Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 08:35
Mission « Jeanne d’Arc 2015 » : Cap vers l’Extrême Orient

 

06.03.2015 Marine Nationale

Jeudi 5 mars 2015, le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Dixmude et la Frégate Légère Furtive (FLF) Aconit ainsi qu’un détachement aéromobile ont quitté la base navale de Toulon en direction de l’océan indien et la mer de Chine pour la mission « Jeanne d’Arc 2015 ».

Partager cet article
Repost0
6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 21:55
Mission Jeanne d'Arc 2015

 

04.03.2015 ASP Omer Aury - Marine nationale
 

Opérations, coopération, rayonnement, formation: 4 missions en 1

 

Opération, coopération, rayonnement, formation : les futurs officiers de Marine sont chaque année un peu plus d’une centaine à embarquer pour cette mission 4 en 1. Stage d’application pour les officiers-élèves arrivés en fin de scolarité, la mission Jeanne d’Arc est avant tout un déploiement opérationnel. Pendant près de cinq mois, embarqués à bord d’un bâtiment de projection et de commandement (BPC) et d’une frégate d’escorte, les officiers-élèves participent à l’ensemble des missions d’une Marine moderne de premier rang. La mission Jeanne d’Arc, mode d’emploi

.

Intervenir
Au cœur des  opérations 

 

Coopérer
L’interopérabilité inscrite dans l’ADN des marins

 

Rayonner
Un soutien du statut international de la France

 

Former
À l’école de la mer

Partager cet article
Repost0
6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 13:56
Mission Jeanne d’Arc 2015 : c’est parti !

 

06/03/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 5 mars 2015, le général de Villiers, chef d’état-major des armées s’est rendu à Toulon pour le départ de la mission Jeanne d’Arc 2015. Il était accompagné de l’amiral Rogel, chef d’état-major de la Marine, du général Maire, major général des armées, du général Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre et du général Mercier chef d’état-major de l’armée de l’Air. Cette mission mobilisera pendant 5 mois un groupe amphibie composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, de la frégate type La Fayette (FLF) Aconit ainsi que d’un groupe aéoromobile.

 

La mission Jeanne d’Arc 2015 a pour objectif de permettre aux élèves sortant de l’École navale de se confronter à la réalité du monde maritime et d’achever leur formation en les intégrant pleinement à un équipage, loi des bacs d’école et des côtes bretonnes. Les officiers élèves vivront leur premier vrai déploiement opérationnel et seront confrontés pendant les cinq prochains mois à la réalité des opérations.

 

 La mission Jeanne d’Arc intègre également des éléments issus des autres armées et services. Parmi eux, des Saint-Cyriens, des médecins du service de santé des armées, des commissaires du commissariat des armées, des élèves de la direction générale de l’Armement ainsi que des élèves administrateurs des affaires maritimes. Une pluralité qui confère à cette mission une dimension interarmées significative et formatrice pour l’ensemble de ces jeunes cadres.

 

 La mission a aussi une dimension internationale incarnée non seulement dans la composition de l’équipage, qui intègre en son sein une vingtaine d’élèves étrangers, mais aussi par les actions de coopération qui la ponctueront. Le groupe amphibie participera en effet à plusieurs interactions planifiées avec nos partenaires dans les régions traversées.

 

Convaincu que cette mission marquera durablement ces jeunes officiers, le CEMA leur a réitéré sa confiance et sa fierté. Il leur a rappelé qu’ils constituent la richesse de l’armée : une armée jeune, unie, engagée, capable de mener des opérations sur le temps long et en coalition. Il leur a signifié que, dans un monde toujours plus incertain, alors qu’est engagée une phase de transformation et que le rythme des engagements opérationnels ne faiblit pas, leur responsabilité serait grande et qu’ils devraient  maintenir le cap défini par leurs aînés.

Mission Jeanne d’Arc 2015 : c’est parti !Mission Jeanne d’Arc 2015 : c’est parti !
Partager cet article
Repost0
4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 17:50
Élèves français à l’École Navale allemande

 

02.03.2015 Ecole Navale

 

Les EFENA, élèves français à l’École Navale allemande, sont des jeunes élèves officiers recrutés post baccalauréat afin de suivre le cursus de formation au sein de la Bundesmarine.

Cette formation s’articule en deux phases :
- après une rapide incorporation à l’École navale, les élèves suivent un premier cycle de formation de quinze mois à l’École Navale allemande à Murwik (frontière avec le Danemark). Ils apprennent les rudiments des techniques de combat et suivent des cours de manœuvre et de navigation. Cette première phase de la formation est ponctuée par deux embarquements sur le voilier école Gorch Fock et sur une frégate lors d’un déploiement ;

- les élèves poursuivent ensuite leur cursus au sein de l’université de la Bundeswher à Munich ou Hambourg. A l’issue de quatre années de formation, ils obtiennent le diplôme de Master et rejoignent la France pour rallier l’École d’Application des Officiers de marine et participer à la mission « Jeanne d’Arc ».

Tous les ans, un élève rejoint ce cursus qui nécessite une forte capacité d’adaptation (du fait de l’enseignement en langue allemande) et d’une grande détermination, le cycle de formation à l’université allemande étant très sélectif.

L’échange annuel avec les cadres qui gèrent la scolarité et l’administration des élèves (Attaché naval, École navale et Service de recrutement de la Marine) permet de resserrer les liens entre ces élèves placés en autonomie et la Marine Nationale.

Les EFENA ont également leur pendant à l’École navale qui accueille chaque année un élève allemand au sein des promotions de "bordaches".

Partager cet article
Repost0
24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 17:55
Midship - photo Paolo Verzone

Midship - photo Paolo Verzone



11 Février 2015  M. Dugast - Marine Nationale

 

Cadets : c’est le titre d’un Beau-Livre dédié aux écoles et aux académies militaires en Europe, œuvre de Paolo Verzone, photographe de l’agence VU. Intéressé depuis longtemps par la quête d’une identité européenne, l’artiste a « mis en boîte » nombre de jeunes officiers qui sont, selon lui, « le symbole d'un lien existant entre les traditions, l'histoire de leurs écoles, et le futur dont ils sont porteurs ». Parmi eux, les élèves-officiers de l’École Navale à Lanvéoc-Poulmic. « Un portrait inédit sur l'élite des nations », assure son éditeur. Une approche humaine et singulière.

 

Cadets - au cœur des académies militaires. Photographies de Paolo Verzone. Textes de Catherine Sauvat. 216 pages -  42 € (La Martinière)

 

Diaporama

 

* : Parce que, selon la tradition Marine, le Midship n'est en fin de compte qu'un… Midship, il se voit confier dans son carré des tâches utiles comme la lecture du menu, d’où cette expression.

Partager cet article
Repost0
24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 13:55
Mission Jeanne d’Arc 2015 : embarquement des officiers élèves

 

24 Février 2015 Source : Marine nationale

 

Le 15 février, ce sont 95 officiers-élèves - parmi lesquels 13 officiers-élèves étrangers et 7 commissaires-élèves - ainsi que 8 stagiaires médecins qui ont embarqué à bord du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Dixmude pour la Mission Jeanne d’Arc.

 

Au programme de cette première phase d’intégration à quai, les officiers-élèves vont découvrir leur environnement de travail et se préparer avant le grand départ pour la mission Jeanne d’Arc 2015. Ils recevront des enseignements dans les domaines maritimes, humains, militaires et scientifiques et découvriront les arcanes du bâtiment afin d'assumer des fonctions de quart dès l'appareillage.

 

Par ailleurs, au cours de cette période toulonnaise, des stages, des visites (ESNA, Salon de Provence…) ainsi que des échanges avec des représentants des industries maritimes (CMA-CGM, TECHNIP, Armateurs de France, etc.) et de jeunes cadres du ministère des affaires étrangères sont également prévus afin de leur permettre d'appréhender les enjeux du monde maritime et des zones de leur déploiement.

 

Pendant près de 5 mois, "loin, longtemps, en équipage et en mission", à bord du BPC Dixmude et de sa conserve, la Frégate Légère Furtive (FLF) Aconit, les jeunes officiers vont pouvoir, au cours de patrouilles opérationnelles, s’adapter à la vie embarquée, s’exercer au quart et mettre en application les enseignements techniques et opérationnelles qu’ils ont reçus. Profitant d'un intense déploiement opérationnel, ils parachèveront ainsi leur formation de trois ans à l'Ecole navale avant de rejoindre leur première affectation.

Partager cet article
Repost0
24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 08:20
Blizzard Nordique 15 avec les élèves-officiers du CMR Saint-Jean


22 févr. 2015 par 45eNord.ca

 

Exercice hivernal avec les élèves-officiers du CMR Saint-Jean.

Partager cet article
Repost0
23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 17:56
Séminaire Interarmées des Grandes Écoles Militaires

 

source Ecole navale

 

Les élèves de 2ème année (les aspirants) assisteront durant une semaine à ce séminaire qui vise à permettre aux futurs cadres des forces armées de réfléchir conjointement, dans un esprit volontairement interarmées, aux missions de l’outil de Défense et au contexte dans lequel ils auront à le mettre en œuvre.

Diverses conférences, tables-rondes et débats autour du thème principal « Officier au service de la nation et sens de l’engagement » animeront ces journées.

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 21:55
Ouverture internationale des universités : Polytechnique se hisse à la cinquième place

 

27.01.2015 Le Monde.fr

 

Les universités françaises et européennes ont rarement les faveurs des palmarès internationaux, dont la méthodologie est souvent jugée favorable aux établissements anglo-saxons. Une critique entendue par le Times Higher Education, à l'origine d'un des classements les plus influents : pour la deuxième année consécutive, cet organisme publie un palmarès axé sur l'ouverture des établissements à l'international, qui redistribue les cartes. Une célèbre institution française, Polytechnique, s'y distingue par une 5e place, faisant un bon de 18 places par rapport à 2014.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 13:45
Photos R. Veron - CECAD

Photos R. Veron - CECAD

 

25/12/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Du 28 novembre au 8 décembre 2014, des officiers éthiopiens ont effectué un stage d’aguerrissement en milieu désertique au Centre d’Entraînement et d’Aguerrissement au Désert (CECAD) à Djibouti.

 

Trois officiers et six cadets militaires éthiopiens, aux côtés de leurs camarades français et djiboutiens, ont suivi les différents modules proposés par les douze instructeurs du CECAD : sauvetage, combat, topographie, vie en campagne… Plus particulièrement, les modules de vie en campagne adaptés au milieu désertique ont été enrichissants et appréciés. Par exemple, l’apprentissage des techniques de collecte de l’eau et d’allumage du feu qui satisfont les besoins primaires.

 

L’élément « eau » est en effet primordial. 6 à 12 litres d’eau par personne et par jour sont nécessaires en milieu désertique, d’où la nécessité d’être formé pour le collecter. A Djibouti, faute de rosée matinale, l’eau est récupérée par condensation, grâce à la méthode de l’alambic, puis filtrée par un système d’entonnoir avec du sable. Et pour la garder « fraîche », rien de tel qu’une chaussette mouillée pour envelopper le contenant.

 

Le feu est également vital notamment pour cuire les aliments. Plusieurs possibilités d’allumage de feu existent : la technique de la loupe qui capte les rayons solaires, utilisation la limaille de fer sur la batterie d’un téléphone portable…

 

Les instructeurs du CECAD sont issus du 5e Régiment Interarmes d’Outre-Mer (5e RIAOM). Ils connaissent l’environnement semi-désertique et y sont acclimatés. Afin de former les stagiaires, ils s’inspirent de techniques ancestrales employées par les nomades et utilisent également des moyens modernes utilisés par tous.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : des cadets éthiopiens formés au CECADFFDj : des cadets éthiopiens formés au CECADFFDj : des cadets éthiopiens formés au CECAD
FFDj : des cadets éthiopiens formés au CECADFFDj : des cadets éthiopiens formés au CECAD
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 11:55
L'Europe des « Cadets » s'invite aux Invalides


 09/12/2014 Marine Picat - DICoD

 

Du 1er au 22 janvier 2015, l'exposition photo « Cadets », de Paolo Verzone, sera visible depuis la voie publique dans les douves de l'Hôtel national des Invalides.

 

Du 1er au 22 janvier 2015, une nouvelle exposition photo s'emparera des douves de l'Hôtel national des Invalides : « Cadets ». Visible depuis la voie publique, elle emmène le spectateur aux côtés de jeunes officiers européens, au cœur des prestigieuses écoles militaires du continent.

De 2009 à 2014, Paolo Verzone, artiste-photographe, a sillonné l'Europe pour se rendre dans les académies militaires du Vieux Continent. Il y a réalisé les portraits de jeunes cadets dans des lieux particuliers et symboliques qu'ils ont eux-mêmes choisis. Cette touche personnelle renforce l'intensité qui se dégage des portraits, tout en apportant une touche espiègle, non-académique, au sein de ces sites empreint de rigueur martiale. Prestige, excellence et tradition, à chacune de ces écoles correspond une identité particulière, marquée par l'histoire. L'exposition de Paolo Verzone vient à la fois à la rencontre des lieux et des gens qui forment l'élite des officiers européens.

Les vingt-et-un panneaux exposés, qui retracent succinctement le travail réalisé par l'artiste italien, sont à retrouver aux côtés d'autres clichés dans un livre intitulé Cadets, aux Éditions de la Martinière.

Cette exposition a été inaugurée le 8 décembre, en présence de représentations d'ambassades et d'élèves de quelques académies concernées.

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 11:55
Les élèves-officiers du 4e bataillon s’aguerrissent à Penthièvre

 

24/11/2014 ESCC / DIRCOM

 

Dans le cadre de leur formation militaire, les 133 élèves-officiers polytechniciens et ingénieurs de l’armement, ainsi que les 23 élèves-officiers spécialistes de l’ESM ont effectué un séjour au centre d’entrainement de Penthièvre, en presqu’ile de Quiberon, du 17 au 21 novembre.

 

L’objectif de ce stage est de développer les qualités physiques et morales des élèves-officiers en les plaçant dans des situations inhabituelles qui vont mobiliser leurs capacités à faire face à la difficulté. Il s’agit du point d’orgue de leur formation initiale. Encadrés par les cadres du 4e bataillon, renforcés de spécialistes de la division entrainement physique militaire et sportif, ils ont été soumis à un programme extrêmement dense : pistes d’audace, activités nautiques, marches commando ou coups de main nocturnes, préalable au raid final de trois jours qui leur a permis de restituer les savoir-faire particuliers acquis pendant ce stage.

 

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 17:55
Baptême de la promotion Commandant Fayolle (Ecole de l'Air 2009)

Baptême de la promotion Commandant Fayolle (Ecole de l'Air 2009)


17 nov. 2014 Armée de l'Air

 

Le général Francis Pollet, commandant les écoles d'officiers de l'armée de l'air, explique le regroupement des écoles en une école unique, l'École de l'air, où les élèves-officiers, d'origines variées, seront désormais réunis dans une promotion unique.

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Le 4e bataillon présenté au drapeau

 

24/10/2014 Victor POULAIN - Armée de Terre

 

Le 21 octobre, les élèves-officiers polytechniciens et sous contrat du 4e bataillon ont eu l’honneur d’être présentés au drapeau de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr au cours d’une cérémonie clôturant leur premier mois de formation.

 

Cette cérémonie, qui se tenait dans la cour Rivoli des écoles de Saint-Cyr Cöetquidan, a commencé par une veillée au musée du souvenir et s’est poursuivie par une prise d’arme. Commandé par le lieutenant-colonel Antoine, le 4e bataillon est constitué de 203 élèves-officiers, dont 133 polytechniciens et 64 officiers sous contrat incorporés il y a un peu plus d’un mois. Poursuivant leur apprentissage tactique du niveau chef de groupe, les élèves-officiers du 4e bataillon vont maintenant préparer le baptême de leur promotion, prévu le 4 décembre prochain.

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 05:55
photos Marine Nationale

photos Marine Nationale

 

11/10/2014 Sources : Marine nationale

 

Samedi 11 octobre 2014 s’est déroulée la cérémonie de présentation aux drapeaux des promotions 2014 de l’École navale et de l’École Militaire de la Flotte, présidée par le vice-amiral d’escadre Christophe Prazuck, directeur du personnel militaire de la Marine, en présence du vice-amiral d’escadre Emmanuel de Oliveira, préfet maritime de l’Atlantique et du contre-amiral Philippe Hello, commandant l’École navale du Poulmic.

 

Après avoir assisté à une présentation en amphithéâtre de l’école et profité d’un déjeuner en famille avec les "fistots" et autres élèves-officiers, les familles et invités ont pu suivre la cérémonie, avec en toile de fond, sur l’eau, les bâtiments et voiliers servant à la formation maritime des élèves.

 

Six enseignes de vaisseau de la promotion École navale 2012 ont confié la garde du drapeau de l’École navale aux aspirants de la promotion École navale 2013. La garde du drapeau* est formée de six élèves officiers choisis parmi les plus méritants par le commandant de l’école.

 

La promotion école navale 2014 a été ensuite présentée à son drapeau ; arrivés fin août à l’École navale, les nouveaux élèves rejoignent ainsi la longue tradition des officiers de la Marine nationale. Parmi eux se trouvent les futurs chefs militaires de la Marine nationale et de la Défense de demain.

 

Dans son allocution, le contre-amiral Philippe Hello, commandant de l’école, a souligné l’importance de la préparation des futurs marins et des chefs, et la force de l’engagement pris par tous les élèves : « Élèves-officiers de la promotion 2014 de l’École navale, la présentation à votre drapeau vous renvoie à l’état d’officier auquel vous aspirez et auquel il faut vous préparer avec détermination. Vous devez devenir des marins et des chefs, bien sûr nous vous y aiderons, mais votre réflexion et votre engagement personnels seront déterminants. Les actions que vous mènerez prendront des formes que l’on ne peut prévoir, elles seront certainement encore plus empreintes d’incertitude et de complexité. Votre préparation vous aidera mais vous aurez besoin de repères intangibles. C’est ici, face à votre drapeau, que vous allez les trouver. Ayez foi dans les valeurs et les fondements symbolisés par ce drapeau, ils ont traversé toutes les périodes, glorieuses comme tragiques, de la Marine. Sur ce drapeau sont agrafées la Croix de chevalier de la Légion d’Honneur, les croix de guerre 1914-1918, 1939-1945 et des théâtres d’Opérations extérieures. 1203 officiers de l’École navale sont morts pour la France et dans l’accomplissement de leur devoir. Ces décorations témoignent de l’ardeur avec laquelle vos anciens ont servi la France. Elles rappellent la noblesse et le désintéressement de leurs sacrifices. Voici pour vous l’exemple à suivre. »

 

Les Officiers Sous Contrat (OSC), les Volontaires Officiers Aspirants (VOA) chef du quart et les élèves des Affaires Maritimes ont quant à eux été présentés au drapeau de l’École Militaire de la Flotte (EMF). Ce drapeau représente aujourd’hui les officiers spécialisés de la Marine mais aussi des officiers d’autres corps et statuts recrutés en interne tels que les officiers sous contrat.

 

Le contre-amiral Philippe Hello a souligné qu’ils serviront la Marine et la France avec la même ardeur et la même foi, et affronteront les mêmes épreuves : « Aux côtés de vos camarades de l’École navale, vous, élèves-officiers de la promotion 2014 d’officiers sous contrat, vous avez choisi de devenir officier de Marine. Vous servirez ensemble la Marine et la France avec la même ardeur et la même foi. Avec vos camarades de l’École navale, vous affronterez les mêmes épreuves. Vous partagerez aussi la fierté et les profondes satisfactions de vos futures responsabilités. Vos origines et vos parcours sont très divers, ils témoignent de la richesse de votre promotion et de la solide réflexion qui a conduit à votre engagement. Vous êtes invités aujourd’hui à partager les traditions de l’École Militaire de la Flotte qui a formé depuis 1968 de nombreux officiers en provenance comme beaucoup d’entre-vous du processus de promotion interne de la Marine. Ce drapeau témoigne de la cohésion de tous les officiers de la Marine autour de nos valeurs. Il nous rappelle que 1685 officiers issus des écoles de la Marine sont morts pour la France et dans l’accomplissement de leur devoir ; nous ne devons jamais oublier leur sacrifice. »

 

Le directeur du personnel militaire de la Marine, le vice-amiral d’escadre Christophe Prazuck, a quant à lui rendu hommage au lieutenant de vaisseau Stéphane le Bihan, dont « les compétences, l’engagement, le courage, la disponibilité mais aussi l’esprit de camaraderie et la très grande rigueur à l'entraînement comme au combat, constituent un exemple pour tous les élèves-officiers présentés aux drapeaux. Il a conclu par ces mots « Profitez de la période d’enseignement et d’instruction qui commence, tirez en le meilleur parti. Aiguisez votre intelligence, enrichissez votre culture, maîtrisez les savoir scientifiques qui vous seront indispensables, découvrez l’art du commandement des hommes, un art de responsabilité et d’exigence envers soi-même, cultivez autant la rigueur et le courage que la camaraderie et la bienveillance. Instruisez-vous car, au combat on n'invente plus rien, on ne découvre plus rien, on fait ce que l'on peut avec ce que l'on a et avec ce que l'on sait ».

 

*Les gardes et drapeaux représenteront les élèves toute l’année, à Paris et en région, lors des évènements militaires, cérémonies et commémorations officielles.

Présentation aux drapeaux des promotions 2014 de l’École navale et de l’École Militaire de la FlottePrésentation aux drapeaux des promotions 2014 de l’École navale et de l’École Militaire de la FlottePrésentation aux drapeaux des promotions 2014 de l’École navale et de l’École Militaire de la Flotte
Présentation aux drapeaux des promotions 2014 de l’École navale et de l’École Militaire de la FlottePrésentation aux drapeaux des promotions 2014 de l’École navale et de l’École Militaire de la Flotte
Partager cet article
Repost0
24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 16:35
Afghan Sandhurst Graduation

 

23 sept. 2014  Nato

 

The first group of students to attend the Afghan National Army Officer Academy have just graduated. The men have spent the past year learning various skills including leadership and tactics. The academy is sometimes referred to as ‘Sandhurst in the Sand’ as it’s modelled on the Royal Military Academy Sandhurst, in the UK.

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 07:20
Insignes et intronisation au Collège militaire royal de Saint-Jean

 

7 sept. 2014 45eNord.ca

 

Romeo Dallaire a été intronisé au Temple de la renommée du Collège militaire royal de Saint-Jean, alors que les nouveaux élèves-officiers reçoivent leurs insignes.

Partager cet article
Repost0
10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 12:55
"Le casoar et les gants blancs n'existent que par le feu".

"Le casoar et les gants blancs n'existent que par le feu".

 

1 août 2014 Par Olivier Kempf - egeablog.net

 

Bien. Ou plutôt mal. Les "gens intelligents et responsables" ont décidé d'agir, par exemple en réformant Saint-Cyr. C'est vrai, cette école fonctionne, forme des officiers qui donnent satisfaction à tous, réussit à de diversifier. Ça fonctionne, donc il faut réformer. Logique imparable. La "cause première", si je comprends bien les débats, consiste à "rentabiliser". Vous comprenez, une école qui forme 120 officiers par an (on oublie au passage de mentionner tous les autres officiers qui sont formés à Saint-Cyr), ça coûte cher. Ce n'est pas rentable (l'école nationale supérieure de police a des promos de 40, au fait). Donc il faut "faire quelque chose". C'est ce qu'on explique à l'Assemblée Nationale comme le signale le site de la Saint-Cyrienne.

 

Suite de la tribune

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 17:55
Saint-Cyr Coëtquidan ouvre ses portes ce week-end

 

18.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Les écoles militaires du camp de Coëtquidan ouvrent leurs portes au public, depuis hier, à l'occasion du Festival du livre militaire, et de la fête des écoles. Mon camarade Olivier Cléro, de la rédaction de Ploërmel, répond à quelques questions.

 

À qui s'adresse le Festival international du livre militaire ?
À tous. Lancé il y a quatre ans, ce salon du livre militaire réunit quelque 120 auteurs, militaires et civils, dont 90 présents en dédicaces, qui écrivent sur le thème de la défense, l'histoire, les conflits contemporains, mais aussi la jeunesse, la BD, etc. Des conférences, projections de films et expositions de photos animeront ces deux jours de salon dans cette grande librairie spécialisée de 850 m2 implantée au coeur des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.

 

Qu'est ce que le Triomphe ?
Le Triomphe, c'est la cérémonie qui clôture la formation des élèves officiers et plus particulièrement la formation de trois ans, ceux qui vont quitter Coëtquidan pour se spécialiser. Le Triomphe est aussi le moment où tous les sous-officiers de l'armée de terre devenus officiers cette année reçoivent leurs sabres. Le terme triomphe remonte à 1821, où un élève qui avait réussi à atteindre sa cible d'artillerie avait été porté en triomphe sur un tonneau. C'est devenu la fête traditionnelle des écoles, où cette scène de triomphe est rejouée par les élèves. Un spectacle à 14 h 30 mêlant démonstrations militaires et reconstitutions historiques l'après-midi qui est également l'occasion pour les écoles de proposer une journée portes ouvertes toute la journée de samedi avec des animations et des présentations de matériel militaire. La cérémonie officielle organisée le samedi soir à partir de 21 h 45.

 

Que regroupent les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan ?
Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan sont en fait une grande école de commandement qui regroupent plusieurs formations dont la prestigieuse École spéciale militaire, créée en 1802 par Napoléon Bonaparte. Elle forme chaque année 200 officiers de recrutement externe, au cours d'une formation d'un ou trois ans. Son 4e bataillon forme, lui, quelque 1 200 stagiaires au cours de formations allant d'une semaine à six mois. L'École militaire interarmes, créée en 1961, forme, elle, une centaine d'officiers de recrutement interne au cours d'une formation de deux ans.

 

Que trouve-t-on sur le camp de Saint-Cyr ?
Le camp de Saint-Cyr Coëtquidan est une véritable ville dans la ville de Guer, avec une communauté de 5 000 personnes, dont 1 000 résidants. 250 familles et 120 célibataires ou célibataires géographiques y habitent. Le camp compte aussi 700 logements d'élèves. Ils sont 3 000 à s'y former pour des stages de quelques semaines à une formation de trois ans. L'encadrement militaire compte, lui, 465 personnes qui travaillent avec 199 enseignants et 85 personnels civils non enseignants. Ils se trouvent tous sur le camp bâti, jouxtant les zones de manoeuvre et de tirs séparées par la départementale 724. En surface, le camp s'étale sur 5 500 hectares le long de la nationale 24 Rennes-Ploërmel, dans les communes de Guer, Beignon et Saint-Malo-de-Beignon. Le camp a aussi la particularité d'avoir sa propre usine d'eau potable et un centre de production alimentaire qui fournit 2,5 millions de repas par an aux bases de tout le Nord-Ouest du pays.

 

D'où vient son nom Saint-Cyr Coëtquidan ?
Les écoles doivent leur nom à Saint-Cyr, du nom de la localité située à 5 km de Versailles qui accueillait l'école spéciale impériale militaire (Esim) jusqu'à sa destruction en 1940. Inaugurées en 1969 à Guer, elles ont repris le nom local qui vient du breton coët (bois) et idan (dessous).

 

Pratique:
Vendredi et samedi, Festival international du livre militaire à partir de 15 h vendredi aux Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan à Guer. Portes ouvertes et spectacle traditionnel samedi de 9 h à 20 h. Entrées libres. Accès tribunes pour le spectacle 15 €, 8 € pour les enfants de 5 à 10 ans.

Partager cet article
Repost0
6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 11:54
Mission Jeanne d’Arc 2014 : les officiers élèves en action


5 Mai 2014 Marine Nationale

 

Pendant les 4 mois et demi de déploiement, les officiers élèves de la promotion Jeanne d’Arc 2014 découvrent en situation réelle toutes les facettes du métier d’officier de marine. Certains d’entre eux ont participé fin avril à un entraînement de visite de navire (visitex). Cet entraînement a pour but l’interrogation et l’investigation d’un navire suspecté de trafics. L’équipe de visite du bâtiment de projection et de commandement Mistral était composée pour l’occasion d’officiers élèves. Leur mission : se rendre à bord d’un bâtiment suspect, « le client », joué par la frégate furtive La Fayette, afin de vérifier sa nationalité en contrôlant la documentation du navire (Enquête de pavillon) puis effectuer une visite et terminer éventuellement par une fouille et une saisie sur ordre de l’autorité judiciaire. Récit de l’EV Jean-Eude G., officier élève.

 

« J-1.19h. La décision de rallier la position du « client » est prise. Cela laisse au chef d’équipe le temps de faire son briefing initial. Il nous apprend alors la nature de la mission, le nom du client, mais aussi le cadre juridique dans lequel l’action va être menée. Il attribue la place et le rôle de chacun. Rien ne peut être laissé au hasard. Toutes les situations possibles sont envisagées : un équipage coopératif, un équipage violent, un blessé parmi nous. La veille, nous avions consciencieusement répété les différentes phases d’une telle visite. Mécaniser les actions avant de les exécuter en situation réelle est une étape primordiale afin que chacun connaisse sa place, son rôle et le timing de la visite.

 

Jour J. A 8h30. Le Mistral prend contact avec le client. La passerelle interroge alors le capitaine du navire afin de déterminer si une visite du bâtiment s’impose. Le doute est suffisamment fort pour que, sur autorisation de son contrôleur opérationnel, le commandant du Mistral ordonne la visite. Le chef d’équipe prend alors les derniers éléments en passerelle puis nous rejoint dans la salle de briefing, où toute l’équipe se tient déjà parée et équipée. Le briefing est court, il n’y a pas de temps à perdre. Chacun sait ce qu’il doit faire. Nous prenons place à bord des deux embarcations annexes du Mistral dans un ordre prédéfini. Cap sur le client.

 

 

L’équipe commence à monter à bord : l’ascension n’est pas facile. Perchés sur une échelle, quelques mètres au-dessus de l’eau, sur un navire en mouvement et malgré les équipements de sécurité, nous veillons à ne pas tomber à l’eau. Une fois l’équipe reconstituée à bord, il faut alors se réarticuler. C’est là qu’apparaît toute l’importance de la répétition de la veille. Dans l’espace restreint d’un bâtiment, chacun doit connaître sa position afin de ne pas gêner la progression de l’équipe.

 

 

Quelques minutes plus tard, le chef d’équipe atteint la passerelle et commence à prendre contact avec le capitaine. Pendant ce temps, une autre équipe s’occupe de contrôler l’équipage du client, là aussi joué par des officiers élèves, sur la plage arrière. Après une vérification minutieuse des papiers du navire, la troisième équipe chargée de l’investigation découvre plusieurs armes factices à bord. Les preuves sont recueillies après avoir pris soin de prendre plusieurs photos. L’aspect légal de l’action est capital. A ce titre, la présence d’un élève commissaire dans l’équipe de visite apporte un soutien juridique réel.

 

 

Après avoir saisi toutes les preuves, l’ordre est donné de se replier. L’équipe rejoint alors l’échelle de pilote dans le même ordre et la même discipline qu’à l’arrivée.

 

11h. Retour a bord du Mistral

 

L’heure est au bilan. Cet entraînement a permis de mettre en pratique les cours dispensés à l’École navale et à bord du Mistral. Il a fait comprendre l’importance de la mécanisation de chaque phase. Tout doit être prévu et briefé. Plus les situations sont répétées et anticipées, plus il y a de chances que la visite se déroule bien. Ce genre d’entraînement est très concret et très utile : ce sont souvent les jeunes enseignes de vaisseau qui occupent les postes de chefs de l’équipe de visite. »

Partager cet article
Repost0
29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 08:45
L’École navale de Bata en Guinée équatoriale à bord de l’aviso Commandant Birot

 

28/03/2014  Marine Nationale

 

Dans le cadre de l’opération Corymbe, l’aviso Commandant Birot a réalisé du 12 au 24 février 2014 une période d’instruction au profit des élèves de l’École Navale de Bata (Guinée Equatoriale).

 

Cette École est née en 2010 de la volonté des pays du golfe de Guinée de créer une école de formation des officiers et des sous-officiers des forces navales africaines. Ce projet a acquis le soutien de la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) du Ministère français des Affaires étrangères.

Dans ce contexte, l’École navale militaire de Guinée Équatoriale a acquis le statut d’École nationale à vocation régionale (ENVR), assumant ainsi une dimension continentale.

La corvette ENVR à bord du Commandant Birot s’inscrit dans le volet « coopération » de l’opération Corymbe, qui soutient le renforcement des marines riveraines du golfe de Guinée.

Corvette d’instruction à bord du Commandant Birot

La corvette d’instruction au profit de l’ENVR permet la pratique du quart en passerelle et la découverte d’un bâtiment de la Marine nationale à la mer. Elle vient récompenser la sélection des trois meilleurs élèves-officiers de la promotion 2013-2014, venus cette année du Sénégal, de Côte d’Ivoire et de Guinée Équatoriale.

Les débuts sont difficiles : les procédures, les préparations de quart, mais également la visibilité réduite par les grains équatoriaux, la fatigue et ... le mal de mer. Pour autant, les élèves n’ont pas le temps de s’apitoyer sur leur sort. Ils doivent redoubler d’effort pour préparer les exercices à venir avec la frégate anglaise HMSPortland.

A la mi-corvette, l’aviso Commandant Birotfait escale au Ghana, pays anglophone. Un exemple pour ces élèves - plus à l’aise en français ou en espagnol - de l’intérêt de travailler les cours d’anglais dispensés à Bata.

Le retour en mer vient rapidement pour l’aviso, avec la participation à l’exercice NEMO [1], pendant lequel il doit effectuer évolutions tactiques, exercices de tir, de visite ou autres transferts de personnel avec des patrouilleurs ghanéen, togolais ou nigérian.

Les élèves africains en stage sur le Commandant Birot ne sont pas au spectacle aux commandes. Pas de doute : la prochaine fois, ils seront de l’autre côté, à bord des patrouilleurs de leurs pays respectifs.

Au dernier jour de cette corvette, le Commandant Birot est de retour devant les côtes équato-guinéennes. L’ensemble de la promotion des élèves-officiers de l’ENVR est alors embarquée, pour constater à la mer les progrès accomplis par leurs camarades.

L’EV1 (Sénégal) Cheikh GUEYE leur fait la démonstration de son autonomie à la passerelle. Il exécute un mouillage sans faute, avant de se livrer aux questions des officiers de sa promotion.

Fin de la corvette ENVR 2014

Les élèves-officiers regagnent Bata pour la fin de leur scolarité tandis que la mission Corymbe 123 se poursuit pour le Commandant Birot.

Interview du capitaine de frégate William Tosten, Directeur des études

Commandant, vous êtes coopérant militaire français, directeur des études de l'ENVR de Bata, comment se traduit la participation de la France dans cette école ?

La France soutient les acteurs locaux de la formation. Trois coopérants militaires français accompagnent et forment les cadres et instructeurs équato-guinéens : un chef de projet, également directeur des études, un officier logistique et un sous-officier breveté supérieur.

Notons que la coopération structurelle française, dont la mission consiste à poser les fondements du fonctionnement  autonome de ce centre de formation, n’a pas vocation à perdurer.

Dans quelle langue s'expriment ces élèves de nationalités différentes?

Le français est – avec l’espagnol – une langue officielle en Guinée Equatoriale depuis 1996. Elle est la langue obligatoire pour dispenser les cours et  les pays représentés à l’école sont majoritairement francophones.

 

Quel est le niveau des élèves en sortie de l’ENVR ?

C’est sur son niveau élevé que s’est rapidement bâtie la réputation de l’ENVR-Bata. Les cursus comprennent des modules éliminatoires qui imposent un effort aux élèves, qui doivent faire preuve de bonnes dispositions intellectuelles et d’entraide. tous ne sortent d’ailleurs pas diplômés. En sortie d’école, les élèves sont généralement affectés dans des postes embarqués et peuvent ensuite être sélectionnés pour des cours de niveaux supérieurs, en France notamment (1 à 2 anciens élèves de l’ENVR par an suivent les cours du brevet supérieur Navigateur-Timonier en France).

 

Quel est l’avenir de l’ENVR ?

Forte de son succès et de sa réputation grandissante en Afrique, l’ENVR de Bata est souvent citée en exemple. La Guinée Équatoriale a d'ailleurs décidé l’année dernière de lancer la construction d’une nouvelle école sur un site proche de la frontière avec le Cameroun.

Cette nouvelle École devrait être opérationnelle pour la rentrée 2016, et sera équipée d’un simulateur de navigation à deux passerelles, d'un centre d’entraînement sécurité et d'un hangar pour les embarcations avec rampe de mise à l’eau.

Elle devrait pouvoir doubler sa capacité d’accueil (jusqu'à environ 145 élèves) et élargir les formations aux mécaniciens et électromécaniciens. En attendant, face à la demande grandissante, nous devrions dès la rentrée 2014 augmenter sensiblement notre capacité de formation sur le site de Bata.

 

L’ENVR en chiffres

- Création en 2010

- 25 cadres Equato-guinéens, dont 15 instructeurs

- Promotions de plus de 10 nationalités (Guinée Conakry, Burundi, Sénégal, Côte d’Ivoire, CongoBrazzaville, Sao Tomé et Principe, Cap Vert, Gabon, Cameroun, Bénin, Guinée Equatoriale)

- 16officiers formés par an (scolarité de 10 mois)

- 70BAT Navigateurs, Manœuvriers, Guetteurs formés par an (scolarités de 5 mois)

- Formation pratique sur 4 embarcations rigides (6,50m / 80CV)

- 1semaine de mer / semestre sur le bâtiment amphibie équato-guinéen « CC David Eyama »

 

[1] « NEMO », Naval Exercise for Maritime Operations(édition 14.1 impliquant France, Grande-Bretagne, Ghana, Togo, Bénin, Nigeria)

Partager cet article
Repost0
14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 21:55
Mission Jeanne d’Arc 2014 : Entraînement du groupe amphibie à Belle-Ile-en-Mer

Le 13 mars 2014, plage de Belle-Ile-en-Mer, sortie d'un VAB de l'EDA-R lors de l'entraînement « Mistral d'ouest » dans le cadre de la Mission Jeanne d’Arc 2014.

 

14/03/2014 Marine nationale

 

Quelques heures après son appareillage pour la mission Jeanne d’Arc 2014, le groupe amphibie articulé autour du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et de la frégate légère furtive (FLF) La Fayette a procédé à un entraînement grandeur nature de débarquement à Belle-Ile-en-Mer (56) le jeudi 13 mars 2014.

 

Au cours de cet exercice baptisé « Mistral d’Ouest », le BPC Mistral a procédé à la mise à terre d’une quarantaine de véhicules, blindés pour la plupart, et d’environ 200 militaires, principalement des soldats du groupe tactique embarqué de l’armée de Terre. Ce débarquement a été réalisé par voie nautique grâce à l’action des engins de débarquement (un engin de débarquement amphibie rapide - EDAR et deux chalands de transport de matériel - CTM) et par voie aérienne au moyen d’hélicoptères du groupe aéromobile de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) embarqué sur le Mistral. Des Super Etendard Modernisés, guidés par un avion de patrouille maritime Atlantique 2, ont simulé des attaques contre les deux navires puis  ont ensuite simulé un appui-feu des troupes débarquées.

 

L’objectif des troupes déployées pour l’exercice : exfiltrer des militaires amis en situation délicate dans une zone aux mains de milices fictives et détruire un émetteur radio de propagande.

 

Ces manœuvres s’inscrivent dans le cadre de la montée en puissance du groupe Jeanne d’Arc. Programmées en début de mission, elles permettent de vérifier la pleine capacité opérationnelle du groupe, c'est-à-dire son aptitude à intervenir en situation réelle si le chef d’état-major des armées en donne l’ordre.

 

Mission Jeanne d’Arc 2014 : Entraînement du groupe amphibie à Belle-Ile-en-Mer

Le 13 mars 2014, à Belle-Ile-en-Mer, un membre du Groupe Tactique embarqué (GTE) indique la route à suivre aux engins de l'armée de Terre qui débarquent de l’EDA-R lors de l'entraînement « Mistral d'ouest ».

 

Mission Jeanne d’Arc 2014 : Entraînement du groupe amphibie à Belle-Ile-en-Mer

Le 13 mars 2014, le bâtiment de projection et de commandement Mistral et ses moyens amphibie, durant l'entraînement amphibie "Mistral d'ouest" dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc 2014.

 

Les officiers élèves intégrés au groupe amphibie pour la mission Jeanne d’Arc 2014 ont participé à l’entraînement. Pour l’EV2 R., 23 ans, qui a assisté aux manœuvres à bord d’un CTM, « pouvoir suivre les actions amphibie de l’intérieur permet de bien en comprendre les contraintes, la temporalité et de bien identifier le rôle de chacun des acteurs. ». L’EV1 E., 25 ans, a vécu un enradiage (entrée d’un chaland de débarquement dans le radier du BPC) depuis la cabine d’un CTM aux côtés du SM M., patron du CTM. «La visibilité était extrêmement réduite à cause du brouillard. Il faut, en outre, prendre en compte dans la manoeuvre les courants présents à l’entrée du radier et se positionner correctement…C’est véritablement une manœuvre délicate ! ». L’EV P. 21 ans, a quant à lui suivi le débarquement depuis la plage aux côtés du « beach master », le major G. de l’armée de Terre. Ce dernier lui a expliqué comment il organise le dispositif mis à terre. « J’ai pris conscience de l’importance des contraintes environnementales dans une telle opération. Entre chaque rotation des engins de débarquement, il nous faut, par exemple, repositionner les « tapis » disposés sur la plage (depuis le point de plageage jusqu’à la sortie de plage) pour éviter l’enlisement des véhicules) en fonction de l’évolution de la marée.J’ai été frappé par la précision, l’endurance et la concentration des marins et du personnel de l’armée de Terre qui participent à ces manœuvres. »

Partager cet article
Repost0
14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 12:54
SIGEM 2014 : Leadership et réforme


4/03/2014 Ministère de la Défense

 

A partir du 17 et jusqu’au 21 mars, le séminaire interarmées des grandes écoles militaires accueillera 600 élèves officiers des dix grandes écoles militaires et une vingtaine d’élèves journalistes de l’Institut supérieur de la communication, de la presse et de l’audiovisuel. Ce séminaire a pour objectif de présenter aux élèves les problématiques auxquelles ils seront confrontés dans leur carrière.

 

Du 17 au 21 mars, le séminaire interarmées des grandes écoles militaires (SIGEM) se déroulera à l’École militaire à Paris. Il réunira 600 élèves officiers des dix grandes écoles militaires parmi lesquels une quarantaine d’étrangers de 28 pays différents.

Le SIGEM 2014 aura pour thème principal « Leadership et réforme ». Ce séminaire doit permettre aux élèves officiers de mieux appréhender la complexité et la diversité de leur futur métier consacré à la défense des intérêts de la France, tout en percevant l’importance croissante de l’action interarmées, interministérielle et internationale. Au programme des visites et des conférences animées par des intervenants civils et militaires.

Une vingtaine d’élèves journalistes de l’Institut supérieur de la communication, de la presse et de l’audiovisuel (ISCPA) seront également présents. Ils assureront la couverture médiatique du séminaire et prépareront les jeunes militaires à la relation avec les médias.

 

Durant toute la durée du SIGEM, suivez-nous sur la page Facebook Parlons Defense

SIGEM 2014 : Leadership et réforme
Partager cet article
Repost0
13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 11:55
Le BPC Mistral et la FLF La Fayette appareillent pour la mission Jeanne d’Arc 2014



13/03/2014 Marine nationale

 

Le 12 mars 2014, à Brest, l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine, a présidé la cérémonie de départ de la Mission Jeanne d’Arc 2014.

 

Lors de cette cérémonie, l’amiral Rogel a rappelé aux 154 officiers élèves les enjeux de la mission qui les attend et ceux de leurs futures carrières d’officiers de marine. « Cette mission opérationnelle et, pour vous, officiers-élèves, ce début de carrière, intervient dans un contexte stratégique mondial en pleine évolution »a-t-il déclaré. Il a souligné la chance qu’ils ont d’être «formés à la meilleure école, (…), celle de l’insertion au sein d’un équipage formé et entraîné. »

 

Le BPC Mistral et la FLF La Fayette appareillent pour la mission Jeanne d’Arc 2014

À l’issue de la cérémonie, le groupe amphibie a appareillé pour débuter sa mission. Il sera pré-positionné stratégiquement en océan Atlantique où il conduira des opérations militaires et des actions de coopération bilatérale. A cette occasion, les officiers-élèves de la promotion 2011 de l’Ecole navale et des officiers étrangers effectueront leur premier déploiement opérationnel. Il s’agit pour ces jeunes officiers d’acquérir une stature de chef militaire et de marin, grâce à la pratique in situ du métier et à l’expérience de la prise de responsabilités.

Le groupe amphibie est composé du BPC Mistral et de la FLF La Fayette. A bord du BPC Mistral, un détachement de la flottille amphibie (Engins de débarquement), un détachement de l’escadrille 22S (Hélicoptère Alouette III) ainsi que plus de 200 soldats de l’Armée de Terre constituent la force de réaction embarquée.

Partager cet article
Repost0
10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

 

10.03.2014 par Philippe Chapleau – Ligne de Défense

 

Changement de programme à Brest, mercredi. Ni le Premier ministre ni le ministre de la Défense n'assisteront au départ de la Mission Jeanne d'Arc 2014. Seul le chef d'état-major de la Marine sera présent dans le port finistérien pour assister à l'appareillage, à 16h, du BPC et de sa frégate d'accompagnement.

 

Le BPC et la frégate Lafayette arriveront mardi à Brest pour y embarquer les élèves officiers.

 

A noter que le 13 mars, à Belle-Ile, aura lieu un exercice amphibie, dans le cadre de la préparation opérationnelle du GTE. Un Eda-R sera mis à l'eau pour "beacher" les marsouins du groupement tactique embarqué.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories