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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 12:50
La commission défense évoquera notamment le remplacement des F16 - photo MIL.be

La commission défense évoquera notamment le remplacement des F16 - photo MIL.be

 

14 janvier 2015 Baptiste Hupin - RTBF.be

 

La commission Défense de la chambre entame une série d'auditions d'experts pour débattre de la stratégie à long terme de la Défense. Le ministre de la Défense doit présenter un plan stratégique à dix ans au conseil des ministres dans les mois à venir. La définition de ce plan intervient alors que la Défense est soumise à des réductions budgétaires tout au long de la législature. Par ailleurs, il doit tenir compte d'un très gros investissement à venir: le remplacement des F16.

 

    Les économies importantes décidées par le gouvernement Michel n'épargnent pas la Défense. D'ici 2019, elle devra faire plus d'un milliard et demi d'économies, après plusieurs années de restriction budgétaire. Par ailleurs, les avions de chasse belges sont en bout de course. Or, la plupart des partis sont favorables au maintien d'une composante aérienne forte. Le gouvernement s'est donc engagé à remplacer les F16. Cinq appareils différents sont à l'étude. Le modèle qui sera choisi pour succéder aux F16 doit être désigné en 2018 pour respecter le calendrier de remplacement, entre 2023 et 2029. Le montant de cet achat est estimé à 4 milliards d'euros.

 

    Entre économies sévères et investissements colossaux, la Défense doit donc faire des choix stratégiques. Dans sa déclaration de politique générale, le ministre de la Défense Steven Vandeput (N-VA) a été très clair: "Le défi budgétaire des prochaines années est important et ses effets seront inévitablement perceptibles sur le terrain. (...) Des choix difficiles devront être faits. Pour mettre en oeuvre ces mesures, le gouvernement opèrera des choix en matière d'effectif, de personnel et de capacité." La Défense est donc peut-être à la veille de changements déterminants et la commission de la Défense de la Chambre a demandé la tenue d'auditions pour en débattre.

 

    La plupart des députés saluent la tenue de ce débat parlementaire. Mais dans les rangs de l'opposition francophone, certains estiment que la réflexion vient trop tard. Pour Benoît Hellings député ECOLO, elle aurait du précéder la décision de remplacer les F16. "La définition de cette stratégie à long terme est biaisée par la décision de maintenir une composante aérienne capable à la fois de défendre notre territoire et de se déployer sur des missions internationales. L'argument de pouvoir rester un partenaire fiable auprès de l'OTAN n'est pas suffisant." Selon le député PS Sébastien Pirlot le travail est mené à l'envers. "On envisage un investissement de 4 milliards et on n'a pas encore de plan stratégique pour les dix prochaines années."

 

    Pour débattre de ces choix stratégiques, la commission de la Défense a sélectionné 32 interlocuteurs issus du monde académique, militaire belge et étranger, de l'OTAN, des syndicats, du secteur associatif ou encore de l'industrie militaire. Les auditions s'étaleront sur plusieurs semaines jusqu'au mois de février. La commission Défense émettra alors des recommandations sur lesquelles le ministre pourra s'appuyer pour tracer la voie de la Défense dans les dix années à venir.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 19:59
Armées : revoir la réduction des effectifs, mais avec quel argent ?

En présentant ses voeux aux armées, François Hollande a déclaré que "la situation exceptionnelle que nous connaissons doit conduire à revenir sur le rythme de réduction des effectifs qui avait été programmé pour les trois prochaines années dans le cadre de la loi de programmation militaire". photo EMA

 

14/01/2015 Par Jean Guisnel - Défense ouverte / LePoint.fr

 

Après les attaques en France, François Hollande a émis le souhait de "réduire le rythme" de la réduction des effectifs dans l'armée.

 

En présentant ses voeux aux armées sur le porte-avions Charles de Gaulle en partance pour le Golfe arabo-persique, François Hollande a changé de pied sur les affaires militaires. Il a déclaré que "la situation exceptionnelle que nous connaissons doit conduire à revenir sur le rythme de réduction des effectifs qui avait été programmé pour les trois prochaines années dans le cadre de la loi de programmation militaire". Il a ainsi logiquement reconnu qu'il ne pouvait pas continuer de demander des efforts opérationnels incessants aux militaires aussi bien à l'extérieur des frontières que, depuis la semaine dernière après les attentats de Paris, à l'intérieur de l'Hexagone. Le plan Vigipirate dans sa phase actuelle, inédite par son ampleur, concerne 10 000 militaires, alors que les armées ont perdu 7 881 postes budgétaires en 2014. En six ans, 34 000 postes doivent passer à la trappe !

 

Nécessités budgétaires

On a bien compris dans les propos de François Hollande qu'il ne renonce aucunement à l'objectif de réduction qu'il s'est fixé, mais qu'il propose seulement d'en "réduire le rythme". D'ailleurs, en confiant sa feuille de route au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, avant un Conseil de défense décisif le 21 janvier, il lui a demandé "des propositions d'ici la fin de la semaine, en tenant compte évidemment des nécessités budgétaires". Or ces "nécessités" budgétaires sont d'abord des difficultés, qui se trouvaient très loin d'être tranchées avant que les attentats se produisent. Pour ralentir les réductions d'effectifs, encore faudra-t-il trouver l'argent nécessaire. Rappelons que ces baisses d'effectifs ont été employées au financement des augmentations salariales des militaires demeurant à leur poste. Et c'est là que le bât blesse. Car s'il fallait réduire les achats de matériels pour conserver les effectifs nécessaires au plan Vigipirate, ce serait un marché de dupes... Dont le budget des armées pour 2015 pourrait être la première victime.

 

7 % du budget 2015 non financé

Concrètement, le budget de la Défense voté par le Parlement pour l'année 2015 (31,4 milliards d'euros) n'est pas tenable actuellement. 7 % de son montant ne sont pas financés, c'est énorme ! Le problème vient des "ressources exceptionnelles", ou REX, un pactole de 2,4 milliards produit par la vente de propriétés foncières (pas de problème de ce côté-là), pour 200 millions d'euros. Et par celles de fréquences radio aux opérateurs télécom, pour 2,2 milliards. Or cet argent ne sera pas disponible cette année, et sans doute pas en 2016 ni même en 2017. Le Drian joue gros sur cette affaire, car il est aussi peu probable aujourd'hui qu'hier que Bercy crache au bassinet pour boucler le budget, au cas où le pactole des fréquences ne serait pas au rendez-vous à temps, ou avec les montants escomptés. La seule solution, c'est que François Hollande règle le problème. Le veut-il ? Ce n'est pas sûr.

 

Sociétés de projets

Pour pallier ce problème budgétaire de l'année 2015, une vieille idée a été recyclée par Jean-Yves Le Drian. Il s'agirait de vendre des matériels militaires de grande valeur (navires, avions, hélicoptères, satellites, etc.) à des sociétés privées, qui les reloueraient ensuite aux armées. À ce compte, il serait possible d'atteindre les sommes espérées des ventes de fréquences. François Hollande a accepté cette innovation, mais le problème est à Bercy, qui s'est fait tordre le bras et est entré en résistance. Le Drian s'accroche, mais ne convainquait pas du tout les chefs militaires - avant la semaine dernière - quand il assurait que les promesses de François Hollande seraient tenues. De plus, cette solution de financement exotique a déjà été retoquée en 2004 pour l'achat des frégates FREMM. En 1988, la mise en place par le ministre André Giraud d'un emprunt d'État pour acquérir des frégates de type Floreal avait finalement été abandonnée.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 17:55
"La réduction des effectifs dans les armées doit être revue et adaptée" (Hollande)

Votée en décembre 2013, la loi de programmation prévoit 190 milliards d'euros de crédits sur la période 2014-2019.

 

14/01/2015 latribune.fr (avec AFP) 

 

Le président de la République a justifié cette annonce par la "situation exceptionnelle" créée par les récents attentats. La loi de programmation prévoyait la suppression de 34.000 postes entre 2014 et 2020.

 

Les effectifs des armées française devraient être en partie épargnés, suite aux attentats survenus la semaine dernière. "Je demande au ministre de la Défense (Jean-Yves Le Drian) de me faire des propositions d'ici à la fin de la semaine, en tenant compte évidemment des nécessités budgétaires", a annoncé François Hollande lors de ses vœux aux armées. Le chef de l'Etat tiendra un conseil de défense sur cette question des effectifs mercredi 21 janvier et "prendra aussitôt la décision".

La "situation exceptionnelle que nous connaissons doit conduire à revenir sur le rythme de réduction des effectifs qui avait été programmé pour les trois prochaines années dans le cadre de la Loi de programmation militaire", a-t-il expliqué.

 

Une suppression de 34.000 postes prévue initialement

Votée en décembre 2013, la loi de programmation militaire prévoit 190 milliards d'euros de crédits sur la période 2014-2019, avec un budget annuel maintenu à 31,4 milliards d'euros jusqu'en 2016, à hauteur de 1,5% du PIB, et en légère progression ensuite.

Mais pour maintenir un dispositif militaire cohérent en période de crise, le texte prévoyait la suppression de 34.000 postes dans les armées en six ans (2014-2019) dont 7.881 en 2014.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 17:50
MOD publishes equipment plan and welcomes NAO report

 

13 January 2015 Ministry of Defence and Philip Dunne MP

 

The MOD has published its third annual update to the defence equipment plan.

 

An independent audit found the cost of the department’s 11 biggest equipment programmes fell by £397 million in the past year.

The defence equipment plan is an annual update to Parliament on the MOD’s spending plans over the next decade.

The update sets out plans to spend around £163 billion on new equipment and support over the next 10 years.

The document sets out plans to spend around £40 billion on submarines, around £15.4 billion on land equipment such as tanks and armoured vehicles, and around £11.1 billion on helicopter capabilities.

Also today, the National Audit Office (NAO) has published its third assessment of the affordability of the equipment plan, which this year has been merged into one document with the MOD’s Major Projects Report.

Across the sample of projects that are reviewed by the Major Projects Report, this year represents the MOD’s best cost performance since 2005 and the best time performance since at least 2001.

A Royal Navy Merlin helicopter
A Royal Navy Merlin helicopter (library image) [Picture: Leading Airman (Photographer) Dave Jenkins, Crown copyright]

Minister for Defence Equipment, Support and Technology Philip Dunne said:

This equipment plan sets out our plans to spend around £163 billion on new equipment and support over the next 10 years.

For the third successive year it is realistic and affordable and provides excellent value for money to the taxpayer across the coming decade as evidenced by our success in securing savings in Equipment Support, which we have been able to factor in to the 10 year plan.

In addition I welcome the NAO report which recognises the progress we are continuing to make.

We have reduced costs by almost £400 million in our major projects and enjoyed our best performance on cost since 2005 and time since 2001.

There is always more we can do, but I am delighted the great strides the department has made have been recognised.

The Government had to take difficult decisions to balance the Defence budget as part of its long term economic plan, and this is what has led to a position where it is now able to invest significantly in equipment.

The NAO report recognises the progress we are continuing to make, including the relative stability of forecast project costs, as well as highlighting areas where we must continue to improve and refine our processes.

In order to ensure we have the flexibility to meet any unexpected costs, the MOD retains a central contingency provision of £4.6 billion over 10 years and around £8 billion of additional headroom in the later years of the decade.

Today’s report builds on Lord Levene’s Defence Reform findings published in December last year which said the right attitudes and behaviours are increasingly in place in the Head Office and the MOD’s management board has already come to be considered among the best in Whitehall.

The report also provided a positive assessment of progress in Defence Equipment and Support where reforms augur well for the future.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 17:35
Japan defence budget calls for 20 P-1s, 5 V-22s

 

14 Jan 2015 By Greg Waldron - FG

 

Japan’s parliament has approved a Y4.98 trillion ($42 billion) defence budget for FY2015, with a strong emphasis on new airpower capabilities. The budget, posted on the web site of Japan’s defence ministry, is 2.8% higher than in FY2014, and sets a new record for Japanese defence spending. It contains funding for several major aircraft programmes, notably 20 Kawasaki P-1 maritime patrol aircraft. The budget will also see the radar and infrared sensors carried by the nation’s Lockheed Martin P-3C Orion aircraft upgraded, as well as service life extensions for three P-3Cs. It also includes funding for five Bell Boeing V-22 Osprey aircraft, which will be part of a new amphibious capability modelled on the US Marine Corps.

 

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 20:55
Crédits militaires 2015 : les industriels très inquiets

Deux matériels ont été identifiés pour le plan de location de matériel du ministère de la défense : l’avion de transport militaire A400M (photo Armée de l'Air) et les frégates multi-missions Fremm

 

08/01 Alain Ruello - LesEchos.fr

 

Le Gifas craint que la loi de programmation militaires ne s’écroule, compte tenu de l’urgence à trouver 2,2 milliards sur le budget 2015. Les industriels sont prêts à soutenir le projet à l’étude de location de matériel.

 

« Un sujet de préoccupation demeure, c’est la loi de programmation militaire. Notre industrie est duale, mais si le costume doit être resserré, à un moment donné les priorités changeront », a averti ce jeudi Marwan Lahoud, le président du Gifas, le syndicat professionnel du secteur, lors d’une rencontre avec la presse.

Costume resserré ? La formule fait référence aux propos du chef d’Etat major des armées, le général Pierre de Villiers quand il parle de la loi de programmation militaire, la LPM : les 190 milliards d’euros crédits prévus sur la période 2014-2019 ont été calculés au plus juste pour satisfaire aux ambitions de la Nation telles que revues dans le dernier livre blanc de la défense. Qui plus est, le respect de la trajectoire budgétaire, qui a déjà été rabotée d’un demi milliar d, dépend de deux paramètres structurants : l’exportation du Rafale et les recettes dites exceptionnelles (ou REX) dont le montant a été porté à 7,6 milliards d’euros sur la période.

 

A400M et Fremm loués

Pour le Rafale, il y a urgence. Pour économiser sa trésorerie tout en garantissant à Dassault une cadence minimale de production, le ministère de la défense table sur 40 exportations, dont 7 dès 2016 ! Il faut donc qu’un contrat soit signé ce semestre. En Inde, malgré la volonté affiché de New Delhi et de Paris d’accélérer les choses, les négociations butent toujours sur la question de la responsabilité industrielle de HAL, le partenaire auto-désigné de Dassault pour construire les appareils sur place . Avec le Qatar, le dossier est actif et très avancé, mais nul ne peut prévoir quand cela pourra déboucher, admet un industriel impliqué.

La prise de position de Marwan Lahoud avait trait plus précisément aux recettes exceptionnelles. Cette année, il faut en trouver 2,2 milliards sur les 31,4 milliards d’euros de budget total de la défense. Faute de pouvoir disposer du produit de cession des fréquences de la TNT avant longtemps ou d’avoir pu puiser dans les crédits du Programmant des investissements d’avenir (PIA), le gouvernement a mis à l’étude un plan de location de matériel.

Le schéma est simple sur le papier, mais très complexe sur le plan juridique : il s’agit de capitaliser une ou plusieurs sociétés dites « de projet » à partir du produit de cession de participations de l’Etat . L’apport d’investisseurs privés n’est pas exclu. Cette ou ces sociétés rachèteraient ensuite à l’armée des matériels au moment de leur livraison ou déjà en service, pour les lui louer derrière. Deux matériels ont plus particulièrement été identifiés : l’avion de transport militaire A400M et les frégates multi-missions Fremm.

 

La menance du veto de Bercy

Et là encore, il y a urgence. Compte tenu du niveau de son report de charges (entre 3,5 et 4 milliards), c’est-à-dire de toutes ses factures en cours non financées, la Défense risque la cessation de paiement à l’été si l’argent n’est pas trouvé d’ici là. Des groupes de travail interministériels planchent sur le projet depuis quelques semaines, aidés de consultants, pour définir l’architecture générale des sociétés de projet et leurs modalités juridiques et financières.

Le point d’achoppement est clair depuis le début : pour voir le jour, le schéma ne doit pas être « consolidant ». En clair : il ne doit pas alourdir les déficits publics et/ou la dette, faut de quoi Bercy mettra son veto catégorique. La probabilité que ce soit le cas n’est pas nulle, reconnaît un bon connaisseur du dossier. Ce sera alors à François Hollande d’arbitrer. Des plans B ont été imaginés, mais ils s’avèrent encore plus complexes...

La question devrait être tranché d’ici à un mois. Mettant en avant l’exemple des société de location d’avions de ligne, Marwan Lahoud, par ailleurs directeur général délégué à la stratégie et à l’international d’Airbus Group, a redit que l’industrie était prête à apporter son soutien au dispositif.

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:55
Attentats: le budget illisible du Renseignement

 

12/01/2015 Par Diane Jean – LeFigaro.fr

 

Au lendemain de marches historiques, les attentats perpétrés en France début janvier ont suscité des interrogations sur l'efficacité des services de renseignement et notamment, sur leurs dépenses.

 

Manuel Valls lui-même l'a admis: «quand il y a dix-sept morts, c'est qu'il y a eu des failles». Les deux frères Kouachi, auteurs de la fusillade dans les locaux de Charlie Hebdo, ont cessé d'être mis sur écoute fin 2013 et juin 2014. Pointés du doigt pour ne pas avoir déjoué à temps l'attentat jihadiste, les services de renseignement sont également critiqués pour l'opacité de leur budget alors que leurs moyens augmentent.

L'État aurait alloué en 2013-2014 plus de 1,2 milliards d'euros de crédits à la fonction renseignement, fonds spéciaux compris, d'après une estimation repérée par Les Echos et réalisée par Philippe Rousselot, conseiller-maître à la Cour des Comptes et ancien chargé de mission au ministère de la Défense. Ce dernier dénonce des «zones d'ombre» dans son étude publiée en juin 2014 dans la revue des anciens de l'Ecole nationale d'administration (Ena). Un manque de transparence qu'il regrette au nom de «la visibilité démocratique et la bonne gestion des deniers publics».

Pour cet officier de l'armée de l'air, il y a un véritable «mutisme budgétaire» qui entoure le renseignement intérieur à l'heure où les crédits de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) devraient augmenter de 40 à 60 millions d'euros dans le but d'atteindre 430 recrutements d'ici 2018.

«L'éparpillement budgétaire (...) ne peut que freiner la mise en oeuvre d'une gestion cohérente des services et nuit à la bonne information», critique Philippe Rousselot. L'illisibilité des dépenses est en partie due à un manque de données, relève le conseiller-maître, mais aussi à un manque de contrôle, observe Jean-Jacques Urvoas, député socialiste du Finistère et président de la commission des lois de l'Assemblée nationale.

L'examen des dépenses du renseignement est «un domaine où les parlementaires ont toujours manifesté une vraie faiblesse», constatait déjà Le Monde au printemps 2013. Jean-Jacques Urvoas avait rendu public à la mi-mai 2013 un rapport d'information sur «l'évaluation du cadre juridique applicable au service de renseignement». Les députés de la mission Urvoas demande une «lisibilité budgétaire dans le cadre d'un contrôle démocratique».

 

Manque de données et de contrôle

A ce jour, la seule délégation parlementaire au renseignement (DPR), créée en 2007, n'est chargée que du «suivi» des services. Dans d'autres pays comme l'Allemagne ou Israël, les députés disposent d'un considérable pouvoir de surveillance. Aux États-Unis et en Norvège, le contrôle et le déblocage des fonds s'effectuent en parallèle des opérations en cours.

Des failles avaient déjà été signalées après l'affaire Merah en mars 2012. Manuel Valls a depuis musclé le renseignement pour «une meilleure coordination entre les services». Mais les critiques fusent toujours. «Pour comprendre comment cela a pu être possible il faudra plusieurs mois», répondait le ministère de l'Intérieur ce week-end. Après cinq réunions de crises, une première «réunion ministérielle sur la sécurité intérieure» s'est ouverte ce lundi matin pour «faire le point sur les dispositifs de prévention et de protection» des Français.

Attentats: le budget illisible du Renseignement
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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 18:30
L'Etat islamique revendique un budget de 2 milliards de dollars

 

12/01/2015 Par Mathilde Golla, Service infographie du Figaro

 

INFOGRAPHIE - Dans son premier budget annuel, le proto-État djihadiste annonce en outre un «surplus» de 250 millions de dollars pour 2015. Les chiffres avancés par le groupe terroriste sont jugés «plausibles».

 

Fantasme ou réalité? Le leader religieux de l'État islamique, Abu Saad al Ansari, a annoncé que «Daech» avait approuvé pour 2015 et pour la première fois, un budget de 2 milliards de dollars, avec un «surplus» de 250 millions de dollars, soit un solde budgétaire à +12,5%.

 

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 12:50
Le Pentagone annonce une diminution de la présence américaine en Europe

 

8 janvier 2015 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Le Pentagone a annoncé jeudi des plans pour consolider l’infrastructure militaire américaine en Europe et ainsi sauver plus de 500 millions $ par an «tout en maintenant la capacité et les engagements».

 

Toute activité devrait notamment cesser sur la base aérienne de Mildenhall au Royaume-Uni, tandis que le pays accueillera en revanche le premier déploiement du chasseur F-35 en Europe, sur la base voisine de Lakenheath.

«La réorganisation du réseau d’infrastructures militaires se traduira par une diminution légère du niveau de nos forces en Europe», a indiqué le département de la Défense dans un communiqué.

Selon John Conger, secrétaire adjoint intérimaire à la défense pour l’énergie, les installations et l’environnement, «approximativement 1.200 positions de soutien civiles et militaires américaines seront éliminées, et 6.000 personnels américains de plus seront relocalisés en Europe.»

Les responsables américains ont souligné qu’en aucun cas ces mouvements n’affaiblissaient le dispositif américain face à la Russie.

Les orientations budgétaires votées par le Congrès américain prévoient un renforcement de la présence des Américains et de leurs alliés en Europe de l’Est, et d’aider l’Ukraine, la Géorgie et la Moldavie à renforcer leurs capacités, rappelle le communiqué du département de la Défense.

Au total, 15 sites militaires américains vont être rendus aux pays hôtes.

Selon des responsables militaires, la plupart des forces retirées du Royaume-Uni, du Portugal et d’autres sites en Europe seront redéployées en Allemagne et en Italie.

La présence militaire américaine au Royaume-Uni diminuera d’environ 2.000 personnes à l’issue de ces mouvements.

Les mesures annoncées jeudi prévoient également le départ de 500 militaires américains de la base de Lajes, sur l’archipel portugais des Açores.

Des sites seront aussi fermés en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne.

Sur les 67.000 soldats américains stationnés en Europe, 40.800 sont actuellement en Allemagne, 10.700 en Italie et 8.700 au Royaume-Uni.

 

Note RP Defense: lire Statement from EUCOM Commander on European Infrastructure Consolidation Announcement

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 18:50
Europe: le Pentagone réduit le nombre de ses bases à des fins d'économie

 

WASHINGTON, 8 janvier – RIA Novosti

 

Le Pentagone entend réorganiser ses forces en Europe, ce qui lui permettra une économie annuelle d'un demi-milliard d'euros, rapporte jeudi le département américain de la Défense.

 

Confronté à des contraintes budgétaires, le Pentagone se propose notamment de retirer ses militaires stationnées dans une base aérienne en Grande-Bretagne et restituer 14 autres sites à leurs pays respectifs en Europe.

 

Il s'agit avant tout d'une réduction des effectifs militaires et civils au Royaume-Uni et au Portugal. La perte nette en termes d'effectifs américains sur le sol britannique sera ainsi de 2.000 hommes et affectera le plus l'armée de terre et les forces aériennes.

 

Selon les spécialistes, ce processus de restructuration s'étendrait sur plusieurs années.

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 17:45
Zimbabwe gets record $380 million defence budget for 2015

 

07 January 2015 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

The Zimbabwe finance ministry has defended the record US$380 million budget it allocated to the ministry of defence this year saying the money is required to fund the recruitment and training of more soldiers and acquisition of essential military equipment including new aircraft for the air force.

Responding to opposition calls for a downward review of the budget, which is the highest ever allocated to a single ministry in the history of the country, Finance minister Patrick Chinamasa said the defence forces need to recruit and train thousands of new soldiers to ensure that the army is strong enough to deter internal and external security threats.

 

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 10:55
photo Sénat

photo Sénat

 

06/01/2015 par Alain Establier - « SECURITY DEFENSE Business Review » n°119

 

SDBR : Vous êtes présidente* de la commission d'enquête sur l’organisation et les moyens de la lutte contre les réseaux djihadistes en France et en Europe. Pourquoi cette enquête sénatoriale ?

 

NG : Le premier déclic a été pour moi l’affaire Merah, en mars 2012, affaire dans laquelle j’ai eu le sentiment qu’il y avait eu des trous dans la raquette de l’antiterrorisme et probablement des dysfonctionnements de l’appareil d’état. Le deuxième déclic a été l’affaire Mehdi Nemmouche, le tueur présumé du musée juif de Bruxelles le 24 mai 2014, qui m’a donné le sentiment que les mêmes causes pouvaient produire les mêmes effets. Fin mai 2014, j’ai donc fait une requête pour demander une commission d’enquête sur les moyens de lutte contre les réseaux djihadistes et nous avons du attendre octobre pour nous mettre à travailler. Entre-temps le sujet était devenu majeur, avec des informations quotidiennes dans la Presse, ce qui a renforcé mon idée que nous devions absolument faire le point sur la législation et les moyens à notre disposition pour lutter efficacement contre les réseaux islamistes.

 

Le contrôle de la délégation parlementaire au renseignement sur l’activité du gouvernement dans le domaine du renseignement et la mise en place d’une inspection des services de renseignement ne suffisent donc pas ?

 

Bien sûr que non. Tout d’abord, la délégation parlementaire au renseignement est tenue au secret, son rapport est aussi elliptique que possible et il ne concerne que les présidents des commissions Défense et Lois, donc nous ne sommes pas tenus au courant. Ensuite, cela n’a rien à voir avec le contrôle de l’organisation du renseignement, tel qu’il se fait outre-Atlantique et outre-manche: nous n’avons pas une commission sénatoriale permanente qui vient écouter les chefs des renseignements, comme cela se fait aux Etats-Unis. Le contrôle parlementaire est mieux qu’il n’a été mais ce n’est pas notre sujet, puisque nous ne parlons pas de contrôle a posteriori et qu’il vaut mieux réfléchir ex-ante qu’ex-post sur ces problèmes. En outre, je voulais faire le point de la législation, car les parlementaires votent énormément de textes qui parfois ne sont pas appliqués, par faute de décrets ou de dispositions, et il me parait nécessaire de savoir où nous en sommes dans ce domaine. Au moment où j’ai demandé ma commission d’enquête, la «loi Cazeneuve» n’était encore même pas un projet.

 

Depuis octobre vous menez des auditions. Quels éclairages en retenez-vous ?

 

Nous menons trois types d’auditions : les auditions traditionnelles des institutionnels (les ministres et les services), les auditions de la société civile (services sociaux) et les auditions des acteurs concernés (ex-djihadistes, familles). Les institutionnels nous disent ce qu’ils veulent bien nous dire, les représentants de la société civile nous alertent et les personnes concernées essaient de nous expliquer. En gros, nous avons beaucoup de pièces du puzzle qui se mettent en place avec quelques constantes. Première constante, il n’y a pas de profil type du djihadiste: milieux variés, parcours religieux différents (musulman, chrétien, même juif dans trois cas signalés récemment), athées; pour la population d’origine musulmane, très faible connaissance de la religion et pratiquement aucune connaissance de l’arabe, donc leur religion de départ n’est pas déterminante dans leur engagement; sur le gros millier de djihadistes français identifiés, 25% de convertis (44% ces derniers mois) provenant de familles chrétiennes, avec éducation chrétienne, venant des villes ou des campagnes, des quatre coins de France, et très gros pourcentage de jeunes femmes! Deuxième constante qui ressort de nos travaux, le rôle déterminant d’Internet (dans 98% des cas) dans la conversion, la propagande, le recrutement et l’accompagnement.

 

Alors que faire ?

 

A l’évidence, il faudra renforcer les moyens financiers et humains pour lutter contre ce phénomène. Il faut dix à douze personnes pour surveiller un suspect, or on ne peut pas d’un coté supprimer 50.000 postes de police et de gendarmerie, et en même temps surveiller tous les suspects. De même, vous avez noté toutes les difficultés posées aux services spécialisés pour organiser des écoutes et surveiller les réseaux internet. Dans le domaine des services sociaux, nous manquons d’éducateurs disposant des bonnes grilles de lecture pour surveiller tout ce monde.

 

On nous parle de 1200 djihadistes français. Comment peut-on être aussi précis si on ne sait pas les surveiller ?

 

Les 1200 dont on parle sont ceux qui sont censés être en Irak et en Syrie. Le numéro vert, mis en place par le ministère de l’Intérieur pour les familles confrontées à ce phénomène, nous donne entre 180 et 200 signalements par mois avec une augmentation exponentielle! Grâce à ce numéro vert, 70 personnes ont été empêchées de partir récemment. Mais cela ne suffit pas si on ne met pas en place des éducateurs pouvant convaincre les jeunes de rester, après les avoir empêchés de partir, en leur faisant prendre conscience qu’ils sont manipulés. Le répressif n’est pas tout. Il faut d’abord prendre conscience de l’importance du dispositif et du phénomène incitant des jeunes à partir, ensuite il faut les empêcher de partir, puis traiter ceux qui sont partis lorsqu’ils reviennent. Donc il faut du répressif, mais pas seulement.

 

Vous n’êtes donc pas dans la logique du gouvernement anglais qui dit « pas de retour possible si vous partez » ?

 

Le texte que j’ai vu à Londres dernièrement dit en fait « interdiction de revenir pendant deux ans ». Donc l’Angleterre étant une ile, cela impliquera probablement que ces gens resteront en France! A tort ou à raison, notre commission considère, pour l’instant, que laisser les gens partir représente une non assistance à personnes en danger. C’est le rôle du législateur de s’occuper des enfants mineurs ou des jeunes filles, qui se retrouveront enceintes ici ou là dans des conditions très éloignées des organisations humanitaires qu’elles imaginaient à leur départ.

 

N’avez-vous pas le sentiment finalement de diriger une commission d’enquête sociale sur ce sujet ?

 

Parce que vous croyez que le problème de l’extrémisme est uniquement politique? Penser qu’il n’y a pas de social dans ce problème serait une très grosse erreur. La rupture avec la société, le fait de ne pas se reconnaitre dans les valeurs de la république, le fait de ne pas y adhérer, le fait de brûler son passeport, le fait d’être complètement marginalisé par rapport à sa religion d’origine (je pense aux chrétiens qui se convertissent), tout cela est du domaine du sociétal et, pour soigner le sociétal, il faut parfois de l’encadrement social, puisque le service national a disparu. Si des parents musulmans, paniqués par l’évolution de leur enfant (qui, par exemple, se laisse pousser la barbe, se met à découper des poupées car l’islam ne reconnait pas les visages et autres comportements extrémistes), se voient objecter des réponses inadaptées par les policiers ou les éducateurs, que voulez-vous qu’il se passe?  Il faudrait donc donner de bonnes grilles de lecture aux éducateurs et aux représentants de l’ordre pour repérer ces signaux là.

 

Cette commission d’enquête va-t-elle faire des propositions législatives ?

 

Avant de faire des propositions d’améliorations de la législation actuelle, il faut vraiment bien appréhender l’ensemble du phénomène. Une fois la cible définie, avec toutes les difficultés que je vous ai exposées, il reste à comprendre les trous dans la raquette de notre organisation sur les sujets suivants: contrôle des frontières, limites de Schengen, Internet comme véhicule du prosélytisme (de la conversion à l’accompagnement). Il faut aussi s’interroger sur notre attitude lorsque ces jeunes reviennent éventuellement: les mettre en prison avec des plus radicaux qu’eux, est-ce une bonne solution? Nous avons auditionné Mourad Benchellali (ancien détenu français du camp de Guantanamo) qui nous a expliqué qu’il n’avait jamais jeuné pendant le ramadan et qu’il ne parlait pas arabe avant son engagement dans le djihad, mais que c’est à Guantanamo qu’il avait appris à lire le Coran (seul livre autorisé aux prisonniers) et commencé à manger hallal (nourriture fournie par les américains)! S’il n’avait pas été pris en main à son retour, il aurait pu sortir de Guantanamo plus militant qu’en y entrant…La prison est contagieuse.

 

Que constatez-vous sur les moyens de recrutement et d’embrigadement en France aujourd’hui ?

 

De façon imagée, je dirais que c’est la guerre de l’obus et du blindage; c'est-à-dire beaucoup de moyens sur Internet, usant de la propagande par le discours, par des moyens audiovisuels, par des jeux de rôles, etc. et pas grande résistance en face. Nous constatons que notre société ne dispose pas aujourd’hui de contre-discours à opposer à cette propagande efficace, qui dispose de moyens exponentiels grâce aux réseaux sociaux et notamment Facebook. Derrière votre ordinateur vous pouvez vous convertir, organiser votre mariage, organiser votre départ sans avoir besoin de personne. Beaucoup n’ont eu que des contacts virtuels avant leur départ.

 

Les spécialistes du renseignement semblent savoir compter les djihadistes qui partent, savent-ils aussi compter les réseaux à l’origine de ces embrigadements ?

 

Nous n’avons pas de chiffres mais, de ce que nous comprenons, ce serait finalement très peu, peut-être une dizaine de personnes, le jeu de boule de neige des réseaux sociaux (par les amis, les groupes les copains) démultipliant ensuite l’audience de ces recruteurs! Il faut aussi souligner une grande importance du bouche à oreille. Ne peut-on empêcher cette dizaine de personnes de nuire? La difficulté vient de ne pouvoir mettre sous écoutes, de ne pouvoir croiser les fichiers, de ne pouvoir interpeller ou incriminer des gens sur lesquels il n’y a pas de présomptions lourdes et concordantes d’activités terroristes ou en liaison avec des activités terroristes. Comme vous le savez, nous sommes dans un état de droit et nous ne pouvons incriminer quiconque sur des intentions. Nos services les surveillent quand même et font très bien leur travail. Une des premières motivations de la commission d’enquête était de voir si notre arsenal juridique était suffisant, mais je pense qu’il va falloir le compléter.

 

Que vous reste-il à étudier pour rendre votre rapport en mars 2015 ?

 

Nous avons identifié des points à évoquer, sur des secteurs disparates, mais nous ne sommes pas encore à la phase de formalisation: organisation de l’incarcération, formation des imams, gestion des aumôniers, problème des frontières, moyens humains et financiers, nécessaire discussion franche avec la CNIL, pour l’instant. Chacun est conscient que la menace existe bien et, toutes tendances confondues au sein de la commission, chacun sait que des lois liberticides ne sont pas votées par pur plaisir mais pour contrer cette menace. Il est très important que la prise de conscience soit commune.

 

Le 17 décembre dernier, le député Eric Ciotti annonçait aux medias la création d’une commission d’enquête parlementaire sur l’exact contour de l’enquête sénatoriale que vous dirigez depuis plusieurs moi. Pensez-vous que ce soit un effet d’aubaine et la volonté de surfer sur un sujet tendance ?

 

Je m’interdis de le penser. C’est, comme je vous le disais, un vrai sujet et il est normal que l’assemblée nationale s’en saisisse. Nous verrons comment cette commission, qui n’a pas encore commencé à travailler, va fonctionner (huit clos ou débats ouverts à la Presse) et quels types de propositions en émaneront. Si leurs propositions sont les mêmes que les nôtres, ou si elles les complètent, nous gagnerions du temps dans le vote d’un texte.

 

L’actualité nous a rejoints avec les attentats de Joué-lès-Tours, de Dijon ou de Nantes qui ont atteint des policiers ou des civils. Y voyez-vous l’influence du message de mort de Daesch et pensez-vous qu’on veuille volontairement minimiser la responsabilité de leurs auteurs ?

 

Je ne crois pas au mensonge d’Etat et je ne pense pas que le gouvernement et les autorités aient intérêt à dire abusivement qu’il s’agit d’actes de déséquilibrés plutôt que d’actes terroristes. Certaines personnes se sentent sensibilisées par les discours extrémistes et raciaux, et la sur-médiatisation de certains événements (Sydney, Ottawa) peut provoquer une émulation dans les réactions de ces personnes. Il y a surement du mimétisme dans ces attentats. Je ne crois pas à la théorie du loup solitaire, mais les enquêtes nous le diront et en attendant, essayons de garder la tête froide. L’enquête de police va retracer les parcours de ces gens sur Internet et nous saurons. Il est possible que ces gens se soient auto-radicalisés pour donner écho au discours de mort des leaders de Daesch. Il n’est pas pour autant question de nier qu’il y aura des attentats. Le sujet est extrêmement grave, mais je fais confiance aux forces de police pour mener des enquêtes sérieuses sur ces sujets. Le mensonge serait intolérable sur ces questions ! Il est clair qu’il faut aussi un message des responsables de l’Islam pour se désolidariser de ce genre d’attentats et calmer les esprits. La vigilance est l’affaire de tous et le signalement de tous faits inquiétants relève de la sécurité nationale.

 

Vous êtes personnellement membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. Que pensez-vous de la situation des forces armées françaises, de ses équipements et de la LPM aujourd’hui ?

 

Là encore, la France n’a pas les moyens de ses ambitions. J’ai voté le budget de la Défense, contrairement à mon groupe sénatorial, car le Président de la République a promis de sacraliser ce budget. Pour autant, nous n’avons pas les moyens qui devraient aller de pair avec nos interventions: pas assez de drones, pas assez d’hommes, pas assez de matériels, pas assez de surveillance, pas assez de moyens pour lutter contre la cybercriminalité, etc. Depuis plus de dix ans nous sacrifions le budget de la Défense, dans un environnement de plus en plus dangereux!

 

 

 

* Madame Nathalie Goulet est sénateur de l’Orne depuis 2007, membre de  la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, et présidente de la Commission d'enquête sur l'organisation et les moyens de la lutte contre les réseaux djihadistes en France et à l'étranger , commission qu’elle a initiée en mai 2014 .

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:50
L'entretien du F-35 risque de torpiller le budget de la Défense

 

5 Janvier 2015 sudinfo.be (Belga)

 

L’entretien du chasseur F-35, en lice en Belgique pour succéder aux F-16 vieillissants, est excessivement coûteux. La maintenance d’une quarantaine d’entre eux coûterait plus de 283 millions d’euros par an. C’est la moitié du budget de la Défense, rapporte lundi De Morgen.

 

La Défense espère obtenir, en 2018, du gouvernement l’autorisation d’acquérir 40 nouveaux avions de combat entre 2023 et 2028. Le F-35 est en lice face au F/A-18E/F Super Hornet de Boeing, au Rafale F3R de l’avionneur français Dassault, au JAS-39E Gripen de Saab et à l’Eurofighter d’Airbus Group. Mais il est notoire que l’armée de l’air a une préférence pour les F-35, du groupe américain Lockheed Martin.

 

Le coût de l’entretien de ces appareils est cependant très élevé, selon De Morgen, qui cite des chiffres néerlandais. Les Pays-Bas, qui doivent également remplacer leurs avions de combat, ont opté pour l’achat de 37 F-35. Dans une lettre adressée au Parlement, la ministre néerlandaise de la Défense, Jeanine Hennis-Plasschaert, avance un montant de 283 millions d’euros pour la maintenance du chasseur américain.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 18:50
L'ancien patron de l'armée dénonce "la politique d'extinction de la Défense" (Belgique)

 

18 décembre 2014 RTBF.be (Belga)

 

L'ex-chef de la Défense, le général (en retraite) Charles-Henri Delcour, estime que "la trajectoire budgétaire actuelle conduit à la catastrophe. (...) Si on continue comme ça, la question sera de savoir en quelle année il n'y aura plus d'armée", affirme-t-il, jeudi, dans une interview accordée à La Libre Belgique.

 

Selon lui, la Défense, qui vivra sans investissements pendant cinq ans, "est passée en mode survie". "On reporte à 2019 le douloureux constat que, avec 0,5% du PIB, il sera impossible de procéder aux grands remplacements du matériel devenu vétuste", dit-il. Le ministre de la Défense Steven Vandeput (N-VA) doit présenter au premier semestre 2015 un plan stratégique à dix ans pour la Défense. "J'en ai connu quatre. (...) Aucun n'a atteint ses objectifs", répond l'ex-chef de la Défense. M. Delcour déplore enfin la frilosité du politique à envoyer des militaires au sol. "Le problème, c'est que notre gouvernement se précipite pour envoyer des F­16 et des frégates pour, en réalité, cacher nos manquements dans d'autres domaines et s'excuser devant l'Otan et les Américains de ne pas consacrer suffisamment de moyens à nos dépenses militaires.".

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 08:20
AIA Projects Small Defense Gains in 2015

 

Dec. 17, 2014 - By AARON MEHTA – Defense news

 

WASHINGTON — Despite concerns over the Budget Control Act, the Aerospace Industries Association (AIA) projects small gains in the defense aviation market.

The gains will occur despite what AIA President and CEO Marion Blakey described at a Wednesday year-end event as a series of “unprecedented challenges” domestically and abroad.

AIA is one of the most powerful trade associations in Washington, representing both the commercial and military aviation markets.

AIA predicted a good 2014, with projected growth in nearly every defense category and a total sales growth of 5.5 percent. And the overall aviation market did indeed grow, driven largely by strong commercial sales.

But at the end of 2014, AIA numbers found military aviation sales were relatively flat, sitting at $87.3 billion. Aircraft sales increased by just 0.8 percent, or $420 million, to $52.6 billion in 2014. Sales of missiles dropped 4.1 percent, or $840 million, to $19.9 billion.

More positively, DoD space spending increased 5.5 percent, or $2.6 billion, to $48.8 billion, and there was what AIA’s annual report called “strong” growth in defense exports, to the tune of 9.2 percent.

AIA’s 2015 estimates show slight growth for all military aviation sectors for 2015, with space showing the largest projected growth, in the realm of $4 billion.

 

Read the full AIA report.

 

In her eighth year as AIA’s leader, Blakey used the luncheon event to send a warning to incoming members of Congress —as well as any potential 2016 presidential nominees — not to abandon the defense industry.

As a cudgel, AIA commissioned a Harris Poll that found 69 percent of registered voters favor increasing defense spending. That same percentage said it would be more likely to support a candidate for public office who supports increased spending on national security — something Blakey highlighted before warning those interested in running for office to “pay attention.”

At the same time, she acknowledged that “our companies did very well” in the recently passed “cromnibus” bill, adding “We’re delighted.”

Blakey also touched on a number of recent events in her speech. She responded positively to the nomination of Ash Carter to be the next secretary of defense, saying “this is gonna be good.” She also acknowledged to a questioner from the audience that Wednesday’s news that the Obama administration will seek normalized relations with Cuba could lead to more potential sales for the industry. Any Cuban sales, however, would likely come from the commercial market — at least in the near future.

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 17:20
Les USA augmentent le budget de la défense

Le budget de la défense américain en hausse de près de 10 % en 2015

 

14/12/2014 latribune.fr 

 

Le Congrès américain a voté vendredi un budget 2015 de la défense à 577 milliards de dollars (463 milliards d'euros). En hausse de près de 10 % par rapport à celui voté en 2013.

 

La baisse du budget de la défense américain n'aura été finalement qu'une très légère parenthèse... Face à la montée des menaces, le Congrès américain a voté vendredi un budget 2015 de la défense à 577 milliards de dollars (463 milliards d'euros), qui autorise l'entraînement par les Etats-Unis des forces syriennes et irakiennes qui luttent contre l'Etat islamique. En 2013, la loi sur la défense prévoyait pour le Pentagone un budget annuel de 526,8 milliards de dollars (385 milliards d'euros) pour l'exercice budgétaire 2014. Soit une hausse de près de 10 %.

Sur ce total de 577 milliards de dépenses militaires, 496 milliards constituent le budget de base du Pentagone, près de 64 milliards sont consacrés aux guerres hors des Etats-Unis et 17,9 milliards aux travaux sur les armes nucléaires du département de l'Energie. Le Sénat a voté le texte, qui avait été voté la semaine dernière par la Chambre des représentants, par 89 voix contre 11. Il sera ensuite signé par Barack Obama et promulgué.

 

Lutter contre l'Etat islamique, une priorité

Le budget avalise le plan du Pentagone concernant l'entraînement et l'équipement d'une force militaire de l'opposition syrienne modérée pour lutter contre l'Etat islamique, défendre le peuple syrien et mettre en place les conditions d'une fin de la guerre civile en Syrie. De même, le programme d'entraînement des forces irakiennes et kurdes qui combattent l'EI est également autorisé.

Des mesures de contrôle des dépenses de personnel du Pentagone, qui représentent environ la moitié du budget, sont prises. En particulier, le texte réduit l'allocation logement des militaires d'un point de pourcentage et reste silencieux sur les augmentation de salaires qui ne devraient pas augmenter de plus de 1 %.

 

De vieux systèmes d'armements maintenus

Le texte rejette un certain nombre de demandes du Pentagone qui veut mettre hors service, ou réduire, des systèmes d'armements qu'il estime ne plus avoir les moyens de maintenir en raison d'un programme d'économies budgétaires qui vise à réduire les dépenses militaires de près de 1.000 milliards de dollars en dix ans.

Par exemple, l'abandon de l'A-10 Warthog, avion conçu pour l'appui aérien rapproché des forces terrestres, n'est pas accepté. L'armée de l'air voulait retirer de la circulation ces appareil très appréciés des troupes au sol en raison de leur capacité à voler à basse altitude et à détruire les chars ennemis et faire passer le personnel sur le F-35 Joint Strike Fighter. La loi votée vendredi interdit également la mise hors service du porte-avion USS George Washington et autorise les financements pour entamer un remaniement du navire.

 

L'Irak demande plus d'aide aux Etats-Unis

Le Premier ministre irakien Haïdar al Abadi avait exhorté mardi les Etats-Unis à lui fournir davantage d'appui aérien et d'armes lourdes pour lutter contre le groupe l'Etat islamique à l'occasion d'une visite surprise à Bagdad du secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel. "Nous sommes très reconnaissants du soutien qui nous a été donné", avait souligné le chef du gouvernement irakien lors d'un entretien avec le chef du Pentagone, Chuck Hagel, qui quittera ses fonctions dans les prochaines semaines.

L'EI est "actuellement sur la pente descendante", avait précisé Haïdar al Abadi. "Nos forces progressent beaucoup au sol. Mais elles ont besoin de plus de soutien aérien et d'armement lourd. Nous en avons besoin". Les Etats-Unis ont lancé il y a quatre mois une campagne de frappes aériennes contre l'Etat islamique mais Bagdad souhaiterait que Washington s'engage davantage. C'était la première visite d'un ministre de la Défense en Irak depuis que le président Barack Obama a ordonné le retrait des troupes américaines du pays en 2011. C'est aussi la dernière visite officielle à l'étranger de Chuck Hagel en tant que secrétaire à la Défense, poste qu'il occupe depuis près de deux ans.

 

Un rôle de soutien

"Nous avons un rôle à jouer ici mais il doit toujours se cantonner à un rôle de soutien(...). C'est leur pays. Il leur revient de conduire les choses", avait expliqué le chef du Pentagone à des militaires américains et australiens à l'aéroport de Bagdad. "Il s'agit d'un effort sur le long terme. La tâche est difficile. Il y aura des revers et des victoires. Voilà, je crois, où nous en sommes, et j'ai hâte d'avoir des comptes rendus de première main". Les djihadistes ont conquis une bonne partie du nord et de l'ouest de l'Irak, dont la grande ville de Mossoul, en juin dernier à la faveur d'une offensive éclair, et tiennent aussi des régions entières de l'est et du nord de la Syrie.

Le président Obama a autorisé en novembre le doublement du nombre de militaires américains présents en Irak, à 3.100 hommes. Lundi, le général américain James Terry a déclaré que les alliés des Etats-Unis au sein de la coalition anti-Etat islamique allaient envoyer en Irak 1.500 militaires, chargés de conseiller et de former les troupes irakiennes mais aussi les peshmergas (combattants kurdes).

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 12:55
DETLOG NTI 1 d'Abéché au Tchad- entretien sur une p4. - SIRPATerre 2010

DETLOG NTI 1 d'Abéché au Tchad- entretien sur une p4. - SIRPATerre 2010


12.12.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le 31 mai 2013, a été diffusé un projet de marché portant sur la rénovation de véhicules légers tout terrain P4 (VLTT P4). Le marché concernait de 200 à 600 véhicules à réparer sur la durée totale du marché (84 mois). Lire l'avis ici.

Or, le 15 octobre dernier, Jean-Pierre Bosser, le CEMAT, déclarait devant les députés!
"les véhicules P4 ont fait leur temps. La DGA comprend tout l’enjeu de ces petits programmes aux montants somme toute assez faibles, même s’il n’est pas toujours facile de protéger ces crédits en période de forte turbulence budgétaire. De plus, en raison du degré de spécification de ces équipements, on est parfois tenté d’attendre quelques années le matériel parfait alors qu’on en a besoin rapidement et qu’il est peut-être déjà disponible sur étagère. Quand on sait que la rénovation de nos P4 coûte 27 000 euros pièce, je me demande s’il ne serait pas plus judicieux de ferrailler ce parc et, pour le même prix, d’acheter d’autres matériels."

Un avis (n°14-185892) publié le 11 décembre révèle que la procédure de passation a été interrompue (lire ici). Abandon définitif? Ferraillage en vue?

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 12:50
Le chef de la défense, le général Van Caelenberge - photo MIL.be

Le chef de la défense, le général Van Caelenberge - photo MIL.be

 

11/12/14 – 7 sur 7.be (belga)

 

L'armée fera l'an prochain de lourdes économies, en réduisant ses dépenses de fonctionnement et d'investissements ainsi que son recrutement, mais sans licencier ni réduire les salaires, a assuré jeudi le chef de la Défense (Chod), le général Gerard Van Caelenberge, aux syndicats militaires.

 

Les activités d'entraînement seront réduites de 20%, les investissements ramenés à zéro - à l'exception des contributions belges à l'Otan (principalement au programme d'investissements au service de la sécurité, NSIP), à l'Union européenne et à l'Eurocorps, a expliqué le "patron" de l'armée à l'agence BELGA après sa rencontre "informelle" semestrielle avec les quatre syndicats militaires.

 

La Défense devra économiser l'an prochain environ 220 millions d'euros en vertu des perspectives budgétaires établies par le gouvernement Michel 1er et devrait encore être soumise à de nouvelles restrictions au cours des années suivantes, pour un montant cumulé de près d'1,6 milliard d'euros cumulées sur la durée de la législature.

 

Le général Caelenberge a ainsi laissé entendre que le recrutement pourrait être inférieur au chiffre de 1.360 personnes toutes catégories confondues (officiers, sous-officiers et volontaires) évoqué la semaine dernière par le ministre de la Défense, Steven Vandeput.

 

Quant à l'entraînement, il sera durement touché, avec une réduction du plan de vol allant de quasiment 10% pour les chasseurs F-16 jusqu'à 50% pour les hélicoptères Agusta A109, tout comme pour les unités terrestres et navales.

 

Un groupe de travail créé au sein de l'état-major de la Défense a par ailleurs entrepris de "passer au peigne fin" toutes les activités prévues l'an prochain afin d'examiner toutes les économies possibles, a précisé le Chod.

 

Ainsi les activités de relations publiques devraient être réduites et plus ciblées, tout en conservant une ou deux journées qui donnent l'occasion à la Défense de se présenter au grand public, avec un accent mis en 2015 sur la Marine.

 

Le soutien que l'armée accorde aux deux marches - celle du Souvenir en Ardenne et les "quatre jours de l'Yser" dans le Westhoek - sera affecté: les tâches jusqu'ici assurées par les policiers militaires et les services de secours militaires devront être reprises par le secteur civil.

 

Certaines dotations et subventions accordées à des parastataux dépendant du ministère de la Défense - l'Office central d'action sociale et culturelle (OCASC), l'Institut géographique national (IGN), l'Institut des Vétérans (INIG-IV) - et au Musée royal de l'Armée (MRAH) seront aussi réduites.

 

En matière d'investissements, réduits l'an prochain à la portion congrue, aucun crédit ne sera ainsi débloqué pour adapter l'aéroport militaire de Melsbroek, qui partage ses pistes avec l'aéroport de Bruxelles-National, à l'arrivée des futurs avions de transport Airbus A400M, attendus vers 2019.

 

Mais le chef de la Défense a néanmoins avoué lorgner sur les cent millions d'euros prévus dans la provision interdépartementale pour procéder à certains investissements.

 

Le général Van Caelenberge a assuré avoir perçu de la "compréhension" auprès des syndicats, qui partagent selon lui, les mêmes préoccupations quant à l'avenir de l'armée. Mais la CGSP-Militaires s'est montré déçue par l'"absence de réponses" de la part du chef de la Défense à certaines questions concrètes.

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 12:30
How is Islamic State funded? Interactive video


12 dec. 2014 by Michael Hirst and John Lawrence

 

Islamic State initially relied on wealthy private donors in the Middle East keen to oust Syria's President Bashar al-Assad.

 

It now makes between $846,000 (£540,000) and $1.645m (£1.05m) a day selling oil from fields in Syria and Iraq.

Middlemen smuggle crude oil and refined products to Turkey and Iran, or sell them to the Syrian government.

Kidnapping has also generated at least $20m (£12.7m) in ransom payments in 2014, according to the US Treasury.

Islamic State raises several million dollars per month through extorting the eight million people under its full or partial control.

Payments are extracted from those who pass through, conduct business in, or simply live in IS territory.

Religious minorities have been forced to pay a special tax, convert to Islam or leave.

Islamic State also profits from robbing banks, looting and selling antiquities, and stealing or controlling the sale of livestock and crops.

Abducted girls and women have allegedly been sold as sex slaves.

Some funding is still derived from wealthy donors and Islamic charities in the Middle East and Europe.

 

How does the group make its money? Watch this interactive video to find out

 

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 08:20
Achat du F-35: la réserve d’urgence fond comme neige au soleil, prévient un rapport

 

11 décembre 2014 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

La marge de manœuvre du gouvernement fédéral dans le dossier du F-35 se réduit de plus en plus, et inquiète!

 

Dans son rapport sur la Mise à jour annuelle de 2014, la Défense nationale indique que, selon les estimations actuelles, la réserve de prévoyance pour l’acquisition de la prochaine génération d’avions de chasse est de l’ordre de 76 millions $, ce qui représente une réduction de 266 millions $ comparativement à la mise à jour annuelle de 2013. Même si cela respecte encore la marge recommandée par KPMG, elle est cependant extrêmement faible pour la taille et la portée d’un projet comme celui-ci.

La Défense prévient même que si l’intégralité des fonds de prévoyance prévus étaient nécessaires, alors cela «pourrait être comblée par l’achat d’un nombre réduit d’aéronefs».

«Au moment d’aller de l’avant, le gouvernement prendra en considération le gel d’acquisition en lien avec la capacité nécessaire pour répondre aux exigences de la Stratégie de défense Le Canada d’abord dans le remplacement du CF-18».

L’examen estime que, depuis que le gouvernement conservateur a mis sur la glace l’achat des F-35 après un rapport dévastateur du vérificateur général, les coûts à vie des appareils ont augmenté légèrement à 45,8 milliards $ sur 30 ans. Ces coûts incluent le développement, l’achat, l’entretien et l’exploitation de 65 avions. La mise au rencard des avions devraient intervenir à l’horizon des années 2050.

 

Suite de l'article

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 11:55
Fréquences télécoms : la Défense aura bien sa rallonge de 2 milliards en 2015

 

10/12/2014 Delphine Cuny et Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Manuel Valls vient d'annoncer le calendrier du transfert des fréquences 700 Mhz de la TNT aux télécoms : l'attribution aura lieu en décembre 2015, juste à temps pour compléter le budget du ministère de la Défense.

 

On l'appelle le "deuxième dividende numérique" : il s'agit des fréquences de la bande 700 Mhz qui vont être transférées des services de télévision numérique terrestre (TNT) aux opérateurs télécoms, qui doivent faire face à l'explosion des usages d'Internet mobile. Le Premier ministre Manuel Valls vient d'annoncer ce mercredi soir le calendrier de ce transfert, une date très attendue par le secteur audiovisuel et celui des télécoms mais aussi par le ministère de la Défense : les recettes engrangées lui seront en effet en grande partie reversées.

"L'attribution des fréquences aux opérateurs de télécommunications se déroulera en décembre 2015. Leur transfert effectif aura lieu entre le 1er octobre 2017 et le 30 juin 2019, à l'exception de quelques zones où ces derniers pourraient les utiliser dès avril 2016" indique le communiqué de Matignon.

Une attribution en décembre signifie que les opérateurs retenus devront payer les licences "dans la foulée", confirme l'un d'eux, c'est-à-dire juste à temps pour que le produit de la vente soit affecté au budget 2015 de la Défense. Le gendarme des télécoms, l'Arcep, va lancer une consultation publique sur le processus d'attribution "prochainement" a-t-il annoncé.

 

Des recettes attendues de 2,3 milliards d'euros

Cette consultation permettra de déterminer le mécanisme d'appel à candidatures. Le précédent dividende numérique, celui de la bande 800 Mhz, avait rapporté 2,6 milliards d'euros (contre 1,8 milliards d'euros de prix de réserve) en décembre 2011. Pour la bande 700 Mhz :

""On connaît déjà le prix de réserve [minimum], qui était indiqué dans la loi de programmation militaire, et le calendrier" avait récemment ironisé Pierre Louette, le président de la Fédération française des télécoms (FFT).

Il ne s'agit pas d'un "prix de réserve" officiel mais du montant indiqué au titre des recettes exceptionnelles (2,3 milliards d'euros) du budget 2015 du ministère de la Défense. C'est un cadeau de Noël avant l'heure pour Jean-Yves Le Drian. Si c'est bien le cas, le ministère de la Défense s'épargnerait de mettre en place des usines à gaz, les fameuses Sociétés de projets (SPV), dont le projet est actuellement à l'étude. Capitalisées par des cessions d'actifs, ces SPV devaient racheter des matériels à l'armée et les lui louer dans la foulée en vue de dégager des marges de manœuvres budgétaires.

 

Nouvelle bataille pour les fréquences

Certains opérateurs laissaient entendre qu'ils ne répondraient peut-être pas présents, ayant déjà payé fort cher les licences 4G des fréquences 2,6 Ghz et 800 Mhz (3,6 milliards au total). A l'exception de Free, qui n'avait pas obtenu de fréquences 800 Mhz (faute d'avoir enchéri assez), et qui a déjà déclaré son intérêt.

"La mer va se retirer et on va voir ceux qui n'ont pas de maillot", avait lancé Xavier Niel le fondateur-dirigeant d'Iliad (Free) sur BFM Business le mois dernier.

En réalité, il y a peu de risques que des opérateurs manquent à l'appel, tant les fréquences sont vitales dans ce métier. "On s'apprête à remettre au moins 500 millions chacun sur la table" pronostiquait ainsi un autre opérateur récemment reçu à Bercy.

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 12:55
Economie de la défense – Renaud Bellais, Martial Foucault et Jean-Michel Oudot

 

source Chaire Economie de Défense

 

Ouvrage édité par La Découverte, collection Repères, en janvier 2014.

 

Les tensions internationales récentes soulignent les enjeux et la complexité de la défense. En complément des approches notamment politiques et stratégiques, la science économique contribue à la compréhension de ce domaine. Cet ouvrage offre un panorama de la littérature économique française et internationale à la fois exhaustif et accessible à un large public de non-spécialistes.

Après avoir analysé les budgets et l’industrie de défense, il s’intéresse à la commande publique (passation des marchés, clauses contractuelles, conditions d’exécution). Il étudie les déterminants, difficultés et modalités du recrutement des armées ainsi que les externalisations par le recours aux contrats de partenariat et aux sociétés militaires privées. Enfin, l’internationalisation de la défense est analysée sous deux angles : les biens collectifs internationaux (ONU, OTAN…) et le commerce international des armements.

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 12:20
photo US Navy

photo US Navy

 

5 décembre 2014 45eNord.ca (AFP)

 

La Chambre des représentants des États-Unis a adopté jeudi la loi annuelle sur la défense, qui finance les opérations militaires contre l’organisation État islamique en Syrie et en Irak, conformément au vœu de Barack Obama.

Le Sénat doit encore adopter la loi, qui définit la totalité des programmes militaires pour l’exercice budgétaire 2015 (octobre 2014-septembre 2015). Les représentants ont voté par 300 voix contre 119.

Le plan d’entraînement et d’équipement des rebelles syriens modérés, proposé par le président américain, est prolongé. Ce plan avait été autorisé seulement jusqu’au 11 décembre par le Congrès en septembre.

Les crédits militaires de 5 milliards de dollars demandés par Barack Obama pour lutter contre les djihadistes de l’EI ont été adoptés: 3,4 milliards de dollars pour le déploiement des forces américaines dans le cadre de l’opération «Détermination absolue», et 1,6 milliard pour un programme d’équipement et d’entraînement des forces irakiennes et kurdes, pour deux ans.

Barack Obama avait formulé une demande totale de 5,6 milliards de dollars, qui incluait notamment 520 millions de dollars pour des efforts diplomatiques et humanitaires du département d’État.

Dans un autre domaine, la loi prolonge les restrictions à la fermeture de la prison de Guantanamo, sur l’île de Cuba. L’interdiction du transfert aux États-Unis des détenus de la prison, en place depuis 2011, a été reconduite, malgré l’opposition du président américain.

Le Congrès interdit au Pentagone de transférer des détenus de Guantanamo sur le territoire américain pour les juger, soigner, emprisonner ou toute autre raison, les républicains estimant qu’ils risqueraient d’être libérés sur décision d’un juge, constituant ainsi une menace pour la sécurité nationale.

Il reste 142 hommes dans la prison.

Une section de la loi prévoit de nouvelles mesures pour lutter contre le fléau des agressions sexuelles au sein de l’armée. En particulier, la justice militaire ne pourra plus prendre en compte les états de service ou la personnalité des soldats accusés (la défense dite de «bon soldat»).

Au total, la loi prévoit 584,2 milliards de dollars de dépenses militaires pour l’exercice budgétaire 2015, dont 63,7 milliards pour les opérations extérieures (Afghanistan, Irak…).

Les dépenses militaires représentent un peu plus de la moitié du budget dit «discrétionnaire» (hors dépenses sociales au sens large) de l’État fédéral.

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 11:55
Le Sénat a rejeté les crédits de la mission Défense

 

source Sénat.fr
 

Au cours de la séance du 3 décembre, le Sénat a rejeté par 195 voix contre et 125 pour, les crédits de la mission "Défense" compte tenu des prévisions de dépenses et de recettes qui sont selon la commission des finances du Sénat insincères et de nature à compromettre le respect de la loi de programmation militaire.

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 08:57
Cinq milliards d'euros pour moderniser l'armée de terre

 

05/12/2014 Par Véronique Guillermard - LeFigaro.fr

 

Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, notifie aujourd'hui le premier contrat à Thales, Nexter et RTD.

 

Moderniser, optimiser et numériser. L'armée de terre engage un vaste mouvement de renouvellement de ses matériels et de ses systèmes d'information et de communication. En déplacement à Varces (Isère), Jean-Yves Le Drian donne, ce vendredi 5 décembre, le coup d'envoi du programme Scorpion, dont la phase 1 représente 5 milliards d'euros d'investissements.

 

Le ministre de la Défense va notifier un premier contrat de 752 millions à un groupement composé de Nexter, Thales et Renault Trucks Defense (RTD), qui enclenchera le développement de deux nouveaux engins. Le premier, le véhicule blindé multirôle (VBMR), remplacera progressivement le VAB, le véhicule à tout faire des fantassins. Le second, l'engin blindé de reconnaissance de combat (EBRC), succédera aux chars légers AMX-10 RC et Sagaie. Ces matériels sont à bout de souffle après quarante ans de bons et loyaux services. «Nous sommes arrivés à la limite mécanique de ces matériels, dont les coûts de maintenance explosent et dont les taux de disponibilité sont souvent sous le seuil critique», souligne un colonel de l'armée de terre. Les blindés sont ultrasollicités sur les théâtres d'opération où sont déployés 8 300 militaires français.

 

Les industriels doivent livrer les premiers blindés à partir de 2018, afin que 92 VBMR soient en service d'ici à la fin de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Nexter, Thales et RTD se sont engagés sur un prix fixe, un calendrier, des coûts de maintenance, ainsi qu'une grande modularité. Le VBMR, un blindé de la classe des 20-25 tonnes, sera décliné en six versions et pourra passer de l'une à l'autre - d'un véhicule de transport de troupes en engin sanitaire - grâce à des «kits» amovibles. Un VBMR léger, un 4 × 4 de la classe des 10 tonnes, dédié aux unités de renseignement, sera aussi développé.

 

La phase 1 de Scorpion s'ouvre après dix ans d'études

 

Autre progrès pour les militaires, la simplification des opérations de maintenance. Les véhicules sont conçus pour être entretenus et réparés rapidement sur les théâtres d'opération, sans qu'il soit besoin de retourner à l'usine. Les deux blindés ont aussi des composants communs tels que l'optronique, les pneumatiques, la boîte de vitesses, etc. Ils sont adaptés aux besoins des conflits modernes. Protégés des bombes artisanales (ied), ils pourront rouler pendant 800 km sans se ravitailler et ils disposeront d'une autonomie au combat de 72 heures, contre 24 heures aujourd'hui. Les industriels ont pris des engagements sur un taux de disponibilité moyen de 80 % et même de 95 % pour les véhicules envoyés en opérations extérieures (Opex), contre 50 % pour les VAB aujourd'hui.

 

Après ce premier contrat, d'autres notifications sont prévues avant la fin de la LPM 2014-2019, notamment la rénovation de 200 chars d'assaut Leclerc, à partir de 2018. La phase 1 de Scorpion s'ouvre après dix ans d'études et 200 millions d'euros investis pour «dérisquer» certains pans du programme. Quant à la seconde phase, son déroulement et son financement sont reportés à la prochaine LPM (2020-2025). Au total, Scorpion doit permettre à l'armée de terre de disposer de 200 chars lourds rénovés, 2 700 blindés multirôle et de combat, ainsi qu'un système d'information à haut débit unifié.

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