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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 18:50
La Défense prend en charge la cérémonie d'accueil du président chinois

30 mars 2014  Belgian Defense

 

Grâce à la contribution de la Défense, le président chinois Xi Jinping a pu profiter d'une impressionnante cérémonie d'accueil. Celle-ci s'est déroulée le 30 mars sur la Place des Palais à Bruxelles. Le Chef de la Défense était également présent et a inspecté les troupes avant le début de la cérémonie.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:50
Les forces spéciales testent le FRISC en Norvège

25 mars 2014  Belgian Defense

 

Le Special Forces Group belge a pris part à l'exercice Cold Response à Ramsund, en Norvège. C'est là qu'il a testé les nouveaux canots pneumatiques : Fast Raiding Interception & Special Forces Craft (FRISC). Du 10 au 19 mars, nos militaires vont évaluer les réactions de ces embarcations dans un froid extrême.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:45
C-130 en RCA – photo Composante Air

C-130 en RCA – photo Composante Air

 

20.03.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

La mission du C-130 Hercules belge dans le cadre du soutien de l’opération Sangaris en RCA a pris fin ce matin [20 Mars]. L’avion a effectué 20 vols depuis le 21 janvier dernier, transporté 314 tonnes de fret ainsi que 300 personnels entre Libreville au Gabon, où il était basé, et la capitale centrafricaine Bangui.

 

L’Hercules belge sera relayé dans ces missions de transport tactique par un C-130 de l’Ejército del aire. Celui-ci devrait arriver à Libreville le 21 mars et effectuer sa première mission le 23, selon le ministère espagnol de la Défense

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 16:50
Thales delivers Belgian national warning system

 

Mon, 17/03/2014 Thales

 

On Monday 17 March, Joëlle Milquet, Belgium's Minister of the Interior, announced the pilot launch of an emergency population warning and information system. Thales was selected in November 2013 by the Crisis Centre of the Federal Public Service (FPS) Internal Affairs to provide Belgium with this new system called BE-ALERT.

In response to various incidents in Belgium in recent years, the ability to alert the population rapidly, selectively and effectively is a central component of the Crisis Centre's policy to upgrade and extend its channels of communication.

Thales and programme partner Unified Messaging Systems (UMS) Norway, specialists in early warning and mass notification solutions, designed and implemented the BE-ALERT national warning system, incorporating proprietary technology from UMS, for the Belgian authorities responsible for crisis management at local, provincial and national level.

With its exceptional footprint in Belgium, Thales provided the Crisis Centre with additional support for the rollout of this pilot project, including local assistance, training operators and adapting the system to the customer's exact requirements.

BE-ALERT takes the form of a secure platform that is accessed via the internet.

With BE-ALERT, Belgium is empowering citizens to play a greater role in their own safety and security, providing them with timely and relevant information and guidelines to follow in the event of an emergency.

From 17 March, every citizen is invited to register with the system online at http://www.be-alert.be so that they can receive alerts directly.

Since the launch of the initial test phase in January, the 11 provincial governors and 33 pilot communities involved have been able to access the platform and application using specific ID credentials and broadcast alerts in the event of a crisis via SMS, fixed and mobile voice, email, fax and/or social networks.

After this test and analysis period, the BE-ALERT system will be rolled out nationally and made available to all governors and local authorities across the country.

Key points

•    BE-ALERT: a new emergency population warning and information system in Belgium
•    With BE-ALERT, citizens play a greater role in their own safety and security 

"The Crisis Centre sees Thales as a solid and dependable partner to conduct this type of project to protect Belgium's citizens. Thales offered a tailored solution that met all of our requirements."
Jaak Raes, Director General of the Crisis Centre, Belgium

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 12:50
Les hélicoptères NH90 belges ne souffrent pas des mêmes maux que les néerlandais, affirme la Défense

L’armée devrait recevoir deux NH90 cette année et les trois derniers en 2015 - photo Composante Air

 

14.03.2014 lavenir.net (belga)

 

Les nouveaux hélicoptères NH90 utilisés par l’armée belge, plus récents, ne souffrent pas des mêmes maux que les appareils néerlandais du même type, assurent en chœur plusieurs responsables du ministère de la Défense.

 

Les NH90 belges ont été directement livrés au dernier standard, pleinement opérationnel (FOC), contrairement aux hélicoptères en service dans la marine néerlandaise, dont la plupart sont des versions intermédiaires, a indiqué un porte-parole de la Défense interrogé par l’agence BELGA.

 

Aux Pays-Bas, la ministre de la Défense, Jeanine Hennis-Plasschaert, a indiqué mardi que les onze appareils livrés – sur un total de vingt – sont victimes de «corrosion et d’usure excessives».

 

Ces défauts ont été constatés après l’utilisation de l’appareil en mer lors d’une mission de lutte contre la piraterie au large de la Corne de l’Afrique et dans les Caraïbes.

 

La Belgique a elle aussi commandé des NH90. Huit au total, achetés en juin 2007, pour un montant de près de 300 millions d’euros: quatre en version de transport tactique (TTH) et quatre en version NFH pour à la fois succéder aux Sea King à bout de souffle et pour donner de nouvelles capacités aux deux frégates de la Marine. À ce jour, trois appareils ont été livrés: deux TTH basés à Beauvechain et un NFH servant à l’instruction du personnel au départ de l’usine d’Airbus Helicopters de Marignane (sud de la France).

 

L’armée devrait en recevoir deux cette année et les trois derniers en 2015, selon la Défense.

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 12:50
L'exercice 'Dynamic Move' à Ostende

 

21/02/2014 Hubert Rubbens - Composante Marine

 

L'exercice Dynamic Move a lieu du 10 au 21 mars dans l'ecole de guerre des mines belgo-néerlandaise Eguermin (Naval Mine Warfare centre of excellence) à Ostende.

 

Cet exercice simulé (war games) permet l'entrainement et la préparation aux tâches opérationnelles d'états-majors dont ceux des groupes de lutte anti mine de l'Otan, les SNMCMG 1 et 2 (Standing Naval Mine Counter Measure Group). L'exercice donne la possibilité d'échanger des expériences entre les pays de l'Otan, mais également avec des pays membres du Partnership for Peace.

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 17:50
« Coopérer est une nécessité »

13 mars 2014 Belgian Defense

 

Le Bataillon artillerie, le groupe de combat de l'Union européenne et le Centre d'entraînement de Parachutistes sont trois projets belgo-néerlandais. Le général-major Hubert De Vos et le chef de la Force terrestre néerlandaise ont rendu visite à ces structures communes, du 11 au 13 mars 2014.

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 12:30
Cérémonie du souvenir à Tibnin

11 mars 2014  Belgian Defense

 

Les militaires du détachement BELUFIL 14_02 ont commémoré leurs collègues disparus de la mission des Nations-Unies débutée en 2006. La cérémonie du souvenir s'est déroulée sereinement le 7 mars 2014 devant le monument érigé à Tibnin en souvenir des victimes.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 16:45
Priorité 1 pour la sécurité !

7 mars 2014 Belgian Defense

 

Les recrues maliennes marchent dans le camp d'entraînement situé dans la ville de Koulikoro. Elles se préparent à lutter contre l'agitation qui perturbe le nord de leur pays. Raison pour laquelle, l'Union européenne y a envoyé des instructeurs. Afin de pouvoir mener leur tâche à bien, la sécurité est une priorité. Les instructeurs peuvent compter sur l'appui d'un détachement belge du Bataillon 12e de Ligne Prince Léopold- 13e de Ligne de Spa.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:50
De nouveaux généraux au sein de l'armée belge

 

5/03/14 - 7sur7.be (Belga)

 

Le ministère de la Défense a fini par annoncer mardi la désignation et l'affectation d'une demi-douzaine de généraux, mettant fin aux spéculations qui circulaient en interne depuis des semaines. Il a également confirmé la nomination - en fait le "commissionnement" pour la durée d'un mandat - de deux généraux de brigade ("à une étoile") francophones, dont une femme, qualifiés de "généraux en chocolat" par le député Denis Ducarme.

 

Le commandant militaire du Palais de la Nation (le bâtiment qui abrite le parlement fédéral), le lieutenant-général Jean-Marie Jockin, quitte le service actif le 1er avril prochain et sera bien remplacé par le général-major Harry Vindevogel, a indiqué le ministère sur son site internet.

 

Cet officier, qui commande l'Ecole royale militaire (ERM) de Bruxelles, cèdera sa place dès le 25 mars au général-major Henk Robberecht, actuellement "adjoint du sous-chef d'état-major Opérations du département d'état-major Opérations et Entraînement", précise la Défense.

 

Son successeur à cette fonction sera le colonel Frederik Vansina, actuel chef d'état-major - et donc "numéro deux" de la composante Air. Il sera nommé général-major ("deux étoiles") le 26 mars, tout comme le colonel Jean-Paul Claeys. Chef du Secrétariat administratif et technique (SAT) du département de la Défense, accolé au cabinet du ministre, il conservera cette fonction.

 

Ces deux nominations contribueront à redresser - très légèrement - le déséquilibre linguistique qui prévaut au sein de la haute hiérarchie militaire, en faveur des néerlandophones.

 

A moyen terme, le chef de la composante Terre, le général-major néerlandophone Hubert De Vos, quittera le service actif le 1er octobre 2014 et sera remplacé par le général-major francophone Jean-Paul Deconinck.

 

Deux généraux de brigade francohones seront enfin commissionnés: le colonel Pascal Laureys et une de ses collègues féminines, Corinne Faut. Lui qui commande depuis un an et demi la brigade légère, dont l'état-major est installé à Marche-en-Famenne, ira au Joint Force Command (JFC), un quartier général de l'Otan installé à Brunssum, dans le sud-ouest des Pays-Bas. Il devrait y remplacer en tant qu'assistant du chef d'état-major logistique (alias ACOS J4) un autre "brigadier" francophone, Patrice Laurent, qui partira à la retraite cet été. La générale Corinne Faut prendra pour sa part la tête du service de communication de la Défense, la DG-Com, vacante depuis le mois d'octobre.

 

Mais ces promotions ne satisfont guère le député Denis Ducarme (MR), qui n'a de cesse de réclamer un rééquilibrage linguistique dans la haute hiérarchie militaire.

 

"Les francophones mis en place par (le ministre de la Défense, Pieter) De Crem sont des généraux de brigade, des 'une étoile', des généraux en chocolat parce qu'ils n'ont pas le pouvoir des autres", déclarait-il par avance vendredi dernier aux journaux du groupe L'Avenir.

 

En date du 10 janvier, l'armée comptait 42 généraux (à une, deux, trois ou quatre étoiles), dont 27 néerlandophones et quinze francophones, dont une femme. Mais les deux seuls "quatre étoiles" sont néerlandophones: le chef de la Défense (Chod), le général Van Caelenberge, et le chef de la Maison militaire du roi, le général Jef Van den Put.

 

La déclaration gouvernementale régissant l'action de l'équipe Di Rupo 1er contient toutefois une volonté de rééquilibrage et stipule que "le respect de l'équilibre linguistique au sein de l'armée sera un souci permanent du gouvernement". Elle fait suite à l'"affaire Gennart" - du nom de l'ancien commandant de la base aérienne de Florennes, le colonel Luc Gennart, qui avait dénoncé publiquement en octobre 2010 la "flamandisation" de l'armée -, ce qui avait conduit à la mise sur pied d'un groupe de travail à la Chambre. Celui-ci a recommandé de "tendre vers l'équilibre" entre les officiers francophones et néerlandophones pour les plus hautes fonctions de la hiérarchie militaire et suggéré une série de mesures pour y parvenir.

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:50
Exposition sur la Grande Guerre - Bruxelles

26 févr. 2014  Belgian Defense

 

Voici un siècle que le monde basculait dans le premier conflit mondial. Afin de commémorer cette terrible période de notre histoire, le Musée de l'Armée inaugurait, ce 25 février 2014, l'exposition « 14-18, c'est notre histoire ! »

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 17:50
La Défense Belge lance ses commémorations de 14-18

17 févr. 2014 Belgian Defense

 

Le fort de Liezele (Puurs) est plongé dans une ambiance « début vingtième », ce 14 février 2014. Et pour cause, la Défense a lancé ses activités de commémoration à l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale. Le ministre de la Défense et vice-Premier ministre Pieter De Crem a dévoilé le programme qui aura cours jusqu'en 2019.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 12:50
source http://www.puurs.be

source http://www.puurs.be

 

14/02/14 - 7sur7.be (Belga)

 

Le ministère de la Défense a donné vendredi le coup d'envoi des commémorations "spécifiquement militaires" qu'il organise pour le centenaire de la Première Guerre mondiale et qui s'inscrivent dans le cadre plus large des activités prévues par le gouvernement fédéral.

 

Les différents organismes placés sous la tutelle de la Défense ainsi que son pôle historique ont uni leurs efforts pour réaliser ce programme de commémorations "au rayonnement national centré sur l'aspect militaire" sur le thème "La mémoire garantit la paix".

 

Ce programme a été présenté au Fort Liezele à Puurs (province d'Anvers) en présence du ministre de la Défense, Pieter De Crem.

 

Ce programme est complémentaire au programme fédéral, dont il partage les objectifs: la mémoire collective, les efforts collectifs pour un avenir de paix, la solidarité et le partenariat. Il a été tenu compte des initiatives prises par des partenaires internationaux, des entités fédérées, des provinces et des communes à la même période, a en substance expliqué le "patron" du service de communication de l'armée, le colonel Koen Hillewaert.

 

Dès samedi, le public pourra consulter le site web interdépartemental pour obtenir plus d'informations sur l'ensemble des activités prévues. Une brochure et une campagne de marketing ayant comme groupe cible principal les plus jeunes doivent aussi renforcer le programme de commémorations.

 

Avec le comité d'organisation fédéral 2014-2018, la Défense participera ainsi en 2014 à toute une série de manifestations. Les plus marquantes seront les journées commémoratives nationales de portée internationale: le 4 août au monument interallié de Cointe, près de Liège, pour le centenaire du 100e anniversaire de l'invasion de la Belgique par l'Allemagne et la violation de la neutralité belge, et le 28 octobre à Nieuport et à Ypres pour mettre en exergue "le refus de la soumission, l'inondation de la plaine de l'Yser et la personnalité du roi Albert 1er".

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 12:50
L'armée [belge] recherche dix spécialistes en cyberdéfense

 

5/02/14 7sur7.be (Belga)

 

Le Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS) de l'armée a imaginé de mettre sur pied un "jeu" pour recruter - en interne à la Défense - les dix spécialistes en matière de cyberdéfense dont le Premier ministre Elio Di Rupo a annoncé mardi l'engagement, a indiqué mercredi le ministère sur son site internet.

 

La Défense souhaite renforcer sa capacité dans ce domaine en étoffant ses effectifs d'une dizaine de personnes. Le SGRS (alias département d'état-major renseignement et sécurité, ou Acos IS) a élaboré un test pour "identifier" et "attirer" les candidats potentiels, civils ou militaires déjà en service.

 

Ce test est baptisé "Capture the flag". Pour y participer, les membres du personnel de la Défense doivent s'inscrire sur un site. Après s'être connectés, ils reçoivent des questions présentées en huit catégories concernant la sécurité de réseaux informatiques (ou Cyber Defence).

 

"Nous sommes certains que des dizaines de personnes vont sortir du lot", explique le chef "Cyber Defence" du SGRS, le lieutenant-colonel Miguel De Bruycker, cité sur le site web du département. "Nous connaissons les informaticiens de la Défense. Ils occupent généralement déjà des fonctions clés. Grâce à cet exercice, nous recherchons d'éventuels nouveaux candidats", ajoute-t-il.

 

"Capture the flag" n'est pas un test de connaissance, mais mesure surtout le "potentiel" du participant matière de défense cybernétique.  "Capture the flag" prendra fin le 3 avril prochain à 12h00. Les candidatures internes seront clôturées deux semaines plus tard.

 

M. Di Rupo a annoncé mardi à la Chambre la mise sur pied d'un centre belge de cybersécurité (CCB), qui dépendra directement de ses services et qui bénéficiera d'une partie des dix millions d'euros libérés par le gouvernement. Cinquante personnes seront bientôt engagées dans les différents services chargés de cette politique (police, Sûreté de l'Etat, SGRS, etc.).

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 17:50
De nouvelles bombes nucléaires américaines en Belgique ?

 

 

29.01.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale

 

Une chaîne de TV néerlandaise et deux journaux flamands ont révélé qu'un accord secret entre les Etats-Unis, la Belgique et les Pays-Bas, porterait sur l'arrivée d'une nouvelle génération d'armes atomiques, des bombes B-61 de type 12, sur la base de Kleine-Brogel. Emotion et polémique politique en Belgique où l'on n'a jamais admis officiellement la détention d'armes nucléaires américaines...

 

Un spécialiste du programme nucléaire américain, Hans Kristensen de la Federation of American Scientists, a émis cette hypothèse pour 2019-2020 devant la commission de Défense de la Chambre des Etats-Unis. Il y aurait aujourd'hui une vingtaine de bombes atomiques américaines sur le sol belge. Sur les 183 déployées dans cinq pays d'Europe, a même précisé l'expert.

 

Ces bombes seraient entreposées à la base de Kleine-Brogel, située dans la ville de Peer, dans la province du Limbourg au nord, frontalière avec les Pays-Bas. La présence de troupes américaines sur cette base confirmerait cette possibilité.

 

La polémique enfle en Belgique car aucun accord de gouvernement n'évoque cette question. La Belgique n'a même jamais confirmé officiellement la présence de bombes américaines sur son sol. « Au niveau gouvernemental, nous n’avons pris aucune décision. D’aucune façon - qu’elle soit formelle ou informelle -, il n’y a eu de moment de décision », a déclaré le ministre de la Défense, Pieter De Crem, rapporte notre confrère Le Soir.

 

M. Kristensen va plus loin en imaginant que la prochaine génération d’avions de chasses belges ait une capacité de transport atomique... Ce qui paraît très peu probable malgré les liens historiques belges avec l'OTAN et les Etats-Unis (notamment le quartier général du commandement des opérations de l'OTAN au Shape à Mons). Voilà qui serait une étonnante contradiction avec le traité de non prolifération des armes nucléaires.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 12:50
Europe de la défense : les Belges montent au front

 

19 décembre 2013 Olivier Rogeau – LeVif.be

 

Sortir du coma l’Europe de la défense, un vœu pieux ? Côté belge, on veut croire à un sursaut lors du sommet des Vingt-Huit, ces 19 et 20 décembre.

 

Branle-bas de combat au sein des cellules stratégiques des ministres fédéraux, réunies au sein d’un groupe de coordination. Les experts belges peaufinent la contribution du gouvernement Di Rupo au sommet européen des 19 et 20 décembre, consacré, une fois n’est pas coutume, à la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC). Au menu, trois questions essentielles : comment mieux répondre aux crises internationales ? Comment combler les lacunes en matière de capacités militaires ? Comment encourager l’intégration de l’industrie européenne de défense ?

 

L’incapacité de l’Union européenne à agir sur les théâtres libyen, malien, syrien, voire centrafricain aujourd’hui, rappelle l’état toujours embryonnaire de la PSDC. La réticence de certains Etats à améliorer son fonctionnement, ses moyens et ses ambitions y est pour beaucoup. Néanmoins, la décision de consacrer le thème principal du sommet européen à cette politique concrétise la volonté de relancer une défense européenne jugée peu efficace et peu visible. Dès juillet, la Commission européenne a balisé le terrain dans un plan d’action présenté comme un « new deal » pour le marché européen de la défense, les industriels, les centres de recherche.

 

Ce que veulent les Belges

 

Les Belges, eux, devraient défendre, selon nos sources, l’idée de mettre le sujet de la sécurité et de la défense au moins une fois par an à l’ordre du jour du Conseil européen. Ils voudront souligner les enseignements à tirer des coopérations régionales réussies : Benelux, European Air Transport Command d’Eindhoven… Ils insisteront aussi sur la nécessité de développer une capacité d’intervention humanitaire d’urgence (EU-Fast) et sur l’amélioration de la formation des militaires, en particulier des officiers, au départ du programme Erasmus militaire lancé en 2008.

 

« Aucune raison de croire que le sommet européen ne sera pas à la hauteur des espérances… quoique ? N’y-a-t-il pas un risque de décalage entre les paroles et les actes ? », s’interroge le colonel Corinne Faut, directeur général de l’Institut royal supérieur de défense (IRSD). « Je ne m’attends pas à une grande révolution lors de ce sommet, pronostique de son côté le député fédéral PS Christophe Lacroix, membre de la commission de la Défense nationale. Certains Etats auront toutefois à cœur de glisser le pied dans la porte entrouverte pour qu’elle ne se referme pas complètement. L’attitude de la France me semble, à cet égard, pragmatique et proactive. Vu l’inertie de la politique de défense commune, elle prône la création d’un groupe de pays pionniers, dont le socle serait le traité militaire franco-britannique de Lancaster House de 2010. »

 

L’Eurocorps délaissé ?

 

Les partisans d’un tel projet fondent leur argumentation sur le fait que l’Europe de la défense peine à sortir d’un état comateux. Elle s’est engluée, depuis dix ans, dans une « impasse conceptuelle », estiment les sénateurs français, pour qui les insuccès de l’Union dans cette matière souveraine doivent inciter un noyau de pays volontaires - France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie… - à structurer leur collaboration en marge des institutions européennes. La mise sur pied de cet « Eurogroupe de défense » permettrait au Vieux Contient de se doter d’une capacité militaire autonome et d’assumer ses responsabilités au sein l’Alliance atlantique.

 

Cette logique française ne convainc pas tous les experts belges. « Le gouvernement Hollande tourne le dos aux Allemands, au risque de tout casser, déplore Patrick Descy, secrétaire permanent à la CGSP-Défense. Cela crée un malaise au sein-même du PS français. Les projets de coopération militaires franco-britanniques se multiplient au détriment d’un axe franco-allemand, pourtant indispensable pour pouvoir planifier des opérations à l’étranger. » Le désengagement de Paris à l’égard de l’Eurocorps de Strasbourg serait, selon Descy, le signe le plus frappant du changement de cap : « La capacité aérienne française n’est plus à la disposition de ce noyau d’armée européenne constitué en 1992. En outre, Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, a supprimé le régiment d’infanterie basé en Allemagne et qui faisait partie de la brigade franco-allemande, pilier symbolique de l’Eurocorps. Si, aujourd’hui, pour 13 millions d’euros par an, une institution comme l’Eurocorps, capable de mobiliser 60 000 hommes, n’est pas utilisée, c’est que l’Europe de la défense n’est vraiment pas pour demain ! »

 

Un futur drone européen

 

Les engagements stratégiques et matériels disparates des pays européens sont un autre sujet de débat. L’Union compte actuellement 13 constructeurs d’avions, 10 de missiles, 9 de véhicules militaires, 8 de navires. Cette fragmentation se traduit par une duplication des efforts de développement et de production. Un gâchis dans les dépenses européennes d’autant plus affligeant que les coupes budgétaires sont de plus en plus contraignantes. L’Europe ne consacre plus que 1,6 % de son PIB à sa défense, contre 5 % pour les Etats-Unis. Particulièrement frappées, les dépenses de recherche et développement ont chuté de 14 % ces dernières années. Dans ce domaine, les Américains dépensent aujourd’hui cinq fois plus que les Européens.

 

« Faute de capacités de défense suffisantes, nos pays seront à la merci de chantages militaires et leur diplomatie s’en trouvera paralysée », prévenait récemment Didier Reynders. Mais le ministre des Affaires étrangères sait aussi que la crise économique et l’absence de perception d’une menace aux frontières rendent inexorable le déclin des capacités militaires européennes. En Belgique comme dans d’autres pays de l’Union, la Défense est devenue la variable discrète d’ajustement du budget.

 

« Nous gardons tout de même des niches d’excellence, signale le député Lacroix : les interventions de la marine, les opérations de déminage, le soutien logistique ». Et l’avenir ? Bruxelles compte participer, aux côtés de Paris, Berlin et Londres, au développement du futur drone européen « MALE » (moyenne altitude, longue endurance). Elle envisage aussi d’adhérer à des programmes de R&D dans le domaine aéronautique, où la Wallonie et la Flandre ont des compétences reconnues. Ces projets, destinés à mettre en place une production européenne à l’horizon 2020, visent à rendre l’Europe moins dépendante de fournisseurs non-européens.

 

L’inertie de Catherine Ashton

 

Longtemps privée d’orientations par le Conseil européen, l’Europe de la défense va-t-elle enfin prendre son envol ? « Les questions de défense n’ont plus été à l’agenda depuis cinq ans, constate André Dumoulin, chercheur à l’Institut royal supérieur de défense. Décembre 2013 est une opportunité stratégique que les Etats européens ne peuvent se permettre de manquer. »

 

Toutefois, d’autres spécialistes laissent entendre qu’on ne doit pas s’attendre à des avancées substantielles sous l’ère Ashton. La Haute Représentante pour la politique étrangère de l’UE peine à cacher son manque d’ambition pour la politique de sécurité et de défense commune. Dans son rapport supposé être une contribution cruciale au sommet de décembre, Catherine Ashton se contente, pour l’essentiel, de mettre en avant le rôle que l’Europe est appelée à tenir dans le monde et la palette d’instruments militaro-humanitaires dont elle dispose pour répondre aux conflits. En revanche, pas un mot sur le Quartier général militaire européen, un projet dont la nécessité est reconnue par tous, sauf par le Royaume-Uni, qui ne veut pas en entendre parler.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 08:35
Le lieutenant-général Compernol visite les Belges en Afghanistan

 

17/12/13 Stephan Boonen – MIL.be

 

Du 12 au 13 décembre 2013, le lieutenant-général Marc Compernol a visité les militaires belges et luxembourgeois en Afghanistan. Le sous-chef d'état-major Opérations et Entraînement s'est rendu à Mazar-e-Sharif, Kaboul et Kandahar avec plein de cadeaux. La Défense veut, de cette manière, redonner courage aux militaires qui ne seront pas auprès de leur famille pendant les fêtes.

 

Photos Nicolas Deplanque >>

 

Le premier stop après environ sept heures de vol est Mazar-e-Sharif. Cinquante-trois Belges travaillent sur cette base allemande. Sous une grande tente, nous rencontrons entre autre le jeune sergent C. B. du 4e Bataillon Génie. Il est responsable de la protection de l'équipe EOD (Explosive Ordenance Disposal - en d'autres termes : les démineurs). Il explique : « En fait, nous protégeons les démineurs. Cela va de la détection des paquets suspects dans le camp au démantèlement d'instruments improvisés en dehors du camp. Nous sortons donc régulièrement. Pendant ma dernière mission au Liban nous étions moins libres. Nous devions travailler davantage en peloton. Actuellement, j'ai la chance d'être plus indépendant et de travailler avec de plus petites équipes. »

 

Il a reçu un cadeau des mains du lieutenant-général Compernol. Dans la belle petite boîte bleue, se trouve une montre qui peut également mesurer son rythme cardiaque lorsqu'il fait du sport. Le sergent B. commente : « Super cadeau. Je suis content car on se dit qu'on pense tout de même à nous. »

 

Avant de souhaiter une bonne santé et un équilibre harmonieux entre travail et famille, le lieutenant-général Marc Compernol a dressé le bilan de l'année écoulée : « 2013 était une bonne année pour la Défense. La mission au Mali où l'on a aidé les Français était un succès. Un samedi, j'ai reçu un coup de téléphone pour envoyer un C-130 et le mardi, il était déjà sur place. Le redéploiement de Kunduz est un exemple à citer. Et la formation des trois bataillons en République Démocratique du Congo a déjà porté ses fruits » a-t-il conclu.

 

Le matin suivant, la délégation s'est envolée vers Kaboul. Sur place, 24 militaires y travaillent. L'adjudant C. H. du Centre de Compétence de la Composante Terre - Département Manœuvre est l'un d'eux. Il a également un job particulier. « Ici, je travaille pour le counter IED Team. Cela signifie que je donne cours à des personnes sur l'ensemble du territoire afghan quant à l'explosion contrôlée des engins improvisés. Je forme également les instructeurs. Avec cette équipe mobile, je travaille dans toutes les provinces de l'Afghanistan. Je ne prends évidemment pas la route sans protection. Parfois ce sont les Américains qui effectuent la Force Protection, parfois ce sont les Italiens ou les Croates.

 

Il a également reçu un cadeau. « Il s'agit, cette fois, d'un vrai cadeau pour les militaires. Ce n'est pas quelque chose que l'on découvre pour ensuite le mettre de côté. Cela arrive à point nommé. Je suis content que la Défense offre ce genre de chose car elle pense aussi à la condition physique des militaires. Je suis très content et je m'excuse car je dois prendre mon avion. » Pendant cette visite de la délégation, l'adjudant H. est parti avec son équipe mobile vers Hérat pour donner cours à une unité afghane.

 

Le lieutenant-général Compernol a également donné une petite explication. « 2014 sera une année particulière. Il y a évidemment les élections qui approchent. Si la Belgique veut rester active en Afghanistan, le gouvernement devra confirmer la chose en 2014. Au Liban, les points de déminage sont presque achevés et il faudra également connaître nos tâches futures. La Marine participera avec une frégate à l'opération Atalanta le long des côtes somaliennes. L'année prochaine, elle reçoit aussi deux navires ready duty. Et du matériel sera encore acheté. C'est le cas pour les sniper-pods des F-16. La Composante Terre se dote également du système ROSS (Remotely Operated Self-defense System) sur 70 LMV. »

 

Tout le monde a embarqué dans un avion pour être accueilli deux heures plus tard à Kandahar par le personnel de l'OGF (Opération Guardian Falcon). Sur place, 127 militaires veillent en permanence à l'engagement de six F-16 dans l'appui aux troupes de l'OTAN. Le commandant T. F., pilote de F-16, voit clairement la différence entre les premières missions à Kandahar et la mission actuelle : « Nous venons juste de prester la 15 millième heure de vol et effectuerons, fin décembre, notre 5 millième mission en Afghanistan. Mais nous en ressentons également la fin. Les demandes pour une intervention en GCAS (ground close air support) sont en chute libre. Nous pouvons uniquement appuyer les troupes de l'OTAN, mais comme celles-ci sont progressivement remplacées par les Afghans, les missions deviennent moins fréquentes.

 

La Composante Médicale est également active à Kandahar. Le commandant J. D. y travaille en tant que medical planner. Une fonction unique dans le milieu médical. Elle oeuvre dans une équipe de 15 militaires dont certains sont Américains ou Australiens.

Elle se charge du planning médical à court et à moyen terme. Son équipe veille à ce que chaque soldat blessé soit amené dans l'heure dans un hôpital pour y recevoir les soins chirurgicaux nécessaires. « Dans la zone du Commandement Régional Sud, il y a trois tâches. La première est relative aux opérations et le planning. La deuxième concerne le PECC ou Patient Evacuation Coordination Cell. Elle veille à faire parvenir le bon matériel à la bonne personne le plus rapidement possible. De plus, il reste la tâche de Clinical Operations relative à la prévention et au développement.

 

Le lieutenant-général Compernol a ensuite distribué les cadeaux avant de clôturer sa visite. Il s'est exprimé une dernière fois : « 2013 était une très belle année pour les opérations. Il n'y a pas eu d'incidents majeurs et personne n'a été blessé. En 2014, les F-16 quitteront probablement Kandahar. Dans quelques jours, les avions de chasse américains quitteront Kandahar et les Britanniques suivront l'année prochaine. J'attends énormément du statut BDL (Berpekte Duur, Durée Limitée) dans les prochaines années. Nous allons recruter davantage de jeunes et rajeunir notre personnel. Pour 2014, et certainement 2015, de nombreuses incertitudes en rapport avec les prochaines élections demeurent. Pour l'an neuf, je vous souhaite bon nombre d'accomplissements personnels et professionnels. Veillez à rentrer sains et saufs à la maison. »

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 22:45
Photo : Christian Decloedt

Photo : Christian Decloedt

 

13/12/13 MIL.be

 

Ce vendredi 13 décembre 2013, le comité ministériel restreint a donné son accord à un déploiement de moyens militaires belges, à la demande de la République française.

 

La France avait adressé une demande d'appui à la Belgique dans le domaine du transport aérien stratégique et tactique. Sur proposition du vice-Premier ministre et ministre de la Défense Pieter De Crem, la Défense belge sera responsable:

 

Du transport aérien stratégique avec quatre vols A-330 dans la période comprise entre fin décembre 2013 et fin janvier 2014. Le transport aérien implique le transport de personnel et de matériel de la France vers les pays voisins de la République centrafricaine et vers la capitale Bangui.

 

Du transport aérien tactique. La Défense opèrera avec un C-130 depuis Libreville pour une période initiale de deux mois, à compter de fin janvier 2014. Cet engagement peut être prolongé d'un mois. Pour cet engagement, un détachement de 35 militaires est nécessaire. La France demande des vols de Libreville (Gabon) vers Bangui et également des transports sur le territoire de la République centrafricaine à partir de Bangui. Un élément de liaison au centre des opérations à Lyon est inclus. Les tâches consistent à transporter du matériel français et africain ainsi que des militaires entre les capitales africaines et Bangui.

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 21:45
Envoi de 150 soldats belges en Centrafrique: «prématuré» selon la défense [belge]

 

17.12.2013 G.My avec agences - lesoir.be

 

L’information selon laquelle des militaires belges effectueront une « mission de protection » des aéroports en Centrafrique a été démentie par la Défense et par l’état-major de l’armée. L’armée n’en est qu’à « examiner » la demande française pour ce qui va au-delà du transport aérien a affirmé une source militaire.

 

Tant le cabinet du ministre de la Défense que l’état-major de l’armée ont indiqué mardi tout ignorer du projet d’envoyer quelque 150 militaires belges en Centrafrique pour assurer une « mission de protection » des aéroports du pays. C’est l’Agence France presse qui avait évoqué un peu plus tôt cette option.

 

Le conseil des ministres restreint a donné vendredi dernier son feu vert à la mise à disposition de l’opération française Sangaris en République centrafricaine (RCA) d’un avion de transport gros-porteur Airbus A330 et d’un avion de transport tactique C-130H « Hercules » mais écarté l’envoi de troupes terrestres, comme demandé «  informellement  » par Paris, ont rappelé des porte-parole du ministre de la Défense, Pieter De Crem, et de l’état-major.

 

Alors que l’envoi de troupes avait jusqu’ici été écarté, l’Agence France Presse annonçait avoir appris ce mardi de source militaire que la Belgique envisageait d’envoyer 150 soldats en Centrafrique pour une «  mission de protection  » des aéroports. Une décision qui autait été prise à la demande de la France.

 

 

photo Composante Air

photo Composante Air

Le gouvernement belge, qui a déjà donné son feu vert à la mise à disposition de l’opération Sangaris d’un avion de transport gros-porteur Airbus A330 et d’un avion de transport tactique C-130 Hercules, étudierait la «  faisabilité  » d’aller plus loin, à la suite d’une demande «  informelle  » de Paris.

 

«  C’est totalement prématuré  », a réagi une source militaire informée, expliquant que l’armée n’en était qu’à «  examiner  » la demande française pour ce qui va au delà du transport aérien.

 

Des soldats de pays européens « bientôt » déployés

 

Laurent Fabius, chef de la diplomatie française, a de son côté annoncé que des soldats d’autres pays européens seraient bientôt déployés en Centrafrique où intervient déjà l’armée française. «  Je tiens à le souligner car c’est l’une des premières fois que cela se produit  », a déclaré Laurent Fabius à l’Assemblée nationale. Aucune précision n’a pu être obtenue au ministère sur le nombre de pays et leur identité.

 

L’opération française Sangaris en Centrafrique a officiellement commencé le 5 décembre. Quelque 1.600 soldats français interviennent en soutien des troupes africaines (3.200 hommes à ce jour) de la force Misca pour rétablir l’ordre et la sécurité et désarmer les milices dans ce pays où les violences ont pris un tour confessionnel entre chrétiens (80 % des 4,5 millions d’habitants) et musulmans.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 17:50
Une société gantoise va démanteler six navires de guerre français

 

 

16 décembre 2013 RTBF.be (Belga)

 

    La Marine nationale française a confié le marché de "déconstruction" de six de ses anciens escorteurs d'escadre, avisos-escorteurs et avisos à la société belge Galloo Gent (anciennement Van Heyghen Recycling) et appartenant au groupe franco-belge Galloo, a indiqué le ministère français de la Défense.

 

    Le chantier de déconstruction de la société se situe à Gand, a précisé le ministère sur son site internet, sans fournir de précision sur le montant du contrat.

 

    Le marché a été notifié le 11 décembre et son entrée en vigueur est intervenue vendredi dernier.

 

    Il concerne le démantèlement des ex-escorteurs de type T47 "Duperré" et "La Galissonnière", des ex-avisos de type A69 "Détroyat" et "Jean Moulin" et des ex-avisos-escorteurs "EV Henry" et "Cdt Rivière". Ils ont tous été désarmés entre 1990 et 1999.

 

    Quatre des coques se trouvent actuellement à Landévennec, près de Brest, dans le département du Finistère (ouest de la France) "en mouillage d'attente" dans une sorte de "cimetière à bateaux", une est en attente dans le port de Toulon (sud) et la dernière sert de brise lames à l'école navale de Lanvéoc-Poulmic (Finistère).

 

 

  "Dans une approche de développement durable, la Marine a choisi une politique de démantèlement pour le traitement de ses bâtiments retirés du service actif. Ce marché s'inscrit dans ce cadre et dans le strict respect de la réglementation, de la protection des travailleurs et de l'environnement, sans pour autant renoncer à la performance économique", souligne le communiqué du ministère de la Défense.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:55
Notification du marché de déconstruction de 6 ex. escorteurs et avisos de la Marine Nationale

 

13/12/2013 Marine nationale

 

Le marché de déconstruction des ex. escorteurs type T47 Duperré et La Galissonnière,  des ex. avisos type A69 Détroyat et Jean Moulin et des ex. avisos escorteurs EV Henry et CDT Rivière a été notifié le 11 décembre 2013 à la société GALLOO GENT (anciennement Van Heyghen Recycling) qui fait partie du groupe franco-belge GALLOO. Le chantier de déconstruction de la société se situe à Gand.

 

Quatre des coques se trouvent actuellement à Landévennec en mouillage d’attente, une est en attente dans le port de Toulon et la dernière sert de brise lames à l’école navale.

 

Dans une approche de développement durable, la Marine a choisi une politique de démantèlement pour le traitement de ses bâtiments retirés du service actif. Ce marché s’inscrit dans ce cadre et dans le strict respect de la réglementation, de la protection des travailleurs et de l’environnement, sans pour autant renoncer à la performance économique.

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 11:35
L'armée belge restera présente en Afghanistan jusque fin 2014

 

14 décembre 2013 RTBF.be

 

L'armée belge restera présente en Afghanistan tout au long de l'année 2014, jusqu'à la fin du mandat de la force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf, dirigée par l'Otan), et affectera au second semestre une frégate à l'opération anti-piraterie Atalanta de l'Union européenne autour de la Corne de l'Afrique, selon le projet d'"engagements opérationnels" approuvé par le Conseil des ministres.Actuellement, 215 militaires belges sont déployés dans ce pays.

 

    "La Belgique maintiendra la plupart de ses contributions actuelles dans les opérations en cours de l'Otan, de l'UE et de l'ONU en 2014", a expliqué samedi le cabinet du ministre de la Défense, Pieter De Crem, dans un communiqué.

 

    En ce qui concerne l'Isaf, la Belgique restera principalement présente sur deux sous-théâtres. Dans le nord de l'Afghanistan, l'armée continuera à participer à la formation de l'armée nationale afghane (ANA) en fournissant des instructeurs dans les centres d'instruction et en soutenant les efforts allemands dans la base de Mazar-i-Sharif. Dans le sud, à Kandahar, où est déployé un détachement d'une centaine d'hommes, six chasseurs-bombardiers F-16 continueront à fournir un soutien aérien aux troupes terrestres de l'Isaf.

 

    La mission de combat des troupes de l'Otan doit prendre fin le 31 décembre 2014. Mais l'Alliance atlantique prépare toutefois depuis des mois une opération "d'entraînement, de conseil et d'assistance" des forces de sécurité afghanes (ANSF), qui doit succéder à l'Isaf sous le nom de "Resolute Support", avec des effectifs allant de 8.000 à 12.000 personnes. Son déploiement effectif nécessite toutefois encore l'aval définitif de Kaboul et la conclusion d'un Sofa ("Status of Forces Agreement", accord régissant le stationnement de troupes), avec une "invitation claire" de la part des autorités afghanes,

 

    Le communiqué de M. De Crem - favorable à titre personnel au maintien d'une présence militaire belge en Afghanistan après 2014, une position qui ne fait pas l'unanimité au sein du gouvernement - ne mentionne aucun préparatif préalable à une participation à "Resolute Support".

 

    En 2014, la Défense poursuivra par ailleurs sa mission de déminage au Liban dans le cadre de la Force intérimaire des Nations unies au Sud-Liban (Finul) et fournira "une capacité limitée de génie de construction", poursuit le communiqué.

 

    Depuis la mi-2009, les Casques bleus belges de la Finul se concentrent sur des tâches de déminage, principalement le long de la "Blue Line", la démarcation tracée par l'ONU après le retrait israélien unilatéral du Liban sud en 2000 pour fixer la frontière libano-israélienne.

 

    Dans le cadre des opérations de l'UE, la Belgique continuera à contribuer à la mission d'entraînement des forces armées maliennes (EUTM-Mali) avec un détachement de "Force Protection" chargé d'assurer la sécurité des instructeurs européens, "éventuellement sous une forme adaptée à partir de mai 2014", selon le cabinet de M. De Crem.

 

    Actuellement, quelque 75 militaires sont déployés au Mali, principalement sur le site de l'académie militaire de Koulikoro, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de la capitale, Bamako, et lieu principal de la formation dispensée aux soldats maliens par les instructeurs européens.

 

    Au second semestre, la frégate "Léopold I" participera à l'opération Atalanta de lutte contre la piraterie somalienne autour de la Corne de l'Afrique, indique encore la Défense. Ce sera sa première mission depuis sa modernisation. Le bâtiment a déjà participé à deux reprises, en 2008 et 2009, au volet naval de la Finul en Méditerranée orientale.

 

    Durant tout le second semestre 2014, la Belgique assurera le commandement d'un groupement tactique (GT) européen - en anglais "EU Battle Group" (EUBG). Au total, 1.800 militaires belges qui seront concernés sur un effectif global de quelque 3.000, fournis par les Pays-Bas, l'Allemagne, le Luxembourg, l'Espagne et la Macédoine.

 

    Dans le cadre du Programme de partenariat militaire (PPM) belgo-congolais, la Défense "continuera à suivre" le bataillon de réaction rapide des Forces armées de la RDC (FARDC) qu'elle a entrainé en 2013 à Kindu, le chef-lieu de la province du Maniema (est de la République démocratique du Congo), conclut le communiqué.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:50
La Défense reste importante (De Crem)

 

12/12/13  Stijn Verboven – MIL.be

 

« Defensie blijft belangrijk, La Défense restera importante, Defence truly matters ».  Le message est tellement important que le vice-Premier ministre et ministre de la Défense Pieter De Crem l'a prononcé en trois langues. Il l'a annoncé ce 11 décembre 2013 lors d'une conférence à l'École Royale Militaire.

 

Photos Malek Azoug  >>

 

C'est devant une salle comble que De Crem a dévoilé son point de vue sur différents sujets relatifs à la Défense, comme le concept Pooling and Sharing. « La Belgique a déjà démontré à plusieurs reprises qu'une collaboration étroite avec les pays voisins porte ses fruits. Mon intention est de continuer à renforcer cette collaboration dans les années qui viennent. »

 

« La collaboration avec les pays limitrophes est bonne, mais nous ne devons pas oublier le vaste contexte international », estime le ministre De Crem. Selon lui, l'inscription, pour la première fois en huit ans, du thème Défense dans les priorités de l'agenda européen est également un développement positif.

 

Un deuxième acteur important en matière de défense internationale, à côté de l'EU, est l'OTAN. « L'OTAN est la meilleure et la plus solide garantie de préserver la paix sur notre propre territoire », précise De Crem. « Les deux institutions sont complémentaires. »

 

Qu'en sera-t-il des opérations militaires belges dans le futur ? Le ministre De Crem entrevoit deux pistes importantes : « Nous devons préalablement nous concentrer sur des interventions relativement courtes et des moyens efficaces avec lesquels nous pouvons éliminer une source de chaos. Il nous faut ensuite former les forces combattantes étrangères afin qu'elles deviennent des armées professionnelles et démocratiques. »

 

Afin de développer ces deux pistes et remplir nos obligations internationales, des investissements sont nécessaires. L'exemple le plus frappant du ministre concerne l'achat du successeur du F-16 : « Sans capacité aérienne de chasse, la Défense n'a pas de sens. Le F-16 aura un successeur. »

 

La conférence du ministre De Crem a fait couler beaucoup d'encre, un signe que la Défense, comme il l'a formulé, reste importante.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 12:50
Pathfinders et forces spéciales en chute libre

 

11/12/13 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Dans le désert marocain, special forces et pathfinders embarquent dans un avion de transport C-130. Avec leur masque à oxygène à portée de main, ils s'apprêtent à effectuer un saut à 8 000 mètres d'altitude.

 

Photos Christian Decloedt >>

 

Depuis début décembre 2013, un paysage où règnent sécheresse et rouges collines sert de décor à l'exercice annuel de sauts des membres du Special Forces Group et des pathfinders. Ces derniers sont des parachutistes chargés de reconnaître des zones d'atterrissage permettant de préparer des largages de matériel ou de personnel.

 

Ici, ils ne s'entraînent pas à des sauts conventionnels à 4 000 mètres d'altitude. Les C-130 doublent cette valeur et le saut à très haute altitude (VHA) devient un réel défi dans cette atmosphère ténue et glaciale.

 

« La raréfaction de l'air oblige chaque participant à utiliser un masque à oxygène », raconte le lieutenant Tom Verschroeven, commandant en second de l'exercice. « Sauter à haute altitude permet l'infiltration aérienne d'une zone déterminée en se déplaçant sur quelque 40 kilomètres. »  

 

Cet effort demande énormément de technique et de travail de navigation. Le physique est également fort sollicité lors d'un tel saut. L'équipement et le matériel de parachutisme représentent un poids de cinquante kilos pour chaque militaire. Pour le corps et l'esprit, la haute altitude est une épreuve coriace.

 

Des pathfinders participent également à l'exercice afin de parfaire leur instruction. Ils sautent ici pour la première fois et cela laisse une forte impression. « J'ai effectué mon premier saut à haute altitude la semaine dernière », explique un pathfinder qui suit le cours VHA. « C'était à la fois particulier et très difficile. Il faut veiller à une foule de choses avec un tas de matériel. Cela n'a rien de comparable avec un saut classique. »

Pathfinders et forces spéciales en chute libre
Pathfinders et forces spéciales en chute libre
Pathfinders et forces spéciales en chute libre
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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 17:50
La Défense en passe de remplacer son Airbus A330 par un A321, aux performances moindres

 

10 Décembre 2013 sudinfo.be (Belga)

 

Le ministère de la Défense s’apprête à passer un nouveau contrat de location pour un avion de transport, un Airbus A321, un appareil plus petit et aux performances moindres que l’actuel A330 utilisé par l’armée et le gouvernement pour des vols à longue distance, a-t-on appris de sources concordantes.

 

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, a sélectionné ce type d’avion, qui transporte typiquement de 176 à 200 passagers selon les aménagements intérieurs, à la suite d’un appel d’offres lancé en avril dernier pour un appareil monocouloir. Son choix devrait être avalisé vendredi par le Conseil des ministres.

 

La location de l’actuel A330 – le seul appareil de transport stratégique de l’armée belge, qui a emmené la délégation conduite par le roi Philippe en Afrique du Sud pour l’hommage rendu mardi à l’ancien président sud-africain Nelson Mandela – à une compagnie portugaise expire en effet d’ici la fin de l’année.

 

L’armée belge avait mis en service en novembre 2009 cet Airbus A330 pour assurer le transport aérien à longue distance et remplacer deux Airbus A310 vieillissants. La Défense avait eu recours à une formule innovante, qui consistait à louer cet Airbus à une compagnie civile, la portugaise Hi Fly, par l’intermédiaire d’un courtier français, Avico, tout en conservant ses propres équipages, pour effectuer quelque 2.000 heures de vol par an pour un montant de douze millions d’euros maximum par an.

 

Mais jugé trop gros pour les besoins de l’armée par nombre d’aviateurs, il n’a effectué que 1.165 heures en 2010 et 1.114 heures en 2011, pour un coût de 11,6 millions d’euros pour chacune de ces années.

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