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JY Le Drian (Photo MinDef) - B le Roux (photo IciEpinay)
28/02/2015 – (Breizh-info.com)
On savait Jean Yves le Drian pas très chaud pour prendre la tête de la gauche aux régionales de la fin de l’année, alors que la gauche risque de subir une défaite mémorable dans toute la France. Il n’est d’ailleurs toujours pas candidat. Ce qui désespère une grande partie de la gauche locale qui fait le forcing à Paris pour récupérer son chef. Jean-Yves le Drian a annoncé urbi et orbi qu’il laisserait l’Elysée arbitrer entre le Ministère et la Bretagne.
En attendant, il transmet régulièrement, croit savoir le Canard Enchaîné (25.2) des notes sur les affaires militaires à un autre breton… Bruno Le Roux. Elu en Seine-saint-Denis où il a grandi (1e circonscription c’est à dire Epinay, Saint-Denis sud et Saint-Ouen), ancien vice-président de la MNEF en 1988-91, cet adversaire résolu de la détention des armes à feu a une maîtrise en sciences éco, une autre en gestion et un diplôme de 3e cycle en stratégie. Ce qui doit lui servir au quotidien pour gérer les différents frondeurs qui ont tendance à transformer le groupe PS qu’il préside à l’assemblée en théâtre d’opérations militaires.
2 février 2015
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17:55
photo Ministère de la Défense
2/02/15 afrique-asie.fr
Jean-Yves le Drian devrait prochainement quitter la rue Saint-Dominique, tandis que Bruno Leroux, député de la première circonscription de la Seine-Saint-Denis et président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale passe ses journées à étudier les dossiers épineux du ministère de la Défense.
Le bureau national du PS a suspendu son calendrier officiel pour la désignation des têtes de liste aux élections régionales dans certaines régions. Les candidatures devaient être déposées avant le 15 janvier. Le vote interne (en deux tours) devait avoir lieu les 5 et 6 février. Le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, vient d’annoncer que quatre régions désigneraient finalement leur candidat après les élections départementales de fin mars : L’Ile de France, la Bourgogne-Franche-Comté, Rhône-Alpes-Auvergne et… la Bretagne !
Jusqu’à ces derniers jours Jean-Yves le Drian n’était pas candidat. Mais tout le monde sait que sa grande ambition est de revenir en Bretagne comme patron : « je suis en congé de la présidence de la Région, mais je ne suis pas en congé de la Bretagne » expliquait-il. L’ancien président de la région Bretagne souhaite retrouver son siège à Rennes une fois terminé ce qu’il appelle son « service militaire » à Paris. La législative partielle du Doubs a précipité les évènements…
Avec les résultats des élections départementales de mars, il sera aisé de procéder à une projection qui indiquera le score que pourrait réaliser aux régionales une liste de gauche dirigée par Jean-Yves le Drian. Sans oublier une batterie d’enquêtes portant sur l’image, la notoriété, la popularité du ministre de la Défense.
Si les militaires en garnison en Bretagne et leurs familles ont la reconnaissance du ventre, ils ne peuvent que voter pour un ministre qui défend leurs intérêts avec acharnement. Alors que Bercy ne rêve que de réduire leur budget (actuellement à 31,4 milliards d’euros). Mais Jean-Yves le Drian a l’oreille du Président … qui cherche par tous les moyens à limiter la casse annoncée des régionales. Depuis le Quai d’Orsay, Laurent Fabius a, aussi beaucoup appuyé cette décision le libérant d’un ministre de la Défense de poids qui gérait en direct les dossiers sahéliens. Le ministre des Affaires étrangères a déjà dit à plusieurs de ses proches collaborateurs : « Le Roux, j’en fait mon affaire ! »