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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 16:30
Russia, Germany Await Syria Chemical Agents Report – Kremlin

MOSCOW, August 29 (RIA Novosti)

 

The leaders of Russia and Germany on Thursday talked by phone about the escalating situation in Syria and noted the importance of a chemical weapons report currently being prepared by United Nations investigators for review by the UN Security Council, the Kremlin said.

 

President Vladimir Putin and German Chancellor Angela Merkel had a “thorough exchange of opinions” on various aspects of the Syrian crisis, the Kremlin’s press service said in a statement.

 

Both Germany and Russia are regarding the Syrian conflict on the premise that proactive efforts toward the search for a “politico-diplomatic settlement” will continue at the UN and in other formats, the Kremlin said.

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 20:08
Attaque chimique: l'implication de Damas confirmée par plusieurs sources (Otan)

MOSCOU/BRUXELLES, 28 août - RIA Novosti

 

Réuni à Bruxelles, le Conseil de l'Otan au niveau des ambassadeurs des pays membres de l'Alliance a fermement condamné mercredi l'usage d'armes chimiques en Syrie, attribuant la responsabilité pour cette attaque aux autorités syriennes.

 

"L'information provenant d'un large spectre de sources témoigne explicitement de l'implication du régime syrien dans l'usage d'armes chimiques", lit-on dans le communiqué de presse, publié à l'issue d'une discussion de la situation en Syrie par les diplomates.

 

Les ambassadeurs ont qualifié l'usage d'armes chimiques d'"inacceptable", estimant que l'incident dans une banlieue de la capitale syrienne ne pouvait "rester sans réponse".

 

"Il s'agit d'une violation flagrante de normes et pratiques internationales établies (…). Les responsables doivent en répondre", a indique le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen lors d'une conférence de presse.

 

Et d'ajouter que l'Alliance ne cesserait de suivre de près l'évolution de la situation en Syrie.

 

La situation en Syrie est entrée dans une phase critique le 21 août, date à laquelle les médias hostiles au président Bachar el-Assad ont fait état de l'utilisation d'armes chimiques par les troupes gouvernementales dans une banlieue de Damas. Selon les rebelles, cette attaque présumée pourrait avoir fait 1.300 morts.

 

Certains pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont profité de cette information non confirmée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans aval du Conseil de sécurité de l'Onu.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 16:30
Source (September 1985) The Imppsed War (First ed.),

Source (September 1985) The Imppsed War (First ed.),

Aug. 26, 2013 – Defense News (AFP)

 

WASHINGTON — The United States provided Iraq with intelligence on preparations for an Iranian offensive during the Iran-Iraq war even though it knew Baghdad would respond with chemical weapons, Foreign Policy magazine reported Monday.

 

Citing declassified CIA documents and interviews with former officials, the magazine reviewed the US record as Washington weighs military action against Syria for its alleged use of chemical weapons near Damascus last week.

 

The magazine said the US knew in 1983 that Iraqi leader Saddam Hussein would not hesitate to resort to shelling Iranian forces with sarin or mustard gas.

 

“As Iraqi attacks continue and intensify the chances increase that Iranian forces will acquire a shell containing mustard agent with Iraqi markings,” a top secret CIA report said in November 1983.

 

“Tehran would take such evidence to the UN and charge US complicity in violating international law,” the agency warned.

 

In late 1987, US satellite imagery showed that Iran was concentrating a large force east of the southern Iraqi port city of Basra in preparation for a spring offensive.

 

The images also showed that the Iranians had identified a strategic weakness in the Iraqi defenses.

 

The report, titled “At the Gates of Basra,” was shown to President Ronald Regan, who wrote a note in the margins that said, “An Iranian victory is unacceptable,” according to Foreign Policy.

 

The United States decided to inform Baghdad of its findings and help the Iraqis with intelligence on Iranian logistics centers and anti-aircraft defenses.

 

Saddam’s forces smashed the Iranian buildup before it could get off the ground, launching a vast offensive in April 1988, backed by bombardments with chemical weapons, on the Fao Peninsula.

 

Chemical agents were used four times, each time killing between hundreds and thousands of Iranian troops, according to the CIA.

 

“The Iraqis never told us that they intended to use nerve gas. They didn’t have to. We already knew,” said retired Air Force Col. Rick Francona, a military attache in Baghdad during the 1988 attacks.

 

During the same period, in March 1988, Saddam used chemical agents in an attack of the Kurdish village of Hallabja, killing 5,000 people, also with total impunity.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 16:30
Syrie/armes chimiques: Damas accuse les mercenaires étrangers

MOSCOU, 27 août - RIA Novosti

 

Des mercenaires étrangers combattant dans les rangs de l'opposition anti-Assad sont à l'origine des récentes attaques chimiques perpétrées en Syrie, a déclaré mardi le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem.

 

"Les autorités syriennes reportent la responsabilité de l'emploi d'armes chimiques sur les mercenaires étrangers combattant aux côtés de l'opposition", a indiqué le chef de la diplomatie syrienne lors d'une conférence de presse.

 

La semaine dernière, plusieurs médias ont rapporté que les forces gouvernementales syriennes avaient lancé une vaste attaque chimique dans une banlieue de Damas faisant, selon diverses estimations, entre 350 et 1.300 morts. Ces rapports ont provoqué en Occident une nouvelle vague d'appels à une intervention militaire dans le conflit syrien.

 

Par la suite, le ministre syrien de l'Information Omran al-Zoubi a déclaré que l'armée syrienne n'avait jamais recouru à l'arme chimique.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 11:30
Syrie : Etroite coopération France-Israël en matière d'espionnage ?

26.08.2013 IsraelValley Desk

 

Le journal koweitien ‘Al-Jarida’ a révélé qu’Israël aurait transmis à Washington, et à plusieurs pays européens, des informations, comprenant des documents et des photos, qui prouvent que les missiles équipés d’armes chimiques qui ont été tirés vers la périphérie de Damas ont bien été lances à partir de positions de l’armée syrienne.

 

Des responsables ‘bien informés’ ont précisé au journal qu’Israël suit de très près le problème des armes chimiques syriennes, et qu’elle surveille tout mouvement de ces armes grâce à des observations satellitaires, des drones, des caméras installées sur le territoire syrien, ainsi que grâce à des agents infiltres, de crainte que ces armes tombent entre les mains du Hezbollah.

 

Selon ces mêmes responsables, la France et la Grande-Bretagne auraient demandé des informations à Israël. Ainsi, il est précisé qu’une délégation sécuritaire française de haut niveau aurait rencontre des homologues israéliens pendant la visite du ministre français des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, et que cette délégation aurait reçu des informations de la part du renseignement israélien. Ces responsables ont encore précisé qu’une délégation britannique serait arrivée en Israël pour les mêmes raisons.

 

Le journal koweitien déclare encore que ces derniers jours Israël aurait aidé à construire une « banque de cibles » en Syrie grâce aux renseignements précis qu’elle détient sur la Syrie.

 

Traduit de l’hébreu par David Goldstein pour Haabir-haisraeli. – JSSNews

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 12:30

19 août 2013 BritishForcesNews

 

UN inspectors face a difficult task when they travel to Syria on Sunday.

It's being reported that already two out of three sites of interest may be too dangerous to visit.

One of Britain's foremost expert on chemical weapons Chris Abbott spoke to Forces News about the task ahead.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 11:20
Smiths Detection Wins approximately $7m Chemical Detector Order

Jul 26, 2013 ASDNews Source : Smiths Detection

 

    JCAD Protects U.S. Troops from Chemical Warfare Agents, Toxic Industrial Chemicals

 

Smiths Detection today announced a follow-on production order worth approximately $7 million from the U.S. Army under the Department of Defense’s Joint Chemical Agent Detector (JCAD) program.

 

Lance Roncalli, Vice President of Sales, Americas, Smiths Detection, said: “This order underscores the Department of Defense’s continued commitment to one of the largest, most effective chemical warfare protection projects in the world.  Recent news coverage of possible chemical weapons use is a reminder about why JCAD is such a critical technology to help safeguard troops around the world.”

 

The JCAD is based on Smiths Detection's LCD product line of advanced, light-weight, threat detection devices that can be easily strapped to a belt. The LCD is a cost-effective solution that protects military personnel, police and hazmat responders by testing the air and providing an immediate warning if dangerous chemicals such as warfare agents and toxic substances are detected.

 

The enhanced M4A1 JCADs provided to the U.S. military are manufactured in Smiths Detection’s facility at Edgewood, Md. Serving as the main U.S. manufacturing site for X-ray and a range of chemical warfare detection systems, Edgewood employs nearly 230 people and was recently expanded to help meet continued demand for the JCAD program.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 11:20
L’exercice «Precise Response» bat son plein au Canada

24/07/2013 Armée de l'air

 

Une délégation d’une vingtaine d’aviateurs participe à l’exercice international Precise Response qui se tient au Canada du 8 au 26 juillet 2013. Dans un contexte de lutte antiterroriste, il vise à entraîner les spécialistes face à des menaces de nature nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique et explosive (NRBC-E) dans des conditions réelles.

 

L’exercice otanien Precise Response qui se tient actuellement sur le camp de Suffield, au Canada, voit la participation française d’une vingtaine d'aviateurs aux côtés de leurs homologues de l’armée de terre. Parmi eux, on retrouve une équipe qualifiée Sampling Identifcation of Biological Chemical and Radiological Agent (SIBCRA) de la section d’intervention du centre de formation des techniciens de la sécurité de l’armée de l’air. Ils sont accompagnés de sous-officiers spécialistes en neutralisation, enlèvement et destruction d'explosifs (NEDEX), ainsi que d’un binôme d’officiers de police judiciaire de la gendarmerie de l’air.

 

Cet exercice mené conjointement avec de nombreux pays (Allemagne, Angleterre, Belgique, États-Unis, Canada…) s’inscrit dans la phase d’intégration et de certification au titre de la montée en puissance de la Task Force NRBC de la NRF 14 (Nato Response Force - force de réaction rapide de l’Otan). En effet, la France prendra l’astreinte NRF en 2014.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 11:40
La Russie préoccupée par les activités biologiques du Pentagone à sa frontière

MOSCOU, 19 juillet - RIA Novosti

 

Moscou est préoccupé par les activités militaires biologiques que les Etats-Unis mènent près de la frontière russe, a déclaré vendredi le ministère russe des Affaires étrangères.

 

"Nous sommes sérieusement préoccupés par les activités biologiques lancées par le ministère américain de la Défense à proximité des frontières russes", a indiqué le ministère commentant un rapport du Département d'Etat américain sur le respect des accords en matière de contrôle des armements, de non-prolifération et de désarmement pour 2012.

 

Les auteurs du rapport américain "expriment de nouveau des doutes quant au respect par la Russie de la Convention d'interdiction des armes biologiques et à toxines, sans fournir aucune preuve, comme toujours. Or, on aurait pu lever la préoccupation américaine depuis longtemps, si les Etats-Unis n'avaient pas bloqué la création d'un mécanisme de vérification dans le cadre de ladite Convention. Ce mécanisme permettrait également de clarifier de nombreuses questions concernant les Etats-Unis. Plusieurs organisations américaines participent à des activités biologiques d'envergure. Les résultats de ces activités peuvent servir à accomplir des missions interdites par l'article I de la Convention", a ajouté le ministère.

 

"Qui plus est, aucun document n'atteste que tous les sites américains ou contrôlés par les Etats-Unis, qui participaient à des programmes biologiques militaires, ont été démantelés ou reconvertis, ce qui est requis par l'article II de la Convention", a conclu le ministère.

 

Ouverte à la signature en avril 1972 à Moscou, la Convention sur l'interdiction des armes biologiques est en vigueur depuis le 26 mars 1975. Les pourparlers sur la création d'un mécanisme de contrôle dans le cadre de la Convention ont commencé en 1995, mais en 2001, les Etats-Unis ont refusé de continuer l'élaboration du protocole en bloquant ainsi un travail de six ans.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 07:30
Armes chimiques: Moscou accuse les occidentaux de monter des scénarios bizarres

11 juillet 2013 Romandie.com (AFP)

 

NEW YORK (Nations unies) - La Russie a accusé jeudi les occidentaux de propager des accusations peu crédibles et des scénarios bizarres à propos de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie.

 

L'ambassadeur russe auprès de l'ONU Vitali Tchourkine a réaffirmé devant la presse que Moscou avait la preuve d'une utilisation de gaz sarin par l'opposition armée en mars à Khan al-Assal. Cette attaque a tué 16 soldats syriens, selon Damas qui a demandé une enquête de l'ONU.

 

La Maison Blanche a immédiatement rejeté cette thèse, affirmant n'avoir encore vu aucune preuve qui appuie cette affirmation.

 

La Russie a transmis ses preuves à l'ONU ainsi qu'aux puissances occidentales (Etats-Unis, France, Royaume-Uni).

 

Celles-ci ont de leur côté accusé l'armée syrienne d'avoir eu recours à plusieurs reprises à des armes chimiques contre l'opposition, notamment à Homs (centre) en décembre 2012, et demandent que les experts de l'ONU se penchent aussi sur ces incidents.

 

Tout en admettant que les experts devaient pouvoir enquêter sur toutes les accusations crédibles, M. Tchourkine a vivement critiqué ses collègues occidentaux. Nos collègues occidentaux, a-t-il dit, essaient de produire le maximum d'accusations (contre Damas) avec le minimum de crédibilité afin, semble-t-il, de créer le maximum de problèmes.

 

Il a aussi accusé des diplomates occidentaux, qu'il n'a pas nommés, de vouloir accréditer l'idée que l'incident de Khan al-Assal était dû à une erreur de tir de l'armée syrienne qui aurait touché ses propres soldats, parlant de théorie naïve et de scénario bizarre.

 

Il a répété que selon les experts russes qui ont relevé des échantillons à Khan al-Assal, le projectile et le gaz sarin qu'il contenait n'étaient pas de fabrication industrielle, ce qui tend à prouver selon lui que l'attaque avait été menée par l'opposition et non par l'armée syrienne.

 

Le gouvernement syrien insiste pour que les enquêteurs onusiens se concentrent sur l'attaque de Khan al-Assal, attribuée par Damas à l'opposition, au détriment des autres incidents attribués par Londres, Paris et Washington à l'armée syrienne et qui ont eu lieu à Khan al-Assal ainsi qu'à Homs (centre), le 23 décembre 2012.

 

Cette divergence a empêché jusqu'à présent la mission d'enquête mise en place en mars par l'ONU, et dirigée par le suédois Ake Sellstrom, de se rendre sur place. Pour M. Tchourkine, on a voulu imposer à Damas une formule d'enquête à l'Irakienne, une référence aux accusations sur les armes de destruction massive portées contre l'Irak de Saddam Hussein.

 

L'ONU a accepté mercredi une invitation adressée par le gouvernement syrien au Dr Sellstrom et à Angela Kane, haute représentante de l'ONU pour le désarmement, à venir à Damas pour des discussions sur l'utilisation présumée d'armes chimiques dans le conflit.

 

M. Tchourkine a souligné que Moscou avait joué un rôle dans cette initiative.

 

Selon le porte-parole des Nations unies, Martin Nesirky, l'ONU espère que cette visite aura lieu dès que possible. Il a réaffirmé qu'elle n'avait pas pour objectif d'enquêter mais de mener des consultations sur les modalités d'une éventuelle enquête. Il n'y a pas d'autre solution qu'une enquête sur place pour prouver l'utilisation d'armes chimiques, a-t-il répété.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 07:30
Syrie: les rebelles rejettent les accusations russes sur le gaz sarin

10 juillet 2013 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - La principale formation de la rébellion armée syrienne a rejeté mercredi les accusations de la Russie qui a affirmé la veille avoir la preuve que les rebelles avaient utilisé du gaz sarin lors d'une attaque le 19 mars près d'Alep (nord).

 

Sur le terrain, des militants anti-régime ont pour la première fois manifesté à Alep pour appeler les insurgés à lever leur siège, qui prive de nourriture les habitants de la zone contrôlée par l'armée syrienne, a affirmé mercredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Les informations de la Russie sur l'utilisation par les révolutionnaires de gaz sarin sont fausses et montées de toute pièce, a affirmé à l'AFP le coordinateur politique et médiatique de l'Armée syrienne libre (ASL), Louay Moqdad.

 

Il a également assuré que les rebelles ne disposaient pas de telles armes, accusant la Russie, allié clé du régime du président Bachar al-Assad, de chercher à couvrir le régime.

 

Mardi, l'ambassadeur russe auprès de l'ONU Vitali Tchourkine, avait dit que Moscou disposait de preuves de l'utilisation par les rebelles de gaz sarin.

 

M. Moqdad a accusé les forces du régime d'avoir utilisé des armes interdites et pris pour cible au moins 15 endroits en Syrie.

 

Les preuves selon lui ont été recueillies sur le terrain et les corps de victimes, dont certains ont été transférés hors de Syrie et sur des munitions non explosées tirées par des avions de guerre.

 

A l'occasion du début du ramadan, la Coalition de l'opposition a appelé la communauté internationale à faire pression sur le président Assad afin qu'il accepte une trêve à Homs, ville dévastée dans le centre de la Syrie, pour faire cesser l'effusion de sang syrien pendant le mois sacré de jeûne musulman.

 

Cet appel a été lancé lundi à Istanbul par le nouveau chef de la Coalition, Ahmad Assi Jarba, et mis en ligne mercredi.

 

Les troupes loyalistes ont progressé dans le quartier rebelle de Bab Houd à Homs, au 13 ème jour de leur offensive massive contre les quartiers tenus par les insurgés, a indiqué l'OSDH.

 

Selon un militant, des centaines d'habitants manquent de nourriture alors que débute le ramadan.

 

La situation alimentaire était également très difficile dans les quartiers tenus par le régime à Alep (nord), en raison d'un siège imposé par les rebelles, a expliqué l'OSDH.

 

Une vidéo diffusée mercredi par l'OSDH, montre une vingtaine de jeunes rassemblés mardi près d'un barrage séparant Boustane al-Qasr, aux mains des rebelles, de Machariqa, tenu par le régime, scandant notamment à l'adresse des insurgés: le peuple veut briser le siège.

 

Sur une autre vidéo, filmée dans le même quartier, une femme accompagnée d'un enfant tire une poussette chargée de sacs, assuant être venue d'un quartier contrôlé par le régime pour acheter de la nourriture.

 

J'ai quatre enfants dont un malade, dit-elle. Nous n'avons rien, nos enfants meurent de faim.

 

A Damas, après une réunion avec des représentants de l'ONU, un haut responsable du ministère syrien des Affaires étrangères, a affirmé aux journalistes que de l'aide serait envoyée à Alep.

 

Signe que le conflit syrien continue de déborder sur les pays voisins, un groupuscule rebelle syrien peu connu, baptisé Brigade 313 des forces spéciales, a revendiqué mercredi l'attentat à la voiture piégée qui a fait 53 blessés la veille dans la banlieue sud de Beyrouth. Il a dit riposter à l'implication du Hezbollah libanais dans les combats aux côtés du régime en Syrie.

 

L'ASL a néanmoins dénoncé cet attentat comme terroriste.

 

Sur le plan humanitaire, le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé à une aide sans précédent au Liban pour l'accueil de centaines de milliers de réfugiés syriens.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 11:45
Dans la peau d’un opérateur NBC en RCI

02/07/2013 Sources : EMA

 

Le maréchal des logis Alphonse est opérateur nucléaire biologique et chimique (NBC) au sein du 2e Régiment de Dragons (2eRD) basé à Fontevraud l’Abbaye. Il est en mission depuis le 2 mai 2013 au sein de la force Licorne, sur le camp de Port Bouët à Abidjan.

 

Le chef Alphonse a pour mission de désinfecter les véhicules désengagés de la force Serval. La désinfection sert à détruire les bactéries qui peuvent se trouver sur le sol et donc sur les véhicules de la force. Il assure le traitement chimique en appliquant du Virkon, un virucide à large spectre, sur toute la surface des véhicules et des conteneurs.

 

Cette opération s’effectue au moyen d’un véhicule léger de reconnaissance et d’appui (VLRA) spécifiquement configuré pour les opérations de désinfection : « Nous traitons plus généralement toutes les surfaces, matériels, circuits d’eau des véhicules, sans oublier les remorques et les conteneurs avant leur montée dans le bateau. En fonction des besoins, nous traitons l’ensemble des véhicules à désinfecter sur une journée. A l’issue, on entretient notre propre matériel de désinfection ».

 

Dans la peau d’un opérateur NBC en RCI

Lors de l’arrivée d’un véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) de Bamako, l’opérateur Alphonse procède immédiatement à sa désinfection. Il s’équipe d’une tenue légère de désinfection (TLD) complètement étanche, de sur-bottes, d’un masque respiratoire, de lunettes de protection et de gants butyle non corrosifs : « Le tenue est très élaborée et vous remarquerez qu’un opérateur se fait généralement aider par une autre personne pour s’équiper. Le port de la tenue est éprouvant physiquement, la température extérieure ressentie est de 50°C ! Les membres de mon équipe, composée de six opérateurs, se relayent régulièrement afin de durer aussi longtemps que nécessaire. Il faut une bonne condition physique et être très endurant. »

Dans la peau d’un opérateur NBC en RCI

Une fois équipé et protégé, il pulvérise à l’aide d’une lance le Virkon sur toute la surface du VBCI :« Entre l’application du produit, la phase d’attente pour que le virucide agisse et le rinçage, il faut compter une trentaine de minutes de traitement pour un VBCI ».

 

Le 2eRD est la seule unité spécialisée de défense NBC de l’armée de Terre. Il a pour vocation de mettre sur pied des modules de défense NBC du volume de l’équipe à l’escadron. Le régiment peut intervenir en appui des forces terrestres engagées sur un théâtre d’opération extérieure (OPEX) ainsi qu’au profit du territoire national en renfort des moyens de la sécurité civile.

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 18:30
Statement by EU HR Ashton on EU support for conference on the establishment of a Middle East zone free of weapons of mass destruction

1/7/2013 EU source: European Union Ref: EU13-320EN

 

Summary: 1 July 2013, Brussels - Catherine Ashton, High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy, made today the following statement on EU support for a Conference on the establishment of a Middle East zone free of weapons of mass destruction:

 

"In view of the 2015 Review Conference of the Nuclear Non-Proliferation Treaty and its preparatory process, I would like to reiterate that the EU has been committed to establishing a Middle East zone free of nuclear weapons and all other weapons of mass destruction ever since the Barcelona Declaration of 1995.

 

It remains a strategic priority of the European Union to support peace and stability in the entire Middle East. I therefore expressed regret in my statement of 24 November 2012 that the Conference on the establishment of such a zone, agreed at the 2010 NPT Review Conference and scheduled to take place in 2012, was postponed.

 

Today, the EU continues to fully support the on-going preparations for a successful Conference and in particular the tireless efforts of its Facilitator, Ambassador Laajava of Finland, and his team, to lay the groundwork in this respect. I therefore call on all States in the region to urgently and proactively engage with the Facilitator and the Conveners with the aim of enabling the Conference to be convened as soon as possible this year, on the basis of arrangements freely entered into between the States of the region."

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 07:30
Syrie: des analyses révèlent 13 cas de contamination au sarin

28 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Des analyses effectuées par un laboratoire spécialisé français sur des échantillons ramenés par des journalistes du quotidien Le Monde après une attaque mi-avril à Jobar, en banlieue de Damas, ont révélé 13 cas de contamination au gaz sarin, a indiqué vendredi le journal.

 

Les journalistes du Monde avaient ramené 21 échantillons, qui ont été analysés par un laboratoire dépendant de la Direction générale de l'armement, du ministère français de la Défense.

 

Sept se sont révélés impossibles à analyser ou négatifs. Quatorze échantillons, concernant treize victimes, se sont révélés positifs, mettant en évidence la présence de sarin dans de l'urine (huit fois), des cheveux (deux fois), des vêtements (trois fois), et du sang pour l'une des victimes déjà testée positive sur un habit, a écrit le journal dans son édition datée de samedi.

 

Le sarin est un puissant gaz neurotoxique mortel, inodore et invisible. Outre son inhalation, le simple contact avec la peau de ce gaz bloque la transmission de l'influx nerveux et entraîne la mort par arrêt cardio-respiratoire.

 

Parmi les échantillons récupérés par les journalistes du Monde, des vêtements abandonnés sur la ligne de front et d'autres prélevés dans un centre médical de la proche banlieue de Damas, où ont été traités en avril et mai, des personnes exposées à des attaques chimiques, selon le journal.

 

Cette analyse confirme les résultats, rendus publics le 4 juin par le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et par Le Monde, des trois premiers échantillons analysés, souligne le quotidien.

 

Le 4 juin, la France avait accusé le régime de Bachar al-Assad d'avoir utilisé à au moins une reprise du gaz sarin en Syrie. Dix jours plus tard, la Maison Blanche a à son tour accusé clairement le régime syrien d'avoir utilisé du gaz sarin contre les rebelles.

 

D'après Washington, entre 100 et 150 personnes sont mortes dans des attaques à l'arme chimique en Syrie.

 

Les Occidentaux affirment n'avoir eu aucune preuve jusqu'ici d'utilisation d'armes chimiques par les opposants syriens, comme l'affirme Damas.

 

Une équipe d'experts de l'ONU conduits par le Suédois Ake Sellstrom attend depuis trois mois le feu vert des autorités syriennes pour enquêter sur place sur tous les cas suspects d'utilisation de ces armes.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a réclamé à de nombreuses reprises un libre accès au territoire syrien pour ses enquêteurs. Malgré les accusations occidentales, l'ONU affirme que seule cette mission d'enquête pourra apporter des preuves irréfutables en recueillant des indices sur place.

 

Le président de la Commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie Paulo Pinheiro a réaffirmé la semaine dernière qu'il ne pouvait pas dire avec certitude qui avait utilisé des armes chimiques en Syrie.

 

La France a annoncé le 22 juin qu'elle avait livré des traitements anti gaz sarin à l'opposition syrienne.

 

Plus de 100.000 personnes ont été tuées en Syrie, au cours de la guerre qui oppose depuis 27 mois le régime aux insurgés syriens, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG.

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 18:30
Armes chimiques en Syrie : le chef de la diplomatie turque rencontre l'enquêteur de l'ONU

27 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

ANKARA - Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu s'est entretenu jeudi avec l'expert des Nations unies en charge de l'enquête sur l'éventuelle utilisation d'armes chimiques en Syrie, a-t-on appris de source diplomatique turque.

 

Arrivé il y a deux jours en Turquie pour y interroger des médecins qui ont traité des réfugiés syriens, le Suédois Ake Sellstrom s'est entretenu à huis clos avec M. Davutoglu, a indiqué cette source à l'AFP.

 

Lors de sa rencontre avec le chef de la diplomatie turque, M. Sellstrom n'a fait aucun commentaire sur l'état de son enquête, selon la même source.

 

M. Davutoglu a promis le soutien de son gouvernement à l'enquête de l'ONU, parce que cette question n'est pour la Turquie pas politique mais humanitaire, a souligné ce diplomate.

 

Le régime de Damas a formellement demandé à l'ONU d'enquêter après avoir accusé les rebelles d'avoir eu recours à des armes chimiques contre ses troupes.

 

Mais il a refusé d'autoriser l'équipe de M. Sellstrom à entrer en Syrie après que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon eut assuré que le travail de ses enquêteurs viserait les accusations d'utilisation d'armes chimiques dans les deux camps.

 

La Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis affirment détenir des preuves de l'utilisation d'armes chimiques par les troupes fidèles au président syrien Bachar al-Assad. L'équipe de M. Sellstrom a commencé à interroger des réfugiés syriens pour confirmer ces accusations.

 

De son côté, la Turquie a également procédé à des tests sanguins sur des ressortissants syriens réfugiés sur son territoire.

 

Ankara, qui a pris fait et cause pour les rebelles contre Damas, accueille quelque 400.000 réfugiés syriens sur son territoire, parmi lesquels des dizaines d'officiers supérieurs qui ont déserté les rangs de l'armée.

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 07:55
Exercice MESOS-ARSENIA : La chaîne OTIAD en action dans la ZDS sud-est.

Exercice MESOS-ARSENIA : La chaîne OTIAD en action dans la ZDS sud-est.

18/06/2013 Sources : EMA

 

L’exercice MESOS-ARSENIA a eu lieu en région Rhône-Alpes du 10 au 14 juin. Dirigé par la préfecture du Rhône, cet exercice mixte civil et militaire  a été conduit autour d’un scénario de gestion d’une crise Nucléaire, Radiologique, Bactériologique et Chimique (NRBC) sur fond de menace terroriste. Pour sa partie civile (MESOS), cet exercice a été joué à tous les niveaux de l’organisation préfectorale, y compris sur le terrain. Pour sa partie militaire (ARSENIA), il a engagé la chaîne de commandement zonal, plus particulièrement les volets planification et conduite de l’engagement de la chaîne OTIAD, en coordination avec les moyens civils placés sous autorité du ministère de l’Intérieur.

 

Au total, l’exercice MESOS a impliqué 2000 personnes sous la direction du préfet de zone de défense et de sécurité (PZDS), dont une composante européenne de 300 personnes (Portugal, Belgique, Espagne, Allemagne, Italie). Pour sa part, le volet militaire (ARSENIA) a engagé une centaine de militaires des cinq départements relevant de la zone de défense et de sécurité sud-est (ZDS SE : départements du Rhône, de l’Isère, de l’Ain, de la Drôme et de l’Ardèche) qui ont armé ou renforcé les structures de commandement nécessaires à l’engagement militaire. A cette occasion, le Centre Opérationnel Interarmées de la Zone de Défense et de Sécurité Sud-est (COIAZDS SE) a été évalué dans sa capacité à armer, planifier et conduire les actions militaires de gestion de crise.

 

Dans le scénario de l’exercice se déroule une succession d’attentats dans le monde : à Rome (31 mai), Sydney (3 juin), Londres (7 juin), la Haye (8 juin) Paris (9 juin), Saint Etienne (11 juin) et Lyon (12 juin). Un sommet économique européen se tenant à Lyon, le Préfet de la Zone de Défense et de Sécurité Sud-Est – M. Jean-François Carenco - décide la réquisition de moyens militaires en soutien des forces de sécurité civile et intérieures.

 

La réquisition préfectorale est adressée au général de corps d’armée Martial de Braquilanges, officier général de zone de défense et de sécurité de la zone Sud-Est (OGZDS-SE) qui évalue les besoins requis et la manœuvre opérationnelle à mener en coordination avec les autorités civiles, et reçoit l’ordre d’intervenir du Centre de Planification et de Conduite des Opérations (CPCO). Il engage alors les moyens militaires dans des délais très brefs. Grâce à leurs structures, leurs savoir-faire et aux moyens très spécifiques dont elles disposent (capacités génie, héliportée, NRBC, transport lourd, etc.), les armées sont associées très tôt au déclenchement de l’alerte par la préfecture.  Dans le cadre de l’Organisation Territoriale InterArmées de Défense (l’OTIAD), les armées peuvent en permanence déployer jusqu’à 10 000 hommes en quelques jours dans le cas d’une crise majeure. Le maintien de cette capacité est confirmé par le nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, dans le cadre de la fonction stratégique «protection».

 

Dans les crises liées à la sécurité civile, les moyens militaires sont placés pour emploi sous l’autorité du Directeur des Opérations de Secours, qui est en principe le préfet de département. Ils restent sous le commandement opérationnel (OPCOM) du chef d’état-major des armées, via l’officier général de la zone de défense et de sécurité qui en assure le contrôle opérationnel (OPCON). Dès les premières heures de la crise, l’évaluation des moyens militaires disponibles est réalisée par le centre opérationnel interarmées de zone de Défense et de sécurité sud-est (COIAZDS-SE), également en charge de planifier et conduire leur engagement. Pour assurer ses missions, le COIAZDS est renforcé par des militaires d’active et de réserve. Il peut également être armé par des renforts spécialisés, comme la cellule d’aide à la gestion de crise (CAGEC). Afin de garantir la bonne coordination avec l’action des moyens civils, un détachement de liaison militaire est inséré auprès du préfet en charge des opérations.

 

L’Organisation territoriale interarmées de Défense (OTIAD) assure des missions opérationnelles au titre de la sauvegarde et en vue de la participation des forces armées à la défense sur le territoire national, y compris dans les DOM-COM. L’engagement des armées sur le territoire national dans le cadre des missions intérieures intervient en soutien, en accompagnement ou en complément de l’action civile de l’État dans les milieux terrestre, maritime et aérien. La chaîne OTIAD couvre ainsi un large spectre de missions : missions de sécurité civile (par exemple en cas de catastrophe naturelle), missions de sécurité intérieure (telles que VIGIPIRATE ou Harpie), missions de sécurité publique (comme Héphaïstos : mission de lutte contre les feux de forêts dans le Sud et en Corse), engagement des équipes de neutralisation et destruction d’engins explosifs (NEDEX), etc. Par ailleurs, son personnel assure une veille opérationnelle permanente dans sa zone de défense et de sécurité, au bénéfice de ses concitoyens.

Exercice MESOS-ARSENIA : La chaîne OTIAD en action dans la ZDS sud-est.

Exercice MESOS-ARSENIA : La chaîne OTIAD en action dans la ZDS sud-est.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 17:50
Statement by EU High Representative Catherine Ashton on the US statement on Syrian Chemical Weapons Use

Brussels, 14 June 2013 EUROPEAN UNION -  A 320/13

 

The High Representative of the European Union for Foreign Affairs and Security Policy and Vice President of the Commission issued the following statement today:

 

"I saw with great concern the statement released on 13 June by the White House. This presents new indications by the US intelligence services that the Assad regime has used chemical weapons against opposition forces in Syria. This assessment, combined with others that have been circulated, makes even more urgent our repeated calls for an agreement to immediately deploy a UN verification mission to investigate these allegations on the ground.

 

At the same time, these developments can only reinforce the importance of a political solution and should accelerate the efforts of the international community to find a definitive political solution to the conflict. It is urgent to advance the political process, starting with the convening of the planned peace conference on Syria. The EU will contribute to its success in every possible way.

 

The next Foreign Affairs Council will examine the overall situation and recent developments in Syria, of which the alleged chemical attacks are an important factor."

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 16:30
Chemical Weapons Charge: Berlin Rules out Arms for Rebels

June 14, 2013 spiegel.de

 

The United States has shifted its course on Syria following chemical weapons revelations, but international support is limited. Germany refuses to arm the insurgents, and Russia is openly critical of President Obama.

 

Washington has said it may soon move to supply weapons to Syrian rebels, a move that has been met with reserve by the international community. Western diplomats also told the news agency Reuters that the US government is considering a no-fly zone in Syria.

 

But despite reports that the regime of dictator Bashar Assad may have used chemical weapons, Germany says it has no plans to deliver arms to the rebels, a government spokesman said on Friday.

 

Steffen Seibert, spokesman for Chancellor Angela Merkel of the conservative Christian Democrats, said Germany would stick with its position of not providing weapons to a country engaged in a civil war for "legal reasons". The opposition had made the same demand. Meanwhile, a spokesperson for the German Foreign Ministry said it had no information of its own about the use of deadly poison gas by the regime in Damascus.

 

Although Germany doesn't intend to provide weapons aid, the country has been providing "non lethal support" since the beginning of June in the form of bullet-proof vests and first-aid kit deliveries to the Free Syrian Army.

 

On Thursday, the United States officially declared it has proof that Assad's forces used chemical weapons, based on blood, urine and hair samples from two rebel fighters. A White House spokesman said that the use of these weapons, including the nerve agent sarin, crosses the "red line" President Obama established early on in the conflict for determining the necessity of Western intervention in Syria's civil war.

 

Speaking in the Bundestag, Germany's federal parliament, on Friday, Foreign Minister Guido Westerwelle called for a meeting of the United Nations Security Council. "We take the indication of the deployment of chemical weapons very seriously," he said. "We are urging a consultation at the Security Council of the United Nations with the aim of coming to a common position." He also confirmed Germany would not deliver weapons to Syria, a line that Berlin has stuck to for some time now despite the expiration at the end of May of a European Union arms embargo against the country. German law prohibits weapons from the country's companies to be supplied to crisis zones.

 

Syria Describes Allegations as 'Caravan of Lies'

 

A representative of the Foreign Ministry in Damascus denied the allegations coming from Washington, saying the US statement on Thursday was a "caravan of lies" and that rebels had deployed the chemical weapons themselves.

 

Moscow also sharply criticized the claims. "I will say frankly that what was presented to us by the Americans does not look convincing," said Yuri Ushakov, foreign policy adviser to President Vladimir Putin. He warned that a US move to arm Syrian rebels would jeopardize joint efforts to convene a peace conference. Earlier, Alexei Pushkov, head of the Russian lower house of parliament's international affairs committee, wrote on Twitter: "Information about the usage of chemical weapons by Assad is fabricated in the same way as the lie about (Saddam) Hussein's weapons of mass destruction (in Iraq)."

 

In Britain, however, where preparations are underway for next week's G8 summit, the government is pleased that Obama now shares the government's position. Prime Minister David Cameron told the Guardian newspaper that Britain shares the "candid assessment" by the US. "I think it, rightly, puts back center stage the question, the very difficult question to answer but nonetheless one we have got to address: What are we going to do about the fact that in our world today there is a dictatorial and brutal leader who is using chemical weapons under our noses against his own people," he said.

 

'Urgent Discussions with International Partners'

 

The British position has been clear for months. Cameron was the first leader of a major country to speak publicly in favor of supplying arms to the Syrian rebels. On Wednesday, British Foreign Secretary William Hague met with US Secretary of State John Kerry in an effort to convince the US to take action. However, a decision on the weapons deliveries envisioned by Washington still hasn't been made in London. "We are in urgent discussions with our international partners," a spokesman for Cameron told reporters on Friday.

 

The delay may be the product of considerable resistance in the House of Commons, where there is opposition to arming the rebels. The House would have to approve any such move, and Cameron's opposition in the Labor Party are opposed. Even within his own liberal-conservative coalition, there are plenty who would prefer that Britain not get involved. "We in the UK do not have to follow the US," John Baron, a member of the foreign affairs committee told the BBC. "Good friends sometimes say to each other, look, you're making a mistake." He warned it could be an error of historic proportions and compared it to the disastrous outcome of arming the mujahedeen in Afghanistan and Saddam Hussein in Iraq.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 12:30
L'Otan demande à Damas de laisser l'ONU enquêter sur l'usage d'armes chimiques

14 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a demandé vendredi aux autorités syriennes de laisser l'ONU enquêter sur le terrain sur l'usage d'armes chimiques alors que Washington a accusé le régime de Bachar al-Assad d'avoir eu recours à des armes chimiques.

 

Il est urgent que le régime syrien laisse l'ONU enquêter sur toutes les allégations faisant état de l'usage d'armes chimiques, a affirmé M. Rasmussen à l'occasion d'une réunion au siège de l'Otan à Bruxelles avec le Premier ministre moldave, Iurie Leanca.

 

La communauté internationale a clairement fait savoir que toute utilisation d'armes chimiques est totalement inacceptable et constitue une violation flagrante du droit international, a affirmé M. Rasmussen, ajoutant que cela était un motif de grande préoccupation. Il salué la déclaration très claire des Etats-Unis à ce sujet.

 

Concernant le rôle de l'Otan, il a indiqué que les missiles Patriot déployés à la frontière syro-turque assureront une protection efficace de la Turquie contre toute attaque de missiles syriens, que le missile transporte des armes chimiques ou non.

 

Quant à une solution à ce problème, je crois toujours que la bonne façon d'avancer est une solution politique, a souligné M. Rasmussen, en réitérant son appel à toutes les parties concernées, le gouvernement et l'opposition syrienne, à assister à la conférence internationale Genève 2.

 

Depuis le début du conflit syrien, l'Otan a toujours affirmé qu'elle n'avait pas l'intention d'intervenir, contrairement à ce qu'elle avait fait en Libye en 2011.

 

La Maison Blanche a déclaré jeudi que le régime syrien avait eu recours à son stock d'armes chimiques dans des attaques qui ont fait jusqu'à 150 morts, et affirmé que ce développement signifiait que des lignes rouges avaient été franchies. Washington a annoncé un soutien militaire, sans autres précisions, aux rebelles syriens.

 

Selon le renseignement américain, des armes chimiques, dont du gaz sarin, auraient été employées à échelle réduite contre l'opposition à de multiples reprises dans l'année écoulée.

 

Face aux récentes victoires de l'armée syrienne sur les rebelles, une rencontre est prévue vendredi en Turquie entre des représentants de pays soutenant l'opposition et le chef du Conseil militaire suprême de l'armée syrienne libre, Sélim Idriss, pour discuter d'une mise en oeuvre concrète de l'aide à la rébellion.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 12:30
Syrie: Londres partage l'analyse des USA sur l'usage d'armes chimiques par le régime

14 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

LONDRES - Londres partage l'analyse des Etats-Unis sur l'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien, a déclaré vendredi le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague, soulignant que le prochain sommet du G8 débattrait de la réponse forte et déterminée à apporter.

 

Nous partageons l'analyse américaine sur le fait que des armes chimiques, dont du gaz sarin, ont été utilisées en Syrie par le régime d'Assad, a indiqué le ministre dans un communiqué.

 

Comme je l'ai dit à Washington mercredi, la crise (syrienne) demande une réponse forte, déterminée et coordonnée de la part de la communauté internationale, a poursuivi M. Hague. Nous devons nous préparer à faire plus pour sauver des vies, pour pousser le régime d'Assad à négocier sérieusement, pour prévenir le développement de l'extrémisme et pour empêcher le régime d'utiliser des armes chimiques contre son peuple.

 

Nous allons discuter urgemment de cette réponse avec les Etats-Unis, la France et d'autres pays, notamment lors du G8 convoqué lundi et mardi en Ulster, a ajouté le chef de la diplomatie britannique.

 

La Maison Blanche a déclaré jeudi que le régime syrien avait eu recours à des armes chimiques lors d'attaques qui ont fait jusqu'à 150 morts et a affirmé que ce développement signifiait que des lignes rouges avaient été franchies.

 

Washington a annoncé un soutien militaire aux rebelles syriens, sans préciser sa nature.

 

Moscou a pour sa part jugé ces accusations pas convaincantes.

 

La question syrienne sera l'un des principaux sujets au menu des dirigeants du G8.

 

Paris et Londres ont poussé l'Union européenne à lever son embargo sur la livraison d'armes aux rebelles. Mais M. Cameron a affirmé dernièrement que Londres n'avait pas encore pris de décision sur la fourniture éventuelle d'armements à l'opposition syrienne.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 12:30
Moscou juge pas convaincantes les accusations des USA sur les armes chimiques en Syrie

14 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

MOSCOU - Les accusations des Etats-Unis sur le recours à l'arme chimique par le régime de Bachar al-Assad en Syrie ne sont pas convaincantes, a déclaré vendredi le conseiller diplomatique du Kremlin Iouri Ouchakov.

 

Nous le dirons clairement: ce qui a été présenté par les Américains ne nous semble pas convaincant, a-t-il dit à des journalistes, indiquant qu'une rencontre avait eu lieu entre représentants russes et américains au cours de laquelle ces derniers avaient exposé leurs informations.

 

La nature de ces informations ne peut être divulgué, évidemment. Mais je le répète, ce n'est pas convaincant, a ajouté M. Ouchakov.

 

La Maison Blanche a déclaré jeudi que le régime syrien avait eu recours à son stock d'armes chimiques dans des attaques qui ont fait jusqu'à 150 morts, et affirmé que ce développement signifiait que des lignes rouges avaient été franchies.

 

Selon le renseignement américain, des armes chimiques, dont du gaz sarin, auraient été employées à échelle réduite contre l'opposition à de multiples reprises dans l'année écoulée.

 

Washington a annoncé un soutien militaire, sans autres précisions, aux rebelles syriens.

 

Le conseiller diplomatique a estimé que cette décision compliquerait les efforts de paix.

 

Bien sûr, si les Américains décident vraiment et réellement de fournir une aide plus importante aux rebelles, une aide à l'opposition, cela compliquera la préparation d'une conférence internationale pour trouver une solution politique au conflit, a-t-il dit.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 06:30
Chemical Syria  source channel 4

Chemical Syria source channel 4

14.06.2013 Romandie.com (ats)

 

La Maison Blanche a pour la première fois reconnu jeudi que le régime syrien avait eu recours à son stock d'armes chimiques dans des attaques qui ont fait jusqu'à 150 morts. Ce développement signifie que des "lignes rouges" ont bien été franchies, affirment les autorités américaines.

 

La présidence américaine s'est toutefois abstenue d'annoncer dans l'immédiat une décision d'armer les rebelles face au pouvoir du président Bachar al-Assad, évoquant une augmentation de l'aide non-létale et assurant qu'elle prendrait "des décisions à (son) propre rythme".

 

"Après un examen approfondi, la communauté du renseignement (américaine) estime que le régime Assad a utilisé des armes chimiques, dont le gaz sarin, à échelle réduite contre l'opposition à de multiples reprises dans l'année écoulée", a déclaré le conseiller adjoint de sécurité nationale du président Barack Obama, Ben Rhodes.

 

"Notre communauté du renseignement a une confiance élevée dans cette évaluation, étant donné les sources d'information multiples et indépendantes" à ce sujet, a ajouté M. Rhodes dans un communiqué.

 

Le renseignement "estime que 100 à 150 personnes sont mortes à la suite d'attaques aux armes chimiques en Syrie jusqu'ici. Cela dit, les données sur les victimes sont sans doute incomplètes", a remarqué M. Rhodes.

 

Soutien militaire

 

"Même si le nombre de victimes dans ces attaques ne représente qu'une petite fraction des pertes en vie humaines catastrophiques en Syrie, qui dépassent désormais plus de 90'000 morts, le recours à des armes chimiques viole les règles internationales et franchit clairement des lignes rouges qui existent depuis des décennies au sein de la communauté internationale", a-t-il dit.

 

"Le président (Obama) a affirmé que le recours à des armes chimiques changerait son équation, et c'est le cas", a assuré M. Rhodes, en révélant que "le président a augmenté l'étendue de l'aide non-létale à l'opposition civile, et aussi autorisé l'augmentation de notre aide" à la direction des opérations armées des rebelles.

 

Le responsable a indiqué que les Etats-Unis allaient fournir un "soutien militaire" aux rebelles syriens, sans aller jusqu'à parler de livraisons d'armes, un pas que Washington s'est jusqu'ici refusé à franchir.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 06:30
Damas a utilisé ses armes chimiques, des lignes rouges franchies

14 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - La Maison Blanche a pour la première fois reconnu jeudi que le régime syrien avait eu recours à son stock d'armes chimiques dans des attaques qui ont fait jusqu'à 150 morts, et affirmé que ce développement signifiait que des lignes rouges avaient bien été franchies.

 

La présidence américaine s'est toutefois abstenue d'annoncer dans l'immédiat une décision d'armer les rebelles face au pouvoir du président Bachar al-Assad, évoquant une augmentation de l'aide non-létale et assurant qu'elle prendrait des décisions à (son) propre rythme.

 

Après un examen approfondi, la communauté du renseignement (américaine) estime que le régime Assad a utilisé des armes chimiques, dont le gaz sarin, à échelle réduite contre l'opposition à de multiples reprises dans l'année écoulée, a déclaré le conseiller adjoint de sécurité nationale du président Barack Obama, Ben Rhodes.

 

Notre communauté du renseignement a une confiance élevée dans cette évaluation, étant donné les sources d'information mutliples et indépendantes à ce sujet, a ajouté M. Rhodes dans un communiqué.

 

Le renseignement estime que 100 à 150 personnes sont mortes à la suite d'attaques aux armes chimiques en Syrie jusqu'ici. Cela dit, les données sur les victimes sont sans doute incomplètes, a remarqué M. Rhodes.

 

Même si le nombre de victimes dans ces attaques ne représente qu'une petite fraction des pertes en vie humaines catastrophiques en Syrie, qui dépassent désormais plus de 90.000 morts, le recours à des armes chimiques viole les règles internationales et franchit clairement des lignes rouges qui existent depuis des décennies au sein de la communauté internationale, a-t-il dit.

 

Le président (Obama) a affirmé que le recours à des armes chimiques changerait son équation, et c'est le cas, a assuré M. Rhodes, en révélant que le président a augmenté l'étendue de l'aide non-létale à l'opposition civile, et aussi autorisé l'augmentation de notre aide à la direction des opérations armées des rebelles.

 

M. Rhodes a par ailleurs affirmé que la Maison Blanche n'était pas encore parvenue à une décision sur l'imposition ou pas d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie.

 

Le responsable a toutefois indiqué que les Etats-Unis allaient fournir un soutien militaire aux rebelles syriens, sans aller jusqu'à parler de livraisons d'armes, un pas que Washington s'est jusqu'ici refusé à franchir.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 12:50
European Union and United States convene CBRN Risk Mitigation Dialogue

Brussels, 13 June 2013 EUROPEAN UNION - A 312/13

 

On June 12, the European Union and the United States launched the Chemical, Biological, Radiological and Nuclear (CBRN) Risk Mitigation Dialogue in Brussels, Belgium. The Dialogue, which is co-chaired by the European Union and the United States, represents a renewed effort to coordinate E.U. and U.S. CBRN assistance activities to mitigate CBRN risks of all kinds and international proliferation threats.

 

As long-time partners with a shared interest in promoting international security and preventing the proliferation of Weapons of Mass Destruction (WMD), the European Union and the United States sponsor a broad range of activities designed to build international capacity to mitigate CBRN risks. The EU and the US hope to build on their strong relationship by using the CBRN Risk Mitigation Dialogue to promote improved coordination, identify gaps in assistance, and explore possible joint efforts to efficiently and effectively mitigate proliferation threats worldwide.

 

The Dialogue brings together the range of relevant E.U and U.S. stakeholders, including the European External Action Service, the European Commission, the U.S. Departments of State and Defence, and the U.S. National Nuclear Security Administration.

Note RP Defense : For general information concerning the EU CBRN Centre of Excellence Initiative, please consult the official website : www.cbrn-coe.eu

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 11:20
EADS North America completes development of the SONEX-P portable explosive detection device

Jun 12, 2013 ASDNews Source : EADS

 

EADS North America has completed development of the SONEX-P portable explosive detection device, a new technology that determines whether suspicious objects contain chemical, radiological, nuclear or explosive threats.

 

The man-portable SONEX-P is able to identify in as little as 90 seconds both the presence and location of chemical, radiological, nuclear and explosive threats located in parcels, luggage, ordnance or abandoned bags.

 

A Cooperative Research and Development Agreement was started in 2011 with the Naval Explosive Ordnance Disposal Technology Division (NAVEODTECHDIV). The CRADA provided EADS North America access to NAVEODTECHDIV munitions for testing and refining of the systems detection algorithm to improve detection of live ordnance and inert ordnance. Testing and demonstration of performance were conducted at NAVEODTECHDIV and results were documented.

 

The system has a separate algorithm for law enforcement, homeland security and first responders who deal with suspicious packages, abandoned bags and non-ordnance explosive threats.

 

“With the push of a button, SONEX-P allows first responders including explosive ordnance disposal teams to identify and characterize material threats concealed in everyday objects,” said Sean O’Keefe, EADS North America Chairman and CEO. “We are working with the Navy to customize the product and provide the greatest possible protection for disposal teams, first responders and the general public.”

 

Weighing 50 pounds, SONEX-P is comprised of only two elements: a portable detection head and a companion laptop computer. The portable unit can be quickly deployed in urban environments to scan unattended bags or other similarly sized threat objects. The system projects neutron particles at an object to quickly identify the type, location and mass of suspicious material.

 

The SONEX-P operator receives an automatic indication of a threat or no-threat condition with supporting 3-D images to aid in the response. Detection is automatic; no operator determination is required other than initial setup and placement of the unit. The system signals either a red light (threat) or a green light (no threat) in as little as 90 seconds.

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