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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 11:50
FN HUD (Head Up Display)

FN HUD (Head Up Display)

 

19.06.2014 Michel Gretry - RTBF.be
 

Le ministre Jean-Claude Marcourt a effectué mercredi 18 juin une visite-éclair au salon international de l'armement terrestre qui se tient, cette semaine, en région parisienne. Une visite en tant que ministre wallon de l'Economie, mais également en tant que ministre de l'Enseignement supérieur. Car les technologies militaires ne génèrent pas seulement de l'emploi, elles boostent également la recherche universitaire.

 

Nous avons rencontré à Paris le ministre Jean-Claude Marcourt: "L'industrie de l'armement est une industrie qui se développe, qui représente énormément d'emplois, mais qui représente aussi énormément d'innovations" explique-t-il. "Et quand on voit les compétences qui sont développées, notamment au travers du plan Marshall, et les retours que nous avons dans l'industrie civile, on peut se dire qu'il faut vraiment défendre notre industrie de la défense. Quand on est sur le stand de la FN, on voit, que ce soit en matière d'optique, d'optronique, mais aussi de tout ce qui est technologie de l'information, qu'on développe énormément de choses ici avec CMI. On voit aussi l'évolution de ce secteur de la défense qui intègre énormément de technologies et plus simplement de l'armement".

Comment faire pour que ces technologies militaires aient des retombées civiles ? "C'est justement l'intérêt du mélange de l'industrie et des universités" répond à cela le ministre. "Car quand les universités ont le know how technologique pour la défense, elles l'ont aussi pour le civil. On a énormément d'entreprises qui collaborent alors sur le transfert de ce qu'elles savent vers l'industrie civile et ça, c'est un point important".

 

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 16:50
Passation de flambeau à la Brigade légère

 

17.06.2014 Belgian Defense

 

Le Colonel Pascal Laureys est resté deux ans à la tête de la Brigade légère. Le lundi 16 juin, il a remis le flambeau à son successeur, le Colonel Peter Devogelaere. La cérémonie s'est déroulée sur la plaine du camp Roi Albert I à Marche-en-Famenne en présence de toutes les unités de la Brigade légère.

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:50
La Belgique est prête pour mener l'EUBG

 

13.06.2014 Belgian Defense

 

Quelque 2.300 militaires de six pays ont participé à l'exercice Quick Lion qui s'est déroulé dans les provinces de Liège et du Luxembourg, du 2 au 10 juin. Ce test a servi d'évaluation finale pour les troupes rassemblées dès le mois de juillet sous la bannière de l'European Union Battle Group (EUBG).

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 18:50
Quand passé et présent se rencontrent au D-Day

11 juin 2014 Belgian Defense

 

Tout est paisible sur les plages de Normandie. Rien n'indique qu'il y a exactement 70 ans 150.000 alliés ont lutté pour la libération de l'Europe. Pour commémorer ce moment charnière de la Seconde Guerre mondiale, une foule venue des quatre coins du monde afflue sur la côte française. Dans cette masse, deux pelotons du Bataillon Bevrijding -- 5 Ligne.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:50
L'École Royale Militaire et Schaffen aux couleurs néerlandaises

4 juin 2014 Belgian Defense

 

Ce lundi 2 juin 2014, le ministre de la Défense Pieter De Crem a accueilli son homologue néerlandais, la ministre Jeanine Hennis-Plasschaert. La visite ministérielle a débuté par les bâtiments de l'École Royale Militaire pour se diriger ensuite vers le centre parachutiste de Schaffen.

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 07:45
Corymbe : interaction du « Commandant Blaison » avec le bâtiment belge « Godetia »

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Le 18 mai 2014, au large du Bénin, l’aviso « Commandant Blaison » a réalisé un entraînement à la mer avec le bâtiment belge « Godetia ».

 

Planifiée lors d’une escale simultanée des deux bâtiments à Cotonou (Bénin), cette journée leur a permis aux deux bâtiments de mener ensemble des exercices de manœuvre : transfert de personnes par embarcation rapide, entraînement à l’évolution et au ravitaillement en mer, transfert de charges légères entre les deux bâtiments. Au terme de la journée d’exercices, les navires se sont séparés pour poursuivre leur mission dans le golfe de Guinée.

 

Les deux bâtiments mènent, entres autres, des actions de coopération avec les marines régionales pour consolider les capacités de surveillance et d’intervention maritime. Le « Commandant Blaison », en particulier, participe dans le cadre de la mission Corymbe, à l’exercice NEMO 14.3 (Navy’s Exercise for Maritime Operations) avec les marines béninoise et togolaise.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région.

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 11:50
La Composante Terre tournée vers l'avenir

 

22 mai 2014 Belgian Defense

 

Des rebelles armés occupent un village fictif étranger. Ils menacent les civils belges et prennent en otage l'ambassadeur. C'est autour de ce scénario que la Composante Terre a démontré sa capacité et sa disponibilité devant un public restreint. Cela s'est déroulé le 16 mai à Bourg-Léopold, sous le nom de « Future of land power ».

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 11:50
Retour aux sources

 

16 mai 2014 Belgian Defense

 

Ce jeudi 15 mai, le roi rendait une visite dans les locaux de l'École Royale Militaire à Bruxelles. Cette école, chargée de former les officiers, est une ancienne connaissance. Il y a trente ans, le souverain était assis sur ses bancs.

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 16:50
photo Composante Terre

photo Composante Terre

 

13 mai 2014 Belgian Defense

 

L'exercice Steady Lion au profit de l'European Union Battle Group s'est achevé le vendredi 9 mai. Un grand exercice de synthèse s'est déroulé pour la circonstance sur l'ancien dépôt de munitions d'Arendonk. L'unité d'intervention rapide de l'EUBG, composée pour l'exercice d'éléments belgo-néerlandais, était déjà à pied d'œuvre la veille dans le Limbourg.

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 16:50
Cybersécurité: vulnérabilité "inacceptable", mesures insuffisantes (Belgique)

 

13 mai 2014 Thomas Mignon - RTBF.be

 

La cybersécurité belge a encore une fois été mise à mal. Samedi, le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders confirmait l’infiltration d’un virus malin dans le système informatique de la diplomatie. Après les attaques, ces derniers mois, sur la Chancellerie et Belgacom, cette intrusion démontre à nouveau la vulnérabilité de l’État belge qui a longtemps délaissé cet important domaine stratégique.

 

En 2011, le rapport du Comité permanent de contrôle des services de renseignements et de sécurité (Comité permanent R) dénonçait l’absence de " politique globale en matière de sécurité des systèmes d’information pour l’ensemble de la fonction publique ". L’organe de contrôle avait pourtant attiré l’attention du Parlement sur ce manque de stratégie claire dès… 1994. En vingt ans, les réactions à ces recommandations se sont faites rares et le président du Comité R, Guy Rapaille, évoquait même en septembre dernier un " désintérêt général " vis-à-vis de la cybersécurité.

L’accord gouvernemental de 2012 laissait toutefois entendre que des mesures concrètes seraient prises. Le morcellement institutionnel en la matière et l’absence de politique d’ensemble pris en compte, le gouvernement Di Rupo allait dégager 10 millions d’euros et créer le Centre belge de cybersécurité. Le projet est dans les cartons depuis et le Premier ministre espère bien clore ce dossier avant les élections du 15 mai.

Malgré cette nouvelle attaque, Guy Rapaille se montre plus optimiste aujourd’hui : " Nous sommes satisfaits de cette prise de conscience et de cette volonté du gouvernement d’avancer dans ce domaine, indique-t-il. L’avenir nous dira si ces mesures porteront leurs fruits, mais il était important de mener de telles actions. Il vaut mieux prendre le train en marche, plutôt que de le rater complètement. " Il estime cependant que la réaction " a peut-être été un peu lente ".

Jean-Jacques Quisquater, expert belge en cryptage et professeur à l’UCL, est moins nuancé. " Ces mesures sont trop peu nombreuses et arrivent beaucoup trop tard ! Le problème principal est qu’il n’y a aujourd’hui pas assez de moyens, et donc pas assez de personnel, de matériel, de prévention ou de formations ", commente le spécialiste internationalement reconnu de la protection informatique.

 

Une cybersécurité morcelée en quinze entités

Outre la Sûreté de l’État et les renseignements militaires (SGRS), la Belgique protège ses systèmes d’information via quinze institutions, dont l’Autorité Nationale de Sécurité (ANS), BELNET (via sa " cyber emergency team "), FEDICT, la Computer Crime Unit (CCU) et l’Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT). S’il existe une " bonne collaboration entre ces différents organismes ", leur segmentation les rend moins efficaces. " Il faut également savoir que, pour chaque département attaché à la cybersécurité au sein de ces institutions, il n’y a qu’une dizaine de personnes maximum ", précise Jean-Jacques Quisquater.

Le sous-effectif est criant et notre vulnérable Belgique est pourtant une cible de choix : Commission européenne, OTAN, institutions bancaires… Les informations sensibles sont nombreuses sur le sol belge. Il est d’ailleurs étonnant qu’aucune demande de renforcement de la cybersécurité de notre plat pays n’émane de ces organisations internationales.

À titre de comparaison, Jean-Jacques Quisquater évoque le cas français. Déjà perçu comme perfectible, la politique menée en la matière dans l’Hexagone est autrement plus conséquente. " L’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, ndlr) comptera bientôt quelque 500 personnes attachées à la cybersécurité. Et il ne s’agit que de la partie prévention et formation de la stratégie de sécurité ! "

 

"20 à 25 millions seraient nécessaires"

Les 10 millions d’euros qui devraient être bientôt alloués en Belgique permettront-ils de tendre vers un tel dispositif ? L’expert du cryptage n’y croit pas une seconde : " Ce budget sera dispersé entre personnel, équipements et infrastructures. Une partie de cet argent servira qui plus est à la formation des personnes engagées. Il ne pourra donc jamais y avoir assez de monde pour assurer une sécurité optimale. "

Concrètement, le plan qui prévoit la création du Centre de cybersécurité (CCB) n’impliquera l’engagement que de dix personnes : huit experts et deux personnes chargées du support. Ce personnel jouera un rôle " intégrateur " vis-à-vis des autres entités publiques actives en la matière.

" En termes de budget, il faudrait compter 20 à 25 millions d’euros pour arriver à une situation acceptable, mais on n’atteindra pas ce montant, car on a tendance à minimiser les risques d’attaques informatiques, juge Jean-Jacques Quisquater. D’autres problèmes vont donc survenir et il faudra attendre une catastrophe pour qu’on renforce correctement notre cybersécurité. Actuellement, il faudrait une surveillance des systèmes jour et nuit, mais ce n’est pas le cas. La Belgique est par exemple extrêmement exposée chaque année entre Noël et Nouvel An. Ce n’est pas tolérable. "

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:50
Steady Lion s’achève

 

09/05/2014 Stijn Verboven – MIL.be / Foto Daniel Orban en Guy Pasteels

 

L’exercice Steady Lion au profit de l’European Union Battle Group s’est achevé le vendredi 9 mai. Un grand exercice de synthèse s’est déroulé pour la circonstance sur l’ancien dépôt de munitions d’Arendonk. L’unité d’intervention rapide de l’EUBG, composée pour l’exercice d’éléments belgo-néerlandais, était déjà à pied d’œuvre la veille dans le Limbourg.

 

Le jeudi 8 mai fut intense pour les troupes de l’EUBG. Avec la police locale, elles ont érigé des barrages locaux à Oud-Turnhout et contrôlé les véhicules des habitants à la recherche d’armes et d’explosifs. À Bourg-Léopold et Hamont-Achel, les militaires ont mené des actions cordon-and-search. Ils ont déterminé un périmètre et se sont mis à rechercher des rebelles. Ils en ont trouvé deux ainsi qu’une quantité d’armes à Hamont-Achel. L’un des rebelles a pu être maîtrisé après une brève rixe et l’autre blessé. Ils ont été immédiatement acheminés par hélicoptère vers un hôpital. L’action a été rondement menée en une heure.

 

La conclusion de l’exercice avait lieu le 9 mai avec l’attaque par l’unité d’intervention rapide, d’un camp d’entraînement d’une milice rebelle à Arendonk. Celle-ci a opposé une forte résistance. Les violents échanges de coups de feu ont cependant permis aux militaires de prendre l’avantage et de l’arrêter. Le contrôle du camp a rendu la découverte de diverses caches d’armes et d’explosifs possible.

 

L’attaque du camp rebelle a marqué la fin d’une semaine d’exercice pour une partie considérable du futur EUBG. Le colonel Philippe Boucké, chef de l’EUBG dès juillet prochain, peut être enchanté du chemin parcouru : « L’exercice s’est très bien déroulé. Notre personnel a bénéficié de nombreuses possibilités d’entraînement et aucun accident significatif n’est à déplorer. Je suis donc particulièrement satisfait. »

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 07:50
photo Composante Air

photo Composante Air

 

5 mai 2014 RTBF.be (Belga)

 

    Aucun parti politique francophone, à l'exception du PTB, ne s'oppose formellement à l'idée d'acheter de nouveaux avions de combat pour succéder aux F-16 vieillissants - un marché estimé à quelque quatre milliards d'euros -, mais tous souhaitent inscrire un tel achat dans un "cadre européen", révèle une enquête menée la Coordination nationale d'Action pour la Paix et la Démocratie (CNAPD), dont les résultats ont été publiés lundi.

 

    Sans surprise, c'est le président du MR, Charles Michel, qui se montre le plus affirmatif en déclarant que son parti est favorable à une décision au cours de la prochaine législature concernant "le remplacement ou la modernisation de nos F-16", tout en prévenant que les libéraux francophones "opteront pour la solution économique, industrielle et opérationnelle la plus favorable".

 

    M. Michel ajoute, dans une réponse écrite au questionnaire adressé à six partis (cdH, PS, FDF, MR, Ecolo et PTB), que le prochain gouvernement devra définir "un plan stratégique volontariste" des capacités dont devra disposer l'armée belge à l'horizon 2020.

 

    Le MR propose de maintenir le maintenir le budget de la Défense en euros courants (c'est à dire incluant l'inflation) pour "générer une marge libre indispensable au rééquipement en matériels majeurs à la suite d'une réduction +naturelle' de l'effectif vers 25.000 hommes".

 

    Le président du PS, Paul Magnette, a lui aussi répondu personnellement à la CNAPD en assurant que son parti "ne ferme pas la porte au débat et à la possibilité de consentir les investissements indispensables à notre sécurité et au maintien de la paix", tout en soulignant qu'ils doivent s'apprécier en fonction des moyens budgétaires disponibles, des options prises par le prochain plan stratégique (...), des retombées en termes de création d'emploi et de transferts technologiques.

 

    Pour M. Magnette, c'est ce nouveau plan stratégique 2015-2030 qui devra fixer un nouveau niveau d'ambition pour notre défense. "Et c'est sur cette base que devra s'établir le prochain programme pluriannuel d'investissement et d'équipement", précise le président des socialistes francophones.

 

    "De manière générale, nous estimons qu'il faut consentir à un investissement de Défense que s'il correspond aux véritables besoins belges et européens en la matière, et certainement pas servir des intérêts stratégiques qui ne sont pas les nôtres", ajoute M. Magnette.

 

    A cet égard, le PS privilégie une approche européenne en la matière. Selon les socialistes, la Belgique doit en effet "poursuivre et renforcer son engagement pour une Europe de la défense qui permette de rationaliser les dépenses militaires tout en gagnant en efficacité et en faisant de l'Europe un acteur diplomatique majeur et fiable à l'échelle mondiale".

 

    Le cdH a répondu, de manière anonyme, à la CNAPD, en affirmant que "la Défense demeure une composante incontournable d'une stratégie internationale de stabilité et de paix crédible, qui doit s'inscrire résolument dans une perspective européenne".

 

    "La Belgique doit assumer sa part de responsabilité dans la sécurité européenne et mondiale. Cela peut se faire notamment en ayant une composante aérienne de pointe si ce besoin est identifié à l'échelon européen", ajoutent les humanistes.

 

    Ils estiment que la décision de remplacement des F-16 devra se fonder sur une analyse des besoins à l'échelon européen "ainsi que les retombées économiques, technologiques et financières pour notre pays et en consultation avec nos partenaires européens".

 

    Les FDF estiment pour leur part qu'une composante aérienne de combat "reste actuellement encore nécessaire" pour assurer des missions de police du ciel, de reconnaissance, de défense aérienne ainsi que d'appui aux troupes engagées au sol. Le remplaçant du F-16 devrait posséder une capacité multirôles réelle; disposer d'une technologie récente et éprouvée mais également pouvoir participer à des missions expéditionnaires hors d'Europe, a indiqué un attaché à la présidence du parti amarante, Michaël Vossaert.

 

    Pour Ecolo, le renouvellement des avions de combat doit "faire l'objet d'une réflexion plus large" et il est essentiel que la Belgique se spécialise "dans certains métiers pour lesquels nous sommes reconnus".

 

    Les écologistes ne "souhaitent pas a priori" que la Belgique dispose d'avions de combat. "Toutefois, si la Belgique devait, dans la cadre de sa +part européenne+, acheter des avions de combat, il serait indispensable de d'abord poser la question des objectifs assignés à ces avions", ont-ils indiqué à la CNAPD.

 

    Nettement plus carré, le PTB a pour sa part répondu: "Nous ne voulons pas acheter d'avions de combat du tout".

 

    L'industrie aéronautique chiffre l'achat d'une quarantaine de nouveaux chasseurs-bombardiers à environ quatre milliards d'euros.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 07:50
Poelkapelle - photo MIL.be

Poelkapelle - photo MIL.be

 

25 Avril 2014 internet@lesoir.be (LeSoir, AFP, AP, Belga)

 

Le Conseil des ministres a donné vendredi son accord sur le lancement d’une procédure de marché public pour l’acquisition d’une installation pour la destruction de projectiles toxiques, destinée à remplacer celle de Poelkapelle (Flandre occidentale), à l’arrêt depuis l’été 2012. Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, a été autorisé à lancer la procédure pour l’acquisition de cette installation, sa construction, sa mise en service et son entretien, a précisé son cabinet à l’agence BELGA. Aucun montant n’a été mentionné. M. De Crem a assuré début avril en commission de la défense de la Chambre que cette procédure démarrerait «encore pendant cette législature» (qui se termine le 25 mai par les élections législatives). Elle doit durer au total près de 33 mois. Les paiements, à charge du ministère de la Défense qui gère l’installation de Poelkapelle, n’interviendront qu’en 2015 et 2016, avait expliqué M. De Crem. La destruction des munitions toxiques datant de la Première Guerre mondiale devrait dès lors reprendre en 2016, quand la capacité de stockage à Poelkapelle aura atteint son maximum, avait assuré le ministre.

 

L’installation de démantèlement des armes chimiques est gérée par le Service d’Enlèvement et de Destruction d’Engins explosifs (SEDEE) de l’armée. Elle est à l’arrêt depuis l’explosion accidentelle d’un obus chimique, en août 2012. Depuis lors, quelque 3.200 projectiles toxiques s’accumulent dans les installations du service de déminage. Selon la Défense, le coût d’une nouvelle installation s’élève à environ douze millions d’euros. Entre 2007 et 2011, plus de 5.500 munitions toxiques datant de la Première Guerre mondiale ont été détruites à Poelkapelle.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 07:50
Exercices militaires de grande envergure du 5 au 9 mai en Flandre

 

25 avril 2014 levif.be (Belga)

 

Des exercices militaires de grande envergure auront lieu du 5 au 9 mai dans les provinces d'Anvers, de Limbourg et du Brabant flamand, a indiqué la Défense vendredi. Environ 1.100 soldats belges et néerlandais effectueront des tâches comme la sécurisation de convois, de gares et d'infrastructures importantes ou la détection d'armes et explosifs dissimulés. Pendant les exercices, deux numéros de la Défense seront disponibles pour les riverains qui auraient des questions.

 

Environ 350 soldats néerlandais prendront part à l'exercice. Les 1.100 personnes comprennent également le personnel qui s'occupera, notamment, de la logistique afin que l'exercice puisse avoir lieu. En outre, 140 à 150 personnes joueront le rôle des opposants. L'exercice débutera le 5 mai à Bourg-Léopold avec le déploiement de patrouilles. Les troupes néerlandaises prendront part à l'exercice le 6 mai. Un campement sera construit à Tielen dans la province d'Anvers. Le 7 mai, des patrouilles prendront place à Turnhout, Mol, Bocholt, Opglabeek, Waterschei, Winterslag et Beringen. Une manifestation sera simulée à Tielen, où la police et les pompiers de Turnhout seront présents afin de contrôler l'incident. Les patrouilles avanceront, le 8 mai, dans le environs de Hamont où elles effectueront quelques missions. Des barrages seront mis en place dans les environs de Turnhout, en collaboration avec la police de la zone. Le 9 mai, une action d'envergure sera menée contre "un camp d'entraînement rebelle". Pendant les exercices, les riverains pourront téléphoner au numéro vert 0800/99.836, au sujet des dégâts causés par les manoeuvres. Le 0800/99.830 sera disponible pour la presse et les demandes d'informations. En outre, la Défense distribuera des dépliants dans les régions où des tirs d'exercice seront effectués.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 12:50
Les services de renseignements belges vulnérables aux hackers

 

 

15/04/14 – 7sur7.be (Belga)

 

Le système informatique externe du Comité R, l'organe de contrôle des services de renseignements et de sécurité belges, a été affecté par la faille de sécurité "Heart­ bleed", mais pas son système interne sécurisé, où circulent tous les documents confidentiels, indiquent mardi La Libre, La DH/Les Sports et L'Echo.

 

La faille a été découverte samedi grâce à la dili­gence d'un expert en informa­tique belge, Frédéric Jacobs, qui a alerté les services informatiques du Comité R. Le sys­tème a été neutralisé dimanche. Les documents confidentiels et toute information sensible vont sur le serveur sécurisé qui n'a pas été affecté, a précisé Guy Rapaille, le président du Comité R.

 

L'entièreté du trafic transitant par le serveur externe du Co­mité R était en revanche vulnérable, y com­pris les communications de type emails ayant transité par le serveur par le passé, selon La Libre. En effet, plusieurs experts en sécurité ont récemment confirmé que la faille "Heartbleed" pouvait être exploitée afin d'obtenir les clés de décryptage de sites web et finalement déchiffrer d'im­menses quantités d'informa­tion stockées par le passé.

 

Le Comité R devait analyser lundi les conséquences de cette vulnérabilité avant de prendre les mesures de renforcement adéquates.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 10:50
La Belgique peut se protéger en cas de cyberattaque

 

12/04/14 7sur7.be (Belga)

 

La Belgique serait capable de se protéger en cas de cyberattaque, mais pas de contrattaquer seule, selon le chef du renseignement militaire, Eddy Testelmans, interrogé par Le Soir samedi.

 

En cas de cyberattaques contre les systèmes informatiques ou de communications de la Défense, le Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS) a pour mission de neutraliser l'attaque, d'identifier l'attaquant et, éventuellement, de riposter. 80% de l'information dont le SGRS a besoin se trouve dans l'espace cybernétique.

 

Le volet "riposte" n'est pas une priorité des services belges, qui préfèrent imaginer une riposte encadrée, probablement par l'Otan. "De toute façon, ce serait une décision politique car les conséquences d'une contre-attaque seraient énormes", souligne le lieutenant-général Testelmans.

 

Le réseau ouvert du SGRS a déjà été victime d'un virus et qu'il fait encore l'objet de "hits", mais que la protection fonctionne, selon le lieutenant-général.

 

Eddy Testelmans plaide pour que le cadre organique soit complété. "Nous avons besoin de toutes les capacités dont nous disposons maintenant, mais j'espère que nous ne serons pas obligés de faire des choix pour raison budgétaire."

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:50
Nouvel arrivant à Melsbroek

 

11 avr. 2014 Belgian Defense

 

Depuis quelques jours, les C-130 du 15 Wing Transport de Melsbroek côtoient un nouvel arrivant : l'Airbus A321. Un vol test s'est déroulé le 10 avril 2014 afin de contrôler les procédures et les adapter au nouvel appareil si nécessaire.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:50
Le Bataillon de Chasseurs à Cheval s’entraîne pour l’EUBG

 

 

10/04/2014 Nadège Godefroid Photos : Daniel Orban – MIL.be

 

Depuis le 2 avril, le Bataillon de Chasseurs à Cheval d’Heverlee organise, dans la province de Luxembourg, un exercice de grande envergure nommé Yellow Lion. Mettant en œuvre près de 400 militaires et 100 véhicules, cet entraînement est une préparation à l’European Union Battle Group (EUBG) 2014-2.

 

« L’exercice a pour objectif de préparer nos éléments mis à la disposition de l’EUBG, avant l’exercice final Quick Lion qui aura lieu en juin » explique le lieutenant-colonel Jan Abts, chef de corps du Bataillon de Chasseurs à Cheval.

 

« Afin de mener à bien notre mission, nous avons déployé deux pelotons sur Pandur ainsi qu’un peloton de voltigeurs. Notre escadron de reconnaissance est également renforcé par une compagnie de reconnaissance luxembourgeoise. » L’escadrille 80 UAV (Unmanned Aerial Vehicule) de Florennes prend également part à l’exercice pour fournir des images aériennes des activités au sol. Enfin, le bataillon se voit doté d’éléments provenant du 1/3 Bataillon de Lanciers de Marche-en-Famenne ainsi que de l’Information Operations Group d’Heverlee.

 

« Le scénario est basé sur celui qui sera appliqué pour les autres exercices de préparation dans le cadre d’EUBG », poursuit le lieutenant-colonel Abts. « Nous nous trouvons dans la province fictive de Marchon située dans le Blue Land. Le pays est en proie à des conflits internes. L’EUBG doit intervenir pour créer un environnement sûr, non seulement dans la province de Marchon, mais également dans le reste de l’État. »

 

L’exercice prendra fin le 9 avril, mais le lieutenant-colonel Abts tire des conclusions de ces cinq jours de terrain : « Nous avons atteint les objectifs que nous nous étions fixés, même si nous avons rencontré quelques problèmes concernant notamment l’opérationnalité de nos véhicules. Mais aucun incident grave n’est à déplorer et les missions ont été correctement effectuées. Je suis donc satisfait du bon déroulement de Yellow Lion. »

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 17:45
La Belgique brillera par son absence en Centrafrique

 

 

10/04/14 - 7sur7.be (Belga)

 

Pour la première fois dans l'histoire de la défense européenne, la Belgique brillera par son absence dans une opération militaire de l'UE, celle qui vient de démarrer en République centrafricaine, a admis le ministère belge de la Défense, en invoquant des raisons "budgétaires".

 

Sauf miracle - sous la forme d'une improbable contribution financière de l'UE -, aucun militaire belge ne participera à la force européenne en Centrafrique, l'Eufor-RCA, dont les premiers éléments, des gendarmes mobiles français, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui aux côtés des soldats français de l'opération Sangaris.

 

L'Union européenne a annoncé le 1er avril le lancement de cette opération en Centrafrique, forte d'environ 800 hommes. Elle vient appuyer les forces internationales - la française Sangaris et celle de l'Union africaine (UA), la Misca -, déjà présentes sur le terrain pour tenter de stabiliser la RCA, plongée dans une crise sans précédent avec des violences interreligieuses et des centaines de milliers de déplacés.

 

La mission sera pleinement opérationnelle à la fin mai, selon son commandant, le général français Philippe Pontiès. Elle sera notamment chargée de sécuriser durant six mois l'aéroport et certains quartiers de la capitale centrafricaine, Bangui, avant un passage de flambeau aux Casques bleus de l'ONU d'ici fin septembre.

 

La France sera "nation cadre" de l'opération, à laquelle participent treize nations européennes. Et paradoxalement, c'est la Géorgie, un pays non membre de l'UE, qui fournit l'un des plus gros contingent, soit une compagnie de 150 soldats.

 

Mais la Belgique n'en sera pas, le gouvernement n'ayant pas réussi à s'accorder sur le financement de l'envoi d'un petit contingent - quelques dizaines hommes, dont des membres des forces spéciales. Le ministère de la Défense affirme ne pas disposer des moyens financiers nécessaires, arguant que cette opération n'avait pas été prévue lors de la confection du budget 2014. Il avait même espéré un "financement partagé" européen, une option qui a bien peu de chances de se concrétissr, selon les experts.

 

C'est donc la première fois que l'armée belge se retrouve totalement absente d'une opération militaire européenne depuis que l'UE s'est lancée dans des missions de "gestion de crise" en 2003, avec "Artemis" en République démocratique du Congo (RDC). Des militaires belges avaient ainsi été engagés dans deux Eufor précédentes (en RDC lors des élections de 2006 et au Tchad/Centrafrique en 2008-2009), tout comme dans l'opération "Althea" en Bosnie-Herzégovine.

 

La Belgique participe aussi régulièrement avec une frégate à "Atalanta", la première opération navale de l'UE, chargée de lutter contre la piraterie au large de la Corne de l'Afrique, et aux deux missions d'entraînement destinée à former les armées somalienne (EUTM-Somalie) et malienne (EUTM-Mali), dans ce dernier cas avec 75 personnes.

 

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, avait pourtant émis le 27 mars dernier le souhait de voir se dérouler une opération militaire européenne "rassemblant les 28" Etats-membres, lors d'un colloque à Bruxelles.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 18:50
A330 photo Composante  Air

A330 photo Composante Air

 

09 avril 2014 LeVif.be (Belga)

 

L'armée belge s'apprête à mettre en service son nouvel avion de transport, un Airbus A321 de location qui doit remplacer l'Airbus A330 loué depuis novembre 2009 à la même compagnie portugaise, mais au prix de performances nettement revues à la baisse, a-t-on appris mardi soir de sources concordantes.

 

Le nouvel appareil, utilisé jusqu'il y a peu par la compagnie turque Onur avant d'être repris par la compagnie portugaise Hi Fly, a été aperçu mardi soir par des journalistes de retour d'Afrique sur le parking de l'aéroport militaire de Melsbroek, la partie militaire de Bruxelles-National. Cet avion à la livrée grise et pâlote, contrastant avec les couleurs vives de l'Airbus A330 de location utilisé depuis quatre ans par le 15ème wing de transport de Melsbroek, doit entrer en service "vers le 15 avril", a indiqué le ministère de la Défense à l'agence Belga. Le ministre de la Défense, Pieter De Crem (CD&V), avait sélectionné en novembre 2012 ce type d'avion, qui transporte typiquement de 176 à 200 passagers selon les aménagements intérieurs, en réponse à un appel d'offres lancé en avril dernier pour un appareil monocouloir. De nombreux militaires dénoncent toutefois, sous le couvert de l'anonymat, un recul des performances du nouvel avion, tant en ce qui concerne le rayon d'action - sérieusement réduit, à 3.500 kms au lieu du double - que d'emport de fret, de cinq à six tonnes au lieu d'une quarantaine de tonnes. Il ne sera ainsi plus possible de rejoindre Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) en un seul vol, ont confirmé plusieurs aviateurs. Ce ne sera désormais envisageable qu'après des escales dans des pays nettement moins sûrs, selon des sources militaires.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 11:50
LMV - photo Composante Terre

LMV - photo Composante Terre

 

8/04/14 – 7 sur 7.be (Belga)

 

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, est contrarié car il ne peut pas acheter de nouvelles jeeps blindées en raison des mesures d'économies imposées à l'armée. La décision pour cet achat important a été reportée à la prochaine législature, rapportent mardi Het Belang van Limburg et la Gazet van Antwerpen.

 

Sur la période 2012-2014, la Défense doit économiser un total de 382 millions d'euros.

 

Le ministre souhaitait acheter 97 jeeps blindées pour un montant de 30 millions d'euros avant la fin de cette législature, mais les restrictions budgétaires ne le permettront pas. Ces véhicules sont toutefois nécessaires afin de remplacer les jeeps Iltis qui datent de 1982 et ne sont pas blindées.

 

L'armée va par ailleurs devoir diminuer de 8% ses dépenses destinées aux programmes d'entraînement de ses différentes composantes.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 17:30
Nouveaux défis pour les démineurs belges au Liban

 

7 avr. 2014 Belgian Defense

 

Une semaine après la fin de mission sur le Blue Point AP-295 au Sud-Liban, les démineurs du 11 Bataillon Génie entament un nouveau challenge. Ils s'y attellent depuis le samedi 22 mars. Leur tâche : s'occuper du Blue Point B75 à proximité de la petite ville d'Houla, située le long de la frontière avec Israël.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 06:45
Rwanda, général Lafourcade : les accusations de Paul Kagamé "sont infondées, infamantes et inacceptables"

 

7 avril 2014 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

A l'heure où vont débuter aujourd'hui à Kigali, les cérémonies marquant le 20ème anniversaire du génocide (800 000 morts, majoritairement Tutsi), le président rwandais vient de mettre une nouvelle fois en cause la Belgique et la France, dans une interview à l'hebdomadaire Jeune Afrique, dénonçant "le rôle direct" de Paris et Bruxelles "dans la préparation politique du génocide" et la participation de la France "dans son exécution même". Accusant les militaires français de l'opération militaro-humanitaire Turquoise, déployée en juin 1994 sous mandat de l'ONU dans le sud du pays, "d'avoir été des complices certes" mais aussi des "acteurs" du massacre. A la suite de ces déclarations, l'Elysée a annoncé que Christiane Taubira, ministre de la justice, qui devait représenter le gouvernement, n'effectuerait pas le déplacement. Ainsi va le monde a rencontré le général Jean-Claude Lafourcade, qui commanda au Rwanda, le dispositif Turquoise.

 

Quelle est votre réaction à cette nouvelle mise en cause de la Belgique et de la France par M. Kagamé ?

JC Lafourcade : Il est regrettable que ce jour de mémoire et de recueillement soit terni par les très graves accusations du président rwandais au regard du comportement exemplaire des soldats français qui ont sauvé et protégé la population du Rwanda en 1994. Ces accusations sont infondées, infamantes et inacceptables. Il doit les retirer.

 

L’armée française aurait été « complice » et les militaires « acteurs » à Bisesero, dit le président rwandais ?

250 journalistes, de nombreuses ONG et organisations internationales ont accompagné l'action des soldats français au Rwanda. Aucun n'a dénoncé à l'époque de fautes. Au contraire, l'ensemble de la communauté internationale a salué leur action.

 

Suite de l’entretien

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 11:50
L'armée belge n'a jamais mené de cyberriposte

 

2/04/14 – 7sur7.be (Belga)

 

Le Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS) de l'armée belge dispose d'une capacité offensive de riposte en cas de cyberattaque mais n'en a jamais fait usage, a affirmé mercredi le ministre de la Défense, Pieter De Crem.

 

"Vous savez que le SGRS n'a pas encore fait usage de cette possibilité légale", a-t-il indiqué en commission de la défense de la Chambre.

 

En vertu d'une loi du 30 novembre 1998, complétée par une autre datant du 4 février 2010, le SGRS a le droit "dans le cadre de cyberattaques contre les systèmes informatiques et connectiques militaires ou contre les systèmes que contrôle le ministre de la Défense territoriale, de neutraliser ces attaques et d'en identifier les auteurs, sans préjudice du droit de réagir immédiatement par une cyber-attaque propre conformément aux dispositions du droit des conflits armés".

 

Le service de renseignement de l'armée est désormais doté d'une cellule de "gestion de la cyberdéfense".

 

Le SGRS (alias département d'état-major renseignement et sécurité, ou Acos IS) a aussi entamé le recrutement de 10 spécialistes, a indiqué mercredi M. De Crem (CD&V), en réponse à une question de la députée Karolien Grosemans (N-VA).

 

Ces 10 personnes s'inscrivent dans le cadre de l'opérationnalisation de la stratégie de la Défense en matière de "Cyber Defence", et ne feront pas partie du centre belge de cybersécurité (CCB), dont le Premier ministre Elio Di Rupo a annoncé la création en février dernier.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 11:50
photo GMP

photo GMP

Pieter de Crem, ministre de la défense: " La politique du gouvernement belge est celle de la loyauté et de la fiabilité dans les engagements internationaux"

 

3 avril 2014 par Henri Weill Ainsi va le monde !

 

Pieter de Crem est depuis décembre 2007, le ministre de la défense belge. Il est également vice-Premier ministre, depuis mars 2013. Chrétien-démocrate, ce flamand polyglotte (il parle couramment sept langues) a accepté dans cette interview à Ainsi va le monde de balayer l’actualité. M. de Crem, qui apparaissait jusqu'à vendredi dernier comme un successeur possible au secrétaire général de l’OTAN, plaide dans cet entretien pour un nécessaire soutien économique de l’Union européenne à l’Ukraine, évoque les sanctions éventuelles contre la Russie en cas « d’ escalade ultérieure », explique les relations militaires belgo-françaises notamment au Mali et en Centrafrique et annonce la participation de François Hollande au centenaire de la bataille de Liège, le 4 août prochain.

 

Q : Les Européens ne mourront jamais pour l’Ukraine ?

P.de Crem : La Belgique a toujours tenu à défendre les valeurs de respect de la souveraineté nationale et de l’inviolabilité des frontières d’un Etat. Nous  condamnons dès lors l’annexion de la Crimée par la Russie. La Belgique a également toujours défendu la nécessité de respecter le droit international. Et privilégie aussi, en toute circonstance, la négociation. Si malgré tout l’emploi à la force devenait nécessaire, qu’elle le soit en tout dernier recours et après l’épuisement de tous les autres moyens pacifiques destinés à mettre fin à un conflit. L’important à ce stade est de rester engagé dans la crise ukrainienne, en soutenant tout d’abord l’Ukraine économiquement par l’intermédiaire de l’UE, en amenant la Russie à la table des négociations, en augmentant la pression sur celle-ci et en faisant jouer à l’OTAN pleinement son rôle, en veillant à la protection des Alliés.

 

Suite de linterview

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