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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 07:50
La Saônia, correspondant au Jura français, décide d'attaquer la Suisse à partir de trois points de passage, proches de Neuchâtel, Lausanne et Genève, selon une carte reproduite par "Le Matin Dimanche".

La Saônia, correspondant au Jura français, décide d'attaquer la Suisse à partir de trois points de passage, proches de Neuchâtel, Lausanne et Genève, selon une carte reproduite par "Le Matin Dimanche".

29.09.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

D'année en année, l'état-major suisse fait preuve d'une imagination débordante. L'an dernier, l'armée suisse avait imaginé, dans son exercice militaire Stabilo Due, une Europe plongée dans le chaos par la chute de l'euro et un afflux massif de réfugiés dans la petite République helvétique. Cette simulation avait fait le tour du monde, faisant jaser jusque dans la presse américaine. Cette année, le scénario du nouvel exercice des brigades blindées de Suisse romande, baptisé Duplex-Barbara, simule rien moins qu'une attaque française contre la Confédération, révèle le journal Le Matin Dimanche.

 

L'exercice, qui s'est déroulé du 26 au 28 août, suppose que la France, en complète déroute financière, s'est désintégrée en plusieurs entités régionales sous l'effet de la crise. L'une d'elle, baptisée Saônia, correspondant au Jura français, décide d'attaquer la Suisse à partir de trois points de passage, proches de Neuchâtel, Lausanne et Genève, selon une carte reproduite par Le Matin, qui a pu consulter les détails de l'opération. Une organisation paramilitaire proche du gouvernement de Saônia et appelée BLD (brigade libre de Dijon) veut "venir chercher l'argent que la Suisse a volé à Saônia" afin d'éponger la dette saônienne, et organise des attentats en Suisse.

 

"Pour sa crédibilité, l'armée suisse devrait travailler aux menaces du XXIe siècle", a réagi Antoine Vielliard, conseiller général de Haute-Savoie, dans les colonnes du Matin Dimanche. Selon Daniel Berger, commandant de la brigade blindée suisse, "l'exercice n'a strictement rien à voir avec la France que nous apprécions, il a été préparé en 2012, alors que les relations fiscales franco-suisses étaient moins tendues. Des villes françaises sont citées uniquement pour donner des échelles réelles aux soldats".

 

Dimanche dernier, les Suisses ont voté à une très large majorité le maintien de leur système d'armée de milice, fondé sur la conscription militaire obligatoire. Ainsi, 73,2 % des votants ont dit "non" à la proposition du Groupe pour une Suisse sans armée (GSSA), qui demandait la fin du service militaire obligatoire et de le remplacer soit par des volontaires, soit par une petite armée de métier.

 

L'armée de milice constituée de citoyens-soldats est considérée comme l'un des piliers fondateurs de la nation suisse. Ses effectifs sont de 155 000 aujourd'hui. En Europe, la majorité des pays ont abandonné le service militaire au profit d'une armée de métier.

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 11:20
Les militaires américains impayés tant qu'il n'y n'aura pas de budget

27 septembre 2013 .lapresse.ca (AFP)

 

Dans un mémorandum aux responsables américains de la Défense, le numéro deux du Pentagone Ash Carter affirme que «tous les personnels militaires continueront leur travail habituel», mais «ne seront pas payés jusqu'à ce que le Congrès vote les fonds».

 

Washington - Les 1,4 million de militaires américains continueront de travailler, mais cesseront d'être payés tant que le Congrès n'aura pas voté de budget en cas de fermeture partielle du gouvernement fédéral le 1er octobre, a annoncé vendredi le Pentagone.

 

Dans un mémorandum aux responsables américains de la Défense, le numéro deux du Pentagone Ash Carter affirme que «tous les personnels militaires continueront leur travail habituel», mais «ne seront pas payés jusqu'à ce que le Congrès vote les fonds».

 

Les arriérés de solde seront versés une fois le budget financé.

 

Faute de vote du Parlement d'ici lundi soir, l'État fédéral américain ne dispose pas de budget pour le nouvel exercice budgétaire qui débute mardi, menaçant les agences fédérales de fermeture.

 

«Environ la moitié» des près de 800 000 employés civils de la Défense seront quant à eux mis en congés sans solde, a pour sa part déclaré le contrôleur des finances du Pentagone, Robert Hale.

 

Celui-ci a déploré un «nouveau coup pour le moral» après les six jours de chômage technique imposés aux employés civils cette année en raison de coupes budgétaires automatiques.

 

«Le département de la Défense continuera bien sûr de conduire la guerre en Afghanistan, y compris en préparant les troupes pour leur déploiement sur ce théâtre», assure le numéro deux du Pentagone, selon qui les autres missions nécessaires à la «sécurité de la nation» se poursuivront normalement.

 

Les entraînements des réservistes et militaires de La Garde nationale seront également suspendus le temps de la fermeture du gouvernement fédéral, sauf s'ils sont liés avec les missions jugées prioritaires.

 

Le Sénat a adopté un budget temporaire pour financer l'État fédéral jusqu'au 15 novembre, que doit maintenant voter la Chambre des représentants, dominée par les républicains.

 

Le président de la chambre John Boehner a indiqué jeudi qu'il était improbable que la Chambre vote en l'état le projet du Sénat.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 16:55
Le SGA s'attaque à la déflation des effectifs et à la maîtrise salariale

26.09.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Le secrétaire général pour l'administration (SGA), Jean-Paul Bodin, est rarement porteur de bonnes nouvelles par les temps qui courent. Lors de son audition devant la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées du Sénat le 11 septembre, il a rappelé les objectifs chiffrés de déflation des effectifs et de la maîtrise salariale. Et les perspectives sont sévères.

 

Dans la future loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, qui sera à l'étude fin novembre ou début décembre, la déflation des effectifs de la Défense sera de 33 675 équivalents temps plein (ETP). Soit 10 175 restant de la LPM précédente et 23 500 pour la nouvelle. En contrepartie, 645 postes seront créés dans les domaines de la lutte informatique défensive, de la sûreté nucléaire et à la DGSE.

 

Les nouveaux objectifs capacitaires impliqueront la suppression de 8 000 ETP sur la période (avec fermetures de régiments et regroupements de bases de défense), 1 000 parmi les forces prépositionnées. La majorité, 14 500, proviendra de la transformation de l'environnement des forces. Les Bases de Défense monteront en puissance dans le domaine du soutien avec une particularité, l'augmentation du nombre de civils dans ces structures. Pour les suppressions, on a choisi un ratio de 78 % côté militaire et 22 % chez les civils (75-25 lors de la précédente LPM). On annonce aussi une baisse de 15 à 20 % des effectifs dans l'administration centrale.

 

Le paiement des pensions au grade supérieur et des aides à la reconversion seront mis en œuvre pour encourager les départs. L'ensemble du dispositif d'accompagnement des restructurations se situera à hauteur de 933 millions d'euros pour la période. Défense mobilité, l'agence de reconversion unique pour l'ensemble du personnel, Défense Mobilité, qui va se doter d'une structure dédiée, sera chargée de s'occuper des officiers supérieurs (dispositif analogue à celui existant pour les officiers généraux). En 2012, 74% des candidats à la reconversion suivis par les 51 antennes de Défense Mobilité ont retrouvé un emploi durable dans les six mois suivant leur départ.

 

La LPM prévoit la suppression de 5 800 postes d'officiers, soit 1 000 par an d'ici 2019. Il s'agit de retrouver un taux d'encadrement de 16 %. Il était de 15,5 % en 2007 et se situe à 16,75 % actuellement. A noter que dans l'armée de Terre, ce taux n'est que de 12 % et même 8 % dans la force d'action terrestre... Suivez mon regard.

 

La maîtrise de la masse salariale est l'autre enjeu. L'objectif de la LPM est de réaliser 4,4 milliards d'euros d'économie sur la période.

 

Ces ajustements et la nouvelle politique de Défense auront d'autres conséquences, plus durables. " Tout ceci nous conduira inévitablement, dans le cours de la LPM, à modifier la politique des ressources humaines, notamment en ce qui concerne les militaires ", constate Jean-Paul Bodin.

 

Les processus de sélection, d'avancement et de déroulement des carrières seront ainsi actualisés. Question concomitante, combien d'officiers seront recrutés à l'avenir dans les grandes écoles militaires ? Combien déjà formés à l'extérieur ? Pour quels contrats et des périodes plus courtes ?

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 16:50
Suisse : 740 millions de francs pour l'armement

26.09.13, arcinfo.ch

 

Le Conseil national a validé le programme d'armement de la Confédération dont le coût est estimé à 740 millions de francs.

 

Deux semaines après avoir donné son feu vert aux avions de combat Gripen, le National a accepté jeudi par 122 voix contre 47 le programme d'armement suivant, devisé à 740 millions de francs. La gauche a essayé en vain de biffer les 209 millions destinés à l'infrastructure de télécommunication.

 

Le projet "réseau d'engagement Défense", dont deux autres étapes sont prévues dans de prochains programmes, vise à connecter tous les systèmes importants dans une infrastructure de télécommunications uniforme. Il vise à garantir la sécurité informatique de la Confédération et la protection contre les pirates.

 

Avec le nouveau système, qui sera acquis entre 2014 et 2020, il sera aussi possible d'augmenter le débit de données et de réduire la dépendance par rapport aux exploitants civils. Le réseau sera en priorité réalisé à partir d'infrastructures militaires existantes et à titre secondaire via celles d'opérateurs civils comme Swisscom.

 

Il sera connecté à plusieurs systèmes fixes et mobiles (comme ceux de surveillance de l'espace aérien ou d'alarme à la population en cas de crise). Les autorités civiles en profiteront aussi, par exemple si un problème survient sur un barrage, a plaidé le ministre de la défense Ueli Maurer.

 

Nouveau scandale?

 

Ce projet n'est pas assorti d'un cahier des charges clair, a déploré Edith Graf (PS/TG). Il est irresponsable de s'engager sur un achat par étapes sans avoir de vue d'ensemble, a renchéri Balthasar Glättli (Verts/ZH).

 

Egalement échaudés par les différents scandales informatiques qui ont marqué ces dernières années l'administration fédérale et l'armée, les Vert'libéraux, compagnons de lutte de la gauche contre les Gripen, n'ont pas rejoint le camp rose-vert cette fois.

 

Ils ont préféré demander à Ueli Maurer d'assurer un contrôle adéquat. Un appel relayé par l'UDC. Il n'y a pas de risque technologique vu que l'on se base sur un système existant, a assuré le ministre de la défense. L'acquisition par étapes permettra en outre de corriger le tir si nécessaire.

 

Flotte de véhicules

 

Les autres achats n'ont pas été contestés, si ce n'est par les Verts. Selon eux, les acquisitions proposées ne répondent pas à des besoins avérés mais servent davantage à assurer des commandes à certaines entreprises. La proposition écologiste de ne pas entrer en matière a été repoussée par 129 voix contre 43.

 

Le plus gros montant (222 millions) concerne les véhicules protégés de transport de personnes, des sortes de camions blindés et pourvus d'une tourelle armée. Une nouvelle flotte de 130 engins viendra compléter, entre 2015 et 2017, les 290 engins déjà commandés. Ces derniers ne suffisent pas pour doter simultanément l'ensemble des 20 bataillons d'infanterie de ce genre de véhicules ou de chars de grenadiers à roue.

 

Pièces de rechange

 

Autre gros budget: l'achat entre 2014 et 2021 pour 149 millions de pièces de rechange destinées aux avions de combat FA-18 et aux véhicules Puch, Duro et Steyr.

 

Le programme prévoit aussi 86 millions pour un système de pont d'appui permettant de franchir des cours d'eau et d'autres obstacles d'une largeur de 45 mètres. L'achat est composé, outre du matériel, de dix modules de véhicules de pose et de 290 mètres de passerelles. Il sera remis à la troupe dès 2016.

 

Enfin, 74 millions serviront à renouveler entre 2014 et 2016 la flotte de véhicules: 100 camions, 360 voitures de livraison et 500 remorques à un essieu.

 

Le dossier passe au Conseil des Etats.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 16:35
Partage des coûts de la défense : Séoul et Washington restent divisés

WASHINGTON, 26 sept. (Yonhap)

 

La Corée du Sud et les Etats-Unis sont toujours divisés sur le partage des coûts liés au stationnement des Forces américaines en Corée du Sud (USFK), a fait savoir ce jeudi Hwang Joon-kook, l'ambassadeur spécial pour l'Accord des mesures spéciales (SMA).

 

«Il y a encore de grandes divergences de positions entre les deux parties», a déclaré aux journalistes Hwang après deux jours de discussions avec son homologue américain, Eric John, à Washington. «Les négociations se focalisent actuellement sur les moyens d'améliorer l'ensemble du système (de partage des coûts)», a ajouté Hwang tout en refusant de dévoiler des détails des discussions.

 

Depuis 1991, les deux alliés partagent les coûts liés au stationnement de l'USFK en vertu du SMA. Le précédent accord, signé en 2009, arrive à échéance à la fin de cette année. Séoul a proposé de mettre en place des mesures permettant d'empêcher que ses contributions soient utilisées à d'autres fins, comme par exemple pour financer le projet de déménagement des bases de Yongsan.

 

Washington s'est de son côté montré défavorable à l'idée de Séoul, soulignant que lors de la signature en 2004 de l'accord sur le projet de déménagement des bases de Yongsan, les deux parties avaient consenti à ce que les contributions sud-coréennes puissent être utilisées pour couvrir les coûts de construction liés au projet de déménagement.

 

Cette série de négociations était la quatrième du genre destinée à déterminer le montant et la méthode de participation de la Corée du Sud au financement des activités de défense de l'USFK pour les années à venir. Plusieurs sources ont indiqué que Séoul a proposé de maintenir le niveau actuel pour une contribution annuelle d'environ 870 milliards de wons (808 millions de dollars) alors que Washington a demandé de l'augmenter à 1.000 milliards de wons.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 16:35
Budget 2014 : hausse du budget pour le bouclier contre les missiles nord-coréens

SEOUL, 26 sept. (Yonhap)

 

Le budget destiné à la défense dans le plan budgétaire du gouvernement pour 2014 a connu une hausse de 4,2% par rapport à cette année afin de garantir une hausse de 15% des salaires des soldats et de 5,8% du montant consacré au bouclier contre les missiles nord-coréens.

 

Le total du budget de la défense s’élève à 35.800 milliards de wons, soit environ 24,30 milliards d’euros, pour l’année prochaine. La part dédiée aux conditions de travail des soldats et à la gestion a vu une augmentation de 3,6% à 25.102 milliards de wons.

 

Concernant le budget de l’innovation de la capacité de défense, en particulier l’introduction du bouclier contre les missiles nord-coréens, appelé «Kill Chain», la hausse est de 5,8% à 10.698 milliards de wons.

 

De manière plus détaillée, le salaire mensuel des circonscrits augmentera de 15% pour atteindre 134.600 wons (93 euros) contre actuellement 117.000 wons. Pour l’élaboration du système d’attaques préventives des sites nucléaires et de missiles, Kill Chain, un volume budgétaire de 999,7 milliards de wons sera consacré et 120,2 milliards de wons au système d’interception de missiles balistiques, KAMD.

 

Le budget pour l’acquisition de nouveaux avions (F-X) a aussi connu une augmentation de 337,8 milliards à 732,8 milliards de wons pour l’année prochaine. Ce plan budgétaire de la défense a vu une réduction de 184,4 milliards de wons par le ministère des Finances à la vue de la demande initiale du ministère de la Défense

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:55
La défense, troisième budget de l'Etat, assume 60 % des baisses d'effectifs prévues

25.09.2013 Par Nathalie Guibert LE MONDE

 

Le chef des armées, François Hollande, a choisi de "maintenir" l'effort de défense du pays : le budget doit être stabilisé en valeur au niveau de 2013, pour les trois exercices 2014, 2015 et 2016. Avec 31,4 milliards d'euros par an, il reste le troisième budget de l'Etat après l'éducation et la charge de la dette, et le premier budget d'investissement public (17 milliards).

 

Suite de larticle

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:55
Budget 2014 : suppression de 13.000 postes dans les ministères non-prioritaires

25/09/2013 Par La rédaction de RTL.fr (AFP)

 

Pour compenser la création de 11.000 postes dans l'Éducation nationale, la police et la justice, plus de 13.000 postes vont être supprimés dans d'autres ministères.

 

13.123 postes vont être supprimés dans les ministères non prioritaires, au profit de la création de près de 11.000 postes dans l’Éducation, la Justice, et la Police. Ce qui permet d'assurer une stabilité des effectifs.

 

La masse salariale de l’État est quasiment stabilisée et les dépenses de fonctionnement des ministères sont globalement réduites de 2% : elles portent ainsi l'effort global à 2,6 milliards d'euros, selon le projet de loi de finances présenté en Conseil des ministres. La masse salariale devrait s'élever à environ 81 milliards (contre 80,6 mds en 2013), selon le ministère de la Fonction publique.

 

La majorité des postes supprimés dans les ministères de la Défense et des Finances

 

En 2014, "13.123 emplois seront supprimés dans les secteurs qui ne concourent pas aux missions prioritaires. Cet effort concerne "pour 7.881 postes le ministère de la Défense" et pour 2.564 postes le ministère des Finances. "Les autres ministères participeront à l'effort de stabilisation de l'emploi public à hauteur de 2.678 postes", ajoute le texte.

 

A l'inverse, le budget prévoit 10.979 créations de postes, dont 9.984 pour l'Éducation (éducation nationale et universités), 405 postes pour la police et la gendarmerie et 590 pour la justice.

 

La fonction publique d’État compte près de 2,4 millions d'agents, sur un total de 5,2 millions de fonctionnaires avec l'hospitalière et la territoriale.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 07:55
Général Ract-Madoux  - photo Olivier Berger - Défense globale

Général Ract-Madoux - photo Olivier Berger - Défense globale

27.09.2013 é. Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. Défense globale

 

Le chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Bertrand Ract-Madoux, a fait état des prévisions de fermetures devant la commission de Défense du Sénat le 18 septembre.

 

Voici sa déclaration brute, sans commentaires, en attendant les derniers arbitrages et les premières annonces...

 

" Vous le savez, nous allons perdre l'équivalent d'une brigade interarmes, soit un état-major de brigade, qui est choisi et qui sera désigné fin 2014 ; deux régiments d'infanterie, l'un est choisi et sera désigné à la fin du mois, l'autre sera choisi parmi plusieurs propositions. Le 3e RPIMa, parmi d'autres régiments, fait partie des hypothèses de travail.

 

Un régiment de cavalerie sera également dissout, il sera désigné à fin du mois et un régiment de cavalerie sera déplacé. J'espère ne pas avoir à dissoudre plus de quatre - voire cinq - régiments. En complément, des ajustements capacitaires seront effectués, en particulier dans le génie et les transmissions. "

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 17:01
Défense : la retraite pour près de 8.000 militaires

L'enjeu pour le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est que son budget soit exécuté à l'euro près

 

25/09/2013 Michel Cabirolb – LaTribune.fr

 

Conforme à la première annuité de la loi de programmation militaire (2014-2019), le budget de la défense atteindra 31,4 milliards d'euros en 2014, dont près de 1,8 milliard de recettes exceptionnelles. C'est aussi le ministère qui subit la plus forte baisse d'effectifs (7.881).

 

Un budget carré. Un budget comme les aiment d'ailleurs les militaires, c'est-à-dire sans aucune surprise. Surtout mauvaise comme ils en ont régulièrement l'habitude. Tout avait été annoncé en plein cœur de l'été quand le projet de loi de programmation militaire (LPM), qui fléchait les montants des prochains budgets de la défense sur les six prochaines années (2014-2019), avait été présenté en conseil des ministres.

 

Ce que retiendront pourtant les observateurs, c'est la nouvelle forte baisse des effectifs du ministère. En 2014, "13.123 emplois seront supprimés dans les secteurs qui ne concourent pas aux missions prioritaires, soit un taux d'effort de 2,3 %", indique le projet de loi qui précise que cet effort concerne "pour 7.881 postes le ministère de la Défense" et pour 2.564 postes le ministère des Finances.

 

 

Un budget conforme à la loi de programmation militaire

 

Si le budget de la défense 2014 est bien amputé de 1,7 % de ses crédits budgétaires (29,62 milliards d'euros), il bénéficiera toutefois de 1,8 milliard d'euros de recettes exceptionnelles (REX) l'année prochaine, dont 1,5 milliard au titre du programme d'investissement d'avenir (PIA).

 

Un budget en tout point conforme à ce qui avait été programmé dans le LPM. Le contraire aurait été étonnant tant le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s'est battu pour arracher ce budget face à Bercy et à Matignon.

 

Les paris du budget 2014

 

Pour Jean-Yves Le Drian, qui incarne cette LPM - une force et une faiblesse - le point clé du budget 2014 est son exécution à l'euro près face à Bercy, qui va tenter comme à son habitude de grignoter ce budget. « L'enjeu, c'est la sincérité », avait-il récemment expliqué. Toute la communauté de défense a également cette exigence. Les industriels - tout comme les armées - veulent un budget, et au-delà une LPM, exécuté dans sa totalité en dépit de certains paris plus ou moins difficiles.

 

C'est notamment le cas des fameuses REX (6,1 milliards sur six ans, dont 1,77 milliard en 2014). Pour autant, le ministère de la Défense a travaillé sur plusieurs scénarios qui devraient mettre à l'abri son budget de mauvaises surprises. C'est aussi le cas des économies sur la masse salariale (4,4 milliards d'euros à l'issue de la LPM).

 

En 2014, les efforts d'économies reposent notamment sur une maîtrise de la masse salariale, qui diminuera de près de 170 millions d'euros entre 2013 et 2014, grâce aux baisses d'effectifs (7.881 suppressions de postes) , à l'encadrement des mesures catégorielles mais aussi aux actions sur le pilotage de la structure de la dépense de personnel.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 16:55
Défense : le chef d'état-major des armées veut la peau du système Louvois

26/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'amiral Edouard Guillaud ne veut plus travailler avec le système informatisé de paiement des soldes. Fin août, Louvois dépassait encore 50 % d'erreurs, selon le chef d'état-major des armées.

 

Quel gâchis... Plus de deux ans après sa mise en place, le système informatisé de paiement des soldes Louvois n'est toujours pas opérationnel, explique le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud. Et loin de là. "Fin août, on a dépassé 50 % d'erreurs !", a-t-il explosé devant la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat. Et d'expliquer : "nous sommes sûrs que le calculateur lui-même - cœur du système - est déficient. Il y a un an, c'était encore une querelle d'experts. Maintenant, tout le monde est d'accord". Fermer le ban.

 

Et c'est donc sans surprise que l'amiral Guillaud recommande l'abandon pur et simple de Louvois, qui aura un énorme bug pour le ministère de la Défense. "Il faut faire quelque chose. Louvois coûte cher : on dépasse largement les 100 millions d'euros d'indus ! Un nouveau calculateur coûte plusieurs dizaines de millions d'euros, non budgétés", a-t-il estimé. Et d'affirmer que que l'acquisition d'un nouveau système se fera donc "sous enveloppe". C'est-à-dire au détriment d'autres programmes. Pour le coup, le ministère de la Défense est reparti pour une période de trois ans pour développer un nouveau système. "Je ne suis donc vraiment pas enthousiaste !", a-t-il expliqué.

 

Le secrétaire général pour l'administration est contre

 

En avril dernier, le secrétaire général pour l'administration (SGA), Jean-Paul Bodin, était contre quand les députés lui avaient posé la question sur un éventuel abandon du système Louvois. "Si on décidait de le faire, on ne pourrait pas avoir de nouveau système avant deux ou trois ans, ce qui nécessiterait, pendant la période intermédiaire, de continuer à utiliser le système actuel. De plus, cela aurait de lourdes conséquences en termes financiers et d'organisation : il faut donc par tous les moyens essayer de corriger le système actuel. S'il peut être consolidé, ce que la Direction générale des systèmes d'information et de communication pense possible, nous pourrons le conserver. Nous nous sommes donné encore quelques semaines pour prendre une décision sur ce point".

 

Entre 2010 et 2012, le ministère de la Défense a dépensé environ 40 millions d'euros, avant le plan d'intervention de 2012, en cours de mise en œuvre. "Ces dépenses sont prises en charge sur le budget opérationnel de programme (BOP) « systèmes d'information, d'administration et de gestion » au sein du programme 212, géré par le SGA", avait expliqué le SGA. Depuis le BOP rencontre actuellement "de grosses difficultés financières".

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 07:55
Budget 2014 : la Défense principale perdante

25.09.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense globale

 

Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, et son collègue du Budget, Bernard Cazeneuve, ont présenté ce mercredi 25 septembre le projet de budget 2014 (photo AFP). Des économies de 1,5 milliard d'euros seront puisés dans la dépense publique. Le redressement des comptes publics, de 18 milliards d'euros au total, sera assuré à 20 % par des hausses de recettes fiscales et à 80 % par la réduction de la dépense de l’État.

 

Et l'un des grands perdants est sans surprise la Défense...

 

Avec 7 881 postes supprimés, le ministère de la Défense fait figure de grand perdant. " L'effort a été maîtrisé pour ne jamais entamer la souveraineté nationale ", avait tenté de rassurer François Hollande, début août, lors de la présentation de la loi de programmation militaire (LPM).

 

D’ici à 2019, le gouvernement vise un chiffre de 242 279 personnes (militaires et civils) dépendant de la Défense contre environ 280 000 actuellement. Pour y parvenir, 23 500 postes vont être coupés, en plus des 10 175 encore à supprimer au terme de la précédente LPM 2009-2014.

 

Ça ne consolera personnes mais d'autres ministères vont aussi subir des coupes importantes. Le ministère de l'Économie et des Finances perdra 2 564 postes. Avec toutefois, une augmentation du nombre de douaniers. Le budget du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie recule de 500 millions d'euros, soit une baisse de 6,5 % sur un an (522 emplois vont disparaître, 614 déjà supprimés en 2013). D'autres ministères participent à cet effort budgétaire comme celui du Logement de Cécile Duflot en tête qui perdra environ 2 000 postes.

 

La plupart des autres ministères s’inscrivent dans la moyenne des efforts budgétaires réclamés, comme celui de la Culture et de la Communication qui est en repli de 2 % (2,7 milliards d'euros). Au total, 13 123 postes vont disparaître dans les ministères non prioritaires, au profit de la création de près de 11 000 postes dans l'Éducation, la Justice, et la Police. Le solde pour 2014 est donc négatif de 2 144 postes, contre 1 287 en 2012. La masse salariale de l'État est quasiment stabilisée. La fonction publique d'État compte près de 2,4 millions d'agents, sur un total de 5,2 millions de fonctionnaires avec l'hospitalière et la territoriale.

 

Des domaines jugés prioritaires ne seront pas impactés. Le ministère de l’Éducation va bénéficier de l’augmentation de budget la plus conséquente avec 9 984 postes créés dans l’Éducation nationale et les universités. Le ministère de la Justice va compter 590 postes supplémentaires. Au ministère de l'Intérieur, les effectifs vont se réduire, tout en créant 405 postes dans la police et la gendarmerie.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 18:20
Earlier, Bigger Debt Ceiling Crisis Threatens US Military Pay

Sep. 25, 2013 By RICK MAZE – Defense News

 

With Congress still wrestling with how to avoid a government shutdown on Tuesday, the US Treasury Department issued another piece of bad fiscal news Wednesday, saying that the debt ceiling crisis will arrive sooner and be worse than previous estimates.

 

By no later than Oct. 17, the nation will have just $30 billion in cash to pay bills, Treasury Secretary Jack Lew says in a letter to congressional leaders. This is about $20 billion less cash on hand than expected, and the financial crisis involving the nation’s $16.7 billion debt limit comes about two weeks earlier than expected.

 

With the $30 billion in cash and whatever revenue the government takes in, there would not be enough money to pay bills, forcing the Treasury to set priorities.

 

“This amount would be far short of net expenditures on certain days, which can be as high as $60 billion,” Lew warned. “If we have insufficient cash on hand, it would be impossible for the United States of America to meet all of its obligations for the first time in our history.”

 

The House of Representatives approved a plan last week that calls for creditors to receive top priority for payment in order to preserve the nation’s credit standing, with the military and federal civilian payroll, veterans’ benefits, Social Security, Medicare and Medicaid payments to doctors, food stamps and benefits ranking lower.

 

Lew called this “ill advised.”

 

“Any plan to prioritize some payments over others is simply default by another name,” he said.

 

“The United States should never have to choose, for example, whether to pay Social Security to seniors, pay benefits to our veterans, or make payments to state and local jurisdictions and health care providers under Medicare and Medicaid,” he said. “There is no way of knowing the damage any prioritization plan would have on our economy and financial markets.”

 

One possibility for dealing with limited cash would be to provide partial payments to beneficiaries, but Lew did not discuss the option in his letter.

 

Like the government shutdown threat, service members would continue to accrue pay even if the government is unable to pay them and would receive full payment when money becomes available.

 

Showdown Over a Shutdown

 

If the White House and lawmakers on Capitol Hill fail to agree on a temporary spending deal by Monday, the US government will shut down for the first time since 1996. Click here for complete coverage.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:55
Budget 2014: 7 881 postes supprimés et 2 294 suppressions reportées sur la prochaine LPM

25.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Ce budget additionne 29,6 milliards de crédits budgétaires, auxquels s'ajoutent 1,5 milliard issu du Programme d'investissement d'avenir (PIA) et 300 millions tirés d'autres recettes exceptionnelles. Spoit 31,4 miliards d'euros.

Du côté des effectifs, le budget prévoit la perte de 7 881 postes au sein de la Défense. Or, le reliquat de la LPM qui s'achève est de 10 175 postes à supprimer. Il restera donc 2 229 postes en attente de suppression. Ces postes à supprimer le seront dans le cadre de la prochaine LPM.

Budget 2014: 7 881 postes supprimés et 2 294 suppressions reportées sur la prochaine LPM
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:25
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:20
Think-Tank Report Targets Benefits, Force Structure To Hold Down Spending

Sep. 24, 2013 - By RICK MAZE  - Defense News

 

A 27-point plan for the Defense Department to live within 2011 budget caps was unveiled Tuesday by a national security think tank.

 

The Stimson Center plan, the result of recommendations from a group of prominent advisers including several retired four-star flag and general officers, shaves about $21 billion from force structure, $22 billion from management reforms and $6 billion from weapons modernization. It achieves about $50 billion in savings, slightly more than the $47.7 billion reduction needed to stay within the 2015 spending limit cap set for the Defense Department set by the 2011 Budget Control Act.

 

The 2011 caps allow for $476.1 billion of spending on defense in 2015, down from the $527.5 billion budget for fiscal 2013.

 

Management reforms include some dramatic changes in benefits with immediate savings in 2015. These include $5 billion in added out-of-pocket expenses in retiree health care in 2015, $2 billion in reductions in retired pay and $1billion in savings from cutting all taxpayer support for commissaries and exchanges.

 

Also included in management reform is a recommendation for consolidating infrastructure, reducing both federal civilian and contract employees, reducing headquarters staffs and defense agencies, and cutting back on some types of training.

 

The biggest savings recommended in weapons programs is slowing the purchase of F-35 Joint Strike Fighters, which cuts $4 billion in 2015.

 

Also recommended is canceling both the Army ground combat vehicle and joint light tactical vehicle, saving $1 billion.

 

The recommendations come from an advisory committee that includes two former vice chairmen of the joint chiefs, a former chief of naval operations and two retired Army four-star generals.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:56
Assemblée Nationale : Audition de JP Herteman, président de Safran, sur le projet de loi de programmation militaire

24.09.2013 Assemblée nationale


Compte rendu n° 92 - mardi 17 septembre 2013 - séance de 17 heures 15

- Audition, ouverte à la presse, de M. Jean-Paul Herteman, président de Safran, sur le projet de loi de programmation militaire
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:55
Comment mieux contrôler la prochaine Loi de programmation militaire ? (rapport)

24.09.2013  Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense globale

 

Les députés François André et Philippe Vitel se sont penchés sur l'exécution des crédits de la Défense, notamment leur décrochage en 2011 et 2012 par rapport aux prévisions de la précédente Loi de programmation militaire.

 

Une question abrupte, aride, complexe, pourtant d'une brûlante actualité alors que les arbitrages pour la prochaine LPM 2014-2019 sont à l'étude (premières annonces de fermetures début octobre, puis second volet en juillet 2014).

 

Les rapporteurs de la mission d'information ont analysé " les raisons de l'écart grandissant entre les prévisions et les réalisations de la LPM " et proposent six thèmes de contrôle pour les années à venir " pour tendre vers une prochaine LPM sincère et soutenable " : le coût de la mise en œuvre de la dissuasion ; les dépenses de personnel en hausse en dépit de la poursuite de la baisse des effectifs ; le bilan de la gestion financière des bases de défense ; l'optimisation des règles d'attribution des marchés de maintien en condition opérationelle (MCO) des matériels des armées ; le recours à des recettes exceptionnelles extrabudgétaires ; les modalités du financement du surcoût des opérations extérieures (OPEX).

 

- Décrochage de la LPM 2009-2014

Selon la direction du Budget, l'écart fin 2012 entre l'exécution et le programme est de 2,9 milliards d'euros, soit 125,8 milliards dépensés contre 128,7 prévus. En 2010, cet écart n'était que de 600 millions d'euros en raison du plan de relance de l'économie (2,4 milliards pour la Défense). Une aubaine qui a permis d'établir un record d'engagement de 19 milliards et de commander le troisième BPC (bâtiment de projection et de commandement), le Dixmude.

Malgré les ressources extrabudgétaires (cessions de bandes de fréquences, immobilières, matérielles...), 2011 marque une inflexion avec un écart de 1,3 milliard, puis un milliard en 2012. La LPM était basée sur un retour à l'équilibre des finances publiques dès 2012, ouvrant à une croissance de 1 % du budget de la Défense. On sait ce qu'il advint et le " zéro valeur " du budget d'aujourd'hui sans compter l'inflation...

Autre désagréable surprise : 200 millions d'euros en 2011 et 500 millions en 2012 ont été retirés du programme 146 Equipement des forces.

Malgré les 29 000 emplois supprimés fin 2011, la masse salariale a continué de croître (+ 1 milliard entre 2008 et 2011, 19,5 milliards d'euros en 2011, 20 milliards en 2012). Les déflations d'effectif ont servi à financer des mesures générales et catégorielles de revalorisations, dont certaines n'étaient pas programmées (augmentation en 2012 des salaires les plus bas de 80 000 agents et militaires, environ 50 millions d'euros).

Le glissement vieillesse-technicité (GVT, une notion de variation de la masse salariale à effectif constant) constate un écart de 730 millions d'euros sur 2009-2012.

Des frais nouveaux sont apparus comme le retour dans le commandement militaire intégré de l'OTAN, la création de la base d'Al-Dhafra aux Emirats arabes unis ou la création de postes cyberdéfense. Sans parler de l'impact des dysfonctionnements du système de paie Louvois.

Au bout du compte, des ressources complémentaires pour les dépenses du personnel se sont produites au détriment du matériel (1,5 milliard d'euros entre 2009 et 2012).

L'engagement de maintenir la production des Rafale à onze par an a également pesé en raison de l'absence d'exportations du chasseur de Dassault (surcoût de 350 millions d'euros entre 2009 et 2011).

" Dès lors, l'adoption d'une nouvelle loi de programmation militaire, qui permettra de concilier la programmation du ministère de la Défense avec la trajectoire budgétaire des finances publiques apparaît plus que jamais justifiée ", conclut François André.

D'où des pistes de réflexions présentées par le vice-président de la Commission de Défense et des Forces armées de l'Assemblée, Philippe Vitel...

 

- Dissuasion nucléaire

On ne préconise pas la suppression d'un des deux escadrons de la Force aérienne stratégique (FAS) ou la fin de la permanence à la mer de la force océanique stratégique (FOST), ni le retrait d'un des quatre SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d'engins). La dissuasion représenterait environ 10 % du budget de la Défense à 3,4 milliards d'euros.

On salue donc une démarche franco-britannique de mutualisation (programme Teutates des installations en analyses radiographiques et hydrodynamiques permettrait d'économiser pour chacun des Etats 450 millions d'euros sur la durée du programme).

 

- Dépenses de personnels

On propose d'améliorer les mesures déjà prises comme les contingentements par grades et pour les non-officiers, par échelle de solde, et la réduction de l'avancement pour 2013. L'enjeu est une meilleure maîtrise de la masse salariale.

 

- Bases de Défense

Les Bases de Défense ont montré leur intérêt dans la recherche d'économies du soutien (meilleur exemple à Toulon). On peut optimiser par le renforcement du champ de compétence et l'augmentation du périmètre budgétaire des commandants de BdD, par la poursuite des dispositifs d'intéressement aux économies, par la suppression de l'échelon intermédiaire des états-majors de soutien défense (EMSD), par une diminution du nombre de BdD en métropole, par le déploiement de nouveaux systèmes d'information communs. On incite également à la création de régies rationalisées et plus optimisées.

 

- Maintien en condition opérationnelle

D'après la Cour des comptes, la MCO représenterait un fort potentiel d'économies (10 %, soit 300 millions d'euros par an). " Un peu trop optimiste ", juge Philippe Vitel. Entre vieillissement du matériel et bond technologique pour les nouveaux, les achats de maintenance sont capitaux.

On propose de créer des responsables du soutien auprès des unités de management de la DGA. Pour prendre très en amont la MCO dans les programmes. On veut aussi mieux contrôler les coûts de revient des fournisseurs en position de monopole, conserver des compétences industrielles d'Etat et faciliter l'accès aux marchés des PME...

 

- Ressources extrabudgétaires

Le dispositif de cession à l'euro symbolique aux collectivités locales (en faveur du logement) de propriétés immobilières n'a pas été compensé. D'où un effet négatif sur les recettes du ministère alors que la nouvelle LPM prévoit 6,1 milliards d'euros de ressources exceptionnelles (3,7 pour la précédente).

Attention aux ressources incertaines (on évoque la vente de l'îlot Saint-Germain), fiabilisons le calendrier de perception, assouplissons les règles comptables d'engagement de ces ressources.

 

- Opérations extérieures

Le montant de la provision des surcoûts des opérations extérieures est stable à 630 millions d'euros par an. Mais est systématiquement insuffisant depuis 2009 (une moyenne de 961,5 millions ces quatre derniers exercices). Les crédits OPEX ne sont d'ailleurs jamais descendus en dessous de 528 millions ces dix dernières années. Seulement, la prochaine LPM prévoit un montant de 450 millions d'euros pour la dotation prévisionnelle. " Une telle réduction risque d'entraîner un appel important à la solidarité interministérielle ", dans un budget déjà très contraint. On propose de maintenir la provision à 630 M€ et de prévoir des clauses de réexamen des besoins en cours d'exercice pour éviter les mauvais surprises.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:55
Assemblée Nationale : Audition de F. Delon, SGDSN, sur le projet de loi de programmation militaire

24.09.2013 Assemblée nationale

 

 

- Audition de M. Francis Delon, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, sur le projet de loi de programmation militaire
 
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:20
CRS Looks at U.S. Special Operations Forces

September 24, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Congressional Research Service; issued Sept. 18, 2013)

 

U.S. Special Operations Forces (SOF): Background and Issues for Congress



Special Operations Forces (SOF) play a significant role in U.S. military operations, and the Administration has given U.S. SOF greater responsibility for planning and conducting worldwide counterterrorism operations.

U.S. Special Operations Command (USSOCOM) has about 67,000 active duty, National Guard, and reserve personnel from all four services and Department of Defense (DOD) civilians assigned to its headquarters, its four components, and one sub-unified command.

In February 2013, based on a request from USSOCOM and the concurrence of Geographic and Functional Combatant Commanders and Military Service Chiefs and Secretaries, the Secretary of Defense reassigned the Theater Special Operations Commands (TSOCs) to USSOCOM. This means that USSOCOM now has the responsibility to organize, train, and equip TSOCs as it previously had for all assigned SOF units. While USSOCOM is now responsible for the organizing, training, and equipping of TSOCs, the Geographic Combatant Commands will continue to have operational control over the TSOCs.

The current Unified Command Plan (UCP) stipulates USSOCOM is responsible only for synchronizing planning for global operations to combat terrorist networks. This limits its ability to conduct activities designed to deter emerging threats, build relationships with foreign militaries, and potentially develop greater access to foreign militaries. USSOCOM is proposing changes that would, in addition to its current responsibilities, include the responsibility for deploying and, when directed, employing SOF globally with the approval of the Geographic Combatant Command.

In March 2013, Secretary of Defense Chuck Hagel directed a DOD-wide Strategic Choices Management Review (SCMR). SCMR proposals include a possible reduction of USSOCOM and Service Component Headquarters by as much as 20%, a reduction in headquarters intelligence staff and capabilities, and possible reductions to SOF force structure.

USSOCOM’s FY2014 budget request was $7.483 billion for Operations and Maintenance; $373.693 million for Research, Development, Test, & Evaluation; $1.614 billion for Procurement; and $441.528 million for Military Construction funding. These totals reflect both base budget and Overseas Contingency Operations (OCO) requests.

The House and Senate versions of the FY2014 National Defense Authorization Act recommended selected cuts in Operations and Maintenance funding, including limitations on spending for selected proposed family support programs, Regional SOF Coordination Centers, and the USSOCOM National Capitol Region.

The House and Senate Defense Appropriations bills also recommended cuts to the Operations and Maintenance budget request and had similar limitations on family support programs, Regional SOF Coordination Centers, USSOCOM National Capitol Region as well as expressed concern “regarding the quality of the operation and maintenance budget justification submitted by the Special Operations Command (SOCOM).”

Potential issues for Congress include U.S. SOF, the SCMR, and the upcoming 2014 QDR and the Global SOF Network and related concerns about its necessity and how certain aspects of this network will be developed in a highly resource-constrained budgetary environment. This report will be updated.


Click here for the full report (27 PDF pages) hosted on the website of the Federation of American Scientists (FAS).

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 07:20
Pentagon Bracing for US Government Shutdown

Sep. 23, 2013 - By ANDREW TILGHMAN and MARCUS WEISGERBER – Defense News

 

WASHINGTON — The Pentagon is bracing for a government-wide shutdown that would potentially force troops to work without a paycheck and send thousands of civilians home until Congress reaches a new budget agreement.

 

US Defense Department spokesman George Little said Monday that the Office of Management Budget has ordered the military to prepare for a shutdown, which includes reviewing which civilians might be considered essential and instructed to come to work despite the shutdown. It’s unclear whether those civilians would be paid for that work.

 

Troops will stay on the job regardless of a potential shutdown. Their paychecks might be delayed, but they would be entitled to retroactive pay after government functions resume.

 

The federal government will shutdown automatically on Oct. 1, which is the first day of fiscal year 2014, unless lawmakers agree to a budget or a continuing resolution that would allow the military to carry on under the same spending levels as fiscal year 2013.

 

Little said overseas operations, including the war effort in Afghanistan, would not be directly affected by the shutdown.

 

The last government shutdown was in January 1996 and ended after three weeks.

 

While the Pentagon has yet to issue shutdown guidance, prior drills the Pentagon conducted in anticipated a government shutdown show areas DoD is likely to exempt should government operations cease on Oct. 1.

 

In anticipation of a March 2011 government shutdown — DoD drafted guidance that detailed divisions and offices that would have been required to report to work. The Office of Management and Budget last week instructed federal departments to update 2011 guidance .

 

Exempted offices and operations included officials on deployment orders, including “administrative, logistical, medical and other activities in direct support of such operations,” the guidance stated. Activities and forces assigned to combatant commands to execute “planned on contingent operations necessary for national security” were also exempt as were command, control, communications, computer, intelligence, surveillance and reconnaissance activities.

 

Acquisition and logistics officials supporting these exempted activities were required to work. As were activities activities “required to contract for and distribute items authorized by the Feed and Forage Act,” which allows DoD to obtain clothing, subsistence, forage, fuel, quarters, transportation, medical and hospital supplies with an appropriations bill.

 

All military personnel were required to “continue in a normal duty status regardless of their affiliation with exempt or non-exempt activities,” the guidance stated. Civilian workers with non-exempt activities would have been furloughed.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 18:55
Assemblée Nationale : Rapport d'information n° 1388 - Contrôle de l'exécution des crédits de la défense pour les exercices 2011 et 2012

23.09.2013 Assemblée nationale

 

Rapport d'information de MM. François André et Philippe Vitel déposé en application de l'article 145 du règlement, par la commission de la défense nationale et des forces armées.
 
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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 17:55
MBDA : bonjour les vaches maigres…

23.09.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

FOB termine avec Antoine Bouvier, PDG de MBDA, son tour d’horizon des auditions menées par la commission de la Défense à l’assemblée nationale. MBDA, qui est né en 2001 du regroupement des principaux missiliers européens, a réalisé un chiffre d’affaires annuel moyen de 800 M€ avec la France pour les années 2008-2010. Un niveau d’activité élevé dû à des pics de livraisons sur les missiles Mica et Aster, et un chiffre qui fait aujourd’hui envie…

 

« Nous sommes aujourd’hui en discussion avec la DGA pour des réductions de format sur la plupart de nos programmes soulignait Antoine Bouvier devant la commission de la Défense nationale. (…) Notre estimation de ce que pourrait être le flux annuel moyen pendant la LPM est de 500 M€ ». De 800 à 500, la baisse est supérieure à 30%. Mais si l’on applique l’inflation, la réduction du budget que le client français consacre à MBDA et la filière missile serait plus proche de 40%. Sans compter qu’il s’agit de comparer des budgets « réalisés » à des budgets « estimés ». Or on sait bien qu’il y a loin de la coupe aux lèvres en matière de LPM et que la perte en ligne est parfois sévère entre ce qui est annoncé et ce qui est effectivement réalisé… Clairement, le fabricant de missiles MBDA souffre de la priorité donnée aux plateformes au détriment des munitions emportées…

 

Pour limiter la casse au niveau des activités de développement, le gouvernement a choisi de faire porter l’effort budgétaire sur les activités de fabrication et les contrats en cours. « Un choix que nous soutenons » note Antoine Bouvier. Il n’empêche : la potion s’annonce très amère pour le missilier qui va devoir réduire ses activités de développement de 20% et les productions de 40 à 50%. On peut à ce stade se demander ce qu’il restera à fabriquer dans les usines du groupe, d’autant que les réductions de commandes annoncées s’imputeront sur des grands programmes dont les livraisons ont déjà commencé pour certains. Avec, répétons-le, la possibilité (si l’on est optimiste) ou la probabilité (si l’on est pessimiste) que les promesses actuelles de la LPM ne soient pas respectées, ce qui ferait encore baisser le niveau des commandes. Globalement, MBDA estime à 500 équivalents temps plein au sein du groupe et de ses sous-traitants de la filière missile les pertes d’emploi directement liées à la LPM.

 

Face à cet horizon morose, Antoine Bouvier pouvait toutefois faire état de sa satisfaction sur deux points : le premier est le lancement du programme MMP (Missile Moyenne Portée) destiné à remplacer les Milan. « On revient de très très loin a-t-il martelé. Et « on », ce n’est pas seulement MBDA : c’est aussi l’armée de Terre et toute la communauté industrielle liée à ce programme ». Pour sauver le MMP, MBDA s’est engagé à prendre 75% des coûts de développement. « Une proposition exceptionnelle, parce qu’on ne pouvait pas se résoudre à ce que le missile terrestre devienne uniquement américain ou israélien ». MBDA attend désormais une notification du contrat pour la fin d’année, indispensable pour tenir une mise en service prévue pour 2017. Les discussions portent actuellement avec la DGA sur une tranche ferme de 1500 missiles et MBDA évoque toujours un objectif de 9000 ventes à l’export.

 

MBDA : bonjour les vaches maigres…

Autre raison d’espérer, le programme de missile ANL (Anti Navire Léger) dont MBDA attend désormais le lancement officiel à l’occasion d’un prochain sommet franco-britannique, fin 2013 ou début 2014. L’écueil pour un développement conjoint entre Paris et Londres tient moins aux caractéristiques techniques qu’aux divergences de calendrier entre les deux pays. Pour combler ce décalage, MBDA travaille d’ores et déjà avec Eurocopter sur des solutions d’intégration à minima du futur missile sur les hélicoptères Panther de la marine nationale.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 17:20
GAO Faults USAF ICBM Modernization Plans

September 23, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Government Accountability Office; issued Sept. 20, 2013)

 

ICBM Modernization: Approaches to Basing Options and Interoperable Warhead Designs Need Better Planning and Synchronization



The Department of Defense (DOD) has identified capability requirements and potential basing options for the Minuteman III follow-on intercontinental ballistic missile (ICBM), and the Department of Energy (DOE) has begun a parallel study of options to extend the life of its warhead, but neither department plans to estimate the total system costs for the new missile and its warhead.

GAO’s work on cost estimating has found that a reliable cost estimate is critical to any program by providing the basis for informed decision making. The Nuclear Weapons Council—the joint activity of DOD and DOE for nuclear weapons programs—is responsible for coordinating budget matters related to nuclear weapons programs between the departments, and is engaging in an effort to broadly synchronize nuclear weapons life-extension programs with delivery-system modernization efforts, but has not asked either department to provide estimates of the total system cost. In the absence of such a request, neither department is developing total cost estimates.

Further, DOD’s plan to study ICBM follow-on options does not include the council as a stakeholder to synchronize the missile and warhead efforts to help ensure that the study considers an enterprise-wide perspective. Without timely cost estimates and updates on the status of the ICBM follow-on study, the council may be unable to provide guidance and direction on the study, or consider its implications and potential effects on other nuclear weapons modernization efforts.

DOD and DOE have prepared a long-term plan that incorporates interoperable warheads into the stockpile, and although they have begun studying the feasibility of designing such a warhead, the Navy has had limited participation thus far. The 2010 Nuclear Posture Review recommended the Nuclear Weapons Council study the development of an interoperable warhead that could be deployed on both Air Force and Navy ballistic missiles, and the council has requested the Air Force, Navy, and the National Nuclear Security Administration (NNSA) to commit resources to the study.

Although the Air Force and NNSA have been examining warhead concepts, the Navy has not fully engaged in the effort because (1) other, ongoing modernization programs are higher Navy priorities, and (2) it has concerns about changing the design of the warhead. The Navy’s further participation is uncertain because it has not identified the resources needed to continue with the program once the study is completed, if the interoperable warhead is adopted.

Consequently, the Navy will be poorly positioned to perform the more-detailed analyses needed to validate the approved design, potentially resulting in program delays. The Nuclear Weapons Council guidelines governing nuclear weapons refurbishments, and the corresponding DOD instruction, do not require the Air Force and Navy to align their programs and resources before beginning joint-service warhead studies. For example, DOD’s instruction states that the military departments are to develop procedures for certain joint DOD-DOE activities, but it is unclear about aligning their programs and resources with each other.

If the guidance and DOD instruction are not updated, the services may not be prepared to participate in future joint-service studies.

WHY GAO DID THIS STUDY

U.S. nuclear weapons—both the bombs and warheads and their delivery systems—are aging beyond their intended service lives. The 2010 Nuclear Posture Review recommended that the Nuclear Weapons Council study options for extending the life of ICBM warheads, including the potential for developing a warhead that is interoperable on both Air Force and Navy missiles. In 2013 DOD will initiate a study to identify a replacement for the Minuteman III missile.

This report addresses the extent to which (1) DOD has assessed the capability requirements, potential basing options, and costs for the follow-on to the Minuteman III ICBM; and (2) DOD and DOE have explored the feasibility of incorporating an interoperable warhead concept into the long-term nuclear weapons stockpile plan.

GAO analyzed DOD and NNSA policies, plans, guidance, and other documents; and interviewed officials responsible for planning the Minuteman III follow-on and the warhead life-extension program.


Click here for the full report (48 PDF pages) on the GAO website.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 12:20
Does Anyone Care About the Fate of the US Military?

September 23rd, 2013 By Lexington institute - defencetalk.com

 

It’s official. The leadership of this country including the major media outlets have lost their collective minds. Yesterday, the Joint Chiefs of Staff testified before the House Armed Services Committee that if sequestration continues, they could not say with confidence that the U.S. military could successfully handle even one serious conflict!

 

Not a war on the Korean Peninsula, a conflict over the Strait of Hormuz, the defense of Japan or Taiwan from attack or even meet our obligations under the NATO Treaty to defend Europe.

 

According to BreakingDefense, “each of the Joint Chiefs was asked by Rep. Randy Forbes, chairman of the HASC seapower and power projection forces subcommittee, if they could execute the military’s basic Strategic Planning Guidance, which requires that U.S. forces be able to handle one enemy and to deter another. Down the line he went. Odierno: no; Greenert: no; Welsh: no. Amos, yes, but.”

 

So the Army, Navy and Air Force leaders all said they will not be able to meet the basic requirement for the U.S. military. The Marine Corps Commandant, General Amos said “yes, but”; however his service’s mission is so different from the rest. Moreover, without adequate support from his brothers in arms, the yes is irrelevant.

 

Was this story on the front page of the nation’s major newspapers? No.

 

Was it a lead story by the morning television news programs? It was not.

 

Did talk radio bring it up? Not as far as I could tell, channel surfing today.

 

America is disarming and no one, including the Commander in Chief, seems to care. Remember, sequestration was a White House idea. When his military commanders tell Congress they will not be able to defend this country if sequestration continues, you would think it would be worth at least a mention by President Obama. Nope.

 

Actually, this is not quite true. Our current and future enemies care. They are waiting for us to sink into the depths of budget insanity. Then they will have clear paths to achieving their goals, be it reunification of the Korean Peninsula on Pyongyang’s terms, dominance by Beijing of Asia, control of the strategic Persian Gulf by Iran or the recreation of the Russian empire.

 

Our current allies care. Don’t think for minute that Japan, Korea, Saudi Arabia, Turkey, Egypt, Taiwan and half a dozen other countries won’t see the collapse of the U.S. military and the de facto termination of U.S. security guarantees as reason enough to acquire nuclear weapons and ballistic missiles. Northeast Asia alone could have five or six nuclear powers before the decade is over. That should give everyone in Washington a warm feeling, right?

 

By the way, if the U.S. military cannot say with confidence that they could win even one major conventional conflict that would leave this country with only two options: surrender or nuclear deterrence. We would have to go back to the bad old days of Massive Retaliation. It means modernizing aging and obsolescing strategic and theater nuclear forces, abandoning current arms control agreements in order to increase both the size and sophistication of our new nuclear force structure and living again under the sword of Damocles.

 

Anyone want to talk about what the Joint Chiefs just said? Anyone care about the impending implosion of the U.S. Military? Anyone want to end the madness and find a solution to sequestration? Apparently not.

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