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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 13:30
Syrie : les premiers containers de produits chimiques ont quitté Lattaquié

 

08.01.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

Un vaisseau danois, le Ark Futura, a quitté mardi 7 janvier le port de Lattaquié en Syrie. A son bord, une douzaine de containers de produits chimiques considérés par la mission de l'OIAC (Organisation pour l'interdiction des armes chimiques)-Nations Unies comme prioritaires car les plus toxiques.

 

C'est le premier chargement dans le démantèlement de l'arsenal chimique syrien... Il est à destination d'un navire américain spécialement équipé (photo US Navy) pour détruire les produits en mer.

 

Quatre navires (danois et norvégiens) doivent transporter progressivement les 290 tonnes d'armes chimiques et les plus de 1 000 tonnes d'agents chimiques déclarés par le régime de Damas (oui, la sensation est étrange de devoir se fier à Bachar Al-Assad mais il faut bien commencer).

 

Pour ce premier " voyage ", les produits chimiques de " priority one " ont été prélevés de deux sites (sur 23), transporté par des camions blindés russes et chargé à bord du vaisseau danois dans le port de Lattaquié. Les Etats-Unis ont livré au port syrien du matériel de transport et de décontamination. La Chine a fourni dix ambulances et des caméras de surveillance et la Finlande une équipe de réaction rapide en cas d'accident. « C'est une étape importante de commencer le transport de ces matières dans le cadre du plan », a déclaré le directeur général de l'OIAC, Mehmet Üzümcü.

 

Tout a été minutieusement préparé et même mis en scène en concordance avec la résolution 2 118 du Conseil de sécurité et les décisions du conseil de l'OIAC qui stipule que tout le programme d'armemement chimique doit être détruit d'ici le 30 juin 2014.

 

Le premier chargement, escorté par des navires russes, chinois, norvégien et danois, doit être transféré sur un bateau américain. Le roulier MV Cape Ray a été spécialement équipé (structures de destruction par hydrolise), dans son port de Norfolk en Virginie, pour détruire des armes chimiques en mer. Il doit appareiller d'Italie pour détruire les armes dans les eaux internationales.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 18:30
L'arsenal chimique détenu par Damas - Service Infographie du Figaro

L'arsenal chimique détenu par Damas - Service Infographie du Figaro

07.01.2014 Romandie.com (ats)

 

Le premier chargement de matériel chimique a été évacué de Syrie conformément à l'accord sur la destruction de l'arsenal chimique de Damas, a affirmé mardi la mission chargée de cette tâche. La sécurité du transport est assurée par des navires donnés par la Chine, le Danemark, la Norvège et la Russie.

 

"Une première quantité de matériel chimique de première importance a été retirée de deux sites, transportée au port de Lattaquié pour vérification puis chargée aujourd'hui sur un navire commercial danois", a souligné dans un communiqué la mission conjointe ONU - Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

 

Le texte indique que le navire s'est rendu vers les eaux internationales et devrait y rester "dans l'attente de l'arrivée dans le port d'autres agents chimiques importants".

 

"Ce mouvement initie le processus de transfert d'agents chimiques de la République arabe syrienne à des endroits hors de son territoire en vue de leur destruction", poursuit la mission.

 

Détruites en mer

 

La coordinatrice de la mission, Sigrid Kaag, devrait informer mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU sur les derniers progrès de l'opération.

 

Conformément au plan de démantèlement de l'arsenal chimique syrien approuvé par le Conseil de sécurité en septembre, la totalité de l'arsenal chimique syrien doit être détruite avant le 30 juin.

 

Les composants chimiques doivent être rassemblés dans le port syrien de Lattaquié puis transportés jusqu'en Italie. Là, ils doivent être transférés à bord d'un navire de la marine américaine spécialement équipé pour les détruire en mer.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:30
La Chine salue l'assistance de Chypre dans la mission de transport des armes chimiques syriennes

 

 

06/01/2014 Dai Ying(Xinhua)

 

La Chine a salué chaleureusement l'assistance accordée par Chypre à la frégate chinoise chargée d'escorter les navires transportant les armes chimiques syriennes, a déclaré mardi une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

 

La frégate Yancheng est arrivée le 4 janvier au port de Limassol dans le sud de Chypre et a été accueillie par l'ambassadeur de Chine à Chypre Liu Xinsheng, le ministre chypriote de la Défense Fotis Fotiou et des ressortissants chinois.

 

"La partie chypriote a fourni une assistance, les installations nécessaires et un soutien logistique à la frégate chinoise", a précisé la porte-parole chinoise Hua Chunying lors d'un point de presse.

 

"La Chine salue cette assistance qui témoigne non seulement de l'amitié entre la Chine et Chypre, mais aussi du soutien de Chypre à cette mission de sécurité internationale", a déclaré Mme Hua.

 

"Nous sommes convaincus que le transport et le retrait des armes chimiques syriennes se dérouleront en douceur et en toute sécurité grâce aux efforts conjoints de la communauté internationale", a-t-elle conclu.

 

Des navires chinois, russes, danois et norvégiens vont escorter les navires transportant les armes chimiques syriennes.

 

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 19:30
Destruction des armes chimiques syriennes: quels pays vont participer?

 

21 décembre 2013 Par RFI

 

La Grande-Bretagne va dépêcher un navire de la Royal Navy pour sécuriser le retrait des armes chimiques de Syrie et va détruire 150 tonnes d'agents chimiques sur son sol, a-t-on appris vendredi 20 décembre. Mais la plus grande partie des 1 300 tonnes de gaz syrien sera détruite à bord d'un navire militaire américain spécialement équipé.

 

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) supervise le plan de destruction de l'arsenal syrien. Parmi les pays qui ont accepté de participer : le Danemark et la Norvège, qui fournissent les navires à bord desquels seront chargés les produits nocifs dans le port syrien de Lattaquié, la Russie, qui participe à la sécurisation des opérations navales et la Finlande qui envoie des experts en décontamination. L'Italie et la Chine prêtent aussi main forte.

 

Mais ce sont les Etats-Unis qui seront au cœur du dispositif. Un navire militaire a été spécialement équipé pour détruire les centaines de tonnes de gaz chimique dangereux qui seront transférés à bord.

 

En outre, la Grande-Bretagne a donc annoncé vendredi qu'elle participe à cet effort en acceptant d'éliminer 150 tonnes de substances nocives dans une de ses usines.

 

D'autres pays ont été approchés ou cités comme étant susceptibles de participer à ce plan : l'Albanie, la Belgique et la France qui, finalement, ne seront pas des acteurs de la neutralisation des armes chimiques syriennes.

 

Il faut préciser que sur les 1 300 tonnes de produits recensées par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, 800 tonnes sont des substances sans réel danger. Et un appel d'offres est lancé pour confier leur destruction au secteur privé.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:40
Syrie/armes chimiques: la Russie fournira du matériel à l'OIAC

 

MOSCOU, 18 décembre - RIA Novosti

 

D'ici la fin de l'année, la Russie fournira à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) la majeure partie du matériel dont cette dernière a besoin pour détruire les arsenaux chimiques de la Syrie, a annoncé mercredi à RIA Novosti une source au sein du ministère russe des Affaires étrangères.

 

"D'ici la fin de l'année, le gros du matériel russe sera acheminé en Syrie. D'ici quelques jours, nous livrerons des camions Kamaz et Oural", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

 

Selon lui, le transport d'armes chimiques hors des frontières syriennes pourrait demander plus de temps que prévu. Aux termes du plan élaboré par l'OIAC, les substances chimiques les plus dangereuses doivent être évacuées à titre prioritaire avant le 31 décembre 2013.

 

"D'après le plan de destruction, les composantes les plus dangereuses des armes chimiques - 500 à 600 tonnes de substances de catégorie 1 - doivent être retirées du territoire syrien, mais le fait est que cet échéancier est impossible à respecter. Un retard technique est possible. La situation en Syrie sortant de l'ordinaire, le délai initialement prévu s'est avéré irréaliste", a souligné la source diplomatique.

 

Selon elle, il faudra parcourir au total 500 km pour gagner le port de Lattaquié où les substances chimiques doivent être chargées à bord de navires qui les achemineront vers leur lieu de destruction.

 

"Une partie des routes sont contrôlées par des rebelles islamistes", a précisé l'interlocuteur de l'agence.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 19:56
Nexter annonce l’acquisition prochaine de Paul Boyé Technologies.

 

18 décembre, 2013 Frédéric Lert (FOB)

 

Le spécialiste du véhicule blindé annonce aujourd’hui être entré en négociations exclusives avec l’entreprise Paul Boyé Technologies, spécialiste français de l’uniforme et de la protection de l’homme en conditions extrêmes. Pour Nexter, il s’agit d’étoffer son pôle équipements qui comprend déjà la filiale NBC-Sys. Avec cette acquisition, Nexter affiche l’ambition de constituer un groupe de dimension européenne dans le domaine des protections individuelles du combattant, notamment vis à vis des menaces NRBC, en jouant sur la complémentarité des deux sociétés : NBC-Sys est spécialisée dans les équipements de détection, de protection et de décontamination NRBC. La société Paul Boyé technologies installée en Haute Garonne est quant à elle implantée sur le marché des équipements textile et des effets de combat. Les deux entités réunies devraient atteindre 250 employés (210 pour Paul Boyé Technologies et une quarantaine pour NBC-Sys) et 100 M€ de chiffre d’affaires.

 

Pour Paul Boyé Technologies, ce rachat devrait permettre de résoudre la question de la succession de ses actuels dirigeants, les frères Philippe et Jacques Boyé. Leur société se retrouverait ainsi adossé à un groupe au capital étatique, jouant qui plus est un rôle pivot dans le programme Scorpion. Malgré une percée récente sur le marché américain pour la fourniture d’équipement NRBC et la réussite de son gilet pare-balles Tigre, vendu à plus de 10.000 exemplaires et utilisé au combat en Afghanistan et au Mali, la société Paul Boyé avait souffert ces dernières années de la baisse des commandes militaires et de la perte du marché d’équipement Félin.

 

Nexter annonce sa volonté de finaliser très rapidement les discussions en cours, ce qui ne devrait pas poser de problème, le capital de Paul Boyé Technologies étant familial. Pour Nexter, il s’agira de la deuxième acquisition menée à bien en l’espace de quelques semaines, après celle de SNPE/Eurenco en début de mois, avec à la clef l’ajout de quelque 500 personnes à l’effectif du groupe. Une preuve de plus de la politique dynamique de développement et de diversification menée par Nexter dans le secteur de la défense terrestre.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 17:30
Syrie/armes chimiques: le Danemark et la Norvège mettent des navires à disposition

 

BRUXELLES, 18 décembre - RIA Novosti

 

Le Danemark et la Norvège mettront à disposition des navires pour transporter les armes chimiques syriennes vers un bâtiment américain chargé de les détruire en haute mer, a annoncé mercredi le directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) Ahmet Uzumcu.

 

"Le Danemark et la Norvège fourniront des navires et un soutien militaire pour le transport maritime des substances chimiques syriennes", a fait savoir M.Uzumcu dans un communiqué de presse.

 

Selon l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), les substances chimiques les plus dangereuses doivent quitter la Syrie avant le 31 décembre. Cette cargaison devrait être acheminée dans le port syrien de Lattaquié avant d'être chargée à bord du navire américain Cape Ray, chargé de la détruire en haute mer.

 

Les sites liés aux arsenaux chimiques syriens seront quant à eux progressivement détruits entre le 15 décembre 2013 et le 15 mars 2014

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 17:30
Syrie/armes chimiques: des camions blindés fournis par Moscou (journal)

 

MOSCOU, 18 décembre - RIA Novosti

 

Des camions blindés russes serviront à transporter les substances chimiques syriennes les plus toxiques au port de Lattaquié, a annoncé mercredi le journal britannique Guardian.

 

"La Fédération de Russie fournira des camions blindés, des citernes et d'autres matériels. La Russie a aussi promis d'accorder une autre aide financière et matérielle et de participer aux efforts visant à garantir la sécurité de la procédure de transfert sur le territoire et dans les eaux territoriales syriennes [des substances chimiques]", a indiqué le journal se référant au directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) Ahmet Uzumcu.

 

Prévue pour 2013, l'opération de transfert de 500 t de substances nécessaires pour la fabrication de gaz sarin et de conteneurs avec du gaz moutarde de 12 régions syriennes vers le port de Lattaquié durera 15 jours. Des navires norvégiens et danois transporteront ces substances chimiques dans un port italien. Le navire américain Cape Ray détruira ces armes chimiques dans les eaux neutres de la Méditerranée. Les navires norvégiens et danois rentreront ensuite en Syrie pour emporter des substances chimiques moins toxiques qui seront remises à des sociétés privées pour être détruites.

 

Des problèmes de sécurité et une mauvaise météo pourraient faire repousser la date limite de retrait des armes chimiques les plus nocives de Syrie, initialement fixée au 31 décembre 2013, a ajouté M.Uzumcu.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 13:30
Le plan international pour sortir les agents chimiques de Syrie prend forme

 

18 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

LA HAYE - Les agents chimiques syriens seront transportés hors du pays par convois suivis par des GPS américains, notamment dans des camions blindés russes sous la surveillance de caméra chinoises, a annoncé l'organisation chargée de superviser la mise en place de ce plan de destruction international.

 

Les détails du plan de destruction, premier en son genre, présentés par le directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à la réunion du Conseil exécutif de l'organisation, ont été publiés mercredi.

 

Plusieurs pays avaient déjà rendu publiques leurs propositions d'aide, notamment les Etats-Unis, qui ont ainsi accepté de se charger d'une partie de la destruction des armes chimiques syriennes, de Catégorie Un, dont des agents chimiques nécessaires à la production de sarin ou de gaz moutarde.

 

La destruction des agents chimiques sera réalisée dans les eaux internationales sur un navire de la marine américaine, le MV Cape Ray.

 

Des navires danois et norvégien sont stationnés en Chypre, attendant de pouvoir escorter deux cargos, qui doivent récolter les agents chimiques au port de Lattaquié, sur la côte syrienne.

 

Les agents chimiques les plus dangereux devraient avoir quitté le territoire syrien le 31 décembre, mais des sources proches du dossier ont déclaré à l'AFP que ces objectifs ne seraient probablement pas respectés.

 

Les agents chimiques sont encore sur 12 sites disséminés sur le territoire syrien.

 

Ces cargos transporteront ensuite les agents chimiques vers un port italien, où ils seront embarqués sur le navire américain, avant de retourner à Lattaquié pour prendre en charge les derniers agents chimiques, moins dangereux, qui doivent être détruits par des sociétés.

 

La Finlande fournira des experts en décontamination et la Russie fournira des navires afin d'assurer la sécurité des opérations navales à Lattaquié et dans les eaux territoriales syriennes.

 

Les Etats-Unis fourniront également 3.000 conteneurs afin de transporter plus de 1.000 tonnes d'agents chimiques et de précurseurs, selon le directeur exécutif de l'OIAC, Ahmet Uzumcu.

 

En plus des caméras de surveillance nécessaires à la vérification du transport qui est sous la responsabilité du régime syrien, la Chine fournira 10 ambulances.

 

Le fonds mis en place pour soutenir ce plan ambitieux dispose actuellement de 9,8 millions d'euros, alors que le Japon a promis 15 millions de dollars supplémentaires.

 

Le rythme très serré de la mise en place du programme de destruction a ralenti récemment, notamment à cause d'une grève des douanes libanaises, de la météo ou des conditions de sécurité, a reconnu M. Uzumcu, mais même si des retards ne peuvent être exclus, l'organisation n'a pas encore décidé de changer les dates fixées.

 

L'ensemble de l'arsenal syrien doit être détruit pour le 30 juin.

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 17:30
Syrie/armes chimiques: l'Italie met un port à disposition

 

MOSCOU, 16 décembre - RIA Novosti

 

L'Italie a accepté de mettre à disposition un de ses ports pour un transbordement d'armes chimiques syriennes à bord d'un navire américain chargé de les détruire en haute mer, annonce lundi la diplomatie italienne citée par les médias occidentaux.

Selon l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), les substances chimiques les plus dangereuses doivent quitter la Syrie avant le 31 décembre. Cette cargaison devrait être acheminée dans le port syrien de Lattaquié avant d'être chargée à bord du navire américain Cape Ray, chargé de la détruire en haute mer.

Un porte-parole de la diplomatie italienne s'est abstenu de dire de quel port il s'agissait.

Auparavant, l'Onu a annoncé qu'un plan détaillé de destruction d'armes chimiques syriennes à l'extérieur de la Syrie serait rendu public le 17 décembre.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:30
L'ONU confirme l'utilisation d'armes chimiques en Syrie

 

13.12.2013 Romandie.com (ats)

 

Des armes chimiques ont été utilisées en Syrie, de manière probable ou certaine, dans cinq des sept attaques sur lesquelles ont enquêté les experts des Nations unies. Leur rapport a été rendu public jeudi soir.

 

Du gaz sarin a sans doute été utilisé dans quatre de ces bombardements, dont une fois en grande quantité, précisent les experts. Dans plusieurs cas, des membres des forces gouvernementales et des civils figurent parmi les victimes, mais il n'a pas toujours été possible d'établir des liens entre les attaques, les victimes et les sites.

 

Le document cite des "preuves" ou des "informations crédibles". Celles-ci tendent à prouver l'utilisation d'armes chimiques notamment dans la Ghouta près de Damas, et à Khan al-Assal (prés d'Alep, nord).

 

"La mission des Nations unies conclut que des armes chimiques ont été utilisées dans le conflit en cours (...) en République arabe syrienne", écrivent les auteurs de ce document. Celui-ci a été remis par Ake Sellstrom, chef de la mission.

 

L'enquête ne portait que sur le type d'armes utilisées, pas sur les auteurs des bombardements. Damas et la rébellion s'accusent mutuellement d'avoir eu recours à des armes chimiques.

 

Dépôts militaires

 

Selon les Nations unies, les rebelles se sont emparés de toutes sortes d'armes dans les dépôts militaires tombés entre leurs mains. Les puissances occidentales assurent en revanche qu'ils ne disposent d'aucune arme chimique.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon doit informer l'Assemblée générale de ses conclusions vendredi. Il les exposera lundi au Conseil de sécurité.

 

"Affront à l'humanité"

 

"L'usage d'armes chimiques constitue une grave violation du droit international et un affront à l'humanité. Nous devons rester vigilants pour assurer l'élimination de ces armes odieuses, pas seulement en Syrie mais partout", a-t-il déclaré jeudi.

 

Au total, 16 cas évoquant l'utilisation d'armes chimiques dans le conflit syrien ont été signalés à l'ONU, notamment par la Syrie, la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. La commission, formée d'experts de l'organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), s'est donc penchée sur sept de ces cas.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 17:30
Syrie: le plan de destruction des armes chimiques présenté le 17 décembre

 

 

NEW YORK (Nations unies), 12 décembre - RIA Novosti

 

Le programme de destruction des armes chimiques de Damas hors de la Syrie sera dévoilé le 17 décembre, a annoncé aux journalistes à Washington le porte-parole de l'Onu Martin Nesirky.

 

"A l'heure actuelle, les détails pratiques sont en cours de discussion", a déclaré le porte-parole.

 

Selon lui, les substances toxiques se trouvant en Syrie ne sont pas chargées dans des obus et, dans leur condition actuelle, ne peuvent être employées à des fins militaires.

 

"Néanmoins, en tous cas, il faut les détruire", a ajouté M.Nesirky.

 

La destruction des armes chimiques syrienne sera réalisée par une mission conjointe des Nations unies et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OAIC) avec le concours des pays membres de l'Onu.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:30
L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

 

BRUXELLES, 10 décembre - RIA Novosti

 

L'Union européenne continuera à aider l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à contrôler la destruction des arsenaux chimiques syriens, a déclaré mardi la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton à l'occasion de la remise du prix Nobel de la paix 2013 à l'OIAC.

 

"L'UE continuera à aider l'OIAC dans sa tâche difficile qui consiste à vérifier la destruction d'armes chimiques, en particulier dans le contexte syrien. L'Organisation apporte une contribution importante au renforcement de la sécurité et de la stabilité dans le monde entier", lit-on dans la déclaration de Mme Ashton.

 

Le diplôme et la médaille de lauréat du prix Nobel de la paix ont été remis mardi au directeur général de l'OIAC Ahmet Uzumcu à Oslo.

 

"Ce prix traduit la reconnaissance de la contribution importante apportée par l'OIAC à l'édification d'un monde libre d'armes chimiques", a souligné la chef de la diplomatie européenne.

 

M. Uzumcu dirige l'Organisation internationale pour l'interdiction des armes chimiques depuis juillet 2010. A l'heure actuelle, l'OIAC regroupe près de 190 Etats. La semaine dernière, le diplomate turc a été réélu à la tête de cette organisation.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 13:30
Syrie: début possible de la destruction des armes chimiques avant fin janvier

 

10 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

OSLO - Le directeur de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), Ahmet Uzumcu, a dit espérer mardi que les opérations de destruction de l'arsenal chimique syrien débuteraient avant la fin janvier.

 

Nous espérons que d'ici à la fin janvier, la destruction pourra commencer sur le navire américain spécialement aménagé à cet effet, a déclaré M. Uzumcu lors d'un entretien avec l'AFP à Oslo en marge de la cérémonie de remise du prix Nobel de la paix attribué cette année à son organisation.

 

Selon la feuille de route de l'OIAC, les agents les plus dangereux de l'arsenal chimique syrien doivent être transportés hors du pays avant le 31 décembre pour ensuite être neutralisés par hydrolyse à bord d'un roulier de la Marine américaine, que celle-ci est en train de munir des équipements adéquats.

 

En raison de la violence des combats en Syrie, qui complique l'acheminement des armes chimiques vers le port de Lattaquié, cette échéance pourrait être légèrement dépassée, sans toutefois que l'objectif d'une destruction complète de l'arsenal chimique syrien avant la fin juin soit remis en cause, a dit M. Uzumcu.

 

Beaucoup de choses dépendront de la situation sécuritaire sur le terrain et malheureusement, la situation sécuritaire s'est détériorée ces dernières semaines, a-t-il expliqué.

 

Nous espérons que la situation nous permettra de boucler l'opération à temps. Il pourrait y avoir quelques retards mais ces retards ne m'inquiètent pas. Ce qui est important pour moi, c'est que l'opération ait lieu de la manière la plus sûre possible, a-t-il ajouté.

 

M. Uzumcu a aussi dit espérer que la destruction des autres agents chimiques dits de catégorie 2, moins dangereux, devrait commencer courant février sous la maîtrise d'oeuvre d'entreprises commerciales privées. Quarante-deux sociétés ont manifesté leur intérêt pour y prendre part, avait-il précisé lundi.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:30
La destruction des armes chimiques syriennes de déroulera sur le MV Cape Ray.

La destruction des armes chimiques syriennes de déroulera sur le MV Cape Ray.

 

07.12.2013 24heures.ch

 

Les Etats-Unis ont dévoilé leur feuille de route pour la destruction de l'arsenal chimique syrien. Les opérations se dérouleront en mer, sur le MV Cape Ray, un cargo de 200 mètres, et prendront «entre 45 et 90 jours».

 

Un navire, deux usines portables, 45 à 90 jours pour traiter des «centaines de tonnes» d'agents chimiques: le Pentagone a dévoilé sa feuille de route pour la destruction des armes chimiques syriennes considérées comme les plus dangereuses.

 

Après le refus de l'Albanie de détruire sur son sol les agents chimiques dits de «priorité 1», considérés comme les plus dangereux et qui doivent avoir quitté la Syrie avant le 31 décembre, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a décidé de confier leur neutralisation aux Etats-Unis.

 

Les Américains mèneront ces opérations en mer à bord d'un navire. Le Pentagone est en train de préparer sur sa base de Norfolk (Virginie, est) le MV Cape Ray, un cargo de 200 mètres appartenant à la flotte de réserve, avec les équipements nécessaires pour mener cette mission qui n'attend plus qu'un feu vert définitif de l'OIAC.

 

150 conteneurs

 

Les agents chimiques considérés comme les plus dangereux, qui doivent être détruits d'ici avril 2014, sont de l'ordre de plusieurs «centaines de tonnes», soit environ «150 conteneurs», selon un haut responsable américain de la Défense, s'exprimant sous couvert de l'anonymat. Damas a déclaré un total de 1290 tonnes d'armes chimiques, de précurseurs ou d'ingrédients.

 

Les conteneurs doivent être convoyés par l'armée syrienne vers le port de Lattaquié, d'après l'OIAC. Ils seront ensuite transportés par des navires vers le port d'un pays tiers, qui reste à déterminer. La Norvège et le Danemark se sont engagés à fournir tout ou partie de ces navires.

 

Une fois dans ce port, les conteneurs seront transbordés dans un délai de 48 heures à bord du Cape Ray, qui mènera vraisemblablement ses opérations de neutralisation dans les eaux internationales.

 

Neutralisation à bord

 

Le département américain de la Défense installe actuellement dans les entrailles du Cape Ray deux systèmes d'hydrolyse déployable (FDHS). Ces sortes d'usines portables sont capables de «neutraliser» les agents chimiques syriens les plus dangereux, ceux qui entrent dans la composition du gaz moutarde, du sarin et du VX.

 

Mis au point en début d'année par le Pentagone, ils sont installés dans les cales du navire sous une tente dotée d'un système de filtration. Ils seront opérés par une soixantaine d'employés civils de la défense américaine, pour un équipage total d'environ 100 personnes à bord.

 

Ce système d'hydrolyse mixe les agents, stockés séparément sous forme liquide «en vrac», avec beaucoup d'eau et de lessive, et aboutit à un «produit inerte avec un faible degré de toxicité» très commun dans l'industrie, selon le haut responsable américain. Les opérations de neutralisation prendront «entre 45 et 90 jours».

 

«Décennies d'expérience»

 

«C'est une technologie éprouvée. Les agents chimiques et leur réaction sont bien connus, c'est sûr et respectueux de l'environnement», estime le responsable, assurant qu'il n'y aura «absolument rien» de rejeté en mer.

 

«Le département de la Défense a des décennies d'expérience dans la démilitarisation des armes chimiques», a-t-il plaidé. Les Etats-Unis sont toujours en train de détruire leur arsenal issu de la guerre froide et ont aidé la Russie, l'Albanie et la Libye à se débarrasser des leurs.

 

Une fois équipé, le navire procédera à des essais en mer puis sera «prêt à appareiller en début d'année prochaine (pour sa mission). C'est une question de semaines», selon lui.

 

Appel d'offres

 

Le Pentagone, pour qui il s'agit d'une opération à «faible risque», n'a pas donné de précisions sur la bulle de sécurité qui sera vraisemblablement instaurée autour du Cape Ray lors des opérations de neutralisation.

 

Les produits inertes issus de l'hydrolyse seront ensuite confiés à des sociétés de traitement spécialisées dans les déchets industriels. Tout comme les autres agents chimiques syriens, pour lesquels l'OIAC a lancé un appel d'offre au secteur privé. Quelque 35 sociétés ont exprimé leur intérêt, selon l'un des porte-parole de l'OIAC, Christian Chartier.

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 12:30
Syrie: le roulier "MV Cape Ray" équipé pour détruire les armes chimiques du régime

 

07.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Les États-Unis ont commencé à modifier un de leurs navires afin d'être en mesure de détruire 500 des 1200 tonnes d'armes chimiques, y compris des gaz innervants, qui composent l'arsenal syrien.

Il s'agit du MV Cape Ray, un navire roulier de 198 mètres, de la flotte de réserve (Marad), qui se trouve actuellement à la base navale de Norfolk, en Virginie.

Pour effectuer sa mission, le Cape Ray aura un équipage de 23 personnes, ainsi qu'un complément de 36 spécialistes qui mettront en œuvre les deux unités de destruction par hydrolyse (deux Field Deployable Hydrolysis Systems) qui sont en cours d'installation sur le pont principal (main trailer deck), là où seront stockés 127 conteneurs de gaz moutarde et autres agents toxiques.

Les autres ponts serviront de stockage pour les réserves d'eau, pour les résidus et les autres produits à détruire.

Une fois les aménagements réalisés, le navire pourrait quitter Norfolk le 4 janvier pour gagner la Méditerranée où les produits toxiques seront transférés d'un autre roulier qui, lui, les aura embarqués dans un port syrien. Durée estimée de l'opération: de 45 à 60 jours.

Sur ce sujet, on pourra l'analyse éclairante de l'expert JP. Zanders en cliquant ici.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 12:30
Syrie : des armes chimiques à démanteler envoyées au large

 

 

02.12.2013, Maria Baliabina - La Voix de la Russie

 

Les principaux stocks d’armes chimiques syriennes seront démantelés dans les eaux internationales de la mer Méditerranée. Un porte-parole de la Maison-Blanche a annoncé dimanche que les États-Unis avaient commencé la préparation à bord du Cape Ray. Moscou apportera son aide aux préparatifs. Cela fait longtemps déjà que la Russie utilise l’hydrolyse pour neutraliser les agents chimiques toxiques militaires (aux États-Unis, ils étaient brûlés jusqu’à récemment).

 

De manière générale, environ 1.300 tonnes d’agents toxiques devraient être détruites. Seuls les plus dangereux, environ 500 tonnes, seront neutralisés sur le navire américain, par la méthode de l’hydrolyse. Des entreprises privées se chargeront du traitement et de la neutralisation des déchets qui en découleront.

 

« Les substances chimiques vont être amenées dans le port de la ville de Lattaquié (Syrie), où elles seront emballées et placées sous scellés. Ensuite, plusieurs bateaux les emmèneront sur le navire mis à la disposition par les États-Unis », explique Sigrid Kaag, la coordonnatrice spéciale de la mission conjointe ONU-OIAC.

 

L’OIAC souligne que les armes chimiques seront neutralisées en dehors des eaux syriennes. Pour le moment, les équipements adéquats sont en train d’être installés sur le navire. Moscou va apporter son aide à la préparation de cette opération des États-Unis, où il y a peu encore, les armes chimiques étaient brûlées. Elena Souponina, experte auprès du Conseil russe aux affaires étrangères, précise que la Russie utilise depuis longtemps l’hydrolyse pour neutraliser les agents chimiques toxiques militaires.

 

« Les risques sont importants, et c’est une procédure très coûteuse. Mais c’est plus sûr que de démanteler l’arsenal chimique sur le territoire syrien parce qu’il y a une guerre civile et que les autorités ne peuvent pas garantir la sécurité des spécialistes. »

 

Le nombre d’inspecteurs internationaux qui vont suivre l’emballage et le transport des substances chimiques sera doublé pour se chiffrer à 30 personnes. Le groupe d’experts travaille actuellement avec des mesures de sécurité renforcées. Les itinéraires des inspecteurs sont soigneusement gardés secrets.

 

« Les groupes armés viennent d’Arabie saoudite, du Qatar et de Turquie. Et je pense qu’il peut leur être demandé de s’attaquer aux inspecteurs de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, afin d’essayer de stopper le processus de démantèlement des substances chimiques et ainsi relancer l’idée d’une intervention militaire contre la Syrie », explique Salim Harba, expert militaire et général syrien à la retraite.

 

Pour les experts, les 800 tonnes restantes sont moins dangereuses. Elles seront neutralisées sur le territoire d’autres pays. Plus de 30 entreprises commerciales ont annoncé leur volonté de participer au démantèlement des armes chimiques. Celle qui va remporter l’appel d’offres recevra entre 40 et 50.000 euros pour effectuer ce travail. Selon le calendrier établi par l’OIAC, les armes chimiques devraient être totalement démantelées au milieu de l’année prochaine.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 19:30
Armes chimiques syriennes: le plus complexe reste à venir

 

 

02 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

LA HAYE - La coordinatrice de la mission conjointe entre l'ONU et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a estimé lundi à La Haye que le plus complexe reste à venir pour détruire l'arsenal chimique syrien.

 

Dans le même temps, Damas a appelé la communauté internationale à passer à l'acte, en lui fournissant les ressources nécessaires pour assurer la destruction de cet arsenal, plutôt que de se contenter de déclarations.

 

Malgré les progrès significatifs qui ont été effectués dans une très courte période de temps, le travail le plus complexe et le plus difficile reste à venir, a déclaré la coordinatrice de la mission, la Néerlandaise Sigrid Kaag.

 

Elle s'exprimait lors de l'ouverture de la conférence annuelle des États parties à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), où les 190 Etats signataires de la Convention de 1993 se réunissaient pour discuter notamment du budget de l'organisation, qui siège à La Haye.

 

Retirer les agents chimiques syriens du pays afin de les détruire va demander des efforts collectifs et de coordination énormes, a-t-elle ajouté, rappelant que les agents chimiques les plus dangereux devaient avoir quitté le pays en guerre pour le 31 décembre.

 

Il existe de nombreux facteurs ne dépendant pas de la volonté de la mission conjointe qui pourraient avoir des conséquences sur notre habilité à remplir nos objectifs dans les délais établis, a ajouté Mme Kaag.

 

Nous restons dépendants de la situation, changeante, sur le terrain, a ajouté Mme Kaag, racontant avoir dû se rendre en hélicoptère dans le port d'où les agents chimiques doivent quitter la Syrie, la route étant alors bloquée.

 

Les agents chimiques les plus dangereux ou prioritaires doivent en effet être transportés depuis différents sites à Lattaquié, le principal port syrien, avant de quitter ce port vers un bateau de l'armée des États-Unis.

 

Celui-ci, une fois en dehors des eaux territoriales syriennes, devrait procéder à leur destruction avant le 31 mars 2014 par le procédé de l'hydrolyse.

 

La Syrie, qui coopère avec l'OIAC, a déclaré posséder 1.290 tonnes d'armes chimiques, de précurseurs ou d'ingrédients. L'ensemble de l'arsenal chimique syrien doit être détruit pour la mi-2014.

 

L'OIAC avait annoncé samedi que les États-Unis avaient offert leur aide après que plusieurs pays eurent refusé de détruire ces armes sur leur sol.

 

Le matériel d'emballage prévu pour le transport de manière sûre a commencé à arriver à Damas depuis Beyrouth, a-t-elle ajouté, soulignant que des retards avaient été constatés à cause d'une grève des douanes libanaises.

 

Pourtant, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mekdad a déclaré lors de l'Assemblée à La Haye: La Syrie appelle tous les Etats qui sont en mesure de le faire à fournir une assistance et un appui.

 

La plupart de ces Etats se contentent de faire des déclarations, mais nous invitons instamment tous les Etats qui sont en mesure de le faire à passer à l'acte, a-t-il dit.

 

La sécurité et la sûreté, de même que l'assistance financière, sont essentielles, et des insuffisances dans ces domaines sont autant d'obstacles qui pourraient entraver le bon déroulement de la mise en oeuvre de ce programme, a ajouté M. Mekdad.

 

La Syrie, ravagée par un conflit sanglant depuis 2011, a donc besoin qu'on lui prête des véhicules blindés, des moyens de transport, des ressources pour surveiller les mouvements des agents chimiques, a-t-il déclaré.

 

Le plan de destruction de l'arsenal chimique syrien résulte d'un accord russo-américain ayant permis d'éviter des frappes militaires américaines en Syrie, après des attaques chimiques mortelles en août que Washington attribue au régime du président Bachar al-Assad.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 23:30
Washington va détruire 400 tonnes de produits toxiques syriens en haute mer

 

30.11.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

L'info de ce samedi m'a rattrapé et mon article paru ce matin dans Ouest-France est en partie dépassé (mes questions ont désormais des réponses) mais c'est la loi de l'actualité.

 

Je récapitule: les plans de destruction des armes chimiques syriennes étaient quasiment au point mort puisqu'aucun pays n'avait accepté de procéder à la destruction des stocks syriens sur son territoire (Albanie, Belgique, France avaient ainsi refusé). D'où l'idée de détruire une partie de ces stocks en haute mer (non pas en les jetant à l'eau!) sur un navire spécialement aménagée. Pour le reste du stock (1/3 des quelque 1200 tonnes), l'OIAC a passé un appel d'offres dont je me suis fait l'écho (cliquer ici).

Or, ce matin, l'OIAC a annoncé
- d'une part que 35 entreprise privées avaient montré un intérêt pour le projet de destruction des 800 tonnes de produits toxiques, mais qu'il restait à régler la question de la prise en charge financière de cette opération,
- d'autre part que les USA avaient décidé de prendre en charge, financièrement et techniquement, la destruction du stock de produits les plus dangereux (400 t) et qu'ils étaient en train de préparer un navire pour y effectuer les opérations par hydrolyse.

Voici un extrait du communiqué de presse:

"In a statement to the OPCW Executive Council on Friday 29 November 2013, Director-General Ahmet Üzümcü announced that the United States has offered to contribute a destruction technology, full operational support and financing to neutralise Syria’s priority chemicals, which are to be removed from the country by 31 December. The Director-General stated that the neutralisation operations will be conducted on a U.S. vessel at sea using hydrolysis. Currently a suitable naval vessel is undergoing modifications to support the operations and to accommodate verification activities by the OPCW."

Finalement, la deadline du 31 décembre (sortie de tous les stocks de Syrie) pourrait bien être respectée. Bonne nouvelle

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:30
MV CAPE RAY (T-AKR 9679)

MV CAPE RAY (T-AKR 9679)

 

MOSCOU, 29 novembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis proposent de détruire l'arsenal chimique syrien dans les eaux neutres de la Méditerranée, à bord de leur navire Cape Ray grâce à la technique de l'hydrolyse, selon une source anonyme de l'administration américaine citée par les médias locaux, écrit vendredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) prépare pour le 17 décembre un plan détaillé pour la destruction des arsenaux chimiques syriens. La discussion sur les méthodes de recyclage des produits chimiques a lieu en pleine préparation de la conférence de paix Genève-2.

Le cargo Cape Ray est doté du système FDHS (Système mobile de neutralisation par hydrolyse) capable d'éliminer des produits chimiques solides et les éléments utilisés pour la fabrication de produits toxiques. Mais il ne peut rien contre ceux qui sont déjà intégrés aux munitions.

La technique d'hydrolyse de produits toxiques a déjà été utilisée avec succès pour détruire les armes chimiques de l'Albanie. A l'époque, c'est l'Allemagne qui avait fabriqué et livré le dispositif pour éliminer les produits chimiques. Les USA ont été les premiers à proposer en octobre d'utiliser le FDHS pour éliminer les armes chimiques syriennes. Cependant à l'époque il était suggéré de livrer ces dispositifs mobiles en Syrie et non de mener cette opération en mer.

Il est évident que la destruction des armes chimiques dans la zone de conflit serait extrêmement dangereuse mais les pays étrangers ont refusé d'effectuer ce travail sur leur territoire.

La liquidation des armes doit être terminée à l'été 2014 et un plan d’action détaillé doit être élaboré d'ici le 17 décembre. Actuellement, la majeure partie du matériel destiné à l'emballage sécurisé et au transport des produits chimiques se trouve déjà au Liban. A partir de là, il devra être transporté jusqu'à Damas et aux sites de stockage des armes chimiques. L'évacuation des produits chimiques du pays devra être achevée d'ici le 5 février 2014.

L'OIAC a annoncé hier que la situation sécuritaire instable du pays rendait difficile le retrait des produits chimiques de Syrie.

Les unités armées qui combattent le président Bachar al-Assad restent incontrôlables.

La conférence de paix Genève-2 a été fixée au 22 janvier 2014. La délégation de Damas sera présidée par Walid Mouallem, ministre des Affaires étrangères et vice-premier ministre. L'opposition a promis d'être présente mais on ignore encore si elle aura une délégation et un programme communs.

Pendant ce temps l'Iran a décidé de rétablir le contact avec ses voisins arabes. La semaine prochaine le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif se rendra au Koweït et à Oman, pendant que son homologue des Emirats arabes unis visitera Téhéran. Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu s'est récemment rendu en Iran. Il a fait une déclaration conjointe avec son homologue iranien sur le règlement du conflit syrien  en appelant à cesser le feu avant le 22 janvier.

En dépit du rapport de forces évident dans le conflit syrien, la chaîne américaine CNN a décidé hier de semer la confusion chez les téléspectateurs. Elle a sciemment coupé au montage les passages de l'interview de Vitali Tchourkine, ambassadeur russe à l'Onu, où le diplomate expliquait les obstacles à l'activité humanitaire causés par l'opposition et le caractère inadmissible des conditions préalables imposées pour participer à Genève-2.

De plus, la chaîne a censuré son appel à prendre en compte la volonté des Syriens, qui soutiennent majoritairement Assad. Cette version "rédigée" de l'interview a été diffusée mardi. Vitali Tchourkine regrette que les sujets les plus sensibles soient restés hors cadre. Tous les autres ont été surpris par le coup tactique de CNN.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:30
Wanted: contractors pour détruire le stock d'armes chimiques syriennes


28.11.2013 par P. Chapleau - Lignes de Défense
 

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a lancé un appel aux entreprises privées susceptibles de détruire le stock d'armes chimiques de la Syrie. Un stock estimé à 1 200 tonnes et qui rassemble quelque 18 types de produits. La société retenue devra détruire 800 tonnes de produits chimiques et 7,6 millions de litres d'eau utilisée pour le traitement. Le budget est estimé actuellement à 35/40 millions d'euros.

L'annonce date du 20 novembre et les entreprises doivent répondre pour le 29. On lira la "request for expression of interest" en cliquant ici.

Comme le stipule le document: "All chemicals including the effluent will be packed in appropriate containers, meeting international transportation standards, and transported to the port closest to the facility. The receiving treatment/disposal facility will perform all off loading, transportation from the port to the facility, and handle any waste generated during disposal operations in accordance with its health and safety plan", ce qui veut dire que ces opérations n'auront pas lieu sur le territoire syrien. Où? La question reste posée.

A noter aussi l'ouverture d'un nouveau site web (cliquer ici)

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:50
Des éléments du 2è régiment de dragons

Des éléments du 2è régiment de dragons

 

17 novembre 2013 Par Olivier Fourt

 

La lutte contre les armes nucléaires et chimiques n'appartient pas au passé. Principale menace durant la Guerre froide, elle prend aujourd'hui de nouvelles formes. En France un régiment spécialisé, le 2ème RD, s'est entraîné il y a quelques jours en Pologne avec ses partenaires de l'OTAN, dans le cadre de l'exercice Stead Fast Jazz.

Chronique Défense NRBC 17.11.13 (02:26)
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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 08:30
Armes chimiques syriennes: l'OIAC lance un appel au secteur privé

 

21 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

LA HAYE - L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a lancé un appel au secteur privé en vue de la destruction des deux tiers des armes chimiques syriennes, a-t-on appris jeudi auprès de l'organisation.

 

L'OIAC cherche à identifier les sociétés commerciales intéressées à une participation à un éventuel processus d'appel d'offres, a indiqué l'OIAC sur son site internet.

 

L'organisation évoque le traitement et la destruction de produits chimiques dangereux ou inoffensifs, organiques ou pas, de matériel de conditionnement et de conteneurs dans le cadre de la destruction des armes chimiques syriennes.

 

Le conseil exécutif de l'OIAC a adopté le 15 novembre à La Haye une feuille de route sur la destruction de l'arsenal chimique syrien d'ici à la mi-2014, hors de la Syrie.

 

Un plan détaillant les méthodes possibles de destruction de ces armes doit être approuvé avant le 17 décembre par le Conseil exécutif.

 

Mais, en dépit du consensus sur la destruction de l'arsenal chimique syrien hors du pays en guerre, aucun Etat n'a à ce jour accepté qu'elle s'effectue sur son sol.

 

L'OIAC a d'ailleurs indiqué mercredi que les armes chimiques pourraient être détruites en mer.

 

Le processus de destruction des armes chimiques par une société privée dépend lui aussi de l'accord d'un Etat pour accueillir ces armes sur son territoire.

 

L'OIAC a fourni dans son appel d'offres une liste des produits chimiques, des déchets résultants de la destruction des armes chimiques et du matériel qu'elle souhaite voir détruits par la société privée. Il ne s'agit que d'une partie de l'arsenal chimique syrien.

 

L'organisation basée à La Haye a répertorié quelque 800 tonnes de produits chimiques, 7,7 millions de litres de déchets et 4.000 conteneurs de capacités différentes.

 

Il s'agit de produits chimiques qui peuvent être détruits de manière sûre par le secteur industriel, parmi lesquels des composants chimiques parmi les plus toxiques et qui n'ont pas encore été mélangés, a déclaré à l'AFP Christian Chartier, porte-parole de l'OIAC.

 

Les sociétés seront choisies comme dans n'importe quel appel d'offres, sur des critères comme les délais proposés, les compétences, le prix offert, a-t-il précisé.

 

Certaines armes chimiques, comme le gaz moutarde, sont détruites par le processus d'hydrolyse, au terme duquel des déchets appelés effluents sont obtenus, qui doivent être détruits. D'autres armes chimiques comme le gaz sarin sont plus facilement détruits par incinération.

 

Si la destruction des armes doit être achevée pour la mi-2014, la destruction des déchets, ou effluents, doit être achevée pour le 30 décembre 2014.

 

La Syrie, qui coopère avec l'OIAC et qui a sur son sol une mission conjointe OIAC-ONU composée d'inspecteurs, a déclaré posséder 1.290 tonnes d'armes chimiques, précurseurs ou ingrédients.

 

Les sociétés ont jusqu'au 29 novembre pour renvoyer un document à l'OIAC exprimant leur intérêt et assurant que l'entreprise a les capacités de réaliser la tâche demandée. Une destruction par une société privée serait effectuée sous la supervision de l'ONU.

 

Le plan de destruction de l'arsenal chimique syrien résulte d'un accord russo-américain ayant permis d'éviter des frappes militaires américaines en Syrie, après des attaques chimiques mortelles en août que Washington attribue au régime du président Bachar al-Assad.

 

Dans le cadre du démantèlement de l'arsenal chimique syrien, les sites de production ont d'ores-et-déjà été rendus inopérants et les armes chimiques mises sous scellés.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:30
Comment détruire les armes chimiques syriennes?

Après le refus de l’Albanie, l'OIAC envisagerait maintenant une destruction en pleine mer.

 

21 novembre 2013 Par RFI

 

Comment détruire les armes chimiques syriennes et surtout comment trouver un pays qui acceptera d'assurer sur son territoire la destruction de ces armes, un arsenal de plus de 1 000 tonnes ? C'est le problème, terriblement difficile à régler, auquel sont confrontées les grandes puissances qui veulent se débarrasser du stock syrien. Pour l'instant, tous les pays contactés, c'est le cas de l'Albanie, de la Belgique ou encore de la Norvège, ont refusé de réaliser - ou d'héberger - ces opérations de destruction. Du coup, une autre solution émerge : celle d'une destruction en mer, sur des installations spécialement prévues à cet effet.

 

Le conseil exécutif de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a adopté vendredi à La Haye une feuille de route sur la destruction de l'arsenal chimique syrien d'ici à la mi-2014, comprenant un plan détaillant les méthodes possibles de destruction de ces armes, hors de la Syrie, sur terre ou en mer. Ce plan doit être approuvé avant le 17 décembre.

 

Christian Chartier, porte-parole de l’OIAC nuance: « Il faut imaginer, et vraiment il faut le faire sous réserve de détails qui seront finalisés dans les jours et les semaines qui viennent, la création en mer d’une plateforme, que certains appellent barge, qui pourrait ressembler à un cargo, une espèce de plateforme flottante sur laquelle seront équipées des unités mobiles de destruction des armes chimiques. »

 

Edi Rama, Le Premier ministre albanais

«  Il y a un point qui m'a fait réfléchir lors des discussions avec nos partenaires: l'impossibilité de respecter les délais.(...) Il est impossible pour l'Albanie de s'impliquer dans cette opération. »

 

Edi Rama (00:50)
 

Le Premier ministre albanais

 
 

16/11/2013 par France 24

La destruction en mer, une possibilité comme une autre selon l'OIAC

 

Alors, est-ce finalement un aveu d'échec ? Une façon de reconnaître que l'OIAC ne trouve pas de pays qui acceptent la destruction des armes chimiques syriennes sur leur territoire.

 

Pour le porte-parole de l'OIAC, cela ne veut pas dire que la piste de la destruction au sol est abandonnée. « Nous disons simplement que la possibilité de détruire en mer était l’une des options sur la table. Il y en a d’autres. »

 

Une première et un certain nombre de problèmes liés au confinement dans un bateau

 

Pour autant, l'idée serait de transformer un bateau en véritable centrale de destruction de composants chimiques. Mais les experts ne sont pas vraiment confiants, les risques sont importants, d'autant qu'il s'agirait d'une première mondiale. Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques à la Fondation de recherche et stratégie parle d'une piste « un peu surprenante, voire même cocasse ». Il pointe les problèmes « liés au confinement dans un espace en mer, c’est-à-dire dans un bateau ». Selon le spécialiste, circonspect, cette propsition « signe le désarroi dans lequel est un petit peu l’organisation aujourd’hui puisqu’elle se demande comment et où elle va détruire l’arsenal chimique syrien. Et cela renforce un peu mes craintes qui consistent à penser que cet arsenal chimique syrien ne sera probablement pas détruit à l’horizon du premier semestre 2014, mais qu’il faudra probablement beaucoup plus de temps.»

 

 

Comment détruire les armes chimiques syriennes?

►Deux techniques pour détruire les armes chimiques

 

Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques à la Fondation de recherche et stratégie revient sur les deux techniques principales pour détruire les rames chimiques : « La première, c’est l’incinération c’est-à-dire la destruction à haute température des agents chimiques militaires dans un four construit à cette intention. Puis l’autre technique, qui est un moyen plus chimique, consiste à hydrolyser les agents, c’est-à-dire à les mélanger à différents produits avec de l’eau et à des températures également élevées dans un réacteur chimique, et donc de dégrader puis de détruire ces agents. Evidemment il est beaucoup plus compliqué de détruire des agents chimiques militaires qui ont déjà été chargés dans un système d’arme c’est-à-dire dans un obus, dans une roquette ou dans un missile parce qu’il faut d’abord prélever l’agent chimique dans l’obus, dans la roquette ou le missile, pour pouvoir le détruire. Donc au global, ce qu’il faut retenir c’est que c’est un processus qui est délicat techniquement, qui est très coûteux et qui nécessite la construction d’une infrastructure relativement importante.»

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 08:30
En haute mer, la destruction des stocks d'armes chimiques syriennes?

20.11.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Aucun pays n'a à ce jour accepté que la destructions des stocks d'armes chimiques syriennes s'effectue sur son sol.
- La Belgique a refusé lundi que ces opérations soient effectuées sur son territoire.
- L'Albanie avait exclu vendredi d'accueillir une telle opération de destruction.
- La Norvège avait de même rejeté la requête mais s'est engagée, de pair avec le Danemark, à fournir des navires pour contribuer au transport des armes chimiques syriennes vers le lieu de leur destruction.
- La France s'est dit prête à apporter son expertise pour la destruction des armes chimiques syriennes hors de Syrie, mais elle n'a pas été sollicitée pour les accueillir.
 

A noter que les travaux du site d'élimination des chargements d'objets identifiés anciens (SECOIA), piloté par Astrium (voir mon post de 2011 en cliquant ici) ont commencé au sud du camp de Mailly; SECOIA sera opérationnel en 2016 et pourra détruire 42 t de munitions chimiques par an.

 

Alternative. Les Américains envisagent de transférer sur le territoire syrien une usine mobile de traitement, une Field Deployable Hydrolysis System dont j'ai parlé ici. Problème à résoudre: installer l'usine, y acheminer les stocks actuellement sur 23 sites et garantir leur destruction sous haute sécurité dans un pays où la guerre civile fait rage.
 

Autre solution: l'offshore. L'arsenal syrien de plus de 1 200 tonnes d'armes chimiques pourrait être détruit en mer si l'on ne trouve aucun pays qui accepte que cette destruction se fasse sur son sol, selon l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Un navire ou une plate-forme pourraient être aménagée pour cette destructions.

Note RP Defense :

L'Allemagne refuse d'accueillir les armes chimiques syriennes (Westerwelle)

La Russie refuse de détruire elle-même les armes chimiques (officiel)

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