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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 06:55
Le général Vincent Desportes s'élève contre " une défense dégradée "

14.10.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense Globale

 

" Il y a danger pour la France et la Défense. Le problème essentiel est que le politique peut taper autant qu'il veut sur la Défense. Un militaire, c'est bien pratique. On peut tout lui faire, il continuera à mourir pour le pays. "

Cette introduction musclée est du général Vincent Desportes, professeur de stratégie à Sciences-Po et HEC, connu pour son franc-parler et une vision stratégique assez radicale. Nous l'avons rencontré il y a quelques jours avec l'Association des journalistes de défense (AJD).

Attachez vos ceintures : " En ce qui concerne le duo Livre blanc / Loi de programmation militaire, je pourrais, de manière un peu lapidaire, j'en conviens, le caractériser par trois termes : camouflage, enfumage, décrochage. " Ouvrez le ban !

 

D'abord, le général Desportes trouve que les sorties du Livre blanc et du projet de LPM ont été camouflés : un 29 avril lors d'un grand pont de printemps pour le premier, le 2 août pour le second, " au plus creux de l'été ".

Pour le chapitre " enfumage ", l'ancien chef de corps du 1er régiment de chars de combat ouvre le feu : " On s'acharne à faire croire que le budget de la défense a été préservé. Ce qui est faux. Je ne doute pas que notre ministre soit de bonne foi quand il dit qu'il s'est battu bec et ongles pour préserver la France du pire. Mais il n'en reste pas moins que, de cet exercice, le budget ressort réduit et notre défense dégradée. "

 

Si tout va mal, 2,5 à 3 milliards manqueront

Il fait parler les chiffres : de 2014 à 2016, le budget perdra " mathématiquement " jusqu'à 600 millions en euros constants ; l'inflation ajouterait 400 millions... " A cette baisse certaine d'un milliard s'ajoute le pari sur les REX (ressources extrabudgétaires) et celui sur la vente à l'export de quarante Rafale. " Pour lui, une chute estimée de 500 à 800 millions par an pour les ressources exceptionnelles et de 700 millions pour le chasseur de Dassault, toujours pas vendu à l'étranger. Le général Desportes effraie en parvenant à un chiffre de 2,5 à 3 milliards par an manquant au budget.

Il dénonce également de possibles renégociations de contrats d'équipement (A400M) et la baisse des surcoût OPEX passant de 630 à 450 millions d'euros. " Respecte-t-on bien ici le principe de sincérité budgétaire quand les surcoûts OPEX sont restés en moyenne à 961 millions par sur la période 2009-2012 et qu'ils ne sont jamais descendus depuis dix en-dessous de 528 millions ? "

Le général Desportes bouillonne face à ce qu'il appelle un décrochage.

 

La Défense, le plus pénalisé des ministères !

D'abord, les effectifs : " L'effort demandé est extrême avec une perte de 80 000 emplois entre 2009 et 2019. En 2014, 8 000 emplois supprimés sur 13 000 dans les secteurs qui ne correspondent pas aux missions prioritaires, au premier rang desquels on trouve la Défense qui paye 60 % du total alors qu'elle ne représente que 10 % des emplois publics de l'Etat. En dix ans, les armées auront perdu un quart de leurs effectifs, ce qui fait de ce ministère sanctuarisé le plus pénalisé ! "

Il met en lumière trois défauts qui vont s'aggraver : le manque d'épaisseur stratégique (la masse pour durer et s'engager sur plusieurs théâtres à la fois), les discontinuités capacitaires (transport, ravitaillement en vol, renseignement et les petits programmes d'armement) et le déficit d'autonomie stratégique - " Nous ne sommes plus capables de mener une opération si elle n'est pas avalisée par les Etats-Unis ".

" Nous sommes capables de couvrir deux Mali en même temps, de produire un effet technique. Mais nous ne sommes pas capables de durer, de gagner la guerre. "

Pour lui, il faut réfléchir à l'importance de la dissuasion car " sa crédibilité repose aussi sur les forces conventionnelles " ; " on n'est pas dans le tout ou rien ". Il pousse le bouchon un peu plus loin : " Dans peu de temps, notre dissuasion sera semblable à la ligne Maginot (que la IIIe République avait affaiblie pour des raisons économiques). " " En clair, la liberté d'action de notre exécutif est encore amputée. "

 

- Le général Vincent Desportes tiendra une conférence à Lille dans le cadre de la mission LEDS (Lille eurométropole défense et sécurité) le mardi 5 novembre à l'hôtel de ville. Thème : repenser la dissuasion...

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 06:55
"Des défis difficiles" dès 2014 pour mettre en place la LPM (Chef d'état-major)

15/10 LesEchos.fr (AFP)

 

La mise en oeuvre de la Loi de programmation militaire (LPM) "nécessitera de relever des défis difficiles" dès 2014 et devrait se traduire par des "réductions temporaires de capacités", selon le chef d'état-major des armées (CEMA), l'amiral Edouard Guillaud.

 

Devant la Commission de la défense de l'Assemblée nationale, l'amiral Guillaud a souligné début octobre la "cohérence" du projet de LPM (2014-2019) qui traduit "la volonté de conserver des capacités aussi complètes que possibles", malgré les contraintes budgétaires.

 

"Cette cohérence est un point de satisfaction, mais elle ne préjuge pas des défis importants que nous aurons à relever", a-t-il déclaré, selon le compte-rendu de son audition mis en ligne mardi sur le site de l'Assemblée. La mise en oeuvre de la LPM sera, selon lui, "exigeante et nécessitera de relever des défis difficiles dès l'exécution de la loi de finances pour 2014".

 

La LPM doit être examinée lundi 21 octobre au Sénat, avant d'être présentée à l'Assemblée.

 

Avec 183,9 milliards d'euros de crédits affectés à la défense sur la période 2014-2019, la LPM traduit "un engagement fort de l'Etat" pour préserver un système de défense crédible, a affirmé l'amiral Guillaud.

 

Evoquant les crédits d'équipement, maintenus "à 16,1 milliards d'euros annuels en moyenne", il a toutefois souligné que de nombreux programmes seront touchés par des reports, des cadences de livraison revues à la baisse. "Nous nous trouvons donc en situation d'équilibre instable avec très vraisemblablement - ne nous leurrons pas - la perspective de réductions temporaires de capacités", a-t-il fait valoir, évoquant l'un de ses "principaux sujets de préoccupation".

 

Autre motif d'inquiétude, la réduction des effectifs, avec la suppression de 34.000 postes entre 2014 et 2019, et de la masse salariale constituent "un défi pour le ministère de la Défense et donc pour les armées", a fait valoir l'amiral Guillaud.

 

Il est, selon lui, essentiel que les ressources programmées soit garanties dans leur intégralité sur la durée de la LPM.

 

Au total, a-t-il conclu, la Loi de programmation et le projet de budget défense pour 2014 "reflètent le meilleur compromis possible, au regard de la situation économique et financière actuelle. Cette nouvelle LPM sera néanmoins particulièrement complexe à mettre en oeuvre, et ce dès l'année prochaine"

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 16:55
Un 1er REC "amaigri" à Carpiagne

15 octobre 2013 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

En arrivant dans les Bouches-du-Rhône en 2014, le 1er Régiment étranger de cavalerie aura changé de format. Passant de 800 à 750 militaires. Entre-temps, le régiment légionnaire aura payé son "écot" aux restructurations et plus particulièrement au reformatage de la cavalerie qui devrait perdre 10 escadrons.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 12:55
Le matos à l'encan! On bradera aussi les Tigres...?

15.10.2013 par P. CHAPLEAU - Lignes de Défense

 

Petite phrase de l'amiral Guillaud devant les élus de la République, le 3 octobre: "le PLF prévoit en effet 50 millions d’euros de cessions de matériels. Plusieurs projets sont à l’étude, dont la vente du transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco et d’hélicoptères Tigre" (cliquer ici pour accéder au texte de son audition).

 

Ventes de matériels donc, mais pas d'antiques Marmon ou des VAB essoufflés: non, des Tigre! Remettons tout ça dans le contexte pour tenter d'y voir plus clair.

 

1) Le projet de loi de finances (cliquer ici pour y accéder) détaille les ressources exceptionnelles:
"S'agissant des recettes exceptionnelles, celles-ci sont constituées :
- du produit de cession d'emprises immobilières utilisées par le ministère de la défense, évalué au moins à 660 millions d'euros sur la période 2014-2016 ;
- des redevances versées par les opérateurs privés au titre des cessions de fréquences déjà réalisées lors de la précédente loi de programmation pour environ 220 millions d'euros ;
- du programme d'investissements d'avenir (PIA) au bénéfice de l'excellence technologique de l'industrie de défense pour 1,5 milliard d'euros en 2014 ;
- du produit de cession de la bande de fréquences des 700 MHz, qui n'est pas chiffré dans la loi mais dont on peut s'attendre à ce qu'il s'élève à plus de 3 milliards d'euros ;
- et, « le cas échéant », selon les mots du projet de loi, du produit de cession de participations publiques."

 

2) Les cessions de matériels constitueront une infime contribution aux ressources exceptionnelles mais elles auront un impact plus significatif en termes de coûts (prohibitifs) de fonctionnement (mais aussi bien sûr de capacité opérationnelles déjà réduites par des commandes elles aussi déjà réduites). Par ailleurs, le CEM n'a pas précisé le nombre de machines à brader. Trop, trop peu? La vingtaine de HAP bientôt en parc?

 

3) Le problème, ce sera de trouver des acheteurs. Le Siroco pourrait, lui, prendre la route de l'Amérique du Sud. Quant aux Tigre... Ils risquent de passer bien du temps à Châteaudun (où une centaine d'emplois vont être supprimés), sous cocon. On pourrait aussi vendre les Leclerc qui dorment sur plusieurs sites. Mais l'affaire s'annonce encore plus compliquée. Qui voudra de nos Tigre (mon confrère Jean-Marc Tanguy avait parlé de la Malaisie) et de nos Leclerc dont les coûts de MCO et de vol/roulage sont exorbitants?

 

4) Par ailleurs, sur le grand marché de l'armement d'occasion, il va y avoir abondance de produits. Les Espagnols pensent revendre certains de leurs A400. Les Hollandais se séparent du navire de soutien Karel-Doorman et d'une partie de leur blindés CV90, dans le cadre d'une coupe budgétaire de 348 millions d'euros. Les Canadiens qui parlent de réduire leurs effectifs de 20% réfléchissent au devenir des surplus. L'Autriche a mis en vente 750 blindés, des camions, des canons etc, pas d'une première jeunesses certes mais rustiques et bon marché.

 

Moralité: grignoter 50 millions d'euros, c'est à la fois peu et beaucoup. Mais tant que le moral est au beau fixe, pas question de stopper la grande braderie.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 12:55
Inquiétude pour l'emploi chez les ingénieurs de l'armement

15.10.2013 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Environ 950 postes pourraient être supprimés d'ici à 2019, soit 10 % des effectifs.

 

Pièce importante du ministère de la Défense, la DGA sait qu'elle devra prendre sa part aux 23.500 suppressions de postes supplémentaires inscrites dans la loi de programmation. Reste à savoir à quelle hauteur. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a beau marteler qu'il refuse tout dégraissage à l'aveugle, une rumeur circule parmi les ingénieurs de l'armement : 950 postes seraient supprimés d'ici à 2019, soit environ 10 % des effectifs.

 

Contactée, la DGA réfute tout chiffrage. Rappelant les 3.000 postes déjà supprimés dans le cadre de l'ex-RGPP du gouvernement Fillon, une porte-parole indique que le délégué général, Laurent Collet-Billon, a entamé une analyse précise de l'expertise de ses troupes pour préparer l'avenir. Une sorte de gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences en quelque sorte, comme cela se pratique dans le privé. C'est d'ailleurs conforme aux déclarations de Jean-Yves Le Drian, qui a demandé une analyse semblable à chacun de ses grands subordonnés avant de trancher, service par service, ou armée par armée.

 

Guerre de tranchées

 

N'empêche. Après avoir dû encaisser le gel des embauches de 75 ingénieurs civils, la DGA attend fébrilement de savoir à quelle sauce elle va être mangée. Réponse en fin d'année ou au début de la prochaine, en principe. En attendant, une « guerre de tranchées » a déjà démarré au sein du ministère de la Défense. Comme en témoigne sa récente sortie au Sénat, Laurent Collet-Billon est décidé à se battre bec et ongles comme chacun des patrons des trois armées et du secrétariat général pour l'administration afin de rendre le moins de postes possible.

 

Auditionné par la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées à l'occasion de l'examen de la loi de programmation, le délégué général a mis en avant le fait que les missions de la DGA restent inchangées. « Le maintien de l'ensemble des programmes en cours, les nouveaux programmes à lancer et les négociations requises avec l'industrie pour adapter les échéanciers de livraison, nécessitent que les unités de management, les centres techniques et le service de la qualité puissent assurer la charge correspondante », a-t-il déclaré.

 

Quant à l'obligation de réduire le pourcentage de gradés, obligation mise en avant par la Cour des comptes (« Les Echos » du 14 octobre), Laurent Collet-Billon a été encore plus clair : « Un ingénieur en chef est d'abord un ingénieur, avant d'être un militaire à cinq barrettes. »

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:55
LPM : « L’équipement est la variable d’ajustement »

11.10.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

Les mots sont de Christian Mons, reçu par l’Association des Journalistes de Défense mercredi dernier. Christian Mons qui est à la fois président du GICAT (groupement des industriels de la défense terrestre) et du CIDEF (Conseil des Industries de Défense Françaises réunissant tous les secteurs terre-air-mer) est revenu sur le projet de Loi de Programmation Militaire (LPM) 2014-2019 en cours de discussion devant les assemblées parlementaires. Et son jugement est pour le moins critique. « Les conséquences de la LPM c’est la perte d’un milliard d’euros dans le budget équipement, qui induit un risque important sur le plan de charge industriel et vont conduire à des pertes de compétences ».

 

En 2013, seuls les 2/3 du budget équipement terrestre ont été exécuté

Le constat est d’autant plus inquiétant que, même avant de discuter de la prochaine LPM, il y a déjà en ce moment d’importants retards d’exécution budgétaire. « L’Etat ne passe en ce moment aucune commande, car il attend le vote de la LPM ». Résultat: pour l’Unité de Management Terre (UM Terre), soit les matériels terrestres, « il manque un tiers de commandes sur l’exécution de la loi de finance 2013 », soit 300 millions d’euros de commandes qui vont manquer ! Les conséquences : « trou dans les plans de charges » et difficultés de « maintien des compétences ». Sans parler des impacts sur le tissu des sous-traitants, « il est très difficile d’évaluer l’impact pour les PME, mais des risques pèsent sur 200 à 400 d’entre elles ».

Certaines de ces commandes seront passées sous la prochaine LPM, mais en attendant tout prend du retard et au final, il manquera près d’une année d’exécution budgétaire… Donc des programmes qui passent à la trappe. Exemple : le programme VLTP (véhicule léger tactique polyvalent) qui devait venir remplacer les vieilles P4 (30 ans d’âge) ou les tranches conditionnelles du PPT (porteur polyvalents terrestres). Envolés ! « Le ministre est certainement de bonne foi, mais la réalité est différente » a précisé le président du CIDEF.

 

1 euros investit rapporte 1,3 euros à l’Etat

C’est le constat réalisé par les industriels de la Défense : quand l’État investit un euros dans des programmes de défense, cela rapporte 1,3 euros sur 10 ans en recettes publiques (impôts, charges sociales…), grâce aux leviers de l’exportation. Cet investissement est d’autant plus important que le risque d’un décrochage dans les marchés exports est réel, alors que les pays émergents sont de plus en plus menaçants.

 

La prochaine LPM c’est 20 000 emplois menacés

Le calcul est simple, avec les retards de commandes et l’amputation de l’inflation pour la prochaine LPM, c’est un milliard d’euros qui manquera pour les équipements. LE CIDEF fait un chiffre d’affaires de 16 milliards pour 165 000 emplois directs et autant d’indirects. Un emploi, c’est donc 100 000 euros en moyenne pour les 4000 entreprises qui travaillent dans la défense. Une perte d’un milliard, c’est 10 000 emplois directs menacés et autant d’indirects (sous-traitance…). Soit 20 000 suppressions d’emplois à attendre au cours de la prochaine LPM…

 

Le VBMR en 2018 ? « Un vœu pieux » !

Scorpion est un programme complexe qui a déjà été lancé a rappelé Christian Mons. Le programme Contact (radio nouvelle génération) est déjà acté tandis que le SIC (système d’information et de combat de Scorpion qui va remplacer 4 ou 5 systèmes existants a été commandé à Bull en début d’année. Mais il est maintenant urgent de commander les plateformes. « Il est matériellement impossible que les premiers VBMR (véhicule blindé multi-rôles, remplaçants des VAB) arrivent dans les forces en 2018 » souligne Christian Mons. La DGA (direction générale de l’Armement) doit établir un cahier des charges, rédiger un appel d’offre, lancer un appel d’offre européen, puis dépouiller les offres et prendre une décision. Chacune de ces étapes prend minimum 6 mois, sans compter les inévitables recours en justice qui paralyseront la procédure. Or, « jamais un programme d’armement n’a abouti en moins de 10 ans. Seul le PVP (Petit Véhicule Protégé), a été réalisé en  8 ans » et il s’agissait d’un programme plutôt simple comparé à un véhicule de combat ! Continuant sur le VBMR, le président du GICAT table sur un prototype livré à l’horizon 2020 pour une production vers 2025, après une évaluation par les forces qui aboutira nécessairement à des correctifs…

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:35
Australians Invest Millions To Upgrade Facilities For Marines

Marines with Marine Rotational Force-Darwin sprint to their first station wearing full gear during a May 23 squad competition at a training range in Australia. (Sgt. Sarah Fiocco / Marine Corps)

 

Oct. 14, 2013 - By GINA HARKINS – Defense News

 

The Australian government will begin a multimillion-dollar construction project this month at two military facilities to accommodate future rotations of up to 2,500 US Marines.

 

Australia’s defense department announced Friday that it awarded $11 million for new facilities at the Australian army’s Robertson Barracks and the Royal Australian Air Force Base in Darwin, according to a news release. The project will ensure “appropriate living and working accommodation is available for the US Marine Corps.”

 

The Corps’ presence in Australia’s Northern Territory is expected to increase dramatically next year when, starting in the spring, about 1,200 Marines arrive for six months of training in the region. The last two rotations comprised about 200 Marines. By 2016, the U.S. expects to deploy a full Marine air-ground task force numbering 2,500 personnel, officials have said.

 

To date, the company-size units rotating through Darwin have stayed at Robertson Barracks. But with aviation support in tow next year, about 130 Marines — along with four heavy-lift helicopters — will be stationed at the air force base, the news release says.

 

The construction projects are expected to begin in coming weeks and will be completed by the end of February.

 

About 200 Marines and sailors with Lima Company, 3rd Battalion, 3rd Marines, recently returned home to Hawaii, having spent six months Down Under as Marine Rotational Force-Darwin. It’s unclear which unit will deploy next.

 

Before leaving in September, US and Australian forces conducted a battalion-level training event at Bradshaw Field Training Area, located in the remote Australian outback. About 750 Marines and sailors from the 31st Marine Expeditionary Unit joined 150 Marines with MRF-Darwin and 100 Australian troops.

 

The exercise helped commanders identify the advantages and limitations of the training field, said Col. John Merna, the 31st MEU’s commanding officer. They found that its location, about 200 miles inland from the shallow waters of the Coral Sea coastline, presented some logistical challenges.

 

“It’s very austere,” Merna told Marine Corps Times. “Any time you can go into a training area that’s an established training area, it’ll be more useful and effective. So more facilities, harder structures, communications — things that are more permanent — [would be] helpful.”

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 19:55
Quand les sénateurs examinent la LPM : Magnifique ! Les nouvelles Simca 1000 sont arrivées !

14.10.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense Globale

 

Jean-Claude Carrère, le président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, évoque une Loi de programmation militaire " d'une grande cohérence mais relativement fragile ". Des euphémismes pour le sénateur socialiste landais, car " le manque de l'un de ses éléments peut mettre l'ensemble en péril ".

 

Si bien que l'examen du rapport et du texte de la Loi de programmation militaire 2014-2019 par la commission, en présence du ministre, Jean-Yves Le Drian, a donné droit à quelques phrases virulentes... Petit florilège.

 

- Daniel Reiner (équipements) : " L'exécution de la précédente loi a moins souffert d'une dérive financière que d'une mauvaise maîtrise de la masse salariale qui est venue amputer les crédits d'équipement. "

 

- Jacques Gautier (équipements conventionnels) : " La loi de programmation va trop loin dans la réduction des cibles des programmes de missiles et de bombes. La cible du scalp naval, déjà ramenée à 200 unités, passe à 150. C'est trop peu, quand on sait que 170 missiles de croisières ont été envoyés sur la Libye aux premiers jours de l'intervention. "

Autre phrase bien sentie : " Quand il s'écoule cinquante ans entre la conception d'un programme et l'arrivée dans les forces du dernier exemplaire, c'est un peu comme si nos soldats s'écriaient : « Magnifique ! Les nouvelles Simca mille sont arrivées ! ». "

 

- Xavier Pintat  (nucléaire et espace) : " Il faut être cohérent : ou bien nous réduisons nos ambitions à la hauteur de nos moyens, ou bien nous nous donnons les moyens de nos ambitions. Cette loi de programmation est ainsi la moins mauvaise possible dans le cadre budgétaire tracé... malheureusement ce cadre budgétaire n'est pas le bon. "

 

- André Dulait (ressources humaines) : " La réussite de la déflation demande que le moral des troupes soit préservé (...) La condition militaire ne doit pas s'écarter excessivement des conditions de travail des civils ; la qualité du recrutement comme la fidélisation des militaires en dépendent. La tentation peut être forte de jouer sur les recrutements si les départs anticipés ou les mobilités vers la fonction publique ne sont pas à la hauteur. Les administrations, qui réduisent leurs effectifs, n'accueillent pas nos militaires à bras ouvert ! "

- Michel Demessine (infrastructures) : " Le réajustement des commandes d'équipement entraînera une adaptation des programmes d'infrastructures qui y sont associés mais dans une moindre mesure : réduisez le nombre de hangars, il faut toujours une piste pour les avions... "

Autre phrase claire : " Ses crédits sont sanctuarisés alors que l'arme nucléaire ne faisant plus face aux menaces actuelles, il est inutile de la moderniser. Ses crédits seraient bien plus utiles à l'armée de terre. "

 

- Gilbert Roger (préparation et maintien en condition opérationnelle) : " Les jours d'entraînement de l'armée de terre ont fondu comme neige au soleil des 150 jours prévus dans la loi de programmation 2009 aux 83 réalisés en 2013.... "

Autre phrase : " On se trouve aujourd'hui dans l'effet de ciseau de ce qu'on appelle la courbe en baignoire : la maintenance d'un parc d'équipement vieilli et hétérogène devient difficile et plus couteuse ; l'arrivée de nouveaux matériels renchérit également le coût d'entretien, insuffisamment couvert par les dotations budgétaires. Puiser dans le stock de pièces de rechange a fini par affecter directement la disponibilité des matériels. Nous avons ainsi de véritables points noirs bien connus : transport stratégique et tactique de l'armée de l'air, patrouille maritime de la marine, AMX10 de l'armée de terre... La prévision de disponibilité est tombée à 40% pour les véhicules de l'avant blindé (VAB), à 50% pour les frégates et à 60% pour les avions de combat de l'armée de l'air. "

 

- André Trillard (recherche et technologie) : " Imaginer le futur de l'avion de combat et avoir les études sur les drones c'est bien ; avoir les drones en vrai c'est bien aussi. je me demande s'il ne faudrait pas dissocier les fonctions d'orientation et d'éclairage stratégique de la recherche des fonctions de conduite des programmes d'armement. Aux États-Unis, la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) est une agence autonome et son action n'est pas absorbée par la lourde responsabilité de définir et de conduire les différents programmes. Or, en France, la Direction générale de l'armement est responsable de tout. "

 

Jean-Louis Carrère (renseignement) : " Les compagnies aériennes françaises transmettent les données PNR aux États-Unis, au Canada et à l'Australie, en vertu d'accords conclus avec l'Union européenne, alors que nos propres services de renseignement ne peuvent y avoir accès. "

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 12:55
Le général (2S) Allard se penche sur le rapport de la cour des Comptes

14.10.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Le général (2S) Jean-Claude Allard m'a proposé une mise en perspective du rapport de la Cour des comptes (voir le post que j'ai consacré à ce rapport ).

 

Le général Jean-Claude Allard est actuellement directeur de recherche à l’IRIS mais sa contribution a été faite à titre personnel. Ses principaux domaines d'expertise sont la politique de défense et de sécurité, les concepts opérationnels et l'emploi des forces, la gestion de crise, l'aéronautique militaire dans ses dimensions d'organisation et d'emploi opérationnel. Diplômé de l'École de guerre et de l'Institut des Hautes Études de Défense nationale, il a occupé divers postes de responsabilité dans la chaîne opérationnelle interarmées (Centre opérationnel interarmées, Délégation aux affaires stratégiques, représentant de la France au Central Command des États-Unis, représentant militaire au Kosovo, chef des opérations de la Kosovo Force). Il est par ailleurs spécialiste de l'aéronautique de l'armée de terre dont il a commandé l'ALAT. 

 

On pourra lire les trois pages de l'analyse du général Allard en cliquant sur le logo suivant word.jpg

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 06:55
Audition de M. Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, sur le projet de loi de programmation militaire et le projet de loi de finances pour 2014

12.10.2013Assemblée Nationale

Audition de M. Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, sur le projet de loi de programmation militaire et le projet de loi de finances pour 2014

Compte rendu n° 3 - mercredi 2 octobre 2013 - séance de 9 heures 30

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 06:55
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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 16:55
Avenir du 152e RI de Colmar : le ministre de la défense ne "voit pas de raisons d'inquiétude"

 

10/10/2013 Par Guillaume Kuster - alsace.france3.fr

 

Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian a passé la majeure partie de la journée au 152e régiment d'infanterie de l'armée de terre à Colmar. Lors de son adresse aux soldats il a voulu rassurer quant à l'avenir de l'implantation.

 

Le ministre n'a pas tardé à évoquer la question lors de son allocution. "Je sais où l'on m'attend" a-t-il anticipé avant d'indiquer aux militaires du 152e RI qu'il ne voyait pas de "raisons d'inquiétude" quant à l'avenir du régiment, dans un contexte tendu de réductions d'effectifs dans l'ensemble de l'armée. En cumulant les effets de la loi de programmation militaire et l'application de mesures l'ayant précédée, le ministère de la défense doit procéder à 33.500 suppressions de postes d'ici à 2019. Il avait d'ailleurs annoncé jeudi dernier la suppression de 90 postes sur la base aérienne alsacienne de Drachenbronn.

De possibles aménagements au sein de la Brigade franco-allemande

Interrogé sur les révélations du journal le Figaro, suggérant la dissolution du 110e régiment d'infanterie stationné à Donaueshingen (Bade-Wurtemberg), le ministre de la défense a réaffirmé qu'aucune menace de pesait sur la Brigade franco-allemande mais qu'il n'était pas impossible qu'elle soit soumise à une réorganisation. "Je n'ai pas encore pris de décision, je dois le faire en concertation avec mon homologue allemand".

 

Suite de l'article

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 16:55
Défense : comment la rigueur va toucher l'industrie d'armement

L'industrie d'armement sera touchée par la Loi de programmation militaire

 

11/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les industries de la défense vont perdre 30 % de leurs ressources par rapport à la trajectoire de la précédente loi de programmation militaire (LPM). Les crédits baissent de 41 % pour les grands programmes (Rafale, hélicoptères, sous-marins...) et de 11 % pour la dissuasion.

 

Le ministère de la Défense prend sa part (trop?) dans le redressement de la situation financière de la France. Et comme le rappelle le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, lors de son audition au Sénat, l'élaboration de la loi de programmation militaire (LPM) a "été un exercice difficile. Un exercice difficile qui a visé à conjuguer souveraineté stratégique et souveraineté budgétaire, dans la situation économique d'aujourd'hui, a été demandé à la mission Défense".

Un exercice où l'on sent l'extrême rigueur, qui touche ce ministère, à travers la sècheresse des chiffres cités par Laurent Collet-Billon. "Il a fallu ainsi trouver un équilibre financier sous fortes contraintes", a-t-il expliqué. Dans ce nouveau cadre, la direction générale de l'armement (DGA) injectera 10 milliards d'euros par an dans l'industrie de défense qui devront permettre "de maintenir à terme les compétences critiques" à l'autonomie stratégique de la France. "Si l'exécution de la programmation est conforme, il ne devrait y avoir aucune catastrophe majeure, mais bien sûr il y aura des ajustements", a-t-il estimé. Et de rappeler que "les modèles de rupture, qui auraient pu sacrifier un secteur, ont été ainsi écartés".

 

Défense : comment la rigueur va toucher l'industrie d'armement

Une baisse de 30 % par rapport à la LPM précédente

Pour le programme 146 "Equipements des forces", le principal programme suivi par la DGA), les ressources prévues pour les opérations d'armement - programmes à effet majeur (PEM), les autres opérations d'armement (AOA) et la dissuasion - s'élèvent à environ 10 milliards d'euros annuels. Soit 59,5 milliards sur la période 2014-2019. "C'est en retrait sensible (- 30 %) par rapport à la programmation précédente, devenue intenable budgétairement, qui prévoyait une augmentation des ressources de 1 milliard d'euros par an en moyenne", a expliqué Laurent Collet-Billon.

Par rapport à la précédente LPM, le recul des crédits pour les PEM (34 milliards d'euros entre 2014-2019), dont le Rafale, les hélicoptères Tigre et NH90, les frégates FREMM, s'élève à 41 % et pour les AOA (7,1 milliards entre 2014-2019), des opérations nécessaires à la cohérence de la LPM, à 18 %, selon les chiffres cités par Laurent Collet-Billon. Enfin, la dissuasion (18,4 milliards d'euros sur la période) est un peu épargnée. La baisse n'est "que" de 11 %. Des baisses "extrêmement fortes" mais cela "a été décidé en concertation avec les états-majors", a précisé cet aficionado de rugby.

 

Comment en est-on arrivé à une telle trajectoire ?

Le ministère de la Défense doit régulièrement composer avec des cycles de production. Les deux dernières LPM, tout comme la prochaine, sont des LPM de fabrication. Et elles sont donc  extrêmement dévoreuses de crédits. En outre, la précédente majorité avait été très ambitieuse en 2007 lors de la précédente LPM pour l'équipement des armées par rapport à la situation budgétaire de la France. Par ailleurs, le ministère doit déjà réfléchir au lancement de nouveaux programmes pour 2030.

D'où cette nouvelle trajectoire meurtrière pour les industriels. "La trajectoire de besoin financier pour les équipements conventionnels prévoyait auparavant une forte croissance sur la période 2015-2020, en raison de la poursuite du renouvellement des capacités engagé avec la LPM précédente, de nombreux grands programmes étant en cours de réalisation", a confirmé Laurent Collet-Billon, qui doit jongler avec les besoins financiers de la dissuasion, qui sont "nécessaires pour des échéances de 2030". Sans oublier l'entretien programmé des matériels, toujours en croissance et qui met "sous pression les ressources disponibles pour le reste".

 

Un équilibre entre développement et production

 

Défense : comment la rigueur va toucher l'industrie d'armement

La DGA a travaillé pour que chaque secteur industriel trouve le juste équilibre entre production et développements pour "concilier les impératifs de viabilité de l'activité industrielle (bureaux d'études et  supply chain ), avec les contraintes calendaires d'équipement nécessaire aux capacités militaires". Et Laurent Collet-Billon de résumer : "Il s'agit en quelque sorte d'un équilibre entre le court terme et le moyen-long terme, un équilibre délicat et donc sensible".

Dans ce cadre, la  LPM préserve les neuf grands secteurs industriels français. La DGA injectera près de 4,9 milliards d'euros sur la période de la LPM dans le domaine du renseignement et de la surveillance, "avec un effort particulier sur l'espace 2,4 milliards". L'aéronautique de combat disposera de 4,6 milliards d'euros avec la poursuite de l'amélioration du Rafale et de 26 appareils livrés. Dans le domaine des sous-marins (4,6 milliards d'euros), DCNS pourra poursuivre les sous-marins Barracuda ainsi que le futur moyen océanique de dissuasion (FMOD). Le groupe naval pourra également, dans le domaine des navires armés de surface (4,2 milliards d'euros), la poursuivre les livraisons des frégates FREMM.

 

Vue d' artiste du SNA Barracuda credit Marine Nationale

Vue d' artiste du SNA Barracuda credit Marine Nationale

 

EADS sauve ces grands programmes de plateformes

Dans le domaine de l'aéronautique de transport et de ravitaillement (3,9 milliards d'euros), EADS pourra poursuivre les livraisons des avions A400M (15 exemplaires sur la LPM) et obtiendra "la commande des avions MRTT l'année prochaine", a annoncé le DGA. Par aileurs, dans le domaine des hélicoptères (3,7 milliards d'euros), Eurocopter (groupe EADS) pourra poursuivre les livraisons des programmes Tigre (attaque) et NH90 (transport).

 

Défense : comment la rigueur va toucher l'industrie d'armement

Dans le domaine des communications et des réseaux, le ministère poursuit "un effort significatif avec 3,2 milliards d'euros", à travers le programme de la radio Contact (successeur du PR4G) et le lancement du satellite de télécoms militaires, Comsat NG. Dans les missiles (2,7 milliards d'euros), le ministère maintient la filière avec une série de programmes nouveaux comme le missile moyenne portée MMP (successeur du Milan) et le missile antinavire léger (ANL), en coopération avec les Britanniques. Enfin, dans le domaine terrestre, "que nous avons sauvé", a rappelé Laurent Collet-Billon, le ministère pourra lancer avec 2,5 milliards d'euros le programme Scorpion "en fin d'année prochaine".

 

 

Défense : comment la rigueur va toucher l'industrie d'armementDéfense : comment la rigueur va toucher l'industrie d'armement

L'industrie est impactée par les renégociations de livraisons et de cible

L'impact économique et social sur l'industrie de défense, qui fournit des emplois hautement qualifiés et non délocalisables, est toutefois certain. Car comme l'a souligné le DGA "les calendriers des livraisons des nouveaux matériels - avion de transport A400M, hélicoptères NH90 et Tigre, avion de combat Rafale, frégates FREMM, sous-marin nucléaire d'attaque Barracuda, système FELIN, missile d'interception à domaine élargi (MIDE) - seront aménagés afin de dégager des marges de manœuvre pour lancer de nouveaux programmes et répondre aux besoins capacitaires, tout en permettant la poursuite du renouvellement des capacités initié sur la loi de programmation précédente"

la DGA a déjà trouvé certains accords avec certains industriels. Comme c'est déjà le cas sur le programme Barracuda avec DCNS. "Un sous-marin sera livré tous les deux ans et demi en moyenne", a confirmé Laurent Collet-Billon. L'achèvement du programme a été "repoussé de deux ans, de 2027 à 2029, a estimé pour sa part le PDG de DCNS, Patrick Boissier. La livraison du premier exemplaire serait décalée de six mois, celle du deuxième de 12 mois, celle du troisième de 18 mois et les trois derniers exemplaires de deux ans". Cet étalement aura "un impact sur la charge annuelle équivalent à terme à 500 emplois pour DCNS et sous-traitants sur l'ensemble des sites", a expliqué ke PDG du groupe naval. 

 

Défense : comment la rigueur va toucher l'industrie d'armement

C'est le cas aussi pour l'hélicoptère NH90 avec Eurocopter. Pour les autres industriels, l'ajustement des calendriers de production est en cours de discussion entre la DGA et  les industriels "afin de garantir la viabilité de l'activité industrielle sans obérer la tenue des contrats opérationnels fixés par le Livre blanc".

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 16:55
Rémunérations des militaires: la Cour des comptes épingle le système des primes

11.10.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

La Cour des comptes vient de diffuser son rapport sur les rémunérations des militaires.

Pour le consulter, cliquer ici.

 

Pour faire vite, voici la conclusion:

"Quatre constats se dégagent clairement :
- la faible maîtrise de la gestion des rémunérations des militaires ;
- la revalorisation réelle qui est intervenue ;
- l’ampleur des dépassements ;
- la contradiction entre les réductions d’effectifs et la mise en oeuvre incomplète des compensations annoncées."

Et les recommandations:

1. simplifier le système indemnitaire en supprimant les primes devenues obsolètes ;
2. mener une réflexion sur l’objet des différentes primes liées à la mobilité en intégrant l’avantage constitué par l’absence de fiscalisation de certaines primes ;
3. réaliser une étude, en lien avec les principales armées étrangères, permettant une comparaison exhaustive des rémunérations des militaires français avec celles de leurs homologues étrangers, à partir d’une méthodologie commune prenant en compte les différents paramètres d’analyse : pouvoir d’achat, niveau de retraite, conditions de vie des militaires, avantages en nature, système fiscal, etc. ;
4. renforcer la gouvernance de la chaîne solde, actuellement morcelée, par la mise en place d’une autorité fonctionnelle unique émettant des directives homogènes ;
5. mettre en place un dispositif de contrôle interne global de la chaîne solde ;
6. renforcer la professionnalisation des acteurs, notamment par la formation ;
7. dresser un bilan financier exhaustif des réformes indiciaires et statutaires engagées depuis 2008 ;
8. disposer d’outils permettant d’effectuer une prévision, un suivi et un contrôle des dépenses de masse salariale, notamment en fiabilisant les méthodes de calcul du GVT et de valorisation des économies liées à la déflation des effectifs ; 9. encadrer les décisions de gestion de ressources humaines en s’assurant de leur cohérence avec les objectifs financiers de dépenses;
10. prévoir un agrégat relatif à la masse salariale dans la loi de programmation militaire ;
11. prévoir une déclinaison de l’évolution des effectifs par grade.

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 15:55
Tempête sur les armées

09.10.2013 par Frédéric Pons - V.A.

 

Budget. Après les industriels de l’armement, c’est au tour des opérationnels de tirer le signal d’alarme sur la dégradation de nos forces militaires. Et sur des perspectives très inquiétantes.

 

Prudent à la veille des municipales de mars prochain, le gouvernement a cherché à atténuer l’impact des annonces de suppressions ou de transferts d’unités, prévues par la loi de programmation militaire (LPM) 2014- 2019. Près de 23 500 postes devront être encore supprimés dans les cinq prochaines années, s’ajoutant aux 54 000 emplois déjà perdus entre 2008 et 2013. Pour 2014, 7 881 postes disparaîtront.

 

Cette année, on évoque plutôt des allégements ou des ajustements. C’est le cas à Varennes-sur-Allier (Allier), Châteaudun (Eure-et-Loir), Luxeuil (Haute-Saône), Longvic (Côte-d’Or). On note des “mouvements compensés” : le 4e régiment de dragons de Carpiagne (Bouches-du-Rhône) est dissous, mais il est remplacé par le prestigieux 1er régiment étranger de cavalerie, en provenance d’Orange (Vaucluse). Les élus ont compris que les vraies annonces sont en réalité repoussées après les municipales, mais les premiers touchés ont déjà réagi. La forte mobilisation à Orange le prouve. La ville de Jacques Bompard refuse le départ de ses légionnaires (environ 1 000 emplois directs et 3 000 indirects).

 

Autre dissolution sèche : le 110e régiment d’infanterie, mais c’est en Allemagne, à Donaueschingen. Carcassonne a senti cette année le vent du boulet : son cher et glorieux 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine, commandé en Algérie par le colonel Bigeard, semble condamné. Ce sera pour 2015 ou 2016. « Une enveloppe de 150 millions d’euros sera affectée aux territoires les plus touchés pour financer la reconversion des sites et des projets de développement », a promis Jean-Yves Le Drian, le 3 octobre, en présentant son budget. Tout s’est fait « sans aucune concertation », disent pourtant les élus locaux.

 

« Tout ceci accentue les inquiétudes du personnel et contribue à alimenter un sentiment de lassitude », a commenté devant les sénateurs le général Bertrand Ract-Madoux, le chef d’état-major de l’armée de terre, l’un des rares grands chefs à s’être exprimé avec franchise. Les industriels de l’armement ont eux aussi exprimé leur inquiétude au sujet de la LPM devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale. Ils disent en public que les engagements budgétaires — 190 milliards d’euros sur six ans, dont 6,1 milliards de « ressources exceptionnelles » — préservent « l’essentiel », en maintenant les grands programmes, de l’avion Rafale au sous-marin Barracuda, mais le ton est plus alarmiste en privé. Éric Trappier (Dassault), Jean-Paul Herteman (Safran), Gérard Amiel (Renault Trucks défense), Patrick Boissier (DCNS), Antoine Bouvier (MBDA), Philippe Burtin (Nexter), Jean-Bernard Lévy (Thales) et Marwan Lahoud (EADS) s’inquiètent des étalements de commandes et de livraisons, décidés pour soulager la trésorerie de la Défense.

 

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 07:55
Armée de Terre : pas de VBMR avant 2025...

10.10.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Seuls les courageux (on les félicite), qui sont allés jusqu'au bout de l'interview de Christian Mons, le président du GICAT (Groupement des des industries de défense terrestre), ont pu lire ses doutes sur la mise en service du VBMR (véhicule blindé multi-rôles), appelé à remplacer les VAB.

 

Si le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a laissé entendre que la bête de somme serait prête pour 2018, Christian Mons table plutôt sur 2025. Calendrier à l'appui...

 

Le programme Scorpion de rénovation de l'armée de Terre est consolidé dans la future LPM. De quoi vous rassurer ?

 

" Scorpion est un programme très complexe, composé de sous-ensembles. Le premier, le système d'information et de commandement (SIC) est commandé depuis fin 2012, à Bull. Maintenant, la DGA devrait déjà avoir commandé les plate-formes, l'EBRC (engin blindé de reconnaissance et de combat) qui remplacera les 10-RC et les Sagaie, le VBMR (véhicule blindé multi-rôles, photo du projet Nexter) qui doit remplacer le VAB.

 

Quand le ministre dit que le VBMR sera livré en 2018, c'est un vœu pieux, c'est absolument impossible. L'UM Terre n'a même pas commencé le processus de commande ! Le marché d'armement européen, le cahier des charges avec les OEM, les objectifs d'états-majors... La Joint-Venture formée par Thales, Nexter et Sagem est en sommeil et attend l'appel d'offres. La DGA l'annonçait pour fin juin 2013, maintenant, on attend la LPM... "

 

Dans combien de temps l'armée de Terre peut espérer bénéficier de ces véhicules ?

 

" Il faut bien six mois pour se porter candidat. La DGA aura bien 15-20 réponses d'industriels européens intéressés. On en élimine une dizaine. Il y aura déjà des recours... Des idées seront ensuite intégrées dans le cahier des charges pour aboutir à l'appel d'offres. On ajoute six mois pour déposer les offres, puis six autres pour décider... Nous sommes déjà en 2016. Un programme de cette importance n'a jamais été réalisé en moins de dix ans. Le PVP (petit véhicule protégé), un véhicule simple, cela avait mis huit ans. Donc on aura des prototypes en 2020 avec évaluation des forces et on commencera la mise en série en 2025... Le général Irastorza, qui a lancé Scorpion en 2009, l'imaginait pour 2015. On l'aura en 2025 et ce ne sera peut-être pas complètement fini. Si on commande 200 VBMR par an, on en aura pour dix ans. "

 

NB : il serait possible de réduire les délais de l'appel d'offres, en le rendant national (et Nexter mais chut...) et non européen. Le traité de Lisbonne le prévoit. Il suffirait de rendre ce programme sensible pour la sécurité nationale. Mais les dernières nouvelles de la DGA, reçues au GICAT, penchent plutôt pour un appel européen

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 06:55
Programmation militaire : le Sénat sécurise les ressources de la défense pour la période 2014-2019

10 octobre 2013 Sénat.fr

 

La commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat a adopté le 8 octobre le projet de loi de programmation militaire. "Ce texte, qui prévoit de sanctuariser 190 milliards d’euros courants pour la défense sur la période 2014-2019, pour un format resserré mais cohérent de notre armée, et des ambitions maintenues à un niveau élevé, nous a rassemblés très largement", s’est félicité Jean-Louis Carrère, Président et rapporteur de la commission. "Tout l’enjeu sera maintenant de l’exécuter conformément aux trajectoires programmées", a-t-il poursuivi.

 

Pour s’assurer de la bonne exécution de la programmation, la commission a adopté une série d’amendements :

- Deux clauses de sauvegarde financière viennent sécuriser le texte du gouvernement en matière de ressources exceptionnelles (compensation intégrale en cas de non réalisation) et de coût des opérations extérieures (financement interministériel automatique au-delà de l’enveloppe de 450 millions d’euros annuels) ;

- Le contrôle parlementaire de l’exécution sera renforcé, avec un contrôle "sur pièces et sur place" possible pour les députés et sénateurs des commissions chargées de la défense –dans le respect du secret de la défense nationale.

 

"Aucune loi de programmation n’a été parfaitement exécutée jusqu’ici ; notre ambition est d’inverser cette tendance. Nous serons vigilants, et ce dès l’exécution du budget pour 2013" a indiqué Jean-Louis Carrère.

 

La commission a également amélioré les dispositions relatives à la protection des systèmes d’information (cyberdéfense) et à la sécurisation des opérations militaires face au risque de judiciarisation inutile. Consciente des efforts importants demandés aux femmes et aux hommes de la défense, elle a prévu une clause de réexamen dès 2015, permettant, en cas d’amélioration de la situation économique, de tendre vers 2 % du PIB consacrés à la défense.

 

La discussion en séance publique se déroulera le lundi 21 octobre au Sénat.

 

Lire le rapport

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 17:30
Egypt criticizes U.S. decision to halt aid

10 October 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Egypt on Thursday criticized a decision by the United States to halt some military and economic aid to the army-backed government in the wake of a crackdown on the Muslim Brotherhood.

 

Washington's decision halts tank and fighter aircraft deliveries but continues support for counter-terrorism activities. Egypt is the second-largest recipient of U.S. aid after Israel.

 

"The decision was wrong. Egypt will not surrender to American pressure and is continuing its path towards democracy as set by the roadmap," Foreign Ministry spokesman Badr Abdelatty told a private Egyptian radio station.

 

The army ousted President Mohamed Mursi of the Muslim Brotherhood in July, installed an interim government and presented a political "roadmap" it promised would lead to fair elections.

 

The Brotherhood refuses to work with the military, which it says staged a coup and sabotaged Egypt's democratic gains after a revolt toppled autocratic President Hosni Mubarak in 2011.

 

Washington said it would withhold deliveries of tanks, fighter aircraft, helicopters and missiles as well as $260 million in cash aid from the military-backed government, pending progress on democracy and human rights.

 

But the State Department said it would continue military support for counterterrorism, counter-proliferation and security in the Sinai Peninsula, which borders U.S. ally Israel. It will also continue to provide funding in areas such as education, health and private sector development.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 09:00
La commission des lois du Sénat se prononce sur les dispositions relatives au renseignement du projet de loi de programmation militaire

Jeudi 10 octobre 2013 Sénat

 

Réunie mercredi 9 octobre sous la présidence de M. Jean-Pierre Michel (Soc - Haute-Saône), la commission des lois du Sénat a examiné le rapport pour avis de M. Jean-Pierre Sueur (Soc - Loiret) sur le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale

 

La commission des lois a adopté 16 amendements de son rapporteur visant à préciser et à accroître les pouvoirs de la délégation parlementaire au renseignement. Ainsi, elle a adopté des amendements prévoyant que la délégation, dans le cadre de l’exercice de sa fonction de contrôle et d’évaluation, est notamment destinataire des rapports de la future inspection des services du renseignement et des recommandations aux ministres de la Cour des comptes concernant les services de renseignement. Elle a également adopté un amendement prévoyant que la délégation peut prendre connaissance du Plan National d’Orientation du Renseignement (PNOR).

 

En outre, la commission a précisé que la restriction à laquelle est soumise la délégation en matière de suivi de l’activité des services de renseignement ne porte, conformément à la jurisprudence du Conseil constitutionnel, que sur les opérations en cours de ces services et non sur les opérations achevées. Elle a voté un autre amendement en vertu duquel la délégation parlementaire au renseignement pourra entendre les agents des services de renseignement avec l’accord du directeur concerné.

 

La commission des lois a adopté deux amendements ayant pour objet d’opérer une fusion, plus complète que celle proposée par le texte initial, de la délégation parlementaire au renseignement et de la commission de vérification des fonds spéciaux.

 

Concernant le cadre juridique du futur fichier « PNR » (Passenger Name Record), qui collectera des données appartenant aux passagers aériens, la commission des lois a repris les recommandations qui figurent dans deux résolutions européennes du Sénat du 3 mars 2009 et du 18 mai 2011, afin d’assurer un équilibre entre l’efficacité dans la lutte contre la criminalité et le respect des libertés publiques. Elle a adopté un amendement précisant que les données des transporteurs aériens seront transmises à une unité de gestion du fichier qui devra s’assurer de la qualité de ces données et répondre aux demandes des services d’enquête et de renseignement. Elle a également adopté des amendements respectivement destinés à clarifier les finalités, préventives ou répressives, d’utilisation du fichier, enfin à limiter son utilisation aux vols extracommunautaires et à subordonner toute action coercitive, après une réponse positive du fichier, à une analyse humaine de cette réponse.

 

Elle a enfin adopté un amendement ayant pour objet d’insérer dans le code de la sécurité intérieure les dispositions relatives à la géolocalisation en temps réel des téléphones portables par les services de la police et de gendarmerie nationale, prévues par l’article 13 du projet de loi. Cet amendement rassemble les dispositions relatives au recueil des données de connexion sous un seul régime juridique, celui instauré par la loi du 10 juillet 1991 pour assurer le contrôle démocratique des interceptions de sécurité.

 

Le projet de loi sera examiné par le Sénat en séance publique le lundi 21 octobre 2013. 

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:55
" L'équipement des forces est une variable d'ajustement " pour le président du GICAT, Christian Mons

09.10.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Volontaire et alarmiste lors de la préparation de la Loi de programmation militaire 2014-2019, Christian Mons, président du Groupement des industries françaises de défense terrestre (GICAT) et du Conseil des industries de défense (CIDEF) se montre désormais inquiet. Rencontré ce mercredi 9 octobre, avec l'Association des journalistes de Défense (AJD), Christian Mons tire de toutes ses forces sur la sonnette d'alarme.

Retard dans les commandes, craintes de perte du savoir-faire, exportations, regroupements industriels et privatisation de Nexter, Christian Mons balaie le champ des soucis d'un secteur de la Défense qui représente 165 000 emplois en France...

 

Pourquoi vous montrez-vous inquiet pour les dépenses d'équipements dans la future Loi de programmation militaire ?

" Parce que l'équipement des forces est une variable d'ajustement. Les évidences s'imposent aux états-majors, les effectifs sont difficiles à réduire au rythme voulu - pour les officiers, c'est cher -, les salaires ont tendance à augmenter. Face à ces réalités chiffrées, on a une fâcheuse tendance à baisser les budgets d'investissement, diluer ou délayer les programmes. Pas un programme n'est nominal, commandé comme prévu. "

 

- De quelle ampleur est le glissement des commandes ?

" Le CIDEF représente 16 milliards d'euros de chiffre d'affaires avec 165 000 emplois, donc 100 000 € par emploi et 4 000 entreprises impliquées significativement dans l'industrie de défense. La perte d'un milliard d'euros par an dans le budget d'équipements dans la prochaine LPM, avec l'inflation, la baisse d'investissements, représente la perte de 10 000 emplois directs et autant d'indirects. Nos difficultés viennent des retards de l'exécution budgétaire. On perd un année sur chaque LPM. L'UM (unité de management) Terre de la DGA ne passe pas les commandes, dans l'attente de la prochaine Loi de programmation militaire, dont des députés me disent qu'elle ne sera pas votée avant février ou mars 2014... Il y a déjà un trou dans les plans de charges des industriels,  300 M€ (les commandes passant de 900 à 600 M€) . Ces commandes vont être passées dans le budget 2014 mais ça a le don de repousser le tas de sable. "

 

- Le secteur en souffre-t-il déjà ?

" Le problème industriel, c'est le maintien du savoir-faire. En ce moment, nous n'avons pas de commandes. Certains industriels ont des trésors de guerre comme EADS, Thales ou Safran, mais d'autres, des PME et même des ETI (entreprises de taille intermédiaires) sont plus vulnérables. Il faut aussi faire le tri entre les entreprises qui fournissent des produits originaux et celles qui sont des fournisseurs de services et de moyens. Celles-ci sont des variables d'ajustement car les grands groupes ne sous-traitent plus en ce moment. "

 

- Quelles sont les entreprises de Défense les plus en danger ?

" Entre 200 et 400 PME pourraient être prochainement menacées. Il y a le pacte PME avec le ministère de la Défense mais il y a quarante points à mettre en œuvre. Nexter, DCNS aussi sont des victimes toutes désignées car ce ne sont pas des entreprises duales ; elles sont 100 % défense ou presque. Elles sont assez directement menacées, leurs sous-traitants aussi. On attend, c'est un peu la quadrature du cercle. A force de saupoudrer, on a des risques de rupture, de pertes de compétences. Nous sommes très proches de la taille critique. Onze Rafale par an, c'est quand même pas beaucoup. "

 

- Comment ce secteur peut-il résister ?

" On peut vivre avec une industrie de défense divisée par deux. On n'a pas besoin d'être gros pour être riche. On n'a pas besoin de 160 000 emplois pour bien vivre. En Allemagne, il y a moins d'emplois mais des entreprises prospères, c'est une question de choix. Entre les militaires et les civils, on perd 80 000 emplois, des emplois qualifiés qui ont de la valeur. Grâce au levier de l'exportation, en se servant de l'armée française comme référence, un euro investit dans l'industrie de défense rapporte pourtant 1,3 € à l'Etat sur dix ans avec les charges, les impôts... "

 

- Faut-il aller plus à l'export ?

" Ce sont des marchés très tendus même si l'Afrique en devient un vrai. Sur la très haute technologie, l'aérien, les missiles, nous sommes en concurrence avec les Etats-Unis, l'Europe - nous sommes du même monde -, mais dans d'autres domaines, dans le naval ou le terrestre, nous sommes en concurrence avec des émergents, la Turquie, la Corée du Sud, le Brésil, Israël, l'Afrique du Sud, la Pologne. Disons qu'on a des prix de revient notablement différents des leurs. Leurs produits ne sont pas au même niveau que nous, à 80 % de nos performances et à 50 % du prix, mais ça nous gêne à l'export. Aujourd'hui, nous sommes présents partout, les pouvoirs publics nous aident, on ne peut pas faire plus. "

 

- L'Europe de la défense et le regroupement d'industriels peuvent-ils être une solution ? Ce sujet sera abordé au Conseil européen de décembre...

VBCI.jpgBoxer8x81.jpg" Des décisions politiques peuvent être prises pour augmenter la taille critique par des regroupements internationaux. En Europe, on fabrique huit ou neuf 8x8 comme le VBCI (véhicule blindé de combat d'infanterie), aux Etats-Unis un, ça fait froid dans le dos. On n'a pas vendu le VBCI à l'export ; les Allemands n'ont pas vendu le Boxer (ils sont très différents comme on peut le voir sur ces deux photos, sauras-tu les reconnaître ?). C'est devenu ridicule. Il faut obliger les états-majors à se mettre d'accord sur des programmes communs. Pas un politique ne le fait. Tant que ça n'existera pas, il n'y aura pas d'industrie européenne de la défense. "

 

- Il y aura une initiative franco-allemande à ce sujet...

" J'aimerais bien que ce sujet soit abordé avec énergie par Hollande et Merkel. Que le prochain char ou le prochain avion de combat soit le fruit d'une convergence des états-majors. C'est une des conditions essentielles au regroupement industriel. On peut faire des Airbus, des EADS de la Défense. On l'a presque fait avec les missiles et MBDA. On devrait pouvoir réussir à fédérer une grosse partie de l'armement terrestre. "

 

- Est-ce que les recettes exceptionneles (6,1 milliards sur la LPM) pourraient concerner la vente d'une part des actions de Nexter ?

" Une entreprise à 100 % étatique, c'est un problème politique. Tant qu'il n'y aura pas de décision politique de privatiser Nexter (à 51 % ce qui imposera une loi de privatisation), aucun industriel européen ne s'intéressera à elle. Perdre le contrôle d'une entreprise d'Etat, même pour un gouvernement de gauche, ce n'est pas facile, surtout un des derniers arsenaux de France. "

 

- Le programme Scorpion de rénovation de l'armée de Terre est consolidé dans la future LPM. De quoi vous rassurer ?

" J'ai plaidé pour la création d'un programme emblématique et fédérateur pour l'armée de Terre. Les députés aiment les grands programmes. Une frégate, un avion, ça parle. Il fallait la même chose pour l'armée de Terre. En plus, ça correspond à une vraie réalité opérationnelle.

VBMRNexter.jpgScorpion est un programme très complexe, composé de sous-ensembles. Le premier, le système d'information et de commandement (SIC) est commandé depuis fin 2012, à Bull. Maintenant, la DGA devrait déjà avoir commandé les plate-formes, l'EBRC (engin blindé de reconnaissance et de combat) qui remplacera les 10-RC et les Sagaie, le VBMR (véhicule blindé multi-rôles, photo du projet Nexter) qui doit remplacer le VAB.

Quand le ministre dit que le VBMR sera livré en 2018, c'est un vœu pieux, c'est absolument impossible. L'UM Terre n'a même pas commencé le processus de commande ! Le marché d'armement européen, le cahier des charges avec les OEM, les objectifs d'états-majors... La Joint Venture formée par Thales, Nexter et Sagem est en sommeil et attend l'appel d'offres. La DGA l'annonçait pour fin juin 2013, maintenant, on attend la LPM... "

 

- Dans combien de temps l'armée de Terre peut espérer bénéficier de ces véhicules ?

" Il faut bien six mois pour se porter candidat. La DGA aura bien 15-20 réponses d'industriels européens intéressés. On en élimine une dizaine. Il y aura déjà des recours... Des idées seront ensuite intégrées dans le cahier des charges pour aboutir à l'appel d'offres. On ajoute six mois pour déposer les offres, puis six autres pour décider... Nous sommes déjà en 2016. Un programme de cette importance n'a jamais été réalisé en moins de dix ans. Le PVP (petit véhicule protégé), un véhicule simple, cela avait mis huit ans. Donc on aura des prototypes en 2020 avec évaluation des forces et on commencera la mise en série en 2025... Le général Irastorza, qui a lancé Scorpion en 2009, l'imaginait pour 2015. On l'aura en 2025 et ce ne sera peut-être pas complètement fini. Si on commande 200 VBMR par an, on en aura pour dix ans. "

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:50
German special forces train on October 7, 2013. DeutschesHeer.de

German special forces train on October 7, 2013. DeutschesHeer.de

 

October 08, 2013 Patrick Keller | American Enterprise Institute

 

The “grand narrative” of German security policy since the end of the Cold War has oscillated between Germany’s reluctance to use hard power and Germany’s desire to be seen as supportive of its American and European allies. This is reflected in the varying decisions it has made during foreign military operations and in the manner in which Germany’s military has conducted those operations. At the same time, the German military has undergone a series of reforms designed to modernize German forces and to make them more flexible and deployable. But a stagnant and low level of defense expenditures has made carrying out these reforms an ongoing challenge to the German military and German defense ministry. Germany has a vital interest in a stable and liberal international order and, hence, in having a military capable of helping maintain that order. As Europe’s leading economic power and, increasingly, as Europe’s central political actor, Germany could and should take the lead in reversing the precipitous decline in European hard power.

 

Key points in this Outlook:

 

    German ambivalence on the use of military power continues to bedevil German politicians and leaders.

    A stagnant defense budget will be a challenge to the German defense ministry’s plan to establish a leaner, more flexible, and more deployable German armed forces.

    As Europe’s economic leader and central political actor, Germany should guide the way in reversing the problematic decline in European hard power.

 

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:50
photo 110e RI

photo 110e RI

09/10/2013 Par Alain Barluet – leFigaro.fr

 

Le dernier régiment français stationné outre-Rhin pourrait être dissous en 2014.

 

Les vaches maigres de l'armée française risquent d'avoir des répercussions sur la coopération militaire entre Paris et Berlin. Dernier régiment exclusivement français stationné en Allemagne, à Donaueshingen (Bade-Wurtemberg), le 110e régiment d'infanterie pourrait être dissous en 2014 dans le cadre des mesures d'économies prévues par le ministère de la Défense. Cette unité, qui cohabite avec un régiment de chasseurs de la Bundeswehr (le Jägerbataillon 292), appartient aussi à la brigade franco-allemande (BFA), dont elle est considérée comme l'un des fers de lance. Sa disparition, jugent plusieurs officiers généraux, jetterait une ombre sérieuse sur l'avenir de la BFA, initiative emblématique de la relation entre la France et l'Allemagne mise sur pied par François Mitterrand et Helmut Kohl entre 1987 et 1989. «La dissolution du 110e RI reviendrait à dissoudre la BFA», affirme un officier général du cadre de réserve très impliqué dans le lancement de l'unité binationale, en qualifiant cette décision d'«aberration tactique et politique». La disparition du 110e RI tournerait en tout cas la page d'une présence militaire héritée des forces françaises en Allemagne, qui ont compté jusqu'à 80 000 hommes. Parmi les ultimes régiments français outre-Rhin, le 3e régiment de hussards d'Immendingen, également intégré à la BFA, a été rapatrié à Metz en 2011. Le 16e bataillon de chasseurs à pied de Saarburg est lui aussi revenu en France, l'année précédente, et a pris ses quartiers à Bitche (Moselle). Un groupe de soutien français reste à Müllheim, auprès de l'état-major de la BFA.

 

Selon plusieurs sources bien informées, le 110e RI pourrait «sauter» à l'horizon de l'été prochain. Après l'annonce de premières suppressions de régiments par Jean-Yves Le Drian, le 3 octobre, d'autres mesures de «restructuration» sont attendues après les municipales de mars 2014. Selon la loi de programmation militaire pour 2014-2019, la défense nationale doit supprimer 23.500 emplois, auxquels s'ajoutent 10.000 postes restant à trouver en 2014-2015 au titre de la précédente réforme. La BFA ne figure pas parmi les grandes unités mentionnées dans le dernier livre blanc.

 

Jean-Yves Le Drian s'est refusé jusqu'à présent à se prononcer publiquement sur le sort du «110». Interrogé mercredi par Les Dernières Nouvelles d'Alsace, à la veille d'un déplacement à Colmar, le ministre de la Défense affirme ne «pas avoir de position définitive». Dans son entourage, on indique qu'«une réflexion est en cours mais que l'on n'en est pas au stade de l'alarme».

 

    Les responsables militaires allemands s'offusquent de ne pas avoir été «mis dans la boucle» par Paris

 

Tel n'est pas le sentiment outre-Rhin. Berlin n'a pas encore été officiellement mis au courant d'une décision française, du fait notamment des législatives allemandes du 22 septembre. Les responsables militaires allemands s'offusquent de ne pas avoir été «mis dans la boucle» d'un choix aux enjeux symboliques, mais aussi territoriaux et économiques, aussi conséquents. Récurrentes, les rumeurs concernant la suppression, ou le déplacement, du 110e RI, ont déjà donné lieu à plusieurs séances d'explication entre les états-majors des deux armées. Des officiers français ont été dépêchés outre-Rhin pour apaiser les craintes de leurs homologues. Mais «être informé est une chose et voir son avis pris en compte en est une autre», s'agace un officier supérieur de la Bundeswehr.

 

S'ils redoutent d'être mis devant le fait accompli, les responsables militaires allemands déplorent aussi une éventuelle rupture d'équilibre dans la participation des deux  partenaires à la BFA. Berlin assure depuis 2010 le financement, à Illkirch-Graffenstaden, au sud de Strasbourg, du Jägerbataillon 291, unité d'infanterie et de reconnaissance de la BFA, première unité militaire allemande à tenir garnison en France depuis 1945. «Les Allemands s'inquiètent à la fois de ne pas avoir été mis dans le coup et de perdre un instrument de la coopération au quotidien», résume un officier général. Côté allemand, on veut croire que l'affaire n'est encore bouclée. Le dossier, prévient-on, remontera jusqu'à la chancelière elle-même.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 16:50
New Scotland analysis paper on Defence

8 October 2013 Ministry of Defence and Scotland Office

 

Scotland benefits from every single pound spent on UK defence, a new Scotland analysis programme paper makes clear.

 

The Scotland analysis paper on Defence, published today, highlights the extent to which an independent Scotland would no longer benefit from the £34 billion annual UK defence budget, one of the largest in the world.

 

The complex and integrated nature of the UK’s defence capabilities mean that an independent Scotland would have real difficulties trying to replicate a similar but smaller force from scratch.

 

The paper, launched by the Defence Secretary Philip Hammond during a visit to Edinburgh, contains detailed analysis and concludes that ‘an independent Scotland would face an immediate and pressing challenge to establish Armed Forces capability and supporting defence machinery’.

 

The paper highlights the employment and economic benefits the defence industry brings to Scotland that would be threatened should Scotland leave the UK.

 

The paper mentions the thousands of skilled jobs in Scotland that are reliant on the UK’s defence industrial base, which plays a key role in providing the Armed Forces with the state-of-the-art equipment they need to defend the country against attack. It also sets out the economic benefits throughout Scotland for communities who contribute to the defence of the UK.

 

Under Future Force 2020 Scotland will be home to one of 3 Royal Navy main bases, including all its submarines, one of the British Army’s 7 adaptable force brigades and one of 3 Royal Air Force fast jet main operating bases.

 

Although the overall number of Regular Armed Forces personnel across the UK is decreasing, by 2020 the number in Scotland is set to increase to 12,500 (8.8% of the UK total).

 

And, as a part of the UK government’s plans to increase the size of the Reserve Forces, by 2018 there will be an estimated 4,250 trained Volunteer Reserves in Scotland.

Defence Secretary Philip Hammond
Defence Secretary Philip Hammond [Picture: Crown copyright]

The Defence Secretary, Philip Hammond, said:

The Scottish people deserve to know what the impact of independence would be on the jobs and livelihoods of the many thousands of people in Scotland that are employed in the UK Armed Forces or in the defence industry that equips and supports them.

Less than a year before the Scottish people go to the ballot box to take one of the most important decisions in the history of Scotland, the Scottish Government’s plans remain insultingly vague – a 2-page wish list that is neither costed nor credible.

The security of the Scottish people is too important to be ducked and dodged.

 

As part of the UK, Scotland has access to the full range of UK defence capabilities, defending against both natural and man-made threats.

 

MOD’s future plans for equipment also ensure that Scotland, as part of the UK, will have defence capabilities of a scale and sophistication enjoyed by few other countries.

 

This includes the 2 brand new Queen Elizabeth Class aircraft carriers, 6 Type 45 destroyers, 13 Type 26 frigates, 7 Astute Class submarines and the fast jet force of Typhoon and the Lightning II Joint Strike Fighter.

 

From a defence perspective, it is clear that the transition to independence would be extremely complex, raising serious questions over how an operational capability for an independent Scottish state could be managed.

 

The Scotland analysis programme is a series of detailed publications produced by civil servants, including those in Defence, explaining the benefits Scotland brings to the United Kingdom and the benefits for Scotland in being part of the UK. Earlier papers have covered topics such as currency, financial services and the economy.

 

The defence paper is the first in a sequence of papers that will analyse Scotland’s place in the world.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:55
Le Drian détaille les coupes dans les armées

04 octobre 2013 Philippe CHAPLEAU - Ouest-France

 

Le ministre de la Défense a présenté [le 3 octobre]  le plan de restructuration pour 2014.L'an prochain, 7 881 postes vont être supprimés. Et des unités dissoutes.

 

Il ne s'agit « pas de construire une armée d'héritage », mais celle « de nos besoins ». Paraphrasant le général de Gaulle, Jean-Yves Le Drian a détaillé les dissolutions et les mouvements d'unités prévues dans le cadre de la dernière année de la loi de programmation militaire (LPM 2009-2014). Il a ainsi également répliqué à un groupe de généraux qui, sous le nom de Sentinelles de l'Agora (voir le blog Lignes de défense), a violemment critiqué la réforme du ministère de la Défense dans un texte diffusé lundi.

 

Une réorganisation pragmatique

 

Si la marine est épargnée pour 2014, l'armée de terre et l'armée de l'air sont touchées par le « plan de stationnement des armées » présenté hier. Le ministre assume ses choix et considère que les « embarras financiers » raillés par les Sentinelles de l'Agora sont dramatiques et obligent à « une réorganisation pragmatique du ministère de la Défense ».

 

L'armée de terre perd un régiment de chars Leclerc, le 4e régiment de dragons de Carpiagne (Bouches-du-Rhône) fort d'un millier d'hommes. Ses locaux phocéens seront ensuite occupés par le 1er régiment étranger de cavalerie (Légion étrangère, 900 hommes) qui va quitter Orange, ville dirigée par Jacques Bompard (Ligue du Sud).

 

L'armée de l'air fermera son détachement de Varennes-sur-Allier (Allier) et une partie de la plateforme de la base aérienne de Dijon. Elle réduira ses effectifs sur la base de Châteaudun (Eure-et-Loir) et dissoudra un escadron de défense sol-air à Luxeuil (Haute-Saône).

 

La somme des postes concernés par ces mesures n'atteint pas le total de 7 881 postes supprimés en 2014. D'autres le seront dans les états-majors de soutien défense (il en existe 5 en France) ; ainsi l'EMSD de Rennes et ses 90 militaires disparaîtront.

 

Et le reste ? Pas plus le ministre que ses conseillers n'ont apporté de précisions. Ce sera l'objet d'une « cueillette quasi individualisée, mais raisonnée » selon un militaire parisien, d'un saupoudrage de suppressions de postes qui affectera principalement l'administration et le soutien.

 

La même procédure, « sans coupes aveugles et systématiques » selon le ministre breton, sera adoptée pour les quatre premières années de la LPM 2015-2019 au cours de laquelle les armées vont devoir trouver 25 800 autres postes à supprimer.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:20
Le Canada renforce son appui à la première ligne des Forces armées canadiennes

7 oct. 2013 OTTAWA, ONTARIO-(Marketwired ) - L'honorable Rob Nicholson, C.P., c.r., député de Niagara Falls et ministre de la Défense nationale, a lancé aujourd'hui d'une importante initiative visant à renforcer l'appui aux investissements liés à la première ligne, grâce à la réduction des inefficiences, la simplification des processus opérationnels et la diminution des frais généraux de l'organisation de la défense du Canada.

« Conformément à la volonté du premier ministre de libérer des ressources de soutien pour les affecter à la capacité et à la disponibilité opérationnelles, la Défense nationale a déposé un plan ambitieux pour diminuer ses frais généraux, a déclaré le ministre Nicholson. Le renouvellement de la Défense aidera le ministère de la Défense nationale à continuer de fournir une force armée de premier ordre, prête à relever les défis de demain. »

On prévoit que cette initiative entraînera des économies entre 750 M$ et 1,2 G$ par année d'ici 2017-2018, qui seront réinvesties dans les priorités opérationnelles et de première ligne de la Défense. Depuis 2006, le gouvernement a augmenté le budget de la Défense de 4,5 M$ dans le but de soutenir les femmes et les hommes militaires du Canada. Voici quelques secteurs clés où l'on cherchera à augmenter l'efficience :

  • regroupement et synchronisation des programmes de formation des FAC pour toutes les compétences communes;
  • harmonisation et modernisation des systèmes d'information afin qu'il soit possible de mieux prévoir les exigences touchant les pièces de rechange et l'entretien, d'augmenter la précision de la prise d'inventaire et d'utiliser au maximum les articles déjà en stock;
  • amélioration du processus d'approvisionnement en biens et en services grâce à la simplification des modalités des marchés et du regroupement des achats, lorsque cela est possible.

Le renouvellement de la Défense ne constitue pas un exercice de réduction de coût, et l'intention globale n'est pas de réduire le nombre d'employés de la Force régulière, de la Réserve ou d'employés civils. Cependant, on prévoit redistribuer l'effectif afin de tenir compte de plus hautes priorités opérationnelles. Dans le cadre de cette redistribution de l'organisation de la Défense, l'objectif sera de réaffecter l'équivalent d'entre 2 800 et 4 800 postes de militaires et d'employés civils afin de s'acquitter de tâches à priorité plus élevée.

« En offrant à chacun des membres du ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes la chance de se faire entendre à l'égard du renouvellement de la Défense, nous faisons la promotion d'une culture de changement et nous préparons notre avenir ensemble », a déclaré Richard Fadden, sous-ministre de la Défense nationale.

« Cette initiative a reçu l'appui du ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes et sera menée par les niveaux supérieurs de l'organisation de la Défense, a expliqué le général Tom Lawson, Chef d'état-major de la défense. Grâce à cela, le renouvellement de la Défense nous donne l'occasion de chercher d'autres moyens de répartir de façon plus efficace les ressources limitées pour les affecter à des priorités plus élevées en matière de capacité et de disponibilité opérationnelles. »

Le ministère de la Défense nationale a mis en œuvre l'initiative de renouvellement de la Défense afin de positionner ses ressources et ses investissements de manière stratégique et de continuer d'offrir une force militaire moderne, polyvalente et apte au combat proposée par le gouvernement dans la Stratégie de défense Le Canada d'abord.

 

Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site concernant l'annonce sur le renouvellement de la Défense

Pour plus d'information sur la Stratégie de défense Le Canada d'abord, veuillez visiter le site sur la Stratégie de défense Le Canada d'abord.

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