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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 12:50
L'armée roumaine enverra un tiers de troupes de moins à l'étranger en 2014

 

2013-12-18 xinhua

 

Le Conseil suprême de défense nationale roumain (CSDN) a décidé mardi de réduire d'un tiers ses troupes en mission à l'étranger en 2014.

 

Selon le plan approuvé par le CSDN concernant le déploiement de troupes à l'étranger en 2014, l'armée roumaine enverra en mission et opération à l'étranger un total de 1 311 militaires, soit 725 de moins que cette année.

 

Pour ce qui est du ministère de l'Intérieur, les forces participant en 2014 aux diverses missions sous l'égide de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), de l'Union européenne, de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et des Nations Unies (ONU) seont constitués de 791 soldats et policiers, soit 301 de plus qu'en 2013, a indiqué la présidence roumaine dans un communiqué.

 

"L'effort principal continue d'être la participation au sein de l'opération de la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) en Afghanistan et le maintien de l'engagement de la Roumanie dans le théâtre des opérations des Balkans," précise le communiqué de la présidence.

 

Le CSDN, qui inclut le président, le Premier ministre, les ministres de la Défense et des Affaires étrangères, ainsi que les directeurs des services de renseignement, est l'organe exécutif suprême en Roumanie, qui décide des questions de sécurité et de défense.

 

La Roumanie a commencé à envoyer des troupes en Afghanistan en juillet 2002. Cela constituait la première mission militaire du pays à l'étranger depuis la Seconde Guerre mondiale.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 08:35
Le Japon élève ses dépenses militaires

 

17/12/13 - 7sur7.be (Belga)

 

Le gouvernement japonais a décidé mardi d'augmenter de 5% ses dépenses militaires dans les cinq ans à venir, afin d'acheter des équipements de défense de territoires insulaires en pleine tension avec la Chine.

 

Le Premier ministre conservateur Shinzo Abe a donné son feu vert à des dépenses de 24.700 milliards de yens (175 milliards d'euros) entre 2014 et 2019, qui comprennent l'achat de drones, d'avions à décollage vertical, de véhicules amphibies et de sous-marins.

 

L'ensemble vise à faire basculer la priorité de défense du Japon vers les îles de l'ouest et du sud de l'archipel, alors qu'elle restait focalisée jusqu'à présent sur les plans de protection du nord et de l'est du pays face à l'ex-Union soviétique, datant de la guerre froide. Avec ces nouveaux équipements et priorités, le Japon veut se doter "de forces de défense conjointes dynamiques" capables de faire face à une invasion combinée dans les airs, sur mer et sur terre.

 

"La Chine (...) prend un chemin dangereux qui peut entraîner des situations d'urgence imprévues", a précisé la nouvelle stratégie adoptée mardi. Le Japon et la Chine connaissent depuis l'année dernière un fort regain de tension à propos de la souveraineté sur un archipel inhabité de mer de Chine orientale, administré par Tokyo sous le nom de Senkaku mais revendiqué avec force par Pékin qui les appelle Diaoyu.

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 18:35
Tensions Chine-Japon: Tokyo va augmenter ses dépenses militaires

 

17 décembre 2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Le gouvernement japonais a annoncé qu’il allait augmenter sensiblement ses dépenses militaires au cours des cinq prochaines années, afin d’acheter des équipements de défense de territoires insulaires en pleine tension avec la Chine.

 

Le Premier ministre conservateur Shinzo Abe a ainsi donné son feu vert à des dépenses de 24 700 milliards de yens (254 milliards $) entre 2014 et 2019, soit une hausse de 5%. Le gouvernement prévoit acheter des drones, des avions à décollage vertical, des véhicules amphibies et des sous-marins.

Tous ces équipements ont pour but de refocaliser la priorité de défense du Japon du nord et de l’est (ex-URSS) vers le sud et l’ouest de l’archipel.

«La Chine [...] prend un chemin dangereux qui peut entraîner des situations d’urgence imprévues», a précisé la nouvelle stratégie adoptée mardi.

Depuis plus d’un an maintenant, la Chine et le Japon font monter les tensions en mer de Chine, notamment à cause de la souveraineté d’un archipel inhabité, administré par Tokyo sous le nom de Senkaku mais revendiqué avec force par Pékin qui l’appelle Diaoyu.

 

 

La Chine envoie régulièrement des navires dans les eaux territoriales de ces îlots à 200 km au nord-est de Taïwan et à 400 à l’ouest d’Okinawa (sud du Japon), où croisent aussi des bateaux des garde-côtes japonais, ce qui fait craindre un éventuel incident armé entre les deux puissances asiatiques.

Le 22 novembre dernier, la Chine a franchi un nouveau palier en décrétant une «zone aérienne d’identification» (ZAI) sur une large partie de la mer de Chine orientale, qui chevauche celle du Japon et surtout englobe les îles de la discorde.

Techniquement Pékin exige de tout appareil étranger qui la traverse de s’identifier, mais le Japon, les États-Unis et la Corée du Sud y ont depuis fait voler des appareils militaires sans en informer Pékin, afin de montrer qu’ils faisaient fi de cette demande.

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 17:55
Défense : quel changement pour demain ?

 

15.12.2013 par Olivia Gesbert - Les Retours du dimanche
 

Définitivement votée au Sénat mardi dernier, la loi de programmation militaire prévoit une réduction des effectifs ainsi que des programmes d'équipement, tout en maintenant les principales missions de l'armée (protection du territoire, capacité de projection et dissuasion).

 

Entérine-t-elle un changement de cap stratégique ? Quelle perspective pour l'armée en France ? En misant sur le renseignement, la cyberdéfense et les forces spéciales, la France sera-t-elle capable de répondre aux défis sécuritaires (inter)nationaux de demain ? Faut-il rouvrir le débat sur la dissuasion nucléaire ? Les engagements de la France à l'étranger resteront-ils cohérents avec ses capacités ? Dans un contexte de réduction des politiques de défense nationale, l'armée de demain sera-t-elle européenne ?

 

 

Avec :

 

Claude-France Arnould, directrice exécutive de l'Agence européenne de défense depuis 2011 Membre de la Commission du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale en 2012.

 

Bruno Tertraispolitologue, maître de conférence à la Fondation pour la recherche stratégique. Membre de la Commission du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale en 2007-2008 et 2012.Auteur de La menace nucléaire, (Armand Colin), L’Apocalypse n’est pas pour demain. Pour en finir avec le catastrophisme (Denoël) etl'Atlas mondial du nucléaire civil et militaire (Autrement) tous publiés en 2011.

 

Pierre Conesachercheur associé à l’IRIS, spécialiste des questions stratégiques internationales et en particulier militaires.Auteur de La fabrication de l’ennemi, ou comment tuer avec sa conscience pour soi (Robert Laffont, 2011).

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 08:50
Not flashy but effective: Closer EU co-operation in defence investments

 

13 December 2013 by Clara Marina O'Donnell * - cer.org.uk

 

This month, European leaders will discuss how to strengthen EU military co-operation. It is the first time that defence has been on the European Council’s agenda since 2008 and EU officials had hoped the member-states would unveil bold initiatives to stem the deterioration of their armed forces. But governments remain wary of ambitious joint efforts in defence. So the best that can be hoped for is that the Council will endorse EU military reforms which are relatively modest, but easier for member-states to support. One of these should be closer co-operation in regulating private investments in European defence companies – somewhat technical and unspectacular but nonetheless useful.

European governments acknowledge that the case for EU defence collaboration is even stronger today than it was when France and the UK launched the Common Security and Defence Policy (CSDP) fifteen years ago: the US will not always be able or willing to help Europeans stem violence in their neighbourhood, so European states must be capable of upholding regional security alone. And EU countries could save money through closer co-operation amongst their armed forces, and by more integration between their fragmented defence markets.

Over the last decade and a half, however, EU states have often disagreed about which parts of their neighbourhood threatened their security and how to respond. Many governments have been averse to putting their troops in danger. They have also been wary of pooling military capabilities without knowing where or how the equipment would be used. And since the outbreak of the economic crisis, governments have also worried that voters would be angry if they funded large joint equipment programmes when ministries of defence are cutting civilian and military personnel.

As a result, EU defence co-operation has struggled. Member-states have deployed under the EU flag 29 times. But many of the missions have been civilian operations. At times, the security restrictions EU states have imposed on their personnel have hampered operations’ effectiveness. Recently, for example, some of the staff from an EU mission designed to help the Libyan authorities improve border security were evacuated to Malta because of concerns about their safety.

The EU published a security strategy in 2003 (and updated it in 2008) in which governments committed to tackle global threats together. But member-states have not paid the strategy enough attention or based national defence planning on it. The European Defence Agency (EDA) has helped member-states improve some of their capabilities, by providing helicopter pilot training for example. But EU countries continue to do much of their maintenance and logistics alone. The EU has introduced rules to make it easier for governments to use competition to drive down prices when buying defence equipment, and to reduce the bureaucracy needed to send military equipment to the armed forces of another member-state. But many equipment programmes are still inefficiently duplicated across the EU. For example, according to the European Commission, there are 11 suppliers of frigates in the EU. Even Europe’s largest defence companies remain relatively small, limiting their ability to reduce costs through economies of scale and to be more innovative. The average American aerospace firm is over 20 times bigger than top EU companies. The challenge for the EU is to find the sweet spot between an oligopoly of suppliers who can raise prices at will, and a proliferation of niche manufacturers serving national markets, whose high unit prices reflect short production runs.

If EU governments want to boost their contribution to international security without increasing their defence spending, they will have no choice but to overcome their various aversions to closer European co-operation. As the CER’s Ian Bond argues, member-states ought to base their co-operation on a common security strategy. Otherwise they will continue to disagree on where to deploy, and refuse to own military equipment in common. But as the last 15 years attest, it will take time for EU states to forge a common military culture. So in the meantime, EU governments should exploit those collaborative measures which are relatively easy to introduce.

One example would be harmonising the system for regulating domestic and foreign investments in their defence companies. Large shareholders can influence a firm’s decisions and access sensitive information, so government checks on investors are essential to national security. But rigid and excessive state controls can unnecessarily restrict the ability of European defence firms to access capital. In France, an EU country with particularly cumbersome controls, the government can investigate attempts by foreign investors to acquire more than a 33 per cent stake in any French defence firm. The state also controls its defence industry through golden shares – enabling it to bloc acquisitions of more than 10 per cent of shares in Thales. And the government itself is a large, and sometimes exclusive, shareholder in several defence firms. In contrast in Sweden, where investment safeguards are lighter, the state has no equity or golden shares in Swedish defence companies. According to former US official Jeffrey Bialos, foreign investors need merely to receive the government’s approval in order to buy a Swedish defence firm (and the CEO must remain Swedish).

As the CER has argued in the past, EU states could streamline their controls on investments in defence companies by relying primarily on ministerial committees instead of inflexible rules and government ownership. As these committees draw on advice from officials and independent experts to examine investment requests on a case by case basis, they reduce the risk of blocking investors unnecessarily.

As a safeguard for the interests of other member-states, EU governments could also make it a legal requirement to consult each other before accepting a sizeable domestic or foreign investment in one of their defence firms. An investment in one EU state could adversely affect another country’s security of supply. For example, the German army might rely on radios produced by a company in Sweden. Deployed German troops could be put at risk if new owners of a Swedish firm decided to stop producing such equipment. The six European countries with the largest defence budgets are already committed to consult each other on such matters. And the EDA has been encouraging all EU member-states to do so. But according to EU officials, governments still rarely check with their neighbours. Legally-binding commitments would change that.

In preparation for the European Council, the European Commission has proposed that it should identify shortfalls in national controls on defence industries and explore options for an EU-wide monitoring system for investments. EU heads of state and government should encourage the Commission to pursue its proposal in close co-operation with the EDA, in order to avoid any duplication of efforts.

Not all European governments yet feel ready to jointly own fleets of drones, or rely on other countries to provide minesweepers for the entire EU. But it would be a missed opportunity if leaders did not use the December European Council to improve the workings of the European defence market in ways that do not require large sums of money or even shared security priorities.

 

* Clara Marina O’Donnell is a senior fellow at the Centre for European Reform and a non-resident fellow at the Brookings Institution

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 11:00
Opérations militaires: il faut "un fonds européen permanent" (Hollande)

 

14/12/2013 latribune.fr

 

La France ne veut plus assumer seule les dépenses liées aux opérations militaires d'urgence. Si convaincre les partenaires européens s'annonce ardu, le Président français s'y emploiera tout de même lors du prochain Conseil européen.

 

"L'Europe fait beaucoup, mais elle le fait ponctuellement. Il faudrait un fonds européen permanent, pas un fonds par opération": François Hollande a plaidé jeudi depuis le Brésil en faveur d'un fonds commun permanent pour financer les opérations militaires.

 A l'occasion du Conseil européen qui se déroulera les 19 et 20 décembre prochain, Paris entend convaincre ses partenaires de créer ce fonds européen, destiné à financer les interventions d'urgence dans les pays en crise.

Il faut dire que la France est engagée dans plusieurs opérations fort coûteuses en Afrique. Si elle ne devrait pas atteindre les 650 millions d'euros qu'a coûté Serval au Mali en 2013, celle en Centrafrique pourrait à son tour faire exploser la facture. Et la France, condamnée à tailler dans les programmes militaires et à rogner les effectifs des armées en période de crise, ne veut plus assumer seule les dépenses.

"Il ne s'agit pas qu'on soit la force armée et qu'on demande à être payé, on n'est pas les mercenaires, ni les gendarmes de l'Europe", a assuré ce samedi le Président de la République.

 

Convaincre les autres pays s'annonce rude

Dès l'intervention franco-britannique en Libye en 2011, les critiques se sont élevées en France pour dénoncer l'apathie des Européens, qui refusent de s'engager militairement pour défendre la sécurité commune. Un fonds européen permanent permettrait de financer les interventions d'urgence jusqu'à ce qu'elles basculent sous statut d'opérations de maintien de paix des Nations unies, et bénéficient dès lors des crédits de l'ONU.

Si Paris aura du mal à convaincre ses partenaires dans un domaine, l'Europe de la défense, où les avancées sont souvent millimétriques, les Européens semblent disposés à accompagner financièrement les interventions militaires dès lors qu'on ne leur demande pas d'envoyer des troupes au sol. Ainsi Berlin, Bruxelles et Londres ont promis une aide en transport aérien de troupes et matériels pour la Centrafrique, et l'UE a décidé de débloquer 50 millions d'euros supplémentaires pour appuyer la montée en puissance de la force africaine qui doit prendre à terme le relais des Français.

 

Urgence sur les Groupements tactiques de l'Union Européenne

Pierre angulaire de cette Europe de la défense souvent qualifiée de "coquille vide", Paris veut bousculer ses partenaires.

"S'il y a une réflexion à avoir d'urgence, c'est sur le concept de groupement tactique. Comment l'utiliser à bon escient dans le cadre d'une relation entre l'Europe et l'Afrique qu'il faut remettre à l'ordre du jour", a estimé mercredi le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Ébauche d'une force de réaction rapide européenne, les GTUE (Groupements tactiques de l'Union Européenne) existent sur le papier mais n'ont jamais été mobilisés pour répondre aux situations d'urgence. Faute à un manque de volonté politique commune et à un mécanisme lourd qui nécessite l'accord des 28 membres de l'UE avant toute action. "Chacun a pu constater, y compris dans la situation en RCA, que les GTUE ne sont pas au rendez-vous", s'agace d'ailleurs Jean-Yves Le Drian.

Aucune décision ne devrait être prise les 19 et 20 décembre à Bruxelles, mais Paris pousse pour que le dossier "soit traité rapidement".

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 10:50
Défense européenne : quand le Caïman dévore les budgets

 

15 Décembre 2013 franceinfo.fr

 

Le prochain Conseil européen, les 18 et 19 décembre 2013 à Bruxelles, sera consacré notamment à la politique de sécurité et de défense commune. Les opérations récentes en Afrique, Libye, Mali et maintenant Centrafrique, ont mis en évidence de grosses lacunes dans ce domaine. Un reportage de Corinne Fugler.

 

La France est partie toute seule en Centrafrique parce qu'il était urgent d'intervenir et aussi parce qu'il semblait difficile de monter rapidement une opération multinationale. Le député UMP Arnaud Danjean préside au Parlement européen la sous-commission "sécurité et défense". Il dénonce le manque de langage commun et rêve pour l'Europe d'une politique de défense à géométrie variable. Inutile de chercher un consensus à 28, il faut laisser aux états l'opportunité de s'impliquer dans les conflits selon leurs moyens. Ainsi un petit pays comme l'Estonie n'est pas en mesure de fournir beaucoup d'hommes mais peut apporter ses compétences en matière de cyberdéfense.

 

Un drone européen

 

Ce sommet ne suffira pas à bâtir une défense européenne mais il pourrait contribuer à renforcer l'industrie militaire européenne, en standardisant les équipements, par exemple. Ainsi l'hélicoptère européen de transport de troupes NH90, le Caïman, est fabriqué en plus de 20 versions, pour satisfaire tous les états-majors. Les uns réclament un marchepied plus bas, les autres une cabine plus haute, les fabricants sont donc obligés de multiplier les options. Le député chrétien démocrate allemand Michaël Gahler dénonce ces facéties nationales, qu'il juge contreproductives. Acheter un même modèle à plusieurs permet de réaliser de substantielles économies.

 

L'Europe a aussi besoin de drones. Elle accuse un gros retard dans ce domaine. Elle s'appuie pour le moment sur la technologie américaine ou israélienne. Arnaud Danjean préconise le lancement de programmes spécifiques pour apporter aux armées du continent de nouveaux outils d'observation. L'enjeu économique est fort : l'industrie européenne de la défense fait travailler 400.000 personnes. Elle génère aussi près d'un million d'emplois indirects.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 12:20
End looms for US Air Force’s A-10 ground-attack jet

 

December 13th, 2013 defencetalk.com (AFP)

 

Long disliked by the US Air Force, the A-10 Thunderbolt II ground-attack jet may finally be heading for the chopping block due to budget constraints.

 

The “Warthog,” first designed as a tank buster to target Soviet armored vehicles in the middle of the Cold War in the early 1970s, is shunned by many aviators.

 

Although the twin-engine aircraft is slow, it is incredibly efficient to provide close air support of ground forces, making it an appreciated asset for the US Army.

 

But the US Air Force “never had a whole lot of interest in a subsonic close-air support plane,” explained Richard Aboulafia, an aerospace analyst with consulting firm Teal Group.

 

“This is a plane for large land combat engagements and for the foreseeable future, you probably won’t face too many of those and there’s also the budget pressure.”

 

The US Air Force had tried several times since the end of the Cold War to scrap a large part of its A-10 fleet but then gave up in the face of a series of unexpected deployments, such as the Gulf War and the conflicts in Iraq and Afghanistan.

 

“Just because they’ve had this long-standing dislike for the A-10 doesn’t mean that they aren’t right this time,” said Aboulafia.

 

The Defense Department faces $1 trillion in budget cuts over the next decade, half of them due to automatic reductions in spending known as sequestration.

 

The US Air Force alone needs to save $12 billion in 2014, according to the service’s Chief of Staff General Mark Welsh.

 

So by 2015, the Air Force plans to part ways with its entire A-10 fleet — 326 aircraft — hoping to save $3.7 billion in the process.

 

“It is the best airplane in the world at what it does,” Welsh told lawmakers, noting he had flown the aircraft himself for a “thousand” hours.

 

But “if we’re going to look at what we must divest, not what we want to divest, but what we must divest, we have to be very honest with ourselves inside the Air Force about how much we can afford,” he added.

 

The problem with the A-10, which sports a heavy rotary cannon, is that it is limited to its only capacity to support ground missions, a big drawback compared to multi-mission aircraft such as the F-15 or F-16.

 

“If we have platforms that can do multiple missions well and maybe not do one as well as another airplane, the airplane that is limited to a specific type of mission area becomes the one most at risk,” Welsh said.

 

“You only gain major savings if you cut an entire fleet.”

 

Speaking Thursday before the American Enterprise Institute think-tank in Washington, Welsh stressed that to make the same savings of $3.7 billion, “we would have to shut down three to four times as many F-16s squadrons as we do A-10s.”

 

“If that’s the case, we can’t do the mission,” he added.

 

The A-10 also only makes less than 30 percent of sorties for close air support missions.

 

F-16 fighter jets and Apache helicopters currently contribute to such missions and the F-35 — the Pentagon’s main armament program — is due to participate in the future.

 

“Historical animosity,” however, has seen the Army try to halt the Air Force’s plans, Aboulafia said.

 

“The A-10 is the best close air support platform we have today,” Welsh’s counterpart in the Army, General Ray Odierno, testified before the Senate Armed Services Committee in November.

 

“It’s performed incredibly well in Iraq and Afghanistan.”

 

Three dozen senators and lawmakers from both main parties wrote to Defense Secretary Chuck Hagel last month noting their “deep concern” over plans to scrap the A-10 in their respective states.

 

“We oppose any effort that would divest the A-10, creating a CAS (close air support) capability gap that would reduce Air Force combat power and unnecessarily endanger our service members in future conflicts,” they wrote.

 

The letter was led by Senators Kelly Ayotte, Mark Pryor, Saxby Chambliss and Claire McCaskill, along with Representatives Ron Barber and Jack Kingston. It was also signed by nine other senators and 18 other representatives.

 

Ayotte has proposed an amendment to the 2014 budget law seeking to delay until at least 2022 the A-10 fleet’s retirement.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:55
RCA:la facture française sera payée sur le budget 2014


11.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Pour 2013, le coût de la présence militaire française en RCA a été estimé à 21,5 millions d'euros. C'était avant Sangaris et l'envoi de 1 200 soldats supplémentaires. Donc 3 fois 21,5= 65 millions d'euros (j'arrondis).

Et les autres surcoûts spécifiques à Sangaris? Parce qu'une opex, ce sont avant tout des surcoûts (primes, transport, munitions, restauration etc). Si l'on en croit certains chiffres, un soldats en opex coûte annuellement 100 000 €. Disons 1 600 (bas de la fourchette) multiplié par 100 000 et divisé par deux (l'opex est supposée durer 6 mois, selon le gouvernement) = 80 millions d'euros, au bas mot (maux?) comme on dit. Je ne suis pas joueur mais je parierais bien que la facture appprochera 200 millions fin 2014.

On est certes loin des 646,6 millions que nous coûte Serval (Mali) mais les opérations aériennes y sont intenses et gourmandes et les effectifs deux fois plus élevés.

 

Des aides? Allons-nous tout financer, come l'affirmait il y a peu l'UMP Christian Jacob? Aux 40 millions déjà annoncés, Washington a  promis 60 autres millions de dollars supplémentaires d'aide militaire pour l'opération des forces étrangères en République centrafricaine. Dans un mémorandum transmis au secrétaire d'Etat John Kerry, le président Obama a ordonné de fournir notamment à la France et à l'Union africaine "des matériels de défense et un soutien" logistique. Pas de flouze mais un coup de pouce...

Et l'Union européenne. L'UE a, pour sa part, vendredi dernier, annoncé qu'une enveloppe de 50 millions d'euros étaient attribuée mais à la Misca.

 

Report de charges. Quoi que coûtent (et coûteront) les opérations en RCA d'ici au 31 décembre, ce sera sur le budget 2014 que les montants seront imputés. Ce qui permet au premier ministre d'assurer que "le financement de l'opération Sangaris était assuré".

On appelle ça un "report de charges". La pratique n'a rien de scandaleuse; elle témoigne juste de l'état de délabrement budgétaire.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:55
Louvois : des réservistes experts-fiscalistes au secours des militaires

 

 

11/12/2013 Asp Camille Martin

 

Alors que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a définitivement mis un terme au logiciel Louvois, un dispositif exceptionnel a été mis en place pour venir en aide aux militaires victimes, auprès de l’administration fiscale, du système de paiement défectueux.

 

Dommage collatéral des « trop-versés » de Louvois : les montants imposables transmis à l’administration fiscale sont erronés. Un dispositif exceptionnel  et dérogatoire a donc été mis en place, en accord avec les services fiscaux. Il permet aux militaires de déclarer les revenus qu’ils auraient théoriquement dû percevoir en 2012, s’ils n’avaient pas fait l’objet de versements anormalement hauts. Ce mécanisme prend en compte les éventuels remboursements et l’administration fiscale s’engage formellement à rembourser les sommes indûment perçues. Dans le même temps, les services fiscaux locaux ont reçu des directives de bienveillance en provenance de l’échelon central. Cependant, malgré ce dispositif certains militaires rencontrent des difficultés dans leurs relations avec leur centre des impôts.

 

Pour accueillir les demandes et aider les militaires dans leurs démarches, un groupe de réservistes experts-fiscalistes a rejoint la cellule « Allo solde » de Rambouillet. Mais souhaitant venir en aide aux militaires directement dans les régions, le ministre de la Défense a décidé de dépêcher, dès le 9 décembre, ces experts-fiscalistes dans les groupements de soutien des bases de défense. Ils pourront ainsi effectuer un accompagnement personnalisé, assurer la médiation avec l’administration fiscale locale et résoudre au cas par cas, sur le terrain, les difficultés liées aux défaillances du logiciel Louvois.

 

La mission itinérante d’accompagnement fiscal a ainsi débuté le 9 décembre à Varces et à Strasbourg. Cette première journée a été couronnée de succès, et de nombreux militaires en difficulté ont pu bénéficier des conseils des réservistes-fiscalistes. Ces derniers poursuivront la tournée des Bases de défense dans les semaines qui viennent.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:50
UK MoD Drops Acquisition Outsourcing, Plans New Agency

Dec 11, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Reuters; published Dec 10, 2013)

 

Britain Ditches Plan to Outsource Military Buying (edited excerpt)

 



Britain said on Tuesday it had abandoned plans to engage a private contractor to run a multi-billion dollar defence procurement programme plagued by spending overshoots, delays and technical problems.

Britain's Conservative-led government had earlier this year trumpeted a reform of the way it buys equipment for its armed forces to help rein in public spending.

The plan hit problems when one of two bidders for the contract pulled out on Nov. 19, leaving only a consortium led by U.S. engineering group Bechtel, and with PA Consulting and PricewaterhouseCoopers, in the competition.

"We do not have a competitive process. I have therefore concluded that the risks of proceeding with a single bidder are too great to be acceptable," Defence Secretary Philip Hammond said, confirming earlier reports of the cancellation.

…/…

"It's another embarrassing U-turn for the government," Labour defence spokesman Vernon Coaker told parliament. "His flagship policy on defence procurement has come crashing down around him." (end of excerpt)


Click here for the full story, on the Reuters website.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 17:50
La Défense en passe de remplacer son Airbus A330 par un A321, aux performances moindres

 

10 Décembre 2013 sudinfo.be (Belga)

 

Le ministère de la Défense s’apprête à passer un nouveau contrat de location pour un avion de transport, un Airbus A321, un appareil plus petit et aux performances moindres que l’actuel A330 utilisé par l’armée et le gouvernement pour des vols à longue distance, a-t-on appris de sources concordantes.

 

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, a sélectionné ce type d’avion, qui transporte typiquement de 176 à 200 passagers selon les aménagements intérieurs, à la suite d’un appel d’offres lancé en avril dernier pour un appareil monocouloir. Son choix devrait être avalisé vendredi par le Conseil des ministres.

 

La location de l’actuel A330 – le seul appareil de transport stratégique de l’armée belge, qui a emmené la délégation conduite par le roi Philippe en Afrique du Sud pour l’hommage rendu mardi à l’ancien président sud-africain Nelson Mandela – à une compagnie portugaise expire en effet d’ici la fin de l’année.

 

L’armée belge avait mis en service en novembre 2009 cet Airbus A330 pour assurer le transport aérien à longue distance et remplacer deux Airbus A310 vieillissants. La Défense avait eu recours à une formule innovante, qui consistait à louer cet Airbus à une compagnie civile, la portugaise Hi Fly, par l’intermédiaire d’un courtier français, Avico, tout en conservant ses propres équipages, pour effectuer quelque 2.000 heures de vol par an pour un montant de douze millions d’euros maximum par an.

 

Mais jugé trop gros pour les besoins de l’armée par nombre d’aviateurs, il n’a effectué que 1.165 heures en 2010 et 1.114 heures en 2011, pour un coût de 11,6 millions d’euros pour chacune de ces années.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:55
Adoption de la loi controversée de programmation militaire

 

10.12.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

La loi de programmation militaire (LPM) a été adoptée définitivement par le Sénat, mardi 10 décembre, malgré la fronde de nombreux acteurs du numérique contre son volet surveillance. Ces derniers s'opposaient en effet à son article 13, destiné à renforcer l'accès des services du renseignement intérieur de police et de gendarmerie aux données téléphoniques et informatiques, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée. Des opérations qui requéraient jusqu'à présent l'accord d'un juge.

 

Lire : Surveillance d'Internet : inquiétudes autour de la loi de programmation militaire

 

La loi qui met en place le cadre législatif et budgétaire de la défense et du renseignement pour la période 2014-2019 a été adoptée par 164 voix contre 146 dans des termes identiques à ceux votés par l'Assemblée nationale. Les sénateurs ont notamment rejeté un amendement déposé par le groupe écologiste visant la suppression du très polémique article 13.

Les sénateurs écologistes arguaient du fait que cet article soulève de graves questions en termes de protection des droits et libertés invidivuels, alors que le scandale de l'espionnage des télécommunications mené par l'agence de renseignement américaine (NSA) ne cesse d'alimenter le débat dans le monde entier. Ils déplorent aussi que la CNIL (commission informatique et libertés) n'ait pas été saisie pour avis de cette disposition

 

Lire : Renseignement : les sénateurs votent un contrôle renforcé des services

 

« LES LIBERTÉS PUBLIQUES SERONT PRÉSENTES »

Le président de la commission des lois, Jean-Pierre Sueur (PS), celui de la commission défense, Jean-Louis Carrère, et le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, se sont efforcés de les rassurer. « Les libertés publiques seront présentes, tout en maintenant l'efficacité opérationnelle du dispositif », a déclaré M. Le Drian. Pour M. Sueur, la loi « accroît les garanties et contrôles en matière d'accès aux “fadettes” et d'opérations de géolocalisation ». Quant à la CNIL, « elle sera forcément amenée à s'exprimer sur le décret qui devra permettre l'application du texte », a-t-il dit.

La loi de programmation militaire prévoit 190 milliards d'euros de crédits sur la période 2014-2019, avec un budget annuel maintenu à 31,4 milliards d'euros jusqu'en 2016, à hauteur de 1,5 % du produit intérieur brut, et en légère progression ensuite. Pour maintenir un dispositif militaire cohérent en période de crise, le texte prévoit la suppression de 34 000 postes dans les armées en six ans, dont 7 881 en 2014. A l'horizon 2019, la défense devrait compter 242 000 personnes (militaires et civils). Les premières restructurations ont été annoncées cet automne, avec la dissolution de plusieurs régiments et unités dès 2014.

 

OPPOSITION DE L'UMP

Cette réduction des moyens a été critiquée par Gérard Larcher (UMP), qui a jugé que « cette logique-là ne répondait ni aux attentes ni aux besoins de nos soldats, qui pour assurer leur missions ont besoin de confiance ». « Sur l'engagement des forces à l'étranger sûrement, oui, il y a consensus, mais pas sur les moyens que nous devons  y consacrer », a-t-il poursuivi en expliquant le vote négatif de son groupe.

A gauche, le texte a été voté par les sénateurs socialistes et Rassemblement démocratique et social européen, à majorité Parti radical de gauche. Les communistes se sont abstenus et une grande majorité des écologistes ont voté contre.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:50
Les chiffres clés 2012 de l’Europe de la Défense

 

10.12.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

L’Agence européenne de défense a publié le 9 décembre son rapport 2012 sur les dépenses de défense effectuées dans chacun des 26 États-membres qui la composent. Comme attendu suite à des restrictions budgétaires généralisées, le total des dépenses militaires a enregistré une nouvelle baisse en 2012, le montant atteignant 189,6 milliards d’euros, soit -0,6% par rapport à 2011. En valeur réelle, la baisse a été continue depuis 2006 et se chiffre à - 21,1 milliards d’euros.

 

Concernant les dépenses d’investissement - comprenant la R&D et les dépenses d’équipement - celles-ci ont augmenté de 5,4% en valeur absolue, passant de 36,96 à 38,97 milliards d’euros. Alors que pour la R&D l’AED a enregistré une diminution de 38,2% (4,81 milliards contre 7,79 en 2011), ce sont les dépenses d’équipement qui bondissent de 17,1% et atteignent 34,16 milliards d’euros, contre 29,17 en 2011.

 

Enfin, la baisse des dépenses s’accompagne logiquement d’une baisse des personnels de la Défense, civils comme militaires, passant de 2 425 169 en 2006 à 1 875 343 en 2012. Alors que le nombre de militaires a constamment diminué (1 940 342 en 2006, 1 453 028 en 2012), les personnels civils, après une baisse, ont augmenté entre 2011 et 2012, passant de 374 427 à 422 315 en 2012.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:50
UK To Establish Government Organization To Handle Defense Procurement, Support

 

Dec. 10, 2013 – Defense News

 

LONDON — The British Ministry of Defence has scrapped controversial plans to hand management of its £14 billion (US $22.9 billion) a year defense procurement effort to the private sector, and instead is setting up what it calls a bespoke central government trading entity based on the present equipment and support organization to buy hardware and services.

 

Defence Secretary Philip Hammond told Parliament Dec. 10 that the government would set up the new organization starting in April with current Defence Equipment & Support (DS&E) boss Bernard Gray as the chief executive.

 

Hammond said the new organization would procure private sector expertise through a series of support contracts to deliver “key changes to systems and processes and to strengthen program management while organic capabilities are built.”

 

Questioned by ex-Defence Procurement Minister Peter Luff about the areas where external business partners might play a role in the revamped DE&S, Hammond said “what we envisage in the DE&S plus model is probably three separate contracts; one to provide us with program management support, a spine for the organization; one to provide us with HR support, an area of particular weakness in DE&S; and a task-and-finish project to install some additional financial control systems within the organization.”

 

An MoD spokesman said the new entity is an “arms length body working within specially agreed rules that are different to those used by the rest of the civil service.”

 

The new organization will be accountable to Parliament and have its own board and an independent chairman.

 

The Labour opposition party labeled Hammond’s statement an “embarrassing U-turn”.

 

The new organization is being exempted from normal Treasury rules so it can recruit and reward staff along more commercial lines than is currently allowed under civil service rules.

 

The MoD said it had only shelved its preferred proposals for a government-owned contractor-operated (GoCo) scheme, and that they could be revived following following the 2015 general election.

 

Despite recent improvements in performance, the British have been looking to radically change the way they procure and support the military here after years of lengthy delays and cost overruns to major equipment programs.

 

The procurement changes are part of wider transformation plans being pushed by the government, including handing over responsibility for budgets to the individual service chiefs.

 

The GoCo scheme, of which former businessman and journalist Gray was the architect, was the government’s preferred option to provide the skills and expertise missing at DS&E.

 

The decision to halt the GoCo work was taken after one of the two final bidders for the management contract withdrew in November, leaving only a Bechtel-led consortium called Materiel Acquisition Partners (MAP) in play alongside an in-house proposal known as DE&S Plus.

 

Hammond told Parliament that the withdrawal of the CHMHill2-led consortium meant the MoD did not have a competitive process and the “risks of proceeding with a single bidder are too great to be acceptable.

 

“I have, therefore, decided to build on the DE&S Plus proposition, transforming DE&S further within the public sector supported by the injection of additional private-sector resources ensuring that the organization becomes “match-fit” as the public sector comparator for a future market-testing of the GoCo proposition,” he said.

 

Hammond said Bechtel had already expressed an interest in bidding for the support contract work.

 

A spokesperson for Bechtel signaled the company’s ongoing interest in procurement transformation but said the MAP proposals for the GoCo would have saved the MoD billions of pounds to reinvest in new equipment .

 

“MAP submitted a comprehensive proposal to transform UK military procurement. We were confident this would have generated billions of pounds of savings for the Armed Forces to invest in new equipment. It is obviously disappointing that the other team’s withdrawal at this late stage has led to a collapse in the competition. However, we remain committed to exploring with MoD how best we can contribute to future reforms,” said the spokesperson.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 17:50
Defence Data 2012

 

Brussels - 10 December, 2013 European Defence Agency

 

The European Defence Agency (EDA) today published the aggregated defence data for 2012 of the (then) 26 EDA participating Member States.

 

Total defence expenditure continues to decrease

In 2012, total defence expenditure of the 26 EDA pMS (1) amounted to € 189.6 billion - a reduction of € 1.1 billion or 0.6% compared to 2011. It represented approximately 1.50% of their total GDP and 3.04% of their total government expenditure, both values being the lowest since 2006. In real terms (2), total defence expenditure has been decreasing since 2006. During the period from 2006 to 2011, it dropped by € 21 billion or almost 10% and between 2011 and 2012 it reduced further by almost 3%.  

 

Equipment procurement increases, but R&D expenditure reduces

Personnel-related expenditure decreased by almost 3% from 2011 to 2012 and reached its lowest level since 2006 (€ 95.7 billion). Nevertheless, it continues to account for over 50% of total defence expenditure. The second biggest component – operation and maintenance expenditure – also decreased by almost 3% and accounted for 23.7% (€ 44.8 billion) of total defence expenditure. On the other hand, after a sharp decrease in 2011, defence investment, comprising equipment procurement and R&D expenditure, increased by over 5% in 2012 to reach the same level it was in 2006 (€ 39.0 billion or 20.6% of total expenditure). But the two components of investment moved in different directions: while equipment procurement increased by 17% to € 34.2 billion (18.0% of total expenditure), close to the highest level achieved in 2010,  R&D expenditure experienced the sharpest decrease since 2006 (-38%) and amounted to € 4.8 billion (2.5% of total expenditure), half its 2006 value. As for R&T (3), after a slight increase in 2011, it reduced to € 1.93 billion (1.02% of total expenditure), both being the lowest values since 2006. 

 

Collaboration: increases in procurement but decreases in R&T

2012 data shows a significant decrease in collaborative expenditure. This is partially due to the fact that one EDA pMS was not able to provide data on collaboration this year. If aggregated data of the 25 pMS for which collaborative figures are available is compared, between 2011 and 2012 collaborative equipment procurement increased by 10% while European collaboration increased by 16.5% and accounted for 95.5% of total collaborative equipment procurement. As for R&T, expenditure on collaborative projects and programmes decreased by almost 15% during the same period. European collaborative R&T expenditure experienced an even sharpreer decrease of 38% and accounted for 67.6% of total collaborative R&T expenditure.

 

Number of military personnel continues to drop while expenditure and investment per military increases

2012 saw the sixth consecutive reduction in military personnel (77.5% of total staff working in defence, the lowest ratio since 2006) and decreased by 6.3% to 1.45 million. On the other hand, the number of civilian personnel increased for the first time since 2006 by 12.8% to 422 315. Whilst military personnel numbers reduced, defence expenditure per military increased by over 6% reaching € 130 457. Defence investment per military also increased by over 12% and stood at almost € 26 821.  

 

Reduction in troops deployed and in costs of operations

As regards deployed operations outside the EU territory, similarly to the last three years, the average number of troops deployed decreased both in absolute terms (from 53 744 to 49 550) and as a share of military personnel  (from 3.5% to 3.4%) and is now at its lowest level since 2006. For the first time since 2006, costs related to deployed operations decreased by 8% to € 10.8 billion or 5.7% of total defence expenditure. Operations costs per military deployed also marginally decreased for the first time and stood at € 217 000 in 2012.    

 

Progress made on one out of four collective benchmarks

In 2007, EDA pMS agreed on a set of four collective benchmarks for investment. There is no obligation in terms of timeline or adoption of these benchmarks into national targets.

In 2012, only one of the four indicators made progress towards the benchmarks. Due to an increase in defence equipment procurement expenditure, the proportion of investment (equipment procurement and R&D) of total defence expenditure increased from 19.4% to 20.6% thus exceeding the agreed target of 20%. After an increase in 2011, the share of R&T expenditure in total defence expenditure decreased to its lowest level since 2006: 1.02% (the benchmark is 2%).   

Due to incomplete collaborative data, it is not possible to measure progress towards the two other benchmarks: European collaborative equipment procurement as a percentage of total equipment procurement (the benchmark is 35%) and European collaborative defence R&T as a percentage of total defence R&T (the benchmark is 20%).

_______

(1) Data in this publication does not include Croatia which became the 27th EDA Member State on 1 July 2013, and Denmark which is not an EDA Member State.
(2) In order to measure real growth and ensure a “real” comparison between years, inflation needs to be taken into account. Thus, data from 2006 to 2011 has been inflated to 2012 economic conditions (Source of deflator: European Commission ECFIN – based on weight of EU 27).
(3) R&T is a subset of R&D which includes only basic research, applied research and technology demonstration, leaving out expenditure for demonstration or development for which a decision to procure has been taken.

 

More information

  • Download here the Defence Data booklet 2012.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 13:55
L'armée de l'Air prépare ses restructurations de 2014, leur mise en oeuvre et leur suivi

09.123.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Pour l'armée de l'Air, le fond de l'air sera frais en 2014. Les perspectives sont toutes à la baisse et ce n'est pas l'arrivée de quelques poignées d'A-400 qui vont changer la donne. Et l'humeur...

 

Ainsi, l'AA dira adieu à ses Mirage F1, avec la dissolution de l'escadron de reconnaissance Savoie. A noter dans la dernière livraison de DSI (n° 98 de décembre) une couverture qui montre deux F-1 de cet escadron et un article sur Air Baltic.

awacs.jpgLa baisse du contingent des heures de vol est aussi actée. Exemple avec les Awacs du Berry qui, au lieu des 2200 heures de vol annuelles (exceptionnellement 3300 en 2011 avec la Libye), ne voleront plus (sauf ops exceptionnelles imprévisibles pour l'instant) que 1760 heures. Conséquence: il va falloir "optimiser chaque heure de vol pour maintenir les qualifications" des 4/5 équipages "bons de guerre", selon le lieutenant-colonel Bourguignon, le commandant du 36e escadron de détection et de contrôle aéroportés.

Pour sa part, l'état-major de l'armée de l'Air, dans une note du 14 novembre, a détaillé les restructurations pour 2014, dont certaines ont été annoncées par le ministre de la Défense début octobre. Aucun chiffre n'est avancé en ce qui concerne les personnels concernés, il faudra attendre les référentiels de janvier prochain.

En voici la liste:

Varenne-sur-Allier: dissolution du détachement Air 227, avec transfert des missions en 2014 et fermeture du site en 2015.

Dijon: transfert à Cazaux de l'EE20/002, dissolution de plusieurs entités (ESTA, ESCA, CSO, ESIS). Maintien temporaire de l'escadron technique de marque.

Châteaudun: la BA 279 sera rattaché en tant qu'Elément Air rattaché (EAR) à la BA 123 d'Orléans qui accueillera l'escadron de convoyage 00.70.

Saintes: la BA 722 sera transformée en EAR et rattachée à la BA 721 de Rochefort.

Ambérieu-en-Bugey: transformation en détachement air, avec suppression de l'encadrement de l'escadron de protection.

Luxeuil: l'escadron de défense sol-air sera dissout, les Crotale allant à Saint-Dizier et une section SAMP à Istres.

Tours: le groupe d'intervention Nedex 22.565 sera dissous, ceux de Saint-Dizier, Salon de Provence et Cazaux sont maintenus avec le groupe central de Villacoublay.

Brétigny: transfert à Montlhéry du service support 3S.217.

Nancy: fermeture de l'escadron de guerre électronique 48.530.

Evreux: fermeture de l'escadrille d'instruction équipage C-160.

La Réunion: l'escadron de protection 1G.181 sera dissout.

Guyane: fermeture de l'ESIS 1H.367.

SICaéro: création d'antennes à Cherbourg et Serre-Haute.

Réorganisation de la DRHAA, avec plusieurs transferts vers Villacoublay.

Réorganisation d'unités de la SIMMAD 

Représentations Air: elles seront supprimées auprès des états-majors de forces de Besançon et Marseille, auprès de l'EM de la 11e BP, d'Alfan (force navale) et du Corps européen. 

Centre multimodal des transports: le CMT est dissout et ses missions seront reprises par le Centre du soutien des opérations et acheminement.

SCO 90.560: la section Ciel ouvert sera dissoute.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:55
Photo SIA KAMBOU - AFP

Photo SIA KAMBOU - AFP

 

06/12/2013 BFMTV

 

La France intervient militairement depuis ce vendredi 6 novembre en Centrafrique. Une opération limitée dans le temps avec des moyens humains réduits. Le coût devrait donc être également limité même s'il augmentera le budget des Opex, plombé en 2013 par le Mali.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé ce vendredi 6 décembre que l'opération française en Centrafrique, avait commencé avec des patrouilles dans Bangui. Hier jeudi, François Hollande avait annoncé le lancement de l'opération Sangaris lors d'une courte intervention télévisée.

Jean-Yves Le Drian estime que la présence française en Centrafrique ne devrait pas dépasser 6 mois. Un peu plus d'un millier d'hommes devrait, dans les prochaines heures, être déployé sur zone.

En fait, les militaires français étaient déjà présents dans le pays. Près de 600 d'entre eux le sont de manière permanente. Selon les chiffres contenus dans les documents budgétaires 2014, le coût de cette présence sans engagement en 2013 est estimé à 21,5 millions d'euros (contre 14,3 millions en 2012). Un chiffre à comparer au 1,25 milliard d'euros de surcoût des Opex (opérations militaires extérieures) attendu en cette année.

Donc, il est difficile d'estimer le surcoût de l'engagement des militaires français en raison de cette présence permanente. Le coût total de l'opération devrait être inférieur à celui de l'opération Serval au Mali ou 4.000 militaires plus une vingtaine d'avions ont été engagés. Le coût de cette dernière intervention devrait depasser les 650 millions d'euros.

 

Compensation à l'euro près

Le 7 novembre dernier, Bernard Cazeneuve, le ministre du Budget a annoncé qu’il y aurait un surcoût de 600 millions d’euros sur le budget des opérations militaires extérieures (Opex) en 2013. Selon lui, les surcoûts seront tous "compensés à l'euro près, par autant d'annulations réparties sur l'ensemble des ministères".

Le rapport sur le budget opérationnel de la Défense présenté par le député PS Jean Launay à l’Assemblée Nationale, estimait déjà le surcoût à "nettement plus de 500 millions d'euros" alors même que l'opération Sangaris n'étit pas engagée.

En fait, les Opex coûteront au total 1,25 milliard d’euros en 2013. Soit près du double de ce qui était inscrit initialement dans la loi de finances pour 2013.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:50
Défense : l’exemple allemand d'externalisation et de contrats de services

 

06/12/2013 par Michel Grall

 

LE CERCLE. - Face au mur budgétaire, la défense est confrontée à l’urgence : mieux définir ce qui relève du cœur de métier de ce qui peut être externalisable. L’Allemagne a fait le choix du pilotage par un organisme central, la GEBB (Gessellschaft für Entwicklung, Beschaffung und Betrieb).

 

Malgré des fondamentaux macroéconomiques notoirement différents entre les deux pays, les budgets de la défense en France et en Allemagne sont confrontés aux mêmes défis : baisse des effectifs, effort de rationalisation budgétaire, diminution de la part du PIB consacrée à la défense.

L’Allemagne est, avec la France et le Royaume-Uni, le troisième pays de l’Union européenne investissant le plus dans sa défense. En 2012, les dépenses de défense allemandes s’établissent à 31,7 milliards €, dont 5% sont spécifiquement fléchés chaque année vers les contrats d’externalisation.

 

Le pragmatisme allemand

 

Les ambitions et pratiques de l’externalisation sont  clairement différentes de part et d’autre du Rhin. Depuis plusieurs années, l’externalisation est considérée en Allemagne comme un levier efficace permettant la mise en œuvre tant de la modernisation que de la réduction de format de la Bundeswehr. Le ministère fédéral de la Défense fait appel avec beaucoup de méthode à l’externalisation des fonctions ne concourant pas directement aux missions opérationnelles.

 

L’Allemagne s’est ainsi dotée d’un organisme unique pilotant les opérations d’externalisation, il s’agit de la GEBB : Gessellschaft für Entwiclung, Beschaffung und Betrieb mbh, « société pour le développement, l’acquisition et le fonctionnement ». Société de droit privé, créée en 2000, ayant son siège à Cologne, elle est détenue à 100% par l’état fédéral qu’elle conseille et accompagne dans les opérations de modernisation, de rationalisation et d’externalisation du ministère de la défense.  La GEBB, entreprise atypique, se présente comme le conseil interne de l’armée fédérale, die inhouse berater des Bundeswehr.

 

La GEBB exerce ses activités dans de nombreux secteurs :

- l’immobilier, l’asset management, le property et facility management; la Bundeswehr occupe en effet la 1ère emprise foncière d’Allemagne, répartie entre 35 000 immeubles, bâtiments, ateliers, sur 31 millions m2.

- la gestion des énergies, qui représente un poste annuel de 380 millions €.

- la logistique et le soutien : matériels, pièces détachées, systèmes d’armes.

- La formation des unités et des personnels.

- les systèmes d’information, de communication et de commandement, et les centres de services partagés.

- La restauration, l’hébergement, les loisirs, jusqu’à la gestion des crèches…

 

Des succès…mais pas toujours

 

Le rôle de la GEBB est double : elle exerce d’une part en tant qu’opérateur, en propre ou en partenariat avec les firmes allemandes, étroitement associées à la démarche. D’autre part, elle a une mission de conseil et d’assistance à maîtrise d’ouvrage auprès du ministère, en l’orientant, après analyse préalable, soit vers la mise en œuvre d’une régie interne optimisée, soit vers le contrat de partenariat, au sens de la loi française de 2008 sur les partenariats public-privé, ou encore vers le contrat de services classique.

 

Parmi les opérations d’externalisation figure bien sûr le mégaprojet Herkules, confié au consortium IBM-Siemens, pour un montant de 7 milliards €, qui vise à moderniser les systèmes et infrastructures de communication et d’information non militaires. Ce contrat, marqué par des retards importants et une mauvaise analyse des besoins opérationnels, démontre les risques et limites de l’externalisation, et la double nécessité absolue de disposer d’une maîtrise d’ouvrage puissante du côté étatique, et d’établir une délimitation précise des périmètres couverts par l’opération.

 

A contrario, sur l’externalisation de la fonction habillement, les résultats sont excellents : les budgets d’achat ont baissé de 19% et les stocks de 59%. Ce PPP qui a démarré en 2002, concerne la fonction habillement de l’ensemble des personnels civils et militaires de la défense, et a été étendu en 2009 aux tenues et équipements NBC. Le contrat avec la société LHBw (LH Bundeswehr Bekleidungsgesellschaft mbh), où l’état est actionnaire à hauteur de 25,1%, court jusqu’en 2015.

 

Et en France ?

 

A l’inverse du modèle allemand, la conception, le pilotage et la mise en œuvre de la politique d’externalisation au sein du ministère français de la défense mobilise de très nombreux acteurs et organismes divers.

 

Le ministère, confronté à un mur budgétaire, doit allouer ses ressources financières vers ses priorités. Ce sont les conditions de vie et de travail de ses hommes et femmes, civils et militaires. C’est le financement des OPEX, dont les crédits votés en loi de finances initiale sont constamment inférieurs aux coûts réels constatés. C’est naturellement le maintien d’un volume de forces et la poursuite des grands programmes d’armement, vitaux au maintien du rôle et de la puissance de la France dans le monde, essentiels à la protection de ses intérêts et de ses ressortissants ici, comme à l’étranger. C’est enfin l’appui à la base industrielle et technologique de défense, à ces quelque 4000 PME sans lesquelles il serait illusoire de vouloir préserver en France une industrie de défense, ces PME fortement innovatrices, nourrissant le tissu économique et industriel de nos territoires.

 

La Défense est confrontée à l’urgence

 

Urgence d’une vraie définition de ce qui relève des missions régaliennes de la défense, par essence non externalisables, et de ce qui au contraire peut être confié au secteur privé, pas seulement pour un meilleur coût, mais aussi pour une plus grande efficacité du partenaire extérieur.

 

Urgence de rationaliser ces missions non régaliennes, afin de préserver le maximum de ressources sur le cœur de métier. Tout le soutien, toute la maintenance, toute la logistique ne sont pas externalisables. De l’autre côté, la proximité de la ligne de front n’interdit pas par principe l’externalisation. Chaque cas doit être pesé, mesuré, faire l’objet de test, avant généralisation.

 

Urgence de se doter d’un pilote fort, unique qui, pour chacune des missions de la défense, sera en capacité de faire bouger le curseur entre la prestation interne et l’appel aux contrats de services privés. Dans le respect de l’intérêt supérieur de la défense.

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 12:50
Independent report praises [UK] MOD reform

 

5 December 2013 Ministry of Defence

 

Significant progress has been made to transform MOD into a more professional and responsible organisation, an independent report has said.

In a follow-up to his major independent review of MOD 2 years ago, Lord Levene has praised the department for embracing complex and radical change to improve both efficiency and financial management.

Lord Levene’s 2011 Defence Reform report made 53 recommendations on how to transform MOD into a leaner and more effective organisation that could better support the needs of the Armed Forces.

Since then, he has monitored the changes that have been made and, in his second stocktake, has praised the successful reforms that have taken place right across the department.

Lord Levene describes the elimination of the £38 billion budget deficit as a remarkable achievement and says there is now clear evidence that MOD is more business-like and finance-focused.

His report welcomes the imaginative ways in which the department has increased accountability and reduced bureaucracy by delegating responsibility to the heads of the Royal Navy, Army and Royal Air Force.

The report acknowledges that better leadership, direction and prioritisation have led to a more strategic approach in MOD.

Defence Secretary Philip Hammond said:

We have rightly focused our efforts on reshaping our Armed Forces to meet future threats and delivering better value for money for taxpayers. Lord Levene’s report is a welcome endorsement of the progress we have made in reforming Defence.

We are streamlining MOD, with a reduction of 33,000 civilian posts in total, to make it leaner and more strategic, better able to support the Armed Forces of the future.

Chief of the Defence Staff, General Sir Nicholas Houghton, said:

Defence Reform has required some innovative changes to the structure and management of Defence. But the results of these changes will lead to a more agile force structure with capabilities better suited to the security challenges of the age.

The advent of Joint Forces Command and the greater delegation of authority to the 3 single services is fundamental to this change.

Jonathan Slater, Director General Transformation, said:

I am encouraged that Lord Levene recognises a real change of mindset within the department. We remain committed to continuing with this programme of reform to achieve real and sustained behavioural change.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:55
France: le budget 2014 des opérations militaires déjà dépassé

L’engagement des 1.200 soldats français en Centrafrique n’est pas financé.

 

05.12.2013 Par Alain Ruello – lesEchos.fr

 

Les 450 millions d’euros prévus en 2014 par la France pour ses opérations militaires extérieures ont été estimés au plus juste bien avant que l’opération à Bangui ne soit décidée.

 

Difficile de prédire la durée de l’engagement des 1.200 soldats français en Centrafrique. Ce qui est quasi certain en revanche, c’est que cette nouvelle opération extérieure (Opex) n’est pas financée. Quand la loi de programmation militaire a été élaborée, les 450 millions d’euros prévus en 2014 au titre des Opex de l’armée ont été estimés au plus juste pour couvrir les missions en cours. Bangui n’en faisait pas partie.

 

L’année prochaine, et sans remettre en cause la nécessité de l’intervention, il faudra donc trouver plusieurs dizaines de millions pour couvrir les primes, le carburant, la logistique, la maintenance du matériel ou encore les munitions sur ce nouveau théâtre. La facture dépendra de la durée de la mission. Il est donc trop tôt pour l’estimer.

 

Solidarité interministérielle

 

En principe, le budget du ministère de la Défense ne sera pas mis à contribution en vertu de la clause de solidarité interministérielle qui veut que tout dépassement du budget Opex est couvert par les autres ministères. En principe. Car si l’année prochaine, le gouvernement doit faire face à plusieurs milliards de dépenses non prévues, les militaires devront immanquablement prendre leur part aux économies correspondantes : ce qu’ils recevront d’un côté pour couvrir la Centrafrique, ils le perdraient de l’autre.

 

C’est exactement ce qui s’est passé cette année où la Défense a dû faire une croix sur 500 millions , qu’elle doit récupérer l’année prochaine. En principe, puisque ces 500 millions de crédits budgétaires ont été gagés sur 500 millions de recettes exceptionnelles...

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 12:55
Le Drian: "Le chaos s'est installé en Centrafrique"

 

 

05 décembre 2013 par Didier Chalumeau- varmatin.com

 

Le ministre de la Défense est à Toulon aujourd’hui pour une visite à la Marine nationale. Il répond à nos questions sur les dossiers chauds du moment et notamment la République centrafricaine

 

En visite aujourd'hui sur la frégate Guépratte, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian fait en particulier le point sur la situation en Centrafrique, l'abandon du système de paye Louvois, les suppressions d'emploi, l'arrêt technique majeur du Charles-de-Gaulle.

 

Que venez-vous faire et dire à Toulon aujourd'hui ?

 

Chaque semaine, je rends visite à nos militaires sur le terrain. Je souhaite autant que possible m'immerger dans leur quotidien et dialoguer librement avec eux pour mieux comprendre leurs projets et leurs attentes. J'ai besoin de voir, d'écouter et de parler à celles et ceux qui font vivre notre Défense, en France comme dans le reste du monde. Aujourd'hui, c'est au tour des marins qui m'accueillent à bord du Guépratte. Je vais visiter leurs lieux de vie et de travail, dialoguer avec eux à l'occasion de plusieurs tables rondes et déjeuner en leur compagnie. Je vais aussi leur passer quelques messages. Leur dire que la Défense a un projet et un avenir. Mardi, les députés ont adopté la programmation militaire qui prépare nos armées aux menaces des années 2020. La France aura besoin de ses marins pour maintenir la libre circulation maritime, protéger nos côtes, assurer des missions de sécurité ou de lutte contre les trafics.

 

Pouvez-vous détailler les 34 000 suppressions d'emplois découlant de la loi de programmation militaire ? Et le Var sera-t-il impacté ?

 

Notre armée aura les moyens d'assurer, demain, ses trois missions : protéger le pays, intervenir à l'extérieur, dissuader toute agression ennemie par l'arme nucléaire. C'est le choix qu'a fait le président de la République en sanctuarisant le budget de nos armées. En 2020, la France aura la première armée d'Europe, y compris en effectifs. Notre Défense comptera 242.000 personnels, dont 187.000 militaires. Pour assurer un niveau d'équipement et d'entraînement de haut niveau à nos militaires, pour assurer toutes nos missions et pour acquérir de nouvelles capacités (des drones, des avions de transport ultramodernes ou des avions ravitailleurs), nous devons faire un effort sur les effectifs. D'ici 2020, il est prévu une réduction de 23 500 postes en priorité dans l'administration, le soutien et les états-majors. Nos forces opérationnelles ne doivent subir qu'un tiers de cette réduction d'effectifs pour maintenir notre niveau d'excellence et d'intervention. Je travaillerai chaque année de manière pragmatique pour préserver la cohérence de nos armées et je ne donnerai de détails sur nos décisions qu'au fur et à mesure.

 

Vous avez annoncé la fin de Louvois mardi à Varces dans l'Isère. Que souhaitez-vous dire aux militaires du Var et à leurs familles à ce sujet ? Seront-ils payés normalement ? Avez-vous des précisions quant au nouveau système qui sera choisi ?

 

Ce que j'ai dit à Varces mardi vaut pour tous les militaires de notre pays. Louvois, ce système de paie des militaires décidé en 2010, correspond à ce qu'il ne faut pas faire dans un système aussi complexe que celui de nos armées. Sa mise en place a été précipitée, confuse, et n'a pas été pilotée correctement. Face au chaos qu'il a généré, j'ai mis en place un dispositif d'urgence pour réparer le tort qui est fait aux militaires qui subissent ces dysfonctionnements : un centre d'appel pour qu'ils signalent leurs problèmes de paie et l'embauche d'experts de la solde. Nous avons audité le système Louvois : il n'est pas réparable. Nous devrons le remplacer et doter nos armées d'un nouveau système de paie. Mais nous prendrons toutes les précautions nécessaires pour trouver le bon système informatique, pour le développer et l'expérimenter. Un appel d'offres robuste sera lancé. Ce projet sera géré comme un programme d'armement tel que le Rafale. Cela sera long, mais il est de ma responsabilité de trouver une solution à cette crise sans nom. C'est bien le moins que nous devons aux hommes et aux femmes de la Défense : qu'ils soient payés, correctement, et à temps.

 

La présence de l'armée française en Centrafrique se renforce. Se dirige-t-on vers une intervention ? Et si oui, de quel type?

 

Le chaos s'est installé en Centrafrique. Les populations civiles en sont les victimes et les exactions nombreuses prennent désormais une forme confessionnelle, entre chrétiens et musulmans. Cette crise menace de dégénérer. Les Africains, soutenus par la France, doivent tout tenter pour l'empêcher. L'autre risque, c'est celui de l'instabilité régionale. Si la Centrafrique s'effondre, et que la sécurité minimale n'est pas assurée, c'est une « zone grise » qui s'installera au cœur du continent, propice aux réseaux et aux trafiquants divers. Partout où le désordre règne, le terrorisme peut s'installer et prendre de l'ampleur. C'est pourquoi la communauté internationale doit aider les États africains à se protéger. Le président de la République a souhaité que la communauté internationale se saisisse de la question. Que ferons-nous lorsque les Nations Unies en donneront le mandat aux Africains, soutenus par la France ? Nous rétablirons une sécurité minimale en Centrafrique pour enrayer la spirale d'exactions et la dérive confessionnelle et permettre le retour des humanitaires et des structures étatiques de base. Et nous favoriserons la montée en puissance rapide des forces africaines afin qu'elles assurent le contrôle sécuritaire de la situation et facilitent la transition politique.

 

Vous avez annoncé que le porte-avions Charles-de-Gaulle allait connaître un arrêt technique majeur (ATM). À quelle date ? Le chiffre d'1,3 milliard pour la prochaine révision complète du bâtiment est avancé. Est-il juste ? Combien d'emplois cela représente-t-il au niveau de ce chantier ?

 

À échéance régulière, les navires doivent être entretenus au cours de carénages parfois appelés arrêts techniques. Pour le cas particulier du Charles-de-Gaulle, le deuxième «arrêt technique majeur» est programmé à partir de septembre 2016 pour une durée de 15 à 18 mois. La vie opérationnelle prévue pour le Charles-de-Gaulle est supérieure à 40 ans. Les coûts sont budgétés et votre information est exacte. Pour maintenir disponible plus de 40 ans cette capacité militaire, pour l'heure unique en Europe et n'ayant d'équivalent qu'aux États-Unis, il faut l'entretenir convenablement et régulièrement.

 

Cette opération industrielle d'ampleur est prévue dans un peu moins de 3 ans ; il est donc un peu prématuré de la traduire en nombre emplois. Le premier chantier de cette ampleur, en 2007, avait représenté 2,5 millions d'heures de travail.

 

Concernant l'entretien des futurs sous-marins nucléaires d'attaque (SNA), à l'horizon 2025), la balance penche-t-elle actuellement en faveur de Toulon ou Brest ?

 

La Marine recevra le premier SNA type Suffren, pour essais, en 2016. La réflexion sur la localisation de leur entretien est une question toujours à l'étude et nous avons un peu de temps pour résoudre cette équation. Elle prend en compte les aspects techniques et industriels, les disponibilités de bassins, les travaux d'infrastructure nécessaires, et naturellement les impacts opérationnels et humains. Je prendrai ma décision en tenant compte de l'ensemble des paramètres dans les prochains mois.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 19:55
La LPM a été adoptée

 

4 décembre, 2013 FOB

 

C’est sans réelle surprise que la Loi de Programmation Militaire pour les années 2014 à 2019 a été adoptée hier, le gouvernement bénéficiant d’une large majorité à l’Assemblée Nationale. La LPM avait été adoptée en première lecture au Sénat dès le mois d’octobre.

 

Les députés UMP comme ceux de l’UDI ont voté unanimement contre, contrairement à l’adoption par le Sénat, où certains sénateurs de droite et de centre s’étaient soit déclarés en faveur, soit abstenus. Une adoption attendue, malgré le vote contre du groupe Europe Ecologie les Verts (EELV).

 

A relire l’interview de Patricia Adam, Présidente de la Commission défense de l’Assemblée

FOB Interview: Patrica Adam sur la LPM (1ère partie)

FOB Interview: Patrica Adam sur la LPM (2ème partie)

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 19:35
The US is attempting to sell a portion of the MRAPS it has in Afghanistan. (US Army)

The US is attempting to sell a portion of the MRAPS it has in Afghanistan. (US Army)

 

 

Dec. 4, 2013 - By PAUL McLEARY – Defense news

 

WASHINGTON — The US government is working to sell as many as 2,000 of its hulking mine-resistant, ambush-protected (MRAP) vehicles in Afghanistan instead of sending them home or destroying them in place — provided the foreign buyers pay to ship the trucks out of the country themselves.

 

The cost of shipping an MRAP back to the US and fixing it up runs the Pentagon about $250,000 to $300,000 per vehicle. With about 11,000 MRAPs in Afghanistan, bringing them all back home is too expensive to contemplate, according to Pentagon officials. Overall, the US military is destroying about $7 billion worth of material in Afghanistan as US troops head for the exits.

 

A Pentagon spokesman said that several foreign countries have expressed interest in buying the Afghan MRAPs but no final agreements have been signed.

 

In the end, the US Army plans to retain about 8,000 MRAPs after completing its withdrawal from Afghanistan at the end of 2014, a number that carries a substantial logistics and maintenance bill.

 

Between January 2013 and the end of December 2014, it’s estimated that it will cost between $5 billion and $7 billion to bring all US equipment out of Afghanistan, either by ground transport through Pakistan or by air through the Northern Distribution Network.

 

The ground route is the cheaper — if longer — option, though the US military stopped all cargo traffic out of Afghanistan on Dec. 3 due to security concerns.

 

The route, which winds through dangerous mountain territory in Pakistan, runs from Torkham Gate at the Afghanistan-Pakistan border down to the port in Karachi in Pakistan.

 

There have been days of protests led by Pakistani politicians protesting US drone strikes in their country, which worried US officials who feared the convoys would be attacked.

 

Pentagon officials said that they expect the roads to reopen soon, but couldn’t put a date on it

 

If the roads through Pakistan remain open, the final price tag should be closer to the lower number; if weather or another breakdown in the relationship with Pakistan closes the roads, the cost will go up, according to Pentagon officials.

 

Before the shutdown, things were picking up. In October, the US shipped out a record 33,000 tons of equipment from Afghanistan, with about 56 percent going by road through Pakistan, said Mark Wright, a Pentagon spokesperson.

 

The NATO military command in Kabul also said the retrograde is proceeding as planned. US forces in the country continue to redeploy “in accordance with President Obama’s announced level of 34,000 troops in country by Feb. 1, 2014,” spokesman Lt. Cmdr. John Ripley emailed. There are currently 46,000 American troops deployed in Afghanistan.

 

However quickly or slowly the withdrawal proceeds, the Pentagon insists that it has plans to deal with it.

 

“When we started the retrograde we didn’t know what the final end state would be, so [a flexible end strength number] is more or less built into the plans we already have,” Wright said. The plans are “flexible enough to allow us to scale up or down” depending on the pace of the withdrawal and the potential size of an American and NATO follow-on force.

 

One of the most critical hubs in the Northern Distribution Network is the transit center at Manas, Kyrgyzstan, which the Pentagon will shut down in July 2014 when its lease with the Kyrgyz government expires. Since the United States will still be flowing troops and equipment out of Afghanistan, the US and Romania signed a pact in October allowing the Pentagon to use the Mihail Kogalniceanu Airbase on the Black Sea instead of Manas.

 

The Kyrgyzstan operation has been a matter of dispute for years, with the Kyrgyz government announcing it would cease American operations there in 2009, until the US agreed to triple yearly payments to about $60 million.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 13:40
Russie: l'armée acquiert 34 drones pour 2,2 M EUR

 

 

MOSCOU, 4 décembre - RIA Novosti

 

Le ministère russe de la Défense et la compagnie d'armements Enix ont conclu un contrat prévoyant l'acquisition de 34 drones de renseignement à courte portée pour plus de 100 millions de roubles (2,2 millions EUR), a appris l'agence RIA Novosti auprès du constructeur en chef du groupe, Valery Pobejimov.

 

"Nous avons conclu avec le département militaire un contrat prévoyant la livraison de ces systèmes, l'accord a été conclu hier", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

 

M.Pobejimov a précisé qu'en vertu du contrat signé, son groupe basé à Kazan, au Tatarstan, s'engageait à livrer au ministère russe de la Défense 17 systèmes Aileron-3SV comprenant 34 appareils sans pilote.

 

"Je ne suis pas en mesure de préciser le montant exact du contrat, mais il s'élève à plus de 100 millions de roubles", a expliqué le chef d'Enix avant d'ajouter que le contrat en question serait exécuté avant 2015.

 

D'après M.Pobejimov, l'armée russe recevra des drones modernisés, dont le prix est cinq fois inférieur à celui de leurs analogues étrangers.

 

Le drone Aileron-3SV est un appareil de renseignement à courte portée pesant 5,3 kg et capable de porter un kilogramme de charge utile. Il peut atteindre une vitesse maximale de 130 km/h et voler à 4.000 mètres d'altitude.

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