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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 12:55
Défense : ombres et lueurs sur l'avenir des armées françaises

03/12/2013 Par

 

Le vote du projet de loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, hier soir à l'Assemblée nationale, va déterminer les forces et les faiblesses de la défense française pour la demi-douzaine d'années qui viennent, et au-delà. Reposant sur le récent livre blanc, soumis au crible scrupuleux des commissions parlementaires, le texte défendu par Jean-Yves Le Drian a fait l'objet d'un débat d'experts, loin des feux de la rampe médiatiques. L'intervention qui se profile en Centrafrique, après celle au Mali, est là pour nous rappeler l'importance des enjeux. Le contexte des prochaines années, décrit par le livre blanc et repris par la LPM, est tout aussi «concernant» pour les Français. En effet, les menaces se précisent (au sud de la Méditerranée, au Proche-Orient, en Asie du Sud…), des incertitudes montent (liées notamment au «pivot» américain vers l'Asie) et nos capacités diminuent. À travers ces incertitudes, le budget de la défense ne sera pas «sanctuarisé», pas plus qu'il ne l'a été dans le passé. La LPM 2014-2019 a été bouclée avec un «trou» de 40 milliards d'euros, soit plus d'une annuité de l'exercice total (190 milliards d'euros). Le budget, s'il affiche une stabilité en euros courants, sera entamé par l'inflation.

 

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 12:45
Garde Nationale Niger photo DICoD

Garde Nationale Niger photo DICoD

 

3 décembre 2013 par Frédéric Powelton - sahel-intelligence.com

 

Les attentes du Niger de ses renégociations de contrat avec Areva sont cruciales. Particulièrement pour suppléer au budget de la Défense au moment où ses partenaires internationaux attendent beaucoup du pays dans la lutte contre le terrorisme.

 

Comme le rappelait récemment le ministre nigérien des Mines, le programme électoral du président Mahamadou Issoufou réélu, puise une grande part de son financement dans les impôts et taxes et autres revenus générés par le projet d’exploitation de la mine d’uranium d’Imouraren. Ce projet à lui seul, devrait permettre à  des recettes de l’uranium de passer de 5% actuellement à 20% dans le budget.

 

Au nom de la lutte contre le terrorisme, les forces étrangères alliées présentes au Niger attendent de Niamey de gros efforts dans le domaine de la sécurité. Le ministre français de la Défense a donné son aval en début d’année à un renforcement par les hommes du COS (Commandement des opérations spéciales) du dispositif sécuritaire protégeant les mines d’Areva.

 

Depuis la signature d’un accord de coopération militaire en janvier dernier, les Etats-Unis comptent plus d’un millier de soldats au Niger et ses bases dans le pays jouissent d’un statut d’extraterritorialité. Dans ce contexte, les efforts des autorités nigériennes pour garantir les exigences de la défense, dont les dépenses sont actuellement estimées aux alentours de 10% du budget, sont conséquents et se font au détriment d’autres secteurs tels que l’éducation et la santé.

 

Toutefois, il semble que le gouvernement nigérien fasse jusque-là preuve d’un certain nombre de maladresses dans ses négociations avec Areva. A titre d’exemple, le ministre des Mines a annoncé un audit des gisements d’uranium mais n’a pas du tout remis en cause la position d’actionnaire minoritaire du pays dans le futur gisement d’Imouraren.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 11:55
La loi de programmation militaire votée

 

 

03/12/2013 Par Le Figaro.fr avec AFP

 

L'Assemblée nationale a voté aujourd'hui en première lecture la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, soutenue par les seuls socialistes et radicaux de gauche.

 

Cette traduction budgétaire des orientations du Livre blanc de la défense a été adoptée par 292 voix contre 251, les députés écologistes, du Front de Gauche mais aussi de l'UMP et de l'UDI ayant voté contre.

 

La loi de programmation prévoit 190 milliards d'euros de crédits sur la période 2014-2019, avec un budget annuel maintenu à 31,4 milliards d'euros jusqu'en 2016, à hauteur de 1,5% du PIB, et en légère progression ensuite.

 

Pour maintenir un dispositif militaire cohérent en période de crise, le texte prévoit la suppression de 34.000 postes dans les armées en six ans, dont 7881 en 2014.

 

À l'horizon 2019, la défense devrait compter 242.000 personnes (militaires et civils). Les premières restructurations ont été annoncées cet automne, avec la dissolution de plusieurs régiments et unités dès 2014.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 11:55
Le Drian enterre Louvois, reste la facture

 

03/12/2013 Jean Guisnel / Défense ouverte - Le Point.fr

 

Dans l'Isère, le ministre de la Défense officialise la fin du logiciel Louvois. Mais ne prend-il pas un risque en annonçant un nouveau système pour 2015 ?


 

C'est à Varces (Isère), au 93e régiment d'artillerie de montagne, que le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a présidé aux funérailles du logiciel maudit de paiement des militaires, baptisé Louvois (logiciel unique à vocation interarmées de la solde). Fini, terminé, il ne veut plus en entendre parler ! Les termes employés sont à la mesure d'une colère qui n'a jamais baissé depuis que, voici plus d'un an et à Varces justement, le ministre avait pris conscience de l'ampleur de la catastrophe logicielle.

 

LIRE l'article "Jean-Yves Le Drian se débarrasse du logiciel Louvois"

 

Les mots choisis pour ce discours d'enterrement sont clairs et nets : "absurdité", "contrat moral mis à mal", "logiciel en perdition", "folie de Louvois", "bateau [courant] à sa perte", "dysfonctionnements majeurs", "situations inextricables", "erreurs à répétition", "ministère dépassé" et pour finir : "confusion, précipitation et aveuglement ont conduit au désastre". La catastrophe vient des 174 primes et indemnités - qui changent parfois chaque mois pour chaque militaire - que le logiciel doit gérer. Résultat : 76 849 dossiers de traitement de soldes en opérations extérieures sont bloqués depuis décembre 2012 ; 87 732 dossiers de soldes trop perçues pour un montant total de 184,22 millions d'euros pour la seule année 2013 sont en souffrance : les armées doivent aujourd'hui récupérer ces sommes alors que 25 000 bénéficiaires ont aujourd'hui retrouvé la vie civile... Sur les 18 076 dossiers ouverts à ce jour, 15 586 sont déjà soldés.

 

Ni responsable ni coupable

Après une telle diatribe, on s'attendrait logiquement à ce que des têtes tombent symboliquement. Mais non ! "J'ai entendu le souhait de beaucoup d'identifier des responsables de la folie de Louvois. Ce souhait, je l'ai partagé longtemps. Mais je me suis rendu compte qu'il n'était pas possible d'identifier des individus responsables, sauf à désigner des boucs émissaires, tant l'organisation de Louvois a dilué les responsabilités." Le Drian se résigne : "Il n'y avait pas de capitaine à la barre. L'échec est donc collectif, et tous en portent une part de responsabilité."

Reprenant à son compte le vieil adage des armées qui ne fonctionnent, c'est bien connu, que lorsqu'elles ont "un chef, une mission, des moyens", Le Drian avait commencé voici quelques mois par confier le dossier à... deux chefs : le directeur des ressources humaines du ministère de la Défense, Jacques Feytis, et le commissaire général Jean-Marc Coffin, patron du SCA (Service du commissariat des armées). Mais ces deux responsables n'ont pu que constater l'ampleur inextricable des problèmes générés par Louvois, et ils ont dû monter des équipes de plusieurs dizaines de spécialistes de la solde, qui jouent les pompiers depuis des mois. D'où le nouveau coup de gueule du ministre devant le coût de l'opération : "À cause de l'absurdité d'un système de rémunération mal conçu et d'un logiciel qui dysfonctionne, il y a aussi une catastrophe budgétaire. Les dysfonctionnements de Louvois coûtent à la Défense entre 150 et 200 millions d'euros par an, c'est-à-dire l'équivalent des économies permises par les réductions d'effectifs !"

 

Et maintenant ?

Sur les décombres de Louvois dont Jean-Yves Le Drian a officialisé l'arrêt, il faut maintenant reconstruire un système de paye efficace et fiable. Après avoir beaucoup consulté, le ministre a opté pour une solution classique : il confie la réalisation du nouveau logiciel de paye à la Direction générale de l'armement. Selon nos confrères des Échos, c'est l'ingénieur général Caroline Gervais qui se verra confier ce pilotage. Avec pour mission de choisir un "simulateur" qui sera testé "grandeur nature".

L'objectif très ambitieux fixé par Jean-Yves Le Drian est ainsi énoncé : "L'objectif est que, dès 2015, une première armée bascule dans ce nouveau dispositif, mais là encore, on se gardera des errements du passé, en maintenant une double commande jusqu'à ce que le nouveau système ait fait ses preuves." 2015, c'est précisément le terme que Jean-Yves Le Drian fixe actuellement à ses fonctions à la défense, afin de pouvoir reconquérir la présidence de la région Bretagne. S'il veut que l'histoire de ce logiciel détestable soit derrière lui dans moins de dix-huit mois, il aurait grand intérêt à garder l'oeil dessus !

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 20:50
Engagée au Mali et en Centrafrique, la France retire ses militaires du Kosovo

 

03.12.2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca (AFP)

 

La France a décidé de retirer ses derniers militaires, environ 300, qui participent à la force de l’Otan au Kosovo, la KFOR, en mettant en avant les impératifs de ses autres opérations, en particulier au Mali et en Centrafrique, a-t-on appris mardi de sources diplomatiques, rapporte aujourd’hui l’AFP.

 

Le retrait de la France de la Kfor, se fera progressivement jusqu’en juin 2014 dans le cadre du processus régulier de renouvellement des effectifs de cette mission qui compte encore environ 5.000 hommes.

«Nous savons tous que la France a de nombreux engagements sur d’autres théâtres d’opération», a réagi à l’annonce du retrait de la France le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, avant une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Alliance à Bruxelles.

Elle «a contribué de manière significative à la Kfor» et «je crois que, sur la base du principe de solidarité, nous serons en mesure de combler le départ» des soldats français, a-t-il ajouté.

Alors que le Kosovo avait accédé à la pleine souveraineté, le 10 septembre 2012, la Kfor déployée par l’Otan en 1999 était alors passée en force de dissuasion, afin de pérenniser la stabilité et la sécurité de ce pays situé aux portes de l’Union européenne.

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX), compétente, elle, dans les domaines de la police, de la justice et des douanes.

Présente dès le début de l’intervention menée par l’Otan, à partir de 1999, la France était toujours activement investie au Kosovo aux côtés de ses alliés.

 

Du 30 septembre au 3 octobre 2013, une délégation de l’inspection des armées (IDA), conduite par le général de division Pinel, adjoint au général inspecteur des armées, s’est rendue au Kosovo pour inspecter le contingent français de la KFO (Archives/EMA/Armée de terre française)

 

Cinquième contributrice de la Kfor, sur un total de trente nations, plus de 300 soldats français étaient aujourd’hui déployés sur ce théâtre, principalement au nord, ainsi que certains éléments insérés à l’état-major.

Les forces françaises avaient plus spécifiquement la responsabilité de la sécurité à des postes administratifs et frontaliers particulièrement sensibles, qu’ils soient officiels ou sauvages, de démanteler les barrages routiers, de monter des points de contrôle des véhicules, ainsi que d’effectuer des patrouilles.

Les forces françaises participaient ainsi à la lutte contre le terrorisme, en empêchant l’approvisionnement en armement et en explosifs des groupes extrémistes installés dans le nord du pays par la Serbie qui n’a jamais accepté l’indépendance du Kosovo jusqu’à la conclusion en avril 2013 d’un accord de normalisation par lequel la Serbie ne reconnaît toutefois pas formellement l’indépendance de ce qui reste, pour elle, une province serbe.

Paris a justifié son retrait par son implication au Mali, et prochainement en Centrafrique, qui sollicitent d’importants moyens en terme d’hommes et de matériel.

La France continuera cependant à participer à l’état-major de la Kfor, et sera prête à envoyer des renforts si la situation sécuritaire l’exigeait au Kosovo.

Certains pays, dont l’Allemagne, premier contributeur à la Kfor avec près de 700 militaires, mettent en garde contre un désengagement trop rapide alors que la situation reste «tendue» dans le nord du Kosovo, malgré la signature de l’accord de normalisation.

M. Rasmussen a donc insisté mardi sur la nécessité de maintenir «un niveau suffisant» de soldats de la Kfor «pour assurer le succès de l’accord entre Belgrade et Pristina».

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:55
Devant les militaires du 93e régiment d’artillerie de montagne de Varces (Isère), Jean-Yves Le Drian annonce le remplacement du système de solde Louvois

 

03/12/2013 Ministère de la Défense

 

Devant les militaires du 93e régiment d’artillerie de montagne de Varces (Isère), Jean-Yves Le Drian annonce le remplacement du système de solde Louvois et précise la démarche qui sera conduite sur le modèle d’un programme d’armement

 

Face aux dysfonctionnements réguliers du système de solde militaire Louvois et à l’impossibilité de le réparer, le ministre de la Défense,Jean-Yves Le Drian, a pris la décision de le remplacer. Lors de ses premières visites dans les forces, et notamment à Varces en septembre 2012, le ministre avait recueilli de nombreux témoignages de militaires victimes de Louvois. Jugeant que les difficultés étaient inacceptables pour les militaires et leur famille, le ministre avait pris une série de décisions pour parer à l’urgence. Depuis un an, un dispositif exceptionnel, humain et financier, a permis de restituer aux militaires les sommes qui leur étaient dues depuis l’installation de Louvois en mars 2011, et d’évaluer les sommes trop perçues : plateforme d’appels regroupant 30 spécialistes, installée à Rambouillet et joignable par numéro vert ; renforcement des effectifs des Centres d'expertise des ressources humaines et de la solde (CERHS) ;installation d’un groupe d’utilisateurs ; inventaire des dossiers en attente de régularisation et contrôle permanent permettant une remontée des incidents.

Les audits conduits depuis ont démontré que le logiciel, instable, ne sera jamais maîtrisable. Devant ce constat sans appel, Jean-Yves Le Drian annonce sa décision de remplacer Louvois au terme d’une démarche pragmatique, structurée et transparente. Un dialogue compétitif sera lancé auprès de professionnels des systèmes d’information qui auront un an pour présenter un prototype et le tester. L’organisation de projet reposera sur une équipe de direction de programme intégrée, sur le modèle des programmes d’armement. L’objectif est de faire basculer une première armée dans le futur système de solde dès 2015.

La gouvernance de la solde a également été clarifiée. La responsabilité des systèmes d’information ressources humaines est confiée à la DRH du ministère de la Défense. Celle du paiement de la solde relève désormais du Service du Commissariat des Armées(SCA).

Accompagné de ses trois grands subordonnés, le chef d’état-major des armées, le secrétaire général pour l’administration et le délégué général pour l ’armement, le ministre s’est adressé aux militaires du 93èRAM : « Aujourd’hui, je reviens à l’endroit où j’ai décidé de relever ce défi. Je le reconnais, depuis que j’ai pris mes fonctions de ministre, ce défi est sans doute l’un des plus difficiles dans lesquels je me suis engagé. C’est l’un de ceux qui m’a vu le plus déterminé aussi, parce que je n’ai pas accepté, je n’accepterai jamais, que le contrat moral qui lie la Nation à l’engagement de ses soldats soit ainsi mis à mal […]. Confusion, précipitation et aveuglement ont conduit au désastre Louvois. Aujourd’hui, c’est par la clarté, la détermination mais aussi la sécurité de notre démarche que nous voulons changer de système ».

  Le plan d’urgence restera actif jusqu’au basculement des armées vers le nouveau système de solde. Il a déjà permis de traiter :

-        76 849 dossiers concernés par 68,1 millions d’euros d’avances de soldes, versées dans le cadre de projections en opérations extérieures, dont la reprise automatique est gelée depuis décembre 2012.

-        87 732 dossiers concernés par des trop-perçus potentiels pour un montant de 184,22 millions d’euros, depuis le 1er janvier 2013.

-        79 666 appels et courriels grâce au numéro vert du centre d’appel(ou de la cellule d’assistance solde) et de traiter 18 076 dossiers dont15 586 sont d’ores et déjà clos.

 Les militaires seront régulièrement tenus informés des avancées de la démarche initiée aujourd’hui par le ministre grâce au Conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM), au groupe d’utilisateurs et aux outils d’information interne . Le ministre a promis de revenir en 2014 au régiment de Varces pour présenter aux militaires le prototype sélectionné.Saluant le dévouement et la disponibilité des équipes du ministère en charge de la solde militaire, Jean-Yves Le Drian a appelé à la mobilisation générale pour assurer le succès de cette nouvelle démarche.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
The first Seaward Defence Boat of the Nigerian Navy NNS Andoni.

The first Seaward Defence Boat of the Nigerian Navy NNS Andoni.

 

 

02 December 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

The Nigerian Navy will take delivery of a number of new vessels next year as it attempts to reduce maritime crime, oil theft and attacks on ships, according to its recently released Strategic Guidance document.

 

Vice Admiral Dele J Ezeoba, Chief of Naval Staff, said that on assuming office in October 2012, he was committed to repositioning the Nigerian Navy, improving capability for internal security and policing the Gulf of Guinea. As a result, a first Chief of Naval Staff Strategic Guidance document (CNS SG-01) was issued in October last year.

 

According to Ezeoba, 90% of SG-01’s objectives have been completed. Significant progress has been made on fleet reactivation and recapitalisation, with the availability of operational vessels increasing from 35% to 70% within a year, according to SG-02, released late last month.

 

Over the last year the Nigerian Navy took delivery of three OCEA patrol boats, three Manta Fast Patrol Boats and two Shaldag patrol craft. Construction is ongoing on two Chinese offshore patrol vessels, one of which will be built in China and the other to be completed at the Naval Shipyard in Nigeria. Nigeria’s naval dockyard is also building a 38 metre Seaward Defence Boat. The Navy is also refitting the NNS Ekun fast attack craft, NNS Ohue and NNS Barama minesweepers and will soon refit the NNS Yola and NNS Brass patrol craft. In addition, three inshore patrol craft will be reactivated.

 

On the operational side, the Nigerian Navy continued with patrols and reactivated a number of Regional Maritime Awareness Capability Centres and is setting up new sites to improve its maritime domain awareness. Operational successes listed for the previous year up to October 2013 included the apprehension of 33 vessels and 2 278 suspects over oil theft, the destruction of 2 417 illegal oil refineries, 137 barges and 2 032 boats, according to SG-02.

 

While Ezeoba said that the Navy can be proud of its achievements over the last year, there is room for improvement, hence the creation of SG-02. The Navy wants to clamp down on problems like oil theft, illegal oil bunkering, piracy, robbery at sea and attacks on ships. Ezeoba stated that solving these problems is necessary for Nigeria’s economic prosperity, as it relies heavily on its offshore and onshore oil reserves.

 

Strategic Guidance 02 expands on the previous document’s objectives, notably improving Navy capacity and domestic and regional security. Short term goals to be accomplished in the next six months include acquiring five K13 inshore patrol vessels, ensuring operational availability of at least four Navy helicopters, establishing a Fishery Protection Patrol Squadron in collaboration with the agriculture ministry, Nimasa and other stakeholders, and improving Navy logistics and training.

 

Medium term goals (over the next 12 months) include the acquisition of the ex-US Coast Guard cutter USCGC Gallatin, the completion and commissioning of the first Chinese-built OPV and domestic assembly of the second Chinese OPV, commissioning of the second domestic Seaward Defence Boat, completion of the refit of NNS Brass and NNS Yola and the refit of the frigate NNS Aradu, the fast attack craft NNS Siri, Ayam and Damisa. The refit of the fast patrol boat NNS Ekpe, Ekun and minesweepers NNS Ohue and NNS Barama are also expected to be completed in this period.

 

“All hands must be on deck to ensure the attainment of the objectives set out in this Strategic Guidance 02 in fulfilment of the desired end state of defending and protecting Nigeria’s territorial integrity whilst contributing to the economic prosperity and national development of Nigeria,” Ezeoba concluded.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
A Royal Moroccan Air Force F-16 Fighting Falcon

A Royal Moroccan Air Force F-16 Fighting Falcon

 

 

29 November 2013 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

Moroccan defence spending will rise from US$3.8 billion in 2014 to US$4.5 billion in 2018 driven by the procurement of military aircraft, armoured vehicles, radar systems, diesel-electric submarines and patrol ships to boost border security and fight trans-national terrorism.

 

In a new report entitled "The Future of the Moroccan Defense Industry - Market Attractiveness, Competitive Landscape and Forecasts to 2018", Strategic Defense Intelligence (SDI) said Moroccan defence spending will grow at an annual rate of 4.4% between 2014 and 2018.

 

"This growth is primarily due to the government's steps to combat internal and external terrorist attacks, strengthen border security and procure new defense systems. Per-capita defense expenditure is expected to grow during the forecast period from US$113.7 million in 2014 to US$130.1 million in 2018.

 

"The capital expenditure budget is forecast to increase from US$1.1 billion in 2014 to US$1.4 billion in 2018, recording a CAGR of 5.62%, due to the government's (defence) modernization plans," the report read.

 

The report also projects that the country's budget for homeland security will increase over the forecast period driven by increasing problems of human trafficking, transnational arms and drug smuggling and internal security demands.

 

"Demand for equipment over the forecast period is mainly expected to revolve around fighter aircraft, diesel electric submarine, surveillance and monitoring equipment and patrol ships."

 

The rise in defence spending will also be spurred by external security threats which include the high risk of attacks from internal and external terrorist groups and ongoing border conflict with Algeria. The high risk of future conflict between Casablanca and the Polisario Front guerrilla movement in the stand-off over the Western Sahara also pushes Morocco to keep its armed forces well-equipped.

 

However, the country does not have a local defence industry and the United States and its North Atlantic Treaty Organisation (NATO) partners are expected to capitalise on existing military ties to remain favourites in providing the defence procurement and maintenance needs of the Moroccan arsenal.

 

"Morocco also remains highly dependent on US companies for the maintenance and support of its equipment and weapons. Furthermore, being an associated country of the European Union (EU), Morocco gives preference to EU nations, particularly France, in terms of trade.

 

"Therefore, as long as these (bilateral and trade) relationships persist, the US and France are set to dominate the Moroccan defense market in the forecast period, creating an obstacle for the suppliers of the Chinese and Russian territories," the report says.

 

However, the report expresses fears that because Morocco is classified as a ‘highly corrupt’ country by the international transparency watchdog Transparency International, defence procurement deals may also be tainted with corruption.

 

"The lack of transparency in the matters of national defence and security policy and the absence of internal audit (systems) for the Ministry of Defence (MoD) has aggravated the level of corruption within the (defence) sector," the report says.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 13:55
La LPM, un honnête compromis entre les besoins de défense et nos moyens actuels

 

02/12/2013 Par Patricia Adam, présidente de la commission de la Défense de l'Assemblée nationale -  Opinions  - latribune.fr 

 

La loi de programmation militaire maintient notre dissuasion, gage de la sécurité des Français, tout en actant la baisse des ressources budgétaires disponibles.

 

Ce mardi 3 décembre sera votée la loi de programmation militaire. Cette loi fixe les moyens budgétaires et humains du ministère de la défense pour 2014-2019. C'est ainsi 190 milliards d'euros qui seront consacrés sur la période à notre outil de défense. Ce vote est aussi l'occasion de revenir sur quelques-uns des débats qui existent parmi les députés.

 

Un déclassement stratégique?

 

Parmi les thèmes abordés, celui du déclassement stratégique de la France revient de manière récurrente. Pour ma part, je ne crois pas que la question du rang de la France soit réductible au seul montant de la programmation militaire. Elle le dépasse très largement. Tout simplement parce qu'il peut y avoir rang stratégique sans une grande puissance militaire. Le projet européen est justement la tentative de construction d'une grandeur, en tous cas d'une puissance politique qui ne soit pas uniquement corrélée avec des moyens de défense. Le rang de la France sur la scène stratégique, ce n'est pas que le montant de la loi de programmation, c'est aussi la dissuasion, la capacité d'intervention, une diplomatie de classe mondiale, le siège au conseil de sécurité de l'ONU....

 

La France, meilleur élève européen, du point de vue de la puissance militaire

 

Pour autant, je crois fermement que, s'agissant de la France, son rang stratégique est aussi lié à sa puissance militaire. Cette puissance militaire est-elle si réduite ? La puissance militaire, c'est notamment la capacité à se projeter dans un environnement de combat de haute intensité. Or, dans notre espace européen, la France continue à faire figure de bon élève ; et même de meilleur élève. On peut déplorer que l'Europe militaire ne soit plus ce qu'elle était au temps de la Guerre froide. Mais c'est justement la disparition de la menace aux frontières qui a amené à un changement de format des armées. On ne peut que s'en réjouir, notamment s'agissant de ceux des pays de l'Union qui appartenaient alors au Pacte de Varsovie.

 

Un rempart contre le déclassement, la dissuasion

 

Dans le fond, il est à craindre que le débat, ou la polémique, sur le déclassement stratégique ne soit que la difficulté de commentateurs conservateurs à prendre la mesure du monde qui change. D'ailleurs, il existe un rempart contre le déclassement, c'est la dissuasion.

 

Le débat sur les crédits de la défense donne lieu chaque année à des échanges vifs entre les écologistes et les autres à propos de la dissuasion nucléaire. Il n'y a là rien de choquant. Le courant pacifiste est ancien dans notre pays, il existait bien avant la dissuasion. Cette école de pensée est fondée sur une vision profondément humaniste parfaitement respectable. Mais examinons les faits : sur les cent dernières années, plus de 2,8 millions de Français[1] sont morts du fait d'un conflit auquel la France était partie ; sur ce nombre, moins de 500 sont morts depuis 1964, soit moitié moins qu'en un seul jour de la guerre de 1914-1918. Depuis que notre pays dispose de l'arme nucléaire, il n'a plus connu de grande guerre ou de pertes massives.

 

Ailleurs dans le monde, on estime à plus de 5 millions les morts dans un conflit depuis 1949, année de la fin de la guerre civile chinoise et début de « l'équilibre de la terreur ». Voilà la raison pour laquelle on affirme lapidairement que « la dissuasion fonctionne ».

 

Hollande maintient le format et l'organisation de la dissuasion

 

On a pu lire ici ou là que dans notre pays, le Président de la République avait fermé le débat sur la dissuasion. C'est faux. Ce débat a lieu depuis le début des années 1960. Le Président de la République a simplement pris la décision de maintenir le format et l'organisation de la dissuasion. Ce faisant, il a très exactement rempli son rôle.

 

S'il faut débattre, je crois pour ma part, comme le général de Gaulle, comme Ailleret, Beaufre, Poirier et Gallois, que la question qui se pose à nous est celle de l'indépendance politique ; ce qu'on appelle l'autonomie stratégique. Ce qui fait le rang de la France, c'est la dissuasion, qui donne la capacité à notre pays de répondre seul à une menace vitale ; menace vitale que dès lors nous pouvons définir nous-même.

 

Rappelons-nous que, lors de l'expédition de Suez et du lâchage de la France et de la Grande-Bretagne par les Etats-Unis en 1956, nous étions encore dans le commandement intégré de l'OTAN. Peu importe qui avait raison ou tort. Mais n'oublions pas que quel que soit le projet d'un pays, il a le choix de maintenir ou d'abdiquer sa liberté de manœuvre. La liberté de manœuvre de la France, c'est la combinaison de la dissuasion classique - la projection de forces - et de la dissuasion nucléaire.

 

Les hommes et les États ne sont pas devenus subitement bons

 

Le monde n'a pas tant changé qu'on puisse considérer que l'homme ou les Etats soient subitement devenus bons. En tant que responsable politique, je ne saurais pas justifier devant mes concitoyens l'abandon de l'ultima ratio regis, l'arme ultimequ'est l'arme thermonucléaire.

 

La condition de la dissuasion, c'est la crédibilité. Sans crédibilité, on est attaqué. Il faut alors envisager de frapper. Pour éviter de devoir frapper, il faut dissuader. C'est là qu'il faut être crédible. Cette crédibilité, c'est la combinaison de la crédibilité « interne » de chaque composante et des deux composantes ensemble. Chacune a des caractéristiques propres et répond à des missions de dissuasion distinctes. Par exemple, on peut « gesticuler » avec les forces aériennes stratégiques en scénarisant une montée en puissance graduée et ainsi éviter la « montée aux extrêmes » décrite par Clausewitz.

 

Une dissuasion, c'est plusieurs composantes

 

On ne peut le faire avec les sous-marins lanceurs d'engins, qui, en revanche, sont la certitude pour l'ennemi de mal finir sa journée s'il attaquait la France. Il n'y a donc pas, pour la France, de dissuasion à une seule composante. Les Britannique ont fait d'autres choix. Et alors ? La Grande-Bretagne n'est plus une province française depuis un certain temps déjà.

 

Avant de mutualiser, il faut avoir des moyens à partager

 

D'ailleurs, il est vain d'opposer moyens classiques et dissuasion. C'est l'ensemble qui constitue l'outil de défense de notre pays et cet ensemble doit demeurer cohérent. De la même façon, l'autonomie stratégique suppose de disposer de moyens autonomes de renseignement et de cyberdéfense, ainsi que d'une logistique de projection aussi performante que possible ; cela ne s'oppose d'ailleurs pas à l'interdépendance avec nos alliés. Bien au contraire, avant de mutualiser, il convient de détenir des moyens à partager. Tel est l'objet de la loi de programmation militaire : préserver des moyens qui nous permettent de continuer à avoir de quoi mutualiser.

 

La fin des lettres au Père Noël

 

Dernière chose sur cette loi de programmation militaire : contrairement aux deux lois précédentes, elle est un honnête compromis entre les besoins et les moyens disponibles. Les précédentes lois étaient des lettres au Père Noël qui prévoyaient de substantielles augmentations du budget de la défense chaque année. Celle loi-ci tire les enseignements de la situation des finances publiques.

 

L'une des questions les plus difficiles que la commission du livre blanc ait eu à traiter a justement été celle du niveau pertinent de dépenses de défense, compte-tenu de l'impératif de redressement des comptes. On peut, comme nos prédécesseurs immédiats, balayer ces réalités d'un revers de main. La commission du livre blanc a fait un autre choix. Ses membres ont été extrêmement marqués par la façon dont certains opérateurs économiques étrangers ont tenté de spéculer sur la faiblesse supposée de la France et comment les agences de notation ont entretenu un climat détestable, sans doute pour se dédouaner de leur cécité dans les grands scandales bancaires américains.

 

La dette, une vulnérabilité stratégique

 

Pour la France, la dette souveraine est une vulnérabilité stratégique. On ne doit donc pas opposer réduction des déficits et budget de la défense. Le budget de la défense est maintenu. Ainsi, il ne préempte pas l'avenir et assure à chacun de nos compatriotes qu'en cas de besoin, l'Etat continuera à faire face.

 

 

[1] Y compris les légionnaires de nationalité étrangère, tirailleurs, supplétifs…

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:55
Loi de programmation militaire : débat en cours

 

02/12/2013 Economie et technologie

 

Présenté en conseil des ministres le 2 août par Jean-Yves Le Drian, le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2014-2019 devrait être voté le 3 décembre à l’Assemblée nationale.

 

L’Assemblée nationale a entamé mardi 26 novembre l’examen du projet de loi de programmation militaire, adopté au Sénat le 22 octobre en première lecture. Ce projet de loi sera soumis au vote de l’Assemblée le mardi 3 décembre.

 

Dans un contexte marqué par une situation financière difficile, un environnement stratégique incertain et la nécessité de la modernisation des équipements, la France fait avec ce projet de loi le choix de maintenir un niveau d’ambition et de responsabilités élevées sur la scène internationale, tout en garantissant la protection de sa population.

 

Face aux nouvelles menaces, la LPM met notamment l’accent sur le renseignement et la cyberdéfense. Plusieurs dispositions en ce sens ont été introduites dans le projet de loi.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 12:55
Défense : ce que vont coûter les interventions extérieures de la France en 2013

Les surcoûts de l'opération Serval au Mali sont estimés à 647 millions d'euros pour 2013.

 

02/12/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

1,25 milliard d'euros, ce sont les surcoûts des opérations extérieures (Mali, Afghanistan...) qui vont peser sur le budget en 2013.
 

C'est un record depuis dix ans. Même au plus fort des opérations en Afghanistan en 2011 (1,24 milliard d'euros), la France n'avait jamais autant dépensé pour les opérations extérieures (OPEX) décidées par les autorités politiques : 1,25 milliard d'euros (contre 817 millions en 2012), selon le rapport sur les crédits du budget de l'Etat ouverts par décret d'avance de la Cour des Comptes, qui a critiqué la budgétisation des OPEX. Des chiffres communiqués à la Cour par la direction des affaires financières du ministère de la Défense. Un montant qui se situe bien au dessus de la moyenne des dix dernières années, dont les surcoûts s'élèvent autour de 800 millions d'euros.

Et encore, les sages de la rue Cambon s'inquiétaient lors de la rédaction du rapport d'une possible intervention en Centrafrique. "La situation en Centrafrique soulève des interrogations", écrivent-ils. Ils avaient bien raison. Car la France, qui dispose déjà d'un contingent de 410 hommes sur place, va renforcer son dispositif à Bangui en augmentant d'au moins un millier de militaires. Ce qui va alourdir d'autant la facture pour 2013.

 

650 millions pour le Mali

Les surcoûts de l'opération Serval au Mali sont estimés à 647 millions d'euros pour 2013. Cette opération "devrait se poursuivre dans un format supérieur à celui prévu initialement", explique la Cour des Comptes. Elle constate que le retrait d'Afghanistan continue à se traduire par des coûts élevés (259 millions d'euros en 2013).

De ce fait, les montants budgétés dans le projet de loi de finances 2014 "pourraient être dépassés", estime la Cour des Comptes. Le ministère de la Défense a provisionné 450 millions d'euros l'année prochaine (contre 630 millions ces trois dernières années). Il est à prévoir que fin 2014 un décret d'avance ouvrira à nouveau des crédits pour financer les OPEX de 2014. Ce qui donnera encore une belle empoignade entre Bercy et l'hôtel de Brienne.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 21:50
Des députés français pour un rôle militaire accru de l'UE

 

29/11/2013 par Emmanuel Jarry - zonebourse.com (Reuters)

 

Des députés français plaident dans un rapport rendu public vendredi pour l'utilisation de forces européennes, les "groupements tactiques européens", dans les phases de démarrage des opérations de maintien de la paix.

 

La présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Elisabeth Guigou, estime que la situation actuelle en Centrafrique est un cas typique dans lequel ces GTUE pourraient être mis à la disposition de l'ONU.

 

"Il serait souhaitable que l'Union participe aux actions de stabilisation de la République centrafricaine", écrit-elle dans ce rapport, fruit d'un travail majorité-opposition.

 

Mis sur pied en 2007, les GTUE représentent chacun une force d'environ 1.500 hommes, fournis à tour de rôle par les Etats membres. Ils sont mis en alerte deux par deux pour six mois.

 

Ils constituent le seul instrument commun de projection de forces et de réaction rapide de l'Union européenne. Mais ils n'ont jusqu'ici jamais utilisés, alors qu'un groupe en alerte lors de la crise malienne, par exemple, était constitué de soldats français, allemands et polonais.

 

De même, le groupe en alerte lors du lancement de l'opération de démantèlement des armes chimiques syriennes, composé de soldats britanniques, n'a pas été utilisé.

 

Selon le rapport de la commission des Affaires étrangères, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie proposent de réduire l'ambition des GTUE en les dédiant à des actions dites de basse intensité ou à des missions non combattantes.

 

Elisabeth Guigou et les autres auteurs du rapport s'élèvent contre cette suggestion et dénoncent un manque de volonté politique des Etats membres.

 

EUROPE DE LA DÉFENSE EN PANNE

 

Ils plaident aussi pour une mutualisation des dépenses induites par les opérations militaires extérieures "qui contribuent à la défense européenne".

 

Ce rapport se veut une contribution à une relance de l'Europe de la défense en panne, censée être au menu du Conseil européen des 19 et 20 décembre.

 

La politique de sécurité et de défense commune, auquel ce dernier sommet des dirigeants européens en 2013 devait initialement être consacré, n'est plus qu'un chapitre de l'ordre du jour parmi d'autres, notamment l'union bancaire.

 

Interrogée sur le risque de voir cette question de nouveau expédiée au sommet de Bruxelles, Elisabeth Guigou, répond : "Oui j'ai cette crainte. C'est pour ça que j'ai fait ce rapport."

 

Ce document invite les dirigeants de l'UE à se mettre au moins d'accord sur une "feuille de route" prévoyant notamment l'élaboration d'une nouvelle stratégie européenne de sécurité.

 

Aujourd'hui, le seul texte de référence sur le rôle de l'UE dans le monde et sur une conception commune des menaces pesant sur elle a été rédigé en 2003 et actualisé en 2008.

 

Il serait "souhaitable" que le Conseil donne mandat aux institutions de l'UE de définir une nouvelle stratégie d'ici 2015, dit le rapport de la commission des affaires étrangères.

 

RISQUE DE DÉCLASSEMENT STRATÉGIQUE

 

Il invite aussi le Conseil à inscrire dans cette feuille de route une relance des programmes de coopération en matière d'armement et l'élaboration d'un partenariat renouvelé avec les Etats-Unis, dont l'attention se tourne aujourd'hui vers l'Asie.

 

Les auteurs du rapport estiment enfin que c'est à la France de jouer les aiguillons au sommet de décembre et de s'assurer que les décisions éventuellement prises ne resteront pas sans lendemain. "Seule la France peut impulser une nouvelle dynamique dans le domaine de l'Europe de la défense", écrivent-ils.

 

Le rapport insiste sur le risque d'une "rupture capacitaire" et d'un "déclassement stratégique" de l'UE en raison de l'impact des restrictions budgétaires sur les dépenses de défense.

 

Les dépenses militaires cumulées de la France, du Royaume-Uni, de l'Allemagne et de l'Italie ne représentent plus que 13% des dépenses mondiales contre près de 20% en 2000, souligne le rapport, qui juge l'industrie de défense européenne en danger.

 

Dans un domaine où l'Europe se caractérise par une très forte hétérogénéité des budgets de défense, des conceptions en matière de stratégie et de coopération et d'implication dans les questions de sécurité, ses auteurs plaident pour une convergence entre la France, le Royaume-Uni, la Pologne et l'Allemagne.

 

Cette convergence, favorisée par la prise de distance de la Pologne avec l'Otan, se heurte aux réticences de Berlin envers toute intervention extérieure et à l'opposition britannique de principe à une intégration européenne. (Edité par Yves Clarisse)

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 21:45
Tunisie : Des experts favorables à l’augmentation des budgets de la Défense et de l’Intérieur

 

30 nov 2013 Par : Di avec TAP

 

Des experts sécuritaires et militaires ont favorablement accueilli l’augmentation des budgets des ministères de la Défense et de l’Intérieur, programmée dans le projet de budget de l’Etat au titre de 2014.

 

Badra Gaaloul, experte en réforme de la sécurité a mis en évidence l’importance de cette mesure dans la lutte contre la recrudescence de la violence et du terrorisme qui secouent le pays depuis quelques temps.

 

Le projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2014 prévoit une hausse de 136 millions de dinars pour le MI et de 305 millions de dinars pour la Défense. Les deux institutions souffrent d’un manque criant en matériels pendant que les groupes terroristes se munissent d’équipements et d’armes sophistiqués, a-t-elle dit.

 

Les pertes en vies humaines dans les rangs des militaires et des forces de l’ordre, enregistrées au cours de la dernière période, sont attribuables au manque d’équipements et à l’absence de planification préalable des interventions sur le terrain, a-t-elle regretté.

 

La lutte contre le terrorisme, a encore ajouté Mme Gaaloul, nécessite en plus de la logistique, la mise sur pied de stratégies dans le court et le moyen terme pour affronter les dangers qui guettent le pays.

 

Mokhtar Ben Nasr, colonel major, retraité et expert militaire estime que l’augmentation du budget du ministère de la Défense est « raisonnable », faisant observer que l’acquisition d’équipements lourds à l’instar des avions demande de plus grandes ressources matérielles. Une partie du budget du ministère de la Défense sera allouée à l’achat d’équipements ordinaires, a-t-il poursuivi.

 

Ben Nasr a formé l’espoir de voir le budget du département alimenté dans les années à venir et une fois la crise économique que vit le pays surmontée.

 

Pour sa part, l’expert en réforme de la sécurité Haykel Ben Mahfoudh considère que l’accroissement du budget des deux ministères est « attendue », dans la mesure où des majorations salariales ont été décidées au profit des employés des deux départements. Pour lui les institutions sécuritaire et militaire comptent parmi les ministères qui emploient le plus de personnel, appelant à, cet égard, à rationaliser les recrutements en garantissant l’équilibre entre les agents et les cadres dans le sens d’un encadrement efficace.

 

Ben Mahfoudh a estimé que les défis de l’étape commandent de maximiser l’efficacité opérationnelle des deux institutions moyennant le renforcement des équipements et des ressources humaines spécialisées et l’instauration de mécanismes favorisant le respect de la loi et des droits humains et la qualité de transparence. D’après lui, le ministère de l’Intérieur ne doit pas axer ses efforts uniquement sur le terrorisme, mais se doit aussi de garantir la sécurité publique et les commodités de base fournies par les collectivités locales.

 

Pour sa part, le président du Centre tunisien des études de la sécurité globale, Nasr Ben Soltana a estimé que l’augmentation des budgets de la Défense et de l’Intérieur est en rapport avec la situation sécuritaire dans le pays et la protection des frontières. Cette augmentation est justifiée par la situation actuelle que traverse le pays face aux menaces qui guettent la sécurité et la stabilité de la Tunisie, a-t-il soutenu.

 

Selon Nasr Ben Soltana, l’appareil sécuritaire et militaire doit être conforté par des moyens matériels et humains importants pour faire face au terrorisme et au crime organisé et pour assurer la protection de ses frontières par des dispositifs technologiques sophistiqués.

 

Ben Soltana écarte l’idée selon laquelle l’augmentation des budgets de la Défense et de l’Intérieur est une manière d’instaurer une nouvelle dictature. « Tout Etat démocratique augmente son budget de défense s’il est exposé à la menace terroriste », a-t-il dit.

 

Le budget du ministère de l’Intérieur dans le projet de budget de l’Etat 2014 qui a été soumis à L’Assemblée nationale constituante, s’élève à 2279 MD contre 2143 MD en 2013. Le budget du ministère de la Défense est estimé à 1538 MD contre 1233 en 2013.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 20:50
Mutilation de la Brigade franco-allemande : manœuvre stratégique ou court-termisme budgétaire ?

 

25 November 2013 Hajnalka Vincze

 

La question écrite d’un Sénateur, adressée au ministre de la Défense, est l’occasion pour revenir sur la décision récente de la France d’amputer sérieusement la Brigade franco-allemande (BFA). Notamment par la dissolution du 110e Régiment d'Infanterie stationné à Donaueschingen, qui en faisait partie intégrante. Surtout que l’on doute fortement que, dans sa réponse, le Ministre puisse exposer tous les arguments de son (double) raisonnement.

 
A première vue, il s’agirait de l’exemple type du mauvais message au mauvais moment. A l’approche du sommet « Défense » de décembre, où la France entend plaider en faveur d’un renforcement de l’Europe de la défense, pourquoi cette décision choc contre une formation franco-allemande toujours considérée comme l’embryon potentiel de quelque chose de plus significatif ?

 

D’autant plus que la Brigade incarne déjà tout ce que la PSDC (Politique de sécurité et de défense commune de l’UE) cherche désespérément depuis des années. Elle est opérationnelle, dotée d’importantes capacités de combat, composée de forces entraînées ensemble et hautement interopérables. De surcroît, une véritable dimension européenne est inscrite dans son ADN, comme en témoigne la présence d’éléments additionnels belges et espagnols autour du noyau franco-allemand.

 

Sauf qu’elle n’a jamais été déployée sous le drapeau européen, justement. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé, du côté de la France. Dernièrement, l’Allemagne aurait refusé par deux fois l’engagement de la Brigade au Mali, et pour l’opération Serval, et pour la mission d’entraînement de l'UE (EUTM Mali). Dans ce contexte, une remarque, d’apparence paradoxale, du ministre Le Drian prend tout son sens. Notamment lorsqu’il dit espérer que la dissolution de l’unité  puisse contribuer à « renforcer les perspectives d’emploi [de la Brigade] au profit de la défense européenne ».

 

Vu sous cet angle, il s’agirait de faire pression sur la partie allemande afin qu’elle consente à des déploiements réels sous enseigne européenne. Sinon, pour Paris, ce n’est pas la peine. Ultime avertissement. Du moins, c’est la lecture optimiste que l’on pourrait faire des intentions françaises. Son pendant pessimiste dirait qu’il s’agit tout simplement d’une mesure d’austérité comme les autres, faisant fi de l’Europe, tout comme des symboles. La Cour des comptes ne se serait-elle pas interrogée elle-même sur la « rentabilité » de la Brigade ?

 

La vérité est sans doute un mélange des deux. Paris voudrait mettre la pression sur Berlin et faire des économies en même temps. Si les pressions marchent, des déploiements suivraient et la Brigade pourrait devenir une locomotive (à la fois symbolique et opérationnelle) pour combler les lacunes de l’Europe de la défense. Sinon, ce serait autant d’euros sauvés pour « l’intendance ».

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:55
Environ 8500 militaires engagés sur les théâtres d'opérations extérieures en octobre 2013.

Environ 8500 militaires engagés sur les théâtres d'opérations extérieures en octobre 2013.

La Cour des comptes regrette que les dépenses d'équipements jouent, comme chaque année, le rôle de variable d'ajustement au profit de la masse salariale et des opérations extérieures

 

30/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Cour des comptes estime que la budgétisation des opérations extérieures et de la masse salariale s'est révélée "systématiquement insuffisante ces dix dernières années".

 

Dans son rapport sur les crédits du budget de l'Etat ouverts par décret d'avance pour un montant total de 1,24 milliard d'euros de crédits de paiement au total, la Cour des comptes adresse un carton jaune au gouvernement pour sa gestion du budget de la défense. Car en contrepartie de ce décret d'avance, Bercy a annulé des crédits, dont ceux de la mission Défense qui "fait l'objet d'annulations importantes". Au total, précise-t-elle dans son rapport publié ce vendredi, 1,75 milliards d'euros en autorisations d'engagement (AE) et 741,3 millions d'euros en crédits de paiement (CP) ont été annulés.

"Les dépenses d'équipements jouent, comme chaque année, le rôle de variable d'ajustement au profit de la masse salariale et des OPEX, alors qu'elles étaient nécessaires pour respecter le calendrier de la loi de programmation militaire", regrettent les sages de la rue Cambon. Ainsi, le décret d'avance annule 205,9 millions d'AE et 464,8 millions de CP (dont 15 millions de titre 2), principalement au sein du programme 146 (Equipement des forces). Des annulations complémentaires sont prévues dans le projet de loi de finances rectificative (1,54 millions en AE et 276 millions en CP), également sur ce programme pour l'essentiel. Un programme 146 qui nourrit les industriels et préserve l'emploi...

 

Des reports de charges en hausse

Pour autant, le ministère devrait récupérer des crédits via des ressources exceptionnelles. "Ce point est confirmé par un accord interministériel entre Défense et Budget prévoyant l'octroi de ressources exceptionnelles (REX) supplémentaires en 2014 afin de financer les dépenses de 2013 qui n'auront pas pu être financées sur cet exercice du fait des annulations", confirme la Cour des comptes, qui pourtant reste très prudente sur ces fameuses REX : "les crédits annulés seront donc a priori rouverts en 2014 mais ces recettes ne sont toutefois pas garanties".

Selon la Cour, cette opération ne fera qu'augmenter le report de charges de la mission Défense déjà conséquent. Les arrêtés de report du 28 mars 2013 concernaient 12,6 milliards d'AE et 69 millions de CP.

 

La budgétisation des opérations extérieures dans la ligne de mire

La Cour des comptes critique la budgétisation des surcoûts des opérations extérieures (OPEX). Une habitude. Alors que, en moyenne, le coût des opérations se situe depuis plusieurs années autour de 800 millions d'euros, la loi de finances initiale (LFI) 2013 prévoit des crédits à hauteur de 630 millions d'euros. "Une budgétisation en LFI plus réaliste aurait permis, tout en couvrant les autres OPEX (de l'ordre de 600 millions), de réduire les montants ouverts par décret d'avance pour l'opération au Mali", déplore la Cour. Au titre des OPEX, 578 millions ont été ouverts afin de couvrir la plus grande partie du coût de l'opération Serval au Mali, dont le coût total est estimé à 647 millions d'euros.

"Cette situation paraît devoir perdurer dans la mesure où le projet de loi de finances 2014 abaisse les crédits OPEX à 450 millions, expliquent les sages de la rue Cambon. Or, l'opération Serval devrait se poursuivre dans un format supérieur à celui prévu initialement, le retrait d'Afghanistan continue à se traduire par des coûts élevés (259 millions en 2013) et la situation en Centrafrique soulève des interrogations". La France, qui dispose déjà sur place d'un contingent de 410 hommes, s'apprête à intervenir à Bangui en augmentant d'au moins un millier d'hommes sa présence. De fait, les montants budgétés dans le PLF 2014 pourraient être dépassés. Et la Cour estime que "la budgétisation des OPEX s'est systématiquement révélée insuffisante ces dix dernières années".

 

Dérapage de la masse salariale

Outre les OPEX, le décret d'avance a ouvert 189,6 millions d'euros de crédits de masse salariale. Le ministère de la défense impute ce dépassement aux dysfonctionnements du calculateur Louvois - "comme l'an dernier", rappelle le rapport -, à de moindres attributions de produits au profit du service de santé des armées et au dynamisme de certaines dépenses de guichet telles que l'indemnisation du chômage des anciens militaires ou celles des victimes de l'amiante.

Pourtant, comme l'écrit la Cour des comptes, "de tels dépassements de crédits de titre 2 sont constants sur les quatre dernières années, même s'ils sont inférieurs cette année au niveau de l'an dernier (il se situait à 270 millions d'euros hors OPEX)". La Cour avait déjà souligné que la budgétisation initiale pour 2013 serait vraisemblablement insuffisante en dépit d'une remise à niveau de 200 millions d'euros de crédits budgétaires supplémentaires. "L'ouverture de crédits en décret d'avance résulte donc davantage d'une sous-budgétisation que de l'imprévisibilité", critique la Cour.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:55
DEFENSE Les députés votent une baisse de 33 675 postes dans les armées d’ici 2019

 

29/11/2013 DNA.fr (AFP)

 

Les députés se sont prononcés ce vendredi pour une réduction de 33.675 postes dans les armées d’ici 2019, mais aussi pour un renforcement des forces spéciales, dans le cadre de l’examen de la loi de programmation militaire.

 

Il faut «optimiser les ressources de notre défense nationale» et «nos moyens d’intervention doivent être adaptés», a justifié la socialiste Nathalie Chabanne.

 

L’UMP a demandé la suppression de l’article du projet de loi prévoyant cette baisse des effectifs, car il n’y a «pas de raison que nos armées continuent à souffrir».

 

Dans le détail, les effectifs des armées seront réduits d’ici 2019 de 23.500 postes supplémentaires, auxquels s’ajoutent 10.175 encore à réaliser au titre de la précédente LPM 2009-2014.

 

Le député UMP du Rhône Philippe Meunier a suggéré de ne pas «rajouter» ces 23.500 suppressions de postes. «Vous n’assumez pas ce que vous avez enclenché lors du précédent mandat», lui a lancé François de Rugy, co-président du groupe écologiste.

 

Lui-même s’est dit favorable à une réduction des personnels de la Défense, en demandant au gouvernement de bien affirmer qu’elle relève d’une «remise à plat des choix stratégiques».

 

S’agit-il de suivre les préconisations du Livre blanc sur la Défense, selon lesquelles «il n’y a pas besoin d’une armée aussi importante», ou bien s’agit-il de «faire des économies», a aussi demandé Yves Fromion pour l’UMP.

 

Il faut une «déflation» des effectifs pour «maintenir le reste des programmes», a expliqué Geneviève Gosselin-Fleury, co-rapporteur socialiste.

 

Le groupe PS a aussi mis en avant le renforcement des forces spéciales, qui passeront progressivement de 3 à 4.000 hommes. Ces troupes d’élite de l’armée française ont montré leur efficacité lors des opérations au Mali.

 

«Il ne s’agit pas de créer une armée nouvelle mais nous étions en limite de capacité lors des dernières interventions», a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

L’UMP Yves Fromion, qui a lui-même appartenu aux forces spéciales, a demandé d’»arrêter de dire qu’elles sont l’alpha et l’oméga des interventions aujourd’hui», et relevé qu’elles «ne peuvent remplacer les forces conventionnelles».

 

Le gouvernement vise les 242.000 personnes (militaires et civils) dépendant de la Défense à l’horizon 2019, contre environ 280.000 actuellement.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:55
Paye des militaires : la DGA chargée de l’après Louvois

 

28/11 Par Alain Ruello  - LesEchos.fr

 

Après avoir décidé l’abandon du calamiteux logiciel Louvois, Jean-Yves Le Drian a décidé mercredi de confier le projet à la DGA.

 

Jean-Yves Le Drian ne traîne pas. Après avoir décidé d’abandonner le calamiteux logiciel Louvois de paye des militaires, le ministre de la Défense a confié à la DGA le soin de bâtir son remplaçant. « La DGA s’est vue confiée le projet », confirme-t-on de source proche du dossier.

 

A première vue, la décision peut surprendre étant donné que la DGA n’est pas naturellement reconnue pour son expertise en matière de système d’information de ressources humaines. Il est pourtant logique : ce qui a sans doute le plus pêché avec Louvois, c’est le fait que la conception du logiciel n’ait pas été menée en mode projet avec des responsabilités et des objectifs clairement identifiés. Concepteur des grands programmes d’armement français d’une très grande complexité comme la dissuasion nucléaire, le Rafale ou encore les Frégates, la DGA peut à juste titre mettre en avant son expertise en la matière.

 

La lourde responsabilité de concevoir l’après Louvois incombe à Caroline Gervais, ingénieur de l’armement qui travaillait jusque là à la direction des programmes hélicoptères, toujours selon nos informations. A noter que la DGA a échappé aux affres de Louvois.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:55
Porte-avions Charles de Gaulle rade de Toulon - photo Marine Nationale

Porte-avions Charles de Gaulle rade de Toulon - photo Marine Nationale


28.11.2013 lefauteuildecolbert.fr
 

La décision historique est tombée dans la plus grande indifférence ! Monsieur le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, annonçait que le Charles de Gaulle allait être refondu pour 1,3 milliards d'euros (2016-2018)

 

Cette indifférence est révélatrice à plus d'un titre !

 

Premièrement, c'est une décision majeure sur le plan historique. Lors de l'élaboration de la loi de programmation militaire actuelle, et les fameuses trajectoires X, Y et Z, il avait été question, selon les bruits de coursives, de retirer du service le porte-avions. Il y a un monde entre remettre en doute l'outil majeur de la puissance aéronavale et confirmer cette dernière.
 

Pourquoi est-ce donc une décision majeure sur le plan historique ? Le temps naval est un temps long, même si cela n'est pas toujours compris. La question du second porte-avions a été ouverte en 1990 quand le R92 Richelieu n'était pas commandé. En 2013 (23 ans plus tard) le gouvernement prend la décision majeure de confirmer le R91 Charles de Gaulle avec cette refonte à mi-vie. Le prochain rendez-vous est la période 2025-2030  où il faudra débattre de l'intérêt de remplacer le Charles de Gaulle et de l'accompagner d'un sistership puisque c'est le minimum pour disposer de l'outil.

 

Notons que c'est la énième décision gouvernementale depuis 2004 qui confirme la volonté de l'Etat de maintenir la capacité à concevoir, construire et mettre en oeuvre des porte-avions, depuis la décision du président Chirac de travailler avec les anglais (et les coûts afférents !) jusqu'à cette décision de refondre l'unique porte-avions.

 

Les refontes de navires, et en particulier les refontes à mi-vie, ne sont pas monnaie courante dans l'Histoire. Ce sont des opérations très lourdes et qui nécessitent des investissements équivalent à plus ou moins la moitié de la valeur du bateau. Par exemple, Coutau-Bégarie nous décrivait l'exemple américain à travers les refontes SLEP (Sea Life Extension Program) "destiné à prolonger la durée de vie de ces porte-avions d’une quinzaine d’années [alors qu'ils avaient été conçu pour 30 ans de service] au prix de 28 mois de travaux pour un coût qui atteint maintenant environ près d’un milliard de dollars par unité. Le SLEP comporte la révision complète de la coque, des machines..., la modernisation de l’équipement électronique et la refonte des installations aéro".

 

Le coût de production du Charles de Gaulle, incluant les études, les premières pièces de rechanges et celles de grande prévoyance était de 3 milliards d'euros (contre 2 pour le R92 Richelieu).


Il s'agit bel et bien de pérenniser le porte-avions pour qu'il demeure un outil opérationnel de premier plan dans le monde pour la seconde partie de son existence opérationnelle.

 

Le volume financier impressionne et confirme donc le caractère historique de la décision. 1,3 milliards d'euros ! C'est une somme gigantesque et pour la remettre en perspective il suffit de citer le coût de la première IPER du Charles de Gaulle, intervenue après sept années d'activités opérationnelles : 0,3 milliards d'euros...

 

Nous ne devrions qu'être stupéfait par l'incroyable situation que nous vivons :

  • les anti-porte-avions français sont vent debout contre la commande d'un second porte-avons qui coûtait 2 milliards d'euros dans les années 90 et 2,5 milliards d'euros HT aujourd'hui,
  • et personne ne s'offusque que l'outil soit confirmé et lourdement modernisé pour 1,3 milliards d'euros.

C'est une situation ubuesque.

 

Qu'est-ce qu'un 1,3 milliards d'euros ? A 200 millions près, c'est le coût du porte-aéronefs Cavour (qui jauge presque autant que les porte-avions Foch et Clemenceau pour 1,5 milliards).

 

Le second porte-avions c'est l'équivalent de trois Rafale par année fiscale sur sept années.

 

La refonte du porte-avions Charles de Gaulle ce sera 1,3 milliards d'euros étalés sur deux années de 2016 à 2018.

 

L'effort financier n'est rigoureusement pas le même... et l'hystérie anti-porte-avions ne s'est même pas manifestée !

 

Nous sommes donc dans l'obligation, sans nier la nécessiter de réaliser l'IPER du Charles de Gaulle, de poser la question suivante : ne serait-il pas plus judicieux sur le plan stratégique de lancer la construction du second porte-avions grâce à la ligne de crédit prévue pour 1 milliard d'euros (moins les 0,3 milliards de l'IPER) ?

 

La situation est proprement incroyable si nous la rapportons aux "discussions" qui ont eu lieu sur l'avenir de la puissance aéronavale française de 2008 à 2013.

 

Pour en revenir à la refonte, nous ne pouvons que nous ne demander ce qu'il y aura dans ce milliards supplémentaire par rapport à une IPER classique du porte-avions.

 

Premièrement, Mer et Marine avait supposé que le Charles de Gaulle verrait le remplacement de ses radars car la suite actuelle tend vers l'obsolescence. Il y a deux solutions possibles :

  • une remise à niveau via un Herakles amélioré (le même que sur les FREMM ASM),
  • une solution ambitieuse avec un radar à surfaces planes qui pourrait être le même que celui de la FREMM-ER.

Cette dernière pourrait préfigurer ce que seront les deux FREDA qui seront livrés en 2018 et 2019 puisque le ministre de la Défense a choisi que ces deux frégates, initialement prévues pour la LPM suivante, soient contenues dans l'actuelle LPM.

Solution qui serait soutenue par l'export puisque la demande irait pour des frégates de défense aérienne avec radar à surfaces planes pouvant s'intégrer dans une défense anti-missile balistique. 

 

Deuxièmement, il n'y a pas beaucoup d'informations qui sont tombées quand aux modernisations qui seront effectuées. C'est pourquoi nous nous devons de les imaginer :

  • le déplacement de l'ilot à l'arrière du pont d'envol,
  • l'installation de catapultes électromagnétiques (et pourquoi pas atteindre la capacité catapo et le doublement des catapultes à cette occasion),
  • une défense aérienne à très courte portée par laser (à l'instar du CVN 78),
  • la modernisation des installations aéronautiques pour l'accueil de drones,
  • la robotisation du bord pour faciliter les flux logistiques,
  • l'utilisation de peintures au silicone pour la carène,
  • l'installation de dispositif de supercavitation pour améliorer la propulsion,
  • une automatisation accrue du navire (permettant de diminuer l'équipage du bateau de 1300 à 900 personnes et permettre de le doubler à terme),
  • la remotorisation du navire par des moteurs supraconducteurs,
  • l'installation de pods en lieu et place des lignes d'arbres,
  • l'utilisation de l'espace libéré pour améliorer la puissance propulsive,
  • l'autre utilisation de l'espace libéré pour améliorer les capacités d'emport de carburant et de munitions (et donc réduire le besoin logistique).

L'enveloppe de la refonte aurait pu être dépassée par tant de projets. Néanmoins, bien des suggestions ci-dessous relèvent directement d'une partie des 34 plans industriels présentés par le gouvernement.

 

 

Cette refonte à mi-vie n'a pas fini de faire parler d'elle.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:20
La Marine américaine rompt avec un sous-traitant soupçonné de surfacturation

 

WASHINGTON, 28 nov 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

La Marine américaine a annoncé jeudi qu'elle n'aurait dorénavant plus recours aux services d'un sous-traitant spécialisé dans l'avitaillement qu'elle soupçonne de gonfler ses factures, quelques semaines après qu'une affaire similaire a éclaboussé la Navy.

 

Pointant "une intégrité commerciale douteuse", le contre-amiral John Kirby, directeur de la communication de la Marine, a précisé que les contrats en cours avec la société Inchcape Shipping Services iront à leur terme, mais que l'US Navy ne compte à l'avenir ni renouveler, ni signer de contrats avec la firme.

 

Le porte-parole n'a donné aucun détail sur les soupçons de surfacturation dont Inchcape se serait rendue coupable.

 

La société est basée en Grande-Bretagne et fournit des navires américains en Méditerranée et au Proche-Orient.

 

Cette nouvelle affaire intervient après que la Marine s'est vue forcée il y a deux semaines de mettre fin à ses liens commerciaux avec une autre société spécialisée dans l'avitaillement des navires dans les ports asiatiques, à la suite de soupçons de corruption impliquant plusieurs officiers.

 

Au centre de cette affaire se trouve le patron de la société GDMA, Leonard Francis, accusé par la justice américaine d'avoir soudoyé des officiers américains chargés de la logistique afin de privilégier sa société.

 

Les deux affaires ne sont pas liées, selon des responsables du Pentagone.

 

Inchcape appartient à Istithmar World, la branche d'investissement de Dubai World, un conglomérat basé aux Emirats arabes unis.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 11:55
Programmation militaire : les ressources exceptionnelles majorées

 

28.11.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

L'Assemblée nationale a adopté, jeudi 28 novembre, une majoration des ressources exceptionnelles pour garantir le financement des premiers programmes d'équipement inscrits dans la loi de programmation militaire, qui fixe le cadre budgétaire de la défense pour les six ans à venir.

 

Ces ressources exceptionnelles pourront être majorées de 500 millions d'euros pour que les engagements de dépenses, notamment sur les opérations d'armement, puissent être honorés. Cela permettra l'engagement des "principaux armements en 2013 et 2014", selon le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian. Au chapitre des nouvelles commandes doit figurer notamment, dès 2014, l'avion de combat Rafale dans sa nouvelle version.

 

Aux députés de l'UMP comme Philippe Meunier, qui critiquaient une rallonge « aléatoire » et « très inquiétante » car assise sur des ressources exceptionnelles, M. Le Drian a objecté que « les ressources exceptionnelles ne sont pas plus aléatoires que les ressources budgétaires » et « ce qui m'importe, c'est la garantie et la sanctuarisaton du paquet ».

 

ÉQUILIBRAGE AVEC L'UE

 

La droite s'est aussi émue de 650 millions d'euros pris au budget de la défense au travers du projet de budget rectificatif 2013 de fin d'année. La défense bénéficiera néanmoins de 578 millions d'euros dans le projet de loi de finances rectificative, assurés par la solidarité interministérielle, pour financer le surcoût des opérations extérieures (Opex) des armées, notamment au Mali, a rappelé le ministre.

 

Egalement adopté, un autre amendement du gouvernement assure que la France demandera lors du prochain conseil européen de défense l'extension du mécanisme européen (Athena) qui permet le financement en commun d'une partie des dépenses relatives à des opérations militaires menées dans le cadre de l'UE. Le ministre s'est en revanche montré défavorable à un amendement socialiste, finalement retiré, qui visait à exclure une partie des dépenses de défense nationale du calcul du 3 % de déficit.

 

Des députés de tous bords ont souligné que la France et le Royaume-Uni assument à eux seuls les coûts d'opérations de défense et de sécurité bénéficiant à tous les pays de l'UE. Parlant d'un « clivage terrible entre les nations qui paieront le prix du sang, comme la France, et les pays qui s'exonèreront par quelques deniers de leurs responsabilités », l'UMP Nicolas Dhuicq a jugé qu'il serait « plus raisonnable de revoir le budget de l'UE et notre contribution ».

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:55
"Le nucléaire militaire est hypertrophié", selon Hervé Morin

 

27 novembre 2013 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com



Hervé Morin, le président du Nouveau centre et ancien ministre de la Défense de 2007 à 2010, explique pourquoi il ne votera pas la loi de programmation militaire (LPM) en cours d'examen à l'Assemblée nationale.

 

L'Usine Nouvelle - Pourquoi allez-vous voter contre cette loi de programmation militaire (LPM) ?

 

Hervé Morin - Cette loi est au moins criticable sur trois points. Tout d'abord, dans son orientation même. Elle n'a pas le courage de faire des choix et ne tient pas compte du fait que nous sommes entrés dans une nouvelle ère. Elle procède à une réduction proportionnelle de la défense quand il aurait fallu repenser un nouveau système de force avec une vraie cohérence. On se contente de réduire de façon homothétique la défense, proportionnellement aux réductions de budget. Or, on est arrivé aux limites de cet exercice. Cela va nous amener à des trous capacitaires de plus en plus béants. Notamment dans les domaines du ravitaillement, de la guerre électronique, des moyens de surveillance et d'observation... On continue à expliquer que la France reste une puissance militaire globale. C'est faux. Il faut en tirer les conséquences et construire un corps expéditionnaire capable de mener une opération comme le Mali mais en autonomie stratégique complète totale, en se passant par exemple du soutien américain. Et admettre qu'on aurait des briques capacitaires que l'on fournirait dans le cadre d'opérations de coalition.

 

Vous estimez qu'il faut revoir à la baisse nos investissements dans la dissuasion nucléaire ?

C'est ma seconde critique. C’est le grand silence car comme toujours les nucléocrates, voire les nucleopathes, nous disent qu’il ne faut surtout ne rien changer et ne rien toucher. La réalité c'est que le nucléaire militaire est hypertrophié captant 30% des crédits d'équipements. Je préconise l’abandon de la composante aéroportée pour ne conserver que la force océanique stratégique. D'autant plus que la rénovation de la composante sous-marine nécessitera d'augmenter les crédits consacrés à la dissuasion d’environ 10% à partir de 2016. Et enfin je regrette que le plan de restructuration de la défense soit annoncé au compte-gouttes. Il aurait fallu un plan général, permettant au personnel d'anticiper les départs et de discuter avec les collectivités locales pour la reconversion des sites. Là, le ministre fait des annonces au coup par coup pour ne pas faire de bruit du fait des prochaines élections municipales.

 

Pourtant, Jean-Yves Le Drian a réussi à maintenir le budget global de la Défense...

Gare au jeu de bonneteau ! Le budget repose sur 6 milliards d'euros de ressources exceptionnelles que l'on peut qualifier d'imaginaires. C'est près du double de ce qui avait été prévu dans la précédente loi de programmation. Il intègre aussi des reports de charges c'est à dire des impayés qui sont décalés d'une année sur l'autre et qui atteindront prés de 3 milliards d'euros l'an prochain...Par ailleurs, les opérations extérieures ne sont plus financées par le seul ministère de la Défense. Enfin, la réorganisation du ministère me paraît extrêmement timide pour procéder aux économies dont on a besoin.

 

Le conseil européen de la Défense en décembre sera-il l'occasion de faire avancer l'Europe de la Défense ? 

J'aimerais mais je n'y crois pas. Les Européens ne veulent pas faire l'Europe de la Défense et la France ne peut pas la faire toute seule. C'est bien ça le drame. La mutualisation au niveau européen passera d'abord par la conception d'équipements communs et des rapprochements industriels. Non par le politique. L'A400M montre que l'on peut mener des grands programmes en commun. Les armées mutualisent la maintenance, la formation de pilotes... Pour faire l'Europe de la Défense, il faut avoir une vision très pragmatique.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:55
Après l’UMP, l’UDI : les politiques discutent défense

27.11.2013 FOB


C’est un fait nouveau, la défense fait en ce moment l’objet d’intenses débats et idées. Voté en première lecture au Sénat, le projet de Loi de Programmation Militaire (LPM) suscite de nombreuses oppositions à l’Assemblée Nationale. C’est une bonne nouvelle, les sujets défense font aujourd’hui et bien plus qu’hier, apparaître de nombreuses et fortes idées ou propositions. On ne peut que se réjouir de cet intérêt pour un des plus gros budgets de l’État, qui touche aussi à la place de la France dans le monde. Ce nouvel intérêt part aussi d’un constat plus amère : la défense est en crise. Suppressions importantes d’unités, conditions de vie et de travail difficiles des soldats (Louvois, BdD…), budget équipement en baisse…

 

L’UMP, qui s’est déclarée contre la LPM, s’est d’ors et déjà saisi de ce sujet , lors de sa convention défense le 22 novembre dernier. Le texte est accessible ici.

 

C’est aujourd’hui, l’UDI qui réagit, et fait coup double : Hervé Morin, ancien ministre de la défense et président du Conseil national de l’UDI a fait un discours, hier en séance publique, critiquant assez fermement le projet de LPM (consultable ici)

Tandis que Philippe Folliot, responsable des questions de défense au sein de l’UDI, a présenté le projet défense de l’UDI cet après-midi aux membres du shadow cabinet de l’UDI (« gouvernement alternatif »), sous forme de 18 contre-propositions réunies en trois « blocs »: Europe, forces armées et lien armée-nation (lire la dépêche AFP ici)

 

Philippe Folliot avait déjà il y a quelques semaines laissé entendre son opposition dans une interview accordé à FOB (lire ou relire ici).

 

Reste un risque : un report du vote de la LPM. De nombreux contrats et programmes attendent le vote de la LPM pour être lancés. Mais le PS disposant d’une large majorité à l’Assemblée (276 sièges), le vote, au final, ne devrait pas poser trop de difficultés.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 12:20
US Army Releases RFP for New Armored Vehicle

The US Army's Armored Multi-Purpose Vehicle program will replace the service's M113 armored personnel carrier. (US Army)

 

Nov. 26, 2013 - By PAUL McLEARY – Defense News

 

WASHINGTON — After releasing several draft request for proposal (RFP) documents over the past year, on Tuesday the US Army finally released the final specs for the Armored Multi-Purpose Vehicle’s (AMPV’s) engineering and manufacturing development (EMD) phase.

 

Despite sequestration and the service’s need to cut billions of dollars from its budget in the coming years, the program appears to be soldiering on, with a solid requirement of 2,907 vehicles to be built over 13 years at roughly $1.8 million apiece.

 

In October, the service announced it intended to delay the start of the program by a year while raising developmental costs by several hundred million dollars in its quest to replace thousands of Vietnam War-era M113 tracked armored personnel carriers.

 

The new document says the Army plans to award a five-year EMD contract in May 2014 to one contractor who will manufacture 29 vehicles for government testing, followed by a three-year low-rate initial production (LRIP) contract beginning in 2020.

 

Earlier documents estimated the EMD phase would run from fiscal years 2014 to 2017 and cost $388 million. But the final plan stretches that out while adding to the overall price tag. The EMD phase will run from fiscal 2015 to 2019 and cost $458 million to develop and build the 29 prototypes.

 

The document released Tuesday lowered that number slightly to $436 million.

 

Likewise, whereas the estimate for the LRIP order of 289 vehicles between 2018 and 2020 was initially pegged at $1.08 billion, the Tuesday RFP lists three options for the LRIP years totaling $1.2 billion, giving the program a $1.68 billion budget before full-rate production begins.

 

The Army requested $116 million in its fiscal 2014 budget for development activities for the AMPV, which Congress approved.

 

The LRIP order will go to only one winner, and BAE Systems and General Dynamics are vying for the final prize.

 

BAE is offering a variant of its turretless Bradley, while General Dynamics is offering either its wheeled double V-hull Stryker, or a newer tracked version of the Stryker.

 

The AMPV has taken on increasing importance in recent months as the Army appears to be moving away from continuing to develop the costly — and increasingly heavy — ground combat vehicle as its primary heavy infantry carrier of the future.

 

What that will mean for the AMPV, and how much of the program will survive the current budget environment, likely will not become clear for several months as the military services work through their five-year budget proposals and have them reviewed by the secretary of defense.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 08:55
La loi de programmation militaire examinée par l'Assemblée

 

26.11.2013 journal-aviation.com (Reuters)

 

Les députés français ont engagé mardi l'examen du projet de loi de programmation militaire pour les années 2014-2019 qui prévoit une réduction des effectifs de 33.675 personnes durant cette période, dont 7.881 en 2014.

 

Ce texte, présenté par Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, s'inscrit dans le prolongement du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale.

 

Le Sénat a adopté ce projet de loi le 21 octobre.

 

Jean-Yves Le Drian a rappelé que le budget se maintiendrait au niveau actuel pendant trois ans, c'est-à-dire 31,4 milliards d'euros courants. Entre 2016 et 2019, il augmentera progressivement pour atteindre 32,5 milliards d'euros courants, soit un total de 190 milliards sur la période 2014-2019.

 

Le ministre a ajouté que pour garantir ce financement, les ressources budgétaires seraient complétées par des resssources exceptionnelles, à hauteur de 6,1 milliards d'euros sur la période de six ans.

 

Le texte prévoit la suppression de 33.675 postes sur la période 2014-2019 dont 7.881 dès 2014, les effectifs devant s'établir en 2019 à 242.279 personnes (militaires et civils).

 

"C'est un projet équilibré", a dit le ministre.

 

Le texte comporte toute une série de mesures dont plusieurs relatives aux services de renseignements, d'autres à la cybermenace, au traitement pénal des affaires militaires ou bien encore aux opérations extérieures.

 

L'opposition UMP et UDI (centriste) est opposée à cette loi de programmation. Le groupe UMP a décidé de présenter plusieurs motions de procédure dont une sera défendue par l'ancien Premier ministre François Fillon.

 

L'examen de ce projet de loi, qui compte une quarantaine d'articles et sur lesquels ont été déposés une centaine d'amendements, devrait s'achever mercredi soir.

 

Les députés se prononceront mercredi prochain par un vote solennel sur l'ensemble du texte que le Sénat pourrait examiner en seconde lecture à la mi-décembre, l'Assemblée procédant à sa seconde lecture en janvier.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 08:45
Les armées françaises à la Une…

 

26 novembre, 2013 FOB

 

Télescopage des sujets oblige, les armées font bien involontairement la une des médias ces dernières heures : outre l’abandon du système Louvois désormais officialisé (sans que l’on sache encore par quoi il sera remplacé), la situation en Centrafrique et le format des armées sont au centre des discussions. Dans une interview au Figaro, Jean-Yves le Drian note fièrement « que la France a et gardera la première armée d’Europe y compris en effectifs. (…) En 2019, nous aurons 187.000 militaires alors que la Grande-Bretagne n’en aura que 145.000 et l’armée allemande moins aussi ».

 

A ce compte-là, et à l’aune du nombre de généraux en deuxième section, on peut même assurer que la France est une superpuissance à l’échelle mondiale.  Reste que mesurer l’efficacité d’un outil de défense en regardant par dessus l’épaule du voisin est à tout le moins bizarre. Quel intérêt de disposer de 20 ou 30.000 militaires de plus que Londres si la France reste, in fine, incapable de déplacer seule un corps expéditionnaire de seulement 5000 hommes de France vers le Mali. Autre exemple emprunté à l’actualité d’Outre-Manche, où la Royal Air Force a reçu ces jours ci son premier RC-135 « Rivet Joint ». Elle disposera à terme de trois de ces avions conçus pour la mission de renseignement électronique tandis que la France doit se contenter dans le même temps de deux vénérables Transall Gabriel aux capacités très inférieures. Alors même que le renseignement d’origine électromagnétique occupe une place centrale dans toutes les opérations aériennes.

 

La situation en Centrafrique est le troisième sujet d’actualité ce soir. A l’issue d’une rencontre avec le ministre français des affaires étrangères, le premier ministre centrafricain a évoqué l’envoi prochain par la France de 800 militaires dans son pays, en complément des 410 hommes déjà présents. Si l’information n’est pas confirmée par le ministre de la Défense, c’est qu’il s’agit de respecter les formes et d’attendre qu’une résolution de l’ONU mandate en bonne et due forme la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) pour rétablit l’ordre dans le pays. Cette étape franchie, la France pourra apporter son soutien à la MISCA, c’est à dire qu’elle fera le boulot.

 

Mais quel boulot ? Encore plus que le Mali, la Centrafrique se caractérise par des frontières artificielles, une hétérogénéité de peuplement et une instabilité chronique. Un peu plus grande que la France, la Centrafrique a également été la victime ces dernières années d’une déstabilisation contagieuse venue du Soudan. Jusqu’à finalement tomber comme un fruit mûr, en décembre 2012, sous les poussées d’à peine 200 ou 300 coupeurs de route. On imagine bien que ces 300 bandits de grand chemin se débanderont à la vitesse grand V quand les troupes françaises se déploieront à la mi-décembre. Mais après ?

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