA dans le secteur de Tombouctou, il n’a pas hésité à faire face au danger et s’est révélé force de proposition envers son chef de groupe. Il s’est également illustré lors de l’opération AMETETTAI dans l’Adrar des Ifoghas par son sens de l’observation, son professionnalisme et ses compétences techniques et tactiques (analyse des situations, fiabilité des comptes-rendus, rusticité, polyvalence). Pour tous ces faits d’armes, il se voit attribuer un témoignage de satisfaction par le chef d’état-major des armées le 21 janvier 2014.

Le 1er juillet 2014, il est promu au grade de caporal-chef et est projeté le 22 septembre au sein de la force européenne EUFOR RCA en République centrafricaine en qualité de chef d’équipe et radio tireur. Reconnu comme un soldat physique et polyvalent, sa fiabilité, sa loyauté et son exemplarité lui permettent de s’imposer comme un gradé respecté des plus jeunes et estimé de ses chefs.

Le mardi 4 novembre au matin, il est rapatrié de Bangui vers Paris. Atteint d’une forme très grave de paludisme, il a été pris en charge dans un hôpital militaire parisien où il est malheureusement décédé dans la soirée du mercredi 5 novembre.

Le caporal-chef MOANA était titulaire des médailles d’outre-mer avec agrafes SAHEL et REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, de la médaille de bronze de la défense nationale avec agrafe INFANTERIE et MISSION D’ASSISTANCE EXTERIEURE, de la médaille commémorative, d’une citation à l’ordre de la croix de la valeur militaire et d’un témoignage de satisfaction.

 

Agé de 26 ans, célibataire, le caporal-chef Heiarii MOANA est mort pour la France.
C’est avec émotion que nous adressons nos plus sincères condoléances à tous ses proches et à ses camarades du  126e régiment d’infanterie.

 

Biographie du caporal-chef Heiarii Moana (format pdf, 191 kB).

 

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 15:45
Barkhane : point de situation du 6 novembre 2014

 

 

06/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 30 octobre au 6 novembre 2014

 

Dans le Nord du Mali, la force Barkhane vient d’achever l’opération de lutte contre les terroristes lancée le 28 octobre. Dénommée Tudelle, cette opération majeure a engagé environ 400 militaires et une centaine de véhicules. Elle a mobilisé des moyens aériens et d’ISR(1).

 

Elle a principalement consisté en des actions de contrôle de zone dans la durée et des fouilles de caches potentielles.

 

Elle a permis la neutralisation de 24 terroristes et la capture de deux autres. A cette occasion, plusieurs véhicules adverses ont été détruits et d’importantes quantités d’armement ont été saisies, ainsi que du matériel destiné à fabriquer des bombes pour mener des attentats (IED et vestes suicide bomber).

 

Cette opération a permis d’affaiblir les réseaux terroristes opérant dans le Nord Mali et desserrer l’étreinte qu’ils exercent sur la population de cette région.

 

Barkhane : point de situation du 6 novembre 2014

C’est lors de cette opération que, le 29 octobre, l’adjudant Thomas DUPUY est mort au combat.

 

Le 3 novembre 2014, deux hélicoptères NH90 Caïman sont arrivés à Gao, au Mali. Partis le 28 octobre du 1er régiment d’hélicoptères de combat (1erRHC) de Phalsbourg, ces hélicoptères relèvent deux PUMA du sous-groupement aéromobile (SGAM) du fuseau ouest de la force, lui permettant ainsi de bénéficier du matériel de dernière génération en opérations.

 

Ces deux hélicoptères Caïman seront pleinement opérationnels après qu’ils auront bénéficié de quelques adaptations nécessaires à leur fonctionnement sur le théâtre sahélien. Les PUMA quant à eux rentreront en France à la fin du mois.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

 

(1) Intelligence, surveillance and reconnaissance

Barkhane : point de situation du 6 novembre 2014
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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 15:45
RCA : Décès d’un soldat français

Patrouille de la compagnie française intégrée à EUFOR-RCA. Archive EMA/armée de Terre, juillet 2014.

 

06/11/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 4 novembre 2014 au matin, un soldat français projeté en République centrafricaine au sein de la force européenne EUFOR RCA a été rapatrié de Bangui vers Paris.

Atteint d’une forme très grave de paludisme, il a été pris en charge dans un hôpital militaire parisien où il est malheureusement décédé dans la soirée du mercredi 5 novembre.

Il s’agit du caporal-chef Moana Heiarii, affecté au 126ème régiment d’infanterie de Brive la Gaillarde.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 12:45
Barkhane : Arrivée de deux NH90 « Caïman »

 

05/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 3 novembre 2014, deux hélicoptères NH90 Caïman du 1er régiment d’hélicoptères de combat (1erRHC) sont arrivés à Gao, au Mali.

 

Ce déploiement vise à faire bénéficier à la force Barkhane du matériel de dernière génération en opérations. Déployé dans sa version TTH (transport tactique), il peut transporter jusqu’à 20 combattants ou 2,5 tonnes de fret. Le Caïman offre une autonomie deux fois plus importante que le Puma et assure une meilleure protection en cas de crash ou de tir, à l’équipage comme aux passagers.

 

Premier appareil doté en série de commandes de vol électriques, il possède une manœuvrabilité et une agilité lui permettant d’assurer des missions de jour et de nuit dans des conditions aussi éprouvantes que le désert.

 

Les deux appareils remplaceront deux Puma qui rentreront en France à la fin du mois de novembre. Ils viennent ainsi renforcer les capacités du sous-groupement aéromobile (SGAM) du groupement tactique désert Ouest (GTD-O) de la force Barkhane.

 

Les deux appareils ont décollé de Phalsbourg le 28 octobre et ont fait étape à Malaga, Gran Canaria et Dakar avant de rejoindre Gao. Dans le même temps, le fret technique et les 15 personnes en charge de la maintenance ont été acheminés sur le théâtre par avion. Une fois posés à Gao, les hélicoptères effectueront des opérations de maintenance, puis les équipages réaliseront leurs premiers vols, de jour comme de nuit, pour être déclarés pleinement opérationnels et être engagés dans les missions de lutte contre les groupes armés terroristes.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes qui agissent dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

Barkhane : Arrivée de deux NH90 « Caïman »
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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:55
Une rue au nom du 1er RCP

 

03/11/2014 Victor POULAIN - Armée de Terre

 

Le 23 octobre, 31 ans jour pour jour après l’attentat du Drakkar à Beyrouth, la « rue du 1er régiment de chasseurs parachutistes » a été inaugurée à Lavelanet, en Ariège.

 

C’est au cours d’une cérémonie commémorant l’attentat du Drakkar, dans lequel 58 parachutistes du 1er régiment de chasseurs parachutistes et du 9e régiment de chasseurs parachutistes avaient perdu la vie, que la plaque a été dévoilée. Une délégation du 1er RCP était présente, à l’invitation de M. Marc Sanchez, maire de la commune. Par cette action symbolique, la municipalité a voulu rendre hommage aux militaires du « régiment de l’Ariège » et souligner l’importance du devoir de mémoire qui se poursuit à travers les générations. La ville de Lavelanet a également souhaité démontrer l’intérêt que portent ses habitants au 1er RCP et renforcer le lien armée-nation.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:45
Mise en condition avant projection au Mali

 

04/11/2014 Victor POULAIN - Armée de Terre

 

Dans le cadre de la mise en condition avant projection (MCP) au Mali du groupement tactique désert Ouest (GTD-O) et des détachements de liaison et d’assistance opérationnelle, en janvier 2015, le 1er régiment de chasseurs parachutistes, le 35e régiment d’artillerie parachutiste, le 17e régiment du génie parachutiste, le 1er régiment du train parachutiste, le 1er régiment de chasseurs et le 3e régiment de hussards se sont rendus au camp de Caylus, du 13 au 19 octobre.

 

S’inscrivant en début de MCP, ce camp avait pour objectif de constituer le GTD-O et les DLAO, de poser les bases de leur cohésion, de contrôler la préparation administrative de leur personnel et de dispenser les instructions obligatoires préalables à une projection au Sahel. Ainsi, durant une semaine, l’État-Major et la 4e compagnie de combat du 1er RCP se sont préparés à leur mission de 4 mois, dans le cadre de l’opération BARKHANE.

 

Outre les séances de tir, les marches de nuit et le secourisme au combat, les militaires ont pu découvrir le théâtre sur lequel ils vont être déployés dans quelques mois, grâce à des présentations didactiques. La MCP est une étape déterminante dans la préparation des militaires projetés sur un théâtre aussi sensible que le Mali.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 13:55
CATAMARAN : la Défense éprouve sa capacité amphibie

 

30/10/2014 V. FUET - Armée de Terre

 

Du 13 au 26 octobre, l’armée de Terre et la Marine nationale ont conduit une opération amphibie d’envergure dans la région de Fréjus. Un millier de soldats de l’armée de Terre  majoritairement issus de la 9e Brigade d’infanterie de Marine (9e BIMa) ont participé à cet entraînement opérationnel au sein d’une force expéditionnaire rassemblant près de 5 000 militaires.

 

Embarqués à bord des bâtiments de la Marine, plus de 900 hommes et 200 véhicules de l’armée de Terre ont participé à cet exercice amphibie de grande ampleur. Le scénario simulait une opération d’entrée en premier sur un territoire hostile depuis la mer. Un groupement tactique interarmes (GTIA) et un état-major (armé par la 9e BIMa : le régiment d'infanterie chars de marine, les 2 et 3e régiments d'infanterie de marine, le 11e régiment d'artillerie de marine et le 6e régiment du génie), un groupement aéromobile (18 aéronefs des 5e et 3e régiments d’hélicoptères de combat), un sous-groupement logistique (515e régiment du train) armaient la composante terrestre du groupe amphibie de la force expéditionnaire.

 

Le débarquement

 

Point d’orgue de l’opération amphibie, l’assaut terrestre s’est déroulé le 20 octobre matin sur la plage de Saint-Aygulf. Quelques 600 hommes et 140 véhicules du GTIA (Chars AMX 10 RC, VBCI…) ont été mis à terre par les barges et engins de débarquement de la Marine. Un « beachage » rendu possible grâce au concours des autres composantes de la force expéditionnaire. Le groupe guerre des mines s’est assuré de la dépollution préalable de la zone. Le groupe aéronaval a apporté une couverture aérienne et des appuis aux troupes au sol. Sur terre, les sapeurs du 6e régiment de génie ont participé au déminage et à l’aménagement de la plage. Marins et terriens avaient répété l’opération une semaine plus tôt pour préparer cette phase particulièrement délicate de l’opération.

 

La manœuvre terrestre

 

Une fois débarquée, la force terrestre s’est déployée dans le département du Var. Appuyées par les hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de Terre, ses unités ont saisi différents points stratégiques aux mains de l’ennemi (ponts, aérodrome, nœud ferroviaire…). Au cours des six jours consécutifs au débarquement, le GTIA a progressivement rétabli l’intégrité territoriale du pays  avant d’achever son raid blindé vers Canjuers.

 

La France est une des rares nations capable de mettre en œuvre une force expéditionnaire (force interarmées projetée loin de ses bases, sans support d’une nation hôte). Les compétences permettant de mener une opération amphibie sont partagées entre la Marine et l’armée de Terre. CATAMARAN a permis aux militaires des deux armées de parfaire leur interopérabilité pour être capable de conduire conjointement des opérations de ce type.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:55
Des artilleurs belges sur TOLL 2014

Photos : Dany Aelbrecht

 

27/10/2014 Sabine Fosseux (Armée française)

 

Une cinquantaine de militaires du Bataillon d’artillerie belge participent du 26 au 30 octobre à l’édition 2014 de l’exercice TOLL dans le camp de Canjuers, dans le sud-est de la France.

 

Entraînement des forces terrestres françaises, cet exercice en terrain libre a pour objectif de travailler la conduite des opérations et la coordination des intervenants dans les 3 dimensions (artillerie sol-sol et sol-air, drones et aéronefs), associant manœuvres d’artillerie et tirs réels. À cette occasion, le nouveau lance-roquettes unitaire (LRU) a fait l’objet d’une attention particulière.

 

Le 23 octobre, le 54e régiment d’artillerie français a ainsi intégré une section Mistral belge à l’une de ses batteries, selon un principe de jumelage des chefs de pièce. Le détachement belge a été accueilli à Canjuers par le général de brigade belge Henri Badot-Bertrand, chef de la division opérations du Corps de réaction rapide France (CRR-Fr), état-major multinational qui a organisé, conçu et conduit l’exercice TOLL.

 

Avant le début de la phase d’exécution de l’exercice, les militaires belges ont suivi une instruction technique sur les matériels périphériques (transmissions notamment) différents des leurs, ainsi que sur les ordres de tir français. En plus de la section sol-air, deux équipes belges ont été intégrées, quant à elles, au 11e régiment d’artillerie de marine français. « L’objectif pour les militaires belges est de pouvoir travailler avec des moyens de coordination 3D français, tel que le CMD3D, ou encore la gestion des feux par le radar NC1, dont l’armée belge ne dispose pas », explique le commandant Van Domburg, chef du détachement belge.

 

TOLL 2014 est joué dans un environnement interarmées dans le continuum des exercices aérien NOBLE ARROW et amphibie CATAMARAN. Le CRR-Fr profite de cet exercice pour entretenir ses capacités dans le cadre de l’alerte NRF (NATO Response force, force de réaction rapide de l’OTAN). En vue de sa prise d’alerte JTF (Joint Task Force, groupe de forces interarmées) en 2017, il testera également et principalement avec sa division opérations, ses procédures pour conduire une opération intégrant les capacités aérienne et maritime.

 

Environ 2 000 soldats sont déployés sur le terrain, issus de nombreuses unités de l’armée de Terre française.

Des artilleurs belges sur TOLL 2014
Des artilleurs belges sur TOLL 2014Des artilleurs belges sur TOLL 2014
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
Vers un futur modèle d’état-major

 

30/10/2014 A. Herlin - Armée de Terre

 

L’exercice SPEARHEAD a eu lieu du 24 au 28 octobre à Mourmelon, mettant en situation le commandement de l’Eurocorps.

 

L’objectif était de valider une nouvelle structure de l’état-major du corps européen et de contribuer à maintenir ses capacités opérationnelles. Du matériel de pointe et une cellule animation ont été mis à sa disposition pour un déploiement concret de ses différentes cellules. L’exercice a permis d’optimiser les systèmes d’information et de communication (SIC) avec les autres états-majors afin de valider le concept de Joint Task Force  et s’inscrire, ainsi, dans une dynamique « PC OTAN ». 

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