03/03/2015 Victoria Timmermans –MIL.be
Deux NH90 occupaient le ciel de Brasschaat ce lundi 2 mars. Les pilotes de la 18e Escadrille y testaient les capacités de leurs appareils dans le cadre d’une phase de formation.
Les NH90 ont débuté leur phase de formation en janvier 2014. « À l’époque, la 18e Escadrille a développé les vols de base, de jour comme de nuit », explique le lieutenant-colonel Michel Gelders, commandant de l’escadrille. Ce lundi 2 mars, pour la deuxième étape de leur formation, c’est sur une plaine de Brasschaat que les hélicoptères se sont exercés à l’appui aéromobile. Pour être totalement opérationnels, les appareils doivent subir un programme comportant quatre aspects. Aujourd’hui, dans le cadre de l’operation testing & evaluation, les NH90 doivent soulever de lourdes charges. « Pour cet exercice, nous avons trois charges différentes : un canon, un mortier et une jeep. Ainsi nous connaîtrons la résistance des NH90 » ajoute-il.
En début d’après-midi, les hélicoptères prennent leur envol. Malgré la pluie et la grêle, leur mission consiste à récupérer le personnel et à hélitreuiller ensuite du matériel jusqu’à l’aérodrome de Zoersel. Une équipe au sol doit accrocher la cargaison grâce à l’aide du cabin operator. En effet, ce dernier a pour mission de préciser au pilote à quelle hauteur se positionner afin que l’équipe au sol puisse procéder à l’accrochage sans danger.
Arrivés à Zoersel, les NH90 déposent leur charge et débarquent ensuite les hommes qui quittent les appareils tactiquement, comme en situation réelle de combat. Un exercice nécessaire pour se préparer à un engament opérationnel. Mais un entraînement qui demande maîtrise et concentration. « C’est une procédure avancée qui requiert des pilotes qualifiés » conclut le lieutenant-colonel Gelders.
Les NH90 et leurs équipages ont poursuivi leur entraînement jusqu’à la tombée de la nuit. Mais ces machines volantes ont, d’ores et déjà, prouvé leur puissance.
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