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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 12:45
Forces africaines : 93% du Budget de la Défense camerounaise partent dans les salaires et la consommation

 

 

09.03.2014 Panapress

 

Le budget, l’excellente formation et le nombre de personnel des forces de défense camerounaises auraient pu être de grands  atouts pour les   opérations africaines de maintien de la paix et de rétablissement de l’ordre,  si le pays disposait  d’équipements modernes de qualité,  selon Victorin Hameni Bieleu, expert en question de défense.

 

Pour répondre à un besoin de sécurisation de ses espaces aériens, maritimes et terrestres, Le gouvernement du Cameroun a assigné à ses forces de défenses plusieurs missions, d'une part, de service public, relatives à la recherche et le sauvetage des vies humaines en mer, à la protection des frontières et de l’environnement, à la lutte contre le braconnage et aux pollutions en mer, ainsi que la sécurité de la navigation.

 

D'autre part, des missions de police générale et de souveraineté incombent à ces forces de défense, à savoir,  la surveillance maritime, les contrôles, la lutte contre les trafics illicites ainsi que le maintien et le rétablissement de l’ordre.

 

C’est dans ce sens que des dispositions ont été prises pour doter les forces armées d’un budget du personnel et des infrastructures conséquents, estimé, pour l’année 2014, à un montant de 200 milliards de FCFA (environ 400 millions de dollars américains) et alloué au ministère camerounais de la Défense.

 

Les principaux postes de dépenses composant ce budgets concernent l’environnement et prospective de la défense, la préparation et l’emploi des forces, notamment l’armée de terre, la marine et l'armée de l’air, le soutien de la politique de la défense, l’équipement des forces ainsi que l’excellence technologique des industries de défense, qui vise à développer la recherche et la technologie dans les domaines des applications de défense, de l’énergie nucléaire et de l’observation spatiale.

 

Pour  M. Hameni, ce budget n’est pas suffisant, surtout que la majeure partie de ce montant, soit 93 pour cent, est consacré au fonctionnement de l’armée, c'est à dire, aux salaires et aux dépenses de consommation, tandis que les 17% restants sont réservés aux équipements et aux infrastructures.

 

Dans une étude publiée en 2010 par Léonard Messe sur« L'Etat-major des armées et l'entraînement des forces », il est indiqué que les forces de défense camerounaises comptent environ 30 hélicoptères de types Gazelle et Puma et 20 avions de combats de type Alpha Jets et Foucade et des radars pour la surveillance aérienne.

 

« Cela contribue à la dissuasion et à la sanctuarisation du territoire camerounais vis-à-vis des pays «frères » africains. Mais la logistique aérienne camerounaise se situe bien en deçà du niveau nigérian (90 avions de combat),  algérien (120 avions de combat), ou angolais (100 avions de combat) », tandis que le pays de Paul Biya ne fait pas partie des « cinq pays africains (Afrique du sud, Nigéria, Algérie, Lybie et Tunisie), qui possèdent des satellites à moyen orbite circumterrestre (MEO) ».

 

« Avec 200 chars d'assaut et véhicules blindés, et 20 000 hommes, l'armée de terre camerounaise fait partie des 15 premières en Afrique. Quant à la marine camerounaise, son manque d’équipements peut limiter la contribution des forces de défense camerounaises aux opérations internationales  : avec deux sous-marins, 50 vedettes rapides d'embarcation, deux bâtiments de guerre dont un appartenant au BIR-DELTA, une force spéciale maritime et 2000 hommes, la marine camerounaise a un niveau africain moyen » poursuit l’étude.

En termes de capacités opérationnelles, une étude menée en 2009 par Ernest Claude Messigna sur le sujet souligne que, comparé aux puissances militaires mondiales, le Cameroun est plus qu'un nain. Mais comparé aux puissances militaires africaines, le Cameroun a un niveau moyen, qui lui vaut de figurer à la 12ème position du classement des armées nationales africaines.

 

« Les pays comme Djibouti, Benin, Burkina Faso ont des armées de moins de 5000 hommes, avec un budget annuel de la défense inférieur à 50 milliards de francs CFA (environ 100 millions de dollars). En revanche, la Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Ghana, le Togo, le Mali, le Niger, la Mauritanie, le Gabon, le Tchad, la Guinée Équatoriale ont des armées de moins de 20 000 hommes et un budget de la défense qui ne dépasse pas les 200 millions de dollars »

 

Il ajoute que «quelques pays comme l'Algérie, l'Afrique du Sud, la Tunisie, l'Angola et l'Egypte ont des armées de plus de 80 000 hommes avec un budget annuel de la défense de 5,5 milliards de dollars pour l'Algérie et l'Afrique du Sud, 3 à 4 milliards de dollars pour la Tunisie, l'Egypte et l'Angola, et 1 à 2 milliards de dollars pour le Nigeria et le Maroc ».

 

Avec un personnel évalué à près de 37 000 hommes dont 10 000 pour la gendarmerie nationale, l’effectif des forces de défenses camerounaises reste insuffisant, comparé aux pays africains ci-dessus cités, estime M. Hameni,  par ailleurs président de l'Union des forces démocratiques du Cameroun et ancien enseignant de l'Ecole militaire interarmées de Yaoundé (EMIA).

 

Il reconnait que le personnel de l’armée est assez bien formé et suit régulièrement des stages de perfectionnement à l’étranger, mais il reste qu’il n’a pas l’occasion d’expérimenter ce qu’il a appris, du fait, non seulement de l’inexistence des équipements, mais aussi de leur vétusté.

 

Pour M. Hameni, les forces de défense camerounaise ne pourraient être efficaces sur le plan international que si elles se font aider par les forces des autres pays avec lesquelles elles effectuent la mission, parce qu'elles ne disposent pas de véritables engins qui puissent transporter leurs équipements vers les pays où elles doivent mener les opérations.

 

Les accords de coopération signés avec la Chine, la Russie, les Etats-Unis et la France pour la fourniture de nouveaux équipements et l'augmentation de 50% du personnel dans les différentes branches qui composent les Forces armées camerounaises devraient être bénéfiques au Cameroun, mais seulement, leur traduction en acte concret se font lentement, conclut M. Bieleu.

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:55
En France, dissuasion et drones deviennent prioritaires

La recherche en matière de défense a d'importantes retombées dans le domaine civil, de nombreuses réalisations (protection des systèmes informatiques, optique, systèmes d'écoute ou de navigation...) ayant des applications duales, civiles et militaires.

 

6 Mars 2014 bilan.ch (AFP)

 

La Défense "sanctuarise" les crédits recherche alloués à l'aéronautique de combat, notamment aux drones.

 

La modernisation de la force de dissuasion française et l'aéronautique de combat, notamment les drones, sont les priorités des programmes de recherche de la Défense, dont les crédits seront "sanctuarisés", a indiqué jeudi Jean-Yves Le Drian.

 

"Sanctuarisation, ça veut dire que le montant financier que nous affichons, nous n'y toucherons pas. Nous n'en ferons pas une variable d'ajustement", a assuré le ministre de la Défense à l'ouverture à Paris des Thalès Innov'Days où sont présentées les innovations du groupe industriel.

 

La Loi de programmation militaire (2014-2019) prévoit 730 millions d'euros de crédits de contrats d'"études-amont", pour un total de 3,6 milliards annuels consacrés par la Défense à la recherche et au développement. "Jusqu'en 2019, c'est 730 millions par an auxquels on ne touchera pas. Enfin, pas moi", a repris le ministre.

 

Le maintien d'un effort significatif dans ce domaine, supérieur à celui des partenaires européens de la France, répond à un double enjeu, a-t-il souligné: préserver l'autonomie stratégique de la France et maintenir la compétitivité de l'industrie française.

 

Selon le ministre, l'effort d'études-amont portera prioritairement sur le renouvellement des deux composantes, maritime et aéroportée, de la force de dissuasion nucléaire. Notamment les travaux sur les successeurs des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) pour un montant de 1,2 milliard d'euros sur six ans.

 

Autre priorité, selon le ministre : "l'aéronautique de combat", avec les travaux en coopération avec la Grande-Bretagne sur les futurs drones de combat, mais aussi les avions de chasse, "avec des études sur la furtivité et la guerre électronique", pour 875 millions d'euros sur la durée de la LPM.

 

Environ 300 millions d'euros seront consacrés au renouvellement de la gamme de missiles (succession du MICA, rénovation du SCALP). Plus de 150 millions sur six ans iront à la recherche en matière de cyberdéfense, dont la LPM fait une priorité stratégique. Les dispositifs pour favoriser l'accès des PME aux marchés de la Défense seront également renforcés, à hauteur de 510 millions d'euros.

 

La recherche en matière de défense a d'importantes retombées dans le domaine civil, de nombreuses réalisations (protection des systèmes informatiques, optique, systèmes d'écoute ou de navigation...) ayant des applications duales, civiles et militaires.

 

Les bureaux d'études des industries de défense emploient environ 20.000 personnes en France. Un domaine où les investissements ont des conséquences à long terme, souvent dix à vingt ans entre les études-amont et les applications industrielles.

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:20
U.S. Air Force To Spend $11.8 Billion To Develop New Long-Range Bomber

A B-2 during aerial refueling which extends its range past 6,000 nautical miles (6,900 mi; 11,000 km) for intercontinental sorties - photo USAF

 

March 7, 2014. David Pugliese - Defence Watch

 

Bloomberg News is reporting that the U.S. Air Force’s five-year plan calls for spending $11.8 billion to develop a new long-range bomber, one of the Pentagon’s top weapons projects. That information comes from military budget figures.

 

The aircraft would replace Northrop Grumman Corp.’s aging B-2 stealth bombers, the report noted.

 

Read more.

 

More from Bloomberg:

 

The Defense Department sees it as vital to reaching far-flung, heavily defended locations worldwide. Northrop may compete with the two biggest federal contractors, Lockheed Martin Corp. (LMT:US) and Boeing Co. (BA:US), which plan to bid as a team.

 

While the Air Force has said it may build as many as 100 of the bombers in a program potentially topping $55 billion, the service’s new five-year plan released this week didn’t include production funds for those aircraft.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 15:51
Adoption, par le Conseil fédéral, du message sur l’acquisition et la réforme de matériel d’armement 2014

 

Berne, 07.03.2014 - news.admin.ch

 

Le Conseil fédéral propose aux Chambres fédérales d'allouer un crédit d'engagement de 771 millions de francs, au total, pour la réalisation de quatre projets d'armement. Il prévoit en outre de réformer des systèmes principaux dont la poursuite de l'exploitation n'est plus défendable sur les plans militaire et technologique de même que du point de vue de l'économie d'entreprise.

Avec le « Centre de calcul 2020 du DDPS / de la Confédération, architecture et infrastructure informatiques », le Conseil fédéral a l'intention de combler des lacunes de disponibilité et de sécurité informatique des centres de calcul du DDPS. L'acquisition du « simulateur de tir au laser pour le char de commandement 6x6 et le véhicule protégé de transport de personnes » a pour but de garantir une formation réaliste au comportement au combat et à l'engagement de la tourelle. Le Mercedes-Benz G 300 CDI 4x4 remplace le Steyr Daimler Puch 230 GE, qui arrivera prochainement au terme de sa durée d'utilisation. Le nouveau « véhicule léger tout-terrain » sera utilisé, à l'avenir, pour les transports de personnes et de matériel. Avec le nouveau « système de pose de ponts », l'armée disposera de la capacité de garantir la mobilité sous le feu adverse et de fournir un appui aux autorités civiles en cas de catastrophe naturelle.

La garantie de la capacité de l'armée à fournir des prestations nécessite qu'elle dispose d'armements remplissant les exigences de notre temps. Cela signifie aussi que le matériel désuet et excédentaire doit être liquidé ou, si nécessaire, remplacé par des systèmes et équipements modernes, c'est pourquoi le Conseil fédéral entend réformer l'ensemble du solde de la flotte de F-5 Tiger au plus tard jusqu'à la mi-2016, puis la part excédentaire des chars 87 Leopard et des obusiers blindés M109 d'ici à 2020.

 

Projets d'acquisitions

 

Centre de calcul 2020 du DDPS / de la Confédération, architecture et infrastructure informatiques, 120 millions de francs

Les systèmes informatiques actuels de l'armée et de l'administration sont réalisés à partir de concepts différents sur les plans de la technique, de l'exploitation et de l'organisation. Pour uniformiser l'infrastructure de la technologie d'information et de communication ( TIC ) et accroître simultanément sa sécurité, l'ouvrage « FUNDAMENT », dont la construction a été accordée avec le message sur l'immobilier du DDPS 2013, doit être équipé de nouvelles infrastructures TIC et être intégré dans le Réseau national de conduite. Il sera ainsi possible de couvrir des besoins actuels et de garantir la capacité de l'exploitation à tenir sur la durée ainsi que la résistance aux situations de crises, au profit de l'armée et du gouvernement national. Les capacités du centre de calcul pourront être étendues avec des étapes ultérieures, parallèlement à l'accroissement du besoin.

 

Simulateur de tir au laser pour le char de commandement 6x6 et le véhicule protégé de transport de personnes, 32 millions de francs

La formation réaliste à la technique de combat lors de l'engagement du char de commandement 6x6 et du véhicule protégé de transport de personnes utilisés par l'infanterie nécessite de disposer de simulateurs de tir au laser. L'instruction au tir à l'aide de simulateurs est efficace et financièrement avantageuse. L'usure du matériel, la consommation de munitions et les bruits de tirs sont réduits.

Le projet dont la réalisation est demandée comporte 16 simulateurs de tir au laser pour le char de commandement 6×6 et 100 simulateurs de tir au laser pour le véhicule de transport de personnes, de même que le matériel logistique correspondant.

Véhicule léger tout-terrain, 1re tranche, 440 millions de francs

Les frais d'entretien et de réparation de la flotte de véhicules Steyr Daimler Puch 230 GE, qui date de 25 ans, dépassent la limite économiquement raisonnable, et l'approvisionnement en pièces de rechange se révèle difficile. Par conséquent, il est prévu d'acquérir avec le programme d'armement 2014 une première tranche de véhicules légers tout-terrain en mesure de couvrir une vaste palette de besoins et de remplir de nombreuses tâches.

L'acquisition demandée porte sur 3'200 voitures combi à 5 portes du type Mercedes-Benz G 300 CDI 4×4, pour le transport de personnes et de matériel.

 

Système de pose de ponts, 179 millions de francs

Le système de pose de ponts dont l'acquisition est demandée permet de franchir rapidement des obstacles jusqu'à une largeur de 25 m avec des véhicules à roues d'un poids maximum d'environ 84 t et des véhicules chenillés de 73 t au maximum. Il remplace le char-pont 68 / 88 réformé en 2011. Grâce à sa mobilité également en dehors des routes et des chemins consolidés, le système de pose de ponts fournit une aide précieuse aussi dans le cadre du soutien aux autorités civiles.

L'acquisition proposée prévoit 12 véhicules porteurs et de pose, de même que des jeux de ponts, des modules de ravitaillement et du matériel supplémentaire pour l'utilisation civile ainsi que du matériel logistique.

 

Réformes

 

F-5 Tiger

Les avions de combat F-5 Tiger encore en service sont à l'origine de coûts élevés et ne peuvent plus assister qu'avec des restrictions les F / A-18 pour contribuer à la protection de l'espace aérien en fournissant des prestations de service de police aérienne et de défense aérienne. Ils ne peuvent être engagés que de jour et par beau temps et ne remplissent plus les exigences actuelles d'un intercepteur, notamment s'il s'agit de combattre des avions et des missiles modernes.

Sur les 110 avions de combat du type F-5 Tiger initialement acquis, les Forces aériennes en possèdent encore 54. Il s'agit de procéder maintenant à leur réforme d'ici à la mi-2016, y compris la logistique et les infrastructures connexes. L'exploitation du F-5 Tiger cessera même si l'acquisition du Gripen E devait être refusée lors de la votation populaire du 18 mai 2014, le rapport coûts / utilité en excluant la continuation.

 

Char 87 Leopard en configuration A4 et obusier blindé M109 KAWEST

Vu la décision du Conseil fédéral d'augmenter la capacité de l'armée à fournir sur la durée des prestations au bénéfice des autorités civiles, la direction départementale du DDPS a décidé, dans le cadre de l'étape de développement 2008 / 2011, de procéder à la réforme de plusieurs systèmes principaux. Il s'agit notamment des chars 87 Leopard et des obusiers blindés M109 excédentaires, actuellement désaffectés. Il est maintenant prévu de lever la désaffectation et de réformer d'ici à 2020 96 chars 87 Leopard en configuration A4 ainsi que 162 obusiers blindés M109 KAWEST.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 15:50
Programme d'armement: le gouvernement (suisse) veut 771 millions de francs

 

 

07.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Le Parlement est invité à débourser 771 millions de francs pour l'armée. Le Conseil fédéral lui a remis son programme d'armement 2014. La part du lion est destinée à l'achat de 3200 véhicules tout-terrain. Le gouvernement annonce aussi la mise hors services de 54 avions et 258 chars.

 

Le programme d'armement est légèrement supérieur à celui de l'an dernier, qui s'élevait à 740 millions. Avions de combat Gripen mis à part, il faut remonter à 2008 pour retrouver une facture élevée (917 millions).

 

Cette année, le poste le plus important (440 millions) est destiné à l'achat de 3200 voitures combi 4x4 Mercedes à 5 portes. Il s'agit d'une première tranche en vue de remplacer la flotte de Steyr Daimler Puch 230 GE datant de 25 ans.

 

Selon le Conseil fédéral, les frais d'entretien et de réparation des véhicules actuels dépassent la limite économiquement raisonnable. L'approvisionnement en pièces de rechange est en outre difficile.

 

Ponts

 

Le ministre de la défense Ueli Maurer veut aussi acquérir douze véhicules porteurs et de pose de ponts pour 179 millions. Cette somme doit aussi couvrir l'achat de jeux de ponts, de modules de ravitaillement, de matériel supplémentaire pour l'utilisation civile et de matériel logistique.

 

Ce système permettra de franchir des obstacles larges d'au plus 25 m avec des véhicules pesant jusqu'à 84 tonnes. Il doit remplacer le char-pont 68/88, abandonné en 2011.

 

Calculs et tirs au laser

 

Le programme 2014 contient aussi un crédit de 120 millions pour l'achat d'un centre de calcul qui doit combler les lacunes en matière informatique (disponibilité et sécurité). Cette nouvelle infrastructure sera intégrée dans le Réseau national de conduite. Les capacités pourront être étendues avec des étapes ultérieures.

 

Enfin, le Conseil fédéral demande 32 millions pour 106 simulateurs de tir au laser. Selon lui, il est plus efficace et plus avantageux d'instruire la troupe des simulateurs. L'usure du matériel, la consommation de munitions et les bruits de tirs sont réduits.

 

Mises hors service

 

Parallèlement à ces nouvelles acquisitions, l'armée va procéder à la mise hors service de toute une série d'armes jugées dépassées, comme les avions Tiger, mais aussi 96 chars Léopard et 162 obusiers blindés M109.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:50
Defence budgets in Europe: a Maginot moment?

Briefs - No7 - 07 March 2014 Olivier de France

Contrary to popular belief, the Maginot Line was actually a very functional piece of military engineering. Erected in between the two World Wars by France to protect the country from invasion, it ultimately proved to be of no effective military use. With its ground and air support systems hollowed out by financial constraints, and detached from the strategic vision from which it had originated, it turned out to be quite bereft of purpose.

Not unlike France in 1939, Europe in 2014 is confronted with ‘a growing gap between security demand and capability supply’, as the IISS recently put it. As EU member states try to juggle diminishing expenditure and increasing costs in the face of an ever more unstable neighbourhood, is it possible that Europe is trying to maintain its defences by cutting everything that makes them viable?

 

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 10:55
Logiciel de paie Louvois : la Cour des comptes sonne à nouveau la charge contre le ministère de la défense

 

 

7 mars 2014 comptes-publics.fr

 

Pour les sages de la rue Cambon, il était illusoire de penser qu’un système doté de contrôles automatiques puisse corriger des données insuffisamment précises ou incohérentes pour permettre le traitement correct de la solde.

 

Jeudi 6 mars 2014, la Cour des comptes a rendu public un référé sur le système de paye Louvois du ministère de la défense suite à un contrôle opéré pour les exercices 1996 à 2013. Les magistrats de la rue Cambon pointent du doigt les dysfonctionnements organisationnels, humains et techniques qui, chaque mois, ont affecté environ 10.000 personnes.

 

Un constat sévère

 

« Le développement et la mise en œuvre de Louvois ont manqué de professionnalisme, tant au niveau des décideurs que des techniciens, dont les effectifs étaient au demeurant insuffisants », assène la Cour. Avec un « facteur humain, notamment en ce qui concerne les compétences », qui a été « largement sous-estimé, voire négligé ».

 

Pour la haute juridiction, la forte pression à la réduction des effectifs a conduit à vouloir réaliser immédiatement les réductions de personnels qui devaient être à terme permises par l’automatisation renforcée des processus de paie.

 

La décision de fermeture des centres territoriaux d’administration et de comptabilité (CTAC) « était prématurée », estime la Cour. L’annonce même de cette décision « a incité leurs agents à rechercher d’autres postes, vidant de fait ces services d’une partie de leurs moyens expérimentés, avant même l’échéance prévue ». Sic !

 

De fait, insiste notamment Didier Migaud dans le référé, « il était illusoire de penser qu’un système doté de contrôles automatiques puisse corriger des données insuffisamment précises ou incohérentes pour permettre le traitement correct de la solde ».

 

D’autant que les quelque 200 contrôles intégrés au logiciel, qui risquaient d’avoir un effet bloquant, ont quasiment tous été neutralisés pour assurer une continuité de traitement. Et ce, « au lieu d’améliorer la fiabilité des saisies et des données des systèmes d’information de ressources humaines ».

 

Des erreurs identifiées dès 2011

 

En octobre 2013, la Cour des comptes avait déjà sonné la charge avec un rapport sur la rémunération des militaires, dans lequel elle insistait sur ce « calculateur de solde » qui, dès 2011, « a produit des erreurs dans les rémunérations » telles que certains militaires n’en ont reçu qu’une faible part, conduisant à des situations difficiles, tandis que d’autres recevaient des sommes supérieures à la solde attendue.

 

Les sages expliquaient déjà ces difficultés par la « désorganisation de la chaîne de paie, complexité du système de rémunération (…), contexte de réorganisation des armées ».

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 18:20
US Army Plans to Cut 3 of 13 Aviation Brigades by 2019

The US Army plans on cutting three of its 13 combat aviation brigades by 2019. (US Army)

 

Mar. 4, 2014 - By PAUL McLEARY – Defense news

 

WASHINGTON — US Army officials said Tuesday that as part of its wide-ranging aviation restructuring, the service is preparing to cut three of the service’s 13 combat aviation brigades (CAB) by 2019.

 

The service’s active component currently fields four heavy CABs, 8 medium, and 1 with “Full-Spectrum” capabilities, but Davis Welch, deputy director of the Army budget office told reporters at the Pentagon today that “the restructure will reduce the number of aviation brigades by three in the active component while restructuring aviation brigades to optimize their efficiency and quality.”

 

He added that under the plan, the Army’s Reserve component will be able maintain its 12 aviation brigades but they “will be restructured and optimized for assault, lift and medavac missions.”

 

The announcement comes on the heels of the Army’s proposal to take all of the National Guard’s Apache attack helicopters to fulfill the active army’s aerial scout mission after it divests itself of the Kiowa helicopters currently fulfilling that mission.

 

At the time of this posting, requests for further comment from the Army were unanswered.

 

Overall, the Army’s fiscal year 2015 request sees the budget for its aircraft fleet tick slightly upward from $4.6 billion ($5 billion requested) in 2014 to $5.1 billion, while the Apache helicopter’s budget will fall from $884 million — $1 billion with Overseas Contingency Operations in 2014 — to $775 million in 2015 so it can upgrade 25 birds to the latest configuration.

 

There is another $416 million for 55 new Lakota helicopters, with sources saying that the service will request funding to buy 45 more Lakotas in 2016.

 

The Army is also slated to receive $7.5 billion of the $26 billion for the Opportunity Growth and Security Initiative, 54 percent of which will go toward operations, maintenance and training accounts, while the rest will be pointed to equipment modernization, including $500 million for Black Hawk helicopter upgrades, and more than $600 million for Apache work.

 

Overall however, the year-by-year budget graph that accompanied the Army’s budget request showed a significant cascade down from the 2010 budget onward.

 

The Army is asking for $121 billion in its base budget in ’15, down only $4 billion from the $125 billion enacted for 2014 — but down significantly from the $144 billion granted in ’10 during the height of the fighting in Iraq and Afghanistan.

 

But the big cuts aren’t in the base. The biggest drop is in the wartime spending accounts, which for the Army has dropped by more than half from 2011 to 2014 — going from $99 billion to $43 billion.

 

That said, the requested budget remains largely flat form 2014, with about $1.3 billion less in research, development and acquisition and $1.8 billion in operations and maintenance. Personnel costs remained flat at $56 billion.

 

Personnel costs continue to be the albatross hanging around the Army’s neck, eating up 46 percent of the service’s budget overall even as the service continues to shed 20,000 soldiers a year in its effort to reach 490,000 by the end of 2015. It’s current end strength is about 510,000.

 

But those troops will have to get by with much less training than Army leadership has advocated for.

 

Training is expected to reach only to company level and, in some cases, battalion level in 2015, with the National Guard performing mostly company level and below training exercises due to lack of funding. The Army will only send those brigades through a full National Training Center rotation that are planning to deploy to Afghanistan or South Korea, or that are part of the 82nd Airborne’s global response force

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 17:20
US Navy Releases FY15 Budget Proposal

March 5, 2014 defense-aerospace.com

(Source: US Navy; issued March 4, 2014)

 

Department of the Navy Releases Fiscal Year 2015 Budget Proposal


WASHINGTON --- The Department of the Navy released its proposed $148 billion budget for fiscal year 2015 (FY15), March 4.

The budget is part of the $495.6 billion defense budget President Barack Obama submitted to Congress the same day.

Rear Adm. William Lescher, Deputy Assistant Secretary of the Navy for Budget, briefed media at the Department of Defense budget press conference about the Navy and Marine Corps portion of the budget.

"Our budget comes during a period of increased fiscal austerity and uncertainty, and at a time when the Combatant Commanders' demand for naval forces continues at very high levels," said Lescher, "There were tough choices made in developing this budget, but it provides the resources that allow us to preserve our warfighting advantage in a thoughtful, responsible way."

This year's budget submission prioritizes funding for forward presence and continues to make critical investments in people and future capabilities.

The proposed budget sustains presence by providing money for ship steaming, flight hours, maintenance and base operations. It funds amphibious ready group and carrier strike group deployments, supports the three ballistic missile defense (BMD)-capable destroyers joining the USS Donald Cook (DDG 75) in Rota in FY15, and provides continued support for the rebalance to the Pacific, with $46.8 billion overall in operations and maintenance.

Additional investments are proposed for retaining Sailors through the Quality of Service initiative. The Navy seeks to reduce manning gaps at sea and improve the sea-to-shore flow of personnel.

The Navy has also requested $38.4 billion for ship, aircraft, weapons and other procurement for programs including Littoral Combat Ship, P-8A Poseidon aircraft, Virginia class submarines and the Mk-48 heavy weight torpedo.

Research and development priorities include the Ohio-class replacement submarine, next generation jammer and Unmanned Carrier Launched Airborne Surveillance and Strike (UCLASS), as well as developing electromagnetic spectrum and cyber capabilities.

The Navy FY15 budget is a $15 billion decrease from the level forecast in last year's budget submission and is a $38 billion reduction over the Future Year Defense Plan from the FY14 Presidential Budget.

"We're confident this budget makes the right choices where needed," said Lescher. "Within our fiscal limitations, this is the budget to continue to ensure near- and long-term wholeness, and to remain the world's most capable Navy," Lescher said.

For more information on the budget:
http://www.finance.hq.navy.mil/fmb/15pres/BOOKS.htm

or visit the Navy Live Blog Navy FY15 Budget: Preserving Presence and Warfighting Capability at http://navylive.dodlive.mil/?p=25297


Click here for the transcript of the March 4 Briefing by Rear Adm. Lescher on the Navy's FY 2015 Budget

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 17:20
US Air Force Releases FY15 Budget Request

March 5, 2014 defense-aerospace.com

(Source: US Air Force; issued March 04, 2014)

 

Air Force Presents FY 15 Budget Request



WASHINGTON --- The Air Force presented its fiscal year 2015 President’s Budget request today, following similar briefings by the Department of Defense and its sister services.

The FY 15 budget request repositions the force to focus on future challenges and opportunities, while continuing to recover readiness lost during sequestration in FY 13, said Maj. Gen. Jim Martin, the Air Force director of budget, who presented the service’s budget request.

“Throughout every step of the process we worked hard to make every dollar count so we could protect the minimum capabilities for today’s warfighting efforts, while also investing in capabilities needed to defeat potential threats in the future,” Martin said.

The Air Force is requesting a topline budget of $109.3 billion in funding the Air Force controls, known as “Blue” funds. The budget request supports a total force end strength of 483,000 personnel and protects the Air Force’s top recapitalization priorities: the KC-46A Pegasus, F-35A Lightning II and the Long Range Strike Bomber.

It divests the U-2 in favor of the Global Hawk in support of the service’s intelligence, surveillance and reconnaissance mission in FY 16, and divests the single-mission A-10 Thunderbolt II in favor of multirole fighters that can better survive in contested environments, Martin said.

The Air Force’s FY 15 budget request also included an additional $7 billion request in the Opportunity, Growth and Security Initiative, to fund additional aircraft modifications, facility repairs, training range improvements and modernization items. Martin said if the Air Force receives the funding, it will also accelerate recapitalization efforts by buying two additional F-35As, 12 MQ-9 Reapers and 10 AC/MC/HC-130s.

The FY 15 budget request meets funding levels laid out in the Bipartisan Budget Act, but for FY 16 through FY 19 the president’s plan calls for an Air Force budget $34 billion above the sequestration levels.

“The Bipartisan Budget Act has provided some relief and allowed us to begin the road to readiness recovery,” Martin said. “But under sequestration, we would again have to take drastic actions resulting in an Air Force that is less ready, less capable, less viable and unable to fully execute defense strategy. That’s why we are seeking this additional funding above the sequestration level.”

If the service is forced to return to sequestration-level funding in FY16, the Air Force would retire the entire KC-10 Extender tanker and Global Hawk Block 40 fleets and buy fewer F-35As, Martin said.

“We believe strongly that sequestration-level spending will compromise our security,” said Secretary of the Air Force Deborah Lee James. “By making these tough choices today we will set ourselves on a path that we will be the most ready and modernized Air Force in the world, albeit a smaller one. But we need to remain very lethal against any of the potential adversaries that we might face.”


Click here for the US Air Force’s budget mini-website, on the AF website

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 17:20
Missile Defense Agency FY15 Budget Overview

March 5, 2014 defense-aerospace.com

(Source: Missile Defense Agency; issued March 4, 2014)

 

Missile Defense Agency (MDA) Fiscal Year 2015 Budget Overview



The Missile Defense Agency (MDA) is requesting $7.459 billion in FY 2015 to develop and deploy interceptors, sensors, and command and control, battle management and communications (C2BMC) systems that constitute the Ballistic Missile Defense System (BMDS) to provide U.S. homeland defense and regional missile defense for deployed forces, allies, and friends.

The Agency is requesting a total of $37.575 billion from FY 2015 to FY 2019, the period of the Future Years Defense Program (FYDP).

The budget protects previously established homeland and regional defense priorities. For Homeland Defense, in response to recent threat developments, the Department increased the planned number of fielded Ground Based Interceptors (GBIs) by 14. MDA will maintain our commitment to build out homeland defenses to 44 GBIs by 2017. In addition we will execute a return to intercept flight test in the third quarter 2014. The focus of the test will be on Ground-based Midcourse Defense (GMD) system reliability and GBI performance.

Last year MDA began refurbishment of Missile Field 1 at Fort Greely, Alaska (FGA) to develop silo capacity to support emplacement of additional GBIs. We continue to emplace GBIs in Missile Field 2 (MF2), conduct GBI component testing, and refurbish currently deployed GBIs to test and improve their reliability.

MDA will continue to acquire GBIs to support GMD operations, testing, and spares and emplace GBIs in MF2 as we progress towards 44 by the end of 2017. MDA continues to fund operations and sustainment of the GMD weapon system with Operation and Maintenance, Defense-Wide funds.

MDA will take additional steps to keep pace with the threats to the U.S. homeland. We have requested $99.5 million to initiate the redesign of the Exoatmospheric Kill Vehicle (EKV) for GMD. The redesigned EKV will be built with a modular, open architecture and designed with common interfaces and standards, making upgrades easier and broadening our vendor and supplier base.

The redesigned EKV will increase performance to address the evolving threat; improve reliability, availability, maintainability, testability and producibility; and increase in-flight communications to improve usage of off-board sensors information and situational awareness to combatant commanders for enabling new tactics such as shoot-assess-shoot.

The budget also requests $79.5 million to begin development of a Long Range Discrimination Radar (LRDR). The new LRDR is a mid-course tracking radar that will provide persistent sensor coverage and improve discrimination capabilities against threats to the homeland from the Pacific theater. This new radar also will give the Sea-Based X-band (SBX) radar more geographic deployment flexibility for contingency and test use.

We are also requesting $122 million for Discrimination Improvements for Homeland Defense (DIHD). This investment will develop and field an integrated set of Element capabilities to improve BMDS engagement reliability, lethality, and discrimination. The combined effects of these investments will be a deployed BMDS architecture more capable of discriminating and killing a reentry vehicle with a high degree of confidence that will dramatically improve BMD System capability and Warfighter shot doctrine while preserving inventory.

For Regional Missile Defense, MDA will continue to focus on threats from Asia-Pacific and the Middle East as we continue to support the European Phased Adaptive Approach (EPAA) to protect our European NATO allies and deployed forces from ballistic missile attacks. The Department met its objectives for EPAA Phase 1 by deploying Aegis Ballistic Missile Defense (BMD) ships in the Mediterranean Sea, a land-based radar in Turkey, and Command, Control, Battle Management, and Communications system node at Ramstein Air Force Base in Germany in 2011.

The next two EPAA phases (Phases 2 and 3) include additional Aegis BMD ships (2014-2015) and Aegis Ashore in Romania in 2015 and in Poland in 2018. Aegis Ashore will be capable of launching Standard Missile-3 (SM-3) Block IA, IB, and IIA (delivery in 2018) variants.

Our goal in EPAA Phase 2 is to provide robust capability against Short Range Ballistic Missiles (SRBMs) and Medium Range Ballistic Missiles (MRBMs) by ensuring the system provides multiple opportunities to engage each threat missile in flight. The architecture includes the deployment of the Aegis BMD 4.0 and 5.0 weapon systems with SM-3 Block IBs at sea and at an Aegis Ashore site in Romania. The Romania site is on schedule to be available in 2015.

In support of EPAA Phase 3, the SM-3 Block IIA, which we are co-developing with the Japanese government, and an upgraded version of the Aegis Weapons System are on schedule for deployment in 2018 at the Aegis Ashore sites in Poland and Romania and at sea. The upgraded Aegis Weapons System combined with the faster, longer reaching SM-3 IIA will provide capability to counter more sophisticated threats when compared to the SM-3 IA and IB and will extend coverage to NATO allies in Europe threatened by longer range ballistic missiles.

The MDA is requesting $435 million to procure 30 Aegis SM-3 Block IB missiles in FY 2015, for a total of 332 SM-3 Block IB missiles. MDA requests $68.9 million for advance procurement for four long lead items associated with the FY 2016 SM-3 Block IB missile buy to ensure timely delivery to the Combatant Commander. These items include: 1) MK 104 Dual Thrust Rocket Motor, 2) MK 72 Boosters, 3) Integrated Dewar Assemblies and 4) Circuit Card assemblies.

For FY 2015, the MDA is requesting $464 million for THAAD procurement, which includes the purchase of 31 THAAD interceptors. This puts us on a path for an additional THAAD battery, based on warfighter demand and operational need. We will continue to enhance THAAD’s ability to operate through post-intercept debris, enable launch of THAAD’s interceptors using sensor data provided by other BMDS sensors, and maintain capability against current and evolving threats.

We will also deploy a second forward-based X-band AN/TPY-2 radar in Japan, improving homeland and regional defense capabilities and increasing our global operational AN/TPY-2 radar posture, and we will build and improve the C2BMC infrastructure at fielded sites.

In addition to continuing the enhancement of global BMD survivable communications and support for operations and sustainment of C2BMC at fielded sites, in FY 2015 we will integrate Overhead Persistent Infrared data into C2BMC to support cueing of BMD sensors worldwide. We will also improve sensor data integration and battle management in C2BMC to support Aegis BMD cueing and launch-on and engage-on remote capability.

We are developing fiscally sustainable advanced BMD technologies that can be integrated into the BMDS to adapt to threat changes. Our investments are focused on technology that brings upgradeable capability to the warfighter. Our advanced technology investments are determined by systems engineering, which permits us to evaluate and determine which emerging technical solutions will best address gaps in the BMDS and enhance overall BMDS capability and performance. The goals of our investments are to deploy a future BMDS architecture more capable of discriminating and intercepting the reentry vehicle with a high degree of confidence, and to allow warfighters to dramatically improve their shot doctrine.

This budget continues MDA’s longstanding commitment in support of Israeli defensive efforts to include the development of the David’s Sling Weapon System (DSWS), Upper Tier Interceptor (UTI), Arrow Weapon System Improvements, and procurement of the Iron Dome Weapon System (IDWS). MDA is working with the Israel Missile Defense Organization (IMDO) on these programs to include the delivery of Iron Dome batteries and interceptors and long lead item procurements for (DSWS) and (UTI).

Working collaboratively with independent testers and the Services, MDA follows an Integrated Master Test Plan and continues a flight test program using operationally realistic conditions to demonstrate BMD capabilities against current and emerging threats. Robust testing demonstrates BMDS capability while further enhancing war fighter confidence in the performance of the BMDS.

The FY 2015 budget balances capabilities and risks to: deter aggression, protect the interests of the United States and its allies, respond to warfighter requirements, and pursue cost- and operationally-effective capabilities against future threats. To advance the Administration’s missile defense priorities, the FY 2015 MDA’s request for BMD programs is $7.459 billion.


Click here for the FY2015 Appropriations Summary (1 PDF page)

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 17:20
US Army Releases FY15 Budget Request

March 5, 2014 defense-aerospace.com

(Source: US Army; issued March 4, 2014)

 

FY15 Army Budget Request Includes Small Pay Raise, 490K End Strength



WASHINGTON --- Under the Army's fiscal year 2015 budget request, Soldiers will receive a 1 percent pay increase as well as a basic allowance for housing increase of 1.5 percent and a 3.4 percent increase in basic allowance for subsistence.

The rollout of the Army's budget submission, along with those of the other services and the Defense Department was announced today in the Pentagon. Congress will weigh in on the request in the coming months.

The FY15 budget request for the Army is $120.5 billion, down from $125 billion last year and a peak of $144 billion in FY 2010. These figures exclude the overseas contingency operations money for operations in Afghanistan and the reset of returning equipment.

The OCO request for FY15 has not yet been determined, pending the status of U.S. forces in Afghanistan, according to Under Secretary of Defense Robert F. Hale, who addressed the Defense Department's total budget.

The FY15 Army budget reflects a drawdown from FY14's 510,000 to 490,000 for the active component, 354,200 to 350,200 for the National Guard and 205,000 to 202,000 for the Army Reserve. Hale noted that if sequestration continues, active Army end strength could go to 420,000 by FY19.

As for Army civilians, Maj. Gen. Karen E. Dyson, director, Army Budget, said 16,000 civilians were drawn down from the work force in FY13 and the Army "is continuing to analyze future adjustments in light of the drawdown beyond FY15. Her remarks followed Hale's.

Speaking on behalf of the entire DOD, Hale said the "goal is to reduce the civilian workforce by 5 percent between FY14 to FY19."

Dyson said that the Army's budget reflects difficult decisions to accelerate the drawdown in end strength and prioritize near-term readiness for select units, while risking sufficient levels in modernization.

"While the Army's guiding principle is keeping balance in readiness, end strength and modernization, the Army is not in balance in FY15," she added.

Dyson noted that personnel costs for all Army components total 46 percent of the FY15 budget. The next biggest slice is 35 percent for operation and maintenance and 17 percent for procurement, research, development, test and evaluation.

To cut personnel costs, she said the Army's active force "will continue to use force-shaping boards and temporary early retirement authorities to meet the accelerated end strength declines in FY15."

She added that "recruiting and retention for FY15 dropped by an aggregate 8 percent across the total force due partially to the expiration of anniversary payments and declining bonuses."

The Army anticipates 19 combat training center rotations in FY15 to validate brigade combat team readiness for full-spectrum combat capabilities, she said. That training will focus on units preparing to go to South Korea, Afghanistan and the Global Response Force.

For other units not in those categories, training is expected to only reach company or battalion level, while the Guard and Reserve are funded to individual crew and squad level in FY15, she added.

Other priorities reflected in the budget include an emphasis on the regional alignment concept, which she said is critical to the Army's "prevent, shape, win" strategy.

Also, funding for ready and resilient programs will be increased by 46 percent in FY15. These are programs like Comprehensive Soldier and Family Fitness, suicide prevention, transition assistance and sexual assault prevention.

That increased funding level "demonstrates the Army's continued priority to take care of Soldiers, families and civilians," she said.

MODERNIZATION

Davis S. Welch, deputy director, Army Budget, addressed the smallest part of the budget, modernization.

The modernization portion of the budget is $20.1 billion, he said, which translates to "a 6.1 percent reduction from the FY14 enacted level and a 17.3 percent reduction from the FY13 sequestered level."

A major shift in the FY15 budget, he said, included "science and technology funding at (sufficient) levels to mitigate risk to the Army of 2020 and beyond."

Specific investments include $84.8 million for Nett Warrior communications gear and $32.8 million for the M4A1 carbine.

Regarding the carbine, Welch said the money would be used to continue converting M4s to M4A1s. The latest model carbines include heavier barrels for extended life and ambidextrous controls, meaning Soldiers who are left-handed will be able to use the carbines more effectively.

The National Guard will retain UH-60 Black Hawk helicopters, CH-47 Chinook helicopters and UH-72A Lakota helicopters, while garnering an additional 111 UH-60s to enhance medevac and lift capabilities. He added that all AH-64 Apache helicopters will transfer to the active component.

The Kiowa Warrior A, C and D helicopter models as well as the TH-67 Creek training helicopters will go out of the inventory and training will commence using the UH-72A, he said.

The AH-64E, along with unmanned aerial systems, will temporarily fulfill the Kiowa's armed aerial scout mission, he said.

The air and missile defense system defends the homeland and the BCTs, he said, adding that nine of the 15 Patriot missile batteries are currently deployed protecting U.S. forces and critical assets.

As such, the budget provides $420 million for procurement of 70 Patriot Missile Segment Enhancement systems, $400 million for Patriot software, $143 million for the Army Integrated Air and Missile Defense System, $54 million for Joint Aerostat Project demonstration and $60 million for developing technology for gun, missile and high-energy lasers to defeat rockets, artillery, mortars, UAS and cruise missiles.

Funding for the Ground Combat Vehicle will be discontinued "because it is no longer affordable under the budget constraints," he said. In the interim, funding will go toward improving the Bradley infantry fighting vehicle until resources become available.

The Bradley, along with the Abrams tank, will together receive $549 million for modernization.

The Armor Multi-Purpose Vehicle will get $92 million as it replaces the M113 armored personnel carrier, he said.

The Joint Light Tactical Vehicle will receive $210 million, which will allow low-rate initial production for 176 vehicles. JLTV replaces the HUMVEE and affords protection similar to the Mine-Resistant Ambush Protected vehicles.

Indirect fire systems to be funded include the AN/TPQ-53 Radar at $247 million, the Guided Multiple Launch Rocket System at $173 million, the M119A2 howitzer at $73 million, the Army Tactical Missile System at $49 million and indirect fire science and technology at $56 million.

Unmanned aerial systems funded include the Grey Eagle at $237 million and the Shadow at $142 million.

The Army's intelligence network, known as the Distributed Common Ground System, will get $148 million for continued development and testing.

For a full FY15 budget, download the pdf: http://asafm.army.mil/Documents/OfficeDocuments/Budget/budgetmaterials/fy15//overview.pdf

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:56
Recherche amont : les quatre orientations majeures du ministère de la Défense

la cybersécurité est l'une des orientations majeures du minsitère de la Défense en matière de recherche amont

 

05/03/2014 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian va dévoiler jeudi sa politique en matière de recherche et Technologies (R&T) au cours de l'actuelle loi de programmation militaire (2014-2019). La dissuasion, l'aéronautique de combat, les missiles et la cybersécurité sont ses priorités.

 

 

850 millions d'euros. C'est le montant annuel consacré par la France à la Recherche & technologies (R&T) dans le domaine de la défense. Soit un plus que les budgets R&T réunis de l'Allemagne (418 millions d'euros) et de la Grande-Bretagne (400 millions) et dix fois plus que celui de la Pologne (85,4 millions d'euros), selon les chiffres de 2012 de l'Agence européenne de défense (AED). Quant aux Pays-Bas (70,7 millions), l'Espagne (63,4 millions), l'Italie (60 millions) et la Suède 23,4 millions), ils sont très loin derrière l'effort de la France en matière de R&T. Sur ces 850 millions d'euros, 110 millions proviennent du budget de l'Onera et 15 millions de l'Institut franco-allemand Saint-Louis (ISL).

Un effort budgétaire que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui va présenter jeudi à l'occasion des Thales InovvDays sa politique de R&T, a souhaité maintenir dans l'actuelle loi de programmation militaire (LPM). Soit 4,5 milliards d'euros sur la période 2014-2019 pour préparer l'avenir. "Nous avons sanctuarisé le budget annuel de la recherche amont à 750 millions d'euros, avait-il expliqué en novembre dernier à La Tribune. Ce budget ne bougera pas. La cyberdéfense est l'une des inflexions nouvelles que j'ai souhaité privilégier dans le cadre de la loi de programmation militaire. Pas question de laisser sur la route certaines de nos compétences. Aussi, il est important d'en maintenir sur l'ensemble du spectre, que ce soit dans le nucléaire, l'aéronautique, le naval et le spatial".

 

La dissuasion engloutit un quart du budget R&T

C'est clair, net et précis. La France entend poursuivre la préparation du renouvellement des deux composantes de la dissuasion nucléaire française (sous-marine et aéroportée). "L'effort de R&T reste fondamental" dans ce domaine, juge-t-on dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian. Pour préparer les nouvelles armes de la dissuasion de demain à l'horizon de 20 ans au minimum, le ministère de la Défense prévoit de consacrer une somme de 1,2 milliard d'euros sur la durée de la LPM. Soit près d'un quart des 4,5 milliards d'euros consacrés à la R&T par le ministère.

Une enveloppe budgétaire qui permet de confier dès à présent aux industriels des programmes de recherche sur les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de troisième génération et les missiles stratégiques. "Le début des recherches sur ces thèmes, c'est maintenant", précise-t-on au ministère de la Défense. Les industriels concernés profiteront également de 600 millions d'euros annuels que consacre le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) aux applications nucléaires.

 

La France veut rester leader dans l'aviation de combat

Dans l'aéronautique de combat, les jalons ont également déjà été mis en place... dans le cadre d'une coopération franco-britannique réactualisée fin janvier avec les accords de Brize Norton. Paris et Londres se sont engagés à lancer des études sur le futur drone de combat (FCAS), pour lequel les deux pays se sont engagés à co-financer une étude de faisabilité sur deux ans d'un coût total de 120 millions de livres (145 millions d'euros) partagés équitablement entre les deux nations.

Paris souhaite également développer les technologies visant à préparer les évolutions du système d'armes Rafale, notamment en matière de radar, et va poursuivre les travaux sur le démonstrateur Neuron (un programme européen sous maîtrise d'oeuvre Dassault Aviation) en 2014 et 2015. "Le choix est clair et stratégique d'investir dans le domaine technologique dans l'aéronautique militaire", explique-t-on au sein du ministère de la Défense. Pour maintenir les compétences et lancer de nouveaux PEA (programmes d'études amont), le ministère de la Défense consacrera une somme de 875 millions d'euros sur six ans.

 

Les missiles, secteur de souveraineté nationale

Jean-Yves le Drian a également les idées bien arrêtées sur la filière missilière. Pas question d'abandonner les compétences de MBDA dans ce domaine où l'industriel couvre toute la trame missilière. Dans cette optique, le ministère va accompagner l'initiative "One complexe weapon sector", poursuivre la préparation du successeur du missile air-air MICA et la rénovation du missile de croisière Scalp, et, enfin, lancer des projets sur les futurs missiles de longue portée. Le ministère consacrera 333 millions d'euros entre 2014-2019.

Enfin, Jean-Yves Le Drian confortera la montée en puissance de la cyberdéfense en accentuant l'effort de développement des moyens techniques en coordination avec l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI). Le ministère va également faire un effort sur des programmes d'outils de lutte informatique défensive. Une enveloppe de 150 millions d'euros est prévue entre 2014-2019.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 12:35
Dépenses militaires de la Chine: une préoccupation pour le Japon

 

05 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

TOKYO - L'augmentation de plus de 12% des dépenses militaires annoncée mercredi par la Chine pour 2014 préoccupe le Japon, a réagi le secrétaire général du gouvernement japonais.

 

La transparence, ou plutôt l'absence de transparence, de la politique de défense et des capacités militaires de la Chine est devenue un motif de préoccupation pour la communauté internationale, dont le Japon, a déclaré Yoshihide Suga lors d'un point de presse.

 

La Chine a annoncé mercredi qu'elle allait augmenter de 12,2% son budget militaire en 2014, alors que Pékin est impliqué dans de vifs différends territoriaux avec plusieurs de ses voisins.

 

Les dépenses militaires du pays atteindront cette année 808,23 milliards de yuans (95,9 milliards d'euros), a indiqué le ministère chinois des Finances dans un rapport préparé pour une session de l'Assemblée nationale populaire (ANP), le Parlement de Chine.

 

Le gouvernement (nippon) prend note (de cette augmentation) et nous continuerons à surveiller l'évolution, des dépenses militaires chinoises, a poursuivi M. Suga.

 

Les experts occidentaux se disent toutefois convaincus que les dépenses militaires réelles de Pékin dépassent très largement les montants annoncés. Le Pentagone a ainsi estimé que la Chine avait dépensé en 2012 pour sa défense entre 135 et 215 milliards de dollars (98 et 156 milliards d'euros).

 

Nous continuerons, en coopération avec d'autres pays concernés, à demander à la Chine d'accroître la transparence de sa politique de défense, a ajouté le porte-parole du gouvernement japonais.

 

En visite à Pékin le 14 février dernier, le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait justement exigé de la Chine davantage de transparence en matière de défense, après les tensions causées par l'instauration unilatérale par Pékin d'une zone d'identification de la défense aérienne (ADIZ) en mer de Chine orientale.

 

M. Suga en a profité mercredi pour répéter que le Japon n'avait aucune intention militariste, comme l'en accuse régulièrement Pékin, et qu'au contraire le Japon marche sur le chemin de la liberté, la paix et la démocratie depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale.

 

Les relations entre la Chine et le Japon sont exécrables depuis septembre 2012 en raison d'un différend territorial en mer de Chine orientale mais aussi de polémiques liées à l'Histoire du vingtième siècle.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 12:35
Chine: Pékin annonce une nouvelle hausse à deux chiffres de son budget militaire

 

 

05.03.2014 Romandie.com (AWP)

 

Pékin (awp/afp) - La Chine a annoncé mercredi qu'elle allait augmenter de 12,2% son budget militaire en 2014, soit une nouvelle hausse à deux chiffres, alors que Pékin est impliqué dans de vifs différends territoriaux avec plusieurs de ses voisins.

 

Les dépenses militaires du pays atteindront cette année 808,23 mrd de yuans (116,9 mrd CHF), a indiqué le ministère des Finances dans un rapport préparé pour une session de l'Assemblée nationale populaire (ANP), le Parlement chinois.

 

Témoin de ses ambitions de conforter son statut de puissance militaire, Pékin a ces dernières années régulièrement renforcé ses dépenses dévolues à la Défense, qui ont gonflé de 11,2% en 2012 puis de 10,7% en 2013.

 

Le budget de la défense chinoise est le deuxième plus élevé du monde, mais reste nettement derrière celui des Etats-Unis (632,8 mrd USD attendus cette année).

 

Les experts occidentaux se disent toutefois convaincus que les dépenses militaires réelles de Pékin dépassent très largement les montants annoncés. Le Pentagone a ainsi estimé que la Chine avait dépensé en 2012 pour sa défense entre 135 et 215 mrd USD.

 

"En se fondant sur notre histoire et notre expérience, nous croyons que la paix peut seulement être préservée en étant soi-même forts", avait averti mardi Fu Ying, porte-parole de l'ANP, lors d'une conférence de presse.

 

Cette augmentation des moyens de la Défense chinoise avive les inquiétudes des Etats-Unis et des voisins du géant asiatique, en particulier le Japon.

 

Les relations entre Tokyo et Pékin se sont sérieusement dégradées depuis plus d'un an en raison d'une querelle de souveraineté sur des îles inhabitées en mer de Chine orientale, administrées par le Japon sous le nom de Senkaku mais revendiquées par la Chine sous celui de Diaoyu.

 

Signe de la montée des tensions régionales, le gouvernement japonais a décidé mi-décembre d'augmenter de 5% ses dépenses militaires sur les cinq ans à venir, avec un budget de 24'700 mrd de yens (214,4 mrd CHF) pour la période 2014-2019.

 

Tokyo s'était alors attiré les foudres de Pékin: la décision du Japon "ne peut que provoquer de vives inquiétudes parmi les pays riverains en Asie et dans la communauté internationale", avait réagi le ministère chinois de la Défense.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 12:35
Dépenses militaires: pendant que nous coupons, la Chine annonce une hausse de 12,2%

Un jeu vidéo chinois propose aux joueurs de combattre pour la souveraineté des îles Senkaku/Diaoyu (Photo: capture d'écran Glorious Mission Online)

 

5 mars 2014 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Pendant qu’ici on coupe, les Chinois prévoient augmenter en 2014 leur budget de la défense de 12,2% à 808,2 milliards de yuans (environ 132 milliards $), rapporte l’agence Chine Nouvelles, et ça, ce n’est que ce qu’ils veulent  bien annoncer, les puissances occidentales soupçonnant la Chine de dépenser bien plus qu’elle n’est prête à avouer.

 

Les dépenses militaires de la Chine en matière de défense nationale ont atteint 720,197 milliards de yuans en 2013, en hausse de 10,7% en «glissement annuel».

Et cette hausse intervient alors que Pékin est impliqué dans de vifs différends territoriaux avec plusieurs de ses voisins, notamment aux îles japonaises Senkaku, désignées sous le nom de Diaoyu par les Chinois.

Cette croissance à deux chiffres dans le budget de la défense de la Chine au cours des dernières années a causé des inquiétudes de pays occidentaux, admet l’agence chinoise, qui affirme toutefois que «les experts ont dit que les dépenses militaires de la Chine sont modérés et en ligne avec les conditions économiques du pays».

Cette augmentation des moyens de la Défense chinoise soulève néanmoins de vives inquiétudes des États-Unis et des voisins du géant asiatique, en particulier le Japon.

Pour sa part, Yin Zhuo, directeur du Comité de Consultation d’experts de la marine de l’Armée de libération du peuple (ALP), cité par Chine Nouvelles, a déclaré les dépenses militaires de la Chine sont encore loin du niveau où il devrait être pour «que le pays puisse face à des problèmes de sécurité de plus en plus sévères» .

«Bien que l’augmentation du budget de la défense au cours des trois dernières années ait dépassé la croissance du PIB, la part des dépenses dans le PIB, qui s’établit à 1,4 pour cent, est encore loin en dessous de la moyenne mondiale de 3 pour cent», a déclaré Yin.

La Chine ne manque pas de rappeler qu’un rapport publié par l’Institut international d’études stratégiques de Londres a montré que les Etats-Unis est resté le pays qui dépensait le plus pour la défense dans le monde en 2013, avec un budget de 600,4 milliards$ en 2013.

Mais, selon les puissances occidentales, qui s’inquiètent de la montée en puissance de la Chine depuis plusieurs années, il ne faudrait pas se fier au budget qu’annoncent les Chinois. Les experts occidentaux assurent en effet que les dépenses militaires réelles de Pékin dépassent largement les montants annoncés. Ainsi, le Pentagone avait  estimé en 2012 que le budget chinois de la  défense était compris en 135 et 215 milliards $.

À la Conférence sur la défense et la sécurité qui s’est tenu en février à Ottawa, Jean Charest, ex Premier ministre du Québec, mais qui a longtemps oeuvré sur la scène fédérale, confiait à  45eNord.ca son étonnement du peu de commentaires qui est fait sur la montée en puissance militaire des pays de l’Asie alors que les pays occidentaux diminuent leurs budgets.

Avec une recrudescence des nationalismes en Russie, en Chine et au Japon notamment, l’ancien vice-premier ministre canadien s’est dit inquiet du «potentiel de conflit qui est plus important» et a déclaré «qu’il faut s’interroger sur les conséquences, pas qu’aujourd’hui, mais dans 10, 15, 20 ans [...] et le Canada doit se poser la question de comment défendre ses intérêts» dans ce contexte».

Selon toute vraisemblance, la Chine «achèvera sa parité militaire avec les États-Unis» en 2049, juste à temps pour le 100e anniversaire de la proclamation de la fondation de la République populaire de Chine, a affirmé pour sa part l’ancien Premier ministre d’Australie Kevin Rudd.

Des Russes déterminés, comme on vient de le voir en Ukraine, et, maintenant, des Chinois armés jusqu’aux dents! Rien de bien rassurant, mais nous atteindrons l’équilibre budgétaire en 2015…si on atteint 2015!

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 08:20
DoD Proposes $154 Billion for New Weapons, R&D in 2015

The Pentagon released its fiscal 2015 budget proposal Tuesday.

 

Mar. 4, 2014 - By MARCUS WEISGERBER – Defense News

 

WASHINGTON — The Pentagon plans to cut weapon purchases slightly in fiscal 2015, but still plans to invest $153.9 billion for new aircraft, ships, satellites, ground systems and other equipment.

 

The US Defense Department’s modernization investments — which includes procurement and research-and-development accounts — fell only 3.6 percent despite federal budget caps. The numbers were disclosed in DoD’s $496 billion 2015 budget proposal, which the Obama administration sent to Congress on Tuesday.

 

Research-and-development accounts in DoD’s base budget were not hit as deeply as expected, falling $1.7 billion, or 2.6 percent from the 2014 enacted spending levels.

 

Defense leaders for the past year have stressed their desire to protect research-and-development funding, despite defense spending cuts.

 

Procurement fell a little steeper, falling $3.8 billion, or 4 percent, below the 2014 enacted level.

 

Moreover, the White House’s “opportunity, growth and security” initiative, which is separate from the Pentagon’s 2015 base budget, includes nearly $4 billion for procurement of military aircraft.

 

If Congress approves the extra proposal, it would boost Pentagon modernization spending close to the $159.7 billion enacted by Congress in 2014.

 

The additional proposal includes procurement money for:

 

■ 26 Boeing Apache helicopters ($600 million).

 

■ 28 Sikorsky Black Hawk helicopters ($500 million).

 

■ 2 Boeing Chinook helicopters ($100 million)

 

■ 8 Boeing P-8 Poseidon maritime patrol aircraft ($1.1 billion).

 

■ 10 Lockheed Martin C-130J aircraft ($1.1 billion).

 

■ 2 Lockheed F-35 joint strike fighters ($300 million).

 

■ 12 General Atomics MQ-9 UAVs ($200 million).

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 20:20
Afghanistan: le Pentagone prévoit 80 milliards malgré la fin du conflit

 

04 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le Pentagone prévoit de consacrer 79,4 milliards de dollars en 2015 pour financer ses dépenses liées au conflit en Afghanistan, un montant stable malgré la fin de la guerre attendue à la fin de l'année, selon le projet de budget dévoilé mardi.

 

Ces fonds, officiellement dévolus aux opérations d'intervention extérieures (OCO), servent depuis une dizaine d'années à financer les surcoûts liés aux guerres en Irak, en Afghanistan et contre le terrorisme.

 

Mais, alors que les opérations de combat en Afghanistan se terminent au 31 décembre et qu'il est loin d'être sûr que Washington maintienne le contingent de 10.000 hommes envisagé dans le pays par la suite, le Pentagone prévoit 79,4 milliards de ces fonds pour l'exercice budgétaire 2015, qui court du 1er octobre 2014 au 30 septembre 2015.

 

Ce montant, dont la répartition n'est pas détaillée à ce stade, est en retrait de seulement 5 milliards de dollars par rapport à celui de l'exercice 2014, alors que la présence militaire américaine dépasse les 30.000 hommes.

 

En 2011, les forces américaines étaient encore présentes en Irak et avaient plus de 100.000 militaires en Afghanistan. Le budget OCO était alors de 159 milliards de dollars.

 

Ce maintien d'un important budget dédié à la guerre en Afghanistan permet au Pentagone de s'affranchir à bon compte du plafond imposé par le Congrès au budget de la Défense, explique Todd Harrisson, spécialiste du budget au Center for Strategic and Budgetary Assessments (CSBA), un cercle de réflexion de Washington.

 

L'exécutif et le Congrès sont disposé à l'utiliser pour limiter l'impact de coupes automatiques imposées au budget de base du Pentagone, qui s'établit à 495,6 milliards pour l'exercice 2015, explique-t-il.

 

Par ce jeu d'écriture, une partie des frais opérationnels et de maintenance habituels sont transférés sur le fonds OCO. Cette pratique a largement compensé la réduction du budget de base due aux coupes automatiques, explique Todd Harrisson.

 

Au total, le projet de budget 2015 pour la défense américaine s'élève donc à 575 milliards de dollars, en net retrait par rapport au pic de 2010 (691 milliards) mais bien au-delà du budget 2001 (316 milliards).

 

Le budget du Pentagone équivaut au budget combiné des 15 pays qui dépensent le plus pour leur défense après les Etats-Unis.

 

Malgré cela, il ne prévoit pas un financement adéquat pour la modernisation des avions, l'entraînement et l'entretien des bases nécessaires pour que le Pentagone ait les moyens de répondre pleinement aux défis qui lui sont posés, juge le ministère.

 

Le budget, dont les grandes lignes avaient été dévoilées dès le 24 février par le chef du Pentagone Chuck Hagel, prévoit également une liste de courses de 26,4 milliards supplémentaires non financées à ce stade, essentiellement pour acheter davantage de matériel.

 

Le budget 2015 est protégé des coupes automatiques grâce à un accord entre démocrates et républicains, mais celles-ci doivent reprendre en 2016, pour atteindre quelque 500 milliards de dollars d'ici 2022.

 

Le Pentagone a également dévoilé mardi sa revue stratégique quadriennale (QDR), qui représente une mise à jour de la stratégie de défense dévoilée par Barack Obama début 2012.

 

Elle prévoit des forces armées moins nombreuses mais équipées et entraînées pour des conflits de haute intensité après une décennie principalement consacrée à la contre-insurrection.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 19:40
Russia To Invest $55.6B To Boost Aerospace Defense Forces

 

Mar. 4, 2014 - By JAROSLAW ADAMOWSKI – Defense News

 

WARSAW — Russia is planning to invest 2 trillion rubles (US $55.6 billion) to acquire new weapons and upgrade the existing armament of its Aerospace Defense Forces (VKO), Deputy Defense Minister Yuri Borisov said.

 

The new and overhauled air and space defense systems are expected to be operational by 2025, reported local news agency ITAR-TASS.

 

“The main purpose [of the program] is to provide … systems capable of combating all existing and potential means of aerospace threats,” Borisov said. The announcement was made during the minister’s visit at local defense manufacturer Almaz-Antey.

 

The priorities pursued by Russia’s military policy include acquiring an effective range of weapons and military equipment, and developing advanced weapons with an open and modular design, Borisov said. This is to be achieved despite the challenges posed by the ongoing economic crisis, according to the minister.

 

The acquisitions will be part of the country’s plan to spend $650 billion on new arms and military equipment by 2020.

 

Russia’s Aerospace Defense Forces were set up in 2011 with the aim of ensuring air and space defense of Russian territory.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 17:20
Les 350 A-10 en service sont équipés pour opérer au plus près de l’adversaire. Photo USAF

Les 350 A-10 en service sont équipés pour opérer au plus près de l’adversaire. Photo USAF

 

3 mars 2014 Aerobuzz.fr

 

Aux USA, le budget prévisionnel de la Défense (496 Md$) prévoit le retrait de deux avions de légende : l’avion-espion U-2, et le tueur de chars A-10. Ces deux appareils emblématiques de la guerre froide sont pourtant, encore aujourd’hui, appréciés des militaires américains.

 

Il est temps de tourner la page. Pour le Secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, les USA ne peuvent plus se permettre de conserver, au sein de leur arsenal, des avions « mono mission ». En conséquence, l’A-10 et le U-2/TR-1, deux avions de légende, se retrouvent dans le collimateur du Pentagone et de la Maison Blanche se trouvent.

 

Selon l’administration américaine, supprimer le parc d’avions d’attaque A-10C , soit 350 avions au total, permettrait d’économiser 3,5 Md$ en cinq ans. Une somme qui aiderait à financer partiellement le programme d’avion d’attaque furtif F-35, les drones d’attaque Reaper et surtout, une partie des avions ravitailleurs. Selon la Maison Blanche, ces avions d’attaque qui ont plus de 40 ans, sont des reliques de la guerre froide. Ils sont aujourd’hui qualifiés d’obsolètes et de vulnérables aux moyens de défense modernes.

 

 

Le A-10 est capable d’encaisser les coups des défenseurs adverses. Photo  USAF

Le A-10 est capable d’encaisser les coups des défenseurs adverses. Photo USAF

 

Au congrès, une sénatrice dont le mari est un ancien pilote de A-10, a fait remarquer que le « tueur de chars » des années 80 est aujourd’hui qualifié de « meilleur ami du fantassin » sur tous les théâtres où il a été engagé, et plus d’un marines lui doit la vie sauve. En outre le parc vient de subir, aux frais du contribuable américain, une modernisation importante qui a porté sur l’avionique, le système d’arme, les moyens d’autoprotection et l’installation d’une nouvelle voilure. De quoi faire durer ces monstres blindés de titane et d’aluminium jusqu’en 2028 au moins.

 

Si les drones d’attaque sont en train de monter en puissance dans l’arsenal américain, leur souplesse d’emploi et leur fiabilité laisse encore à désirer parfois. Quant au remplaçant furtif, le F-35 JSF, présenté comme le fer de lance des années 2020, les retards de programme, les dépassements de budget et les déboires techniques à répétition n’augurent, pour le moment, rien de bon. Ainsi, là où un A-10, taillé pour le combat au plus près de l’adversaire avec son blindage peut survivre à des impacts de munitions de 12,5 mm et des tirs de missiles courte portée, le coûteux JSF, dépourvu de tout blindage et dont la soute interne ne permet pas d’emporter beaucoup de missiles, devra rester à distance de sécurité.

 

 

Le A-10 tire des munitions à uranium appauvri capables de percer tous les blindages. Photo USAF

Le A-10 tire des munitions à uranium appauvri capables de percer tous les blindages. Photo USAF

 

 

En outre plusieurs sénateurs font remarquer que depuis les années 80, le spectre des missions du A-10 est passé de « simple » «  tueur de chars  », à avion d’appui aérien, de contrôle des opérations avancé et moyen de localisation de personnes en détresse en zone hostile. Bref le A-10 est aujourd’hui le couteau suisse des avions d’attaque, à l’instar des SU-25 en Russie.

 

Le A-10 a bénéficié d’un important programme de remise à niveau. Photo USAF

Le A-10 a bénéficié d’un important programme de remise à niveau. Photo USAF

 

Autre victime pressentie des restrictions budgétaires américaines : l’avion espion U-2/TR-1 « Dragon Lady ». Cet appareil est apparu dans les années 50. Né en huit mois seulement de la volonté d’un seul homme, l’ingénieur de Lockheed Martin Clarence Kelly Johnson, cet appareil vendu à la CIA puis à l’USAF est depuis 50 ans de toutes les opérations, qu’elles soient secrètes, ou officielles. Le parc actuel d’avions espions, U-2 compte 32 unités. Le potentiel théorique de cet avion singulier peut lui permettre de rester en service pendant encore 35 ans. Les U-2 sont des avions optimisés pour la haute altitude, environ 77.000 pieds au maximum, soit largement au dessus des avions de ligne. Plus on vole haut, plus on voit loin, et moins on a de chance d’être abattu expliquait Kelly Johnson.

 

Vers une sortie définitive des U-2 et A-10 de l’arsenal militaire américain

Le U-2 est apparu dans les années 50. Il a permis par exemple d’estimer dès ses premières missions le véritable potentiel offensif de l’URSS. Photo Lockheed-Martin

 

Depuis son perchoir, le U-2 met en œuvre des charges utiles diverses suivant les données à collecter. Ainsi pendant les missions en ex Yougoslavie, un U-2 interceptait en permanence toutes les communication radio militaires et civiles. Des données relayées en direct par satellite vers Washington, qui, après traitement, élaborait une situation tactique claire de tout le théâtre d’opérations. Ainsi équipé, le U-2 savait avant même les Awacs, qu’un pilote serbe ou croate s’apprêtait à mettre en route son MiG21. Un préavis inestimable pour les forces de l’Otan. Plus tard en Afghanistan, c’est encore le U-2 qui surveillait les mouvements des Talibans poseurs de bombes improvisées sur les routes. La panoplie du U2 comprend également un radar capable de détecter les cibles au sol les mieux camouflées tout en restant au dessus des nuages, et des caméras à très haute résolution.

 

Vers une sortie définitive des U-2 et A-10 de l’arsenal militaire américain

Le U-2 croise à plus de 21.000 mètres pendant des heures pour fournir de précieux renseignements aux militaires et aux politiques. Photo Loockheed-Martin

 

Le remplaçant pressenti du U-2 est le drone Global Hawk Block 30. Avec une endurance de 30 heures environ il bat à plate couture le U-2 dont le pilote a besoin de repos après huit heures exténuantes dans la stratosphère. Mais le drone a ses défauts, sa vulnérabilité au brouillage des communications, la faiblesse de sa capacité d’emport, ses capteurs aux performances moyennes, son altitude de croisière inférieure et ses couts d’exploitation élevés. Bref un manque de maturité qui suscite des réactions de méfiance outre-Atlantique.

 

Vers une sortie définitive des U-2 et A-10 de l’arsenal militaire américain

Le parc de U-2, qui se monte à 32 unités est encore « jeune » en termes de potentiel. photo Lockheed-Martin

 

Quant aux satellites espions, leur cout élevé et leur manque de souplesse d’emploi ne compenseront pas le départ du U-2. En effet, un satellite défilant ne peut passer que quelques minutes sur un point donné, et il emporte soit un radar à ouverture synthétique, soit des capteurs SIGINT (radio) soit des caméras. Le U-2, lui peut aisément être configuré pour n’importe quel mission et assurer la permanence du renseignement là où les autres moyens ne sont pas présents.

 

Vers une sortie définitive des U-2 et A-10 de l’arsenal militaire américain

Le U-2 collecte des données tactiques et stratégiques.  Il dispose de moyens d’écoute électroniques, d’un radar air-sol et de caméras très puissantes. Photo Lockheed-Martin

 

La bataille qui opposera bientôt le Congrès à la Maison Blanche pour le budget de la Défense s’annonce rude, mais il y a cette fois peu de chances que le U-2 et le A-10 en réchappent.

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 12:55
La voiture volante d'une PME alsacienne décollera en 2015

 

21 février 2014 Par Julien Bonnet - Usinenouvelle.com

 

La PME strasbourgeoise Vaylon a conçu un prototype de voiture volante, mi buggy mi aéronef. Baptisé Pégase, l'engin serait capable de décoller sur une distance de moins de 50 mètres grâce à un moteur à hélices placé à l'arrière, puis de planer avec une voile de parapente. Après les tests sur routes, les premiers vols d'essai viennent de débuter et l'entreprise envisage une commercialisation en 2015. La Direction générale de l'armement (DGA), qui a participé au financement de ce projet, pourrait passer les premières commandes. Vaylon cherche à faire homologuer ce véhicule au niveau européen dans la catégorie ULM, ce qui lui permettra de décoller partout avec l'autorisation du propriétaire du terrain.

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:50
Les dépenses de défense des pays de l'OTAN (1990-2011)

26.02.2014 par Philippe Chapleau


Voici un document de travail qui porte sur les années 1990-2011. Il concerne les dépenses militaires des pays de l'Otan. Il est à consulter ici. En soi, rien de "sexy" ou de bien "chaud" mais ce sont des données de référence dont il vaut mieux savoir qu'elles sont disponibles avant d'écrire ou de dire n'importe quoi.

Contexte
Les chiffres indiqués dans le Tableau 1 sont fondés sur la définition OTAN des dépenses de défense et représentent les paiements réellement effectués ou qui doivent l'être au cours de l'année fiscale. Ces chiffres peuvent accuser des variations sensibles par rapport aux chiffres correspondants qui figurent dans les documents budgétaires nationaux, en raison des différences existant entre les définitions nationales et la définition OTAN des dépenses de défense. Les dépenses R&D pour les équipements d'importance majeure sont comprises dans les dépenses d'équipement, et les pensions versées aux retraités sont comprises dans les dépenses de personnel. Les dépenses de défense à partir de 2002 et les chiffres concernant le personnel à partir de 2003 ont été calculés sur base de la définition de l'OTAN révisée approuvée en 2004, qui exclut les dépenses relatives à la catégorie "Autres forces", lesquelles sont prises en compte dans les montants totaux communiqués à l'OTAN, sauf en ce qui concerne les éléments des « Autres forces » qui sont structurés, équipés et entraînés pour le soutien de forces de défense, et qui pourraient être déployés. La plupart des pays ont communiqué leurs dépenses de défense selon cette nouvelle définition et, dans certains cas (France, Grèce, Hongrie, Italie, Luxembourg, Portugal et Turquie), il en résulte une nette diminution de ces dépenses.

Sommaire
Tableau 1: Montant des dépenses de défense
Tableau 2: Variation en volume du produit intérieur brut (PIB) et des dépenses de défense (%)
Tableau 3: Part des dépenses de défense dans le PIB
Tableau 4: PIB et dépenses de défense par habitant
Tableau 5: Répartition des dépenses de défense par catégorie
Tableau 6: Forces armées

Guide de lecture
• Avant 2010, les données concernant la défense de la France n'ont qu'une valeur indicative.
• L'Islande n'a pas de forces armées.
• La République tchèque, la Hongrie et la Pologne sont membres de l'Alliance depuis 1999.
• A partir de 2001, le Royaume Uni a changé son système de comptabilité basé sur les décaissements en un système de comptabilité basé sur les coûts des ressources.
• Pour neuf pays européens membres de l'OTAN, les valeurs monétaires sont exprimées en monnaies nationales jusque 2001. A partir de 2002, elles sont exprimées en euros. A partir de 2007 pour la Slovénie, de 2009 pour la République slovaque et de 2011 pour l'Estonie, les valeurs monétaires sont également exprimées en euros.
• La Bulgarie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie sont membres de l'Alliance depuis 2004.
• A partir de 2005, les valeurs monétaires de la Turquie sont exprimées en nouvelles unités monétaires.
• L'Albanie et la Croatie sont membres de l'Alliance depuis 2009.
• Pour supprimer toute ambiguïté, l'année fiscale a été désignée par le millésime de l'année qui contient le plus grand nombre de mois; par exemple 2011 représente l'année fiscale 2011/2012 pour le Canada et le Royaume-Uni et l'année fiscale 2010/2011 pour les Etats-Unis.

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 10:55
L'Etat n'a pas de tabou sur sa part dans Nexter

 

26 février 2014 AGEFI (Reuters)

 

PARIS, 26 février (Reuters) - Il n'y a pas de tabou sur le niveau de l'Etat français dans le capital des groupes de défense tant qu'il permet d'éviter une prise de contrôle non désirée, a déclaré mercredi le directeur général de l'Agence des participations de l'Etat (APE).

David Azéma a évoqué devant la commission des Finances du Sénat la possibilité de voir le groupe d'armement terrestre Nexter, détenu à 100% par l'Etat à travers Giat, s'allier un jour avec d'autres groupes en France ou en Europe.

L'APE est notamment au capital d'Airbus Group (environ 11%), Thales (environ 27%), Safran (environ 22%), les chantiers navals militaires DCNS et Nexter.

"Il n'y a pas de tabou sur le niveau de détention dans les industries d'armement", a dit David Azéma, qui était interrogé sur Giat.

"L'important, c'est d'être capable de disposer d'un noyau qui va se promener entre 15% et 30%, voire moins quand on est pacté avec d'autres qui nous permettent de tenir ce noyau, de telle manière que nous n'ayons pas de risque d'agression et de prise de contrôle non souhaitée de cette entreprise."

"Compte tenu de la doctrine, il est tout à possible que la participation de l'Etat un jour dans Nexter baisse, dès lors qu'il y a un projet stratégique qui permette de constituer, je ne sais pas, un acteur plus puissant, qui ne soit pas mono terrestre ou au contraire qui ne soit pas mono France mais plus européen."

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 19:20
L’US Air Force sur le point de se séparer de ses A-10 et ses U-2

Plus de 700 A-10 ont été produits par Fairchild pour les besoins de l'US Air Force. Photo © US Air Force

 

25.02.2014 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

 

Le secrétaire d’État du Pentagone, Chuck Hagel, a détaillé le 24 février l’ensemble des mesures et des recommandations concernant l’armée américaine pour la prochaine année budgétaire, qui doivent être présentées au Congrès la semaine prochaine. Deux décisions sont particulièrement emblématiques pour l’US Air Force : le retrait du service actif de la flotte d’A10 « Warthog » et d’U-2 « Dragon Lady », deux flottes qui permettrait au Pentagone de faire de substantielles économies, les deux modèles étant relativement âgés.

 

Le Fairchild A-10 Thunderbolt II devrait ainsi être mis à la retraite, la date précise n’étant pas encore connue. Le remplacement de ce bi-réacteur par des F-35 à l’horizon 2020 devrait permettre de réaliser une économie de 3,5 milliards de dollars selon le Pentagone, qui parle de coûts et de difficultés croissants pour le MCO de ces appareils. « Des économies significatives ne sont possibles que si la totalité de la flotte est retirée du service actif, en raison des coûts fixes de maintenance associés à cet avion. Ne garder qu’un nombre restreint d’A-10 ne ferait que retarder l’inévitable », a déclaré Chuck Hagel lors de son discours. De plus, l’A-10, utilisé uniquement pour l’appui aérien rapproché depuis 40 ans, n’est pas viable dans un environnement aérien qui nécessite de plus en plus d’avoir des avions multirôles.

 

L’US Air Force devrait donc également se séparer de sa flotte d’U-2 « Dragon Lady », en service depuis 50 ans. Cette retraite s’opèrera au profit des drones HALE RQ-4 Global Hawk. Il avait un temps été question de maintenir les U-2 en complément des Global Hawk, pour des raisons de budget, mais la réduction des coûts d’exploitation des drones HALE a mis en avant leur efficacité par rapport à l’U-2, d’une autonomie et d’un rayon d’action moindre. « Le Global Hawk représente une meilleure plateforme de reconnaissance à haute altitude pour le futur » a déclaré Chuck Hagel.

 

Le retrait des A-10 et des U-2 permettra selon le secrétaire d’État une redistribution au profit de programmes-clés : nouveau bombardier, F-35, nouveau ravitailleur KC-46A. Le Pentagone émet également une recommandation pour l’investissement d’un milliard de dollars dans un programme technologique de moteur de nouvelle génération.

 

De plus, le ministère de la Défense précise que si les niveaux budgétaires du « séquestre » sont reconduits en 2016, l’US Air Force devrait alors retirer du service actif d’autres flottes d’aéronefs, 80 avions, dont la flotte de ravitailleurs KC-10. Le séquestre obligerait également à ralentir les achats de F-35 prévus en 2019 ainsi qu’à opérer une réduction drastique des heures de vols allouées aux pilotes.

L'USAF dispose aujourd'hui de 32 U-2 opérationnels. Photo © US Air Force

L'USAF dispose aujourd'hui de 32 U-2 opérationnels. Photo © US Air Force

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 18:30
Critical Turk Procurement Meeting Put Off Amid Political Scandal

 

 

Feb. 25, 2014 - By BURAK EGE BEKDIL – Defense news

 

ANKARA — A critical Turkish meeting planned for today in which the government would discuss billions of dollars worth of programs and contracts has been put off amid new allegations of corruption against the government, officials said.

 

The meeting of the Defense Industry Executive Committee, Turkey’s ultimate decision-making body in procurement, has been postponed to an unknown date.

 

“We will have to wait for the prime minister’s word as to when a meeting should gather,” a procurement official said.

 

The committee is chaired by Prime Minister Recep Tayyip Erdogan. Its other members are Defense Minister Ismet Yilmaz; Gen. Necdet Ozel, chief of the military General Staff; and the country’s top procurement officer, Murad Bayar.

 

Topics would have included whether to proceed with Turkey’s indigenous fighter jet program, and a highly controversial decision to select a Chinese bidder for construction of the country’s first long-range air and anti-missile defense system.

 

Other agenda items were a possible joint venture with Japan’s Mitsubishi Heavy Industries to develop an engine for what will become Turkey’s indigenous new-generation tank, a new logistical support ship and assault boats for the Navy.

 

Erdogan, who has been facing a slew of corruption allegations since December, got a fresh blow late on Feb. 24 when unidentified sources revealed wiretap recordings incriminating him on fresh charges. In a speech on Feb. 25, Erdogan denied the authenticity of those recordings.

 

The wiretap leaked into the Internet Feb. 24 and contained four phone conversations between Erdogan and his son dating back to Dec. 17, the day when massive graft raids were conducted by the police. In these recordings Erdogan is heard ordering his son to move all the cash stocks at his home to other locations.

 

The voice recordings have sent shockwaves through Turkish politics, prompting the Prime Minister’s Office to issue a statement denouncing a “manipulation” and calls from the opposition for resignation.

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