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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 13:50
Photos : COMOPSAIR IPR

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18/02/2015 Danny Van Brusselen - MIL.be

 

Sur base de restrictions budgétaires et d'une rigoureuse analyse coûts-bénéfices, la Défense a décidé de maintenir au sol un des deux Falcon 20. Cet avion, qui a presté 16.192 heures de vol, finira dans un hangar du 15 Wing Transport aérien.

 

Le vendredi 13 février, cela ne s'invente pas, le Falcon immatriculé CM-01 s'avance sur le taxiway à 16h30, puis se dirige vers la piste de décollage. Quelques instants plus tard, les roues quittent l'asphalte. L'avion entame sa dernière mission avant d'être parqué dans un lieu de stockage.

 

Notre pays doit prendre de sévères mesures d'économie pour réduire la dette publique et maintenir le budget sur les rails. La Défense doit prendre part à l'effort et se serrer également la ceinture. Aussi, la Composante Air ne se servira plus du Falcon. Si l'avenir de la Défense se clarifie de manière plus précise, nous saurons si la mesure sera provisoire ou non.

 

En juin 1972, le gouvernement belge décidait d'acheter deux business jets. Il utilisait, pour ce faire, de l'argent épargné sur la dévaluation du dollar lors de l'achat des avions de transport C-130. En 2005, ces avions bénéficiaient d'ordinateurs de bord et d'instruments. Ils étaient également dotés d'un cockpit digital, de moteurs plus propres et plus puissants avant d'être renommés, pour l'occasion, Falcon 20E.

 

De nombreuses autorités internationales et belges pouvaient prendre place à bord de l'appareil. Mais des militaires, des civils et une équipe de donneurs avec un organe destiné à être transplanté furent également transportés.

 

Après un programme d'entretien adapté, l'appareil finit sa course dans un hangar.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 11:55
Bras de fer entre Bercy et la Défense sur les crédits militaires

La Défense travaille depuis quelques mois à un plan B visant à mobiliser les 2,2 milliards qui manquent à l’appel en passant par des cessions de participations dans des entreprises publiques. - A400M (photo Armée de l'Air) - FREMM (photo DCNS)

 

22/02 Alain Ruello et Elsa Conesa – LesEchos.fr

 

Les deux ministères continuent de s’opposer sur le projet de location de matériel.

 

Ce n’est pas le premier bras de fer entre la Défense et Bercy. Mais celui-ci pourrait faire un peu plus de bruit qu’à l’accoutumée. L’objet : le respect de la loi de programmation militaire et, plus précisément, des 31,4 milliards d’euros de crédits prévus cette année, une somme dont le chef de l’Etat a martelé qu’elle était sanctuarisée.

Une partie de ces 31,4 milliards devait provenir de recettes exceptionnelles, pour l’essentiel de la cession des fréquences hertziennes de la TNT, qui n’interviendra pas avant 2016 au mieux. Avec l’aval de François Hollande, qui s’est prononcé sur le sujet en présentant ses vœux aux militaires, la Défense travaille depuis quelques mois à un plan B visant à mobiliser les 2,2 milliards qui manquent à l’appel en passant par des cessions de participations dans des entreprises publiques.

Le procédé est un peu inhabituel, même s’il est prévu, en dernier recours, par la loi de programmation militaire. Les recettes tirées de cessions de participations de l’Etat ne peuvent en effet pas financer les ministères. Elles doivent être affectées au désendettement, ou à des ré-investisssements en fonds propres tels que le PIA.

Pour faciliter l’opération, un amendement à la loi Macron a été voté le 12 février, levant les freins à la création d’une « société de projet », sorte de coquille dont l’objet sera d’acheter à l’armée du matériel militaire, déjà livré ou non, et de le lui louer aussitôt. Deux équipements ont été ciblés, l’avion de transport A400M et les frégates Fremm. Cette structure (deux en fait, une pour chaque matériel) sera capitalisée à hauteur de 2,2 milliards d’euros, qui seront tirés, au moins en partie, de cessions de participations, le solde provenant d’un recours à l’endettement.

 

Des risques de surcoûts

 

L’amendement a donné lieu à des discussions houleuses dans l’hémicycle et suscite l’opposition résolue du ministère des Finances. Motif : il alourdit la dette et ce à un moment délicat dans les discussions entre Paris et Bruxelles. La création de cette structure risque aussi d’engendrer des surcoûts de financement, à des taux plus élevés que le marché, et de rémunération d’intermédiaires, estime-t-on aux Finances, où l’on fait valoir que ce mécanisme a été utilisé par le passé par l’armée grecque pour camoufler de la dette...

Autre point bloquant, les cessions de participations. La loi de finances pour 2015 prévoit déjà 5 milliards de cessions, dont 4 doivent être affectées au désendettement. Or seules quelques lignes cotées sont actuellement cessibles, et un calendrier contraint n’est jamais idéal pour ce genre d’opération de marché.

Bercy travaille donc sur un autre schéma, plus classique, reposant sur des ouvertures de crédits budgétaires et, surtout, sur une accélération de la cession des fréquences. « La Défense craint surtout que la cession des fréquences arrive trop tard, mais il n’est pas raisonnable de mettre en place un montage aussi lourd simplement pour se prémunir contre ce risque et gagner quelques mois. S’il s’agit de trésorerie, l’Etat sait faire, indique-t-on aux Finances, où on lit différemment les propos du chef de l’Etat. Ce montage doit rester une solution de dernier recours. Or il y a d’autres solutions. »

« Bercy continue de dire que la société de projet ne verra pas le jour, quels que soient les propos du président. Ils ne lâcheront pas le morceau jusqu’au bout », ironise-t-on à la Défense. Résultat des courses au prochain Conseil de défense.

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 12:55
La Banque FREMM ?

 

15.02.2015 Le Fauteuil de Colbert
 

La vente de la frégate Normandie - dont la signature du contrat doit très certainement intervenir le lundi 16 février - est soit un cadeau empoisonné, soit le prix à payer pour déverouiller les chances de succès du Rafale pour les marchés à l'exportation. Tout du moins, la Marine nationale se sépare de la frégate qui devait accueillir cette année le tir de qualification du Missile de Croisière Naval à bord d'un navire de surface, une première en Europe. Surtout, quid de l'avenir de la flotte de surface française alors que l'Etat ne se prononce - toujours - pas sur la situation ? Tentons d'apercevoir la situation.

 

2019 : 1 FREMM en moins

 

Dans un premier temps, rappelons qu'en 1997 l'état-major de la Marine ambitionnait de disposer de 26 frégates. Chiffre à replacer dans son contexte. Il était question de 12 frégates de premier rang, soit 4 unités de défense aérienne et huit unités anti-sous-marine. En 2007, la révision des programmes d'armement a tranché pour 11 FREMM, dont deux à vocation anti-aérienne (les FREDA). En 2019, la Marine nationale devrait percevoir 6 FREMM qui s'ajouteront aux 5 frégates La Fayette et aux 2 Horizon et frégates F70 de défense aérienne. Ces 2 dernières devant être remplacés dans la LPM suivante par les deux FREDA.

 

A la différence de la vente d'une FREMM au Maroc, celle réalisée au profit de l'Egypte se fait au détriement de la Marine nationale qui perd - c'est imparable - une des six FREMM qu'elle devait percevoir. Le chef d'état-major de la Marine semble avoir tranché pour prolonger deux frégates ASM F70 pour combler le vide capacitaire. Les Jean de Vienne et Montcalm - puisqu'il s'agit de celles-ci - accumulent chacune 31 et 33 ans de service à la mer.

 

Rappelons aussi que la première FREMM, l'Aquitaine, n'est toujours pas admis au service actif en 2015 alors qu'elle a été livrée depuis 2012. La Provence, unité suivante de ce programme, ne sera reçue que fin 2015 (la Provence).

 

Projetons-nous en avant : en 2016, le ministère de la Défense doit se prononcer sur la commande - ou non - des trois dernières FREMM (les 9, 10 et 11). Les frégates F70 auront toutes quitté le service actif d'ici à 2019. De plus, le remplacement des FLF s'ouvre théoriquement à partir de 2022.

Ce qui nous ramène au postulat de 1997 où la Marine nationale demandait, pour ses besoins opérationnels, un minimum de 4 frégates de défense aérienne ainsi que 8 unités anti-sous-marine, le tout, soutenu par 14 frégates de second rang, aptes à un minimum de missions opérationnelles touchant à la lutte sous ou au-dessus de la mer.

 

Deux objets financiers : les ressources exceptionnelles et les 40 Rafale pour l'exportation

 

Gageons que nous sommes actuellement dans un contexte très évolutif où tous les paramètres peuvent être terriblement bouleversés du jour au lendemain. La très probable vente du Rafale à l'Egypte - le contrat pourrait être signé lundi - modifie l'économie de la loi de programmation militaire. Celle-ci repose sur les ressources exceptionnelles à percevoir pour les années 2015 et 2016 (2,2 milliards d'euros de vente de fréquences, d'immobiliers, etc.) et sur la vente de 40 Rafale à l'exportation (afin de respecter l'exécution du contrat Rafale qui suppose la commande de 11 unités chaque année). Enfin, tout ceci repose également sur le respect de la loi de programmation militaire par l'Exécutif, le Législatif et Bercy.

 

Le contexte financier constitue la seule variable pouvant étendre ou restreindre la manoeuvre capacitaire. Plusieurs éléments ne peuvent qu'être pris en compte. Premièrement, il est plus probable que les ressources exceptionnelles soient remplacé par les sociétés de projet que ces premières soient perçu en temps et en heure. Deuxièmement, il n'est pas à exclure une certaine embellie pour le Rafale sur les marchés de l'exportation, tout comme pour la vente de frégates FREMM.

 

Concentrons-nous sur la situation du Rafale dans sa relation à la loi de programmation militaire. Sur les 66 machines que la DGA doit commander, seules 26 le seront par l'Etat, le reliquat doit être vendu à l'exportation. Sachant qu'un Rafale est facturé au budget 100 millions d'euros pièce, il est aisé de calculer comment la LPM s'effondre à chaque fois que l'Etat devra compenser l'échec des ventes à l'exportation.

 

Une embellie pourrait tout aussi bien se produire. La vente de Rafale au Qatar serait, une fois encore, imminente et concernerait 24 machines. L'Inde et la France semble convenir qu'une décision, quelque soit celle-ci, doit être prise à l'orée des mois d'avril et de mai 2015. L'armée de l'air indienne soutient très fortement la signature de ce contrat. Si nous devions imaginer de tels succès - sans même évoquer la Malaisie - alors la LPM tablerait sur 66 Rafales vendus à l'exportation (deux fois 24 machines pour l'Egypte et le Qatar, 18 construites en France pour l'Inde). La LPM bénéficierait d'un potentiel de 26 Rafale pouvant ne pas être commandés par l'Etat. Ceci, sous réserve que l'Armée de l'air puisse se séparer d'autant de machines, nonobstant ses besoins opérationnels.

 

Pallier aux ressources exceptionnelles, ce serait donc s'engager dans les sociétés de projet. Il est bien difficile de savoir à quoi peuvent ressembler ces financements innovants. Première chose, il ne s'agirait pas d'un Partenariat Public-Privé mais bien d'un prêt. En ce sens que les sociétés de projets acheterait des matériels déjà acquis par les Armées (les A400M et FREMM sont les plus souvent cités) et avanceraient la somme à l'Etat qui pourra la redéployer sur d'autres besoins, à hauteur des 2,2 milliards de ressources exceptionnelles nécessaires. Louant son matériel, l'Etat le rachète en versant des mensualités.

 

Qui ou quoi va abonder les sociétés de projets ? Trois directions semblent se dessiner. D'un côté, il s'agirait de les abonder via la cession de participations de l'Etat dans des entreprises publiques ou privées. Du côté antagoniste, des entreprises privées viendraient abonder ces sociétés, trouvant là un bon placement financier. Au milieu, nous trouvons une solution hybride aux logiques contradictoires.

 

Que faire pour le programme FREMM dans ce cadre ? Avant de poursuivre, il nous semble que la Marine nationale fonde son Horizon 2025 sur 11 frégates FREMM. Au regard de toutes les commentaires intervenus depuis 2008, il ne semble pas souhaitable d'arrêter le programme FREMM à 8 unités et de combler les lacunes capacitaires par des frégates de second rang. DCNS n'a jamais réussi à placer sa FM400 à l'export. Les 2000 tonnes de différence entre une FREMM et une frégate de 4000 tonnes ne justifie pas une baisse signifcative de coûts si, in fine, les deux frégates recourt aux mêmes équipements. En outre, la Frégate de Taille Intermédiaire ne semble pas définie à l'heure actuelle. La priorité pour moderniser les frégates de premier rang semble aller pleinement à un format à 11 FREMM.
 

La Banque du programme FREMM ?

 

Considérons une autre utilisation des sociétés de projets. Celles-ci pourraient être abondées uniquement par des fonds publics (vente de participations de l'Etat dans des entreprises, etc.). C'est-à-dire que l'Etat se fait sa propre banque. Dans cette optique, pourquoi ne pas imaginer une telle utilisation d'une société de projet FREMM afin d'avancer la somme nécessaire à la construction des 11 frégates ?

 

La DGA recevrait les fonds pour commander les frégates. Elles seraient remboursés par l'Etat à l'Etat par le versement d'un loyer sur une durée à déterminée (10, 15 ou 20 ans). Dans pareil situation, l'Etat n'a pas intérêt à bénéficier financièrement de la situation au détriment de l'Etat - contrairement à la logique de la présence d'intérêts privés dans l'opération.

 

Cela permettrait à l'Etat de négocier avec les entreprises la meilleure situation industrielle pour que l'Etat n'ait pas à prêter un volume financier trop important à l'Etat : revenir à une cadence de production d'un navire lancé tous les 7 mois et non pas 11 mois, voire 14 comme certains l'espèrent.

Accélération du tempo industriel qui permettrait à l'Etat de gager que ce temps gagner dans la modernisation de sa flotte de surface fera diminuer ses besoins de fonctionnement via le retrait de navires âgés (plus de 30 ans, surcoûts en MCO) et la diminution du besoin de main d'oeure (passage d'équipages de 250 à 108 marins). L'Etat ne pourrait qu'aprécier ces économies de fonctionnement qui sécuriseront la capacité de remboursement de l'Etat.

 

L'Etat proposerait alors à l'Etat de laisser ouvert la chaîne de production des FREMM pour remplacer une plus grande partie de la flotte, à savoir les frégates La Fayette. Nouveau cercle vertueux qui éviterait d'avoir à concevoir une nouvelle classe de frégates mais plutôt à améliorer l'existente. L'Etat apprécierait cette vision de long terme qui ferait montre d'une certaine maîtrise des finances.

 

Une telle banque permettrait de réaliser les objectifs financiers du programme FREMM : trouver une économie de programme réduisant les coûts de fonctionnement grâce à une forte homogénéisation des matériels, donc bénéficiant de coûts d'acquisition réduits.

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14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 12:35
The Truth About China's Aircraft Carriers

 

10 February 2015 Pacific Sentinel
 

The hype surrounding Chinese aircraft carriers disregards PLAN budget realities.

 

According to public reports (PDF), China is building two aircraft carriers, with plans to increase that to four, according to one report, and possibly a new class of helicopter carrier for amphibious assault. For many in China, this has been a necessary evolution for a country of such wealth and international power. For the government, it is part of a techno-nationalist campaign designed to show that the country is arriving at the highest level of international power. The idea is that China can do anything the other great powers do. It can land jet aircraft on a carrier, it can put a rover on the moon, and it can put a man in space. This is the decade of impressive and inspiring achievement we have seen from China.

Yet the challenge China faces is that it is copying innovations first undertaken more than a few decades earlier (China was four decades late for manned space travel and six decades late for a jet aircraft landing on an aircraft carrier). When China puts a person on the moon later this decade it will be five decades after the United States did so. In those four to six decades, the innovation of the United States and other countries did not stand still. So we should not automatically assume that mere replication of such technological milestones is a good idea for China.

There has been some debate in the pages of The Diplomat about the expansive ambitions of China in the naval domain and about the contemporary value of aircraft carriers in naval forces in general. The view I identify most with is that from Harry Kazianis, “Why to Ignore China’s Aircraft Carriers” (January 28, 2914). He said: “There is a lot of Chinese hardware that could challenge U.S. primacy in the Pacific — but carriers are not one of them.” But I don’t even agree that Chinese hardware can challenge U.S. primacy. It takes a lot more than technology. It is about intent and allies, among many factors to consider. I don’t believe that Chinese leaders have it in their heads or in their budgets to challenge U.S. naval primacy in the Pacific.

I also take issue with the speculation about China building naval bases in the Indian Ocean. It is possible at some point that they might do so, but it is not likely to be in the leaders’ plans for the foreseeable future. Why do they need foreign naval bases? 

 

Read the full story at The Diplomat

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14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 12:20
Trois amiraux américains sanctionnés dans une affaire de corruption

 

Washington, 11 fév 2015 Marine & Océans (AFP)

 

La Marine américaine a annoncé mardi avoir sanctionné trois amiraux dans le cadre d'une affaire de corruption en Asie qui l'ébranle depuis des mois.

 

Les trois amiraux, qui n'ont pas été poursuivis par la justice dans cette affaire, ont reçu une "lettre de réprimande" de la part du secrétaire à la Marine, Ray Mabus, a annoncé la Marine.

 

Les lettres de réprimande mettent fin dans les faits aux carrières des officiers.

 

Les trois amiraux, le contre-amiral Terry Kraft, actuellement commandant des forces navales au Japon, le contre-amiral Michael Miller, en poste à l'école des officiers, et le contre-amiral David Pimpo, chargé de fonctions logistiques, ont été admis à faire valoir leurs droits à la retraite.

 

Les trois officiers "ont montré une faiblesse de jugement" et n'ont pas été à la hauteur de leurs responsabilités, a estimé M. Mabus dans un communiqué.

 

Selon la Marine, les officiers ont notamment reçus des cadeaux "inappropriés", et deux d'entre eux ont approuvé des liens avec une entreprise commerciale de manière là aussi "inappropriée".

 

Le procès des principaux accusés de l'affaire de corruption s'est ouvert début janvier en Californie. Un chef d'entreprise malaisien, surnommé "Fat Leonard", a plaidé coupable d'avoir corrompu des officiers pour obtenir des contrats d'avitaillement de navires américains lors de leurs escales en Asie.

 

Le patron de Glen Defense Marine Asia a reconnu avoir fourni de l'argent, des services de prostituées ou des mets de luxe pour obtenir les contrats. Selon l'accusation, les sommes en jeu se montent en millions de dollars.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:55
Les armées pourront recourir à de la "cession-location" pour des équipements militaires, vote l'Assemblée

 

Paris, 12 fév 2015 Marine & Océans (AFP)

 

Le ministère de la Défense pourra louer via des "sociétés de projet" certains matériels militaires (frégates et avions de transport), en vertu d'un amendement gouvernemental au projet de loi Macron voté jeudi à l'Assemblée pour trouver les milliards manquants dans son budget 2015.

 

L'Etat pourra céder certains équipements achetés ou en cours d'acquisition (des frégates et des avions de transport militaire A400M), dans le cadre d'un marché public, à une ou plusieurs "sociétés de projet" à capitaux majoritairement publics, qui les loueront ensuite au ministère de la Défense.

 

L'amendement prévoit notamment d'autoriser la cession de biens des armées qui "ne sont pas devenus inutiles" et qui ont vocation à être déployés sur des théâtres d'opération ou encore à préserver le continuité du service public, en garantissant "l'insaisissabilité" des équipements, notamment si la société de location comprend des capitaux privés.

 

L'objectif pour la Défense est de maintenir son budget 2015 alors que les sommes initialement prévues dans la loi de programmation militaire au titre de recettes exceptionnelles, soit 2,2 milliards d'euros, n'arriveront pas tout de suite.

 

L'essentiel des recettes devait en effet provenir de la vente aux enchères de fréquences très haut débit (700 mégahertz) aux opérateurs de téléphonie mobile, mais cette vente n'est pas prévue avant le mois de décembre 2015.

 

Le gouvernement a donc décidé de mettre en place ces sociétés de projets au motif d'éviter des retards de paiement jugés pénalisants aussi bien en termes économiques qu'en terme d'emplois.

 

Ces sociétés de projets doivent être abondées à hauteur de 2,2 milliards d'euros par le biais du portefeuille géré par l'Agence des participations de l'Etat (APE).

 

Les frégates présentent l'avantage d'être des équipements assez coûteux qui, à la vente, dégageront rapidement des liquidités, tandis que l'A400M offre des perspectives intéressantes de location de services et de coopération avec d'autres pays, avait fait valoir le 21 janvier le ministère de la Défense.

 

Egalement adopté, un sous-amendement de l'UMP Jean-François Lamour prévoit que le gouvernement remettra au Parlement un rapport avant la mise en oeuvre de ces sociétés de projet.

 

S'il a voté la création du mécanisme de cession/relocation prévu par le gouvernement, M. Lamour a exprimé ses "interrogations" et plaidé pour rebudgétiser les crédits correspondant aux ressources exceptionnelles de la loi de programmation militaire.

 

Front de gauche et UDI ont voté contre ce système que l'ancien ministre centriste de la Défense Hervé Morin a brocardé comme "cocasse et invraisemblable".

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:30
L'ONU cherche à bloquer le financement de l'Etat islamique

 

12.02.2015 Le Monde

 

Le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies cherche à asphyxier les groupes djihadistes comme l'Etat islamique (EI) ou le Front Al-Nosra. Jeudi 12 février, il a adopté à l'unanimité une résolution visant à bloquer leur financement, issu notamment de la contrebande de pétrole, du trafic d'antiquités et de rançons réclamées à la suite d'enlèvements.

 

Ce texte, présenté à l'initiative de la Russie, alliée de Damas, a été coparrainé par trente-sept pays, dont les principaux protagonistes du conflit syrien (Syrie, Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Irak, Iran et Jordanie notamment). Il demande aux Etats de geler les avoirs de ces groupes qui combattent le régime syrien, de ne pas commercer directement ou indirectement avec eux et de contrôler le trafic de camions passant notamment par la frontière turque. La résolution étend à la Syrie l'interdiction de faire commerce de biens culturels volés, qui s'appliquait déjà à l'Irak. Les contrevenants s'exposent, en principe, à des sanctions.

 

Lire notre analyse (édition abonnés) : L'or noir, arme stratégique de l'Etat islamique

 

UN MILLION DE DOLLARS PAR JOUR

Selon des experts, le groupe Etat islamique tirerait près de un million de dollars par jour de la vente de pétrole à de nombreux intermédiaires privés. Mais ces revenus ont été amenuisés sous l'effet des bombardements de la coalition internationale, qui ont détruit des raffineries, et surtout par la baisse du cours du brut.

Cette initiative accroît la pression sur les djihadistes, qui, selon des responsables américains, ont commencé à perdre du terrain en Syrie et sont menacés d'une offensive terrestre en Irak.

 

Lire : L’Etat islamique sort-il affaibli de la bataille de Kobané ?


 
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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 19:55
Pour assurer le budget de Défense, faut-il louer du matériel militaire ?

La FREMM « Aquitaine » pourrait être louée à la Marine nationale après son achat par une société de projet. photo DCNS

 

12/02/2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

 

Un amendement de la loi Macron sur la croissance et l’activité doit autoriser ce jeudi les sociétés de projet pour financer par une sorte de leasing des avions de transport A400 M et des frégates.

 

D’abord, si le président de la République martèle la sanctuarisation des 31,4 milliards d’euros pour le budget de la Défense, il semble vain d’y revenir. Mais entre les frères ennemis de la Défense et du Budget, c’est la façon d’y parvenir qui diffère.

 

Suite de l’article

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 17:55
Société de projets: François Cornut-Gentille dénonce un passage en force


11.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


A la veille de l'examen d'un amendement à la loi Macron pour instaurer les sociétés de projets, François Cornut-Gentille exprime de nouveau ses doutes sur ce montage. Le député UMP est membre de la commission des finances où il est rapporteur spécial du budget de la défense pour ce qui concerne la préparation de l'avenir (programmes budgétaires 144 et 146).

 

Vous ne cachez pas votre scepticisme sur les sociétés de projet ; qu’est-ce qui vous inquiète le plus ? Le coût final ? L’étalement ? L’absence totale de REX sur la LPM ?


Les sociétés de projet sont une construction juridique et financière originale répondant à une urgence budgétaire: le retard des ventes de fréquences hertziennes. Face à un retard d’un ou deux ans, on nous présente un dispositif qui s’inscrit dans le long terme. A un problème conjoncturel, on apporte une réponse structurelle. Et ceci par un amendement gouvernemental à un projet de loi (la loi Macron) qui n’a strictement rien à voir.
Or, comme prévu par la clause dite de revoyure, et comme annoncé par le Président de la république, la LPM va être "ajustée" d’ici l’été. Pourquoi ne pas avoir inscrit les sociétés de projet dans ce cadre ? Pourquoi aucune étude d’impact n’est présentée aux parlementaires ? Peut-on décider de l’externalisation des équipements militaires en catimini ?
Je n’ai pas d’opinion définitive sur les sociétés de projet. En revanche, je ne peux qu’éprouver un profond malaise sur la procédure retenue pour les imposer. La précipitation, le soin pris pour éviter tout débat sont d’inquiétants indices. Prenons garde de ne pas mettre en place un dispositif sans capacité à revenir rapidement dessus.

 

Qui seront les grands gagnants de cette opération ? Les industriels ?


Je souhaite qu’il n’y ait ni gagnant ni perdant mais que les forces armées disposent des moyens humains et matériels nécessaires pour assurer la sécurité des Français. Or, tous les acteurs concernés ne partagent manifestement pas l’enthousiasme de la DGA et des industriels pour ce dispositif. Les analyses divergent sur le périmètre de ces constructions juridiques.
Qui dit vrai ? Je ne suis pas en mesure aujourd’hui de le dire. C’est pourquoi j’ai engagé un contrôle parlementaire sur les sociétés de projet afin que chacun dévoile la réalité de son jeu. A ce jour, la seule entité qui n’ait pas répondu à un premier questionnaire, est la DGA. A chacun d’interpréter ce silence, véritable obstruction au contrôle parlementaire qui est un droit constitutionnel.

 

Y aurait-il une autre solution pour boucler le budget annuel ? Est-ce que les crédits interministériels seraient suffisants ?


Pour compenser le défaut de ressources exceptionnelles, la loi de programmation militaire prévoit le recours soit à des ressources exceptionnelles dont elle ne définit pas l’origine, soit à des crédits budgétaires interministériels.
La première option maintient une incertitude sur les crédits de la défense, incertitude dont on constate les effets dévastateurs aujourd’hui. Mais si on veut s’obstiner dans cette voie ouverte bien avant l’actuelle LPM, alors il faut autoriser la Défense à recourir aux programmes d’investissement d’avenir. Ceci nécessite une mesure législative. Ce n’est pas insurmontable puisque le gouvernement légifère en urgence pour les sociétés de projet.
La seconde option, un prélèvement budgétaire sur les autres ministères, oblige l’exécutif à hiérarchiser ses missions, à faire de la Défense une priorité par rapport à d’autres actions publiques. Cela nécessite un discours clair, une capacité à décider. Bref du courage politique. Il n’appartient ni au ministre de la défense, ni à celui du budget de le faire. C’est clairement du ressort du Président de la république, chef des armées.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


11.02.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense Globale
 

Un amendement de la loi Macron de modernisation de l'économie française va autoriser ce jeudi les Sociétés de projet pour financer de façon extra-budgétaire des matériels militaires comme l'avion de transport A400M d'Airbus et la frégate multi-missions (FREMM) de DCNS. On achète pour relouer aussitôt aux armées françaises. Quel sens faut-il donner à cette première ? Un tour de passe-passe comptable ou une innovation financière ? Loin des assurances du ministère de la Défense, de la Direction générale de l'armement (et des industriels), il semble que le ministère et la direction du Budget soient beaucoup plus circonspects et proposent des plans B...

 

D'abord, si le président de la République martèle à toute occasion le chiffre de 31,4 milliards d'euros pour le budget de la Défense, il semble inutile d'y revenir. C'est la façon d'y parvenir qui diffère.

Cet affolement est né de l'inquiétude sur les 2,2 milliards de recettes exceptionnelles (REX) prévus en 2015. La vente des fréquences 700 Mhz ne serait pas au rendez-vous et fondamentalement, le ministère de la Défense doute du montant espéré de ces recettes.

 

Un tour de passe-passe ?

Il fallait donc financer autrement et rapidement sous peine d'une rupture de trésorerie durant l'été. D'où l'idée des sociétés de projet, SPV (Special Purpose Vehicle), à 100 % d'Etat ou 100 % publiques avec des capitaux privés. Elles achètent un matériel militaire (existant ou neuf), A400M et FREMM pour débuter, et le louent aussitôt au ministère de la Défense. Un genre de Sale and Leaseback, plus habituel en matière d'immobilier (vous n'êtes plus le propriétaire mais vous continuez à occuper les lieux). " Pour moi, c'est juste un tour de passe-passe pour gagner du temps ", confie un expert en politiques publiques.

L'amendement de la loi sur la croissance et l'activité, dite loi Macron, qui sera voté en première lecture ce jeudi 12 février, interpelle. Car enfin, on parle de matériel militaire, l'A400M et la FREMM (on a ainsi rejeté le futur A330 MRTT du dispositif car il tient un rôle de ravitailleur dans la dissuasion aérienne). Un sous-amendement du député UMP Jean-François Lamour dit qu'il " apparaît nécessaire de s'interroger sur le principe même du recours aux recettes exceptionnelles pour financer un budget tel que celui du ministère de la Défense ". Le débat du jour n'est pas là mais quand même, il n'est pas interdit d'y réfléchir...

Bref, ça tangue pour le budget de la Défense. On est loin de la confiance affichée par Laurent Collet-Billon, le Délégué général à l'armement, ce lundi à Paris lors du bilan annuel de la DGA. Il évoquait la création rapide des Sociétés de projet, par équipement ou type de matériel, regroupant " quatre, cinq ou six A400M (environ 150 M€ pièce) et une ou deux FREMM (environ 500 M€ chacune) ". Pour arriver aux fameux 2,2 milliards de REX.

 

" Toutes les analyses juridiques conduisent à dire que cela ne fonctionne pas "

Du côté de Bercy, on pense différemment. Car au contraire de ventes de fréquences qui permettent de réinvestir, des recettes liées à des cessions de participation de l'Etat n'améliore pas le déficit. On n'ira pas plus loin dans les méandres de la comptabilité nationale.

Mais Christian Eckert, le secrétaire d'Etat au Budget, a asséné une vérité ce mercredi matin en commission des finances de l'Assemblée nationale : " Toutes les analyses juridiques conduisent à dire que cela ne fonctionne pas. Quelque soit la structure capitalistique de la société de projet, elle sera à tous les coups requalifiée comme une dépense maastrichtienne. " " Le ministère des Armées ", comme il dit, se serait rangé à cette analyse.

 

Un simple décalage de recettes

Certes, les recettes exceptionnelles en provenance des ventes de fréquence 700 Mhz ne seront probablement pas au rendez-vous de 2015. Mais il ne s'agit que d'un décalage de recettes. L'Etat français est-il si mal en point qu'il ne puisse s'offrir une avance budgétaire sur des recettes promises et en général, très rémunératrice ?

" Quand un Etat se met à imaginer ce genre de solution, tu te dis qu'il n'est pas en bonne santé financière, prolonge notre expert des politiques publiques. Ce n'est d'ailleurs pas loin de ce que la Grèce avait imaginé pour les FREMM avant que tout ne se casse la gueule. " Et Bercy, plus que tout autre, n'a pas envie d'envoyer ce genre de signal, désastreux pour l'image.

A vrai dire, le seul intérêt des sociétés de projet serait de développer un marché de l'occasion pour des matériels relativement standards...

Christian Eckert résume la situation : " Nous devons nous doter des éléments législatifs qui permettent d'envisager toutes le solutions. Et nous verrons le moment venu la possibilité de faire ou ne pas faire. " Pour le secrétaire d'Etat, des plans B existent même s'ils furent repoussés rapidement lors du Conseil de Défense du 21 janvier.

On peut d'abord compter sur la révision de la Loi de programmation militaire avant l'été, jouer sur les dates de livraison des équipements ou encore sur la baisse du prix des hydrocarbures. " Les Armées ne sont pas les dernières à utiliser des produits issus du pétrole ", a souligné benoîtement le secrétaire d'Etat. On en revient toujours au même : en France, on n'a pas de pétrole mais on a des idées.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:45
Armée Malienne - photo EUTM Mali

Armée Malienne - photo EUTM Mali

 

10 février 2015 maliactu.net

 

Cette rencontre s’est tenue dans la salle de conférence de l’école de maintien de la paix, le vendre 6 février dernier. Elle était présidée par le secrétaire général du ministère de la Défense, Mahamadou Lamine Ballo en présence du président de ladite commission Karim Keïta.

 

Le projet de la loi d’orientation et de la  programmation militaire (LOPM) lancé sur une période de 4 ans de  2015-2019 adopté lors du Conseil supérieur a été présenté  à la Commission défense de l’assemblée nationale dans le cadre du processus général de la reforme. Ce programme permettra aux forces armées d’acquérir des capacités leur permettant d’exécuter pleinement leurs missions sur toute l’étendue du territoire national, d’atteindre les objectifs du renforcement de perfectionnement des capacités opérationnelles des unités combattantes. Cela  par  le soutien logistique et l’appui  pour l’amélioration du cadre de vie et de travail du personnel et du commandement militaire malien. La réalisation de l’ensemble de ces objectifs nécessitera un effort de financement supplémentaire de cinq cent quatorze milliards six cent quatre-vingt-douze millions quarante-quatre mille huit cent cinquante (514. 692. 044. 850) Francs CFA sur les cinq prochaines années. Une session du Conseil Supérieur de la Défense Nationale sera annuellement tenue pour connaître les avancées dans la mise en œuvre de la réforme.

 

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:55
Plutôt 3 000 par an, vers un étalement des suppressions de postes dans les armées

 

10.02.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

La décision présidentielle et du Conseil de Défense du 21 janvier de réduire les déflations de 7 500 postes au sein du ministère de la Défense mène à une puissante bataille d'influence interne. Chaque DRH d'armées, de structures organiques, d'administration se promettant d'en bénéficier au maximum (au détriment du voisin, bien sûr)... Dans les armées, les premiers comptes aboutissent à la suppression d'environ 3 000 postes par an avec la nouvelle répartition des déflations sur toute la durée de la Loi de programmation militaire.

 

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:20
Army Asks for More Money to Upgrade Abrams Tanks

 

, February 9th, 2015 By Michael Hoffman - dodbuzz.com

 

Army leaders have thus far taken up a losing battle against Congress to temporarily halt funding for its Abrams tanks. However, that changed in its latest budget proposal as the service has reversed course and asked for 50 percent more funding for the M1 Abrams tank over last year.

 

Army Chief of Staff Gen. Ray Odierno told Congress in 2o12 that the Army wanted to spend money on other modernization priorities. Congress pushed back saying it was a mistake to shut down the production line of the M1 tank, which is located in Lima, Ohio, even if it’s a temporary shut down. The Army would risk losing the skilled workers at the plants and spend more on training when they needed to reopen the production line for the Abrams upgrades the Army had said it needed in 2017.

The Army apparently listened to the critique, as service officials requested $368 million for upgrades to the M1 tank. Last year, the Army asked for $237 million.

 

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 06:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

09.02.2015 par Vincent Lamigeon - Supersonique

On peut être le premier investisseur de l’Etat et avoir des problèmes de fins de mois. Le délégué général pour l’armement Laurent Collet-Billon a présenté ce 9 février un bilan 2014 de la DGA à double face : côté pile, la direction a su tenir son rôle d’investissement dans l’industrie, avec 11,3 milliards d’euros payés l’année dernière, dont les principaux bénéficiaires ont été DCNS (2,141 milliards), Airbus Group (1,969 milliard), le CEA (1,942 milliard) et Thales (1,439 milliard). Côté face, la situation financière de la vénérable maison de Bagneux reste problématique, avec entre 2,3 et 2,4 milliards d’euros de report de charges.

 

Report de charge, kézako ? En gros, c’est la somme que la DGA devait à ses fournisseurs, et n’a pu payer sur l’exercice 2014. Laurent Collet-Billon a ainsi souligné que la DGA a bouclé l’année dernière avec 1,9 milliard d’euros de demandes d’impayés, une « situation pas si simple que ça », a-t-il reconnu avec son art consommé de la litote. Cette bosse budgétaire récurrente amène chaque année la DGA à payer près de deux milliards d’euros à ses fournisseurs dès le mois de janvier, pour limiter au maximum les intérêts moratoires.

 

Si le report de charges n’a guère augmenté en 2014, signe d’un tour de vis budgétaire, le problème reste ardu. Interrogé, Laurent Collet-Billon a expliqué que le niveau soutenable de report de charges était de l’ordre d’ « un petit milliard d’euros ». Le spectre d’une cessation de paiements de la DGA est d’ailleurs régulièrement brandi par le ministère de la défense quand la pression de Bercy sur les budgets se fait trop intense.

 

Comment régler le problème ? « Aujourd’hui, on est dans un contexte où il va falloir changer de logiciel très très vite, a prévenu le DGA. C’est une condition absolument essentielle pour ne pas se prendre le mur budgétaire en pleine poire.» Laurent Collet-Billon a notamment cité les sociétés de projets (leasing d’A400M et de frégates FREMM) envisagées pour trouver les 5,5 milliards d’euros de ressources exceptionnelles manquantes.

 

Mais le vrai test sera l’actualisation de la loi de programmation militaire (LPM), prévue avant l’été. La question est claire : le pouvoir politique va-t-il accepter de mettre les moyens financiers idoines en face des missions sans cesse croissantes attribuées aux armées, sur les théâtres extérieurs comme sur le territoire national ? Plutôt que la stabilisation –hautement théorique- actée par la LPM actuelle et confirmée par François Hollande en janvier, les industriels militent désormais clairement pour une hausse du budget de défense, une décision qu’ont déjà prise les Etats-Unis et le Japon. La fin du casse-tête financier de la DGA passe probablement par ce choix fort. En bon français, on appelle ça un arbitrage politique.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 11:55
Les Sénateurs en visite à Balard

 

06/02/2015 Ministère de la Défense

 

Visite d'une quinzaine de sénateurs sur le futur site du ministère de la Défense.

 

Une délégation de la Commission des affaires étrangères  de la défense et des forces armées  du Sénat  a effectué jeudi une visite du futur site du ministère de la Défense, accueillie par Jean-Paul Bodin, secrétaire général pour l’administration du ministère et responsable du projet. La délégation d’une quinzaine de sénateurs, venue voir l’état d’avancement du chantier qui arrive à sa finalisation, était dirigée par M.  Jean-Pierre Raffarin, président de la Commission. Après une présentation générale du projet par le secrétaire général, le délégué au regroupement des états-majors directions et services et le représentant du groupement OPALE, les sénateurs ont parcouru différents espaces  de la parcelle Ouest et de la parcelle Est, et ont pu participer à une réunion  d’échange et d’information avec les membres du ministère de la défense et du cabinet du ministre.

Les Sénateurs en visite à Balard
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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 17:35
La Corée aura du mal à financer ses grands projets de défense

 

SEOUL, 08 fév. (Yonhap)

 

Il devrait manquer à la Corée du Sud environ 30.000 milliards de wons (27,5 milliards de dollars) pour financer ses grands projets liés à la défense au cours des cinq prochaines années. C’est ce qu’ont montré des chiffres rapportés ce dimanche par le ministère de la Défense.

 

Selon ce dernier, l’Administration du programme d’acquisition de défense (DAPA) a estimé qu’il faudrait 96.000 milliards de wons pour mener l’ensemble des projets qui arriveront à échéance entre 2016 et 2020.

 

«La somme est près de 30 milliards de wons supérieure au plan budgétaire du gouvernement prévu à cet effet», a noté un officiel du ministère qui a requis l’anonymat. «Le ministère des Finances a réservé 66.000 milliards de wons aux projets de défense dans son plan quinquennal qui s’achèvera en 2018.»

 

Ces données ont été présentées par le député Baek Gun-ki rattaché à l’Alliance de la nouvelle politique pour la démocratie (ANPD), la principale formation de l’opposition.

 

«Il sera inévitable de modifier le calendrier des projets de défense majeurs. Nous envisageons de réduire les ressources nécessaires à 70.000 milliards de wons en revoyant le plan à moyen terme», a indiqué l’officiel, en ajoutant que le ministère finalisera le plan de défense 2016-2020 la semaine prochaine.

 

Les projets de défense comprennent un contrat de 7.300 milliards de wons pour l’achat de 40 avions de chasse F-35A à Lockheed Martin, le projet KF-X de 5.400 milliards de wons visant à développer un chasseur local d’ici à 2020 et celui de 3.900 milliards de wons pour la fabrication de destroyers Aegis de la prochaine génération.

 

La Corée du Sud prévoit par ailleurs des programmes pour l’établissement de sa capacité antibalistique autonome KAMD (Korea Air and Missile Defense) et du bouclier antimissiles nord-coréens Kill Chain dans le cadre de ses efforts d’amélioration de la capacité militaire face aux menaces nucléaires et de missiles de la Corée du Nord.

 

«L’insuffisance budgétaire ne permettra pas à la Corée du Sud d’acquérir les armes clés», a prévenu Baek. «Comme ces retards affaibliront la puissance militaire du pays, le gouvernement devra dépenser plus pour assurer la sécurité nationale.»

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 08:20
Navy delays fielding UCLASS to 2023

 

3 Feb 2015 By: Stephen Trimble - FG

 

A decade-long pursuit of an unmanned, carrier-launched surveillance and strike aircraft (UCLASS) must wait three more years. The Obama Administration’s fiscal 2016 budget request postpones the in-service milestone for the UCLASS aircraft by three years to FY2023. The programme has been held up since top Pentagon officials last September rolled it into a wider study of intelligence, surveillance, reconnaissance and targeting systems. A request for proposals is now scheduled for release in the second quarter of FY2016, with contract award set for the second quarter of FY2017. The first flight milestone for the selected aircraft is planned for the third quarter of FY2020, followed by the initial operational capability milestone three years later, according to Navy budget documents released on 3 February.

 

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 13:56
François Hollande n'envisage pas d'augmenter les crédits militaires

 

05/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En dépit des menaces et de la baisse de la déflation des effectifs dans les armées, le président de la République n'envisage pas d'augmenter le budget de la Défense.

 

C'est non. Interrogé sur la nécessité d'augmenter les effectifs et les budgets affectés au ministère de la Défense, après les attentats de début janvier qui ont causé la mort de 17 personnes en France, François Hollande répond qu'il ne l'envisage pas, lors de sa conférence de presse semestrielle au palais de l'Elysée.

"Faut-il, parce qu'il y a des menaces, changer ce que nous avions décidé dans la loi de programmation militaire (LPM) ? C'était quand ? Il y a à peine un an et demi. Est-ce que les menaces avaient été sous-estimées ? Non, nous les connaissions parfaitement: terrorisme, déstabilisation, cyberdéfense... Il y a les menaces qui étaient liées également à l'insécurité sur un certain nombre de lieux de conflit. Donc, les principes mêmes de la LPM n'ont pas à être modifiés", a affirmé le président de la République.

Pourtant, il est question d'une actualisation de la LPM sur la base d'une nouvelle analyse des menaces et des contrats opérationnels des armées. Le ministère de la Défense veut aller vite. "L'actualisation de la LPM doit se faire avant l'été, il faut qu'elle soit au Parlement au mois de juin", explique-t-on au sein du ministère. Et l'Hôtel de Brienne avait de grandes ambitions, que le chef de l'État vient de doucher. "Nous pouvons avancer la livraison de certains matériels, faire des achats d'urgence (...). Tout le monde sait que nous sommes en manque d'hélicoptères."

 

Crédits maintenus à 31,4 milliards d'euros

En dépit des menaces et de la réduction des suppressions d'effectifs (7.500 emplois préservés), le chef de l'Etat n'envisage pas d'augmenter les crédits de la Défense. "Est-ce que les crédits ont à l'être? Jusqu'à présent c'était pour les maintenir, faudrait-il les augmenter ? Je pense que aujourd'hui 31,4 milliards d'euros, somme prévue chaque année pour nos armées, est celle qui doit être sécurisée, sauvegardée, préservée", a expliqué François Hollande.

Pourtant, les 7.500 emplois préservés vont coûter, selon "Les Echos", 1 milliard d'euros au budget de la Défense, dont 200 millions en 2015. "Sur les effectifs, j'ai pris la décision de limiter ce qui était pourtant prévu depuis des années (...), et donc j'ai fait en sorte, compte tenu de ce qui était aujourd'hui la menace, de maintenir un niveau des effectifs qui soit conforme à ce que je pense l'intérêt du pays", a précisé François Hollande. Les suppressions d'emplois dans la Défense ont été décidées et exécutées en deux phases, 48.000 réalisés par Nicolas Sarkozy (2008-2012) et 33.675 décidés par François Hollande (2013-2019).

"On fait beaucoup d'efforts, et je demande beaucoup de sacrifices (...). Je fais en sorte que la sécurité soit préservée, et que nous puissions le faire dans les enveloppes qui ont été prévues", a-t-il assuré. Avant de prévenir : "Mais je vous le dis tout net. S'il y avait des dangers qui apparaissaient, je prendrais mes responsabilités."

 

Modernisation de l'arme nucléaire

Le chef de l'Etat a par ailleurs annoncé jeudi une "modernisation" de la force de dissuasion nucléaire. "J'entends aussi que notre force de dissuasion soit modernisée, autant qu'il est nécessaire, et toujours avec le principe de suffisance, et donc dans la transparence sur les armes nucléaires dont la France dispose", a-t-il affirmé.

"J'aurai également à m'exprimer [sur la dissuasion]. La France est une grande nation, membre permanent du conseil de sécurité de l'ONU, qui a aussi la capacité nucléaire. Ce débat n'est pas ouvert en France - il l'a été", a -t-il rappelé.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 12:20
USS Virginia - photo US Navy

USS Virginia - photo US Navy

 

February 3, 2015 David Pugliese

 

The U.S. Navy plans to fund a total of 48 ships through fiscal 2020, according to the 2016 budget sent to Congress, writes my Defense News colleague Christopher P. Cavas.

 

Those ships include 10 new Arleigh Burke-class destroyers and 10 Virginia-class submarines from 2016 through 2020, he noted in his article.

 

More of what Chris Cavas writes:

Advanced procurement for the SSBN(X) strategic missile submarine begins in 2017, with the first ship to be ordered in 2021. The cost to build a class of 12 submarines is expected to dominate service shipbuilding budgets through the 2020s.

Last summer, the Navy estimated the procurement cost for the first of 12 planned SSBN(X) subs to cost about $12.4 billion, but is working to get the average cost of each submarine down to about $5 billion.

 

Full article is here

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:45
Budget constraints send Zimbabwe soldiers home

 

03 February 2015 by defenceWeb

 

Zimbabwe National Army (ZNA) soldiers have been told to spend every second month at home on paid leave in order to save money on food and other expenses at barracks, Zimbabwean media are reporting.

 

In 2014 the Army introduced two week breaks every month for soldiers in an effort to save money, according to The Independent, but is now expecting soldiers to take every second month off, although they may be recalled at short notice if needed.

 

The ZNA has experienced funding issues in the past – last year soldiers at Bulawayo’s Imbizo Barracks and 1 Brigade faced food shortages and there are also reports that retired soldiers are not receiving pensions and that service providers are not servicing the Army due to unreliable payment for services rendered. Soldiers have also had their pay dates delayed, most recently by almost a week in January this year.

 

Last year junior soldiers told the Zimbabwe Independent their superiors had ordered them to seek alternative accommodation when they are off duty. The move was meant to reduce the number of personnel staying in barracks, thereby cutting down on utility bills.

 

In early April, a parliamentary report on Defence and Home Affairs said that some soldiers have not been able to access healthcare because of the army’s debts. The report also stated that Zimbabwe’s security forces were failing to fulfil all their functions because of a lack of funds.

 

This year Zimbabwe’s armed forces received a record US$380 million budget, with the extra money set to go to the recruitment and training of more soldiers and acquisition of essential military equipment including new aircraft for the air force.

 

Finance minister Patrick Chinamasa said in addition to recruitment, training, salaries and troop welfare expenditure, the defence force needs to be well-equipped in order to guarantee the safety of the country as it progresses towards economic revival.

 

“In the past few years, we have not provided for fresh (troop) recruitments in the budget which is bad. We also have not provided for training. An army which does not train will not be good for the country when needed most.

 

"The first line of defence in any country is a performing economy. Let us not take the peace and tranquillity that we enjoy in Zimbabwe for granted. It is there because we have a well-trained army.”

 

Chinamasa said the 2015 budget will also provide for a massive recruitment exercise which seeks to inject new and younger blood into the ranks of the national defence force.

 

Defence minister Sidney Sekeramayi said the $380 million budget is far too meagre and dismally failed to reflect the overall needs of the defence forces.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:45
SAAF at 95 falls short of 1998 Defence Review’s equipment recommendations

 

03 February 2015 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

Last Friday the SA Air Force (SAAF) officially marked its 95th anniversary as part of the annual Air Force Day parade with a flypast of mostly Air Force Museum aircraft taking centre stage due to limited funding and aircraft availability.

 

Brigadier General Marthie Visser, Director: Corporate Staff Services, said the use almost exclusively of SAAF Museum aircraft was also a great way to showcase the air force’s history.

 

The issue of funding is a long-running one not only with the air force but also the other arms of service of the SA National Defence Force (SANDF). Taking specifically the airborne arm into account it is pertinent to look at what was recommended by the 1998 Defence Review as far as force design options for the SAAF are concerned.

 

This was part of a presentation made to the Seriti Commission of Inquiry by SAAF Deputy Chief, Major General Gerald Malinga, during the public hearings into allegations of corruption during the 1998 Arms Deal.

 

That Review, not to be confused with the current one on which Parliament’s Joint Standing Committee on Defence and Military Veterans is seeking public input, recommended 32 medium jet fighters and 16 light fighters for the SAAF.

 

Instead the SAAF, as part of the Strategic Defence Procurement Packages (SDPP), acquired 26 Gripen jet fighters and 24 Hawk Mk 120 Lead-In Fighter Trainers.

 

The proposed figure for reconnaissance aircraft in the 1998 Review was 32 made up of 16 light reconnaissance aircraft, six long range maritime patrol aircraft and 10 short range maritime patrol aircraft. Another proposed addition was for a squadron of unmanned aerial vehicles (UAVs).

 

At present the only true reconnaissance aircraft available to the SAAF are the handful of ageing C-47TPs operated by 35 Squadron. 41 Squadron’s 208 Caravans, King Airs and PC-12s can also be used for this tasking but are utilised more in the transport role for both cargo and people.

 

The 1998 Review said a total of 44 transport aircraft would meet SAAF needs. This presumably included the medium airlift capacity of 28 Squadron’s more than 50 year-old C-130BZs as well as 41 Squadron and 44 Squadron (C-212 Aviocar). At the moment the SAAF has nine C-130BZs, three C212s, 7 C-47TPs, four King Airs, ten Caravans and one PC-12 in its inventory for a total of 34 transport aircraft.

 

The 1998 Review recommendation of 12 combat support helicopters is currently in service minus one Rooivalk, written off following an accident.

 

As far as maritime helicopters are concerned, according to the Review Malinga quoted in his presentation to the Seriti Commission called for five aircraft. Currently the SAAF operates four Super Lynx maritime helicopters from AFB Ysterplaat-based 22 Squadron.

 

The 1998 Review wanted the air force to have 96 transport helicopters. Exact figures are not available but 15, 17, 19 and 22 Squadrons as well as 87 Helicopter Flying School at AFB Bloemspruit operate either Oryx, Agusta A109 and BK-177 or a combination of these types. Approximately 39 Oryx, 29 A109 and six BK-117s are in the inventory for a total of 74 helicopters.

 

In-flight refuelling and electronic warfare would have seen the SAAF operate five specialist aircraft in these roles if the Review was fully accepted. Today it has zero in-flight refuelling capability, with the electronic warfare and refuelling Boeing 707s retired.

 

VIP and VVIP transport should by now, in the 1998 Review, have been the responsibility of nine aircraft. 21 Squadron today operates the Boeing BBJ, a pair of ageing Falcons and a Cessna Citation.

 

Addressing the Air Force Day parade, SAAF Chief, Lieutenant General Zakes Msimang, did not specifically mention acquisitions except when he referred to “capacity building and the enhancement of the air force’s capabilities”.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:40
Russia Faces A Fleetless Future

 

February 3, 2015:  Strategy Page

 

The Russian Navy is disappearing and press releases and promises are not changing that. For example in 2012 Russia announced that its SSBNs (nuclear powered ballistic missile boats) would resume long range "combat patrols" that year. That didn’t happen. Before 2012 there had been only about ten such patrols a year, each lasting three months or less. Most did not go far from Russian coastal waters and some were not even made by SSBNs.

 

The problem here is that the Russian Navy has not only shrunk since the end of the Cold War in 1991 but it has also become much less active. Since the 1990s fewer and fewer of their nuclear subs went to sea on combat patrols. Most of the boats going to sea were SSNs (attack subs), not SSBNs. Most of these trips were short range training missions, which often lasted a few days, or just a few hours. But the true measure of a fleet is the "combat patrol" or "deployment." In the U.S. Navy most of these last from 2-6 months. In the last decade U.S. nuclear subs have carried out ten times as many patrols as their Russian counterparts.

 

Despite lots of effort (fiscal and otherwise) the Russian Navy is not being rebuilt and that means it is fading away. No amount of media razzle dazzle will replace the actual presence of your warships in distant waters. In the last few years the only such appearances have been mainly for show and the few that occurred were heavily covered by the Russian media.

 

On paper the Russian Navy currently has 270 combat ships (including amphibious and combat support vessels). But only about half of these are in any shape to go to sea. The rest are too old, and usually too poorly maintained for too many years, to leave port. Russian shipyards are terrible at building or repairing ships and efforts to remedy this have so far failed. Thus only about 15 percent of Russian naval vessels are major surface warships or submarines. In comparison the U.S. Navy has 290 warships and about 85 percent can go to sea (the others are being upgraded or repaired.)

 

In the last decade most of the Russian investment in ships has gone to maintaining submarines or building a few new ones.  Currently, Russia only has 14 SSBN (nuclear ballistic missile sub) boats in service and not all of them have a full load of missiles. Some lack full crews or have key systems in need of repair. Twelve of the SSBNs are Delta IVs, which are overdue for retirement and rarely got to sea. Russia has only 15 modern, 7,000 ton, Akula SSNs (nuclear attack subs) in service. Actually only nine are in service plus another that has been leased to India. The rest are in “reserve” for lack of money and crews. The Akulas began building in the late 1980s and are roughly comparable to the American Los Angeles class. All of the earlier Russian SSNs are trash (by current standards) and most have been decommissioned. The Chinese still have a few SSNs similar to these older Russian designs and when encountered it is surprising to young sailors manning the sonar how loud and easy to find they are.

 

Currently, the U.S. has 11 of the new, 7,700 ton, Virginia class SSNs in service, two getting ready to enter service and 17 more planned. The mainstay of the American submarine force is still the 6,100 ton Los Angeles-class SSN. Sixty-two of these submarines were built, 40 of which remain in front-line service, making it probably the largest class of nuclear submarines that will ever be built. The Seawolf-class of nuclear attack submarines stopped at three from a planned class of twenty-nine. The 8,600 ton Seawolf was designed as a super-submarine, designed to fight the Soviet Navy at its height. Reportedly, it is quieter going 40 kilometers an hour than the Los Angeles-class submarines are at pier side.

 

The Cold War spurred an arms race between the Russian and American navies. Thus the peak year for Russian nuclear sub patrols was 1984, when there were 230. That number rapidly declined until, in 2002, there were none. Since the late 1990s, the Russian navy has been hustling to try and reverse this decline. But the navy budget, despite recent increases, is not large enough to build new ships to replace the current Cold War era fleet that is falling apart. Since the end of the Cold War in 1991, most of the ship building money has gone into new nuclear subs. Six Akulas have been completed in that time. Two of a new generation of SSBNs, the Borei class were completed but prevented from entering service by continued technical problems with a new ballistic missile and lack of money. The first two Borei class boats ended up costing over two billion dollars each. The ballistic missile for the Borei was just approved in 2014 there won't be enough of them to fill all the Borei silos until 2015 or 2106 (or later).

 

The Russian admirals made their big mistake in the early 1990s when the dismantling of the Soviet Union left the second largest fleet in the world with only a fraction of its Cold War budget. Rather than immediately retire ninety percent of those ships, Russia tried to keep many of them operational. This consumed most of the navy budget and didn't work. There were too many ships, not enough sailors and not enough money for maintenance or training at sea. By the late 1990s the mighty Soviet fleet was mostly scrap or rusting hulks tied up at crumbling out-of-the way naval bases.

 

While Western nuclear subs can last for about thirty years Russian models rarely get past twenty. That means two new SSN or SSGN have to be put into service each year to maintain a force of forty Russian boats. Unless the sub construction budget get billions more dollars a year, that is not going to happen. Right now, the priority is on producing a new class of SSBNs (6 more Boreis are planned or under construction). These Boreis are essential because they carry SLBMs that provide a critical (they are much harder to destroy in a first strike than land based missiles) portion of the nuclear deterrent. The rest of the Russian armed forces, like most of the navy, are in sad shape and unable to resist a major invasion. Only the ICBMs and SLBMs guarantee the safety of the state. So the way things are going now, in a decade or two, Russia will end up with a force consisting of a dozen SSNs and a dozen SSBNs.

 

The current Russian fleet of nuclear subs is tiny and the Russians would rather keep them tied up at dock most of the time. The crews can do a lot of training at dockside, and only go to sea a few times a year to check on their state of training. Given the number of accidents their subs have had in the past decade, the training the crews are getting now is not sufficient. Russia is still building new subs, but very slowly and in spite of incompetence and poor workmanship in the shipyards. The only new surface ships in the last decade have been small (under 2,000 tons) corvette types, good mainly for coastal patrol. Even smaller missile boats are also being built, in small numbers and again only really useful in coastal waters.

 

The current economic sanctions on Russia (over the attacks on neighbors like Ukraine) and plunging oil prices prevent any progress on halting the further decline of the navy.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:20
Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

 

February 2, 2015 By Patrick Tucker - Defense One

 

With the terrorism fight spreading the military wants more drones to fight ISIS.

 

President Barack Obama today requested a healthy increase in the number of MQ-9 Reaper drones that the Pentagon will purchase next year, further reversing the brief trend in fewer drone purchases. The numbers show that the Reaper is becoming the military’s favorite weapon in its fight against ISIS. But some experts say that the modest bump won’t be enough to fix the military’s much bigger drone problem—a growing deficit of drone pilots.

The Reaper, as a machine, is very similar to the famous Predator drone, which the Air Force essentially stopped buying in fiscal 2015. Both the Predator and the Reaper are made by General Atomics and look a lot alike. The difference is a matter of size and, thus, carrying capacity.

The Reaper, with a wingspan of 66 feet and a length of 36 feet—compared to a 55 foot wingspan and a length of 28 feet for the Predator—can carry two 500-pound GBU-38 Joint Direct Attack Munitions, or JDAMs (bombs), and as many as four Hellfire missiles. The Predator can carry two missiles and no bombs. Like the Predator, the Reaper carries a lot of electronic targeting equipment such as the Raytheon AN/DAS-1 multi-spectral targeting system and various other cameras. It also has a variety of radar packages that the Predator doesn’t.

 

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:20
Le budget Obama de la Défense de 534 milliards $ US: un minimum dit le Pentagone

 

3 février 2015 par Jacques N. Godbout  - 45eNord.ca

 

Face aux nouveaux défis au Moyen-Orient et en Ukraine, l’administration Obama a proposé lundi 2 février un budget de base de 534 milliards $ US, plus un fonds de guerre de 51 milliards, exhortant également le Congrès à mettre fin aux réductions de dépenses que la Maison Blanche veut afin de stopper l’érosion de la puissance militaire américaine.

 

Le budget de base proposé dépasse le plafond de dépenses fédérales de 499 milliards $ US pour l’année fiscale 2016, forçant un débat avec le Congrès sur le bien fondé de poursuivre de profondes coupes dans les dépenses discrétionnaires fédérales ou, au contraire, de modifier les limites fixées dans une loi de 2011 qui visait à réduire le déficit budgétaire américain.

Les responsables de la Défense ont reconnu que la demande budgétaire de 534 milliards $ US dépassent les limites de dépenses fédérales, mais le général Martin Dempsey, le chef d’état-major interarmées armées des États-Unis, a déclaré que ce budget «représente le niveau de ressources minimum nécessaire pour rester une force capable, prête et de taille appropriée en mesure de respecter nos engagements mondiaux».

Le chefs d’état-major interarmées adjoint, l’amiral James Winnefield, a déclaré pour sa part que, même avec ce budget, le pentagone est à la limite du «risque gérable».

Le budget proposé inclus 5,3 milliards $ US pour les opérations contre les militants du groupe État islamique en Syrie et en Irak, dont 1,3 milliards $ US pour former et équiper les combattants de l’opposition syrienne.

En outre, pour rassurer les alliés européens inquiets des actions de la Russie en Ukraine et ailleurs dans la région, le budget propose également 789 millions $ US pour renforcer les déploiements militaires et accroître la formation et les exercices militaires avec des partenaires en Europe.

«Les événements géopolitiques de l’année écoulée ne font que renforcer la nécessité d’augmenter les du ministère de la Défense au niveau de financement demandé par le président par opposition à la loi actuelle», insiste le Pentagone dans un communiqué.

Le budget fait suite en effet à plusieurs années de compressions dans les dépenses, aussi connu sous le nom de «séquestration».

Sous l’empire de la «séquestration», honnie par les militaires, les dépenses de défense projetées devaient être réduites d’environ un trillion $ US sur une décennie, mais les responsables n’ont cessé de répéter que pareilles coupes automatiques de la défense érodaient gravement les capacités militaires américaines après 15 années de guerre.

«Un retour au niveau de financement tel que prévu en vertu de la «séquestration» serait irresponsable et dangereux et aurait pour effet une force trop petite et mal équipée pour répondre à l’éventail complet des menaces potentielles pour la nation», a déclaré le Pentagone.

Le budget proposé, lui, permettrait aux forces américaines d’avoir suffisamment de membres en service actif, malgré une légère baisse par rapport à son plan après les guerres en Irak et en Afghanistan. Mais le Pentagone a prévenu que, si la «séquestration» reste en vigueur, les forces américaines devraient être réduites à un niveau qui rendrait plus difficile le respect des engagements.

Le Pentagone a aussi de nouveau sollicité l’approbation de plusieurs réformes auquel s’oppose le Congrès, y compris la mise à la retraite de l’avion de soutien A-10 «Warthog», une nouvelle série de fermetures de bases américaines et la limitation de la hausse du coût des salaires et des avantages sociaux des militaires, des projets de réformes électoralement impopulaires qui, dans certains cas, heurtent les élus de plein fouet dans leur circonscriptions.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 12:50
Une armée en mal de réformes et de crédits (Norvège)

 

02 fév. 2015 Par Snøball - Norvege-fr.com Source : Aftenposten

 

D'après l'amiral Haakon Bruun-Hanssen, chef d'Etat-major, si l'armée norvégienne doit pouvoir intervenir en urgence avec quelque ampleur, il faut soit injecter dans la défense de grandes sommes d'argent, soit la reconstruire en profondeur. Depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui, l'armée norvégienne traverse une forte réforme structurelle, du statut de grande force armée de mobilisation pour la défense à celui de petite armée d'intervention, faite pour gérer des menaces à court terme et participer aux opérations de l'ONU ou de l'OTAN. Mais cette nouvelle armée n'est pas suffisante au regard des menaces qui entourent la Norvège aujourd'hui, tant pour ce qui regarde le temps de réaction que le degré d'entraînement, les effectifs et les moyens financiers de mettre en place le nouvel outil opérationnel que les circonstances demandent.

 

C'est le message parfaitement clair du chef d'état-major actuel, qui a tenu la semaine dernière une conférence à Oslo, où il n'a pas manqué de souligner que l'année 2014 avait été sombre pour la sécurité européenne. La Russie a considérablement augmenté sa présence militaire en mer Baltique, en Mer Noire et dans les régions nordiques; la Norvège devrait en proportion renforcer sa présence dans ces régions, en patrouilles maritimes et aériennes. Si on attend trop pour le faire, une telle augmentation pourrait être interprétée, dans un contexte éventuellement devenu très tendu, comme une provocation. Aura-t-on les crédits pour cela ? Déjà, cette année, la surveillance n'a pas été relâchée lors des fêtes de Noël, comme on en avait pris l'habitude - les Russes fêtent en effet Noël un peu plus tard, selon le calendrier orthodoxe.

 

De manière générale l'armée norvégienne est actuellement dimensionnée pour les besoins de l'entraînement, beaucoup plus que pour une activité vraiment opérationnelle. Quand la Norvège doit fournir des contingents dans le cadre des opérations de l'OTAN, il faut prendre cela sur les temps et crédits consacrés à l'entraînement. "Nous sommes un peu comme le paysan qui mangerait ses semences" commente le chef d'Etat-major.

 

Le problème des crédits est récurrent. Quand on s'est aperçu qu'il y avait des fentes dans les réacteurs des chasseurs F16, l'arme la plus importante de la Norvège, l'argent des réparations (qui se chiffraient en centaines de millions de couronnes) a dû être pris sur le budget consacré aux autres secteurs de la défense. Beaucoup de dépenses d'équipement programmées sont ajournées. Aujourd'hui, la défense aérienne norvégienne est très faible. L'investissement dans de nouveaux avions de chasse a été repoussé au-delà de 2017. De plus, la Norvège est aujourd'hui très mal équipée pour faire face à la menace grandissante des missiles à longue portée de précision.

 

Le général Bruun-Hanssen a aussi déclaré que l'armée ne parvenait pas comme demandé à économiser 640 millions de couronnes en quatre ans. En 2016, elle manquera donc de 320 millions de couronnes pour son fonctionnement. Faudra-t-il, à l'image du Danemark qui il y a quelques années abandonnait complètement les sous-marins, faire des coupes sombres dans le système de la défense nationale ? On parle de vendre plusieurs bases et ensembles d'immeubles occupés par l'armée aujourd'hui pour faire face aux dépenses. Elle en sortira si affaiblie qu'il faudra choisir entre les activités de l'OTAN et la défense du pays. Or l'OTAN accepterait mal de se priver du concours norvégien, dont l'importance augmente avec le temps.

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