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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 11:35
Pakistan Increases Defence Budget by 10 Percent

13/06/2013 by Victoria Knowles - Armed Forces International Reporter

 

Pakistan is increasing its annual defence budget by 10 percent, the country's new government announced, only a week after taking office.

 

This is despite a disabling budget scarcity of 8.8 percent. For the 2013-14 fiscal year, commencing July 1, the budget comes in opposition to a climate of feeble economic growth, unprecedented power cuts, diminishing reserves of foreign exchange and high inflation.

 

But the new budget, announced Wednesday, allocated 627 billion rupees ($6.3 billion) for defence: this is a 10 percent increase from the 570 billion rupees earmarked for the year outgoing June 30.

 

Nawaz Sharif took office as Prime Minister last week following the May 11 elections, representing a historic shift in democratic power in a nation where the military ruled half of its life.

 

Increased Military Budget in First Week of Office

 

Pakistan's most powerful institution is the military. Sharif has had unfavourable relations with the army in the past, which deposed him in 1999 in a bloodless takeover.

 

Ishaq Dar, finance minister, informed the national assembly that the government would dispel the energy sector of $5 billion worth of circular debt, within the next two months.

 

"This will greatly help minimize power cuts in the country," said Dar. He provided no further particulars on how the government would actually come up with the money to foot these bills.

 

Years of corruption, under-investment and mismanagement have lead to blackouts spanning up to 20 hours each day, nearly the entire day, when outside temperatures are hitting up to 50c.

 

Pakistan continues to pay an International Monetary Fund loan amounting to $11.3 billion from five years ago.

 

Dar said they have drawn out a comprehensive reforms programme targeting economic development, but again provided no exact details.

 

Dar's government promised to cut the budget deficit during the forthcoming year by 2.5 percent to 6.3 percent, and within three years down to four percent.

 

"The key point of our budget this year is to reduce the fiscal deficit and prevent the national economy from being adversely affected," said the minister.

 

GDP for the concluding fiscal year was 3.6 percent, just short of a four percent target, said Dar. For the forthcoming fiscal year, the government has set the bar higher at a 4.4 percent target.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:35
Le Pakistan augmente les dépenses de défense dans son nouveau budget

2013-06-13 xinhua

 

Le Pakistan a augmenté mercredi les dépenses de éfense dans son budget pour l'année fiscale 2013-14 à 627 milliards de roupies (6,32 milliards de dollars), soit une hausse de près de 15% par rapport aux dépenses pour l'exercice en cours se terminant le 30 juin 2013.

 

Les documents budgétaires montrent que l'allocation pour les trois services de la défense s'élevait à 15,73% du budget fédéral de 3,98 trillions de roupies pour 2013-14.

Le Pakistan augmente les dépenses de défense dans son nouveau budget

L'armée de terre a reçu la part la plus importante des dépenses avec 301,54 milliards de roupies. L'allocation pour l'armée de l'air estt de 131,18 milliards de roupies, tandis que les dépenses pour la marine étaient de 62,80 milliards de roupies.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:20
Le "cloud" géant de la CIA au cœur d'une bataille entre Amazon et IBM

13.06.2013 Le Monde.fr

 

L'Etat américain veut changer de fournisseur pour son prochain grand projet informatique, et cela ne plaît pas à tout le monde. Le passage des données en "informatique dématérialisée" (cloud) est une priorité du gouvernement américain, qui souhaite réduire ses coûts et améliorer le partage d'informations entre ses agences. Dans ce cadre, l'Agence centrale de renseignement américaine (CIA) souhaite construire de nouvelles infrastructures pour y transférer ses données et applications sur les dix prochaines années, pour un montant de 600 millions de dollars (450 millions d'euros). Pour leur conception, deux entreprises se sont opposées : IBM et un nouveau, Amazon.

 

Le contrat a finalement été confié à Amazon, au grand dam d'IBM, qui est l'une des entreprises habituées à recevoir les dépenses de hautes technologies de l'Etat américain, comme HP, Raytheon ou Boeing. Avec cette victoire, Amazon met un pied dans ces marchés publics rémunérateurs. La défense américaine – comprenant la NSA – a dépensé 35 milliards de dollars (26 milliards d'euros) pour son système informatique lors de la dernière année fiscale (finie en septembre), contre 38 milliards (28 milliards d'euros) pour l'année 2010. L'administration Obama a augmenté le budget "cybersécurité" du Département de la défense de 800 millions de dollars (618 millions d'euros), à 4,7 milliards de dollars (3,6 milliards d'euros) pour 2014.

 

Lire : Les Etats-Unis accusent l'Iran de cyberattaques

 

UN CHOIX CONTESTÉ

 

Cette première incursion d'Amazon dans les grands projets de la défense américaine représente un réel danger pour les acteurs en place, avec en première ligne IBM. La division Amazon Web Services est le premier fournisseur mondial de capacités informatiques à distance, à la demande, dans une infrastructure unique (dit "cloud public") commune à tous ses clients. Le premier magasin en ligne mondial est un expert de l'équilibre entre chasse aux coûts et efficacité de sa plateforme, une indisponibilité de sa boutique pouvant se chiffrer en millions de dollars. En 2011, la société avait lancé un "cloud public" (en libre service) pour l'administration américaine.

 

En remportant le contrat de la CIA, Amazon met en concurrence son modèle d'une grande plateforme dont chaque élément est polyvalent face au modèle classique d'IBM, dont le cœur de métier est de construire des infrastructures sur mesure avec une recherche d'efficacité moindre. Les revenus annuels d'Amazon dans ce domaine seraient de 800 millions de dollars (600 millions d'euros) par an, devant IBM, selon le site spécialisé The Register. La CIA se placerait donc en tête de ses clients.

 

Le contrat remporté en janvier par Amazon a été contesté le 26 février par IBM, qui a ajouté par trois fois des éléments à son opposition, dont la dernière, le 11 avril, expliquait le site spécialisé du marché fédéral des technologies FCW fin mai. Cette opposition est jugée habituelle dans ce type de contrat, compte tenu des sommes en jeu. Le Government Accountability Office, une commission parlementaire chargée du contrôle des finances publiques, a recommandé début juin à la CIA de rouvrir les négociations. La CIA a deux mois pour dire s'il suivra cette recommandation, explique le Wall Street Journal. IBM déclare espérer la réouverture des discussions quand Amazon attend une résolution rapide de la question.

 

"PRISM" EN TOILE DE FOND

 

Le directeur technique de la CIA, Gus Hunt, aurait déclaré vouloir collecter des quantités massives d'informations et "les conserver pour toujours", rapporte FCW. De son côté, IBM a récemment racheté SoftLayer, un concurrent d'Amazon aux Etats-Unis, dans le but d'accélérer sa transition vers ce marché et améliorer la compétitivité de ses prix, pour une somme estimée à plus de 2 milliards de dollars. Ce marché est chargé d'une forte symbolique pour l'entreprise, qui doit prouver qu'elle peut concurrencer les nouveaux ténors du "cloud" que sont Amazon, Google et Microsoft.

 

Ce conflit commercial intervient alors que des révélations sur le programme d'espionnage des puissances étrangères "Prism" ébranlent l'administration américaine et des géants de l'Internet américains. Ces entreprises auraient passé un accord avec la NSA pour leur fournir plus aisément les données requises légalement sur des ressortissants étrangers. Les documents ont été transmis par un ancien employé de la CIA, Edward Snowden. A mesure que le renseignement par Internet, voire le piratage des puissances étrangères, devient central dans les besoins affichés de sécurité des pays, la puissance requise grandit constamment. La NSA (National Security Agency) est d'ailleurs aussi en pleine construction de son futur "centre d'espionnage", censé ouvrir ses portes en septembre, pour un montant de 2 milliards de dollars.

 

Voire l'infographie : Comprendre le programme "Prism"

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 20:20
Pieter De Crem  source RTBF.be

Pieter De Crem source RTBF.be

13/06/13 .7sur7.be  (Belga)

 

Le ministre de Défense, Pieter De Crem, a appelé mercredi les Européens à "prendre davantage de responsabilités dans le domaine de la sécurité et de la défense", joignant sa voix à celle de ses trois derniers homologues américains et à celle du secrétaire général de l'Otan.

 

"L'Otan ne pourra pas rester la pierre angulaire de notre capacité de défense si nous laissons se distendre le lien transatlantique (unissant les pays européens et l'Amérique du nord). Durant des décennies, les Etats-Unis nous ont protégés, nous offrant ainsi le temps et l'assistance nécessaires pour voler de nos propres ailes", a-t-il affirmé lors d'un discours prononcé devant l'Institut royal supérieur de Défense (IRSD) à Bruxelles à l'occasion de la fin de l'année académique.

 

"Au cours de la dernière décennie, la contribution américaine à l'Otan a encore augmenté de 63 à 72%" des budgets de défense, a ajouté M. De Crem.

 

Selon lui, le temps est donc venu pour l'Europe "de prendre davantage de responsabilités dans le domaine de la sécurité et de la défense, sans pour autant remettre en cause le lien transatlantique".

 

"Ce lien reste de loin le principal garant de notre défense. Nous devrons donc parvenir à une situation où un seul Allié ne fournit plus que 50% des capacités critiques. En effet, une contribution européenne forte à l'Otan est la meilleure garantie d'un engagement fort des Etats-Unis à l'Otan", a poursuivi M. De Crem.

 

Ce genre de propos ont été tenus par les deux derniers secrétaires américains à la Défense, Robert Gates et Leon Panetta, ainsi que l'actuel "patron" du Pentagone, Chuck Hagel. C'est aussi un leitmotiv pour le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, favorable à un "rééquilibrage" des dépenses militaires entre les deux rives de l'Atlantique, et qui craint que l'Europe perde "en influence sur la scène internationale" si elle poursuit la diminution de ses budgets de défense.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 19:30
Défense: Le Drian promet un nombre limité de sites fermés

13.06.2013, leparisien.fr (AFP)

 

La réduction du format des armées annoncée dans le Livre blanc se traduira par la suppression d'un nombre limité de sites militaires sur le territoire national, a confirmé jeudi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur la base aérienne de Saint-Dizier.

 

"L'essentiel est de sauvegarder les unités opérationnelles, à la différence de la déflation antérieure qui avait procédé à des coupes brutales.

 

Néanmoins, ça se traduira par un certain nombre de suppressions de sites", a-t-il déclaré à l'issue d'une rencontre avec les personnels de l'armée de l'Air.

 

Le ministre a précisé n'avoir jusqu'à présent "rien décidé" quant aux sites susceptibles d'être concernés, mais assuré que leur nombre ne sera "pas considérable".

 

La Loi de programmation militaire (LPM) pour la période 2014-2019 en cours d'élaboration, qui concrétisera les orientations du Livre blanc rendues publiques fin avril, doit être présentée en juillet en Conseil des ministres.

 

Le Livre blanc fixe le nouveau modèle d'armée, avec notamment la suppression de 24.000 postes supplémentaires d'ici 2019, après les 54.000 suppressions d'emplois dans les armées déjà décidées en 2008. La LPM répartira notamment les suppression de postes dans les trois armées (Terre, Air, Marine).

 

"Certes, il y a des efforts, mais il y a un vrai projet, cohérent, équilibré, complet", a affirmé le ministre, en soulignant que des capacités en matière de drones -les appareils de surveillance sans pilote- ou d'avions ravitailleurs, attendues depuis longtemps par l'armée de l'Air, "seront au rendez-vous".

 

Inquiétude d'une partie de l'armée

 

"La montée en puissance de la flotte de Rafale va se poursuivre" et des avions ravitailleurs MRTT seront commandés "dans les plus brefs délais", a-t-il fait valoir. Renouvellement également en matière d'avions de transports militaires, puisque le nouvel A400M "sera en service dès cet été".

 

Le ministre a souligné devant les aviateurs "l'effort significatif" en matière de défense décidé par le chef de l'Etat, qui a opté pour le maintien du budget de la défense à hauteur de 31,4 milliards d'euros par an jusqu'en 2016.

 

"L'effort de participation de la défense au redressement des comptes publics, c'est le coût de l'inflation", a-t-il résumé, en soulignant que d'autres pays européens, mais aussi les Etats-Unis, procèdent dans le même temps à "des coupes drastiques" dans leurs budgets défense.

 

Jean-Yves Le Drian, qui a déjà présenté le Livre blanc en mai à l'armée de Terre, doit faire face à l'inquiétude d'une partie des personnels dans l'attente de la nouvelle LPM. Saint-Dizier, où sont basés une cinquantaine de Rafale, doit rester l'un des piliers du dispositif de l'armée de l'Air, a-t-il assuré.

 

Mais le ministre a indiqué qu'il veillerait à ce que les territoires touchés par les réductions d'effectifs ou fermetures de sites - casernes, implantations logistiques, bases aériennes... - "soient accompagnés de manière efficace".

 

La LPM doit être discutée à l'automne par le Parlement.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:20
EADS North America renonce à son objectif d'un CA de $10 mds d'ici 2020

12/06 LesEchos.fr (Reuters)

 

La question budgétaire aux Etats-unis, parmi d'autres facteurs, rendent peu probables les chances d'EADS d'atteindre un chiffre d'affaires de 10 milliards hors Airbus sur le marché américain d'ici 2020, à moins d'une grosse acquisition, a déclaré mercredi son directeur général pour l'Amérique du Nord.

 

"A moins d'une acquisition, je ne nous vois pas atteindre ce chiffre', a déclaré Sean O'Keefe à des journalistes.

 

Le groupe continue de s'intéresser à d'éventuels achats aux Etats-Unis, mais il n'a fourni aucun détail sur ses cibles.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 18:50
Achats : Londres envisage de privatiser sa « DGA »

12/06 Nicolas Madelaine, Correspondant à Londres Les Echos

 

Une entreprise privée pourrait se substituer à la DGA britannique. L'initiative soulève de nombreuses questions.

 

Parmi tous les services publics que le gouvernement de David Cameron veut privatiser, comme le Royal Mail, il en est un qui détonne. Il s'agit de Defence, Equipment & Support (DE & S), l'entité du ministère de la Défense responsable des achats d'équipements militaires, à peu près l'équivalent de la Direction générale de l'armement (DGA) française. En début de semaine, Philip Hammond, le secrétaire à la Défense, a mis le projet sur les rails : il a présenté au Parlement un texte de loi visant à transformer DE & S à une « Goco » (« government owned », « contractor-operated »). Autrement dit, une entité propriété du gouvernement mais gérée par un sous-traitant.

 

Pour Guy Anderson, analyste senior chez IHS Jane's Defence Industry, « s'il est fréquent que des entreprises gèrent de la logistique ou de la maintenance, placer les achats militaires dans les mains du privé est sans précédent. » L'initiative est d'autant moins banale que le Royaume-Uni est l'une des premières puissances militaires au monde : le pays achète pour 14 milliards de livres d'équipements par an. DE & S emploie 16.500 fonctionnaires et militaires sur environ 80.000 salariés du ministère.

 

De nombreux risques

 

Cette perspective, déjà évoquée sous le précédent gouvernement travailliste qui avait choisi d'enterrer une étude sur le sujet, est tout à fait sérieuse. La décision doit être prise au troisième trimestre de l'année prochaine, même si les risques sont nombreux. D'abord, il n'est pas évident qu'une gestion privée garantisse les centaines de millions d'économies recherchées. Pour Guy Anderson, ces économies viendront surtout de la poursuite de la rationalisation du ministère. Ensuite, comme le souligne John Louth, du RUSI, les programmes militaires représentent des engagements déjà pris sur plusieurs années. « Il n'est donc pas évident qu'un contractant privé puisse atteindre des objectifs lui garantissant que ce marché lui soit profitable. » « L'allié américain a manifesté son inquiétude car il peut y avoir des risques de fuite d'informations sensibles », note aussi Guy Anderson.

 

Autre grand sujet, il faudra éviter tout conflit d'intérêt. Beaucoup de sociétés militaires susceptibles de gérer les achats militaires - comme le Britannique Babcock, candidat logique aux côtés de KBR et de Serco - sont des fournisseurs de l'armée. Aux Etats-Unis, ce genre d'initiatives a poussé des fournisseurs du Pentagone à se séparer de certaines de leurs divisions. Le dernier risque est l'ajout d'une autre grande restructuration du ministère au moment où il fait déjà face à de nombreux défis : réduction d'effectifs, retrait d'Afghanistan…

 

Cela dit, l'idée n'a pas soulevé de levée de boucliers. Le gouvernement se targue d'avoir comblé le trou de 40 milliards de livres dont il a hérité du Labour en 2010 sur les programmes en cours. Le gouvernement veut aller plus loin. Le feu vert définitif ne sera donné que si le projet a toutes les chances d'apporter satisfaction. Un exercice de simulation vient de démarrer : des entreprises susceptibles d'emporter ce marché ont été invitées à prouver qu'elles peuvent faire mieux que la DE & S.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 17:55
« Scorpion sera dans la LPM »

12.06.2013 Par: Guillaume Belan (FOB)

 

Dans le cadre de la présentation du Livre Blanc aux industries de défense, la deuxième partie de la journée de lundi dernier a été consacrée à la visite de Nexter Munitions. Le ministre s’est attardé devant les impressionnantes machines robotisées de ceinturage, entièrement automatisées, notamment celle pour les gros calibres, capable de produire pas moins de 30 000 obus par an. Un investissement important et récent pour le site de La Chapelle.« Depuis quelques années, Nexter a repris un temps d’avance » répond le directeur de l’activité Munitions du groupe français à une question du Ministre sur la place de Nexter dans la compétition internationale. Puis c’est la rencontre avec quelques apprentis un peu impressionnés, rappelant l’engagement du groupe terrestre français pour la politique d’apprentissage sur des métiers rares et hautement qualifiés. La visite s’est achevée par la rencontre de l’équipe de CTA International, joint venture franco-britannique avec BAE pour le développement et la production du futur calibre innovant de 40 mm, qui équipera les véhicules des programmes FRES en Angleterre et EBRC en France.

 

« Soyez persuadé que tous, nous avons apprécié votre engagement dont nous vous remercions. Ceci conforte  notre confiance sur la suite de la construction budgétaire, sans toutefois éteindre notre vigilance sur la déclinaison programmatique en cours » a déclaré à Jean-Yves Le Drian, Philippe Burtin, PDG de Nexter.

 

« Vigilant, je le suis aussi ! » répondu le Ministre, assurant qu’il le serait dans « la préservation des compétences terrestres »

 

« Je crois en l’avenir de Nexter »

 

 La phrase est du ministre de la défense, qui a ajouté « j’y crois encore plus après ce que j’ai vu aujourd’hui ».

 

Et le site de la Chapelle Saint-Ursin était l’endroit particulièrement approprié pour l’annonce d’un contrat de 175 millions d’euros d’une deuxième tranche d’une notification pour des munitions de gros calibre. En clair, il s’agit de la partie production d’un contrat précédent qui finançait le développement de nouveaux types de munitions (éclairant, fumigène…) éssentiellement pour du calibre de 155 (canon Caesar) mais aussi du 120 mm (char Leclerc), ainsi que quelques commandes de moyen calibres (25 mm ; 30 mm sur Tigre, Rafale, VBCI).

 

« Scorpion sera dans la LPM »

 

Alors de sérieux doutes planaient sur le financement du programme Scorpion dans cette période budgétaire tendue, le ministre de la Défense s’est voulu rassurant : « Scorpion sera dans la LPM 2014-2019, ce n’est plus un sujet », mentionnant explicitement les programmes VBMR et EBRC, programmes importants « pour l’avenir de Nexter ». C’est donc un « ouf » de soulagement pour l’industriel terrestre mais aussi l’armée de terre, alors que Nexter vient de dévoiler des solutions pour le futur de la cavalerie française. Rappelons que l’objectif de ces programmes est le remplacement des vieillissants VAB, ERC-90 et AMX10RC. « Les ambitieux programmes futurs VBMR et EBRC sont des enjeux majeurs qui doivent se concrétiser dans la prochaine décennie » a  affirmé Jean-Yves Le Drian.

 

Photos: JYLD en visite chez Nexter lundi 10 juin (crédits: G Belan)

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 15:55
Défense : le budget des armées est gravé dans le marbre, selon Jean-Yves Le Drian

12/06/2013, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est convaincu que le budget de la défense pour les trois prochaines années sera maintenu à 31,4 milliards d'euros. Et assure que les recettes exceptionnelles seront au rendez-vous.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian en est convaincu. Et ne veut pas en démordre. Le budget de la défense pour les trois prochaines années sera maintenu au niveau actuel de 31,4 milliards d'euros. Le ministre a précisé avoir "obtenu de haute lutte" cet effort en faveur de la défense lors des discussions budgétaires. "En clair, a-t-il résumé, la participation de la Défense à l'effort de redressement des comptes publics égale l'inflation". Le ministre a rappelé que la loi de programmation militaire (LPM), qui échelonnera les crédits de défense pour les années 2014-2019, contiendrait une clause de révision à l'été 2016, pour tenir compte de l'évolution des perspectives économiques. Il espère que cette clause lui permettra d'obtenir de nouveaux crédits si l'économie se redresse mais concède qu'il "y a un risque" dans le cas contraire. La LPM sera examinée en conseil des ministres "fin juillet" et devrait être déposée au Parlement "à l'automne", a-t-il averti.

 

Pour autant, le budget de la défense reste aussi très lié à l'obtention de recettes exceptionnelles, les fameuses REX.  "Les recettes exceptionnelles seront au rendez-vous", a assuré à plusieurs reprises Jean-Yves Le Drian, très déterminé. "J'ai besoin de 1,3 milliard en 2013, je les ai, et j'ai besoin de 1,8 milliard en 2014, je les aurai". Sachant toutefois que la construction du budget 2014 arrive dans trois mois. Tout en rappelant que le président de la République s'était engagé sur ces REX, il a souligné qu'il n'y avait pas de plan B si elles n'étaient pas au rendez-vous. Car pour le ministre, c'est inenvisageable. Dont acte. Pour maintenir ce niveau de 31,4 milliards, Jean-Yves Le Drian avait demandé 1,3 milliard de recettes extra-budgétaires en 2013, et 1,8 milliard en 2014, puis 2015 et 2016. Soit 6,7 milliards d'euros au total, dont 5,4 milliards pour les trois prochaines années.

 

Quelles recettes exceptionnelles ?

 

Sans entrer dans le détail de ces recettes, le ministre a indiqué qu'elles proviendraient encore en 2013 et l'année prochaine de la vente de biens immobiliers appartenant à l'Etat et de fréquences de transmission restantes. Il n'a pas été très disert. Tout au plus, a-t-il précisé, il y aura des cessions d'actifs.  "Qu'il y ait des cessions d'actifs potentielles dans les recettes exceptionnelles, cela me semble une hypothèse possible mais c'est complètement indépendant", a souligné Jean-Yves Le Drian, faisant référence à d'éventuelles ventes de participations de l'Etat dans des groupes publics. L'Etat détient 27 % des groupes rs Thales et Safran, 12 % d'EADS, la maison-mère d'Airbus, 74 % du groupe naval DCNS et, enfin, 100 % de Nexter, le constructeur du char Leclerc. Pour autant, Jean-Yves Le Drian a réfuté tout lien entre ces recettes exceptionnelles et une éventuelle consolidation du secteur. Dans le passé, le ministère de la Défense n'a pas toujours réussi à recueillir le produit de telles ventes à temps pour boucler son budget. Et a été récemment sermonné par la Cour des comptes, qui regrette la construction d'un budget à partir de recettes exceptionnelles aléatoires.

 

L'heure des arbitrages

 

L'heure des arbitrages a sonné. Jean-Yves Le Drian a révélé qu'il n'avait pas encore procédé aux arbitrages exigés par la LPM. "Je n'ai pas commencé les arbitrages lourds, nous sommes dans la phase préparatoire des arbitrages", a-t-il expliqué. Une fois les décisions prises, il ira présenter la LPM au Premier ministre, puis en conseil de défense dans "quelques semaines". Il a cependant réaffirmé qu'aucun des grands programmes, comme l'acquisition de frégates Fremm ou la modernisation de l'armée de terre, ne seraient supprimés. "Aucun programme majeur ne sera supprimé, dans l'état de mes informations, j'espère que je n'aurais pas à arbitrer autrement", a indiqué Jean-Yves Le Drian. Des discussions sont en cours avec les entreprises concernées qui opposent leurs plans de charge de production aux impératifs budgétaires du gouvernement.

Ravitaillement d’un A400M par un A330MRTT photo Airbus Military

Ravitaillement d’un A400M par un A330MRTT photo Airbus Military

L'enveloppe pour ces grands programmes est de l'ordre de 5,7 à 5,9 milliards d'euros par an. Mais les commandes devront être étalées pour tenir compte des contraintes budgétaires et de l'acquisition de capacités nouvelles, comme des drones MALE et des ravitailleurs MRTT, qui ont cruellement manqué lors des opérations Harmattan en Libye et Serval au Mali. Le ministre a annoncé qu'il était en train d'acheter douze drones d'observation Reaper aux Etats-Unis. En outre, l'Etat a prévu l'acquisition de 12 avions ravitailleurs multirôles dans son Livre blanc de la défense publié fin avril et le ministre a précisé que des discussions étaient déjà en cours avec leur constructeur Airbus Military. Pour autant, il n'est pas sûr que les douze appareils soient mis en service lors de la prochaine LPM.

 

11 Rafale seront livrés en 2014, 2015 et 2016

 

photo Armée de l Air

photo Armée de l Air

Il a par ailleurs estimé qu'à l'échéance 2016/2017, l'avionneur Dassault Aviation devrait compter sur les exportations pour soutenir la production de son avion de combat multirôle Rafale. "Dassault est installé sur un concept de rente (...) On va continuer le rythme de livraison dans l'immédiat et, après, il faut que l'exportation joue son rôle", a-t-il expliqué. En d'autres termes, des commandes à l'exportation devront permettre à la Défense de ralentir les livraisons de Rafale qui pèsent lourd sur son budget. L'hypothèse privilégiée est de poursuivre la livraison de 11 Rafale en 2014, puis 2015 et enfin en 2016. "Ce n'est pas arbitré, a expliqué le ministre. Nous n'avons pas fini de discuter avec Dassault Aviation".

 

Des discussions "dans un bon état d'esprit" qui portent également sur la commande de la cinquième tranche de Rafale. L'armée de l'air l'espère à l'horizon 2016-2017. Jusqu'à présent, 180 Rafale ont fait l'objet d'une commande ferme par l'État français, sur un besoin exprimé avant la publication du Livre blanc de la défense par les forces armées françaises de 286 (228 pour l'armée de l'air et 58 pour la marine). Quelque 118 appareils ont été livrés à fin décembre 2012. A raison d'une livraison de 11 Rafale par an entre 2013-2016, Dassault Aviation aura livré 162 appareils fin 2016. Il sera alors temps de passer la commande de la cinquième tranche. Reste à savoir combien car le livre blanc s'appuie sur un modèle d'armée comprenant 225 avions de combat (air et marine) sans aucune autre précision.

 

Jean-Yves Le Drian s'est montré confiant dans les perspectives d'exportation du Rafale. L'Inde a engagé en janvier 2012 des négociations exclusives avec Dassault Aviation en vue d'équiper son armée de l'air. Dassault espère conclure les négociations pour la vente de 126 appareils cette année, avant que les élections législatives de 2014 ne gèlent le processus de décision en Inde. Pas sûr qu'il y parvienne, selon plusieurs observateurs, en dépit de la volonté de New Delhi de signer avant al fin de l'année.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 12:50
MiG-29A-Bulgaria-2007 photo US DoD

MiG-29A-Bulgaria-2007 photo US DoD

Jun. 11, 2013 - By JAROSLAW ADAMOWSKI  - Defense News

 

WARSAW — Bulgarian Defense Minister Angel Naydenov has announced that the much-awaited acquisition of new jet fighters for the Air Force will likely not be launched this year, reported local news agency BTA.

 

In early May, Bulgarian President Rosen Plevneliev said his country needs to purchase nine or 10 fighter jets to modernize its Air Force. Currently, the service has Soviet-built MiG-21 and MiG-29 jets in its fighter fleet.

 

Local media have reported that the government was aiming to buy nine used Block 15 F-16s from the Portuguese Air Force. The planned purchase was estimated to be worth about Bulgarian 700 million (US $464 million).

 

Other alternatives reportedly analyzed by the Bulgarian military include the acquisition of new Gripen fighter jets from Saab and the purchase of secondhand Eurofighter Typhoons from the Italian Air Force.

 

Meanwhile, the government of neighboring Romania also has expressed interest in acquiring a number of F-16s from Portugal to replace its fleet of MiG-21 jets.

 

Naydenov was appointed defense minister May 29 in a coalition Cabinet formed by Prime Minister Plamen Oresharski from the Bulgarian Socialist Party.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 12:35
Indian Sub Buy Again Delayed

Jun. 11, 2013 - By VIVEK RAGHUVANSHI  - Defense News

 

NEW DELHI — Questions raised by the Indian Finance Ministry have delayed the Navy’s quest to procure six additional submarines equipped with air independent propulsion for more than $12 billion.

 

While the MoD proposal has not been shelved, routine queries have been raised by the Finance Ministry, said MoD sources.

 

The MoD cleared the procurement more than two years ago but the formal request for proposal has to be floated. Under the initial proposal, cleared by the Defense Acquisition Council in 2010, three of the six submarines are to be constructed at Mazagon Docks in Mumbai while another will be built at Hindustan Shipyard in Visakhapatnam.

 

The other two were to be either imported from the foreign collaborator or built by a domestic private shipyard.

 

The Navy warned the MoD last year of its deteriorating submarine strength, especially at a time when the Chinese Navy is aggressively adding more warships and submarines, said an Indian Navy official.

 

India has only 14 submarines, down from 21 in the 1980s, and far below China’s sub fleet of about 60, including 10 nuclear submarines.

 

Only half of India’s 10 kilo-class Russian-made submarines are operational and the four aging HDW-class submarines need to be upgraded, added the official.

 

Meanwhile, the homemade Arihant nuclear submarine is currently on sea trials and two French Scorpene submarines are more than three years behind schedule.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 07:50
The F-35 will not be featured at this year's Paris Air Show

The F-35 will not be featured at this year's Paris Air Show

Jun. 11, 2013 - By ZACHARY FRYER-BIGGS, AARON MEHTA and PIERRE TRAN – Defense news

 

WASHINGTON — The automatic budget cuts known as sequestration may not yet have crippled the US military, but they will certainly change the way the group is represented at the Paris Air Show.

 

Sequestration and a need to show careful spending have meant that show organizers are expecting around 10 US defense officials in the distinguished visitor class — generals and their civilian equivalent — compared with 29 two years ago.

 

And no US military aircraft will be flying, nor will any manned fighters be on static display, including the much-anticipated cross-Atlantic F-35 joint strike fighter. The F-35 didn’t fly, but it was on display at the Farnborough International Airshow in 2012.

Hawker Beechcraft AT-6C source af.mil

Hawker Beechcraft AT-6C source af.mil

The only US fixed-wing aircraft intended for military use making the trip are the Beechcraft T-6 and the AT-6 attack variant, and neither will fly at the show. Sikorsky’s S-70i, the export version of the Black Hawk helicopter, is the only US aircraft that will fly.

Sikorsky S-70i BLACK HAWK helicopter. Photo Sikorsky

Sikorsky S-70i BLACK HAWK helicopter. Photo Sikorsky

“It’s like a lot of sequestration. It doesn’t make a lot of sense,” said Byron Callan, an analyst with Capital Alpha Partners. “At the margin, appearances matter, and the French government is certainly going to have the best and the brightest of French industry on display.”

 

This year’s show will mark the first time since 1991 that the US will not fly any manned fixed-wing military aircraft at the show, which Joel Johnson, the executive director for international issues with the Teal Group think tank, calls “penny-wise and pound-foolish.”

 

“Of the three operational fighters being manufactured in the US today, two [Boeing’s F-15 and Lockheed Martin’s F-16] rely on export sales,” Johnson said. To not present these planes could hurt potential future sales that are needed to keep the production lines open, directly affecting American jobs, he warned — and also hurting America’s image abroad.

 

“Looking like we’re too poor to park five airplanes in Paris isn’t the image you want to project to Iran and Syria, both of which will likely have people at the air show,” Johnson said. The US decision has “irritated” show organizers, who rely on flights from jets like the F-15 and F-16 to bring in lucrative crowds, leading organizers to charge the Americans for use of a chalet, an unusual expense, he said.

 

A Defense Department spokeswoman, citing the impact of sequestration, said the Paris Air Show isn’t being singled out for reduced military presence, and that the impact on international cooperation and trade is unknown.

 

“Since April 1, 2013, DoD suspended all aerial demonstrations, including flyovers, jump team demonstrations and participation in civilian air shows and military open houses,” said spokeswoman Maureen Schumann. “We can’t predict specific impacts of not flying more aircraft. We will be sending a small delegation to participate in meetings and briefings with our international partners, US industry and US state and congressional delegations to discuss issues related to the Foreign Military Sales program.”

 

Typically, DoD picks up the tab for bringing aircraft to the show, with industry contributing by “filing in the holes” not paid for through training or military-to-military program dollars, an industry source said.

 

After sequester took effect this year, DoD informed industry that it would not provide funding and if companies wanted aircraft to make the trip, they would need to pay the full cost of bringing and displaying the aircraft. Given the short time frame and the cost involved, industry didn’t proceed with arranging for the aircraft, the source said.

 

The US government isn’t alone in its efforts to downsize at the show. The largest US defense contractors, while still attending the show with the exception of Northrop Grumman, have downsized their show space, part of an era of austerity for contractors that’s running directly into their stated interest to increase international sales.

 

It’s unlikely that any one year of reduced military presence would alter US contractors’ ability to sell abroad, but if this becomes a staple of cost-cutting moves, it could have an impact, said Steve Grundman, the George Lund Fellow at the Atlantic Council.

 

“Over time, if the US government stepped back from promoting sales of US military equipment, especially those orchestrated through the Foreign Military Sales (FMS) process as tools of foreign policy, that would have an adverse impact,” he said.

 

While manned aircraft will be notably absent, US unmanned aircraft will play a prominent show role.

MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

A General Atomics MQ-9 Reaper drone in the Defense Department’s corral of aircraft on static display sends a strong signal of cooperation with the French Air Force, an American official said.

 

France is acquiring 12 Reapers, with a request for a first batch of two air vehicles and a ground station for delivery this year, for urgent deployment to Mali. There will be models of other US UAVs on display but no flying display, partly because show organizers have confronted legal complications with allowing US UAVs to fly over civilian airspace.

 

The more focused presence is an effort to emphasize the work of officials specializing in international cooperation, the American official said.

 

On the US side, there will be updates to French counterparts in government and industry on the export control reform initiative, which includes the international traffic in arms regulations.

 

A congressional delegation, state governors and some 400 US firms are expected to visit the show.

 

But not flying any manned US military aircraft, especially the F-35, is a puzzling decision, Callan said.

 

“I don’t know why, given the criticality of European orders for the F-35,” he said. “If anything, I would think that the US government would try to keep some of the European orderers happy.”

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 16:50
The Royal Navy's Queen Elizabeth Class carriers are among the equipment that has been bought and maintained under the current single source procurement system (library image) [Picture: Copyright Aircraft Carrier Alliance]

The Royal Navy's Queen Elizabeth Class carriers are among the equipment that has been bought and maintained under the current single source procurement system (library image) [Picture: Copyright Aircraft Carrier Alliance]

 

10 June 2013 Ministry of Defence and Defence Equipment and Support

 

New proposals could save taxpayers hundreds of millions of pounds by changing the rules which govern how MOD contracts are awarded.

 

The proposals to reform single source procurement regulations, set out by Defence Secretary Philip Hammond today, form part of the government’s Better Defence Acquisition White Paper, which has been published by MOD.

It outlines plans to establish a new, independent body which would oversee contracts that have to be awarded without competition, either because of specialist Armed Forces requirements or national security reasons.

Almost half of the money spent on defence equipment every year is awarded through single source procurement under a system that has been largely unchanged since 1968. Astute and Successor submarines, Type 45 destroyers and the Queen Elizabeth Class carriers, and Typhoon fast jet engines are just some of the equipment that is bought and maintained this way.

The current rules have made it difficult for the taxpayer to get value for money because of a lack of transparency and competition in single source contracts. This has, on occasion, led to unreasonable profits for suppliers at the expense of the taxpayer. In 2011, MOD asked Lord Currie to carry out a review into the system, which resulted in a new framework being recommended.

Defence Secretary Philip Hammond (library image)
Defence Secretary Philip Hammond (library image) [Picture: Harland Quarrington, Crown copyright]

Following extensive consultation with industry, MOD has decided to take forward Lord Currie’s recommendations and create a Single Source Regulations Office that would independently oversee a system to provide a fair profit for companies alongside incentives to bear down on costs. It is estimated the new framework could save MOD up to £200 million a year.

The white paper published today also contains more details of MOD’s plans to reform its procurement organisation, Defence Equipment and Support (DE&S). MOD is currently assessing whether a government-owned, contractor-operated (GOCO) body or a reformed public entity, known as DE&S+, is the better option. The Defence Secretary has today outlined the main legislative changes needed to establish a GOCO organisation, should the decision be to follow this route.

Mr Hammond said:

For decades, MOD has been at a disadvantage in commercial negotiations and reforming single source procurement will radically change how MOD conducts a high proportion of its business. The new independent body will deliver a more effective and efficient way of providing the specialist capabilities our Armed Forces need to keep the United Kingdom secure, and at the right price.

This white paper represents another significant step in tackling the problems underlying defence procurement. I remain committed to driving structural and cultural change at DE&S to ensure that projects are delivered on time and on budget.

Chief of Defence Materiel Bernard Gray (library image)
Chief of Defence Materiel Bernard Gray (library image) [Picture: Crown copyright]

Head of Defence Equipment and Support, Chief of Defence Materiel Bernard Gray, said:

Starting the legislative process now means we will be able to implement the chosen model as quickly as possible once a decision has been made about the future of DE&S.

Hard work now will allow us to get on with reforming our business and driving the real benefit into the Equipment and Support programme.

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 16:20
UH-72_Lakota2 photo US Army

UH-72_Lakota2 photo US Army

GRAND PRAIRIE, Texas, June 10 (UPI)

 

Companies involved in production of UH-72A Lakota helicopters for the U.S. Army are protesting a procurement cut back in the Defense Department's 2014 budget.

 

Officials and workers from American Eurocopter, EADS North America and Turbomeca rallied Friday to protest the cuts and to press for full restoration of funding. Joining them were two U.S. congressmen.

 

"The Lakota helicopter program is critically important to the country's national security and in this time of severe budget cuts, must be protected," said Rep. Marc Veasey, D-Texas. "These cuts are hurtful and damaging -- they hurt families who rely on these jobs and DFW [Dallas-Fort Worth] businesses that work with the program.

 

"As a member of the House Armed Services Committee, I am proud to show my support for this program and will keep pushing for its continued production. Proposed cuts to the Lakota program are a misguided attempt to find savings in a way that would cost the Metroplex severe job loss and economic revenue."

 

American Eurocopter performs all engineering changes for Lakota modifications and upgrades in Grand Prairie. It also trains Lakota pilots and maintenance personnel. American Eurocopter manufactures the aircraft at a facility in Mississippi.

 

So far, 267 Lakota helicopters have been delivered to the Army. In the proposed budget, 31 fewer helicopters will be produced than previously planned. Additional details, however, were not disclosed.

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 11:50
Belgique : L’armée solde ses bâtiments et terrains

10/06/13     Emmanuel HUET Source: lavenir

 

La Défense enchaîne les ventes de ses biens immobiliers. Cette année, plus de 13 millions d’euros de vente ont déjà été réalisés.

 

Un bunker à Herve pour 350 €, un hôpital à Bruges à plus de 4 millions d’€, une île sur la Meuse à Jambes à 46 000 €, un aérodrome à Bierset pour 1 million d’€ ou encore des appartements à Pékin pour 372 000 €… La Défense vend ses biens immobiliers et on peut trouver un peu de tout…

 

La Défense doit-elle renflouer ses caisses? Ce n’est pas forcément l’argument principal. Depuis la réforme de notre armée, entamée en 1994, le personnel militaire est passé de 114 000 personnes à 32 000 unités aujourd’hui. Et dans la foulée, des casernes se sont vidées, des terrains d’entraînement se sont libérés… «On n’a plus besoin d’autant de domaines militaires qu’auparavant», explique-t-on au cabinet du ministre de la Défense.

 

En 2013, les ventes se sont accélérées. Alors que la Défense avait vendu pour 17,1 millions d’€ en 2012, au début du mois de mai, 12,8 millions d’€ étaient déjà rentrés dans les caisses de l’État. Accélération du processus ou hasard? C’est la seconde hypothèse qui est privilégiée par le cabinet.

 

Il faut aussi savoir que la plupart de ces grands domaines sont souvent acquis par des communes. Et 2012, année électorale, certains projets ont été placés sous cocon et sont ressortis des cartons quand les nouvelles majorités ont été formées.

 

La réforme a complètement remodelé la manière de travailler et de s’entraîner des militaires. Les chars sont nettement moins utilisés qu’avant. Lors des manœuvres, il fallait éviter d’utiliser les routes que ces engins mettent à mal. De grands terrains dégagés étaient nécessaires, notamment pour les exercices de tir. Désormais, ce type d’exercice se déroule à l’étranger. En Pologne, par exemple, où on trouve encore de larges étendues inoccupées.

 

L’aéroport de Bierset a aussi vu ses hélicoptères Agusta s’envoler vers la base de Beauvechain : «Pourquoi fallait-il les garder à Bierset alors qu’on avait la même chose ailleurs?» Autre évolution : les simulateurs de vol. Ils ont remplacé partiellement les heures de vol et la nécessité de disposer de plusieurs bases.

 

Quant à l’argent engrangé par ces ventes immobilières, il ne sera pas forcément réaffecté à l’entretien des bâtiments existants. Il sera ventilé en fonction des besoins de l’armée. «On peut très bien les utiliser pour de l’investissement», précise le cabinet. Et de rappeler que les dépenses sont souvent faramineuses : on n’achète pas un avion au même prix qu’une ambulance!

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 18:55
Budget : comment trouver (vite) 2,8 milliards ?

06 juin Jean-Dominique Merchet

 

La question des recettes exceptionnelles est au coeur de vives discussions interministérielles.

 

Le président de la République l'a promis: le budget de la défense sera maintenu au cours de la prochaine loi de programmation militaire (2014-19).  Toutefois, une partie des 179,2 milliards (euros constants) promis proviendront de "recettes exceptionnelles", c'est-à-dire qu'ils ne seront pas abondés par le budget. Ces recettes exceptionnelles doivent s'élever à 5,9 milliards sur six ans, soit en moyenne 983 milliards par an. On admire au passage la précision de ces chiffres, sur lesquels même François Hollande n'avait pas manqué d'ironiser lors de sa récente intervention à l'IHEDN.

 

Cette moyenne est purement théorique car, au vu de l'état des finances publiques, la Défense aura besoin de près de la moitié (47%) de ses recettes exceptionnelles dès 2014-15, si elle veut pouvoir boucler son budget déjà très serré. Soit 1,4 milliards en 2014 et la même chose en 2015.

 

Où trouver cet argent ? En vendant les "bijoux de famille" de l'Etat : fréquences radio comme la 700 MHz , immobiliers, participations au capital de grandes entreprises. Mais à la différence de ce qui s'était fait sous l'équipe précédente, l'idée défendue au ministère de la Défense est aujourd'hui de se financer en vendant des biens hors du champ de la défense... "Ces recettes exceptionnelles, c'est un engagement du président de la République. J'y crois" assure Jean-Yves Le Drian, qui n'a "pas de doute" : "je les aurai, par un biais ou par un autre". Reste à tordre le bras de ces petits camarades du gouvernement.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 06:20
Aide: House Approps Bill Has Funds for US East Coast Missile Site

Jun. 5, 2013 - By JOHN T. BENNETT – Defense News

 

WASHINGTON — A US House subcommittee wants to give the Pentagon $70 million next year to begin construction of a controversial missile shield, moving it one step closer to becoming reality.

 

A House Appropriations Committee aide told Defense News on Wednesday that the 2014 defense appropriations bill prepared by its defense subcommittee contains $70.2 million for the GOP-proposed site, which last year was partially blocked by Senate Democrats.

 

If included in the final version of the 2014 defense appropriations act, the monies “would, in theory, be spent this year,” the aide said.

 

If adopted in the final bill, the Pentagon would have the funds to begin erecting the site. The Pentagon is completing a congressionally mandated study of potential sites, with several under consideration in the northeast United States.

 

Senate Democrats last year slowed the East Coast plan, rejecting GOP’s effort to include it in 2013 defense authorization legislation. Instead, Republicans and Democrats opted to order the study of potential sites.

 

But an actual appropriation would give the Defense Department funds to begin moving dirt and installing missile interceptors. Senate Democrats say there is no requirement for the system, and charge it would be too expensive in an era of declining Pentagon budgets.

 

It remains unclear whether Democrats will block the plan again this year. Some Democrats, including the No. 3 Senate Democrat, Sen. Chuck Schumer of New York, already are lobbying for part of the shield in their home states.

 

If erected, the site could provide an unexpected boost for US firms that make missile interceptors, radars and other missile defense components.

 

The House Armed Services Committee is expected to take up at least one amendment on Wednesday or early Thursday morning that would give the East Coast site congressional approval, sources say.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:55
Habillement: l’armée n’externalisera pas mais devra faire des économies

05 juin 2013 par Romain Mielcarek - ActuDéfense

 

La fonction habillement des armées restera en interne. Il faudra pourtant certainement réduire effectifs et lieux de stockages pour assurer une économie de quelques 50 millions d’euros par an.

 

Après des mois de réflexion, le ministre de la Défense et la Dicod ont finalement annoncé que la fonction habillement des armées ne serait pas externalisée. Cette piste, un temps étudiée, suscitait des craintes au sein des syndicats et des entreprises du secteur. C’est finalement une logique de Régie rationalisée optimisée (ROO) qui sera mise en oeuvre.

 

Cette solution permet de maintenir la fonction habillement au sein des armées. Elle doit assurer aux militaires une réponse de qualité réactive en cas de besoins opérationnels. La ROO assure enfin au tissu d’entreprises impliquées dans la production de l’habillement de maintenir son activité dans un contexte économique précaire.

 

Elle doit surtout permettre, et c’était tout l’enjeu de cette réflexion, de réaliser des économies. Le ministère espère réduire de 50 millions d’euros par an les dépenses dans ce domaine. Des économies qui passeront certainement pas une réorganisation intégrale des services. Déjà, dans certaines unités, plusieurs fonctions avaient été rationalisées. Dans les mois qui viennent, le secrétariat général aux armées (SGA) devra mettre en oeuvre cette réforme qui devrait impliquer une réduction des effectifs et des centres de stockages.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 06:50
Réseau informatique militaire suisse : neuf milliards prévus d'ici 2021

03.06.2013 Romandie.com (AWP)

 

Berne (awp/ats) - Le projet Network Enabled Operations (NEO) de l'armée, qui vise la mise en réseau de systèmes informatiques afin d'améliorer les engagements militaires, pourrait coûter cher. Selon le Contrôle fédéral des finances (CDF), des investissements de neuf milliards de francs ont été prévus pour la période 2011-2021.

 

Sur ce montant, quatre milliards devraient couvrir les frais d'exploitation. En outre, une quinzaine de milliards au total pourraient être alloués au projet NEO jusqu'à son terme programmé en 2025. Le rapport du CDF, qui date de juillet 2012, a été publié dimanche par la "Sonntagszeitung" sur son site.

 

Contacté par l'ats, le Département fédéral de la défense (DDPS) n'a pas confirmé ces différents montants. Il a indiqué qu'aucune communication ne sera faite avant la fin de l'année.

 

NEO a pour but "de réaliser une plus-value sur toute la palette des engagements possibles de l'armée afin d'obtenir une efficacité décisive", peut-on lire sur le site Internet du DDPS. Les priorités du projet comprennent la défense de l'espace aérien, la guerre électronique et les opérations spéciales. Sur les neuf milliards prévus, environ 5,5 devraient leur être alloués, précise le rapport.

 

Pour la seule défense de l'espace aérien, les investissements sont estimés à hauteur de 4,6 milliards de francs, contre quelque 2,7 milliards pour l'ensemble des activités au sol. Sur ce dernier montant, quelque 800 millions concernent le "réseau d'engagement Défense", qui vise à connecter tous les systèmes importants d'une infrastructure de télécommunications uniforme.

 

209 MILLIONS PROCHAINEMENT

 

Le Conseil fédéral a demandé fin mai au Parlement de libérer 209 millions pour le "réseau d'engagement Défense". La requête est inclue dans le programme d'armement 2013, devisé au total à 740 millions de francs.

 

Il en va de la sécurité informatique de la Confédération et de la protection contre les pirates, avait dit le ministre de la défense Ueli Maurer, précisant qu'une deuxième étape était prévue dans un prochain programme. Le nouveau système, qui sera acquis entre 2014 et 2020, devrait aussi pouvoir augmenter le débit de données et réduire la dépendance par rapport aux exploitants civils.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 16:20
Defence Department To Roll Out A New Streamlined System To Deal With Procurement Problems

May 30, 2013. David Pugliese - Defence Watch

 

Lee Berthiaume writes this article:

 

OTTAWA — National Defence is preparing to roll out a new “streamlined” system that it hopes will deal with many of the problems surrounding past efforts to purchase military equipment.

 

Whether the changes will make any difference, however, remains the question after the military procurement was largely taken out of National Defence’s hands because of the way it handled the F-35 stealth fighter project.

 

Industry representatives and military officials have long complained about what they say is the inordinate amount of time it takes for the government to buy new vehicles, weapons or other equipment for Canada’s men and women in uniform.

 

This has become particularly troublesome in the past few years, with some warning that the entire system has become paralyzed, resulting in increased costs to taxpayers and Canadian military personnel using equipment long past its expiry date.

 

This includes plans to buy new armoured vehicles for the army as well as to replace the navy’s resupply ships, the air force’s maritime helicopters and its search-and-rescue aircraft.

 

Associate Defence Minister Kerry-Lynne Findlay acknowledged those problems during a speech at a major arms-trade show in Ottawa on Wednesday.

 

“Going forward we do need to do a better job of ensuring the procurement system benefits Canadian taxpayers,” she said. “We need to ensure the impact of their hard-earned dollars isn’t eroded by inflation due to excessive delays.  We need to ensure our military capabilities remain robust and effective so we can continue to count on them when they are needed most.”

 

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 16:20
FY15 Guidance Takes Sequester Into Account

May. 30, 2013 - By MARCUS WEISGERBER – Defense News

 

WASHINGTON — After years of not preparing for mandated sequestration spending cuts, the Pentagon is now incorporating different levels of budget reductions in its future planning.

 

US Deputy Defense Secretary Ashton Carter, in a May 29 memo to senior defense officials, told the services to prepare for three different scenarios for fiscal 2015: one that reflects President Barack Obama’s fiscal 2014 budget proposal, a second that is 5 percent less and a third that is 10 percent less.

 

“[W]e do need to develop options in the event that fiscal realities differ from the funding level in the President’s budget,” Carter said.

 

The 10 percent cut would reflect the impact of full sequestration, which is roughly a $500 billion reduction over a 10-year period beginning in 2013., while the 5 percent reduction reflects roughly half.

 

In April, the Pentagon sent Congress a budget proposal for fiscal 2014 that was $52 billion above the sequestration spending cap. At the time, Pentagon officials said the White House had not directed them to plan for sequestration.

 

Now the services are being asked “to develop options” for reductions to the 2014 budget proposal as well.

 

The first is a 10 percent across-the-board cut and the second is a 10 percent reduction to DoD’s $527 billion requested top line that allows flexibility to move money around accounts.

 

Carter also told officials that DoD might have to prepare for a 5 percent budget cut in 2014.

 

For the past two months, DoD has been conducting the Strategic Choices Management Review (SCMR), which was designed to factor in defensewide budget cuts at three levels — $100 billion, $300 billion and $500 billion — over the next decade. The review has been proceeding on schedule.

 

The SCMR project is designed to look at ways to modify DoD’s military strategy to accommodate various levels of budget cuts.

 

As DoD looks to make these types of budget cuts, four Washington think tanks — the Center for Strategic and Budgetary Assessments (CSBA), Center for Strategic and International Studies (CSIS), Center for New American Security (CNAS) and American Enterprise Institute (AEI) — have recommended areas to cut, while looking to maintain DoD’s existing military strategy.

 

Using a scoring tool developed by CSBA, teams from each think tank made trade-offs among different capabilities to meet spending targets.

 

To achieve similar budget cut levels described in Carter’s memo, each team called for large-scale personnel cuts to meet spending caps at the half and full sequestration levels.

 

Under full sequestration, each team made significant cuts to readiness; under half sequestration, all of the teams restored or significantly reduced those cuts.

 

Each team supported reductions in the military’s air capabilities, specifically calling for broad reductions of non-stealthy fighter and attack aircraft. Aside from AEI, the other three think tanks called for plus-ups of stealthy unmanned aircraft.

 

Under full sequestration, three of the four think tanks called for reductions to the Air Force’s bomber inventory. But three of four also said that could allow a plus-up for a new stealthy bomber.

 

All recommended cuts to the Navy’s fleet of carriers, cruisers and destroyers under full sequestration.

 

CNAS, CSIS and CSBA also called for increasing spending on space and cyber activities

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 11:20
Le salon de l’industrie de la défense CANSEC, à Ottawa (Photo: AICDS)

Le salon de l’industrie de la défense CANSEC, à Ottawa (Photo: AICDS)

30/05/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Jusqu’à présent, pour obtenir un contrat lors de l’achat d’équipement militaire au Canada, c’est le plus bas soumissionnaire qui l’emportait. Ce n’est désormais plus le cas!

 

Invitée par l’Association des industries canadiennes de défense et de sécurité (AICDS) au salon CANSEC à Ottawa, la ministre des Travaux Publics, Rona Ambrose, a annoncé mercredi que le gouvernement fédéral refont son système d’approvisionnement militaire pour mettre en avant ce qui «rapporte pour le Canada» et non plus simplement le meilleur prix.

 

Dans les faits, cela signifie que Travaux Publics mettra davantage l’accent sur les avantages économiques pour le Canada et les Canadiens à long terme dans les différentes acquisitions pour les Forces armées canadiennes qui doivent être réalisées dans les 20 prochaines années. Le marché est estimé à près de 490 milliards $.

 

«Nous veillerons à ce que notre définition de notre «politique d’achat favorisant le meilleur rapport qualité/prix» reconnaît explicitement ce qui rapporte à l’économie canadienne et à l’industrie canadienne», a déclaré la ministre Ambrose devant une salle pleine de représentants des entreprises de la défense.

 

Si la décision a été chaudement applaudie par les industriels présents, quelques craintes surgissent.

 

S’il est désormais évident que les entreprises canadiennes seront «priorisées», les coûts pourraient quant à eux continuer de monter. La ministre des Travaux Publics l’a d’ailleurs clairement laissé entendre. Elle a cependant précisé que lors de l’examen des différents fournisseurs possibles, des «compromis» devront être trouvés entre le meilleur prix et la priorisation des entreprises canadiennes.

 

Selon Mme Ambrose, il y a des «sceptiques qui pensent que cela pourrait coûter plus d’argent ou prendre plus de temps [...] Il incombe à l’industrie de travailler en étroite collaboration avec notre gouvernement pour nous assurer que ce n’est pas vrai».

 

Cette annonce de Mme Ambrose intervient quelques mois après que le conseiller spécial à la ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, Tom Jenkins, ait remis un rapport sur les capacités industrielles clés recommandant que «la seule façon pour le gouvernement de profiter pleinement des retombées des capacités industrielles clés est d’apporter des modifications à ses politiques et ses programmes d’approvisionnement militaire existants. Nous recommandons les changements suivants:

  • faire de l’innovation et de la contribution à l’économie canadienne des facteurs clés dans tous les projets d’approvisionnement militaire à l’avenir, en exigeant que les soumissionnaires précisent, à l’avance, sous la forme d’engagements qui seront cotés, la valeur qu’ils ajouteront à l’économie du Canada grâce à leur soumission; il faudrait que les offres incluent au minimum les éléments suivants : transfert de technologie et conservation des éléments de propriété intellectuelle, innovation sur place dans le pays, mandats d’envergure mondiale pour les produits et développement de compétences et de formations spécifiques;
  • réexaminer et réformer l’ensemble des politiques et des pratiques d’approvisionnement militaire abordées dans le présent rapport — par exemple, en ce qui a trait à l’exception au titre de la sécurité nationale et de la Politique sur le contenu canadien — pour encourager et favoriser de façon plus efficace l’innovation industrielle au Canada, en se concentrant sur les domaines des capacités industrielles clés;»
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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:50
Gen Odierno said that British defence cuts are already jeopardising US-UK joint operations

Gen Odierno said that British defence cuts are already jeopardising US-UK joint operations

30 May 2013 James Kirkup and Ben Farmer - telegraph.co.uk

 

Defence cuts will leave the British Army “dependent” on its US counterparts, a senior American commander has warned.

 

General Ray Odierno revealed that he has repeatedly raised concerns with British defence chiefs that Britain’s shrinking forces will be unable to work alongside the Americans.

 

Gen Odierno’s comments come as ministers fight over a fresh round of spending reductions that could force another round of defence cuts.

 

The British Army is losing 20,000 regular posts, shrinking to 82,000 soldiers by 2015. Armoured units, including the Desert Rats, are losing their tanks.

 

Gen Odierno said that such cuts are already jeopardising US-UK joint operations, and leaving the British reliant on American forces.

 

“As the British Army continues to reduce in size we’ve had several conversations about keeping them integrated in what we’re trying to do,” he said.

 

“In a lot of ways they’re depending on us, especially in our ground capabilities into the future.”

 

Speaking at a Washington think-tank, the general warned that defence cuts by America’s European allies like Britain risk undermining Nato and Transatlantic relations.

 

“We gotta make sure we stay in sync, because we might become unbalanced,” he said.

 

Gen Odierno’s public comments reflect the private concerns of US commanders over British defence cut, expressed at several private meetings in recent months.

 

David Cameron has promised to maintain the Special Relationship with the US, which is built on defence co-operation.

 

The US commander’s comments may strengthen the hand of Philip Hammond, the Defence Secretary, in his battle to avert more cuts in the Spending Review next month.

 

Mr Hammond is already resisting more cuts as George Osborne, the Chancellor, tries to find another £11.5 billion of savings from Whitehall departments in 2015-16.

 

The Ministry expects its £34 billion budget to be “hit hard” by the Chancellor because several other high spending departments have their budgets protected from cuts.

 

The Ministry of Defence believes it can make some “efficiency savings” but those are likely to fall far short of what the Chancellor wants.

 

Mr Hammond warned Mr Osborne earlier this week that there needed to be an “adult conversation” about how any further cuts might affect Britain’s ability to defend itself.

 

He denied he was a “hold-back”, as he was trying to make savings by slashing administration, but believes that going any further would cut the capability of Britain’s forces.

 

He said he would not make cuts that affect front-line troops without forcing Mr Osborne to reconsider savings in other departments “across Government”.

 

Whitehall sources have previously warned further cuts may take British defence spending below 2 per cent of Gross Domestic Product, regarded by the US as the minimum level for a serious military power.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:20
GEN Raymond T. Odierno 38th Chief of Staff of the U.S. Army.

GEN Raymond T. Odierno 38th Chief of Staff of the U.S. Army.

May. 30, 2013 - by PAUL McLEARY  - Defense News

 

WASHINGTON — While the size and relative buying power of the US may be declining, American allies will depend on the US Army even more in the future than they do now, Army chief Gen. Ray Odierno said Wednesday.

 

While the question-and-answer session at the Atlantic Council in Washington contained the requisite talk of sequestration and how the mandated cuts will affect the force, Odierno spent the bulk of his time fielding questions about threats that the United States, and the Army, will likely face in the coming years.

 

Chief among his concerns is the evolving nature of international terrorist organizations and the fact that groups such as Hezbollah — which is very publicly fighting for the Assad regime in the Syrian civil war — are “not held to any accountability in terms of international law because they are not a nation-state. So to me that’s the problem … and that’s why [future conflicts are] so difficult to predict.”

 

Warfare in the 21st century is changing rapidly, Odierno said, as criminal and terrorist groups cross borders both physically and virtually, and “international law and other international bodies are yet to recognize this evolving conflict.” The fact that Hezbollah “is verbally saying ‘we are now going to support [the Assad] government,’ what does that mean?”

 

Of greatest concern, he said, is the “underlying Sunni/Shia conflict that we see in the Middle East; that’s what you’re seeing play out in Syria” as Hezbollah fights to support the Syrian government, which is also supported by Iran.

 

He also cited “both the internal stability of Pakistan and its effect on the region,” along with its nuclear stockpiles as a major worry. Next on his list are the unpredictability of the new regime in North Korea and finding ways to partner with China on an array of military and diplomatic issues.

 

Odierno is also worried about US allies, he said, and the fact that critical NATO partners are cutting their military budgets and troop numbers at the same time as the United States.

 

“We gotta make sure we stay in sync, because we might become unbalanced” within the NATO umbrella if the US and its allies don’t talk through their cuts and find ways to try and complement each other’s capabilities, he warned.

 

For example, “as the British Army continues to reduce in size we’ve had several conversations about keeping them integrated in what we’re trying to do. In a lot of ways they’re depending on us, especially in our ground capabilities into the future,” Odierno said.

 

While the French have not reduced significantly yet they may begin to slash military budgets soon, along with the Italians and the South Koreans, who are increasingly unable to maintain traditional troop numbers due to demographic changes in South Korean society.

 

The most recent plans for the South Korean Army call for a troop reduction from 560,000 to about 370,000 by 2020.

 

As far as the current US budget mess is concerned, Odierno complained that “since 2010 we’ve had 15 continuing resolutions. That’s killing us.”

 

In 2013, “we ended up with a $20 billion shortfall in operations and maintenance money. We’ve been able to get that back down to about $12 billion or so, based on new [reprogramming] legislation that was passed,” but the service is still short by about $8 billion.

 

That shortfall will have significant ripple effects in 2014 and beyond as readiness atrophies due to the lack of money to hold training exercises. And that $8 billion shortfall in 2013 will only get worse in 2014 because the sequestration cuts are “not part of our calculation for the ’14 budget, so we’re already in the hole before we even get to ’14,” he said.

 

And cuts to the Army’s end-strength won’t be enough to close that gap.

 

“In the Army, 45 percent of our budget is people,” he said. “I cannot take people out fast enough to meet sequestration numbers.”

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 12:55
Budget de la défense : "les Français ont conscience que le monde est dangereux"

29.05.2013 par Jean-Dominique Merchet

 

Alors que l'Assemblée nationale débat aujourd'hui (sans voter) du Livre blanc, le site d'informations Atlantico m'a interrogé sur l'évolution de l'opinion publique vis-à-vis de la défense, favorable au maintien d'un effort conséquent.

"Je ne suis pas du tout surpris par l'opinion des Français, qui ont conscience que l'on est dans un monde dangereux – il suffit de s'informer pour voir que la violence est une réalité – et que cela nécessite la protection d'une armée. Mais ils ont également conscience qu'il va être difficile d'aller plus loin dans les économies budgétaires de la Défense. Ses moyens ont déjà été considérablement réduits dans les dernières années. C'est un vrai retournement dans l'opinion. Pendant des années, on pensait que l'on pouvait économiser de l'argent sur la Défense et que ce n'était pas très important. C'est fini maintenant, on a remarqué un vrai basculement de l'opinion cette année."

Pour lire l'intégrale de l'interview, cliquez ici.

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