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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 13:56
Le Caire achètera des armes en Russie

 

MOSCOU, 15 novembre - RIA Novosti

 

Des négociations russo-égyptiennes ont eu lieu au Caire entre les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des deux pays. Ce format était une première dans les relations bilatérales, écrit le vendredi 15 novembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

Il s'agit de la première visite du ministre russe de la Défense au Caire depuis 40 ans. Une attention particulière a été accordée aux exportations d'armes russes à l'Egypte. En effet, la Russie passe à l'offensive, profitant du retrait temporaire des Etats-Unis du marché de l'armement égyptien.

 

L'ensemble des contrats potentiels pourrait atteindre 4 milliards de dollars, selon certains experts. Toutefois Rouslan Poukhov, directeur du Centre d'analyse stratégique et technologique et membre de la délégation du ministère de la Défense qui a participé aux négociations en Egypte, a mentionné un montant plus modeste : "Il s'agira de plusieurs centaines de millions de dollars, voire d'un milliard".

 

Selon lui, l'Egypte est avant tout intéressée par l'achat de systèmes antiaériens et d'avions militaires : "Je pense qu'ils n'auront pas suffisamment d'argent pour les S-300, et nous en avons nous-mêmes besoin. Les Egyptiens ont déjà reçu les systèmes de courte et moyenne portée Tor-M2 et Buk-M2. Par le passé ils en achetaient à doses homéopathiques par manque de moyens, aujourd'hui ils peuvent en acheter un plus grand nombre. Bien sûr, nous voudrions vendre aux Egyptiens des chasseurs MiG-29. Ils seront également promus sur le marché égyptien".

 

Actuellement, 60% de la défense antiaérienne égyptienne est d'origine soviétique. Le parc aérien de la république arabe comporte notamment des MiG-21 mais ils sont obsolètes. D'après les experts, le Caire est également intéressé par les chasseurs Su-30, les avions d'entraînement et de combat Iak-130, les hélicoptères de transport militaires Mi-17 et les vedettes lance-missiles.

 

Les dépenses pour la défense pourraient, par ailleurs, être prises en charge par l'Arabie saoudite qui avait soutenu le renversement des Frères musulmans représentés par l'ex-président Mohamed Morsi. Selon certains analystes, Riyad pourrait régler la facture du Caire à la société russe Rosoboronexport. Et même si Riyad refusait de le faire, la Russie étudierait la possibilité d'accorder un crédit à l'Egypte.

 

La présence, au sein de la délégation du ministère de la Défense, de personnalités comme Andreï Boïtsov, directeur général adjoint du Service fédéral pour la coopération militaro-technique, et Ivan Gontcharenko, directeur général adjoint de Rosoboronexport, n’est pas anodine. Cela signifie qu'on parle actuellement de choses concrètes.

 

L'aspiration de l'Egypte à diversifier ses achats d'armements s'explique par les récents problèmes dans la coopération militaro-technique avec les USA. Washington a décidé de sanctionner les autorités militaires égyptiennes pour leur "antidémocratie" en renonçant à la livraison de pièces détachées et d'armements pour l'armée égyptienne, ainsi qu'en suspendant son aide annuelle de 1,5 milliard de dollars. Après cette annonce le ministre égyptien de la Défense al-Sissi avait dévoilé ses projets de trouver une alternative en Russie.

 

Le Caire ne souhaite certainement pas renoncer complètement aux armements américains mais voudrait montrer à Washington qu’il est capable de diversifier ses sources de livraisons. De plus, ces contrats permettraient de renforcer la légitimité des autorités militaires égyptiennes grâce à cette confiance accordée par la Russie.

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 17:20

http://rt.com/files/politics/kuril-islands-defense-tanks-663/i378cd456adb90cefd2d8f3ef8ba2fc46_buk.n.jpg

source RT.com

 

12 October, 2011, RT.com

 

Russia is to continue supplying advanced defensive weaponry to the Southern Kuril Islands, which have long been the subject of a territorial dispute between Moscow and Tokyo.

 

So far, the Russian troops deployed on the group of Pacific Ocean islands have received air defense missile systems, heavy weaponry and communications technology. The defenses are now to receive a further upgrade, reports Interfax.

 

"Buk-M1 surface-to-air missile (SAM) systems, modern communications systems and heavy armor, including a battalion of T-80 tanks, have already been delivered to the Kurils," a high-ranking official at the Defense Ministry told Interfax on Wednesday."The provision of modern weapons and hardware for the troops in the Kurils will continue."

 

In particular, the source did not rule out that Pantsir-S1 mobile missile antiaircraft weapon systems will be deployed in the region, while Buk-M1 systems will be replaced by a new version – Buk-M2.

 

Meanwhile, new military towns complete with all necessary infrastructure are being built on Kunashir and Iturup islands.

Russia's chief of army staff, Nikolai Makarov, previously said the Kremlin was committed to fielding its latest military technologies on the Kuril Islands.

 

Earlier, Russia’s chief of army staff Nikolay Makarov said that Moscow planned to equip the Kurils with weaponry that would “guarantee security for the Russian territory from sea, air and land.” In particular, the mobile coastal missile system (MCMS) Bastion with anti-ship missiles Yakhont is due to be supplied for the troops deployed on the islands.

 

"By 2014, at the latest 2015, the grouping in the Kurils will have an absolutely new look with modern weapons and military hardware," Makarov told Interfax.

 

The personnel will not be increased though. However, its potential will grow significantly, the Army chief pointed out.

In February, President Dmitry Medvedev ordered that sufficient weaponry be deployed on the Kuril Islands to guarantee the security of the disputed territory.

 

Moscow’s stance is clear: it does want to maintain good relations with the neighbors, but Russia’s sovereignty over the islands is irrefutable – they are an integral part of the country.

 

The Southern Kurils – comprising the islands Kunashir, Shikotan, the Khabomai Rocks and Iturup – fell underSoviet control after WW2 and have since been considered Russian territory. Tokyo, however, insists that the four islands of the archipelago – known as the Northern Territories by the Japanese – belong to them.

 

The dispute has been going on for years now with the sides repeatedly exchanging heated comments. The status of the territory was a major stumbling block in the signing of the Moscow-Tokyo peace agreement following WW2. Tensions intensified even further at the end of last year when several high-ranking Russian officials, including President Medvedev, visited the Kurils.

 

In July, Moscow and Tokyo created a historical commission to study thorny issues in bilateral relations and discuss the peace treaty in “a more favorable atmosphere.”

 

In September, in his first telephone conversation with Dmitry Medvedev, Japan's new Prime Minister Yoshihiko Noda expressed his willingness to resolve the territorial dispute and sign a peace treaty, reported Japan’s Kiodo agency.

 

However, when several days later Russian security chief Nikolay Patrushev arrived on a working visit to the Kurils, the usual barbed exchange of diplomatic comments followed. Japan’s government expressed its regret over the visit and called it “unacceptable.” The Russian Foreign Ministry hit back saying that visits by Russian officials to the islands were “an internal matter for our country” and any outside assessment was inappropriate.

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