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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 06:55
Les industriels de la défense face au « mur » budgétaire

23/09 Alain Ruello, Journaliste en charge de la défense, chef adjoint du service Industrie – LesEchos.fr

 

Les 190 milliards d'euros prévus de 2014 à 2019, dans le cadre de la loi de programmation militaire, pourront tout juste éviter au secteur de couler. Les industriels vont devoir faire avec...

 

Venus présenter ces derniers jours les impacts du projet de loi de programmation militaire (LPM), à l'occasion de l'examen du texte par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, les PDG des grands industriels de l'armement se sont retrouvés sur un point : ça va être dur, très dur même, et plusieurs milliers d'emplois sont menacés, des pertes que ne compenseront que partiellement les ventes à l'exportation.

 

D'Eric Trappier (Dassault), à Jean-Bernard Lévy (Thales), en passant par Patrick Boissier (DCNS), Jean-Paul Herteman (Safran), Gérard Amiel (Renault Trucks Défense), Philippe Burtin (Nexter), Antoine Bouvier (MBDA), ou Marwan Lahoud (EADS) qui a fermé le ban, tous ont salué le fait que le projet de loi « préserve l'essentiel ». Une façon diplomatique de dire que les 190 milliards d'euros prévus de 2014 à 2019 - dont 6,1 milliards de recette exceptionnelles - pourront tout juste éviter au secteur de couler.

Tous les grands programmes d'armement sont maintenus - avion de combat Rafale, frégates FREMM, sous-marins Barracuda, pour n'en citer que trois. Certes, les cadences de livraisons seront étirées une fois de plus pour économiser la trésorerie des militaires. La France est passée maîtresse dans la pratique de l'exercice, quelle que soit la couleur des gouvernements. Les cibles, c'est à dire le nombre d'exemplaires, de pas mal de programmes ont par ailleurs été ratiboisées. Ce qui renchérit forcément le coût unitaire de chaque matériel. Enfin, s'il est bien prévu 730 millions d'euros par an pour la recherche, ce qui permettra a priori de conserver de précieuses compétences dans les bureaux d'études, on sait déjà que cette enveloppe ne pourra contenter tout le monde.

 

Evidemment, la situation n'est pas la même pour chacune des grandes entreprises. Chaque PDG a donc profité de son audition pour passer ses messages aux députés, d'autant plus intéressés qu'ils sont nombreux à abriter une usine dans leurs circonscriptions.

Peut-être le moins inquiet, parce qu'il sait que les ventes d'Airbus compenseront, Marwan Lahoud (EADS) a expliqué que le passage de 35 à 15 du nombre d'A400M qui seront livrés d'ici à 2020 est « gérable ». Serein, car il a visiblement bien anticipé le coup, Antoine Bouvier (MBDA) n'a pas caché que ses chaîne de fabrication de missiles allaient connaître de sérieux trous d'airs. Mais, et c'est là l'essentiel à ses yeux, cela doit permettre de financer de nouveaux programmes, avec les Britanniques notamment.

 

Chez Safran, Jean-Paul Herteman a mis un coup de zoom sur l'usine de Fougères, en Ille-et-Vilaine, qui va souffrir des réductions de commandes des tenues Félin du fantassin. Mais, pour difficile qu'elle soit, la situation est gérable, comme chez EADS, grâce à des relais d'activité. D'un naturel très placide, Philippe Burtin (Nexter) a regretté que la loi de programmation ne prenne pas suffisamment en compte les outils de formation numériques. Tout comme il a regretté qu'elle soit muette sur le sujet des munitions. Il a surtout reprécisé les enjeux du grand programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre, si crucial pour l'ex-Giat Industries.

 

Plaidant pour un rapprochement avec Nexter, Gérard Amiel (Renault Trucks Défense), a sans doute été le plus pessimiste. Dores et déjà très touché, il a évoqué les « cinq années blanches » à venir. « Une vraie traversée du désert », s'est-il désolé. Tout comme Nexter, Scorpion est « la » grosse affaire à ne pas rater pour la filiale de Volvo.

 

Patrick Boissier (DCNS), lui, s'est montré très offensif, ce qui lui a valu une volée de bois vert de la part de la DGA, son premier client (« Les Echos » du 20 septembre). Eric Trappier (Dassault) n'a pas manqué de plaider pour le lancement d'un programme de drones d'observation. Et il n'a pas caché que faute d'exportation du Rafale, la loi de programmation tanguerait dangereusement. Jean-Bernard Lévy (Thales) enfin, a défendu l'idée de construire une frégate de taille intermédiaire parce que les FREMM ont visiblement bien du mal à s'exporter.

 

Au final, pour ceux qui ont pris le temps de tout écouter, l'exercice s'est révélé fort intéressant par la foultitude de détails rendus publics. Mais après ? En quoi cela fera-t-il bouger les lignes lors de l'examen du projet de loi par le Parlement ? Au risque de froisser la susceptibilités des élus de la République, il est probable que toutes ces auditions, finalement, ne serviront pas à grand chose.

 

Députés (et sénateurs qui vont refaire l'exercice) sont dans leurs rôles pour apprécier les conséquences de la loi de programmation chez les industriels. Sauf que le gouvernement a fixé le curseur à 190 milliards d'euros. Il n'y en aura pas un de plus, et même probablement plusieurs de moins. Le problème, c'est que tout a été bouclé au forceps. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le reconnaît : qu'une pierre manque à l'édifice et tout risque de s'écrouler.

 

S'il venait aux parlementaires l'envie de porter à quatre au lieu de deux le nombre d'avions ravitailleurs livrés d'ici à 2019, ce serait quasi impossible. On ne peut pratiquement rien changer au projet de loi. Tout amendement au rapport annexé, celui qui comprend les éléments chiffrés, ne pourra provoquer qu'une réponse de principe du ministre de la Défense. Il n'y a plus qu'à prier pour que cette LPM soit exécutée comme prévu, ce qui n'a jamais été le cas des précédentes. On peut toujours croire au miracle...

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 21:55
Loi de programmation militaire: restructurations en vue

21 septembre 2013 Par Olivier Fourt - RFI

 

C’est une information RFI : les mauvaises nouvelles ne devraient pas tarder au ministère de la Défense, avec l’annonce des premiers sites qui devront fermer en 2014. C’est le résultat de la Loi de programmation militaire (LPM) avec une nouvelle réforme des armées qui doit conduire à la suppression de 24 000 emplois supplémentaires (6 000 officiers, 9 000 militaires du rang, 9 000 sous-officiers). Il va falloir fermer des bases et dissoudre des régiments. Depuis quelques mois, c’est l’inquiétude particulièrement dans l’armée de Terre qui va devoir, à elle seule, assumer une réduction de format de l’ordre de 12 000 hommes, quatre à cinq régiments seront dissous.

 

Une affaire délicate, à quelques mois des municipales en France

 

Dans certaines régions, la fermeture d’une caserne a un fort impact sur la vie économique locale. Les premières annonces officielles doivent arriver dans les jours à venir. Une fermeture, ce n’est jamais une bonne nouvelle à annoncer. Du coup, le ministère de la Défense se contentera de donner la liste pour 2014, alors que la Loi de programmation militaire court jusqu’en 2019. Mais ça devient quand même urgent, les chefs de corps voudraient avoir un peu de visibilité, parce qu’évidemment, il faudra prévenir leurs personnels assez tôt pour qu’ils puissent s’organiser. Il faut prévoir un déménagement, une reconversion, changer d’école pour les enfants, etc.

 

« Je sais combien c'est difficile, donc je pense qu'il faut ne pas être brutal, nous aurons une pédagogie et un accompagnement très important à cet égard. Il y aura une première série de décisions à la rentrée pour 2014, et je ferais ça de manière très parcimonieuse en évitant au maximum les fermetures, mais il y a en aura », a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, lors de la présentation à la presse de la LPM 2014-2019.

 

Les contours de la nouvelle carte militaire française commencent à se dessiner

 

C'est une information RFI : deux régiments de l’armée de Terre vont fermer en 2014. Dans le sud-est, à Carpiagne près de Marseille, le 4e régiment de Dragon (4e RD) va disparaître. Il sera remplacé par le 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) d'Orange. La légion va déménager pour s'installer un peu plus au sud.

 

Dans l'est, c'est le 110e régiment d'infanterie (110e RI) qui est visé. Le problème, c’est qu’il appartient à la brigade franco-allemande (BFA) riche en symboles mais dont les derniers engagements opérationnels remontent aux Balkans, il y a dix ans.

 

Pour faire le compte, après 2015 il faudra donc encore supprimer deux à trois régiments. Dans le sud-ouest, le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne devrait en faire les frais.

 

Dans l’est, un ou plusieurs régiments de la 1re brigade mécanisée (1re BM) de Châlons-en-Champagne seraient concernés.

 

Enfin, les drones tactiques de Chaumont du 61e régiment d’artillerie (61e RA) vont rejoindre Etain auprès des hélicoptères du 3e régiment d'hélicoptères de combat (3e RHC) qui accueillerait alors un bataillon d'appuis hélicoptères, un bataillon d'hélicoptères, et un régiment de drones tactiques.

 

La Marine et l’armée de l’Air s’en sortent mieux

 

Côté armée de l'Air, entre 2014 et 2019, on évoque la fermeture de la base de Luxeuil qui compte plus d'un millier d'employés civils et militaires. Les bases d'Orange et de Dijon devraient être restructurées ou disparaître.

 

La Marine, elle, s'en sort bien. Elle devra faire l’économie de 100 postes en 2014 mais est en retard sur la précédente réforme. Elle jouera essentiellement sur les recrutements pour faire baisser ses effectifs.

 

C'est le 30 septembre prochain que le gouvernement lèvera officiellement le voile sur ces mesures.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 20:55
La rentrée sur le thème des grands défis

18/09/2013 Ministère de la Défense

 

Le ministre de la Défense et le ministre délégué ont animé, mardi 17 septembre, le séminaire de rentrée pour présenter notamment les prochaines échéances du ministère.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a réuni mardi 17 septembre 2013, avec le ministre délégué, Kader Arif, l'ensemble des chefs d'état-major et directeurs du ministère pour un séminaire de rentrée en vue d’exposer les grands défis des mois à venir et de présenter l'actualité de la Défense.

 

Ce séminaire a permis un échange ouvert et approfondi sur les prochaines échéances du ministère (examen parlementaire et mise en œuvre de la prochaine programmation militaire, restructurations, actualité internationale et européenne) ainsi que sur trois thèmes de travail qui étaient la communication, la concertation et la rénovation de la gouvernance du ministère.

 

Le ministre était entouré notamment du chef d’État-Major des armées, du délégué général pour l’armement, du secrétaire général pour l’administration, des chefs d’état-major de l’armée de Terre, de la Marine et de l’armée de l’Air, du major-général des armées, du directeur chargé des affaires stratégiques, du directeur des ressources humaines du ministère de la Défense, du chef du contrôle général des armées, du directeur des affaires financières, du directeur de la délégation à l’information et à la communication de la Défense et de ses principaux collaborateurs.

 

Jean-Yves Le Drian a conclu les travaux de cette journée en se déclarant confiant sur l’état d’esprit de tous les responsables : « Nous sommes une seule institution, nous avons une seule mission : le service du pays. »

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 16:55
Loi de programmation : bras de fer entre DCNS et la DGA

La loi de programmation militaire fragilise un millier d\'emplois, selon Patrick Boissier, le patron de DCNS.

 

20.09.2013 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Les grands industriels sont inquiets des conséquences sociales. Les propos de DCNS devant les députés fortement critiqués à la DGA.

 

Auditionnés depuis vendredi par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, les PDG des grands fournisseurs de l'armée ont dressé un tableau sombre des années à venir, faute d'une marge de manoeuvre financière suffisante dans la prochaine loi de programmation militaire. Mais l'un d'entre eux a visiblement raté son oral, et pas vis-à-vis des députés.

 

Au sein de la DGA, les propos tenus mercredi par Patrick Boissier, le patron de DCNS, ont laissé des traces, au point de tendre sérieusement les relations entre le groupe naval militaire et son client numéro un. Défaut d'anticipation, volonté de créer un rapport de forces, manque d'efficacité à l'exportation, absence de projet d'alliance : les critiques fusent. « Mordre la main de celui qui apporte plus de 70 % du chiffre d'affaires, c'est assez peu élégant, mais on est habitué », résume un responsable, passablement remonté.

 

Diable ! Qu'a dit Patrick Boissier pour mériter un tel retour de bâton ? Il a chiffré les surcoûts financiers et l'impact sur l'emploi des réductions de cadences prévues sur deux gros programmes du groupe, les sous-marins Barracuda et les frégates multimissions FREMM. Au total, la facture peut grimper jusqu'à 1,2 milliard d'euros et menacer un millier d'emplois (« Les Echos » d'hier).

 

Conséquences sociales

 

Avec plus ou moins de détails, les autres PDG auditionnés n'ont pas caché non plus que la loi de programmation aura (où a déjà, dans le cas de Thales) des conséquences sociales. Mais pour DCNS, la pilule ne passe pas à la DGA. Déjà, la séance plénière des universités d'été de la Défense, mardi à Pau, avait été l'occasion d'une passe d'armes entre Patrick Boissier et Laurent-Collet Billon, le délégué général pour l'armement.

 

Même si la LPM préserve les bureaux d'études et entend limiter la casse industrielle, « on a toujours dit que les réductions de programmes entraîneraient des conséquences sur l'emploi. Patrick Boissier aurait dû l'anticiper », poursuit-on au sein de la DGA. En clair, il n'y aura pas un euro de plus. Vouloir défendre son volume d'activité est donc illusoire.

 

La critique porte aussi sur la performance de DCNS à l'export. La corvette Gowind ne s'est vendue qu'une fois, en Malaisie. Même chose pour la FREMM (lire ci-dessous). Le « percolage » avec Thales, actionnaire à 35 %, n'a pas eu lieu. En clair, DCNS ne s'appuie pas assez sur les équipes de son actionnaire dans le monde. Quant au projet de société de location pour aider à vendre des navires à l'étranger, « c'est complètement bidon. Il y a bien une réflexion, mais c'est uniquement pour voir si la France aurait intérêt à louer certains matériels ».

 

Contacté, DCNS n'a pas souhaité commenter..

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 11:55
DCNS va devoir ajuster son organisation

20 septembre 2013 Yann BESSOULE - entreprises.ouest-france.fr

 

Le gouvernement demande au constructeur d'étaler la livraison de frégates et de sous-marins nucléaires.

 

La loi de programmation militaire (LPM) pour les années 2014-2019, présentée en août par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, agite beaucoup les industriels du secteur. Le gouvernement a décidé de consacrer 190 milliards d'euros à la défense pour les six prochaines années. Problème, la défense a toujours servi de variable d'ajustement budgétaire. Et ce sont ses entreprises qui trinquent. Voilà ce que répètent actuellement les PDG concernés aux parlementaires qui devraient examiner le projet de loi à partir de fin octobre.

Deux grands programmes à réviser

 

Mercredi, Patrick Boissier s'est exprimé devant la Commission de la Défense de l'Assemblée nationale. Pour le PDG de DCNS (13 800 salariés) « la loi préserve l'essentiel. Mais après, il n'y a plus aucune marge de manoeuvre ». En clair, si l'exécution de la future LPM est respectée, le groupe d'armement naval ne souffrira pas trop. Le problème, c'est que les LPM sont rarement respectées...

 

D'ores et déjà, DCNS va devoir ajuster l'organisation de ces deux grands programmes : la construction de onze frégates multi-missions (Fremm) à Lorient et de six sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) à Cherbourg. La livraison des bâtiments va être étalée dans le temps. Normalement, six Fremm (600 millions l'unité) doivent être livrées pour 2019 à raison d'une tous les dix mois ; ce sera 14 mois. Surcoût ? Le prix d'une frégate. Et un impact possible sur « 500 personnes le bassin d'emploi de Lorient ». Les six SNA (programme de 8,6 milliards) seront décalés de six mois (pour le premier) à deux ans (pour le dernier). Un surcoût de 300 millions et un impact sur 500 personnes.

 

DCNS estime pouvoir passer ce cap. À condition de trouver des commandes à l'export. Et, surtout, que la LPM soit exécutée au cordeau. D'où la pression qu'a mise Patrick Boissier aux députés.

 

(1) 64 % État, 35 % Thales, 1 % salariés.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 07:50
L'OTAN réclame davantage d'efforts à l'Europe

18.09.2013 journal-aviation.com

 

PARIS, 18 septembre (Reuters) - L'écart grandissant entre les capacités militaires des États-Unis et celles de leur alliés européens préoccupe l'Otan, qui souhaite un rééquilibrage des efforts consentis de part et d'autre de l'Atlantique.

 

La crise économique qui frappe l'Europe fait que les budgets nationaux de la défense s'y resserrent un peu partout et que pratiquement aucun des pays européens, qui représentent pourtant 22 des 28 membres de l'Alliance, n'atteint la barre fixée par l'Otan de 2% de PIB consacré à l'effort militaire pour permettre à une nation d'assurer sa souveraineté.

 

Les Etats-Unis sont les premiers de la classe avec environ 4,75% de PIB consacré à leur outil de défense. Les Britanniques font plutôt bonne figure avec autour de 2,5%, malgré des coupes claires annoncées cette année. Quant à la France, deuxième armée d'Europe derrière celle du Royaume-Uni, elle se maintient autour de 1,5%.

 

L'armée française va cependant perdre 34.000 postes sur six ans et son budget de la défense sera gelé à hauteur de 31,4 milliards d'euros pour les trois prochaines années, selon le projet de loi de programmation militaire 2014-2019 présenté le 2 août dernier en conseil des ministres (Voir ).

 

Le général français Jean-Paul Paloméros, patron du commandement suprême allié transformation de l'Otan, refuse cependant de montrer l'armée française du doigt tout en pointant certains lacunes.

 

"Je ne considère pas que la France comporte des déficits capacitaires si importants même si on pourrait revenir sur les débats sur notre manque de moyens de surveillance et ses implications", a dit mercredi l'ancien chef d'état-major de l'armée de l'air, désormais chargé de préparer l'Otan à faire face aux nouvelles menaces et aux défis futurs.

 

Créée en 1949 pour assurer la sécurité du continent européen face au bloc de l'Est après la Seconde Guerre mondiale, l'Otan doit faire face aujourd'hui à une nouvelle donne stratégique, les Etats-Unis abandonnant leur rôle traditionnel de protecteur de l'Europe pour se concentrer sur l'Asie.

 

Cette situation suggère une contribution accrue des pays Européens à l'Otan, a souligné le général Paloméros lors d'une rencontre avec des journalistes à Paris.

 

"Il faut voir ce que les pays européens sont prêts à apporter à la corbeille", a-t-il dit. "Les Etats-Unis ont d'autres perspectives stratégiques et il est normal qu'on vienne les soutenir dans cet effort pour l'Alliance".

 

LE "GRAAL" DES 2%

 

"Il faut une alliance équilibrée entre les deux côtés de l'Atlantique et au sein de l'Europe pour que cela fonctionne", ajoute-t-il.

 

"Les Américains remplissent un grand nombre des trous de la raquette. La question qui se pose à nous, Européens, c'est quelle est la part que nous voulons assumer. Il y a des déficits un peu partout. C'est vrai que les Américains sont capables à eux seuls de couvrir les ambitions de l'Alliance mais ce n'est pas leur souhait".

 

La réponse peut être budgétaire, ajoute le cadre de l'Otan, même s'il reconnaît que la fameuse barre de 2% de PIB n'est pas un objectif réaliste pour de nombreux pays européens.

 

"Ce 2%, c'est un objectif, un Graal, une ambition. Est-ce qu'on peut l'atteindre ? Visiblement, aujourd'hui, c'est difficile. Les pays qui l'atteignent sont assez rares", dit-il.

 

Certains pays, ajoute-il, dépensent trop sur leur personnel au détriment de leur capacité d'investissement et devraient consacrer davantage d'efforts pour entraîner leurs forces.

 

La France peut se sentir visée puisqu'un récent rapport de la Cour des comptes dénonçait une augmentation de la masse salariale dans le secteur de la défense malgré une réduction des effectifs.

 

Le général Paloméros a dit sa fierté d'avoir vu la France intervenir seule et en premier lors de l'opération Serval au Mali tout en soulignant qu'elle avait eu besoin de l'appui logistique de ses alliés pour compenser ses lacunes, notamment en matière de drones de surveillance et d'avions ravitailleurs.

 

L'Europe doit agir en synergie plutôt qu'en concurrence, ajoute-t-il, faisant écho à des propos similaires tenus la semaine dernière par Marwan Lahoud, président d'EADS France et directeur de la stratégie du groupe aéronautique.

 

Définie comme une priorité par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l'Europe de la défense, source logique d'économies par la mutualisation de ressources sur certains programmes, reste à l'état embryonnaire, malgré un ambitieux traité franco-britannique et un projet européen pour la construction en commun de drones.

 

Pour le général Paloméros, l'Europe n'a plus de temps à perdre si elle veut conserver une forme d'équilibre dans ses relations avec le géant américain au sein de l'Otan.

 

"Le déficit avec les Américains ne peut que s'accroître si nous continuons sur cette voie est c'est effectivement une des préoccupations qui marquera les débats de l'Alliance dans un futur sommet" qui pourrait se tenir en 2014, a-t-il dit. (édité par Yves Clarisse)

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 18:50
L'OTAN et le général Paloméros : " Les Etats-Unis et l'Europe sont d'accord pour une Alliance Atlantique plus équilibrée "

18.09.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense globale

 

Le général Jean-Paul Paloméros, commandant suprême allié Transformation (SACT) à Norfolk depuis un an (le 25 septembre 2012), en remplacement du général Abrial, était ce mercredi l'invité de l'association des journalistes de défense à Paris.

 

Seulement, le numéro 2 militaire de l'OTAN est resté la main sur le frein de l'actualité, notamment syrienne et française (au grand dam des journalistes), se contentant de dresser les chantiers d'avenir de l'Alliance Atlantique. Ce qui est, après tout, son métier.

 

Transformation

 

" Le commandement allié Transformation n'est pas chargé de prédire l'avenir mais essaie de le rendre possible. D'être bien préparé face aux nouvelles menaces. C'est sa principale mission avec la sécurité coopérative et les retours d'expérience. "

 

Sommet de l'OTAN 2014

 

" Un des débats au prochain sommet de l'OTAN en 2014 sera la question du partage des tâches et des charges au sein de l'Alliance Atlantique. Les Etats-Unis et l'Europe sont d'accord pour une Alliance plus équilibrée. Equilibrée des deux côtés de l'Atlantique et au sein de l'Europe au sens large, de l'Islande à la Turquie. C'est comme ça que nous construirons l'Alliance de demain avec la volonté de construire une défense européenne, à l'exemple des accords de LancasterHouse entre la France et la Grande-Bretagne. Il faut un équilibre entre les pays, une harmonisation capacitaire pour qu'il y ait le moins de trous possible dans la raquette. Concernant l'Europe, quelle part de la tâche veut-elle remplir ? "

 

Conseil européen de décembre consacré à la Défense

 

" Nous le suivrons avec attention. On verra si l'Europe, dont 22 pays sont membres de l'OTAN, construit une défense européenne pour rééquilibrer le partage des charges et des responsabilités, comme le souhaitent les Américains qui se recentrent sur le Pacifique. "

 

La place de la France dans l'OTAN

 

" La France a pris toute sa place au sein de l'Alliance. Une mise au clair qui a repositionné notre pays et les événements, en Libye et en Afghanistan, ont prouvé sa pertinence. La France a montré sa volonté et ses capacités, marquées par l'attribution du commandement que j'assume. La France ne montre pas de déficits capacitaires importants. Mais ce déficit ne peut que s'accroître. "

 

Budgets contraints et préparation des forces

 

" Il faut apporter une réponse budgéraire. 2% (du PIB consacré à la Défense), c'est un Graal pour la plupart des pays. Il faut donc regarder les budgets des uns et des autres et tenter de rééquilibrer en faveur de la préparation des forces. Comment convaincre les dirigeants qu'une partie des dépenses moindres en opérations soit réinvestie pour l'avenir et l'entraînement ? C'est ça l'enjeu. Il faut donc voir ce que les pays sont prêts à apporter dans la corbeille de l'Alliance. Quels sont les pays qui pourront et voudront. La France a montré une attitude souveraine au Mali. C'est une réponse. Mais tous les pays de l'Alliance ne peuvent avoir la même démarche. C'est ce qu'on prépare au travers de la smart defence à l'OTAN et du pooling and sharing de l'Union européenne. On travaille avec l'Agence européenne de défense pour mettre en place des synergies. "

 

Afghanistan

 

" Nous sommes en train de faire un tour de force extraordinaire avec la formation de l'armée nationale afghane. Certes, on ne peut pas être hyper optimiste. Il reste d'énormes problèmes, les forces d'opposition sont toujours très fortes. D'un autre côté, il y a des progrès. On donne une chance à ce pays, à la paix. On réfléchit au rôle des forces alliés, 50 pays bien au-delà de l'OTAN, pour le futur. Quel niveau de forces garde-t-on ? Il faut assurer une continuité pour ne pas perdre tous les bénéfices. Nos pays partenaires sont prêts à continuer. "

 

Mali

 

" J'ai d'abord ressenti la fierté d'être français dans un pays qui peut décider une action pareille et a les moyens adaptés même s'il faut les moderniser. Cette très belle action illustre aussi l'importance de la coopération internationale qui a apporté plus qu'un complément, mais un véritable soutien militaire. "

 

Syrie

 

" L'OTAN n'intervient dans la gestion des crises que si on lui demande et en vertu d'engagements internationaux. En revanche, l'OTAN a un devoir de protection de ses alliés. C'est ce qu'on fait en Turquie avec le déploiement de batteries américaines et néerlandaises de missiles Patriot. "

 

Projet Joint ISR (intelligence, surveillance et reconnaissance)

 

Le général Paloméros a évoqué le projet otanien Joint ISR de surveillance combinée, basé entre autres sur le développement de drones AGS (Alliance Ground Surveillance), basé sur le Global Hawk HALE (haute altitude, longue endurance) de la firme américaine Northrop Grumman.

 

" Les informations de ces systèmes seront précieuses avec radar aéroporté, informations par tout temps et résolution assez précise pour donner du renseignement. Le centre opérationnel au sud de la Sicile (Sigonella) permettra de surveiller le bassin méditerranéen. Ce ne sera pas le seul. Ce projet AGS est un pilier mais pas l'unique. La France et la Grande-Bretagne proposent une autre composante drone. On peut récuser les moyens mais à un moment, il sont tellement évidents (allusion de l'ancien CEMAA au retard français en matière de drones...). Il faut aussi intégrer dans ce programme les avions de patrouilles maritimes, les capacités satellitaires, la reconnaissance à distance, les capacités humaines... "

 

L'avenir de l'Alliance atlantique

 

" Je viens de présenter à Bruxelles une analyse stratégique pour le futur, une réflexion entre les pays membres, les organisations internationales, pas otano-centrée. L'axe de travail de demain, ce sont les forces connectées comme je l'imagine.

 

Comment faire prendre conscience à nos peuples ce qu'est l'Alliance et ce qu'elle peut apporter à la sécurité collective ? Nos sociétés vivent peut-être dans le sentiment d'une paix durable et éternelle, qui me semble être un mythe. "

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

18/09/2013 Michel Cabirol – Latribune.fr

 

Le plan de relance de l'économie du gouvernement Fillon lancé en 2009 pour limiter les effets de la crise a eu un effet intéressant pour le ministère de la Défense. Sa réalisation est dans l'ensemble satisfaisante, estime un rapport du ministère de la Défense.

 

Quel bilan pour le secteur de la défense du plan de relance de l'économie (PRE) du gouvernement Fillon lancé en 2009 pour limiter les effets de la crise, notamment en préservant l'emploi ? Personne n'avait fait un bilan, le Comité des prix de revient des fabrications d'armement (CPRA), un organisme du ministère de la Défense, l'a fait. Le volet Défense du PRE a joué, pour les quelque 25 entreprises maîtres d'œuvre qui ont contribué à sa réalisation, « le rôle qui lui avait été dévolu de soutien de l'activité et de l'emploi ». Finalement, une bonne vieille politique keynésienne a toujours des effets positifs non négligeables.

 

« Un impact a pu être constaté en matière d'emploi, puisque 5.600 emplois équivalents temps pleins ont été identifiés chez les industriels majeurs pour répondre au plan de charge créé par le PRE », constate ainsi le CPRA, pourtant très critique dans la plupart de ses rapports. Sans compter l'emploi pour les sous-traitants, qui n'a pas été pris en compte par le CPRA.

 

28 opérations lancées par le ministère de la Défense

 

Défense : le plan de relance de 2009 a sauvé au moins 5.600 emplois chez les industriels de l'armement

Dans le cadre du PRE, le ministère avait décidé du choix de 28 opérations, dont six d'entre elles (3e BPC, cinq hélicoptères Caracal, dernières livraisons du VBCI, livraison avancée de trois Rafale, satellite Syracuse et quatre engins de débarquement amphibie-EDA-R) ont bénéficié des trois quarts des crédits. Trois opérations n'étaient même pas prévues dans l'actuelle loi de programmation militaire 2009-2014 (Caracal et blindés Aravis), ou étaient seulement programmée en fin de LPM suivante (BPC).

 

Défense : le plan de relance de 2009 a sauvé au moins 5.600 emplois chez les industriels de l'armement

Certains programmes ont connu soit une accélération de leur production (Rafale, VBCI, petits véhicules protégés-PVP), soit une anticipation de commandes (BPC et EDA). Certains ont permis d'équiper les troupes en opérations extérieures, notamment en Afghanistan. Près d'une dizaine d'opérations relevaient d'un programme à effet majeur (BPC, Rafale, Caracal, PVP, VBCI, pré-développement de Musis, rétrofit du Falcon AUG…) tandis que les autres étaient de plus petites opérations.

 

Un bilan « intéressant »

 

Selon le CPRA, le plan de relance a eu « un effet intéressant pour le ministère de la défense et sa réalisation est dans l'ensemble satisfaisante ». Il a également « bénéficié d'une bonne complémentarité entre les structures chargées de son animation et de son déroulement, notamment le comité de pilotage interministériel et la direction générale de l'armement ». Toutefois, étant donné son caractère exceptionnel, estime le CPRA, « il est difficile d'en tirer des enseignements pour la conduite des programmes d'armement classiques ».

 

Défense : le plan de relance de 2009 a sauvé au moins 5.600 emplois chez les industriels de l'armement

Pour un tiers des opérations, il a conforté un financement qui aurait été insuffisant, pour le Rafale et le VBCI notamment. Pour les deux tiers restants, il a servi à des opérations nouvelles, utiles notamment pour l'Afghanistan, l'Aravis ayant remplacé l'AMX 10P. En outre, « l'exigence de rapidité d'exécution a été respectée », estime le CPRA. Mais, bémol, « dans certains cas elle a conduit à ne pas prévoir le maintien en condition opérationnelle des équipements acquis grâce au PRE, alors que ce dernier aura un poids financier important dans le futur ».

 

Moins de concurrence

 

La recherche de concurrence a été « volontairement restreinte dans certaines opérations » pour respecter les délais. « Ce qui a pu entraîner une moins bonne maîtrise des coûts », fait observer le CPRA.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:20
Sequester may force USAF to retire entire fleets of aircraft

Sept. 18, 2013 by Dave Majumdar – FG

 

Washington DC - The US Air Force will likely have to cut entire fleets of aircraft to comply with the Congressional sequestration law, says a top service official. In order to retain a force capable of operating across the spectrum of operations, the USAF will have to sacrifice single-mission aircraft in order to preserve multirole machines.

 

“The only way you really save money is to make entire weapons systems go away,” says Gen Mike Hostage, commander of the USAF’s Air Combat Command. That is “so that the whole logistics train, the whole support infrastructure that goes with it goes away.”

 

Though eliminating single-mission aircraft is the most efficient way to save money while preserving military capability, the problem is politics, Hostage says.

 

For example, the L-3 MC-12 Project Liberty aircraft has excellent capability, if funding was not an issue, Hostage says. Other single-mission aircraft that might be sacrificed include the Fairchild Republic A-10.

 

However, the Boeing F-15C fleet is likely to be preserved to some degree, even if total fleet numbers drop. The USAF is short on air superiority capability with its small fleet of 184 Lockheed Martin F-22 Raptors, Hostage says. The Lockheed F-35 will be able to fill that role when used in conjunction with the Raptor, he adds, although the F-22 will remain the preeminent air superiority machine for the foreseeable future.

 

The USAF has to prioritise recapitalisation over modernisation, otherwise the service faces the unsavoury prospect of facing-off against enemy forces with 45-year old fourth-generation fighters in the future. “No matter how you [modernise the capability], it is not tactically viable once you get to the middle of the decade,” Hostage says. The USAF is “screwed” if it does not modernise with the F-35, he adds. But if the worst came to the worst and the F-35 were to be cancelled, the USAF would need 350 new-build Raptors to get to 2030, Hostage says.

 

The F-35 is expected to be able to operate across a wide spectrum of missions. “In a perfect world, I’d like to have 1,000 A-10s I could do close air support [CAS] with,” Hostage says. “I can’t afford it. I can’t afford the fleet I have now.”

 

While it will be more expensive to do the CAS mission with the F-35 and perhaps not quite as “impressive” as the A-10 in that role, the stealthy fifth-generation fighter can perform the task, Hostage says.

 

Even the Boeing B-1 bomber or even the future Long-Range Strike Bomber will be able to perform the CAS role, he says. “I will not lose what we have gained in understanding how to support the army in the tactical battlefield,” Hostage says. “That was the mistake we made coming out of Southeast Asia.”

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 07:55
FOB Interview: Patrica Adam sur la LPM (1ère partie)

18.09.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

Alors que les auditions viennent de débuter à l’Assemblée Nationale sur la future Loi de Programmation Militaire (LPM), mise en œuvre budgétisée du Livre Blanc sur la Défense pour les années 2009 à 2014, FOB ouvre ses colonnes à la député PS du Finistère, Patricia Adam, Présidente de la Commission de la Défense Nationale et des forces armées.

 

La situation en Syrie a fait apparaître une problématique importante : le rôle de la représentation nationale dans l’engagement des forces armées. Quelle est votre position sur ce sujet ?

 

Depuis 1958, l’article 35 de la Constitution prévoit que la déclaration de guerre est autorisée par le Parlement. Dans la pratique, des troupes françaises étaient engagées en opérations de façon permanente, sans que le Parlement n’ait à en connaître. La modification constitutionnelle de 2008 a modifié les choses. Désormais, le Gouvernement a le devoir d’informer dans les trois jours le Parlement du déclenchement d’une opération armée à l’étranger. Les objectifs doivent être publiquement affichés. Un débat sans vote peut être organisé. Au bout de quatre mois, la prolongation éventuelle de l’opération doit être votée. Voilà l’état du droit.

 

Il s’agit d’une évolution notable par rapport à l’état antérieur. Précédemment, les parlementaires étaient informés par l’agence France-Presse ! Le Gouvernement n’avait aucune obligation d’afficher publiquement ses objectifs stratégiques. Il pouvait en changer à sa guise. Une opération pouvait être déclenchée pour une raison et se poursuivre indéfiniment pour d’autres motifs. Bref, le Parlement était hors-jeu.  

 

 Au-delà de la lettre de la Constitution, des pratiques nouvelles sont apparues depuis 2008. A l’époque, Jean-Marc Ayrault, président du principal groupe parlementaire d’opposition de l’Assemblée nationale, avait sollicité une information plus complète des parlementaires en matière d’opérations extérieures. François Fillon, Premier ministre, avait accepté dans un parfait esprit républicain. Ces pratiques nouvelles ont été maintenues et développées depuis l’élection de François Hollande. La meilleure preuve en est le débat parlementaire organisé il y a peu sur la situation en Syrie. Il avait été précédé d’une séance d’information des présidents des assemblées, des présidents de groupes et des présidents des commissions parlementaires compétentes par le Premier ministre, le ministre de la défense, son collègue des affaires étrangères et le chef d’état-major des armées.

 

Je rappelle que ce débat va plus loin que ce que prévoit la Constitution, puisqu’il n’y avait pas eu déclenchement d’une opération militaire. J’ai d’ailleurs félicité le Premier ministre en séance, pour son initiative.

 

Puisque vous me posez la question de mon avis personnel, je soutiens une position constante depuis 2008. Je trouve qu’un vote pour solde de tout compte au bout de quatre mois est insuffisant. Je souhaite qu’à terme, on aille vers des votes réguliers de confirmation du soutien parlementaire aux opérations qui durent. Par ailleurs, l’idée d’un vote avant une intervention, lorsque c’est possible, me paraît intéressante. Je constate qu’en matière de défense, les clivages politiques habituels sont souvent atténués. Le matérialiser par un vote peut être une bonne chose. Cela conforterait nos militaires dans l’idée qu’ils détiennent un mandat.

 

De façon générale, je trouve que l’évolution de ces dernières années est importante et va dans le bon sens.

 

FOB Interview: Patrica Adam sur la LPM (1ère partie)

Plus particulièrement, pensez-vous que le Ministre de la Défense ait suffisamment informé les parlementaires sur la réalité des attaques chimiques attribuées au régime de Bachar Al Assad ?

 

Que ce soit lors de Serval ou sur la Syrie, notre niveau d’information est sans précédent. J’ai été personnellement associée aux réunions chez le Premier ministre. Lors de Serval, le ministre de la défense est venu présenter hebdomadairement à la commission l’évolution des opérations. Il est aussi venu nous présenter les éléments de renseignement sur la Syrie. C’est d’ailleurs sans doute dans les moments de crise que la communication entre nous est la plus fluide. C’est remarquable.

 

L’effort va même plus loin que l’information des parlementaires. La synthèse de renseignement rendue publique est une grande première. J’ai entendu certains gloser sur son contenu. Libre à eux. Moi, je constate que le Gouvernement a fait le choix d’assumer la publication du contenu de cette synthèse. Pour la première fois, les medias et nos concitoyens ont été destinataires d’informations sensibles. On mesurera dans l’avenir l’importance de cette innovation.

 

FOB Interview: Patrica Adam sur la LPM (1ère partie)

La rentrée s’ouvre également sur le débat de la future Loi de programmation militaire. Un cadre important qui va dimensionner la Défense française pour les années à venir. Malgré un effort budgétaire, la Défense doit également participer au redressement des comptes publics. Des fermetures d’unités sont programmées. Les traductions budgétaires de la LPM permettront-elles de remplir les objectifs du Livre Blanc ?

 

Globalement, je dirais oui, mais il est trop tôt pour vous répondre précisément. Vous savez bien que le problème, c’est moins le texte de la LPM que son exécution. Je vous propose de me reposer la question dans « un certain temps » !

 

Dans tous les cas, cette LPM ne sera pas une lettre au Père Noël comme j’ai pu en voir précédemment. Le ministre ne cache rien. Il dit tout. La LPM est fondée sur des hypothèses. Nous savons lesquelles. De la même façon, nous savons qu’il y a un prix à payer face à la crise. Je ne vous dis pas que cette programmation est tapissée de pétales de rose. Mais lorsqu’on sait d’où on vient, il faut être réaliste. J’ai participé aux travaux du livre blanc. Je sais combien certains souhaitaient ponctionner le budget de la défense. Au moins, nous serons en capacité de préserver l’essentiel, mais le boulet n’est pas passé loin. Je me félicite d’ailleurs du front commun de l’ensemble des acteurs de la communauté de défense pour éviter l’irrémédiable.

 

Certaines voix s’élèvent contre le risque d’une LPM déséquilibrée au profit de la marine et au détriment de l’armée de terre, qui serait particulièrement touchée (effectifs…). Quel est votre avis ?

 

Le ministre est garant de l’équilibre des choix effectués. Les parlementaires auront tout loisir de l’interroger sur ses choix. L’armée de terre va être touchée, c’est vrai. Je ne m’en réjouis pas. Mais je remarque que ses équipements seront au rendez-vous, à condition que les recettes extra-budgétaires soient réalisées. C’est un des points particuliers sur lesquels s’exercera la vigilance des parlementaires. Pour ma part, je pars du principe qu’elles seront au rendez-vous.

 

 

FOB Interview: Patrica Adam sur la LPM (1ère partie)

A y regarder de plus près, le volet équipement est assez vague, malgré la volonté affichée de Jean-Yves Le Drian de soutenir l’industrie de défense, notamment celle terrestre. Or, Scorpion est un programme absolument nécessaire pour la modernisation des capacités de l’armée de terre, comme l’a montré l’opération Serval au Mali, mais reste conditionné à des ressources exceptionnelles qui pourraient s’avérer hypothétiques. Est-ce, pour vous, un sujet de préoccupation ?

 

Je ne partage ni votre appréciation, ni votre pessimisme. La LPM est aussi claire que possible, compte-tenu des incertitudes dues notamment à la renégociation des contrats. La LPM comportera des garanties en cas de ressources exceptionnelles non conformes aux prévisions. Quant à Scorpion, le ministre a rappelé lors de l’UED à Pau qu’il avait lui-même décidé de lancer la phase contractuelle d’un programme dont nul ne conteste aujourd’hui le besoin.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 07:20
USAF General: A-10 Fleet Likely Done if Sequestration Continues

Sep. 17, 2013 - By BRIAN EVERSTINE – Defense News

 

The A-10 will likely see its last flight if sequestration continues, the chief of US Air Combat Command said today.

 

The Air Force will be forced to look at cutting single-mission aircraft under continuing budget cuts because more savings will be realized by ending the full weapon system, including infrastructure and training, as opposed to cutting just squadrons. With the F-35 coming online to take over the close-air support role, the venerable Thunderbolt II will be a likely target, Gen. Mike Hostage told reporters at the Air Force Association's Air and Space Conference.

 

“This is not something I want to do,” Hostage said, explaining that no decisions had been made.

 

Hostage said he had already talked to Army officials about losing the A-10 and using other jets to take over the close-air support role. The Army was “not happy” about the possibility, Hostage said.

 

“I will not lose what we have gained in how we learned to support the Army,” Hostage said. “I had to make sure the Army understood that I am not backing away from the mission.”

 

Hostage said the service can do the close-air support role with the F-35, but it would be more expensive and “not as impressive” without the famous GAU-8 Avenger 30 millimeter gun.

 

“In a perfect world, I would have 1,000 A-10s,” Hostage said. “I can’t afford it. I can’t afford the fleet I have now. If I cut the fleet in half, do I save enough to get through this problem?

 

“My view is, while I don’t want to do it, I would rather lose the entire fleet and save everything I do in the infrastructure.”

 

Hostage’s comments follow similar statements from both acting Secretary of the Air Force Eric Fanning and Chief of Staff Gen. Mark Welsh that single-mission aircraft would need to be cut if budgets continue to decrease.

 

“If we go into [fiscal year 2014] with sequestration still in effect, and we need to achieve those savings, you have to look at cuts,” Fanning said Monday. “You can’t get your money out of installations because they won’t support [base realignment and closure]. You can’t get money out of people fast enough. It takes about a year to get savings out of people."

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 17:20
A Cost Analysis of the U.S. Air Force Overseas Posture: Informing Strategic Choices

Sept. 17, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Rand Corp.; issued Sept. 16, 2013)



This report seeks to inform the debate over the extent of U.S. military presence overseas by providing a rigorous estimate of the costs associated with maintaining U.S. Air Force installations and units overseas rather than in the United States. The authors describe the various types of expenditures required to maintain bases and military units overseas and estimate current costs using official data and econometric modeling.

They provide a cost model of overseas presence for policymakers to weigh alternative posture options. Their main findings are that while it does cost more to maintain force structures and installations overseas rather than in the United States, the total cost of doing so for the Air Force's current overseas posture is small relative to the Air Force's overall budget.

KEY FINDINGS:
The costs of maintaining force structures and installations overseas rather than in the United States are small relative to the air force's overall budget

•It does cost more to maintain bases and personnel overseas rather than in the United States: Personnel costs are roughly one-quarter more per person, while base support fixed costs are roughly two to two-and-a-half times U.S. analogs.

•However, the costs of overseas presence are small relative to the cost of maintaining the overall force. The costs to maintain the Air Force's current overseas force structures and installations overseas rather than in the United States are roughly $3.4 billion, which amounts to about 2 percent of the Air Force's total obligation authority. From a grand strategic perspective, a U.S. Air Force of a given size and capability will cost essentially the same regardless of where in the world it is based.

RECOMMENDATIONS:

•In the debate over overseas presence, it is important to distinguish personnel and force structure costs from basing costs. For example, the magnitude of savings associated with (1) realigning (i.e., moving) a given unit from overseas to the United States, (2) cutting that unit entirely, and (3) closing the overseas base at which the unit was located are very different, as are the strategic implications of each.

•A forward-deployed Air Force costs about the same as an Air Force confined to domestic bases. Therefore, the burden of proof in the presence debate should therefore be on opponents of presence to show that presence cannot offer even the minimal benefit necessary to offset its costs.


Click here for the full report (55 PDF pages) on the Rand Corp. website.

A Cost Analysis of the U.S. Air Force Overseas Posture: Informing Strategic Choices

Overseas Air Force installations

 
January 13, 2011 stripes.com

 

Links to base pages at Military OneSource.com, and to the bases' official sites

Germany Geilenkirchen NATO Air Base Base site
  Ramstein AB Base site
  Spangdahlem AB Base site
Guam Andersen AFB Base site
Hungary Papa Air Base Base site
Italy Aviano Air Base Base site
  Ghedi Air Base Base site
Japan Kadena AB Base site
  Misawa AB Base site
  Yokota AB Base site
South Korea Kunsan AB Base site
  Osan Air Base Base site
Norway Stavanger Base site
Portugal Lajes Field Base site
Spain Morón AB Base site
Turkey Incirlik AB Base site
  Izmir AS Base site
  Office of Defense Cooperation, Turkey Base site
U.K. RAF Alconbury, RAF Molesworth, RAF Upwood Base site
  RAF Croughton, RAF Fairford Base site
  RAF Lakenheath Base site
  RAF Menwith Hill Base site
  RAF Mildenhall Base site
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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:20
US Carrier Contract Award Delayed

A composite photo illustration representing the Ford-class aircraft carrier, USS John F. Kennedy (CVN 79). (Navy)

 

Sep. 13, 2013 - By CHRISTOPHER P. CAVAS – Defense News

 

WASHINGTON — Negotiations continue between the US Navy and shipbuilders Huntington Ingalls Industries (HII) over the primary construction contract for the next aircraft carrier, even as the goal of a September contract award will pass with no action.

 

Sources said neither side sees a serious impediment to eventual agreement, and each agreed a Navy decision to continue support for preparation work will give negotiators more time to reach an accord.

 

“This decision was not impacted or driven by sequestration,” said Cmdr. Thurraya Kent, a Navy spokeswoman at the Pentagon. The delay “is to avoid any production break, continue negotiations, and keep the ship’s delivery date unchanged.”

 

The ship is the future John F. Kennedy (CVN 79), second ship in the new Gerald R. Ford-class of carriers. Like all previous nuclear carriers, the ship will be built at HII’s Newport News Shipbuilding yard in Virginia. Kennedy is scheduled to be delivered in September 2022.

 

The Navy estimates the carrier will cost $11.3 billion to build.

 

While the detailed design and construction contract had been scheduled to be awarded this month, the shipbuilder has received at least a dozen significant contracts or contract modifications for the ship since January 2009. The most recent contract announcement was made on May 6, when the company received a $60.8 million modification to buy long-lead items and continue preparation work. That work is expected to be completed by October 2015.

 

Delays in awarding significant ship construction contracts are not unknown. The final contract award for the DDG 1001 destroyer, for example, was delayed in 2011 while the Navy and General Dynamics continued negotiations, but also worked together to ensure progress continued on the ship, being built at Bath Iron Works in Bath, Maine.

 

Several sources felt it would not be unusual for CVN 79 contract negotiations to continue into the spring.

 

The carrier program came under intense criticism this month from the Government Accountability Office (GAO), which issued a highly critical report on Sept. 5.

 

Ironically, the government rejected a GAO recommendation to delay award of the detail, design and construction contract.

 

“Remaining technical and design risks with the lead ship could interfere with the Navy’s ability to achieve its desired cost savings for CVN 79,” the GAO said in the report. “These uncertainties also affect the soundness of the Navy’s current CVN 79 cost estimate, which is optimistic. These factors, when coupled with the existing sole source environment for aircraft carrier construction, may compromise the government’s negotiating position for CVN 79.”

 

Michele Mackin, who led the GAO carrier study effort, noted the delay is “interesting for us because we just recommended that they delay the award and they disagreed. And now, two weeks later, they delay it.”

 

A delay in the contract, Mackin said, would help in the understanding of the impact of several key systems still under development.

 

“There are still pretty significant unknowns with the electromagnetic aircraft launch system and the advanced arresting gear and other developmental technologies,” she said. “We think the government would be in a better negotiating position, with better insight and more knowledge about the test results of the developmental systems.

 

“This is a sole-source contract, and the government is not necessarily in the best position,” she added, “so the more they know about the costs of the lead ship the more information they’ll have to negotiate the second ship.

 

“The current contract they have expires in October 2015, so there’s time.”

 

Here is the Navy’s full statement on the contract delay:

 

“The Navy continues to negotiate with Huntington Ingalls Industries - Newport News Shipbuilding (HII-NNS) for award of the Detail Design and Construction (DD&C) contract of JOHN F. KENNEDY CVN 79. Until these negotiations conclude, the Navy intends to extend the current Construction Preparation Contract to authorize planning, material procurement, and discrete work that are aligned with the ship’s optimal build plan. Extension of the Construction Preparation contract avoids a costly production break.

 

“Negotiations on the DD&C contract will allow HII and the Navy to account for construction process improvements and other cost reduction opportunities which were outlined in the Navy’s May 2013 Report to Congress on CVN 79. Extension of the Construction Preparation contract will not impact the ship’s funding profile, ship’s delivery date, or the cost cap. ENTERPRISE (CVN 80) [the third unit in the CVN 78 class] is not affected by this decision.

 

“JOHN F. KENNEDY began Advanced Construction in December 2010 and was named by [Navy] Secretary [Ray] Mabus in May 2011. The ship will be the second aircraft carrier of the GERALD R. FORD class and is scheduled to deliver in Fiscal Year 2022. CVN 79 is the numerical replacement for USS NIMITZ (CVN 68) in the Navy’s force structure.”

 

Huntington Ingalls issued this statement:

 

“This action demonstrates the importance of continuing early unit construction and procurement of material for CVN 79 to the current plan of record while we jointly work to get a Detailed Design and Construction (DD&C) contract in place.

 

“This extension will help ensure that the fragile supplier base and our shipbuilders remain working, minimizing delay to ship delivery and associated cost increases.

 

“This extension also provides time for the Navy and industry team to implement lessons learned from CVN 78 construction, implement further construction process improvements, identify any government requirement reductions, and increase the maturity of government technologies in order to stay within a challenging budget.”

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:20
USAF Weighs Scrapping KC-10, A-10 Fleets

Sources say the US Air Force is considering eliminating its entire fleet of KC-10 tankers in order to save money. (US Air Force)

 

Sep. 15, 2013 - By MARCUS WEISGERBER and AARON MEHTA  - Defense News

 

WASHINGTON — Faced with steep budget cuts and the desire to keep existing procurement initiatives on track, the US Air Force is considering scrapping its entire fleet of KC-10 tankers and A-10 attack jets, according to multiple military and defense sources.

 

Also on the chopping block are F-15C fighter jets and a planned $6.8 billion purchase of new combat search-and-rescue helicopters, these sources say.

 

While these proposals are far from final, the options show the magnitude of the decisions facing Air Force leadership as the service wrestles with the prospect of cutting billions of dollars in planned spending over the next decade.

 

“You only gain major savings if you cut an entire fleet,” Gen. Mark Welsh, Air Force chief of staff, told sister publication Air Force Times last week. “You can cut aircraft from a fleet, but you save a lot more money if you cut all the infrastructure that supports the fleet.”

 

When directly asked about phasing out the A-10 fleet, Welsh declined to comment on specific aircraft.

 

“We are looking at every platform we have, every one of those five core missions and trying to decide where must we recapitalize versus where can we modernize,” Welsh said.

 

The Air Force’s 2015 spending plan is due to the Office of the Secretary of Defense (OSD) by Sept. 23.

 

Each US military service is developing two budgets for 2015 — one that includes sequestration spending cuts and another that builds on the Pentagon’s 2014 budget proposal, which is $52 billion above the sequestration cap.

 

OSD must approve the services’ budget proposals during a series of back-and-forth deliberations in the coming months before a final spending plan is sent to lawmakers in February.

 

In an emailed statement, Air Force spokeswoman Ann Stefanek said no decisions have been finalized.

 

“As the Air Force plans for a future with sequestration, we are looking at all options to accomplish our mission within available resources,” Stefanek said. “At this time, all options being considered are pre-decisional.”

 

Deep Cuts

 

The four-month-long Strategic Choices and Management Review — a DoD effort that looked at ways the Pentagon might have to modify its military strategy due to budget cuts — found the Air Force could cut up to five tactical aircraft squadrons, DoD announced in July.

 

The proposed aircraft cuts, particularly the 340-aircraft A-10 fleet, are sure to face scrutiny in Congress. About half of the A-10 fleet resides in the Air National Guard. An Air Force proposal to cut five A-10 squadrons last year faced stiff opposition in Congress and from state governors.

 

The Air Force Reserve also operates A-10s, which were heavily used to provide support to ground troops in Afghanistan and Iraq. A-10s also are based in South Korea.

 

Sources say the Army is interested in obtaining A-10s should the Air Force decide to retire the twin-engine jets, which have been flying since the 1970s.

 

The Air Force operates 59 KC-10s, according to a service fact sheet. The tri-jet, which is based on the commercial McDonnell Douglas DC-10 jetliner, is the workhorse of the Air Force aerial refueling fleet.

 

The tankers — equipped with both boom and hose-and-drogue refueling systems — can refuel Air Force, Navy and international military aircraft on a single sortie.

 

Also on the table is an unspecified number of cuts to the Boeing F-15C Eagle fleet. The Air Force has about 250 of the fighter jets, which, along with the F-22 Raptor, make up the service’s air-to-air fighter arsenal.

 

Pentagon leaders for several years have said they would like to get rid of single-mission platforms.

 

An Air Force plan to cut the A-10 doesn’t come as a surprise, said Richard Aboulafia, an analyst with the Virginia-based Teal Group. He said the active service has been trying to kill off the platform for years. But while congressional pressure has saved the planes in the past, budget realities may make cuts realistic for the first time.

 

“These are strange and dangerous times budgetarily, which means the Air Force might finally get their way,” Aboulafia said. He pointed out that the A-10 is not particularly useful for either counterinsurgency actions or for the so-called pivot to Asia, leaving the platform strategically on the outside looking in.

 

“If there were any plans to fight a land war, this would not be good news. But everything about the budget implies they have stepped away from land wars,” he said. “It’s a good way for the Air Force to save cash and declare victory in a turf war.”

 

Conversely, Aboulafia calls the potential KC-10 cuts “a baffler,” citing the relatively young age of the aircraft and its importance for movement across the Pacific. He speculated that including the KC-10 may be the Air Force attempting to drive home the impact of sequestration and budget cuts, as the program still provides a number of jobs that members of Congress would want to protect.

 

Retiring the F-15C would save maintenance and upgrade costs, Rebecca Grant, president of IRIS Research and a former USAF official, said. The service could then use those funds to speed procurement of the F-35 Joint Strike Fighter.

 

“It’s a gutsy move assuming a lot of risk, but there’s risk to all these scenarios,” Grant said. “It may be there is less risk retiring the F-15C right now than there is in getting the fleet we need some years down the road.”

 

Air Force leaders are still locked in a passionate debate over whether to move aircraft and personnel into the Guard and reserve. Advocates for this move say the savings achieved could allow the Air Force to keep aircraft in the inventory.

 

New Rescue Helos Still in Limbo

 

While the Air Force sequestration budget proposal cancels the Combat Rescue Helicopter (CRH) program, a separate 2015 budget proposal — the one that builds on the Pentagon’s 2014 budget plan — funds the effort, sources said.

 

Sikorsky is the only company to publicly announce a bid in the CRH program. A contract award was expected this month, but has been pushed to the first quarter of fiscal 2014, which begins Oct. 1.

 

If CRH is canceled, the service could coast with its inventory of HH-60 Pave Hawks, perhaps with limited procurement to replace losses. Grant, however, cautions that could be a mistake.

 

“The Air Force needs [CRH], but it wouldn’t surprise me to see it flip,” Grant said. “We’ve taken risk in the helicopter fleet for close to a decade now, and it’s time to take the risk somewhere else. They need to get that one done.”

 

While many factors can change over the next five months of budget deliberations, the decision to abandon the service’s one-time No. 2 acquisition program shows the desire of Air Force leaders to protect procurement programs already in production or of higher priority, sources said.

 

The Air Force brass wants to continue funding Boeing KC-46A refueling tankers, Lockheed Martin F-35 joint strike fighters and development of a new long-range bomber.

 

Pentagon officials do not want to break the fixed-price tanker contract that requires Boeing to pay for development or production hiccups. The bomber is a key component in the Pentagon’s long-term, Pacific-focused strategy, and the F-35 is the only fifth-generation US combat fighter aircraft in production.

 

In the end, Congress will have the final say. Lawmakers were less than thrilled with the Air Force’s 2014 budget proposal, reversing several big-ticket items.

 

Jeff Schogol contributed to this report.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 07:50
Belgique : Accord du gouvernement à des achats pour la Défense

13 septembre 2013 lalibre.be

 

Actualité Montant total: 489,5 millions d'euros. Quatre nouveaux programmes vont être lancé.

 

Le Conseil des ministres a autorisé vendredi le ministre de la Défense, Pieter De Crem, à attribuer deux marchés publics et à lancer quatre procédures de marchés publics dans le cadre de son plan d'investissements pour la Défense et la Sécurité (PIDS) sur trois ans d'un montant total de 489,5 millions d'euros approuvé l'an dernier par le gouvernement.

 

Il s'agit de l'attribution d'un marché public relatif au remplacement des installations radios sol-air (en jargon "Local Air C²") au profit de la composante Air, y compris un contrat d'entretien de durée indéterminée et l'achat "ponctuel" de carabines multifonctionnelles de diverses versions avec leurs accessoires, couplé à un contrat pluriannuel à durée indéterminée à bordereaux de prix relatif à l'acquisition de pièces de rechange, à l'entretien et à diverses prestations de service, a précisé la Défense dans un communiqué.

 

Aucun montant n'a été cité, mais un montant de 21,6 millions d'euros a été prévu au PIDS pour l'acquisition de 4.500 "carabines modulaires" pour remplacer l'arme de base du soldat, le FNC vieillissant de la Fabrique Nationale (FN).

 

M. De Crem (CD&V) a d'autre part été autorisé à lancer quatre autres marchés publics pour:

- la poursuite de la modernisation des chasseurs F-16 - qui, âgés de plus de trente ans devront rester en service jusqu'à leur remplacement, prévu entre 2023 et 2028 - en vertu du programme "Communality & Interoperability Program" (CICP) pour lequel l'état-major de la Défense propose de consacrer 25 millions d'euros;

- le remplacement de l'équipement informatique (PC, laptops et écrans) de la Défense via un leasing opérationnel d'une durée de cinq ans;

- l'acquisition et l'installation de deux "suites" de liaison de données tactiques (dite "Link 16");

- l'achat de trente grands bus "Low Entry de catégorie M3" pour le transport de minimum 75 passagers en une tranche fixe et deux tranches conditionnelles et un contrat omnium d'entretien et de réparation.  

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 17:50
 	Securing Prosperity: A Strategic Vision for the UK Defence Sector

Sept. 13, 2013 defense-aerospace.com


The British government launched a new, joint government and industry vision for growth in the UK Defence sector on the opening day of the DSEi exhibition in London.

“Securing Prosperity – a strategic vision for the UK Defence Sector” identifies the sector’s core strengths and sets out how government and industry will work together to maximise the UK’s competitive advantage to boost British jobs, trade and growth.

This strategic vision for the Defence sector has been developed by the Defence Growth Partnership (DGP) – a forum set up by the Prime Minister in 2012 in which the government, the UK’s top Defence companies, the sector trade association and SMEs are working together for growth.

The Defence Growth Partnership currently involves: Babcock, BAE Systems,Cobham, EADS, Finmeccanica, General Dynamics, Hewllet-Packard, Lockheed Martin, Marshall, MBDA, Qinetiq, Raytheon, Rolls Royce, Serco, Thales, Trade Association ADS, The Department for Business Innovation and Skills, The Ministry of Defence.

The government's economic policy objective is to achieve 'strong, sustainable and balanced growth that is more evenly shared across the country and between industries.'

It set four ambitions in the ‘Plan for Growth’, published at Budget 2011:
-- to create the most competitive tax system in the G20
-- to make the UK the best place in Europe to start, finance and grow a business
-- to encourage investment and exports as a route to a more balanced economy
-- to create a more educated workforce that is the most flexible in Europe.

Work is underway across government to achieve these ambitions, including progress on more than 250 measures as part of the Growth Review. Developing an Industrial Strategy gives new impetus to this work by providing businesses, investors and the public with more clarity about the long-term direction in which the government wants the economy to travel.

 

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 16:55
le Cenzub, au cœur de la future programmation militaire

16 sept. 2013 ministeredeladefense

Pour sa première visite dans les forces terrestres depuis la rentrée de septembre, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s'est rendu, jeudi 12 septembre 2013, au Centre d'entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB) à Sissonne (Aisne). Ayant pour mission d'entraîner des sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA) à dominante infanterie ou blindé en zone urbaine, le Cenzub a pour raison d'être la préparation opérationnelle, qui est une des grandes priorités de la future programmation militaire.

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 11:35
cargo pallet train onto a C-5M Super Galaxy at Camp Marmal in Northern Afghanistan Jan. 28, 2013 - U.S. Air Force photo by Tech Sgt. Parker Gyokeres

cargo pallet train onto a C-5M Super Galaxy at Camp Marmal in Northern Afghanistan Jan. 28, 2013 - U.S. Air Force photo by Tech Sgt. Parker Gyokeres

Sept 13, 2013 Spacewar.com (AFP)

 

Washington - Pentagon officials are holding talks in Afghanistan on the withdrawal of US military equipment from the country, officials said Friday, as Washington hopes to lower the cost of the massive operation.

 

American forces are having to fly out large amounts of gear at great expense but defense officials would like to move more vehicles and equipment over cheaper land routes through Pakistan, officials said.

 

With the US military's drawdown underway and set to finish by the end of 2014, about 20 percent of the cargo is currently being withdrawn through the overland route across the Pakistan border.

 

But officials say they would prefer to have 60 percent of all materiel move over land instead of by air.

 

Deputy Defense Secretary Ash Carter and other senior officials arrived in Kabul earlier Friday and the equipment withdrawal, or "retrograde," will feature prominently in their discussions, officials said.

 

Carter will seek to "assess the continued progress on retrograde efforts," a defense official said.

 

The Afghan government shut the border earlier this year in a dispute over what the US military should pay for withdrawing its gear, with Kabul insisting the Americans owed up to $70 million in customs fines.

 

Washington has maintained the military equipment came into the country legally and refused to pay the fees. Afghan authorities eventually reopened the border.

 

Asked about the dispute, a senior Pentagon official told reporters: "We think we've resolved that."

 

The official, who spoke on condition of anonymity, said the Pentagon was pleased with the pace of movement on the Pakistan route since April and hoped that the share of cargo moving on the supply line would expand soon from 20 to 30 percent.

 

Unlike the American departure from Iraq, the withdrawal of US military equipment from Afghanistan represents a daunting logistical problem in a landlocked nation with unreliable roads and mountainous terrain.

 

By 2015, the United States must remove about 24,000 vehicles and the equivalent of roughly 20,000 shipping containers.

 

Other equipment deemed not to be worth taking out is being donated to the Afghan government, passed on to NATO allies willing to cover the transport costs, or destroyed.

 

The cost of the effort is estimated to range from $5 billion to $7 billion, but how much of the gear is ferried out by land will affect the final price tag, officials said.

 

Since April, about half of all cargo has been taken out by aircraft to ports in the Middle East, and then shipped back to the United States. And roughly 28 percent of the equipment is flown all the way from Afghanistan to the United States.

 

Weapons and other sensitive items have to be ferried by air, but the percentage moving over land could increase if "administrative" procedures were cleared up on the Afghan side of the border, officials said.

 

The United States has 55,000 troops in Afghanistan and plans to withdraw the bulk of combat forces by the end of 2014. US officials are negotiating an agreement with Kabul to keep a smaller force in place beyond 2014

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 19:55
général d'armée (2S) Henri Bentégeat, ancien chef d'état-major des armées

général d'armée (2S) Henri Bentégeat, ancien chef d'état-major des armées

Par le général d'armée (2S) Henri Bentégeat, ancien chef d'état-major des armées

 

(article paru dans le Figaro le 14/09/2013)

 

Afghanistan, Libye, Mali, Syrie peut-être demain, nos armées volent d’un engagement à un autre, heureuses et fières de servir, oubliant, dans l’ardeur des opérations,  les perspectives moroses de la loi de programmation militaire ; ignorant surtout la révolution silencieuse qui bouleverse l’organisation du ministère de la défense et pourrait, si l’on n’y prend garde, ébranler les fondements de l’institution militaire.

 
La place et le rôle des chefs militaires au sein de ce qui fut longtemps le ministère des armées ont été parfois contestés au cours des dernières décennies. La haute fonction publique, soutenue par les cabinets et le contrôle général des armées, a toujours lorgné vers les postes de responsabilité de ce ministère atypique. Le général Lagarde, il y a 30 ans déjà, disait aux stagiaires de l’Ecole de Guerre : «  on aurait tort de n’y voir qu’un conflit d’intérêts corporatistes. Ce sont deux visions qui s’affrontent : d’un coté, le notre, la subordination de toutes les activités à la préparation opérationnelle, de l’autre, celui des civils, le primat de la gestion budgétaire. Cette dernière approche peut séduire, car elle est plus perméable aux pressions politiques… ». Nous n’en crûmes pas un mot. Nous avions tort.                                            
 
La relève des généraux par des hauts-fonctionnaires à la tête d’institutions, comme le SGDN ou la DGSE, aurait pu nous alerter, mais le caractère interministériel de ces postes pouvait expliquer le changement de portage. Surtout, en parallèle, le développement de l’interarmisation recentrait les armées et le ministère sur leur raison d’être, la préparation et la conduite des opérations. La guerre du Golfe avait montré  l’urgente nécessité de dépasser les intérêts particuliers de chaque armée (Terre, Marine et Air ) en les subordonnant aux impératifs des opérations interarmées. Et, depuis vingt ans, nos engagements incessants dans les Balkans, en Afrique, au Moyen-Orient et en Afghanistan avaient progressivement donné une place centrale, au sein du ministère, au chef d’état-major des armées.

 

Consacrée par les décrets de 2005 et 2009, cette évolution stabilisait et consolidait la charnière politico-militaire en donnant au CEMA les moyens d’exercer son rôle de conseiller militaire du gouvernement. Certains s’en étaient inquiétés, craignant que le ministre de la défense peine à imposer son autorité à un « proconsul » trop puissant. C’était ignorer le poids incontournable, au sein du ministère, du Délégué général pour l’armement, assis sur son socle industriel et social, et du Secrétaire général pour l’administration, détenteur des leviers de la finance et de la gestion.                                                  

 

La  défiance de principe à l’égard du loyalisme des officiers est non seulement infondée mais surtout incompréhensible pour des générations de militaires élevées dans le culte de l’obéissance républicaine. A une époque tristement marquée par l’affaire Dreyfus et l’affaire des fiches, Jaurès avait fait litière de ces accusations en démontrant la constance de la soumission des chefs militaires aux responsables politiques.

 

Aussi les vraies raisons qui conduisent aujourd’hui à retirer au chef d’état-major des armées une part importante de ses responsabilités pour les confier à des fonctionnaires civils se résument-elles dans une formule lapidaire : « il faut recentrer les militaires sur leur cœur de métier ». En clair, les généraux ou amiraux seraient des techniciens du combat, peu aptes à gérer des hommes, des finances, des relations internationales, voire des services logistiques.

 

Cette vision réductrice de la fonction militaire va à l’encontre de traditions millénaires qui exaltaient les rôles de stratège, d’administrateur ou de logisticien comme autant de facettes indispensables au bon exercice du métier des armes. Elle est surtout antinomique des exigences des conflits modernes où l’intelligence de situation, à tous les échelons, requiert une vision large, bien au-delà de la maitrise technique des armes, où le dialogue international est la règle, où l’administration d’un secteur, le contact avec la population et la manœuvre logistique sont des facteurs essentiels du succès.

 

L’évolution sémantique est révélatrice des changements de mentalité. Venues d’Europe du nord où le refus de la guerre et la foi absolue dans le « soft-power » ont marginalisé les armées, certaines expressions, ignorées dans le monde anglo-saxon, se sont imposées progressivement en France. « L’outil militaire » ou « l’expert militaire » renvoient à une vision technicienne du métier des armes. La tentation d’y recourir est d’autant plus grande que la haute technologie est présente partout sur les théâtres d’opérations. On en vient à oublier que ce sont des hommes et des femmes qui conçoivent et conduisent ces opérations, qui endurent et qui souffrent et qui risquent leur vie ou leur intégrité physique pour protéger leurs concitoyens.

 

La prudence et la réversibilité s’imposent donc dans la mise en œuvre de réformes qui peuvent affecter profondément l’exercice futur du métier des armes. Dans un système où les chefs militaires n’auraient plus la capacité d’influer sur les choix majeurs des responsables politiques, on prendrait le risque d’une triple évolution, souvent constatée dans les pays européens où les militaires sont tenus en suspicion : syndicalisation, politisation des élites et découragement des meilleurs.

 
Dans l’univers aseptisé des officiers « recentrés sur leur cœur de métier », on ne rencontre, bien sûr, ni Napoléon, ni De Gaulle, mais c’est aussi Foch, Lyautey, Leclerc ou De Lattre à qui on ferme la porte.
 
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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 12:35
Budget de défense du Japon pour 2014 : à la hauteur des défis ?

11 septembre Par Edouard Pflimlin, chercheur associé à l’IRIS

 

Le ministère de la Défense japonais a réclamé le 30 août dernier une hausse de son budget à quelque 4 890 milliards de yens (soit 49,9 milliards de dollars ou 37 milliards d’euros), pour l’exercice d’avril 2014 à mars 2015, soit une hausse de 2,9 % par rapport au budget initial de l’année en cours. « La hausse est la plus forte depuis l’année budgétaire 1992-1993, quand le budget du ministère avait progressé de 3,8 %. Le budget de la défense a baissé pendant 10 ans de suite jusqu’à l’année budgétaire 2012 », remarque le fameux think tank Jane’s(1).

 

Les hauts fonctionnaires du ministère de la défense ont déclaré avoir besoin de ces fonds supplémentaires, entre autres pour créer une nouvelle unité de type Marines américains, souligne l’AFP(2). Elle aurait pour objectif de protéger les îles dites du "sud-ouest" ou de les reprendre à un éventuel envahisseur étranger. Ce chapelet d’îlots s’étire de l’île d’Okinawa (extrême sud de l’Archipel nippon) quasiment jusqu’à Taïwan, à la limite de la mer de Chine orientale et de l’Océan Pacifique. Il comprend les îles Senkaku, un archipel inhabité administré par le Japon mais revendiqué avec force par la Chine sous le nom de Diaoyu, ainsi que par Taïwan. Pékin envoie régulièrement des navires gouvernementaux dans les eaux territoriales de ces îles stratégiques pour l’accès de la marine de guerre chinoise à la haute mer depuis que Tokyo en a nationalisé une partie en septembre 2012.

 

Suite de l’article

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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 11:55
Pacte défense PME : une PME décroche un marché de 93 millions d'euros

12/09/2013 Ministère de la Défense

 

Petite société spécialisée en informatique et réseaux, la société ITNI a décroché un contrat de plusieurs dizaines de millions d'euros suite à un appel d'offre du ministère de la défense début 2013. Une belle illustration de l'utilité du Pacte défense PME pour promouvoir le développement des petites et moyennes entreprises.

 

Début 2013, la société ITNI (Information Technology Netwok Integration), une PME spécialisée en informatique et réseaux remporte l'appel d'offre lancé par le ministère de la défense.

Pour cette entreprise qui a réalisé en 2012 un chiffre d'affaire de 34M d'euros, ce contrat représente un volume financier non négligeable de plusieurs dizaines de millions d'euros sur quatre ans, et a pour objet l'installation de réseau d'infrastructure locaux au profit de la Direction Interarmées des Réseaux d'Infrastructure et des Systèmes d'Information (DIRISI) et de cinq autres clients publics, ministères ou grandes administrations.

Selon Jean-MarieTawil, président d'ITNI, l'entreprise a pu concourir et remporter cet appel d'offre grâce à certains des dispositifs du Pacte défense PME : "l'absence de critères discriminants dans la procédure d'appel d'offre avec un seuil de chiffre d'affaire annuel faible demandé (30M d'euros de CA demandé pour un montant total du marché estimé à 93M d'euros sur 4 ans), des critères de notation sur les moyens des candidats qualitatifs en plus des critères quantitatifs (effectifs, agences, usines..), des perspectives intéressantes qui sécurisent le carnet de commandes de l'entreprise pour 4 ans et valorise sa production, et des clauses contractuelles qui protègent équitablement les protagonistes de l'appel d'offre, notamment vis-à-vis des problèmes potentiels de trésorerie avec la réduction du délai de paiement du ministère de la défense à 30 jours nets. Des délais qui peuvent habituellement aller de 45 à 90 jours avec certains clients privés."

 

Pacte défense PME : une PME décroche un marché de 93 millions d'euros

PACTE DEFENSE PME

 

Le ministre de la Défense a lancé le Pacte défense PME en novembre 2012 avec 40 mesures concrètes et immédiates pour renforcer les industries de défense. Premier investisseur industriel public et privé (16 milliards d’euros en 2013), le ministère de la Défense souhaite faire des 4 000 PME d’armement la priorité de son action industrielle. Ce programme s’inscrit dans le cadre de l’action gouvernementale pour restaurer la compétitivité industrielle, et des engagements pris par le Président de la République en faveur des PME.

 

Les grands axes du Pacte défense PME

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 11:45
US GAO questions Africom HQ location in Germany

11 September 2013 by defenceWeb

 

The US Government Accountability Office has questioned the Department of Defence’s decision to keep US Africa Command (Africom) headquarters in Germany, saying that moving the headquarters to the United States could save $60-70 million a year.

 

The US DoD in January 2013 decided to keep Africom headquarters in Stuttgart, Germany, the Government Accountability Office (GAO) said. When Africom was created as the US military’s newest command in 2007, the Stuttgart headquarters were planned to be temporary, but finding a new location was problematic due to the cost of moving the headquarters and opposition from African countries to host the command on the continent.

 

When announcing the decision to keep Africom in Germany, the US Secretary of Defence said that keeping Africom in Germany would cost more than moving it to the United States but the commander had judged it would be more operationally effective from its current location, given shared resources with the US European Command.

 

The GAO in a report released last week said it found that the DoD’s decision to keep Africom headquarters in Germany “was not supported by a comprehensive and well-documented analysis that balanced the operational and cost benefits of the options available”.

 

“Although details supporting DoD's cost estimates were not well-documented [in the study accompanying the decision], the analysis indicated that moving the headquarters to the United States would accrue savings of $60 million to $70 million per year.

 

“The 2012 study also estimated that relocating the headquarters to the United States could create up to 4 300 additional jobs, with an annual impact on the local economy ranging from $350 million to $450 million, but it is not clear how this factored into DOD's decision,” the GAO said.

 

The GAO also questioned why the study did not address the fact that small, forward-deployed headquarters elements can make up for distant headquarters, such as employed by other US-based combat commands.

 

“Until the costs and benefits of maintaining Africom in Germany are specified and weighed against the costs and benefits of relocating the command, the department may be missing an opportunity to accomplish its missions successfully at a lower cost,” the GAO report read.

 

The GAO recommended the DoD re-evaluate its position on Africom headquarters by more comprehensively studying the available options. These options should include placing some Africom headquarters personnel in forward locations, while moving others to the United States, it said.

 

“DoD partially concurred with GAO’s recommendation, stating that the decision was based primarily on military judgment but that it will perform additional analysis of the location of the headquarters if the Secretary deems it necessary. GAO continues to believe such analysis is needed,” the report concluded.

 

Last month there was talk of shutting down one of the DoD’s nine combatant commands, six of which are focused on specific regions of the globe. Media reports suggested that the Pentagon might seek to merge Northern and Southern Command into a single Americas Command and disestablish African Command and divide its responsibilities between the European and Central Commands, reports the Lexington Institute.

 

The Institute cautioned that short of stopping all activities, closing offices and retrenching staff, not much money will be saved by disestablishing or merging commands.

 

The US military has a single permanent, official, military base at Camp Lemonnier in Djibouti, but has around a dozen temporary detachments across Africa which conduct surveillance operations, training etc. Camp Lemonnier is home to more than 2 000 American military personnel – around half of the total on the continent.

 

General Carter F Ham, former Africom chief, told journalists in March this year that establishing another military base in Africa or moving Africom headquarters to the continent is unnecessary and will not be helpful in Africa, especially as the German headquarters are established, close to European Command, have similar time zones to Africa and would be costly to move.

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 16:55
Réorganisation du ministère de la Défense : bien mais…

12.09.2013 Par Frédéric Lert (FOB)

 

La Commission de la défense de l’assemblée nationale a présenté hier son rapport sur la mise en œuvre et le suivi de la réorganisation du ministère de la Défense. Un bilan globalement positif ont souligné les deux rapporteurs, Geneviève Gosselin Fleury et Damien Meslot : les armées ont été au rendez-vous de la réforme engagée en 2008. Les chantiers étudiés font apparaître les résultats suivants :

 

-       les déflations prévues des effectifs sont réalisées, avec même une avance de 3000 postes sur le cadre prévu. L’objectif est pourtant ambitieux puisqu’il s’agit de supprimer 54000 postes sur la période 2009-2014.

 

-       La nouvelle chaîne du soutien technique a été très remaniée et commence à entrer dans les mœurs, avec comme mesure clef la mutualisation des soutiens de proximité au sein des bases de défense (BdD) et l’instauration d’une relation client fournisseur entre soutenus et soutenants en lieu et place d’une relation purement hiérarchique.

 

-       La modernisation des pratiques de gestion et l’emploi de méthodes et d’outils issus du secteur privé ont permis de dégager des économies substantielles. Le rapport cite en exemple la professionnalisation de la fonction achat qui fait économiser environ 230 M€ par an, soit environ 10% des contrats gérés suivant les nouvelles méthodes.

 

« Le choc culturel de la réforme est en voie d’être surmonté » notent les députés. « Les militaires avaient une culture du commandement et non du management, mais c’est en train de changer pour ce qui touche au soutien ».

 

Le dispositif de pilotage et d’accompagnement de la réforme aurait lui aussi plutôt bien fonctionne (hormis Louvois). Les outils financiers, principalement le pécule et l’indemnité de départ volontaire, ont été largement utilisés. « Mais, notent les rapporteurs, les économies réalisées par les départs financés par le pécule ne semblent pas avérées. Le coût annuel des pécules est de 140 M€, ce qui est jugé élevé par rapport aux économies réalisées, évaluées à 220 M€ par an (…). On soupçonne un effet d’aubaine ou en tous cas un manque de ciblage des aides ».

 

Les dispositifs d’accompagnement territorial ont eux aussi débouchés sur certains effets d’aubaine, les rapporteurs notant que le tramway de Metz a été financé en partie par les fonds de restructuration. Mais les opérations financées ont tout de même eu un impact favorable sur les créations d’emploi. Les 30M€ d’aides directes versées à 240 entreprises investissant dans les territoires touchés par les restructurations auraient  généré 5800 emplois.

 

Si le bilan est globalement bon, des échecs sont tout de même pointés du doigt, avec en premier lieu la difficulté du ministère pour tenir l’équation financière. Les recettes exceptionnelles ont suivi un parcours chaotiques et se sont révélées supérieures aux prévisions pour les cessions de fréquence mais inférieures pour les cessions immobilières. Un paradoxe a également été noté : la baisse des effectifs s’est accompagnée d’une augmentation des dépenses de personnel. L’explication tient au « repyramidage » consécutif à la suppression des emplois les moins payés, la hiérarchie étant peu touchée par les réductions d’effectifs. Dans le même temps le transfert vers des emplois civils avançait moins vite que prévu et les études montrent qu’un emploi militaire revient toujours plus cher que son équivalent civil en raison des contraintes particulières qu’il génère.  « Pour des postes strictement administratifs dans la chaîne de soutien, des marges de manœuvres pourraient être dégagées en accélérant la civilianisation » notent les rapporteurs. Autre ombre au tableau, la crise des finances publiques qui s’est ajoutée aux contraintes nées de la réforme. Les bases de défense sont aujourd’hui paupérisées et il est difficile pour les personnels de faire la part des choses entre les contraintes nées de la réforme et le tour de vis budgétaire. Les députés ont également insisté sur les incohérences de la réforme, évoquant l’utilité toute relative des cinq états-majors régionaux de soutien qui viennent s’intercaler entre le Centre de pilotage de la conduite du soutien (CPCS) et les Groupements de soutien des bases de défense (GSBdD). Reste enfin le grand ratage de la réforme : Louvois. FOB reviendra prochainement sur le constat dressé par les rapporteurs et les pistes proposées pour sortir de l’impasse actuelle.

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 07:55
Défense : pourquoi les industriels la jouent profil bas

12/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les industriels de la défense ont accueilli la loi de programmation militaire avec une certaine mesure. Même si certains avancent 20.000 suppressions d'emplois en raison de la baisse programmé des crédits budgétaires. Explications.

 

Les industriels de la défense sont partagés. Tout au long de l'université d'été de la défense, qui s'est tenue lundi et mardi à Pau, ils ont été très mesurés dans leur propos pour commenter la loi de programmation militaire (LPM), qui prévoit 190 milliards d'euros sur la période 2014-2019 pour les forces armées, dont 6,1 milliards de ressources exceptionnelles (REX). Pourquoi une telle prudence? Parce qu'ils ne peuvent pas occulter le contexte général budgétaire très contraint en France et en Europe et concomitamment l'effort réalisé et arbitré par le président François Hollande pour les armées... alors que les scénarii les plus cauchemardesques avaient circulé au printemps.« On s'en sort bien », estime même un militaire haut gradé. Et c'est peu de le dire. Aussi, tous s'accordent ou presque à reconnaitre sur les bouts des lèvres que cette LPM est la moins mauvaise.

 

Pas question de passer pour des enfants gâtés

C'est bien ce qui gêne les industriels de critiquer beaucoup plus ouvertement la baisse des crédits budgétaires - on les a connus plus combattifs par le passé - en faveur de la défense. Car c'est indéniable que la trajectoire financière s'est bien réorientée par rapport à celle de l'actuelle LPM construite par l'ancien gouvernement de François Fillon. Mais comme l'a rappelé mardi à Pau le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, à l'université d'été de la défense, « le renouvellement de nos équipements sera assuré, même si cela ne peut se faire au rythme, irréaliste, préconisé avant la crise par la précédente loi ».

Pas question de passer pour des enfants gâtés qui quémandent un peu plus d'argent en dépit de la crise qui frappe tous les Français. Et surtout, ils savent combien le ministre, bien aidé par les présidents PS des commissions de la défense de l'Assemblée nationale et du Sénat, Patricia Adam et Jean-Louis Carrère, s'est battu comme un beau diable pour obtenir le niveau de crédits arbitré par François Hollande. Soit 31,4 milliards d'euros les trois premières années.

 

Le point clé : l'exécution de la loi,

Une prudence certes. Mais une exigence. Les industriels - tout comme le ministre d'ailleurs pour qui « l'enjeu, c'est la sincérité de cette programmation » - veulent une LPM exécutée dans sa totalité en dépit de certains paris plus ou moins difficiles. C'est le cas des fameuses REX (6,1 milliards sur six ans), de l'exportation du Rafale notamment, et des économies sur la masse salariale (4,4 milliards d'euros). « L'exécution est le point clé de cette LPM », souligne le numéro deux de Thales, Patrice Caine.

C'est aussi tout le sens de la tribune publiée dans le journal « Le Monde » par les PDG de sept plus grands groupes d'armement français (1). « Le défi est immense pour la prochaine programmation, expliquent-ils, puisqu'elle devra ni plus ni moins être la première à être intégralement exécutée. Elle devra recréer une relation de confiance avec l'industrie qui passera par le respect des engagements pris et par une sincérité budgétaire, corollaire d'une visibilité à moyen et long terme indispensable à la survie de nos outils de production, et des emplois qui y sont associés ». Pas un mot en revanche sur la baisse des crédits et leurs conséquences.

 

20.000 suppressions d'emplois

Pour autant, cette retenue, certains s'en démarquent. Non par provocation mais pour rappeler que les crédits budgétaires destinés à la défense font vivre tout un tissu industriel et donc des salariés (165.000 emplois dans la filière). Le président du Conseil des industries de défense françaises (Cidef), Christian Mons, estime que dans cette LPM par rapport à la précédente, « il y a un déficit de l'ordre d'un milliard d'euros par an sur les premières années et la perte de l'inflation ». Soit une conséquence sur l'emploi qu'il chiffre à 20.000 suppressions de postes, dont 15.000 dans les 4.000 PME, qui vivent sur le marché de l'armement.

Dans la filière navale, chère à Jean-Yves Le Drian, certains évaluent à 1.600 les pertes d'emplois (hors DCNS) en raison de l'étalement de deux programmes emblématiques, les sous-marins Barracuda (600 emplois menacés) et les frégates FREMM (entre 800 et 1.000). Des suppressions d'emplois qui toucheront la sous-traitance à Cherbourg, à Lorient et au niveau national ...et qui ne se verront pas forcément visibles pour l'opinion publique. Car il n'y aura pas forcément de grands plans sociaux. Christian Mons estime enfin que les grandes entreprises vont mieux s'en tirer car elle vont rapatrier la sous-traitance une fois les contrats achevés.

(1) Eric Trappier (PDG de Dassault Aviation), Patrick Boissier (PDG de DCNS), Marwan Lahoud (président d'EADS France), Antoine Bouvier (PDG de MBDA), Philippe Burtin (Directeur général de Nexter Systems), Jean-Paul Herteman (PDG de Safran) et Jean-Bernard Lévy (PDG de Thales)

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 11:55
Christian Mons : "20000 emplois sont menacés dans les PME de la Défense"

10 septembre 2013 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Alors que l'examen de la loi de programmation militaire qui doit traduire en termes financiers le nouveau Livre blanc de la défense a démarré au Sénat et à l'Assemblée nationale, industriels, parlementaires et représentants des forces armées sont réunis à Pau aux universités d'été de la Défense. Christian Mons, président du Cidef (le Conseil des industries de défense françaises) craint que les grands groupes industriels répercutent les prochaines baisses de commandes sur leurs fournisseurs.

 

L'Usine Nouvelle - Malgré le maintien des crédits du budget de la Défense annoncés par le gouvernement, vous restez inquiet pour l'emploi dans le secteur industriel. Pourquoi ?

 

Christian Mons - Ce maintien des budgets de Défense est un affichage. Par rapport au budget initial de 2013, nous estimons qu'il y a un déficit de l'ordre d'un milliard d'euros par an sur les premières années de la loi programmation de militaire (LPM) et la perte de l'inflation. Et rien ne garantit que les recettes exceptionnelles (environ 6 milliards d'euros sur l'ensemble de la LPM, ndlr) seront au rendez-vous. Or la profession réalise un chiffre d'affaires de 16,5 milliards d'euros avec un effectif de 165 000 personnes en direct. Nous risquons donc de perdre 20 000 emplois dans l'industrie de haute qualification et non délocalisables. Je rappelle que le format des armées va également être réduit de 25 000 hommes ! On ne peut pas s'en satisfaire. Les emplois militaires valent pourtant bien les emplois d'avenir défendus par le gouvernement !

 

Qui risque d'être le plus touché selon vous?

 

Les grandes entreprises ont les moyens de résister à un tel choc, surtout lorsqu'elles sont duales. Certaines pourraient même être tentées de réinternaliser certaines productions jusqu'ici confiées à leurs prestataires, pour retrouver de la charge. Les PME sont les plus menacées par la perte de ces 20 000 emplois, plus précisément celles qui sont tournées essentiellement vers les marchés de défense.

 

Les parlementaires de la Défense soulignent que l'export doit prendre le relais des commandes réduites en France...

 

Nos industriels se battent pour gagner des contrats à l'étranger mais il faut aussi être réaliste. Le marché international est très dur. Les Américains sont revenus en force et bénéficient d'un dollar faible. Nos clients à l'étranger restent très limités : l'Inde, Abu Dahbi, le Qatar... Et sur les produits d'entrée de gamme, on est en concurrence plus forte avec les pays émergents comme la Turquie, l'Afrique du Sud, Israël, la Corée du Sud... Certes ils ont des technologies moins bonnes que les nôtres mais à des prix deux fois plus bas !

 

Plus spécifiquement, où en est le programme de modernisation des forces terrestres Scorpion?

 

La LPM prévoit que le VBMR (véhicule blindé multi-rôles) entre en service en 2018. Mais l'appel d'offres n'est pas encore lancé. Or, en matière de programme d'armement, entre l'appel d'offres et les premières livraisons, il s'écoule entre huit et dix ans. La date de 2018 n'est pas réaliste. A l'origine, ce programme correspondait à des commandes d'environ 500 millions d'euros par an pendant dix ans, soit la création d'environ 5 000 emplois. Plus globalement, les objectifs de cette LPM sont tellement irréalistes qu'on est sûr que cela va glisser et qu'elle ne sera pas exécutée comme elle est écrite. Comme les précédentes lois de programmation.

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