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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:45
photo Braekevelt Juergen

photo Braekevelt Juergen

Les C-130 belges pourraient intervenir en soutien de l'opération française en Centrafrique

 

11 décembre 2013 à 8h51 rtbf.be (Belga)

 

    Le ministère de la Défense étudie une réponse positive à la demande d'assistance adressée par la France pour son intervention en Centrafrique, un pays livré à une insécurité généralisée et menacé d'une guerre civile, en fournissant un appui en matière de transport aérien stratégique et tactique, a-t-on appris mercredi de bonnes sources.

 

    Le Conseil des ministres devrait se pencher vendredi sur la question, alors que le député Denis Ducarme (MR) affirme qu'il "est temps que le gouvernement se presse pour donner une réponse", dans une interview publiée mercredi par le journal 'La Libre Belgique'.

 

    Selon des sources informées, la Défense étudie l'engagement au profit de l'opération Sangaris d'un Airbus - actuellement un A330, jusqu'à l'expiration du contrat de location de cet appareil et ensuite sans doute un A321 en cas de feu vert gouvernemental à un nouveau contrat - pour effectuer un vol hebdomadaire entre la France et la République centrafricaine (RCA) et d'un avion de transport tactique de type C-130H "Hercules" pour des liaisons internes au théâtre d'opération africain.

 

    L'Airbus pourrait entamer ses rotations vers la mi-décembre, le C-130 n'étant déployé qu'en janvier, estime-t-on à la Défense.

 

    Contrairement à l'opération "Serval" lancée en janvier dernier par Paris pour chasser les groupes islamistes armés qui occupaient le nord du Mali, aucune participation d'hélicoptère médicalisé n'est cette fois envisagée.

 

    Quelque 1600 militaires français sont déployés en Centrafrique et ont entamé lundi à Bangui le délicat désarmement des milices et groupes armés au prix de deux morts au cours d'un accrochage dans la nuit de lundi à mardi dans la capitale centrafricaine.

 

    La France avait approché la Belgique, tout comme une demi-douzaine de ses partenaires, début décembre pour leur demander de l'appuyer dans son intervention en RCA.

 

    Le Royaume-Uni a ainsi mis à disposition un gros porteur C-17 "Globemaster III" pour convoyer des équipements français vers la Centrafrique.

 

    Les Etats-Unis ont quant à eux promis deux C-17 pour transporter des troupes burundaises de la mission de l'Union africaine en Centrafrique (Misca) et leur équipement entre Bujumbura et Bangui.

 

    L'Union africaine (UA) a décidé de porter les effectifs de la Misca à 6000 hommes, contre 3600 initialement prévus. Mais aucune date n'a été fixée pour le renforcement de cette force, qui ne compte actuellement que 2500 hommes sur place, sous-équipés et mal entraînés.

 

    La RCA vit depuis des mois au rythme d'affrontements entre chrétiens et musulmans, entre groupes "d'auto-défense" et ex-rebelles (parvenus au pouvoir en mars après avoir renversé le président François Bozizé), auxquels s'ajoute une forte poussée du banditisme dans la capitale, Bangui, où de nombreuses armes circulent.

 

    Sur le plan humanitaire, la crise a provoqué le déplacement de plus de 400 000 personnes, et plus d'un million de Centrafricains, soit 20% de la population, sont menacés de disette dans les mois à venir, selon le Programme alimentaire mondial (PAM).

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 17:50
Une filière d'acheminement de combattants vers la Syrie démantelée à Bruxelles

 

10.12.2013 Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) Le Monde.fr

 

La police fédérale belge a démantelé, lundi 9 décembre, une filière d'acheminement de jeunes combattants vers la Syrie. Six perquisitions ont été menées à Bruxelles et dans la banlieue flamande de la ville. Elles visaient un réseau proche du mouvement Sharia4Belgium, dissous il y a quelques mois mais manifestement toujours actif.

Les policiers ont appréhendé Jean-Louis Denis, alias Abou Sarah, un converti d'une trentaine d'années, fondateur du Restaurant du Tawhid (« unicité »), une structure qui distribuait des repas aux personnes démunies. Il aurait notamment enrôlé deux jeunes lycéens de Schaerbeek, une des 19 municipalités bruxelloises, partis en Syrie depuis un an.

Une enquête judiciaire ouverte après le départ de ces deux mineurs a d'abord visé à Anvers l'entourage de Fouad Belkacem, le leader de Sharia4Belgium. Elle a ensuite ciblé Jean-Louis Denis, arrêté lundi en compagnie de sa femme et de trois militants de son groupe, dont un mineur.

 

Lire notre enquête Sharia4Belgium, le groupe terroriste à l'origine de l'envoi de combattants belges en Syrie

 

Il y a quelques mois, les autorités communales de Schaerbeek avaient interdit les activités du Restaurant du Tawhid, qui servait notamment de couverture pour le recrutement et la radicalisation de jeunes. « Abou Sarah » était aussi actif aux abords de certaines mosquées et se livrait à des prêches virulents contre les pays occidentaux. Dans des interviews, il ne niait pas totalement vouloir recruter des combattants : « C'est Allah qui recrute son armée. »

Selon les autorités du pays, de 100 à 150 combattants belges ont rejoint des groupes proches d'Al-Qaida en Syrie. La ministre de l'intérieur, Joëlle Milquet, a impulsé récemment une initiative européenne, appuyée par la France, visant à coordonner une action destinée à mieux identifier les djihadistes et prévenir les conséquences éventuelles de leur retour. On recenserait actuellement de 1 500 à 2 000 combattants européens en Syrie, dont 184 Français.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 13:55
Combattants étrangers en Syrie : la Belgique et la France assurent une plus grande coopération au niveau européen ...

... , ainsi qu’avec les Etats-Unis, le Canada et l’Australie

 

5 décembre 2013 rpfrance.eu

 

Le Ministre de l’Intérieur français, Manuel Valls, et la Ministre de l’Intérieur belge, Joëlle Milquet, ont fait le point sur la thématique des combattants étrangers en Syrie et l’impact sur la sécurité intérieure, à l’issue des discussions à ce sujet au Conseil JAI des ministres européens.

 

Les deux Ministres sont revenus sur les conclusions communes de la discussion sur ce thème qui a eu lieu en matinée lors du Conseil JAI, ainsi que sur les résultats et conclusions de la rencontre d’hier au Palais d’Egmont à Bruxelles entre les Ministres de l’Intérieur belge, français, britannique, allemand, néerlandais, espagnol, suédois et danois, ainsi qu’avec les Etats-Unis, le Canada et l’Australie.

 

L’objectif de la réunion d’hier était de procéder à une analyse de la situation, à un échange de vues et d’expériences sur les différentes initiatives, d’évoquer la coopération internationale existante et les mesures qui doivent être prises afin de la renforcer. Cette réunion se situait dans le prolongement de deux autres réunions organisées par les deux Ministres avec leurs homologues européens, le 7 juin et le 7 octobre 2013 sur la même problématique.

 

Les Ministres ont convenu de continuer l’échange d’expériences et de bonnes pratiques (mesures de prévention, mesures à l’égard des personnes qui reviennent de Syrie, infractions et mesures légales applicables, etc.). Ils ont aussi discuté en détails de l’impact d’Internet et des nouveaux médias sur les départs en Syrie. Dans ce cadre, les Ministres se sont mis d’accord pour développer en commun un dialogue avec les grands acteurs d’Internet afin de lutter ensemble contre la radicalisation sur Internet. Une rencontre est prévue au niveau européen durant le prochain semestre. Par ailleurs, les divergences d’approche entre les différents pays concernant le type de contenu légal ou non sur Internet ont été abordées, de même que les mesures pratiques pour améliorer la coopération.

 

La question de l’échange et du partage d’informations a également été abordée. Les Ministres ont convenu de développer une approche plus intégrée de l’échange d’informations, ainsi que de la détection et du suivi des mouvements des djihadistes, dans le respect de la loi. Des travaux se poursuivront dans ce sens au niveau des experts.

 

Les Ministres sont également d’accord sur le besoin d’une plus grande coopération avec les pays tiers les plus concernés, qu’ils aient eux-mêmes un nombre important de citoyens parmi les combattants en Syrie (comme le Maroc) ou que leur territoire constitue un point de passage vers la Syrie (comme la Turquie). Ceci devrait être discuté conjointement avec les Ministres de l’Intérieur des pays concernés. Une rencontre est également prévue dans les meilleurs délais.

 

La discussion au Conseil JAI de ce 5 décembre s’est déroulée quant à elle sur la base de propositions concrètes identifiées par le Coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove, qui se rapprochent de celles des Ministres belges et français. Elle faisait suite à une première discussion qui avait eu lieu au Conseil JAI en juin dernier.

 

Dans la foulée des discussions de la veille au Palais d’Egmont, les Ministres belge et français ont insisté sur le besoin d’une adoption rapide d’une nouvelle stratégie européenne sur la lutte contre le radicalisme, une meilleure utilisation du système d’informations Schengen (SIS), une meilleure implication d’Europol dans le partage d’informations, le déblocage des discussions avec le Parlement européen sur la directive relative à la collecte des données sur les passagers (PNR), étudier les possibilités d’échanger les informations entre Etats membres sur les données PNR là où elles sont déjà collectées, des contrôles effectifs aux frontières dans le respect de la législation Schengen, une coopération renforcée entre services de renseignement ainsi que les aspects externes de l’action de l’Union européenne dans ce secteur.

 

La réunion organisée la veille de ce Conseil JAI a permis aux pays européens les plus concernés d’envoyer un message commun et coordonné afin d’accélérer et de renforcer la réponse européenne à une menace pour la sécurité intérieure.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 17:50
Coopération franco-belge de haut niveau

 

05/12/13 MIL.be

 

Le général-major aviateur Claude Van de Voorde, commandant de la Composante Air,  a rendu visite les 29 et 30 novembre 2013 à son homologue français, le général d'armée aérienne aviateur Denis Mercier. L'objectif : entretenir la présente coopération entre nos deux armées et entrevoir de nouvelles pistes pour l'avenir.

 

Photo : C. de Flesselles (Armée de l'air) >>

 

 

Coopération franco-belge de haut niveau

Cela fait des années déjà que la France et la Belgique coopèrent pour la formation des pilotes militaires. Après les cours de base à Beauvechain sur SF-260M « Marchetti », les élèves-pilotes belges poursuivent leur formation en France. Les pilotes de chasse sont formés à Cazaux, les pilotes de transport à Avord et les pilotes d'hélicoptères à Dax.

 

 

Coopération franco-belge de haut niveau

Les deux généraux ont envisagé de nouvelles pistes de collaboration relatives à l'hélicoptère NH90 et l'avion de transport Airbus A400M, achetés par les deux pays. Des synergies sont en effet possible dans les domaines de la formation, de l'entraînement et de la logistique.

 

Après avoir visité les installations de la base aérienne de Saint-Dizier, le général-major aviateur Claude Van de Voorde a effectué un vol à bord d'un Dassault Rafale, avion de combat français le plus récent, en compagnie du général d'armée aérienne aviateur Denis Mercier.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 13:50
Le général Mercier (2e en partant de la gauche) et le général Van de Voorde (à sa gauche) entourés de leurs pilotes

Le général Mercier (2e en partant de la gauche) et le général Van de Voorde (à sa gauche) entourés de leurs pilotes

 

 

04/12/2013 Armée de l'air

 

Le général Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) a reçu son homologue belge, le général Claude Van de Voorde, en visite officielle en France du 29 au 01 décembre 2013.

 

Le général Van de Voorde a, dans un premier temps, été accueilli sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier où il a réalisé un vol en patrouille sur Rafale biplace, aux côtés du général Mercier.

 

Avant d’assister en place arrière à la démonstration de l’éventail des capacités du Rafale, les deux chefs d’état-major avaient participé plus tôt dans la journée à une séance de simulateur au sein de l’escadron de transformation Rafale. Le voyage officiel du général Van de Voorde s’est poursuivi à Paris avec sa participation au dîner annuel de l’association des pilotes de chasse.

 

Par la suite, les deux chefs d’état-major se sont réunis, samedi 30 novembre, au siège de l’état-major de l’armée de l’air sur la base aérienne 117 de Paris-Balard, afin d’évoquer les relations unissant les forces aériennes françaises et belges.

 

Une riche coopération bilatérale unit les deux armées de l’air, renforcée par des liens d’amitié anciens. Au quotidien, elle se concrétise notamment par la formation commune en France des pilotes de chasse des deux pays au sein de l’AJeTS (Advanced Jet Training School) qui a vu le jour en 2004. Pour le futur, des réflexions sont à l’étude autour de perspectives communes dans le domaine capacitaire (A400M, MRTT, drones) mais aussi sur le commandement et la conduite des opérations aériennes (C2 air).

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
Le ministre De Crem en visite au Congo

 

03/12/13 Stephan Boonen – MIL.be

 

Le vice-Premier et ministre de la Défense Pieter De Crem a rendu visite, du 26 au 28 novembre 2013, aux militaires belges détachés au Congo. Au programme : rencontres avec la MONUSCO, l'EUSEC (programme européen qui montre la voie pour une transformation de la Défense congolaise) et entretien avec l'envoyée spéciale des Nations Unies, Madame Mary Robinson. Le ministre a ensuite pris la direction de Kindu où les paras belges ont remis le brevet commando au 323e Bataillon de « l'Unité de Réaction Rapide », marquant, de la sorte, le début des festivités.

 

photos Malek Azoug >>

 

Environ 700 militaires congolais ont réussi la formation éprouvante qui était dispensée par 107 paras du 3 Para de Tielen. L'un des instructeurs, le lieutenant Edmond de Frabribeckers explique : « La motivation des Congolais est frappante. Vous devez faire preuve d'énormément de patience et beaucoup répéter, mais cela en vaut la peine. Aujourd'hui, c'est comme si c'était le jour le plus important de leur vie. »

 

À la fin de la parade, les nouveaux commandos congolais défilent devant leur famille. Celles-ci les arrosent de farine. Pour agrémenter le spectacle, un C-130 largue deux parachutistes arborant les drapeaux belge et congolais.

 

Le colonel Luc Leclerq est le chef de corps du 3 Para. Il a mené ses hommes tout au long de la mission. Pour lui, il était important « que nous réussissions malgré et grâce aux difficultés rencontrées au début. Pourtant, nous avons finalement livré un produit plus qu'acceptable. » Pour le 3 Para, il s'agissait d'une expérience que l'on ne vit qu'une seule fois dans sa vie. Le colonel Leclerq poursuit : « Pour le 3 Para, c'est un sérieux coup de pouce à l'expérience africaine. Nous dispensons des formations en Afrique depuis 2002. Au début, c'était au Bénin. Actuellement, 306 paras ont travaillé près de deux mois. Pour l'exercice synthèse, 260 Belges étaient présents. Il s'agissait donc du plus grand détachement en opération. »

 

Après la parade, les militaires congolais se tombent dans les bras. Les para-commandos belges rentrent progressivement en Belgique. Le colonel Leclerq résume : « Cette mission est plus que réussie. Elle dépasse tout sur les plans personnel et multiculturel. Ce bataillon est prêt et équivaut certainement aux autres. »

 

Vidéo : Wim Cochet

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:50
Préparation de l’état-major de l’EUBG

 

 

02/12/13 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

L'état-major belge se prépare à prendre le commandement de l'European Union Battle Group (EUBG) en juillet 2014. D'où sa participation à l'exercice Adjacent Lowlands en novembre 2013 à Amersfoort, aux Pays-Bas.

 

Photos Daniel Orban >>

 

Une grande tente de campagne est montée à l'abri des barbelés. Les drapeaux réunis de la Belgique, des Pays-Bas, de l'Espagne, du Luxembourg, de l'Allemagne et de l'ancienne République yougoslave de Macédoine flottent au vent. « Bienvenue dans le quartier général de l'EUBG installé dans le pays fictif Blueland », annonce le colonel Philippe Bouqué, chef des troupes de l'EUBG. Il dirige près de 200 militaires dans le QG. Ensemble, ils commandent quelque 3.000 soldats sur le terrain.

 

Adjacent Lowlands est un exercice statique où l'état-major est sans cesse confronté à des problèmes. Aussi doit-il, au cours d'une opération, pouvoir faire face à un crash d'hélicoptère, un accident routier ou la mort d'un militaire. Il est donc essentiel de se préparer efficacement à la direction de l'EUBG. « Ici nous testons les procédures qui nous permettent de hiérarchiser les problèmes en opération », poursuit le colonel Philippe Bouqué. « Nous en conservons certaines, alors que d'autres sont supprimées ou améliorées. »

 

La Belgique n'en est pas à son coup d'essai. Elle a déjà pris le commandement de l'EUBG en 2009. Notre pays avait alors élaboré un scénario d'exercice comprenant des incidents. C'est ce script qui a inspiré le lieutenant-colonel néerlandais Lars De Jonge pour concevoir Adjacent Lowlands. « À chaque fois que nous le réécrivons, il se bonifie », lance-t-il.

 

Adjacent Lowlands est le premier exercice préparatoire d'envergure pour l'EUBG sous la direction belge. Ces préparatifs prendront finalement vie en juin 2014 lors de l'exercice grandeur nature Quick Lion. Tous y seront impliqués, du soldat au général.

 

Vidéo : Erwin Ceuppens

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:50
F-16 belges « policiers » de l’espace aérien balte

 

28/11/13 Concetto Bandinelli – MIL.be

 

Depuis le 3 septembre 2013, quatre de nos F-16 font respecter l'espace aérien de l'Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie. Présents jusqu'au 3 janvier 2014, nos 50 militaires sont basés à Siauliai, dans le nord de la Lituanie, pour l'opération Baltic Air Policing.

 

Photos Jürgen Braekevelt >>

 

Membres de l'OTAN depuis 2004, les États baltes ne disposent pas de forces aériennes capables de faire respecter leur espace aérien. Tous les quatre mois, un partenaire de l'Alliance endosse donc ce rôle de policier de l'air, en envoyant un détachement et plusieurs chasseurs. Notre pays, présent depuis le 2 septembre 2013, assure cette mission : 50 militaires et 4 chasseurs-bombardiers F-16, prêts à en découdre.

 

Les Belges sont en « QRA » (Quick Reaction Alert), en alerte permanente. Comme au pays, ils doivent faire décoller une patrouille de deux F-16 endéans les 15 minutes et rejoindre rapidement l'objectif signalé par le CAOC (Combined Air Operations Center) de Uedem, en Allemagne, et leurs collègues du centre de contrôle de Karmelava, en Lituanie.

 

Leur destination peut être un avion ayant perdu tout moyen de communication radio, un appareil piraté ou un jet tentant de violer délibérément l'espace aérien. « Nous disposons de quatre avions armés de quatre missiles », explique le commandant aviateur Sébastien « BK » Mesmaeker, chef du détachement belge. Cette configuration est identique à celle qu'on retrouve en Belgique pour effectuer la même mission, le QRA.

 

Chaque jour, pilotes, crew-chiefs, pompiers et contrôleurs aériens organisent deux sorties, l'une le matin et l'autre dans l'après-midi. Chaque vol dure environ deux heures pour « BK », « Gringo », « Slip », « Vrieske » ou « Shell ». Les yeux rivés sur les cadrans ou le viseur tête haute, les pilotes, harnachés sur le siège éjectable incliné à 30°, scrutent le ciel sous leur bulle en plexiglas. La main sur le « stick », le regard protégé par la visière fumée de leur casque, ils restent en alerte, suivent les instructions des air defence controllers belges et lituaniens basés dans la station radar de Karmelava, à quelque 190 km de Siauliai et, s'il le faut, foncent vers l'avion suspect signalé par l'écran radar.

 

« Je suis impressionné par le professionnalisme du détachement belge », a déclaré le lieutenant-colonel aviateur lituanien Vidmantas Raklevicius. « Quatorze pays ont déjà participé à Baltic Air Policing depuis 2004. Si  ma mémoire est bonne, la Belgique devrait revenir en 2018 pour la quatrième fois. »

 

Vidéo : Wim Cochet et « Gringo »

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:35
15.000 heures de vol en Afghanistan

Photo : Christian Decloedt

 

27/11/13 Stijn Verboven – MIL.be

 

Les pilotes de F-16 belges en Afghanistan ont effectué leur 15.000e heure de vol. Ils ont atteint ce chiffre historique le dimanche 24 novembre 2013.

 

Le vol en question était une mission de reconnaissance et d'observation. L'avion a décollé depuis la base aérienne de Kandahar. L'une des plus grandes menaces pour les troupes en Afghanistan concerne les bombes improvisées ou les IED le long de la route. Les F-16 belges ont des instruments spéciaux à bord afin de les détecter. C'était donc également la tâche de l'avion qui a passé le cap des 15.000 heures de vol.

 

Depuis septembre 2008, les F-16 belges soutiennent, depuis Kandahar, l'International Security Assistance Force (ISAF) avec des vols de reconnaissance, d'observation et en fournissant un appui aérien aux troupes au sol. Cette opération, appelée Guardian Falcon, est intensive : les six pilotes du détachement effectuent entre 200 et 300 heures de vol par mois.

 

Avec un si grand nombre d'envols, il n'est pas étonnant que l'opération Guardian Falcon atteigne bientôt son 5.000e vol qui devrait avoir lieu vers la nouvelle année.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 12:55
Le premier navire patrouilleur Castor prend forme

 

29/11/13 Karen Bral –MIL.be  

 

À Boulogne-sur-Mer, tout le monde s'affaire sur le premier des deux nouveaux navires patrouilleurs belges. Une délégation de la Marine en a constaté les avancées ce 27 novembre 2013. Parmi elle, le commandant de la Marine, le futur commandant du premier bateau, le P901 Castor et le gouverneur de la Flandre occidentale.

 

Photos : Christian Decloedt >>

 

La première impression des visiteurs sur le chantier naval de la SOCARENAM est très positive. « J'ai énormément d'admiration pour les constructeurs navals », explique l'amiral Michel Hofman, commandant de la Marine. « Je suis également fier qu'une telle entreprise puisse se développer. C'est un projet fantastique. » Le gouverneur Carl Decaluwé est également impressionné. « Quand on entre ici, on semble investir un lieu industriellement daté. Mais quand on y regarde de plus près, on remarque que tout est ingénieux. J'attends la mise à l'eau avec impatience. »

 

Le gouverneur de la Flandre occidentale est en réalité responsable de la sécurité en mer du Nord. Il fera donc certainement usage de ces nouveaux navires à l'avenir. « Si nous activons le plan d'urgence en mer du Nord, nous utilisons nos unités navigantes. La Marine en fait naturellement partie. Ces navires exécutent de bonnes prestations en vitesse et manœuvrabilité sur une mer houleuse. En comparaison de nos actuels ready duty ships, l'avancée est considérable. »

 

Les noms des deux nouveaux navires sont déjà connus. Le premier s'appelle le P901 Castor, le deuxième le P902 Pollux. Il existe plusieurs raisons à ces choix. En astronomie, ces deux étoiles appartiennent à la constellation du Gémeau. Les marins les utilisent régulièrement pour naviguer. La seconde acception est d'ordre mythologique. Castor et Pollux étaient deux frères jumeaux connus pour leurs actes héroïques et considérés comme des protecteurs par les marins.

 

Le lieutenant de vaisseau de première classe, et futur commandant du Castor, Dirk Demedts était également présent. « Personnellement, c'est comme si j'avais commandé une voiture très chère et que je devais attendre sept mois avant de la réceptionner », raconte-t-il. « Excitant, donc. Il y a aussi 14 membres d'équipage qui attendent ce navire avec impatience. En janvier, nous amorcerons déjà les préparatifs à bord ainsi que les cours pour les mécaniques spécifiques. Dès la livraison, nous pourrons nous préparer afin d'être fin prêts pour la première mission prévue en novembre 2014. »

 

À partir du mois de janvier, la SOCARENAM installera les systèmes comme les moteurs, l'hydraulique et les circuits électriques. La mise à l'eau aura lieu dès la mi-avril. Suivront des tests à quai et en mer. Si tout se déroule comme prévu, la Marine devrait approuver les aspects techniques de son premier navire de patrouille, le 30 juin 2014.

 

Vidéo : Herman Denayer

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 17:50
Nouveau port d’attache pour le centre de connaissance de la Marine

 

26/11/13 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

L'École opérationnelle belgo-néerlandaise s'est officiellement installée ce 22 novembre dans les nouveaux bâtiments de son port d'attache de Den Helder. Trois cents militaires de tous horizons apprendront ici les ficelles des métiers de la Marine.

 

Photos Ritchie Sedeyn >>

 

L'amiral de division Michel Hofman et son collègue néerlandais, le vice-amiral Matthieu Borsboom ont symboliquement largué les amarres du premier étage du Zeearend. Ils inaugurent le bâtiment flambant neuf de l'école binationale. « Notre ancien quartier général était devenu désuet » explique le capitaine de corvette Lieven Goussaert, chef d'état-major de l'école. « De plus, il était prévu pour accueillir quatre cents personnes. Il en reste actuellement 185. »

 

Le Zeearend est bien plus qu'un bâtiment. Il est aménagé comme un vrai navire. Sur les panneaux indicateurs, vous pouvez lire les mots cabine et  dunette. Dans les couloirs, les marins parlent de pont, bâbord et tribord. « Comme le Zeearend ressemble à un navire, les élèves se familiarisent avec les termes de la Marine avant de prendre la mer » poursuit le capitaine de corvette Goussaert.

 

L'école offre non seulement 170 formations annuelles, mais fait également fonction de centre de connaissance. Il s'agit donc d'un centre d'expertise binationale.

 

Vidéo : Mathieu Duhembre

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 17:50
Les Commandos passent le test

 

25/11/13 Johan Lievens – MIL.be

 

Quelque six cents militaires belges s'entraînent à Otterburn, à la frontière écossaise, depuis le 18 novembre 2013. Le 2e Bataillon de Commandos (2 Bn Cdo) s'y exerce aux techniques offensives et défensives avec les bataillons 12/13e de Ligne et Artillerie.

 

Photos Daniel Orban >>

 

Dans le somptueux paysage de la ville britannique d'Otterburn, un peloton du 2e  Bataillon de Commandos se prépare à l'attaque. Du sommet d'une colline, les mitrailleurs ouvrent le feu dans un grondement sourd. La première cible est tombée. Derrière une butte à la lisière d'un bois, un chef de section donne ses derniers ordres : « Go ! » Chacun prend position entre les arbres.

 

« Cet exercice est parfait pour tester les capacités de nos chefs de section et de peloton », explique le lieutenant-colonel Vincent Pierard, chef de corps du 2 Bn Cdo. « On est loin de la table de billard où toutes les cibles se démarquent». Les chefs doivent observer attentivement le terrain pendant leur attaque. Ils adaptent leur tactique à chaque menace.

 

Ce n'est pas un hasard si nos commandos se rendent à la frontière écossaise pour cet exercice de grande envergure. « Otterburn est le nid des commandos », précise le caporal Anthonny Eyckerman. « Le 2e Bataillon de Commandos s'entraîne ici depuis 2005 et, à chaque fois, c'est extraordinaire ». Le camp offre toutes les conditions permettant de s'exercer aux manœuvres d'infanterie légère. Ses 242km² de superficie abritent également le plus grand stand de tir de Grande-Bretagne.

 

Vidéo : Erwin Ceuppens

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 17:50
EUBG 2014-2, un défi pour la Défense

 

22/11/2013 Communiqué de presse 125

 

Pour la seconde fois, la Défense belge prendra la direction du « European Union Battle Group (EUBG) ». Elle sera prête de juillet à décembre 2014 à intervenir en cas de besoin avec le support d’environ 3000 militaires.

 

Le concept de l’EUBG existe depuis 2005. Les pays mettent à disposition de l’Union Européenne des moyens militaires à tour de rôle, et ce pour une période de six mois. Dans un délai très court, ces moyens peuvent être engagés dans une opération approuvée par l’Union Européenne.

 

Du 18 au 29 novembre 2013 à Amersfoort (Pays-Bas), l’exercice « Adjacent Lowlands» est organisé pour rassembler pour la première fois tous les pays contributeurs et entrainer le quartier général de l’EUBG 2014-2. Les pays participants sont la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Grand-Duché de Luxembourg, l’Espagne et la FYROM (Former Yugoslav Republic of Macedonia). Au cours de cet exercice, les différentes procédures, la coopération entre les différentes nations et la réaction sur une variété d'incidents seront testés.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:50
Photo Christophe Noiset

Photo Christophe Noiset

 

23/11/13 Virginie Flawinne – MIL.be

 

De nouveaux Air Commandos ont obtenu leur brevet début novembre 2013. Fusiliers de l'air aux profils variés, une vingtaine de candidats ont passé les épreuves afin de devenir l'élite de l'Expeditionary Force Protection, un tout nouveau concept qui s'intègre dans le cadre OTAN de défense d'aérodrome.

 

Après avoir obtenu leur brevet B commando à Marche-les-Dames, les futurs Air Commandos se sont mesurés aux épreuves de la partie relative à la protection d'aérodrome. Ils ont dû faire leurs preuves lors de parcours chronométrés de tir et de combat rapproché. « Une des particularités est la réussite préalable chez les commandos. Ils devront également y retourner chaque année pour conserver le brevet », explique le lieutenant Philippe Maquet, responsable du programme de formation.

 

Certains candidats viennent des para-commandos, d'autres sont instructeurs de tir, sans compter les recrues plus récentes. « Le but de cette formation consiste à remettre tout le monde au même niveau et acquérir un esprit commun », précise-t-il. « Leur travail se situe entre la tâche d'un fantassin et celle d'un policier. Chaque nation a d'ailleurs ses spécificités en matière de commandos de l'air. »

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 19:50
Photo Daniel Orban – MIL.be

Photo Daniel Orban – MIL.be

 

21.11.2013 Texte : Guy Verbruggen - Photos : Daniel Orban - Vidéo : Mathieu Duhembre
 

Crète, fin novembre. Pour la dernière fois, les Belges ont lancés des missiles anti-aériens « Mistral » au stand de tir de l'OTAN. Ce dernier tir est l'œuvre du bataillon d'artillerie.

Photos >>

 

Durant 49 ans, les simulations de tir à longue distance se faisaient au NATO Missile Firing Installation (NAMFI), en Crète. « Tout a commencé en 1964 » explique le Capitaine commandant Jordy Deneweth, officier de l'artillerie.

La fin de la période de tir en Crète ne veut pas dire que la Belgique s'arrêtera de lancer des missiles Mistral. En France déjà, les Belges avaient tiré sur des cibles aériennes en collaboration avec la France.

Á partir de 2014, le bataillon d'artillerie partira vers les Hébrides ; un archipel à l'ouest de l'Écosse. « Le terrain de tir en Crète  est techniquement très bon » développe Deneweth, « mais nous étions à la recherche d'un endroit où nous pourrions assurer une formation tactique. Nous avions besoins de nouveaux défis, et nous les avons trouvés sur l'archipel britannique ».

Le dernier tir belge du Mistral a eu lieu en présence du général-major Hubert De Vos, commandant de la composante terre. Durant une cérémonie officielle, il a remercié les autorités grecques par toutes les années de coopération.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 08:50
The World-Famous FN MINIMI will be Showcased at the 2013 MILIPOL Exhibition

 

November 19, 2013 by FN HERSTAL - army-technology.com

 

Belgium-based small arms manufacturer FN Herstal unveils the next generation FN MINIMI® light machine gun in both 5.56mm and 7.62mm calibers during the MILIPOL exhibition in Paris (19 - 22 November 2013).

 

The modifications introduced on the FN MINIMI® Mk3 result from feedback provided by users engaged in current operating theatres. Indeed, the demands of users have evolved over the past 10 to 15 years due to changes in the way the FN MINIMI® machine gun is used in combat (increased use of accessories, evolutions in the soldier's equipment, and changes in tactics such as shooting from all positions).

 

The new FN MINIMI® Mk3 offers the users improved ergonomics and improved mobility while retaining the same core mechanism as the previous versions, for a limited impact on logistics.Main changes are:

 

    An ergonomic buttstock adjustable in length (5 positions) to allow compensation for body armor and load bearing equipment. The buttstock is adjustable for cheek rest height as well. The user can have his eye correctly aligned with the iron sights, or optical sights, while keeping his cheek properly positioned on the buttstock. It also integrates a folding shoulder rest and a hydraulic buffer that stabilizes the rate of fire and reduces felt recoil

    A new handguard/bipod assembly that provides a comfortable handguard and three forward MIL-STD 1913 Picatinny® accessory rails.The adjustable-height (three positions) bipod, when folded back, integrates into the shape of the handguard even with an accessory on the lower rail

    An ergonomically-shaped cocking handle that gives the user a better grip with the strong or weak hand

    An improved feed tray with belt retaining pawls that hold the belt correctly in position during the loading procedure, which is most useful

    when the user is in the standing position

    An optional heatshield that greatly reduces the risk of inadvertently touching the barrel

    The convertibility of the FN MINIMI® 7.62 to fire 5.56x45mm

    ammunition.

 

Customers with 5.56mm or 7.62mm FN MINIMI® machine guns already in service are not left behind. FN Herstal offers them a customised upgrade programme to upgrade partially or completely their weapons: adapted to their exact needs and easily carried out by the armorer on site using the supporting documentation provided with the conversion kits. FN Herstal's technical experts are also available to help the customer make the right choice among the various conversion kits or accompany him during the converting operations.

 

The new FN MINIMI® Mk3 machine gun in 5.56mm and 7.62mm calibers, as well as the various conversion kits, will be on show on FN Herstal's booth during the MILIPOL exhibition in Paris (Belgian Pavilion, hall 5, booth no. M217).

 

Since its creation in 1889, Belgium-based Company FN HERSTAL has designed, developed and manufactured small caliber firearms and associated products based on state-of-the-art technologies, imposing itself over the decades as a leading supplier of light and portable weapons, integrated weapon systems and ammunition to military, law enforcement and special forces operators worldwide.

 

The recent years were no different with FN Herstal launching a number of newly developed products, such as the FN SCAR® family, including a 5.56 or 7.62 assault rifle, a 40mm grenade launcher and a precision rifle, the FN FCU™ fire control unit for 40mm LV/MV grenades and the FN SmartCore® shot counter. On the integrated weapon systems side of the business, the development of the deFNder® RWS line was undoubtedly a significant step in meeting evolutions in customer demands.

 

For additional information on FN Herstal's products, visit www.fnherstal.com.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 12:50
Destruction/armes chimiques: pas en Belgique

 

18/11/2013 Par Le Figaro.fr (AFP)

 

Le ministre belge de la Défense, Pieter De Crem, a déclaré aujourd'hui qu'il n'était pas favorable à la destruction d'une partie des armes chimiques syriennes en Belgique.

 

La Belgique avait été l'un des pays, avec notamment la France, à avoir été approchés par les États-Unis afin de participer à l'élimination de l'arsenal chimique syrien.

 

"Je veux bien faire un effort pour y contribuer, mais faire cela chez nous, à première vue et sur le long terme, je n'y suis pas favorable", a déclaré Pieter De Crem à la radio flamande VRT. Il a précisé que la Belgique était prête à contribuer à l'inventaire des armes chimiques. "Nous pouvons proposer notre aide pour les neutraliser", mais "je pense que cela devrait plutôt se dérouler dans les environs au sens large du territoire syrien", a ajouté le ministre, cité par l'agence Belga. "Le déplacement de ces armes est en soit une mission difficile".

 

L'Albanie, également approchée par Washington, avait déjà exclu vendredi qu'une partie de la destruction puisse se dérouler sur son territoire.

 

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a approuvé vendredi le plan de destruction de l'arsenal chimique syrien d'ici à la mi-2014. Il prévoit que les armes soient transportées hors du pays, afin d'assurer leur destruction de la manière "la plus sûre et plus rapide" possible.

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 12:50
Belgique : Soldats pendant 8 ans, payés pendant 9 ans

 

16 novembre 2013 dhnet.be (Belga)

 

BRUXELLES - La Défense souhaite se rajeunir et compte dès lors engager l'an prochain 1.400 jeunes militaires, confirment samedi plusieurs sources militaires dans Het Nieuwsblad et De Standaard. La majeure partie des futurs soldats acceptent de rejoindre la Défense à la condition de pouvoir quitter l'armée après 8 ans. En échange de leur engagement, ils recevront un parachute doré équivalent à un an de salaire.Le ministre de la Défense Pieter De Crem devrait officialiser ces projets lundi, selon les journaux. La plupart des nouvelles recrues rejoindront la marine, où de nombreux postes sont vacants. Plusieurs centaines de jeunes candidats seront recrutés sous le nouveau statut de carrière à "durée limitée" qui a été approuvé l'été dernier. Sous ce statut, les soldats s'engageront pour une durée maximale de 8 ans. Ensuite, lorsqu'ils auront atteint l'âge de 32 ou 34 selon leurs niveaux, il devront pour la majorité être reclassés. Ils recevront alors la prime de reclassement. "Ce parachute doré leur donne du temps pour trouver un autre emploi, même s'ils auront lors de leur dernière année de leur engagement à 'durée limitée' le temps nécessaire pour postuler ou suivre des formations", explique-t-on. Mais "si la Défense est satisfaite du militaire, si il y un poste vacant et si le militaire le souhaite aussi, il est possible qu'il reste actif au sein de la Défense."

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 12:50
Les chasseurs ardennais procèdent à la relève de la garde au Palais royal

 

15 novembre 2013 lavenir.net

 

BRUXELLES - A l’ occasion de la Fête du Roi, l'unité des chasseurs ardennais a procédé, vendredi à 14 heures, au Palais royal à Bruxelles, à la parade militaire pour la relève de la garde.

 

En ce jour demeuré férié pour les forces armées, les généraux, colonels et invités ont pris place devant le Palais royal. Le chef de la Défense, le général Van Caelemberg, a fait son entrée, suivi par le ministre de la Défense Pieter De Crem (CD&V).

 

L'étendard de l'unité des chasseurs ardennais a été élevé pour l'arrivée du général Van den Put, chef de la maison militaire du Roi et représentant de ce dernier. A son entrée, le fanion de commandement du Roi a été porté par des officiers et sous-officiers de réserve, habillés de la tenue traditionnelle du 2e régiment des grenadiers.

 

Le commandant du détachement des chasseurs ardennais a transmis, au nom de tout le personnel de la Défense, le message de loyauté destiné au nouveau Roi Philippe. La force aérienne a interprété la Brabançonne pour accompagner la cérémonie. Quelques dizaines de passants s'étaient rassemblés derrière les grilles du palais pour assister à cet hommage.

 

Pour rappel, la date du 15 novembre a été retenue car elle coïncide avec la Saint-Léopold dans le calendrier liturgique germanique. La Fête du Roi a été instaurée en 1866, peu après le décès de Léopold Ier, survenu le 10 décembre 1865.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:50
SHAPE photo Nato

SHAPE photo Nato

 

14 novembre 2013 Caroline Tichon - dhnet.be

 

Mons-Centre -  La menace atomique qui pèse sur les quelque 270 travailleurs civils du quartier général des forces alliées semble s’apaiser mais jusqu’à quand ?

 

Hier, en commission de la Défense à la Chambre, la député-bourgmestre Jacqueline Galant (MR) a, à nouveau, interpellé le ministre de la Défense, Pieter De Crem, quant à la situation des travailleurs civils du Shape, le quartier général des forces alliées situé à Casteau.

 

Dans deux mois, l’échéance fixée par le Traité de Lisbonne de 2011 touche à son terme. Cette interpellation de Jacqueline Galant tombe à pic et fait suite à une série d’interpellations sur le sujet.

 

Au 1er janvier 2014, l’État belge, dans le cadre du Traité de Lisbonne, doit prendre en charge financièrement le personnel local travaillant au sein de la base. Ces travailleurs sont entre autres chargés de la maintenance et de la logistique au sein du Shape.

 

À de nombreuses reprises, les travailleurs civils sont montés au créneau en réclamant des garanties quant à leur sort tantôt auprès du ministre de la Défense tantôt auprès du Premier ministre, Elio Di Rupo. Plusieurs actions de grève avaient mobilisé le personnel ces derniers mois. Elles étaient montées d’un cran, bloquant toute la circulation à la fin du mois juin dernier.

 

Ce mercredi, le ministre a affirmé que la "situation du personnel civil du Shape ne changerait pas au 1er janvier 2014". Le ministre a par ailleurs confirmé en commission que le personnel civil resterait pris en charge par le Shape après la date butoir.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:35
De Crem n'exclut pas une autre participation en Afghanistan après 2014

 

13 novembre 2013 lalibre.be (Belga)

 

Le député socialiste flamand Dirk Van der Maelen a quant à lui appelé "à reconnaître que cette opération en Afghanistan est un désastre".

 

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, n'a pas totalement fermé la porte, mercredi en commission Défense de la Chambre, à une participation militaire belge en Afghanistan après 2014, alors que l'accord de gouvernement prévoit un retrait belge à partir de cette année. Il a été évalué qu'une capacité de 8.000 à 12.000 hommes serait nécessaire en Afghanistan après 2014, a souligné le ministre. Sa récente visite aux Etats-Unis lui a permis d'en discuter avec Chuck Hagel, le secrétaire à la Défense des Etats-Unis, a-t-il précisé.

 

Si l'accord de gouvernement prévoit un retrait des troupes d'Afghanistan en 2014, la mise en oeuvre des décisions du sommet de Lisbonne de 2010 n'exclut pas une présence sur le terrain, a-t-il poursuivi.

 

Le député PS Vincent Sampaoli a rappelé que l'aide à l'Afghanistan planifiée par la Belgique pour ces prochaines années passera par la coopération au développement et pas par la Défense.

 

Il s'est dit "inquiet" d'entendre que quelques centaines de soldats belge pourraient rester au milieu de 12.000 à 13.000 hommes au-delà de 2014.

 

Le député socialiste flamand Dirk Van der Maelen a quant à lui appelé "à reconnaître que cette opération en Afghanistan est un désastre".

 

Denis Ducarme (MR) s'est pour sa part réjoui que le ministre de la Défense n'exclue pas une présence belge en Afghanistan après 2014.

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 18:50
Un sable particulier sous la porte de Menin

 

12/11/13 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Lors de la cérémonie de l'Armistice sous la porte de Menin (Ypres), le prince britannique Philippe a réceptionné un peu de terre provenant des cimetières belges de la Première Guerre mondiale. Ces sacs de sable voyageront jusqu'à Londres à bord d'un bateau belge.

 

Photos : Ritchie Sedeyn  >>

 

Parmi les milliers de spectateurs massés à la Porte de Menin, on aperçoit une file d'écoliers belges. En septembre, ils remplissaient des sacs de sable. Aujourd'hui, ils les placent sur un chariot lors d'une cérémonie du last post. « Je suis très contente d'être présente » raconte Hannah Buysen de l'Athénée Erasmus à Deinze. « Quand nous remplissions les sacs, je me sentais en contact avec les disparus mais aujourd'hui le sentiment s'est accru. »

 

À ses côtés, des élèves d'un collège britannique. Dans ce projet, chaque école belge coopère avec un collège anglais. « Mes élèves et moi participons à cette entreprise avec nos partenaires de l'école de Heist » explique  Lisa Berck, professeur à la London Beverwood school. « Dans un mois, les sacs rejoindront Londres à bord de la frégate Louise-Marie. Nous les réceptionnerons dès lors. »

 

Lisa et Hannah poursuivront le projet de l'Armistice avec quelques centaines d'élèves et professeurs jusqu'à sa clôture l'année prochaine. La terre belge sera dispersée au Memorial Garden en plein cœur de Londres. Ce jardin sera le symbole des victimes tombées lors de la Première Guerre mondiale, il y a près d'un siècle.

 

Vidéo : Mathieu Duhembre

Lors de la cérémonie de l'Armistice sous la porte de Menin (Ypres), le prince britannique Philippe a réceptionné un peu de terre provenant des cimetières belges de la Première Guerre mondiale. Ces sacs de sable voyageront jusqu'à Londres à bord d'un bateau belge.

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 18:50
Inauguration des emblèmes militaires

 

12/11/13 Concetto Bandinelli – MIL.be

 

Le roi Philippe a assisté à l'inauguration des emblèmes militaires présidée par Monseigneur Léonard, en l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg. L'édifice rassemblait pour l'occasion les plus hautes autorités militaires et civiles de la Défense.

 

Photos Malek Azoug >>

 

Monseigneur André-Joseph Léonard, Primat de Belgique et évêque du Diocèse aux Forces armées, a procédé à l'inauguration des emblèmes reprenant les glorieuses citations de l'armée belge. Ces dernières rappellent les lieux où les militaires belges ont combattu l'adversaire avec courage. Ypres, Liège, Anvers, Dixmude, la campagne de 1940, la bataille de Belgique ou d'Angleterre sont autant de noms brodés au fil d'or sur douze drapeaux. Ces étendards garnissent la partie supérieure de la nef.

 

Le soir du 11 novembre 2013, chacun de ces noms a été rappelé au public par quatre officiers-élèves de l'École Royale Militaire. L'église de Saint-Jacques-sur-Coudenberg, cathédrale du Diocèse aux Forces armées, demeure un lieu historique important puisque son parvis a accueilli la prestation de serment de Léopold Ier, premier Roi des Belges, le 21 juillet 1831.

Inauguration des emblèmes militaires
Inauguration des emblèmes militaires
Inauguration des emblèmes militaires
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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 18:35
Les radars belges protègent Kandahar

 

08/11/13 Texte & photos : Bn ISTAR – MIL.be

 

Dans le sud de l'Afghanistan, des véhicules équipés de radars de l'armée belge surveillent l'aéroport de Kandahar. Depuis la fin du mois de juin, huit militaires de l'escadron surveillance du champ de bataille (détaché du Bataillon de Chasseurs à Cheval d'Heverlee) s'attèlent à la tâche.

 

Photos >>

 

Ce détachement travaille au profit des forces de protection de la base et est intégré dans la sphère internationale. Les opérateurs utilisent plusieurs véhicules radars pour collecter des informations sur les mouvements autour des installations. Ils se procurent une vue d'ensemble (dans le jargon : la situational awareness) de la force de protection internationale et y assurent la sécurité de tous les militaires de Kandahar. Leurs collègues de la Composante Air garantissent l'appui des éléments non-opérationnels.

 

Le système radar date de 1989. Il avait été utilisé au Kosovo et pour surveiller la base de Kleine-Brogel. Il a poursuivi son évolution après une mise à jour en 2003. Les techniciens d'Heverlee ont doté le radar de caméras dont le réseau permet la commande à distance.

 

À Kandahar, il semble que le système belge soit fort compatible avec celui des Américains. Leur commandant a félicité nos militaires en les remerciant pour leur professionnalisme et l'accroissement de la sécurité sur l'aéroport.

Les radars belges protègent Kandahar
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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 17:50
Résistance en Europe

 

07/11/13 MIL.be

 

« Résistance en Europe » est le nom d'une exposition belge gratuite qui parcourra l'ensemble de l'Europe. Vous pourrez la visiter à Bruxelles, du 8 au 22 novembre 2013. Elle entamera sa tournée internationale peu après.

 

« Résistance en Europe » donne un aperçu de différents mouvements de résistance qui ont lutté activement dans 21 pays européens. Avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale, ils ont combattu les nazis, Franco, Salazar et d'autres régimes autoritaires. Fil conducteur de l'exposition : les valeurs partagées par les groupes de résistance qui ont généré ensuite les fondements de l'Union européenne.

 

Résistance en Europe

 

Du 08 au 22 novembre 2013

lundi - vendredi : 09h00-18h00

week-end : 11h00-18h30

fermé le 11 novembre

 

Institut des Vétérans-INIG

Boulevard du Régent, 45-46

B-1000 Bruxelles

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