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24 octobre 2014 par Jacques Marouani - electroniques.biz
Sélectionnés parmi les 128 dossiers présentés, ces projets d’excellence s’inscrivent dans les priorités de la politique industrielle du gouvernement.
67 nouveaux projets collaboratifs de R&D impliquant 49 pôles de compétitivité, 260 entreprises et 150 laboratoires publics de recherche, pour un montant d’aide de 42,8 millions d’euros de la part de l’Etat et de 45,7 millions d’euros de la part des collectivités territoriales et des fonds communautaires (Feder), viennent de voir le jour dans le cadre du 18é appel à projets des pôles de compétitivité du Fonds unique interministériel (FUI).
Sélectionnés parmi les 128 dossiers présentés, ces projets d’excellence s’inscrivent dans les priorités de la politique industrielle du gouvernement. Pilotés par une entreprise et associant au moins deux entreprises et un laboratoire de recherche, ces projets apportent une réponse concrète et collective sur des enjeux d’innovation actuels.
Ainsi le projet Box@pme, soutenu par le pôle Aerospace Valley, conçoit une solution globale incluant produit, service et processus de protection visant à lutter contre le cyber-espionnage à destination des PME et ETI françaises. Le projet Tomos, soutenu par le pôle Eurobiomed, envisage de développer de nouvelles tables d’imagerie médicale équipées de dispositifs alternatifs à la radiologie classique. Enfin, le projet Damav, labellisé par le pôle Pégase, vise une solution de détection automatisée des maladies de la vigne par le survol des parcelles au moyen de l’utilisation d’un micro-drone.
Un 19ème appel à projets est en cours. Les projets seront sélectionnés avant la fin du premier trimestre 2015.
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13/03/2014 Béatrice Colin - 20minutes.fr/toulouse
Technologies Un projet de filière cybersécurité autour de l'aérospatiale est en train de voir le jour
Il y a vingt-cinq ans, le Web voyait le jour. Aujourd'hui, s'il offre des possibilités à l'infini grâce aux réseaux sociaux, au Cloud et Big Data, il est aussi devenu le terrain de jeu de nouveaux criminels. «Ces hackers ne sont pas des amateurs installés au fond de leur garage ou des voleurs de cartes bancaires. C'est plus structuré. Leur but n'est pas de faire du bruit, mais de s'insérer et de télécharger de la donnée pendant des années. Ces cyberattaques sont orientées vers l'espionnage économique et technologique», explique Fabien Lecoq, le directeur du centre de cyber-sécurité de Steria, à Colomiers.
Personne n'est à l'abri
Lorsqu'il a ouvert il y a quatre ans pour être près de son client Airbus, le centre comptait 20 salariés. Ils sont 120 aujourd'hui à travailler pour une quarantaine d'entreprises privées et publiques. Ils surveillent 24 h/24 près de 40 000 serveurs et 500 000 utilisateurs. Face aux enjeux économiques, les sociétés prêtent de l'importance à la protection de leurs données et savent que personne n'est à l'abri des cyberattaques. Bercy et la NSA en ont même fait les frais.
«Lorsqu'ils sont attaqués, les donneurs d'ordre de l'aéronautique et les gros sous-traitants ont les moyens de se défendre. Ce qui n'est pas toujours le cas des PME et des entreprises de taille intermédiaire, or elles détiennent des informations importantes. En 2012, elles ont enregistré 42 % d'attaques en plus. Nous avons donc lancé l'idée de créer une solution pour elles, avec un modèle abordable», explique Didier Bosque, responsable innovation chez Steria. Leur Box@PME est intégré au programme Albatros, labélisé fin 2013 par le pôle de compétitivité Aerospace Valley, qui veut créer une filière à Toulouse.