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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 12:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

1 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Lorsqu’une embarcation suspecte s’approche d’un peu trop près, un destroyer américain vient s’interposer entre elle et le porte-avions français, au beau milieu du Golfe. Rapidement, la menace s’éloigne.

 

Au même titre que la frégate française Chevalier Paul, le USS Mitscher participe au « bouclier » déployé autour du Charles de Gaulle qui, depuis le 23 février, envoie ses Rafale et Super Etendard frapper le groupe Etat islamique (EI) en Irak.

Le USS Mitscher relève certes du porte-avions américain USS Carl Vinson, stationné juste à côté. Mais quand il vient prêter main forte au Charles de Gaulle, il reçoit ses ordres de l’amiral Eric Chaperon, à la tête du groupe aéronaval français.

« La coopération (entre porte-avions français et américain) a atteint un niveau inégalé », relève le capitaine de vaisseau Christophe, qui dirige l’état-major embarqué sur le Charles de Gaulle.

Après plusieurs semaines d’entraînement l’an dernier dans les mêmes eaux (opération Bois Belleau), les deux marines travaillent en « intégré », sous commandement opérationnel américain, et non plus « l’une à côté de l’autre », explique l’officier, qui n’en dira pas plus sur son identité, en raison des strictes consignes d’anonymat en opérations.

« On peut mutualiser les escortes, le soutien logistique. Notre pétrolier va ainsi ravitailler les bâtiments américains. Et nous on reçoit (de l’approvisionnement) grâce au Cod », précise-t-il.

Deux fois par semaine, un avion Cod (ou Greyhound) de l’US Navy fait le lien entre le porte-avions français et Bahreïn, ramenant courrier, fret et passagers, là où le pétrolier La Meuse ne va à quai que toutes les deux semaines environ pour le ravitaillement en vivres et carburant.

Pour la Marine française, qui ne peut que pâlir d’envie devant les moyens de son homologue américaine, cette mutualisation est tout bénéfice. En contrepartie, elle met à disposition douze Rafale et neuf Super Etendard pour les opérations de la coalition internationale en Irak.

 

La cuisine française, une arme

Concrètement, la campagne de frappes contre le groupe EI est planifiée au Centre des opérations aériennes (CAOC – Combined Air Operations Center) de l’armée américaine au Qatar, où sont présents des officiers de liaison français.

Sur mer, les porte-avions français et américain communiquent en direct par visioconférence. Un officier américain est aussi détaché auprès de l’amiral Eric Chaperon sur le Charles de Gaulle.

« J’ai été amené ici pour aider à comprendre comment ce porte-avions peut travailler mains dans la mains avec un porte-avions américain », explique Patrick, lui-même pilote de Growler, un avion de guerre électronique, dans l’US Navy.

Avec des porte-avions de même nature, à propulsion nucléaire, et des missions identiques de frappes en Irak, la coordination est, selon lui, « très facile ». La principale différence qu’il ait pu observer tient plutôt à la taille des porte-avions américains, deux fois plus grands et dix fois plus nombreux à la surface des mers.

Une autre différence notable se situerait plutôt du côté des… cuisines. « Ah la nourriture est bien meilleure ici! », lâche sans hésiter l’officier. « J’ai entendu un amiral américain dire, après avoir mangé à bord : +La cuisine française est une arme !+. Il a raison ».

Et la baguette française cuite à bord du Charles de Gaulle fait toujours son petit effet sur les équipages de Greyhound qui la ramènent tel un trophée à terre.

Bénéficiaire d’un échange d’officiers, Tiphany, 29 ans, a été intégrée à un équipage français de Hawkeye (Oeil de faucon), l’avion de surveillance stationné sur le Charles de Gaulle.

« La plus grande surprise pour moi, c’était de découvrir que les toilettes sont mixtes. Sur un porte-avions américain, elles ne le sont jamais », raconte-t-elle. « Et même si c’est très réglementé, ici vous pouvez boire deux bières par jour là où chez nous ce serait plutôt une fois tous les deux mois! », s’amuse-t-elle.

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 16:30
French planes on Gulf-based carrier make first strikes (25 Feb.)

 

Feb 25, 2015 Spacewar.com (AFP)

 

Aboard The Charles De Gaulle - French warplanes from an aircraft carrier in the Gulf carried out their first strikes Wednesday since the warship joined the fight against jihadists in Iraq this week.

 

"We hit a training base for Daesh in the west of Iraq," said Marc Gander, communications advisor to Vice-Admiral Eric Chaperon, commander of the warship's battle group.

 

He used an Arabic acronym to refer to the Islamic State jihadist group.

 

The target was "close to the borders with Syria, at Abu Qaim," said Gander.

 

One of the four Rafale fighter jets that took off on Wednesday morning returned having released all four of its guided missiles while another dropped two, an AFP photographer said.

 

The two pilots shook hands after stepping down from their planes.

 

French warplanes have formed part of the US-led coalition carrying out raids against IS jihadists in Iraq for several months.

 

But the Charles de Gaulle only began operations against the Islamic State group in Iraq on Monday, stepping up France's campaign seven weeks after deadly jihadist attacks in Paris.

 

The carrier's 12 Rafale jets and nine Super Etendard add to France's nine Rafales based in the United Arab Emirates and six Mirage 2000Ds flying out of Jordan.

 

The carrier will be operational in the Gulf for eight weeks.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 16:30
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

 

27/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 23 au 26 février 2015, la moitié du détachement de protection mis en place sur le détachement chasse projeté en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal a été relevé.

 

Déployé dès le début de la mission, le détachement des Commandos Parachutistes de l’Air 20 (CPA 20) connaît sa première relève. Ainsi seize personnels du CPA 20 constituant le détachement de protection (DETPRO) du détachement chasse quitteront le sol jordanien cette semaine et seront remplacés par seize militaires des Commandos Parachutistes de l’Air (CPA 30).

 

Au sein des forces en présence, le détachement du CPA 20 a travaillé en étroite collaboration avec les forces de sécurité jordanienne et a assuré la sécurité des personnels, matériels et des installations du détachement contre les agressions potentielles. Il a également assuré la protection des aéronefs lors des phases de décollage ou d’atterrissage, grâce à la mise en œuvre de patrouilles légères franco-jordaniennes, dont les missions principales sont de surveiller, renseigner et alerter.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal  mobilise dorénavant 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval composé notamment du porte-avions Charles de Gaulle avec à bord 12 Rafale Marine et 9 Super Etendard Modernisés.

photos Armée de l'Air
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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 11:30
photo Marine Nationale

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27 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

La coalition internationale qui combat le groupe État islamique a mené jeudi des frappes contre des positions des djihadistes dans le nord-est de la Syrie, où ils ont enlevé plus de 220 chrétiens assyriens.

 

Ces trois derniers jours, près de 1.000 familles d’ Assyriens, soit quelque 5.000 personnes, ont fui leur domicile pour trouver refuge à Hassaké et Qamichli, deux villes du nord-est tenues par les forces kurdes et gouvernementales, selon un responsable assyrien.

« Ils sont désespérés, dans un total dénuement, ils ont tout laissé derrière eux », a raconté à l’AFP par téléphone depuis Qamichli Jean Tolo, responsable de l’Organisation assyrienne pour les secours et le développement.

Joint par téléphone à Hassaké, Danny Jano, 35 ans, a expliqué à l’AFP avoir fui en pyjama avec sa femme et ses deux filles en apprenant que les djihadistes approchaient de son village.

« Les combats ont commencé lundi à 04H00 du matin. Nous avons entendu le bruit des armes automatiques et des bombardements durant sept heures avant de décider d’abandonner notre maison », a-t-il raconté.

Dans un nouveau bilan, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a fait état du rapt de 220 personnes, contre 90 précédemment, depuis lundi.

Les Assyriens ont été enlevés dans la région de Tall Tamer, à une vingtaine de km à l’ouest de Hassaké, où l’EI contrôle désormais 10 villages chrétiens, selon l’ONG. La ville de Tall Tamer demeure elle sous le contrôle de forces kurdes.

Des raids de la coalition ont eu lieu autour de Tall Tamer, selon cette même source qui n’a pas fourni dans l’immédiat un bilan des victimes des frappes.

 

Boucliers humains ?

Selon Oussama Edward, directeur du Réseau assyrien des droits de l’Homme basé en Suède, les otages assyriens, « en grande majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées », ont été emmenés à Chaddadé, un fief de l’EI au sud de Hassaké.

« L’EI perd du terrain et ils ont pris ces otages pour en faire des boucliers humains », a-t-il affirmé, estimant que le groupe tentera aussi d’échanger ses otages contre des prisonniers jihadistes aux mains des Kurdes.

Au moins 35 combattants de l’EI et 25 membres des forces kurdes et assyriennes ont été tués dans les combats dans la région ces trois derniers jours, selon l’OSDH.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a « condamné fermement » ces enlèvements de chrétiens, qui sont les premiers de cette ampleur en Syrie, et réclamé leur « libération immédiate et sans condition ».

« De tels crimes montrent une nouvelle fois la brutalité de l’EI qui est responsable de milliers de crimes et violations contre les gens de toutes les religions, ethnies et nationalités ».

 

Assad le ‘dictateur’

Le groupe sunnite radical a lancé jeudi sur le web une « campagne internationale » de soutien à son « califat islamique », proclamé en juin 2014 par son chef Abou Bakr al-Baghdadi sur les territoires conquis en Syrie et en Irak.

« Frères, rejoignez-nous dans cette campagne et participez au combat contre les opérations que les mécréants lancent pour nous stopper », indique l’EI dans son appel, en référence aux frappes de la coalition qui visent aussi l’EI en Irak.

La montée en force de l’EI en Syrie a grandement éclipsé la confrontation entre le régime de Bachar al-Assad, mis au banc par de nombreux pays occidentaux, et la rébellion, qui entrera le mois prochain dans sa cinquième année et a fait plus de 210.000 morts.

Le médiateur de l’ONU pour la Syrie Staffan de Mistura est attendu vendredi à Damas, où il discutera le lendemain de sa proposition de gel des combats entre rebelles et forces du régime pendant six semaines dans la grande ville du nord Alep, selon la presse syrienne.

Lors d’une rencontre mercredi avec trois parlementaires français, le président Bachar al-Assad a déclaré son appui à cette initiative, selon des participants à la réunion.

L’entretien de ces parlementaires avec M. Assad, avec lequel Paris n’entretient plus de relations, a été condamné par le président français François Hollande, qui a qualifié le chef de l’Etat syrien de « dictateur ».

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:30
photo Patrick Baz -MarineNationale

photo Patrick Baz -MarineNationale

 

26/02/2015 Par Valérie LEROUX à bord du Porte-Avions Charles de Gaulle  -Lepoint.fr (AFP)

 

Le porte-avions Charles de Gaulle va relever d'ici avril son pendant américain, l'USS Carl Vinson, pendant plusieurs jours dans le Golfe, une première entre les deux marines, explique à l'AFP le contre-amiral Eric Chaperon, commandant du groupe aéronaval français.

 

Q : Pourquoi avoir engagé cette semaine le Charles de Gaulle dans la coalition internationale contre Daech (groupe Etat islamique) en Irak, alors que 15 chasseurs français, stationnés aux Emirats arabes unis et en Jordanie, y participent déjà ?

R : Vu l'étendue du théâtre, la coalition n'a pas suffisamment d'avions (...) Cette puissance est aussi intéressante à ce stade de la campagne parce qu'on sent bien qu'aujourd'hui, Daech est en difficulté. Le porte-avions offre une réserve de puissance très flexible. Si un effort particulier devait être nécessaire (en soutien des forces irakiennes), sur Mossoul ou d'autres sites, il est l'instrument idéal. Ce n'est pas non plus qu'un outil de puissance ou une vitrine technologique, comme certains voudraient le suggérer. C'est aussi un instrument politique, un signal politique fort à l'adresse de Daech, mais aussi et peut-être surtout de nos partenaires.

 

Q : Vous êtes engagés aux côtés du porte-avions USS Carl Vinson. Comment les deux bâtiments coopèrent-ils au sein de la coalition ?

R : Le Carl Vinson va être relevé et c'est nous qui assurerons la permanence pendant la relève. Pour la première fois dans un dispositif américain, le rôle du porte-avions sera tenu par un porte-avions français. C'est bien la marque de la confiance qui unit les deux marines et du niveau d'interopérabilité auquel on est parvenu. Après la relève, le groupe du (porte-avions) Roosevelt se présentera. On va même réaliser des vols conjoints, c'est-à-dire qu'on aura une patrouille avec un avion français et un avion américain. Cela aussi, ça ne s'est jamais fait. On a par ailleurs une frégate britannique dans notre groupe. Là aussi, c'est la première fois qu'une frégate britannique remplace nombre pour nombre une frégate française. C'est un signe très encourageant pour la relation franco-britannique et pour la défense européenne.

 

Q : Quels sont les défis militaires, techniques d'une mission dans le Golfe, une région parmi les plus exposées du monde ?

R : C'est une zone compliquée pour des porte-avions. Vous avez énormément de pêcheurs, de navigation commerciale. Les plateformes pétrolières génèrent des flux d'embarcations, d'hélicoptères. On s'astreint à ne pas les survoler. Il suffit aussi de voir la carte des trafics aériens pour comprendre que la vie de nos pilotes n'est pas simple. La météo est assez capricieuse. On passe de phases sans vent, où les porte-avions sont obligés d'aller vite (afin de créer du vent sur le pont pour les avions), ce qui dans le trafic peut être très compliqué, à des phases où le vent vous amène du sable. On est aussi à proximité des côtes iraniennes, de leur zone d'entraînement. Donc, il faut éviter toute situation de méprise ou d'incompréhension.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:30
Le Charles de Gaulle à plein régime contre l'EI

 

24 févr. 2015 by AFP

 

Le Charles de Gaulle a entamé sa deuxième journée d'opérations contre le groupe Etat islamique (EI) mardi 24 février, quelque part entre l'Arabie saoudite et l'Iran. Trois "pontées" (décollages) ont été réalisées, soit douze avions catapultés vers l'Irak et revenus sains et saufs quelques heures plus tard

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 21:55
Chammal : Point de situation du 26 février

 

26/02/2015 Sources EMA

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé vingt-sept missions aériennes au-dessus de l’Irak, incluant plusieurs missions de reconnaissance armée et un raid ayant abouti à la destruction d’un camp d’entraînement de Daech.

 

Dans la matinée du 25 février 2015, deux avions Rafale Marine ont décollé depuis le porte-avions Charles de Gaulle, pour leur première mission de frappe au-dessus de l’Irak. Le groupe aéronaval, engagé depuis le 23 février dans l’opération Chammal, est déployé à partir du golfe arabo-persique où il vient renforcer les composantes françaises déjà engagées dans la coalition depuis plus de cinq mois.

 

Parallèlement, dans le cadre du volet conseil et formation de l’opération Chammal, plusieurs éléments sont arrivés en Irak cette semaine : la quasi-totalité du détachement d’instruction opérationnelle (DIO) génie de Bagdad le 21 février, et le DIO infanterie de Bagdad le 24 février. Ces DIO, respectivement orientés sur les domaines du génie et de l’infanterie, seront tous deux réalisés au profit de militaires irakiens de l’Iraqi Counter Terrorism Service. Au total, avec le DIO génie d’Erbil, déjà en place, et les mentors de la mission de conseil d’état-major Advise & Assit, qui seront mis en place prochainement, ce sont une centaine de militaires français qui participeront au volet conseil et formation de l’opération Chammal.

 

Lancée depuis le 19 septembre 214, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval.

Chammal : Point de situation du 26 février
Chammal : Point de situation du 26 février
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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 23:30
Premier contact avec l'Irak pour "Charpy", pilote de Rafale


25 févr. 2015 par AFP

 

 

Pilote de Rafale, "Charpy" découvre pour la première fois le théâtre d'opération irakien. Comme ses équipiers, il est aussi galvanisé par la "barbarie" de l'adversaire qui, plus que jamais, le conforte dans sa mission

 

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 20:30
EI : les Rafale du Charles de Gaulle larguent leurs premières bombes

 

25/02/2015 Le Point.fr

 

Le porte-avions, qui croise dans le golfe Persique, a été engagé par la France pour combattre les djihadistes dans le nord de l'Irak.

 

Des Rafale du Charles de Gaulle ont largué mercredi leurs premières bombes sur l'Irak, deux jours après le début de l'engagement du porte-avions dans les opérations de la coalition internationale contre le groupe État islamique, a indiqué un responsable français. "On a frappé un camp d'entraînement utilisé par Daesh (acronyme de l'EI en arabe) dans l'ouest de l'Irak, près de la frontière avec la Syrie, à Abou Qaim", a précisé Marc Gander, conseiller en communication du contre-amiral Éric Chaperon qui commande le groupe aéronaval du porte-avions.

 

Un photographe de l'AFP a constaté que l'un des quatre Rafale qui avaient décollé le matin du bâtiment, au nord du golfe, était revenu sans aucune bombe, et l'autre avec la moitié de son emport initial. Ils étaient partis avec quatre bombes chacun, à guidage laser ou GPS. Les six bombes larguées ont visé la même cible, a précisé Marc Gander. Dix à douze appareils, Rafale et Super Etendard modernisés, ont effectué chaque jour des missions à partir du porte-avions depuis le début des opérations lundi. Les deux premiers jours, ils étaient revenus avec l'intégralité de leur armement.

 

photo Marine Nationale

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Neuf Rafale stationnés aux Émirats arabes unis et six Mirage 2000D en Jordanie participent par ailleurs à l'opération française Chammal en Irak, déclenchée le 19 septembre dernier. Cette opération se déroule dans le cadre de la coalition internationale contre les djihadistes de l'EI, qui contrôlent de larges portions de territoire en Syrie et en Irak. Ces avions ont effectué une centaine de missions de reconnaissance et autant de missions de frappes, en appui des forces irakiennes et des peshmergas kurdes qui combattent l'EI sur le terrain, indique-t-on au ministère français de la Défense. Les frappes peuvent avoir été planifiées ou réalisées à partir d'informations recueillies en vol.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 16:30
photo Marine Nationale

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25/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Ce matin, 25 février 2015, deux avions Rafale Marine ont décollé depuis le porte-avions Charles de Gaulle pour leur première mission de frappe au-dessus de l’Irak.

 

Au cours de cette mission de frappe planifiée, la patrouille a détruit un camp utilisé par Daech pour entraîner des combattants dans la région d’Al Quaim, non loin de la frontière syrienne.

 

Le porte-avions Charles de Gaulle et son groupe aéronaval sont engagés dans l’opération Chammal depuis le golfe arabo-persique, depuis le 23 février. Le GAN vient opérer en complément des composantes françaises déjà engagées dans l’opération Chammal depuis plus de cinq mois.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal  mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval (1).

 

(1) Le GAN est constitué d’un état-major embarqué, du porte-avions Charles de Gaulle, du groupe aérien embarqué (12 Rafale Marine, 9 Super Étendard Modernisés et 1 Hawkeye), de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent, du pétrolier ravitailleur Meuse et d’un sous-marin nucléaire d’attaque agissant en précurseur.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationalephoto Marine Nationale
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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 13:30
photo Marine Nationale

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24 février 2015 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

Le porte-avions français rejoint la Task Force américaine dans le Golfe Persique pour participer aux combats contre l’Etat Islamique. Le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du Charles de Gaulle est officiellement engagé dans l’opération Chammal en Irak. La diplomatie navale a encore de beaux jours devant elle…

 

On s’en doutait très fort depuis le départ du porte-avions de Toulon le 13 janvier dernier et c’est aujourd’hui officiel : le Charles de Gaulle, qui a franchit le détroit d’Ormuz, va prendre part aux opérations contre l’Etat Islamique en Irak. Le navire et son escorte (deux frégates, un pétrolier ravitailleur et un sous-marin nucléaire d’attaque, 2600 marins au total dans ce qui est appelé la « Task Force 473 ») a rejoint la Task Force 50 américaine, centrée quant à elle autour du porte-avions USS Carl Vinson. En attendant l’entrée en scène du Queen Elizabeth et de ses F-35 (2019 au plus tôt), la France reste donc le seul pays au monde capable de travailler en étroite coopération, on a presque envie de dire sur un pied d’égalité, avec l’aviation embarquée américaine.

 

Suite de l’article

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 16:30
photo Marine Nationale

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23.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le porte-avions Charles-de-Gaulle a intégré ce matin la task force 50, formée autour du PA Carl-Vinson. Les premiers Rafale Marine auraient décollé en début de matinée du Charles-de-Gaulle, qui croise à 120 milles nautiques (200 kilomètres) au nord de Bahreïn dans le Golfe (photo ci-dessus ambassade de France à Bahreïn). Objectif: l'Irak.

La nouvelle n'a rien de surprenant. On savait qu'entre son départ de Toulon, le 13 janvier, son escale à Bahreëin autour du 17 février, et les manœuvres auxquelles le GAN participera en avril au large de l'Inde (où JYLD se rendra dès ce lundi après une courte visite sur le PA), les SEM et Rafale (9 et 12 appareils)allaient prendre part à l'opération Chammal.

 

Ce qui est plus significatif (et en cela je rejoins l'analyse de l'excellent blog Mars attaque), c'est le déploiement de DIO (détachement d'instruction opérationnelle) en Irak. On lira ici ce qu'en dit le ministère de la Défense à l'issue de la visite du CEMA en Irak:
"- 2 DIO sont dispensés à Erbil: l’un concerne l’utilisation des canons de 20mm qui ont été livrés aux Peshmergas par la France au cours du mois d’août 2014 ; l’autre concerne la formation aux techniques du génie de combat (lutte contre les engins explosifs improvisés et savoir-faire liés à la valorisation du terrain en défensive, technique appelée de « contre mobilité »).
Un troisième DIO, lié aux techniques élémentaires de prise en compte d’un blessé au combat, pourrait voir le jour dans les semaines à venir ;
- à Bagdad, à partir du mois de mars, 2 autres DIO seront conduits au profit de l’ICTS (Iraqi Counter Terrorism Service): l’un concerne la formation aux techniques du combat d’infanterie ; l’autre concerne la formation aux techniques du génie de combat."

Ce sont donc 5 DIO français qui devraient bientôt opérer en Irak. S'y ajoute "une mission de conseil d’état-major au profit de l’état-major d’une division irakienne." Cette formation sera dispensée à Bagad par une vingtaine d’officiers français d’état-major qui bénéficieront du soutien d’un détachement national d’une trentaine de militaires.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 16:30
Le GAN constitué autour du PA CDG est officiellement engagé dans l’opération Chammal

 

23.02.2015 Crédit : État-major des armées / Marine Nationale
 

Le 23 février 2015, le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle est officiellement engagé dans l’opération Chammal en Irak, pour lutter contre le groupe terroriste Daech.

Le GAN est constitué d’un état-major embarqué, du porte-avions Charles de Gaulle, du groupe aérien embarqué (12 Rafale Marine, 9 Super Étendard Modernisés et 1 Hawkeye), de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent, du pétrolier ravitailleur Meuseet d’un sous-marin nucléaire d’attaque agissant en précurseur.

 

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 16:30
Opération Chammal - mise à jour EMA 23 Fev. 2015

23.02.2015 Crédits EMA

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 15:30
photo Marine Nationale

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23.02.2015 par Alain Barluet, Envoyé spécial à bord du Charles-de-Gaulle dans le Golfe arabo-persique - leFigaro.fr


Le contre-amiral Éric Chaperon commande le groupe aéronaval -avec pour fleuron le porte-avions Charles-de-Gaulle- actuellement présent dans le Golfe arabo-persique et engagé à partir de ce lundi au sein du dispositif français Chammal pour lutter contre Daech en Irak.
 

LE FIGARO - Quelles vont être les missions des avions du Charles de Gaulle en Irak?

 

ÉRIC CHAPERON : Les missions des 21 chasseurs Rafale et Super Etendard modernisés embarqués sur le porte-avions prolongeront celles déjà menées dans le cadre du dispositif Chammal depuis le 15 septembre. Ces missions sont de trois types: le renseignement, le commandement - car nous agissons dans le cadre d'une coalition et il faut nous coordonner, les frappes et l'appui à nos alliés irakiens et kurdes sur le terrain. Le Groupe aéronaval (GAN) que je commande comprend le Charles-de-Gaulle, la frégate de défense anti-aérienne Chevalier Paul, une frégate britannique assurant la défense anti-sous-marine, le HMS Kent, le pétrolier ravitailleur La Meuse et un sous-marin nucléaire d'attaque. L'opération est dirigée par les Américains qui ont aux aussi engagé dans la zone un de leurs porte-avions, l'USS Carl Vinson.

 

Comment allons-nous «travailler» avec les Américains pendant cette mission délicate?

Nous allons nous intégrer au dispositif américain tout en conservant la pleine souveraineté dans nos décisions et le choix de nos missions. Pour cela, nous nous sommes entraînés intensivement. Le déploiement - appelé Bois Belleau - que nous avons mené l'an dernier avec les Américains, ici même dans le Golfe arabo-persique, a considérablement accru notre interopérabilité avec ces alliés majeurs. Nous continuons d'ailleurs à approfondir cette interopérabilité avec les États-Unis. En même temps, à partir d'aujourd'hui, on n'est plus dans l'exercice mais pleinement dans l'engagement opérationnel. Il y a quelques jours, sur les champs de tirs de Djibouti, nous avons répété l'ensemble de la mise en œuvre des armements de nos avions…

 

Les Américains disposent de capacités beaucoup plus importantes que les nôtres, ce sont eux qui réalisent plus de 90% des frappes contre Daech…

Le GAN des Américains n'est pas plus imposant que le nôtre. Croyez-moi, nous sommes loin d'être ridicules et ils nous respectent. Une de nos frégates, Le Jean-Bart, a été insérée dans leur dispositif. Pensez-vous qu'ils nous confieraient la défense anti-aérienne de leurs bateaux si tel n'était pas le cas? Bien évidemment, ils ont des moyens plus importants que nous. Nous sommes complémentaires.

 

Cette action militaire, à partir du Golfe arabo-persique peut-elle changer la donne militaire en Irak?

Les combattants de Daech ont eu le dessus sur le terrain mais ils sont en train de le perdre. La prise d'ascendant militaire est en train de changer de camp. L'engagement du Charles-de-Gaulle et du groupe aéronaval ne va pas changer la donne à lui tout seul. Mais sa réserve de puissance est importante dans ce conflit qui va durer. La mobilisation du groupe aéronaval contre Daech conforte notre autorité de premier partenaire des Américains dans la coalition et souligne après des pays de la région notre appui face au terrorisme.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 13:30
source @Top_Force - twitter

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23.02.2015 par Alain Barluet, Envoyé spécial à bord du Charles-de-Gaulle dans le Golfe arabo-persique - leFigaro.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé le début des opérations aériennes contre l'État islamique, lundi, lors d'une visite surprise à bord du porte-avions présent dans le Golfe arabo-persique. Dès le début de matinée, les avions français ont effectué leurs premières missions vers l'Irak depuis le fleuron de la Marine nationale.

 

«La France sera d'une fermeté totale», a déclaré Jean-Yves Le Drian en se rendant à bord du Charles-de-Gaulle, lundi. Il a annoncé le début des opérations aériennes contre Daech depuis le porte-avions, présent dans le nord du Golfe depuis une huitaine de jours. Dans la matinée, quatre chasseurs Rafale et quatre Super Étendard armés de bombes GBU 12 et A2SM de 250 kilos devaient être catapultés depuis le pont d'envol du bateau amiral de la Marine nationale en direction de l'Irak. Mission: collecter du renseignement mais aussi effectuer des frappes pour appuyer l'armée irakienne et les Kurdes contre Daech. Des opérations similaires sont déjà menées dans le cadre de l'opération Chammal depuis la base française d'Al-Dhafra, à Abu Dhabi, et d'Azraq, en Jordanie.

«Six mois d'engagement nous ont permis d'endiguer la dynamique de conquête territoriale de Daech et de stabiliser les lignes de front», a déclaré le ministre de la Défense. Toutefois, a-t-il ajouté, «la menace persiste et la raison de notre action demeure». «L'engagement du Charles de Gaulle marque une nouvelle étape», a ajouté le ministre, arrivé à bord d'un hélicoptère américain depuis Bahreïn pour une visite d'à peine plus de deux heures sur le «Charles».

Le porte-avion est accompagné d'une escorte comprenant une frégate de défense anti-aérienne, le Chevalier Paul, un pétrolier ravitailleur, La Meuse, une frégate britannique de lutte anti sous-marine, le HMS Kent, et un sous-marin nucléaire d'attaque. Ce «groupe aéronaval» agira en conjointement avec les forces américaines, autour du porte-avions USS Carl Vinson. Le Charles-de-Gaulle, qui a appareillé le 13 janvier de Toulon devrait rester dans le Golfe pour une période d'environ huit semaines. Il emporte 12 chasseurs Rafale, 9 Super Etendard modernisés un avion de guet Hawkeye et quatre hélicoptères. Le bateau mettra ensuite le cap sur l'Inde où se dérouleront des exercices conjoints avec la marine du sous-continent.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:30
Visite du CEMA en Irak dans le cadre de l’opération Chammal

 

17/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 15 et 16 février 2015, le général d’armée Pierre de Villiers s’est rendu pour la première fois en visite officielle en Irak pour y rencontrer les plus hautes autorités politiques et militaires du pays, ainsi que les éléments français déployés dans le cadre de l’opération CHAMMAL.

 

A Bagdad, le CEMA s’est tout d’abord rendu en « zone verte » où il a été successivement reçu par le Premier ministre Irakien, M. Haïder al-Abadi, le ministre de la Défense, M. Khalid al-Obaidi et son homologue, le général d’armée Babaker Zebari. A chaque fois, il  s’est longuement entretenu sur la situation dans laquelle est plongée l’Irak depuis l’offensive lancée par Daech à l’été, ainsi que sur l’analyse des options stratégiques de résolution de cette crise. Ces rencontres ont également permis d’évoquer le rôle tenu par les forces françaises aux côtés de leur partenaire irakien.

 

La France, qui représente aujourd’hui le deuxième contributeur de la coalition, est tout d’abord engagée dans une logique d’appui aux combats, à travers sa participation aux différentes missions de frappes aériennes et de renseignement, mais aussi à travers le rôle tenu par les officiers insérés au sein des états-majors de la coalition. Elle est par ailleurs engagée dans un processus de formation et de conseil au bénéfice des forces irakiennes. Ce pilier de formation est en cours de développement et sera renforcé au cours des prochaines semaines.

 

Pour « prendre le pouls » du terrain, le général de Villiers a rencontré les officiers présents à Bagdad, qu’ils soient insérés dans les différents états-majors ou chargés de préparer le déploiement à venir des modules de formation. Il s’est en particulier rendu aux sorties ouest de la capitale, sur le camp de l’ICTS (Iraqi Counter Terrorism Service). Dans le cadre de sa remontée en puissance, cette unité d’élite de l’armée irakienne bénéficiera de la formation dispensée par deux détachements d’instruction opérationnelle de l’armée française (l’un lié aux techniques de combat d’infanterie ; l’autre aux techniques de lutte contre les engins explosifs improvisés). Sur place, il a pu mesurer l’excellente intégration des militaires français et la confiance placée par les autorités irakiennes dans la formation dispensée par la France.

 

Dans l’après-midi, après un vol tactique au-dessus du territoire irakien, le CEMA s’est posé à Erbil, au nord-est de l’Irak. Sur place, il a été reçu par M. Massoud Barzani, Président du Gouvernement régional kurde, avant de retrouver les éléments des détachements d’instruction opérationnelle (DIO) français qui participent à la formation des Peshmergas. Là encore, il a pu mesurer la qualité de la formation dispensée, de l’engagement des militaires français et, comme à Bagdad, leur proximité avec ceux dont ils assurent la formation et dont ils partagent la vie.

 

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REPERES

 

Sur demande du gouvernement irakien et dans le cadre de la coalition, les armées françaises se sont engagées à assurer différentes actions de formation au profit des forces irakiennes pour les accompagner dans leur remontée en puissance.

 

Les détachements d’instruction opérationnelle (DIO)

 

Il s’agit de formations dispensées à des combattants par des équipes d’une quinzaine de spécialistes, chargés de leur faire acquérir des savoir-faire dans des domaines spécifiques :

- 2 DIO sont dispensés à Erbil : l’un concerne l’utilisation des canons de 20mm qui ont été livrés aux Peshmergas par la France au cours du mois d’août 2014 ; l’autre concerne la formation aux techniques du génie de combat (lutte contre les engins explosifs improvisés et savoir-faire liés à la valorisation du terrain en défensive, technique appelée de « contre mobilité »). Un troisième DIO, lié aux techniques élémentaires de prise en compte d’un blessé au combat, pourrait voir le jour dans les semaines à venir ;

- à Bagdad, à partir du mois de mars,  2 autres DIO seront conduits au profit de l’ICTS : l’un concerne la formation aux techniques du combat d’infanterie ; l’autre concerne la formation aux techniques du génie de combat.

 

Visite du CEMA en Irak dans le cadre de l’opération Chammal

Advise and Assit

 

Il s’agit d’une mission de conseil et d’assistance qui sera fournie par différents pays de la coalition au profit des forces de sécurité irakiennes.

Dans ce cadre, la France conduira une mission de conseil d’état-major au profit de l’état-major d’une division irakienne. L’objectif est d’aider les forces irakiennes à planifier et conduire leurs propres opérations, depuis les postes de commandement d’une unité d’un volume de 5 à 6000 combattants interarmes.

Cette formation sera dispensée à Bagad par une vingtaine d’officiers français d’état-major qui bénéficieront du soutien d’un détachement national d’une trentaine de militaires.

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 12:30
Chammal : Point de situation du 19 février

 

19/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 21 missions aériennes en Irak. Au cours de l’une d’entre elles, le 13 février, un objectif de Daech a été détruit dans la ville d’Hit à l’ouest de Badgdad.

 

Dans la soirée du vendredi 13 février 2015, deux Mirage 2000D étaient incorporés dans une patrouille mixte composée d’aéronefs australiens, canadiens et français pour conduire une mission de Deliberate (attaque planifiée). Lors de cette mission, les Mirage 2000D français ont délivré 2 GBU 49 sur une ancienne usine de soda transformée en chaîne de production d’IED (Improvised Explosive Devices– engins explosifs improvisés).

 

Hormis ces tirs, les Rafale et Mirage 2000D de l’armée de l’Air ont conduit quotidiennement des vols de reconnaissance armés et de contrôle aérien, contribuant de façon complémentaire au recueil du renseignement sur le groupe terroriste Daech, en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région.

 

Les 15 et 16 février 2015, le général d’armée Pierre de Villiers s’est rendu pour la première fois en visite officielle en Irak pour y rencontrer les plus hautes autorités politiques et militaires du pays, ainsi que les éléments français déployés dans le cadre de l’opération Chammal. Ses rencontres lui ont permis d’échanger sur la situation sécuritaire en Irak depuis l’offensive de Daech, de recueillir directement la perception des autorités irakiennes sur la stratégie employée par cet adversaire, et de réfléchir avec eux sur les options stratégiques de résolution de cette crise. Ce fut aussi l’occasion d’évoquer le rôle tenu par les forces françaises aux côtés de leur partenaire irakien. A Bagdad, puis sur le camp d’Erbil, le CEMA est allé au contact des premiers militaires français déployés en mission de conseil et de formation au profit de l’armée irakienne, ainsi que des éléments précurseurs des détachements complémentaires de formation qui seront déployés dans les semaines à venir.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un avion ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

Chammal : Point de situation du 19 février
Chammal : Point de situation du 19 février
Chammal : Point de situation du 19 février
Chammal : Point de situation du 19 février
Chammal : Point de situation du 19 février
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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 11:21
Chammal : point de situation du 12 février

 

13/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 18 missions aériennes au-dessus du sol irakien. Deux d’entre elles ont abouti sur des frappes contre des objectifs de Daech, permettant la destruction d’un ensemble de ligne de défense fortifiées.

 

Le 8 février, une mission a été conduite par les avions de chasse dans le secteur de Mossoul, permettant notamment la destruction d’un poste de commandement et la neutralisation de combattants de Daech.

 

Plus tard dans la nuit, les avions français ont participé à un raid aérien au sud-ouest de Kirkourk aux environs de Tal Ward. La mission visait à détruire un ensemble de lignes de défense fortifiées de Daech. Les aéronefs de la force Chammal ont ainsi permis la destruction de tranchées faisant office de première ligne de défense de Daech, au moyen notamment de bombes AASM.

 

Depuis le lancement de l’opération Chammal, ce sont près de 370 missions aériennes qui ont été réalisées par l’ensemble des avions français engagés dans la mission. Parmi celles-ci, les actions de frappe ont permis la destruction d’environ 80 objectifs au sol, incluant bâtiments, véhicules, complexes logistiques ou neutralisation de combattants du groupe Daech.

 

A la demande du gouvernement irakien, les armées françaises se sont engagées courant janvier dans des actions ponctuelles de formation au profit des forces irakiennes. Deux détachements d’instruction opérationnelle (DIO), armés par des militaires spécialistes du génie, sont en cours de projection à Bagdad et Erbil afin de former les forces irakiennes (Peshmergas et Iraqi Counter Terrorism Service, ICTS) au domaine du « contre-IED » et du génie de combat.

 

En complément, la coalition prépare une mission de conseil et d’assistance des forces de sécurité irakiennes, la mission « Advise and Assist », à laquelle les forces françaises participeront à hauteur d’une vingtaine de mentors. Il s’agit d’une mission de conseil d’état-major, dont l’objectif est d’aider les forces irakiennes à planifier et conduire leurs propres opérations depuis les postes de commandement de niveau division / brigade. Ils seront chargés d’assurer la formation de l’état-major de la 6èmedivision irakienne (environ 5 000 hommes).

 

Tous ces DIO seront assurés par des militaires en provenance de différentes brigades interarmes.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR et un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

Chammal : point de situation du 12 févrierChammal : point de situation du 12 février
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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 05:55
Op. Chammal - photo Armée de l'Air

Op. Chammal - photo Armée de l'Air

 

12/02/2015 LeFigaro.fr (AFP)

 

Déployé dès 2007 en Afghanistan, le Rafale a été le premier appareil à intervenir en Libye en 2011, avant d'être engagé au Mali en 2013 dans le cadre de l'opération Serval. Neuf appareils sont actuellement engagés en Irak.

 

De l'Afghanistan à l'Irak où il est engagé aujourd'hui dans des opérations contre l'organisation Etat islamique, l'avion de chasse français Rafale, dont 24 exemplaires vont être vendus à l'Egypte, a été éprouvé au combat sur de multiples terrains d'interventions.

Fer de lance de la défense française, entré en service en 2004, «le Rafale est un avion de combat de quatrième génération considéré comme l'un des appareils multirôle les plus performants actuellement en service», explique Edward Hunt, consultant sénior chez IHS Jane's.

Conçu dès l'origine comme un avion omnirôle, c'est-à-dire capable de remplir toutes les missions de la chasse française, le Rafale a acquis un haut degré de maturité opérationnelle depuis son entrée en service en 2004. L'appareil est qualifié pour des opérations de défense aérienne, de bombardement stratégique et d'appui au sol, de lutte anti-navires et de reconnaissance aérienne. Capable de mener différentes missions au cours d'un même vol, il est également le vecteur aéroporté de la dissuasion nucléaire française.

Déployé dès 2007 en Afghanistan, le Rafale a été le premier appareil à intervenir en Libye en 2011, avant d'être engagé au Mali en 2013 dans le cadre de l'opération Serval. Là, il s'est illustré en menant le raid le plus long de l'armée de l'air française: 9 heures 35 en vol entre la base aérienne de Saint-Dizier (Haute-Marne) et N'Djamena au Tchad.

Neuf appareils sont actuellement engagés dans l'opération Chammal en Irak, que mène la France aux côtés de ses alliés contre l'organisation Etat islamique (EI). L'appareil, désormais éprouvé au combat, a ainsi apporté la preuve de sa pertinence dans le contexte géopolitique actuel fait de conflits asymétriques, avec une capacité de déploiement rapide et d'excellentes performances opérationnelles.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 08:30
Chammal : dans la peau du chef de la cellule logistique déployée

 

09/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis le mois de novembre 2014, le major Jean-Marc, 50 ans, est en mission comme chef de la cellule logistique déployée (CLD) en Jordanie pour l’opération Chammal.

 

Le major Jean-Marc a intégré l’armée de l’air en 1983 en tant que logisticien. Affecté au début de sa carrière sur la base aérienne de Salon de Provence, il est employé depuis 2010 par le Commandement des Forces Aériennes (CFA), à Bordeaux, et détaché auprès de la SIMMAD (Structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la Défense). Le major travaille au niveau du bureau des systèmes d’information en tant que référent ATAMS (Aircraft Technical and Airworthiness Management System). Il explique : « Il s’agit du système d’exploitation technico-logistique de l’armée de l’air qui permet de suivre les aéronefs au niveau technique et en même temps de faire la logistique. »

 

Déployé en Jordanie pour une durée d’environ 4 mois, il effectue actuellement sa cinquième opération extérieure. Son rôle en tant que chef de la CLD est de « réaliser les commandes pour le détachement chasse, les pièces détachées du périmètre aéronautique qui sont justement liées au système ATAMS,  ainsi que pour les pompiers, les servitudes et bien sûr nous sommes chargés de tous les formulaires qui sont suivis dans l’armée de l’air. »

 

Après avoir pris ses marques dans un petit hangar au sein de la zone technico-opérationnelle, le major a pu y mettre en place son entrepôt de pièces détachées avec l’aide de son équipe composée d’un adjudant et de deux sergent-chef. « On entrepose, on distribue, on prépare des colis départ et on réceptionne tout le matériel. » L’équipe est ainsi en charge de toute la logistique air au sein du détachement en place en Jordanie, « par contre nous ne nous occupons pas de toutes les commandes relatives aux Systèmes d’Information et de Communication ainsi que celles liées au GAAO – Groupement Aérien d’Appui aux Opérations. »

 

En liaison quotidienne avec Bordeaux, le major ajoute « le mécanicien Mirage 2000, dès qu’il réalise une opération sur un avion, a la possibilité, quand il a besoin d’une pièce, de faire une demande d’approvisionnement, et si nous disposons de cette pièce dans notre lot, nous lui fournissons le matériel. Pour re-compléter ensuite notre lot, nous faisons une demande informatique via ATAMS. »

 

En France, le major Jean-Marc travaille en état-major. Il est justement responsable de tout le suivi des anomalies qui sont remontées au niveau du système ATAMS et réalise avec son équipe les demandes d’évolution du logiciel pour améliorer les performances ou le rendre plus convivial. Déployé en Jordanie en très peu de temps, le major se préparait à ce départ puisqu’il était d’astreinte opérationnelle à trois jours.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR et un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

Chammal : dans la peau du chef de la cellule logistique déployéeChammal : dans la peau du chef de la cellule logistique déployée
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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:30
Les ressources en oxygène de l’opération Chammal en Jordanie

 

09/02/2015 Armée de l'air

 

Dès le 28 novembre 2014, début de l’opération Chammal, en Jordanie, une citerne de 4200 litres d’oxygène est projetée afin d’assurer les besoins nécessaires aux pilotes engagés dans les missions aériennes quotidiennes. Le 14 décembre, une équipe de trois sous-officiers est projetée pour réaliser un audit des usines locales. Leur objectif ? Trouver des fournisseurs de qualité dans le pays d’accueil afin de limiter les aérotransports de citerne.

 

Le 4 décembre, le département de médecine aéronautique opérationnelle (DMAO) du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) de Mont-de-Marsan, l’équipe d’études techniques des matériels d’environnement du commandement des forces aériennes (EETME 62600) et le pôle des gaz aéronautiques du détachement « Air » 204 Beauséjour, sont mis en alerte pour un départ imminent en Jordanie. Le 14 décembre, une équipe constituée de trois sous-officiers arrivent sur zone à bord d’un Hercules C130. Aidée par le personnel déjà projeté, l’équipe de missionnaires procède immédiatement au transfert et à l’installation du matériel d’analyse de campagne dans les locaux mis à leur disposition. « Pendant le voyage, le matériel a subi quelques accélérations positives à l’atterrissage, ce qui nous a valu quelques inquiétudes quant au fonctionnement de l’IRTF (Infra-Rouge à Transformée de Fourrier), explique l’un des experts. Après réparation et des essais concluants, l’inquiétude a laissé finalement place à la sérénité ».

 

Les ressources en oxygène de l’opération Chammal en Jordanie

Pour les spécialistes, les jours qui suivent leur arrivée sont consacrés à une visite des différentes usines, avec présentation des sites et des procédures de production par les directeurs respectifs.  Les premiers prélèvements par échantillonnages peuvent alors commencer. « À l’issue de cette campagne de prélèvements et d’analyses, nous avons donné l’autorisation à une usine de procéder au remplissage d’une citerne de l’armée de l’air », confie l’un des auditeurs. Les différents moyens existants sur site, pour le transport des gaz par voie routière, ont également fait l’objet d’un examen minutieux avant validation.

 

C’est ainsi que le 21 décembre, la première livraison par un véhicule appartenant au prestataire retenu est réalisée sur une citerne de 4200 litres de l’armée de l’air en présence de ses experts pour superviser les opérations et détecter la moindre anomalie. Le contenu de la citerne a ensuite été échantillonné à son tour puis analysé. L’exploitation des résultats a validé l’ensemble de la chaîne : production, livraison et transfert par voie routière. Cette usine de production jordanienne, avec son moyen de transport précisément identifié, a été conjointement validée par le DMAO et l’EETME auprès des autorités militaires locales et désignée comme source de ravitaillement pour l’armée de l’air.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 17:30
Le Rafale de retour de reconnaissance armée

 

28 janvier 2015 Crédits : Etat-major des armées / armée de l’Air

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

 

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 20:30
Chammal : l’US Navy remercie la FAA Jean Bart

 

05/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 24 janvier 2015, 40 marins de la frégate Jean Bart ont reçu les honneurs de la marine américaine pour la qualité du travail effectué et la qualité des relations entretenues lors du déploiement de la frégate anti aérienne au sein du Carrier Strike Group One (CSG1) Vinson.

 

La frégate Jean Bart vient de passer trois mois dans le golfe arabo-persique au sein du Carrier Strike Group One (CSG1), à assurer la protection du porte-avions USS Carl Vinson et au contrôle de près de 4 000 aéronefs de la coalition en partance et retour de la zone d’opération du Levant, dans le cadre de l’opération Chammal.

 

Par la qualité des services rendus et son extension temporelle, soulignées par les américains, le Jean Bart a ainsi été rapidement considéré comme partie intégrante du groupe aéronaval. A ce jour, elle s’inscrit comme la frégate étrangère la plus présente autour du Carl Vinson lors ce déploiement.

 

Pour saluer cette intégration hors norme, aussi bien pour la France que pour les Etats-Unis, le commodore Stuffle, commandant les escorteurs du CSG1 (COMDESRON1), s’est rendu à bord du Jean Bart pour attribuer la Navy Achievement Medal et la Navy Commendation Medal à 40 marins. Par ces récompenses, ce n’est pas seulement le Jean Bart que les autorités américaines entendent remercier, mais bien, plus largement, la marine et les armées françaises pour la qualité de cet engagement à leurs côtés.

 

L’amiral Grady, commandant le CSG1, a ainsi voulu souligner que la marine française est l’une des rares marines capable de travailler au même niveau que l’US Navy en opération de haute intensité. L’amiral Grady indique dans son ultime message au Jean Bart :“Your operational attitude, innovation and can do attitude reflected great credit upon the legacy of the «Jean Bart», the French Navy and the strength of our longlasting partnership”.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, six Mirage 2000D un avion de ravitaillement C135, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Le Jean Bart a quitté l’opération le 28 janvier, après trois mois de déploiement dans le golfe arabo-persique.

Chammal : l’US Navy remercie la FAA Jean Bart
Chammal : l’US Navy remercie la FAA Jean Bart
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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 13:30
Chammal : point de situation du 5 février 2015

 

05/02/2015 Sources : État-major des armées  

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 22 missions aériennes au-dessus du sol irakien. Trois d’entre-elles ont abouti à des frappes contre des objectifs de Daech, permettant d’appuyer les forces de sécurité irakiennes dans leurs combats au sol en neutralisant des combattants terroristes ou leurs capacités d’action.

 

Le 4 février, des chasseurs français ont neutralisé, lors d’une frappe d’opportunité, plusieurs véhicules terroristes et leurs occupants.

 

Le 30 janvier 2015 matin, lors d’une mission de reconnaissance armée conduite entre Mossoul, Kirkourk et Baiji, un groupe de 150 combattants de Daecha été identifié en position de combat contre des forces peshmergas irakiennes. Une frappe des forces françaises a permis d’en neutraliser une cinquantaine.

 

Le même jour et dans la même zone, les aéronefs ont également neutralisé une position de tir qui faisait feu sur des forces irakiennes.

 

Le 3 février 2015 après-midi, alors que les chasseurs français intervenaient dans le nord du pays, entre Mossoul et Sinjar, ils ont été chargés de bombarder un groupe de combattants de Daech ainsi qu’un de leur véhicule dans la région de Tal Afar.

 

Dans la soirée, la force Chammal a participé à un raid aérien de la coalition dans la région de Mossoul, visant à détruire une usine servant à la fabrication d’engins explosifs improvisés.

 

Hormis ces frappes, les aéronefs français ont conduit quotidiennement des vols de reconnaissance armée, de renseignement dans la profondeur, ou de ravitaillement, en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf Rafale, six Mirage 2000D, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et un avion ravitailleur C-135 FR.

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