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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 16:30
photo Mil.be

photo Mil.be

 

4/09/15 – 7sur7.be (Belga)

 

La composante Air ira, pour la première fois de son histoire, s'entraîner cet automne aux Émirats arabes unis (EAU) pour participer notamment à un cours avancé organisé par la force aérienne émiratie, de plus en plus engagée dans des opérations à l'étranger, a-t-on appris vendredi de source militaire.

 

Les bases aériennes de Florennes et de Kleine-Brogel déploieront ainsi huit chasseurs-bombardiers F-16 et, par rotations, quelque 45 pilotes sur la base émiratie d'al Dhafra, proche d'Abou Dhabi, du 11 octobre au 19 novembre pour trois périodes d'entraînement "dans un environnement le plus proche possible des théâtres d'opération actuels", a précisé l'état-major de la composante Air, dans une référence à l'Irak.

 

Une partie de ces pilotes - six - participeront au 25ème "Advanced Tactical Leadership Course" (ATLC), un cours de haut niveau organisé du 25 octobre au 19 novembre par l'"Air Warfare Center" de la force aérienne émiratie.

 

Le but de l'ATLC est d'améliorer les connaissances tactiques et les qualités de leader des équipages engagés lors de vols en grandes formations multinationales - appelées en jargon "Composite Air Operations", COMAO). Les participants à ce cours proviendront des Émirats, d'Égypte, d'Arabie saoudite, de France - qui dispose d'une base permanente à al-Dhafra -, de Grande-Bretagne, des États-Unis et, pour la première fois, de Belgique.

 

Afin de rentabiliser ce déploiement aux Émirats, la composante Air a décidé d'organiser en parallèle à l'ATLC trois "block trainings" à Al Dhafra pour permettre à une quarantaine d'autres pilotes de maintenir leurs qualifications, dont le premier se déroulera du 11 au 23 octobre.

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 15:50
Zutendaal reserve air base, ca 2009 (Via GoogleMaps)

Zutendaal reserve air base, ca 2009 (Via GoogleMaps)

 

03/09/2015 deredactie.be


Le ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA) a confirmé mercredi soir que la Belgique a donné son accord aux Etats-Unis pour une éventuelle réutilisation de la base militaire de Zutendaal, dans le Limbourg, pour entreposer du matériel militaire conventionnel dans le cadre de l’Otan.

 

"La Défense a donné une réponse positive à la demande des Etats-Unis" d'utiliser à nouveau le dépôt de Zutendaal pour "pré-positionner" du matériel, a déclaré Steven Vandeput à l'agence de presse Belga, en marge d'une réunion des ministres européens de la Défense à Luxembourg. La date-limite pour une réponse à Washington était le 1er septembre, a précisé le ministre belge de la Défense, confirmant une information publiée par le journal régional Het Belang van Limburg.

La Défense attend désormais une décision définitive des Etats-Unis, a ajouté le ministre, soulignant que la Belgique se présentait ainsi comme "un partenaire fiable" de Washington et de l'Otan.

 

Durant la Guerre froide, la base de Zutendaal - construite au départ comme un aérodrome de réserve de l'Otan - faisait partie d'un vaste réseau de dépôts militaires de l'US Army en Europe. Au plus fort de la confrontation est-ouest, l'armée américaine avait lancé un vaste programme de dépôts militaires en Belgique, en retrait par rapport au Rideau de fer. Mais ce programme s'était rapidement réduit comme une peau de chagrin après la chute du Mur de Berlin, en novembre 1989.

Les Américains avaient quitté Zutendaal en 1999. Il s’agissait d’un dépôt abritant le matériel organique d'une division de renforcement rapide (POMS, dans le jargon militaire), tout comme à Grobbendonck, en province d'Anvers, qui avait fermé ses portes en septembre 1995, quatre ans avant la base limbourgeoise.

Les installations avaient été reprises l'année suivante par l'armée belge, qui y stocke des archives, du matériel roulant - comme des chars Léopard déclassés en passe d'être ferraillés, ainsi qu'une usine de démantèlement de munitions. Environ 140 personnes y travaillent actuellement. Mais le nombre d'emplois pourrait croître, a fait valoir Steven Vandeput.

Selon le quotidien Het Belang van Limburg, les Américains ont demandé de pouvoir utiliser 70.000 m2 de surface de stockage à Zutendaal dans le cadre des "mesures de réassurance" décidées par l'Otan en faveur des alliés est-européens, inquiets de l'attitude russe depuis l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée.

Le Secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, avait annoncé en juin dernier que les Etats-Unis allaient déployer 250 blindés à titre "provisoire" dans six Etats européens pour aider à "contrer les menaces terroristes extérieures, ainsi qu'à contenir la Russie".

Ce déploiement "provisoire" de 250 blindés de différents types - des chars M-1 Abrahams, des véhicules de combats M2 Bradley et des obusiers automoteurs - a lieu dans les Etats baltes, ainsi qu'en Bulgarie, en Pologne et en Roumanie. Ni la Belgique, ni l'Allemagne, située plus à l'ouest, n'avaient alors été mentionnées.

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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 16:50
photo 2e RH / Armée de Terre

photo 2e RH / Armée de Terre

 

27/08/2015 Armée de Terre

 

Le 4e escadron du 2e Régiment de Hussards (2e RH) est revenu sur le lieu du combat de ses prédécesseurs à Stockem, en Belgique, dans la province de Luxembourg. La projection de l’escadron sur les différents théâtres d’opérations à l’été 2014 n’avait pas permis de commémorer les 100 ans. Cette année, 62 hussards ont pu faire le déplacement pour l’occasion.

 

Le 7 août 1914, le 4e escadron du 2e RH, entraîné par le lieutenant François de Thonel d'Orgeix dans une charge furieuse lancée depuis la « montagne de Stockem », avait anéanti et mis en déroute une colonne de cavalerie allemande.

 

Une cérémonie a été organisée pour rendre hommage aux anciens du régiment, réunissant des autorités belges, des civils et des militaires, ainsi que le 4e escadron. Une stèle a été inaugurée en souvenir de ce fait d’armes héroïque.

 

Cette mission s’est clôturée par un relais depuis Stockem jusqu’à la garnison d’Haguenau, soit 320 km de distance parcourus en moins de deux jours, durant lesquels les hussards se sont transmis un relais contenant la terre de la « montagne de Stockem ».

 

Organisées en l’honneur d’un régiment et de son histoire, ces cérémonies permettent de perpétuer le devoir de mémoire autour des valeurs de l’armée de Terre.

 

Note RP Defense : voir La charge de Stockem -

Gouache de Maurice Toussaint

Gouache de Maurice Toussaint

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 16:50
Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

 

10/07/2015 Johan Lievens – MIL.be

 

Le 8 juillet, des canonniers du Bataillon d’Artillerie de Brasschaat ont effectué le saut de leur vie. Ils ont été parachutés d’un C-130 au-dessus du terrain d’Elsenborn avec deux mortiers de 120mm. Ils ont pu ouvrir le feu peu après. L’expérience est unique car ces pièces sont tractées normalement par un véhicule. 

 

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.bePhotos : Ritchie Sedeyn – MIL.bePhotos : Ritchie Sedeyn – MIL.be
Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.bePhotos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

Un ballon rouge prend de l’altitude. Pas dans le cadre d’une fête mais bien pour évaluer la dérive du vent. « Parachuter du matériel procure un avantage stratégique », explique Tom Hey, commandent de batterie du Bataillon d’Artillerie. « C’est surtout au début d’une opération que peu de pistes sont accessibles ou que les possibilités de se déployer via les routes sont limitées. Nous pouvons alors choisir d’emprunter les voies aériennes ». 

 

Vidéo : Erwin Ceuppens - MIL.be

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 16:45
photo MIL.be

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20/07/2015 Sarah Delafortrie, Christophe Springael – MIL.be

 

Sur proposition du ministre de la Défense Steven Vandeput, le Conseil des ministres a marqué son accord sur le déploiement de trois instructeurs belges durant une période de trois mois à Kinshasa, dans le cadre de l'appui au redémarrage du Groupement des écoles supérieures militaires (GESM).

 

Dans ce cadre, et dans la continuité des efforts déjà fournis, de début août à fin octobre 2015, trois instructeurs belges seront à nouveau déployés à l'Ecole de Commandement et d'Etat-Major à Kinshasa. Leur mission évoluera progressivement d'une mission d'enseignement vers une mission de coaching, pour finir à terme par rendre le GESM autonome pour la dispense de la formation continuée des officiers supérieurs.

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 16:30
photo MIL.be

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20/07/2015 Sarah Delafortrie, Christophe Springael - MIL.be

 

Sur proposition du ministre de la Défense Steven Vandeput, le Conseil des ministres a marqué son accord sur la prolongation de l'engagement du détachement d'entraînement de quelque trente militaires à Bagdad jusqu'à la fin 2015. Ceci, afin de participer à l'entraînement des forces de sécurité irakiennes à partir d'un endroit sécurisé.

 

Durant la période de mars à avril 2015 et en collaboration avec les partenaires de la coalition internationale contre DAESH en Irak, le détachement d'entraînement belge a aidé à sélectionner et à former 1500 militaires irakiens. Le détachement d'entraînement belge a fourni 22 des 75 instructeurs pour le cours médical, la formation sniper, la sélection et la formation de base commando. La mission du détachement d'entraînement belge de quelque trente militaires à Bagdad sera prolongée jusqu'au 31 décembre 2015.

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 16:30
Photo MIL.be

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20/07/2015 Johan Lievens – MIL.be

 

Durant les neuf mois de l’opération Desert Falcon (ODF), les six F-16 belges ont effectué 163 attaques lors des 796 vols au-dessus de l’Irak. La contribution belge s’élevait à 5,5% de la coalition internationale contre DAESH. La mise en place des moyens aériens a empêché la chute de Bagdad et la transformation de l’Irak en un califat. Le détachement belge de Force Protection s’occupe, quant à lui, de la sécurité de nos collègues néerlandais jusqu’à la fin 2015.

 

Le 24 septembre 2014, ODF recevait l’aval du Conseil des ministres. Elle prenait fin le 2 juillet 2015. Les pilotes avaient trois types de missions. D’abord, ils étaient impliqués dans des actions Air Interdiction dont le but était de diminuer ou détruire le potentiel de l’organisation terroriste. Ensuite, les pilotes fournissaient du Close Air Support aux troupes irakiennes au sol ou Peshmergas kurdes. Enfin, ils ont effectué de nombreux vols de reconnaissance grâce auxquels ils ont recueilli des informations importantes.

 

Chaque attaque était soigneusement analysée. Toutes les missions étaient étudiées par un red card holder (RCH) belge au quartier général au Quatar. Ce dernier analysait tous les aspects légaux des missions. Lorsque tout cadrait avec la loi, le RCH donnait son feu vert. Pourtant, toutes les missions n’ont pas été effectuées. Via des images hautes résolutions, les pilotes apercevaient parfois des civils près de leur but. Ils ont donc stoppé leur engagement. « Ces interventions sont à apprécier à long terme » a déclaré le général-major aviateur Frederik Vansina, commandant de la Composante Air. IS a perdu 30% de son territoire.

 

La contribution belge au sein de la coalition internationale contre DAESH s’élevait à 5,5%. «  Cet effort a été fortement apprécié par les États-Unis et les autres partenaires de la coalition » assure le ministre de la Défense, Steven Vandeput. « Nos pilotes sont très bons et appartiennent au top », explique le général-major Vansina. Avec la participation à ODF, la Belgique se positionne à nouveau dans le top 10 des partenaires fiables de la coalition.

 

À l’été 2016, et sous condition d'un accord gouvernemental, la Belgique reprendra la tâche des Pays-Bas.

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 09:50
photo EDA

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25 juillet 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Claude-France Arnould, directrice exécutive de l'Agence européenne de défense (AED) depuis 2011, vient d'être nommée ambassadrice de France auprès du royaume de Belgique. Cette diplomate avait, précédemment, dirigé les affaires internationales et stratégiques au Secrétariat général de la défense nationale. Elle remplace à ce poste un fils de légionnaire, Bernard Valéro.

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 16:30
La Belgique a assuré 5,5% des missions d'attaque contre l'EI (20.07.2015)

 

20/07/15 7sur7.be

 

La composante Air a effectué, en neuf mois d'opération en Irak au profit de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, 163 attaques au sol contre des objectifs terrestres du groupe terroriste sunnite Etat islamique (EI) en 796 sorties, a indiqué lundi un haut responsable militaire, trois semaines après la fin de cette mission, qui devrait reprendre d'ici un an en alternance avec les Pays-Bas.

 

Six chasseurs-bombardiers F-16 belges ont opéré  uniquement en Irak  entre début octobre 2014 et fin juin dernier au départ de la Jordanie, notamment pour appuyer les troupes irakiennes au sol qui s'opposent à l'avancée de l'EI (alias Daech en arabe). Ils ont effectué 3.552 heures de vol dont une partie de nuit, attaquant 163 objectifs de Daesh, parfois avec plusieurs bombes de 250 kilos, ce qui représente 5,5% de l'effort de la coalition internationale.

"Sans causer de dommages collatéraux", grâce aux précautions prises, a assuré le commandant de la composante Air, le général Frederik Vansina, au cours d'un point presse sur la base aérienne de Kleine-Brogel (Limbourg) à l'occasion d'un vol en F-16 du ministre de la Défense, Steven Vandeput.

 

Un système d'alternance avec les Pays-Bas

La campagne aérienne produit ses effets et l'avancée de Daech a été stoppée, le mouvement ayant perdu 30% des territoires qu'il contrôlait en dépit de quelques "succès tactiques temporaires", a-t-il ajouté, tout en admettant que la lutte contre l'EI serait de "longue haleine".

La participation belge aux opérations aériennes a été suspendue fin juin, pour des raisons budgétaires, avec un retour des avions quelques jours plus tard à Florennes.

La Belgique et les Pays-Bas ont toutefois convenu d'un système d'alternance qui font que les deux forces aériennes se relèveront mutuellement à partir de l'été 2016.

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 21:50
Centre des opérations du CRR-Fr lors de l'exercice CITADEL KLEBER à Mourmelon en mars 2015 - photo CRR-Fr

Centre des opérations du CRR-Fr lors de l'exercice CITADEL KLEBER à Mourmelon en mars 2015 - photo CRR-Fr

 

06/07/2015 Stephan Boonen - MIL.be

 

Quinze Belges font partie du Corps de Réaction Rapide – France. Quatre cent-trente militaires provenant de douze pays travaillent côte à côte au sein de cet état-major international de l'armée française.

 

Cet état-major, créé le 1er juillet 2005, offre une réponse aux engagements internationaux de la France en matière de Défense et de sécurité. Plus précisément, dans le cadre de l'Union européenne et de l'OTAN. Dès 2017, il sera de standby pour la NATO Joint Task Force.

Cérémonie du 14 juin 2015 commémorant  les 10 ans du CRR-Fr - photo CRR-Fr

Cérémonie du 14 juin 2015 commémorant les 10 ans du CRR-Fr - photo CRR-Fr

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 20:50
Photo Patrick Brion – MIL.be

Photo Patrick Brion – MIL.be

 

06/07/2015 Virginie Flawinne –MIL.be

 

Les derniers vétérans de la brigade Piron, acteurs majeurs du débarquement de Normandie et de la libération, ont été décorés de la Légion d’honneur à l’ambassade de France à Bruxelles, le vendredi 3 juillet.

 

La Brigade Piron est une brigade de volontaires belges constituée au Royaume-Uni en pleine Seconde Guerre mondiale. Les militaires ont débarqué en Normandie le 8 août 1944 et apporté leur contribution aux soldats qui avaient débarqué le 6 juin. Ils ont poursuivi leur route de libérateurs, repoussant l’ennemi jusqu’à arriver à Bruxelles le 4 septembre. Seuls, quelques hommes maintiennent encore ces événements vivaces par leur présence et leurs témoignages.

 

Vidéo : DG Com

Photo Patrick Brion – MIL.be
Photo Patrick Brion – MIL.be
Photo Patrick Brion – MIL.be
Photo Patrick Brion – MIL.be

Photo Patrick Brion – MIL.be

« Ils se sont démarqués par leur courage, leur foi en l’avenir et leur camaraderie » insiste Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'État français chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire. Steven Vandeput, notre ministre de la Défense, a déclaré, quant à lui, espérer que « leur courage continuera d’inspirer les générations futures ».

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 20:45
photo MIL.be

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06/07/2015 Virginie Flawinne – MIL.be

 

Le commandant de la Composante Marine a rendu visite au personnel du Godetia le week-end des 4 et 5 juillet. La participation du navire et de son équipage à l’opération FRONTEX en Méditerranée venait de prendre fin. Le personnel aura sauvé plus de 1 600 personnes fuyant les conflits en ayant pris la mer depuis les côtes libyennes et tunisiennes.

 

« Je n’ai pas pu rendre visite à l’équipage du Godetia plus tôt car il était très occupé », explique l’amiral de flottille Georges Heeren, commandant de la Composante Marine. Le Godetia a, en effet, patrouillé dans la Méditerranée durant sept semaines, secourant des embarcations en danger. « Il s’agit d’une mission d’urgence que nous menions à la demande de l’Italie, en tant que navire militaire de première importance au sein de l’opération FRONTEX. »

 

« Les informations concernant les embarcations présentes en mer nous venaient d’avions, d’hélicoptères, de drones ou d’autres navires », explique l’enseigne de vaisseau Cedric Deconinck, officier de navigation. « Nous nous dirigions alors rapidement vers l’embarcation présentant le plus de risques pour ses occupants en passe de chavirer ou montrant des signes de déshydratation importante. » Sur place, des zodiacs étaient mis à l’eau avec des plongeurs et des para-commandos pour la sécurité ainsi que des matelots chargés de gilets de sauvetage.

 

photo MIL.bephoto MIL.bephoto MIL.be
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photo MIL.be

À bord, les migrants étaient accueillis par du personnel administratif et médical. Les femmes et les enfants étaient mis à l’abri dans un conteneur pendant que le Godetia se dirigeait à vive allure vers le port le plus proche pour remettre les naufragés aux autorités italiennes. Le 30 juin, lors de sa dernière opération de sauvetage, le Godetia recueillait les occupants de trois embarcations gardés à bord durant plus d’un jour et demi pour avoir le temps d’arriver à quai. Ces conditions de travail et de vie auront été marquantes pour tous mais l’équipage a accompli sa mission avec professionnalisme en évitant tout accident. Ce qui rend son commandant de bord, le capitaine de frégate Philippe De Cock, particulièrement satisfait : « Chapeau, je suis vraiment fier de mon équipage ! »

Vidéo : Wim Cochet & VRT

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 20:30
Photo Jürgen Braekevelt MIL.be

Photo Jürgen Braekevelt MIL.be

 

03/07/2015 Johan Lievens – MIL.be

 

Les six F-16 belges sont rentrés sains et saufs ce 2 juillet à la base de Florennes. Depuis octobre 2014, ils exécutaient des missions contre le groupe terroriste État Islamique (EI) en Irak depuis une base jordanienne. L’opération Desert Falcon est terminée.

 

Le vol retour a duré six heures. Les pilotes ont souhaité garder l’anonymat vu les circonstances. « Cela fait du bien d’être de retour », raconte l’un d’eux. « L’ambiance était bonne et chacun a pu rentrer sain et sauf. »

 

Outre les missions de reconnaissance, les F-16 ont effectué des opérations cinétiques depuis le ciel irakien. Les interventions sont racontées avec grande prudence. « Nous menions les missions quotidiennes généralement entre Belges et parfois avec d’autres partenaires de la coalition », raconte le pilote. « Les vols duraient environ cinq heures chacun de jour comme de nuit. Cette alternance se faisait ressentir mais il y avait assez de moments prévus pour se reposer. » Les pilotes étaient constamment tenus au courant des activités ainsi que des troublantes images publiées par l’EI sur les médias sociaux. « Quand tu vois ce genre de choses, tu sais pourquoi tu es là », affirme un pilote.

 

Le Conseil des ministres avait décidé, le 24 septembre dernier, d’envoyer six F-16 et un groupe de 120 personnes en appui en Jordanie.

Photo Jürgen Braekevelt MIL.bePhoto Jürgen Braekevelt MIL.be
Photo Jürgen Braekevelt MIL.be

Photo Jürgen Braekevelt MIL.be

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 10:55
L’ESM à Saint-Cyr

L’ESM à Saint-Cyr


03.07.2015 source SHD
 

3 juillet 1608 : fondation de Québec (actuel Canada). Lieutenant de la compagnie fondée par Pierre Duguas de Mons, Samuel de Champlain fonde la ville de Québec au bord du Saint Laurent.

 

3 juillet 1808 : l’ESM s’installe à Saint-Cyr (actuelle ville de Saint-Cyr l’Ecole). Créée par Napoléon le 1er mai 1802, l’école de formation des officiers, Ecole Spéciale Militaire, est d’abord implantée à Fontainebleau puis transférée dans l’ancienne école pour jeunes filles créée par Mme de Maintenon. Aujourd’hui, Saint-Cyr l’Ecole abrite le lycée militaire de Saint-Cyr (qui est aussi une prépa à l’ESM de Saint-Cyr-Coetquidan).

 

 

3 juillet 1866 : bataille de Sadowa (actuelle République tchèque). Victoire prussienne sur l’empire autrichien.

 

3 juillet 1916 : les belges prennent Kato (Afrique orientale). Précédant la victoire anglo-belge de Tabora, le combat de Kato est remporté par le lieutenant général belge Charles Tombeur. Le lieutenant-colonel Paul von Lettow-Vorbeck après près de deux années de combats de guérilla très efficace, enregistre ses premières vraies défaites. Beaucoup plus nombreux et dotés notamment d’hydravions, les alliés chassent les Allemands de la rive orientale du lac Tanganyika. Ces hydravions ont permis la destruction de la flottille allemande et bien évidemment un avantage énorme en matière de renseignement et de reconnaissance.

 

3 juillet 1940 : drame de Mers el Kebir (Algérie). Le Royaume-Uni combat seul l'Axe depuis l'armistice français (22 juin). L'éventualité que la marine française (4ème rang mondial), intacte jusqu'à présent, puisse tomber aux mains des Allemands est impensable pour Londres dont la survie passe par la maîtrise des mers. L'amiral Darlan a certes donné des ordres pour que la flotte se saborde en cas de réquisition allemande, mais l'enjeu est trop lourd pour Churchill qui ordonne l'opération Catapult. Le vice-amiral Sommerville commandant la force H se positionne devant le port algérois de Mers el Kebir et propose un marché (ultimatum) à l'amiral Gensoul :1. le suivre et rallier le combat contre l'Axe. 2. Se saborder. 3. Gagner un port américain. Sinon, la force H détruira le fleuron de la flotte française bloquée dans le port algérien. Gensoul refuse: 1300 marins français périssent. En Grande-Bretagne, les Britanniques saisissent par la force les unités navales réfugiées dans les ports de Portsmouth, Plymouth et Falmouth (2 contre-torpilleurs, 8 torpilleurs, 13 avisos, et 6 sous-marins). La prise du sous-marin Surcouf est marquée par des incidents sanglants. Le personnel est interné dans des camps et traité comme prisonniers de guerre. A Alexandrie, l’amiral Cunningham et le vice-amiral Godfroy à bord du croiseur Duquesne trouveront le 7 juillet une solution négociée sur la posture de la force navale française, dite « force X ».

L’épisode est particulièrement douloureux entre les deux anciens alliés et a servi à alimenter la rancœur, compréhensible, de beaucoup de Français contre la perfide Albion. Cependant comme le raconte Churchill dans ses mémoires, deux familles françaises enterrant leurs fils tués à Mers el Kébir, posèrent côte à côte sur les cercueils le drapeau français et l'Union Jack ! 

3 juillet 1988 : le USS Vincennes abat un airbus A300 (Golfe persique). Le croiseur américain tire 2 missiles qui détruisent le vol iranian air 655.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 17:50
Déplacement de Jean-Marc Todeschini à Bruxelles

 

02/07/2015 Ministère de la Défense

 

Monsieur Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants et de la Mémoire sera en déplacement en Belgique, à Bruxelles, le vendredi 3 juillet 2015. Au cours de ce déplacement il remettra les insignes de la Légion d’honneur à treize vétérans de la brigade Piron, unité belgo-luxembourgeoise qui participa à la Bataille de Normandie pendant la seconde guerre mondiale.

 

Déplacement de Jean-Marc Todeschini à Bruxelles
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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:50
photo Patrick Brion – MIL.be

photo Patrick Brion – MIL.be

 

02/07/2015 Johan Lievens –MIL.be

 

Malbork, Pologne. L’alarme est déclenchée pour deux F-16 belges. Un avion non identifié est entré dans l’espace aérien de l’OTAN. Nos avions sont envoyés pour l’intercepter en plein vol au-dessus de la mer Baltique. Depuis janvier 2015, la Belgique a déployé quatre F-16 et cinquante personnes dans le cadre de la mission de surveillance aérienne de l’OTAN Enhanced Air Policing Mission (EAPM).

 

Suite à la crise ukrainienne et l’annexion de la Crimée par la Russie, l’OTAN a décidé de renforcer ses activités dans la région de la mer Baltique. La Belgique, ayant beaucoup d’expérience en matière de surveillance aérienne, a fourni un appui. Le détachement mène des interventions d’urgence (Quick Reaction Alert -QRA) dont le nombre est déjà grimpé à quatorze. Dans la plupart des cas, il s’agit d’avions russes ne communiquant pas leur plan de vol ou ne prenant pas contact avec le contrôle aérien de l’espace survolé. « C’est un peu plus rude que durant la guerre froide », lâche le commandant de la Composante Air, le général-major aviateur Frederic Vansina. « À l’époque, nous étions pilotes avant tout et les relations étaient amicales. Mais actuellement, ils osent entreprendre des manœuvres fatigantes pour rendre la vie dure à nos  pilotes. »

 

photo Patrick Brion – MIL.bephoto Patrick Brion – MIL.be
photo Patrick Brion – MIL.bephoto Patrick Brion – MIL.be

photo Patrick Brion – MIL.be

Le but d’un QRA est d’identifier l’appareil et de communiquer cette information aux contrôleurs aériens. L’avion qui ne communique pas son plan de vol sera escorté par le F-16 jusqu’à sa sortie de la zone contrôlée. « Je pense qu’il est important de montrer que nous n’acceptons pas n’importe quoi », explique le ministre de la Défense Steven Vandeput. Dans la majorité des cas, les pilotes belges sont tombés sur des pilotes russes occupés à effectuer des vols de reconnaissance le long des frontières allemandes, suédoises, danoises et polonaises. Un pic d’activité russe a été constaté du 16 au 18 juin pendant l’exercice OTAN BALTOPS 2015. Les Belges sont de permanence QRA pendant une semaine. La suivante, ils rentabilisent au mieux leur présence en s’entraînant au combat aérien avec les MIG-29 polonais. L’espace aérien polonais est bien plus grand et offre bon nombre de possibilités impensables en Belgique. « Le MIG-29 est un peu le « meilleur » ennemi du F-16 et, avec ces combats simulés, nous apprenons à découvrir les points faibles de l’adversaire »,  explique le général Vansina.

 

En date du 30 juin 2015, le détachement belge avait déjà contribué pour quelque 25% dans les efforts fournis par l’OTAN dans la région. La contribution belge à cette mission de surveillance aérienne s’achèvera début août.

Vidéo : Clint Soete

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:50
P902 BNS Pollux Photo Jorn Urbain

P902 BNS Pollux Photo Jorn Urbain

 

01/07/2015 Ron Joosen – MIL.be

 

Afin de se préparer au mieux à ses prochaines missions, le P902 Castor a subi, la semaine dernière, un entraînement intensif sous la houlette du centre d’entraînement opérationnel MOST (Mine countermeasure vessels Operational Sea Training) pour chasseurs de mines.

 

Plusieurs instances et collaborateurs, tant de la Défense que de la garde-côtière, ont proposé à l’équipage des explications sur leurs domaines de compétence ainsi que sur l’entraînement qui va de pair. Mais l’approche théorique n’est qu’un aspect parmi d'autres. L’accent a surtout été mis sur la pratique afin que les actions soient correctement exécutées lors d’une interception en cas de délit. La coordination et la communication entre les différents partenaires sont en effet essentielles à la bonne conduite des opérations.

 

Cette journée interactive, l’enthousiasme de l’équipage, la qualité des orateurs et l’interaction avec le Centre d’Informations Maritimes (CIM) ont permis de conscientiser l’équipage dans le domaine du Maritime Situational Awareness et d’affiner les procédures dans le cadre du Plan d’Urgence et d’Intervention de la mer du Nord.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:50
Les meilleurs du tir tactique en compétition en Belgique

 

2 juil. 2015 par MIL.be

 

Le championnat national de tir militaire s’est déroulé ces 1er et 2 juillet au camp Lagland à Arlon. Il réunissait les meilleurs tireurs de toute la Défense.

 

Pour chaque militaire participant, tout débutait par un contrôle complet de l’arme. « Nous vérifions notamment que la détente ne soit trafiquée car il est toujours tentant de l’avoir plus souple », explique le premier sergent Pascal Dechene, armurier. La « triche » est formellement sanctionnée et les participants doivent bien vérifier qu’ils ne vont pas tricher inopinément. « Les webbings, ces fameux gilets intégrant protection et porte-chargeurs, doivent peser au minimum huit kilos », ajoute l’adjudant Carl Deleu, un des responsables techniques du championnat.

 

photo Sedeyn Ritchie - MIL.bephoto Sedeyn Ritchie - MIL.be
photo Sedeyn Ritchie - MIL.be
photo Sedeyn Ritchie - MIL.bephoto Sedeyn Ritchie - MIL.bephoto Sedeyn Ritchie - MIL.be

photo Sedeyn Ritchie - MIL.be

« À l’origine, le championnat était une discipline olympique mais nous l’avons adapté à l’entraînement militaire et il est devenu une compétition dynamique », explique l’adjudant Frank Verstraeten de la cellule du sport de la Défense. « Le concept se veut le plus réaliste possible dans l’esprit train as you fight », poursuit le major Frank Adam du même service. « Le championnat et ses épreuves sont d’ailleurs en constante évolution. La prochaine étant l’inclusion des armes de défense personnelle : chacun tirera avec son arme organique. »

En effet, si les tireurs étaient aujourd’hui équipés de manière identique, c’est parce que la FNC et ses munitions de guerre 5.56 étaient communes à chacun. Même les participants néerlandais et luxembourgeois tiraient avec cette arme à laquelle ils ne sont pas habitués. « Le grand atout que nous aurons lorsque les armes de défense personnelle auront été implémentées, c’est que le championnat s’y adaptera et proposera des parcours polyvalents permettant à chacun de s’y mesurer selon son équipement spécifique. »

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 16:50
Photos : Jurgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Jurgen Braekevelt – MIL.be

 

01/07/2015 Stijn Verboven – MIL.be

 

L’instruction des nouveaux officiers et sous-officiers destinés aux brigades légère et médiane s’est achevée à Arlon. Le 30 juin 2015, après dix mois de cours intensifs théoriques et tactiques, une cérémonie était organisée pour célébrer ce moment important. Elle se déroulait, dans une chaleur étouffante, sur la plaine de parade de la caserne Général Bastin à Arlon.  

 

« Nous y sommes ! Nous clôturons aujourd’hui une formation longue et intensive ». C’est en ces termes que le lieutenant-colonel Gert Van Ryckeghem, chef du département Manœuvre, s’adresse aux jeunes cadres. « Vous serez, dès demain, à la tête d'un peloton ou d'une section. Souvenez-vous : un chef n’est jamais au-dessus de son personnel. Il est là pour lui indiquer la marche à suivre, se tient à ses côtés pour le soutenir et l’aide à progresser dans les moments difficiles. Je vous souhaite bonne chance ! »

Lors de cette parade, place était également faite à la réflexion. Des fleurs furent déposées au monument des troupes de manœuvre et à celui du régiment des Guides. Une pensée particulière fut adressée au lieutenant-colonel Ronny Piens, décédé lors d’une attaque survenue au Mali en mars 2015.

 

Photos : Jurgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Jurgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Jurgen Braekevelt – MIL.be
Photos : Jurgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Jurgen Braekevelt – MIL.be

L’instruction étant terminée, les nouveaux officiers et sous-officiers se rendront prochainement dans leur unité afin d’endosser leur rôle de chef de section ou de peloton. Les para-commandos ont encore quatre mois de formation à subir avant d’être considérés comme chefs à part entière.

Vidéo : Erwin Ceuppens

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 11:50
Les Français prennent l’alerte européenne de la force de réaction rapide

 

01.07.2015 Nicolas Gros-Verheyde – Bruxelles2

 

Les Français (et les Belges) ont pris le relais des ‘Nordiques » pour assurer le tour d’astreinte du battlegroup, la force de réaction rapide de l’UE, qui sera de permanence ce semestre jusqu’à la fin décembre 2015.

 

Un seul groupe d’astreinte

Une fois n’est pas coutume, il n’y aura qu’un seul battlegroup d’astreinte durant cette période. Mais ce n’est pas la première fois. Les plannings contraints des armées européennes comme les budgets à la baisse – et un certain manque d’entrain politique – ont entraîné quelques « trous » dans le planning.

 

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 11:50
Le Fly in Koksijde à l’heure de la Grande Guerre

 

30.06.2015 par Aerobuzz.fr

 

Située à une dizaine de kilomètres de la frontière franco-belge, Coxyde (Koksijde) est une station balnéaire emblématique de la Flandre occidentale avec la plus haute dune de la côte. Voici tout juste un siècle, Coxyde rentrait dans l’histoire de la Grande Guerre grâce à son aérodrome de Bogaerde...

Les 4 et 5 juillet 2015, l’événement « Fly In » renouvellera le succès de sa première édition de 2014 qui accueillit pas moins de 230 avions admirés par plus de 23.000 visiteurs. Pendant ces deux journées, la base militaire aérienne de Coxyde sera cette année encore le lieu d’expositions avions mythiques et véhicules de la 1re guerre, de baptêmes de l’air en avions historiques, de reconstitution par une cinquantaine de bénévoles en habit d’époque d’un « Village Guerre Mondial I » au cœur de la tourmente, d’animations et ateliers pour les familles et enfants, de projections cinématographiques d’époque et expositions photographiques, de cérémonies de commémorations,...

 

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:50
photo MIL.be

photo MIL.be

 

30/06/15 -7sur7.be (Belga)

 

Le major Fabrice Leroy, un spécialiste du renseignement et de l'imagerie, a été investi mardi comme 7e commandant de la 80ème escadrille de la composante Air, la seule unité de l'armée belge équipée de drones, mais à l'avenir incertain à partir de 2017.

 

Cet officier de 42 ans succède au major Jean-Marc Ruaux à la tête du 80ème Squadron UAV ("Unmanned Aerial Vehicles") équipé de drones B-Hunter lors d'une cérémonie organisée sur la base aérienne de Florennes, a constaté l'agence Belga.

 

Le major Leroy a la particularité d'être le premier commandant de cette unité - qui trouve ses origines dans une batterie d'observation de l'ex-Force terrestre créée du temps de la Guerre froide et très tôt équipée de drones - à provenir de la composante Air, a souligné le "patron" des aviateurs, le général-major Frederik Vansina, en marge de la cérémonie.

 

Jusqu'à présent en effet, tous les chefs de cette unité étaient des "kakis" d'origine. Les avions sans pilote "B-Hunter", de conception israélienne acquis en 1998 et pleinement opérationnels depuis 2004, sont basés depuis octobre 2010 à Florennes. Ils opéraient auparavant depuis Elsenborn, près de la frontière allemande.

 

Aujourd'hui, quatorze ans après l'entrée en vigueur de la "structure unique" qui chapeaute les forces armées belges, 60% du personnel du 80ème Squadron UAV est originaire de la composante Terre. Les 40 autres pour cent sont d'origine "bleue". L'ancien ministre de la Défense, Pieter De Crem, avait annoncé en juillet 2013 le retrait du service des douze B-Hunter (B pour Belgique) en 2017, expliquant qu'aucun successeur n'était prévu.

 

Les militaires placent toutefois beaucoup d'espoir dans le "plan stratégique" - apparemment ambitieux - que l'actuel ministre, Steven Vandeput (N-VA), a soumis au gouvernement, en espérant que le drone B-Hunter (un appareil israélien adapté aux besoins belges) ait finalement un successeur à terme.

 

Ces drones ont été déployés à deux reprises en opération à l'étranger. En 2005, quatre appareils ont été engagés pendant quatre mois en Bosnie-Herzégovine dans le cadre d'une mission de l'Union européenne. En 2006, quatre autres UAV ont participé à une nouvelle mission de l'UE, l'EUFOR, lors des élections en République démocratique du Congo (RDC).

 

Les B-Hunter effectuent aussi chaque année une centaine d'heures de vol au dessus de la mer du Nord - au départ de la base aérienne de Coxyde - pour traquer les navires pollueurs dans les eaux territoriales belges de la mer du Nord. L'Italie a toutefois refusé la participation des drones belges à l'opération Triton en mer Méditerranée de l'agence européenne Frontex de l'agence européenne de surveillance des frontières extérieures de l'UE, Frontex, a révélé mardi le général Vansina.

 

Le "B-Hunter" (B pour Belgique) est un petit avion sans pilote (8,9 mètres d'envergure et d'un poids maximal de 727 kilos), bimoteur en tandem et bipoutre. Il est équipé d'une charge utile comprenant une caméra thermique infrarouge et une caméra CCD, qui lui permettent de recueillir des images de jour comme de nuit, et d'un système de transmission de données en temps réel. Il est capable d'effectuer des vols préprogrammés ou commandés à distance d'une durée de dix heures. Sa portée opérationnelle est d'environ 100 km.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:50
Photo Daniel Orban – MIL.be

Photo Daniel Orban – MIL.be

 

30/06/2015 Tiffany Mestdagh – MIL.be

 

Le 12 mai, une équipe de la compagnie CBRN du 4e Génie est venue en aide à l'usine Magotteaux sise à Vaux-sous-Chèvremont. Un robot du SEDEE a pu extraire une source de cobalt 60 et sa tige-guide du bunker dans lequel elles étaient tombées lors d'une séance de radiographie.

 

La firme Magotteaux est spécialisée dans la fabrication de systèmes de broyage destinés aux carrières, cimenteries ainsi qu'à l'industrie minière mais aussi dans les systèmes de dragage en mer et en rivière. Afin de garantir la fiabilité des produits à 100%, ceux-ci sont radiographiés en fin de fabrication. Les pièces produites sont irradiées par une source de cobalt 60.

 

Comme le niveau de radiation utilisé est nocif pour l'être humain, les séances de radiographie se déroulent dans un bunker fait d'acier et de béton. Les manipulations sont réalisées à distance par un téléopérateur. Le 10 avril dernier, un incident de manipulation se produisait et la source de cobalt 60 avec sa tige-guide se retrouvaient sur le sol du bunker.

 

La compagnie CBRN a piloté son robot dans le bunker de la firme. Rapidement, la source ionisante et sa tige-guide ont été identifiées. Avec une infinie précision, la pince du robot s'est emparée de la source. Il s'est ensuite déplacé vers le container de mise en sécurité où il a pu la poser après deux essais.

 

C'est la première fois que la Défense mène à bien une telle intervention. Celle-ci a permis également de nouer des contacts fructueux entre spécialistes CBRN, SEDEE et les représentants locaux des Services d'incendie ou de la Protection civile présents sur place.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:50
Remus prêt à l'utilisation  Photo US Navy - Remus team

Remus prêt à l'utilisation Photo US Navy - Remus team

 

30/06/2015 René Steyaert – MIL.be

 

Du 8 au 18 juin 2015, la Remus Search Team de la Composante Marine belge a participé à BALTOPS 15, un exercice international d'envergure en Pologne. Plus de 5000 militaires, 49 navires et quelque 80 avions y ont pris part.

 

La Remus Search Team belge a travaillé avec une équipe de plongée néerlandaise placée sous commandement américain. Plus tard, le groupe a accueilli une équipe de déminage néerlandaise, diverses équipes "Remus" et des plongeurs de plusieurs nationalités. Le groupe se trouvait près de la ville portuaire d'Utska (Pologne) et logeait dans un camp militaire composé de tentes. Ses membres opéraient généralement depuis le port et régulièrement depuis la plage.

 

L'équipe "Remus" avait pour mission de garder deux chenaux libres d'accès afin que les navires amphibies puissent y débarquer troupes et matériel. Du 16 au 18 juin, la zone où opérait notre personnel a été particulièrement médiatisée, plaçant notre équipe aux premières loges et ajoutant un défi à la mission. Celle-ci fut un réel succès. Outre les mines d'exercice, l'équipe a également localisé les restes d'anciennes munitions de guerre.

Photo US Navy - Remus teamPhoto US Navy - Remus teamPhoto US Navy - Remus team
Photo US Navy - Remus team

Photo US Navy - Remus team

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 16:50
Le lieutenant général Ramirez reçoit le fanion du commandement par l’entremise du général allemand chef de la Défense Wieker - photo Eurocorps

Le lieutenant général Ramirez reçoit le fanion du commandement par l’entremise du général allemand chef de la Défense Wieker - photo Eurocorps

La Défense européenne en marche Photos : Eurocorps

 

26/06/2015 Virginie Flawinne – MIL.be

 

L'Eurocorps faisait l'objet d'une cérémonie hautement symbolique ce jeudi 25 juin à Strasbourg. Le lieutenant général belge Guy Buchsenschmidt transmettait le commandement de ce corps d'armée au lieutenant général espagnol Alfredo Ramirez. Cette passation coïncide avec l'engagement de l'Eurocorps dans des missions de l'Union européenne.

 

Le lieutenant général Buchsenschmidt a remis le fanion du commandement à son homologue espagnol après avoir précisé combien il était satisfait du travail de son équipe dans sa préparation à l'engagement opérationnel européen. « Nous vivons dans un monde tourmenté et l'Europe doit garantir sa propre sécurité. L'Eurocorps est une structure éprouvée dont la légitimité est basée sur sa multinationalité. »

 

photo Eurocorpsphoto Eurocorps
photo Eurocorps
photo Eurocorpsphoto Eurocorpsphoto Eurocorps

photo Eurocorps

Son successeur, le lieutenant général Alfredo Ramirez, abonde dans son sens : « Nous commencerons par envoyer un détachement de 57 hommes à l'EUTM (Mission d'entraînement des forces maliennes de l'Union européenne) en juillet, puis marquerons un grand coup avec le groupement tactique européen (EUBG). Tout ceci est, je l'espère, le germe de quelque chose de plus grand vers une Europe et sa défense commune. »

 

La parade militaire a vu les généraux quitter leur place et leurs remplaçants se mettre en position devant leurs détachements respectifs. Parmi eux, le général de brigade Herman Ruys. Il a pris la tête de la direction appui de l'Eurocorps. Il sera également le plus haut gradé belge sur place et défendra ainsi tant les intérêts belges qu'européens.

 

L'Eurocorps, qui effectuait exclusivement des missions OTAN, se présente dès à présent comme un acteur de la cohérence européenne en rejoignant ainsi sa vocation première.

 

Vidéo : Clint Soete

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