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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:45
DIO TIOR et techniques commandos en RCI

 

30/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 21 février au 1er mars 2015, un détachement d’assistance opérationnelle « commando », composé de six instructeurs de l’unité de coopération régionale des Eléments Français au Sénégal (EFS), s’est rendu sur le camp d’Akouédo en Côte d’Ivoire, afin de mener une formation au profit de l’armée ivoirienne.

 

L’objectif de cette formation était l’apprentissage des techniques d’interventions opérationnelles rapprochées (TIOR). Tous les officiers et soldats ivoiriens ont suivi cette instruction technique élémentaire qui doit leur permettre, à terme, de mener une instruction TIOR dans leur propre unité. Cette formation a aussi été l’occasion de passer en revue les savoir-faire en termes de franchissement (exercices de rappel) et de combat commando.

 

Une démonstration de TIOR a été faite par les stagiaires aux autorités militaires ivoiriennes présentes, le dernier jour du stage. La traditionnelle cérémonie de remise des attestations de stage a clôturé la formation.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 11:45
photo EMA

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27/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis mars 2015, le colonel Hélène est déployée au sein des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), pour une mission de courte durée. Elle s’est engagée il y a 5 ans comme réserviste, et est affectée à l’Inspection du Service de Santé des Armées (ISSA).

 

Dans le civil, le colonel Hélène est pharmacien général inspecteur de la Santé publique à Dijon. Elle vit actuellement sa première expérience outre-mer, et le liseré vert sur le galon témoigne de sa spécialité « pharmacie ».

 

Au camp de Port Bouët d’Abidjan, elle est adjoint conseiller pharmaceutique du directeur médical, et chef de l’unité de distribution des produits de santé : « nous avons entre 1 et 3 mois de stock de médicaments, de la trousse individuelle du combattant, aux traitements antipaludéens, la dotation EBOLA, le lot de projection initiale, le sang ». Sa journée est rythmée par les missions de soutien aux opérations des forces françaises en côte d’ivoire : prévoir et gérer les commandes de médicaments, ravitailler le centre médical et le bloc opératoire, organiser le stockage, préparer des trousses individuelles du combattant.

 

Elle s’est engagée à servir dans la réserve opérationnelle afin de mettre à profit ses compétences et son expertise au service de l’armée, en vue de participer à des missions d’inspections et d’audits dans les hôpitaux interarmées. Le colonel Hélène indique que « la plus-value d’un pharmacien est notamment d’analyser les consommations et permettre une gestion des stocks optimisée et répondant aux besoins des forces, et de pouvoir le cas échéant  conseiller le commandement ». Très fière de son engagement, le colonel est rigoureuse sur la gestion de la pharmacie : mutualiser, organiser rationaliser et formaliser sont ses maitres mots, pour le succès de la mission des FFCI. Signe de la réussite de son intégration parfaite au sein des FFCI, elle participe aux différentes activités du camp, où elle vient de fêter son anniversaire.

 

Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 1er janvier, assurent la protection des ressortissants français et aident à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 08:45
Côte d’Ivoire : les forces françaises en Côte d’Ivoire en exercice

 

26/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 16 au 21 mars 2015, les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) ont conduit un exercice de synthèse au camp Port-Bouët, en Côte d’Ivoire.

 

Cet exercice visait à contrôler les savoir-faire des militaires dans le domaine de la sécurisation, tout en contribuant à leur maintien en condition opérationnelle. Centré sur un scénario de dégradation sécuritaire, cet entraînement a permis de renforcer les capacités des militaires dans des domaines aussi variés que l’action défensive, le contrôle de foule, le secours aux populations ou encore la préparation à l’évacuation de ressortissants.

 

Après le signal de rassemblement, deux sections armées par la compagnie de commandement et de logistique (CCL) se sont regroupées pour recevoir leurs armements, vivres, et transmissions. La CCL avait pour mission d’assurer la défense du camp, appuyée par les détachements des services (infrastructure, essences, commissaires,..). Tous se sont déployés dans les différents postes de défense entourant le camp, celui-ci étant interdit d’accès pour la durée de l’exercice. Une intrusion a été simulée, et les gendarmes se sont chargés d’interpeller l’intrus. Les fantassins ont quant à eux dû  conduire un exercice de contrôle de foule. Parallèlement, une évacuation sanitaire à partir d’un poste de combat situé en hauteur a été déclenchée. L’équipe de protection a dû dispenser les gestes de premiers secours à un blessé inconscient, évacué jusqu’au centre médical.

 

Pendant ce temps, l’escadron blindé du 1er régiment de Spahis s’est préparé à se déployer sur l’aéroport Félix Houphouët-Boigny. En cas de dégradation sécuritaire, il aurait pour mission  d’accueillir les renforts venant d’autres théâtres, et d’appuyer une éventuelle évacuation de ressortissants. Un troisième détachement est venu appuyer le dispositif, en cas de récupération de ressortissants depuis les points de rassemblement identifiés avec le consulat.

 

Les forces françaises stationnées en Cote d’Ivoire (FFCI) constituent la base opérationnelle avancée française sur la côte Ouest de l’Afrique et un réservoir de forces. Base de soutien logistique aux forces engagées dans la bande sahélo-saharienne, elles agissent dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Côte d’Ivoire et la France en assurant des missions de coopération militaire avec les forces armées ivoiriennes. Par le maintien d’une présence militaire à Abidjan, elles assurent la protection des ressortissants, si nécessaire.

Côte d’Ivoire : les forces françaises en Côte d’Ivoire en exercice
Côte d’Ivoire : les forces françaises en Côte d’Ivoire en exercice
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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:45
photo EMA

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18/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 9 au 13 mars 2015, la compagnie d’infanterie des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) a réalisé un exercice de contrôle de foule au camp de Port-Bouët à Abidjan, en étroite collaboration avec une section de sécurité incendie et sauvetage des pompiers de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT).

 

Le but de cet exercice était d’entretenir les qualifications de la compagnie dans ce domaine, qualifications acquises lors de la mise en condition opérationnelle préalable à son déploiement en Côte d’Ivoire.

 

La compagnie d’infanterie des FFCI est principalement composée de militaires du 1er régiment de Tirailleurs d’Epinal, d’un groupe du 132ème bataillon cynotechnique de l’armée de Terre ainsi que d’une section du génie du 3ème régiment du Génie de Charleville-Mézières.

 

Equipés de protections spécifiques, les soldats de la compagnie ont d’abord été déployés face à des manifestants calmes, joués par un peloton de l’escadron blindé des FFCI. Ils ont ensuite été mis en face d’une situation de plus en plus tendue et dégradée, les obligeant à manœuvrer en permanence et à apporter une réponse toujours graduée et proportionnelle.

 

Les soldats se sont aussi entraînés à la mise en œuvre de plusieurs procédés, comme les vagues de refoulement, bonds offensifs, charges, et relèves. Les sapeurs-pompiers ont ensuite conduit un dispositif d’appui, utilisant le canon à eau pour repousser une foule hostile. Enfin, en appui des fantassins, les équipes cynotechniques se sont aussi relayées afin de réaliser des neutralisations ciblées au sein de la foule, les chiens d’intervention assurant une présence dissuasive.

 

Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 1er  janvier, assurent la protection des ressortissants français et aident à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

photo EMAphoto EMA
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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 17:45
photos Marine Nationale

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11/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 6 au 7 mars 2015, dans le cadre du déploiement des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), le détachement d’intervention lagunaire (DIL) a appuyé la flottille amphibie du transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco dans le cadre d’une mission de reconnaissance de « plageage » à Abidjan.

 

L’objectif de cette mission était la validation des sites propices à un débarquement, c’est-à-dire une reconnaissance des plages et de leur cartographie. Cette opération permettra à la flottille amphibie de produire un document de synthèse sur la modélisation des plages et leur variabilité en vue d’éventuelles évacuations de ressortissant (REVAC).

 

Armé par le 3èmerégiment de génie de Charleville-Mézières, le DIL réalise des patrouilles quotidiennes sur la lagune d’Ebrié, au cœur d’Abidjan, et en connait toutes les menaces : hauts fonds, bancs de sable, jacinthes flottantes et îlots de déchets. Le DIL a guidé le chaland de transport de matériel (CTM) du Siroco pour cette mission, ce qui a permis à l’échelon naval de plage de reconnaitre les accès de la zone, ainsi que de baliser et conduire une reconnaissance nautique et cartographique de la zone de débarquement. Les sapeurs du DIL ont sécurisé la zone de plongée où la flottille amphibie réalisait ses relevés.

 

Effectuée avec le soutien des marins du Siroco et de la flottille amphibie, actuellement en mission Corymbe, cette opération de reconnaissance a permis d’actualiser les données des plans d’évacuation qui seraient mis en œuvre en cas de catastrophe naturelle ou de de dégradation sensible de la situation sécuritaire.

 

Les FFCI, créées le 1erjanvier 2015, assurent la protection des ressortissants français et aident à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire. Elles sont en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI. Elles constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

photos Marine Nationalephotos Marine Nationale

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 17:45
photo FFCI

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04/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 mars 2015, 18 militaires des Forces française en Côte d’Ivoire (FFCI) escortés par la prévôté de la Gendarmerie Nationale française, ont été mobilisés pour accueillir, sécuriser, et décharger le navire roulier de la Maritime Nantaise « Calao ».

 

Le Calao a atteint le port d’Abidjan avec à son bord plus de 2 049 tonnes de matériel pour les FFCI et la force Barkhane. Les dix-sept  renforts du 519e Groupe de transit maritime de Toulon et les FFCI ont ainsi déchargé le fret  destiné à assurer les principales relèves matérielles et logistiques de nos forces déployées sur la façade Ouest de l’Afrique.

 

Ce chargement comprenait 311 containers et 45 véhicules, dont des engins du génie rapide de protection (EGRAP), véhicules blindés légers longs (VBLL), merlots, grues Liebherr, véhicules GBC180,  tracteurs TRM700. Les FFCI ont assuré le conditionnement de 40 containers qui transiteront prochainement d’Abidjan vers Niamey au Mali, où le convoi sera pris en compte par la force Barkhane.

 

Ces manœuvres permettent les relèves de véhicules, le transport de pièces mécaniques et le ravitaillement en munitions ou en vivres des forces armées françaises sur toute la façade Ouest de l’Afrique.

 

Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 21 janvier, assurent la protection des ressortissants français et aident à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Elles sont en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI, conformément aux dispositions de nos résolutions du Conseil de Sécurité. Ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

photo FFCIphoto FFCI
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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 17:45
Côte d’Ivoire : Fin de mandat pour les militaires des Forces Françaises en Côte d’Ivoire

 

25/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 21 février 2015, a eu lieu la cérémonie de passation de commandement des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) sur le camp de Port Bouët. Le colonel Pinon, chef de corps du 1er régiment de Spahis de Valence au succède au colonel Chabut, dernier commandant de la Force Interarmées Licorne (Mandat 35) et premier chef des FFCI, créés le 21 janvier 2015.

 

Durant ses quatre mois de mission, le mandat 35 a participé pleinement à la reconstruction de l’armée ivoirienne. Près de 18 détachements d’instruction opérationnelle et technique (DIO et DIT) ont été mis en œuvre au profit de 856 militaires ivoiriens. 6 886 heures de formation ont été dispensées et 36 DIT / DIO, conduits par les soldats des FFCI dans des domaines aussi variés que complémentaires : combat, instruction sur le tir de combat (ISTC), techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), systèmes d’information et de communication, maintenance, communication opérationnelle ou encore sauvetage au combat.

 

Armée dorénavant par l’état-major du 1errégiment de spahis de Valence, cette force se compose d’une compagnie d’infanterie du 1ertirailleur d’Epinal, d’une section du génie du 3èmerégiment de génie de Charleville-Mézières et d’un escadron blindé du 1er Spahis pour l’armée de Terre, mais aussi d’un détachement du service des essences ( SEA), du service des infrastructures de la défense (SID), du commandement des systèmes d’information et de télécommunication (COMSICIA), du système d’information logistique central (SILCENT), du service interarmées des minutions (SIMu), du service de santé des armées (SSA ) et de la gendarmerie.

 

En tant que commandant d’une base opérationnelle avancée (BOA), le COMFOR des FFCI, aura trois missions majeures : assurer la défense des intérêts français et la sécurité de nos ressortissants ; appuyer nos déploiements opérationnels dans la région ; contribuer à la coopération opérationnelle régionale. A ce titre, il poursuivra les actions engagées dans le cadre du partenariat de défense rénové signé en 2012 avec la république de Côte d’Ivoire. Il devra également veiller au maintien en condition opérationnelle des militaires et des matériels en vue d’assurer, au sein de la BOA, la disponibilité d’un réservoir de force et la capacité d’appui logistique en mesure d’interagir avec nos forces déployées dans les autres BOA ou en opérations.

 

Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 21 janvier, assurent la protection des ressortissants français et aident à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Elles sont en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI, conformément aux dispositions des résolutions du Conseil de Sécurité. Ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 17:45
Côte d’Ivoire : dissolution du détachement « FENNEC » des Forces Françaises en Côte d’Ivoire

 

21/02/2015 Sources :  EMA

 

Après 42 ans de présence en République de Côte d’Ivoire, le détachement hélicoptère de l’armée de l’Air d’Abidjan a été dissout vendredi 13 février 2015 à l’occasion d’une cérémonie présidée par le colonel Nicolas Chabut, commandant les Forces Françaises en Côtes d’Ivoire (FFCI). Avec un équipage de deux pilotes, il a effectué un dernier vol historique dans le ciel ivoirien mercredi 9 février dernier.

 

D’abord mis pour emploi auprès du commandement des troupes françaises en Côte d’Ivoire (TFCI) du 43e Bataillon d’Infanterie de Marine (43e BIMa), ce détachement hélicoptère de l’armée de l’Air est rattaché le 22 septembre 2002 au dispositif interarmées « Licorne » pour assurer la protection des ressortissants français et soutenir la Force déployée par l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Seule unité de l’armée française à avoir participé à l’intégralité de l’opération « Licorne », l’escadron d’hélicoptères 3/67 « Parisis » qui met en œuvre le Fennec, aura effectué en 12 ans près de 4000 missions de guerre, transporté plus de 8000 militaires et civils et évacué plus de 60 soldats blessés.

 

Ce détachement de taille très réduite permet d’assurer des missions de sauvetage, de reconnaissance et de renseignement, d’appui, de transport tactique, d’infiltration et d’extraction. Dans un pays où l’instabilité est récurrente, le détachement d’hélicoptères Fennec (DETFENNEC) a prouvé son engagement à plusieurs reprises.

 

Tout au long de ces années, ce détachement hélicoptère de l’armée de l’air a effectué 11 000 heures de vol pour plus de 12 000 missions de guerre et après avoir sauvé près de 200 personnes, tout le personnel ayant participé à cette aventure se souviendra de cette date avec émotion.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 16:45
Le colonel Ludovic Pinon prend le commandement des Forces Françaises en Côte d’Ivoire

 

23 février 2015 Par abidjan.net

 

Abidjan - Le colonel Ludovic Pinon, chef de corps du 1er régiment de Spahis de Valence, a pris le commandement des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) au cours d’une cérémonie militaire sur le camp de Port-Bouët (Abidjan Sud).

Il succède au colonel Nicolas Chabut, dernier commandant de la Force Interarmées Licorne (Mandat 35) et premier chef des FFCI crées le 21 janvier dernier, rappelle un communiqué des FFCI.

Durant ses quatre mois de mission, le mandat 35 a participé pleinement à la reconstruction de l’armée ivoirienne. Dix-huit détachements d’instruction opérationnelle et technique (DIO et DIT) ont été mis en œuvre au profit de 856 militaires ivoiriens.

Au total, 6886 heures de formation ont été dispensées et 36 DIT / DIO conduits par les soldats des FFCI dans des domaines aussi variés que complémentaires à savoir le combat, l’instruction sur le tir de combat (ISTC), les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), les systèmes d’information et de communication, la maintenance, la communication opérationnelle ou encore le sauvetage au combat.

Cette force soutient sur le plan logistique les opérations Barkhane, Sabre, Tamarin et Sangaris.

Armée par l’état-major du 1er régiment de spahis de Valence, cette force se compose d’une compagnie d’infanterie du 1er tirailleur d’Epinal, d’une section du génie du 3e régiment de génie de Charleville-Mézières et d’un escadron blindé du 1er Spahis pour l’armée de Terre, mais aussi d’un détachement du SEA, du SID, du COMSICIA, du SILCENT, du SIMu, du SSA et de la gendarmerie.

Le nouveau COMFOR, aura trois missions majeures, à savoir accompagner la réforme de l’armée ivoirienne, assurer la transformation des armées et services de soutien français en Côte d’Ivoire pour permettre la montée en puissance de la base opérationnelle avancée, assurer la sécurité du camp de Port-Bouët - plateforme opérationnelle et logistique majeure de la façade ouest africaine et réservoir des forces pour la sous-région.

Le colonel Pinon a pris le commandement des FFCI samedi.

 

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 12:45
Côte d’Ivoire : inauguration du bâtiment « La Licorne »

 

18/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 14 février 2015, en présence de tous les commandants d’unité et chefs de détachement des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), le colonel Nicolas Chabut, COMFOR des FFCI, a inauguré le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) du camp de Port-Bouët baptisé « La Licorne » en hommage aux 85 000 militaires français qui ont été engagés dans cette opération du même nom.

 

En effet, au déclenchement de la crise en 2002, ce bâtiment de circonstance initialement prévu pour le stockage de matériaux du casernement a été érigé en PCIAT au profit du commandent opérationnel de l’opération Licorne. Au plus fort de la crise, il a été armé par une centaine de militaires. Entre ses murs s’est écrite l’histoire de l’intervention militaire française en Côte d’Ivoire et cette appellation prend tout son sens quand on sait que ce PCIAT a été le témoin de la crise ivoirienne et qu’en son sein les plus hautes décisions de commandement ont été prises, parfois dans des phases de tensions ou dans un climat d’extrême urgence. C’est donc tout naturellement que le colonel Nicolas Chabut a choisi ce bâtiment pour être le gardien de la mémoire de cette opération au cours de laquelle 27 militaires français ont perdu la vie.

 

Côte d’Ivoire : inauguration du bâtiment « La Licorne »Côte d’Ivoire : inauguration du bâtiment « La Licorne »

Le colonel Chabut a aussi profité de ce moment pour remettre à tous les participants le nouvel insigne des FFCI qui marque solennellement le tournant de la présence française en Côte d’Ivoire et la transition actée par le passage de l’opération Licorne à cette force prépositionnée sur la façade ouest africaine.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 12:45
Côte d’Ivoire : don de matériel médical à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA)

 

20/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 13 février 2015, le lieutenant-colonel Sébastien, médecin-chef des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) et commandant le centre médical interarmées d’Abidjan (CMIA), a procédé à un don de matériel médical à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA) en présence du médecin colonel Koffi N’Goran Bernard, directeur du HMA et de toute son équipe médicale. D’un volume de 40m3, il était composé de palettes d’une valeur de plus de 30 000 euros, comprenant des kits pour les soins et du matériel chirurgical.

 

Cette donation est le fruit d’une volonté commune des médecins militaires ivoiriens et français de renforcer leurs échanges pour redéfinir les modalités d’une coopération renouvelée. Leur objectif est de multiplier les occasions de partager leurs expériences, leur savoir-faire, et de consolider le lien de confiance et d’amitié qui les unit. C’était également l’occasion pour le lieutenant-colonel Sébastien médecin-chef des FFCI et commandant le CMIA de marquer solennellement l’attachement de la France à la coopération ivoiro-française dans toutes ses composantes.

 

Cet hôpital militaire a été construit en 1980 dans le but de recevoir les militaires de l'armée ivoirienne et leurs familles, et c’est en 1995 qu’il prend l’appellation d’hôpital Militaire d’Abidjan (HMA). Le HMA est le seul hôpital militaire de Côte d'Ivoire. C'est un centre de santé situé à l'intersection des communes d’Adjamé, d’Abobo, et de Cocody. Il s'étend sur une superficie de 3 hectares et comporte une équipe médicale d’une trentaine de médecins militaires. Il dispose notamment de services de cardiologie, d’anesthésie-réanimation, d’ophtalmologie et d’orthopédie. Il accueille aujourd’hui des civils et répond aux exigences de la population en matière de santé,  de proximité, et permet de désengorger en partie le CHU d’Abidjan.

Côte d’Ivoire : don de matériel médical à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA)Côte d’Ivoire : don de matériel médical à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA)
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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
Côte d’Ivoire : visite du COMFOR des FFCI à l’école de formation des officiers des armées ivoiriennes

 

18/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 11 février 2015, le colonel Nicolas Chabut, commandant les Forces Françaises en Côte d’Ivoire a rendu visite aux élèves officiers de l’école de formation des armées ivoiriennes (EFA). Située à 250 km au nord d’Abidjan dans la ville de Zambakro, cette école est le creuset de la formation des officiers ivoiriens. C’est en son sein que les élèves officiers des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et de la gendarmerie reçoivent leur formation initiale.

 

L’Ecole de Formation des Armées (EFA), qui existe depuis 50 ans, est la seule école de formation des officiers ivoiriens. Depuis le 28 août 2012, elle développe un projet novateur en matière de développement qui est le fruit d’une réflexion ivoiro-française. Cette dernière a pris la forme d’un partenariat entre les armées ivoirienne et française dans le domaine de la formation avec la mise en place, au sein même de l’école, d’une direction de la formation des élèves dans laquelle sont insérés en permanence deux officiers français. Ils apportent à leurs pairs ivoiriens le savoir-faire et la connaissance liés à l’instruction. En effet, de septembre 2012 à septembre 2013, un vaste chantier de réforme de l’enseignement militaire ivoirien a été initié en commençant par la formation initiale.

 

De cette coopération ivoiro-française dans le domaine de la défense est née l’ambition de refondre le nouvel officier ivoirien, dans une armée en pleine mutation, en s’inscrivant dans un projet pédagogique très novateur. C’est l’avènement d’une nouvelle génération d’officiers qui est impérative pour cette armée en pleine reconstruction et qui tend à se féminiser au fil du temps.

 

Depuis la fin de la crise post-électorale de 2011, la France accompagne les armées ivoiriennes dans leur volonté reconstruire leur armée et depuis cette refonte de l’école, 283 officiers ont été formés.

Côte d’Ivoire : visite du COMFOR des FFCI à l’école de formation des officiers des armées ivoiriennesCôte d’Ivoire : visite du COMFOR des FFCI à l’école de formation des officiers des armées ivoiriennes
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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 21:45
Côte d’Ivoire : la section d’appui mortier des FFCI en exercice à Lomo Nord

 

06/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 24 au 31 janvier 2015, Lomo Nord, au sud de la République de Côte d’Ivoire, a été le théâtre d’exercices au tir pour la section d’appui mortier du 35ème  régiment d’infanterie. Ces exercices étaient réalisés dans le cadre du maintien en conditions opérationnelles des forces françaises prépositionnées sur la façade ouest africaine.

 

Cet entrainement avait pour objectif l’entretien des savoir-faire et connaissances techniques des stagiaires afin de mieux appréhender les phases de tirs, dans des mises en condition réelles. Sur ordres du chef du groupe mortier, les deux pièces, chacune armée par 5 soldats, ont été mises en œuvre pour la séquence de tir. Leur mission était de détruire des cibles placées jusqu’à 4 km. Au cours de cette semaine, les manouvres de tir ont été réalisées de jour comme de nuit, avec, pour le tir nocturne, un équipement spécifique composé de caméras thermiques de type « Sophie ».

 

Véritable prouesse technique, le tir mortier nécessite sang-froid et précision. Le groupe mortier profite avant tout aux autres membres de la compagnie d’infanterie qui, en cas de besoin, sollicitent un appui feu.

 

Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 21 janvier, continueront à assurer la protection des ressortissants français et à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale, avec les forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Elles seront en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI, conformément aux dispositions des résolutions du Conseil de la sécurité. Ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la sous-région. 

Côte d’Ivoire : la section d’appui mortier des FFCI en exercice à Lomo NordCôte d’Ivoire : la section d’appui mortier des FFCI en exercice à Lomo Nord
Côte d’Ivoire : la section d’appui mortier des FFCI en exercice à Lomo NordCôte d’Ivoire : la section d’appui mortier des FFCI en exercice à Lomo Nord
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:45
Côte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCI

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 21 janvier 2015 l’opération Licorne, lancée le 22 septembre 2002, a pris fin et les militaires français engagés en Côte d’Ivoire ont endossé une nouvelle mission au sein des FFCI, les Forces Françaises en Côte d’Ivoire.

 

Avec la normalisation de la situation sécuritaire en république de Côte d’Ivoire, les objectifs qui justifiaient l’engagement de l’opération Licorne en septembre 2002 ont été atteints. La France, en accord avec les autorités ivoiriennes, a décidé de mettre un terme à cette opération tout en conservant sa présence militaire dans le pays.

 

Durant un peu plus de douze ans, dans un environnement complexe, les militaires français engagés dans l’opération Licorne ont assuré la protection des ressortissants et ont participé, en appui de la communauté internationale, à la résolution de la crise politique et humaine qui déchirait la République de Côte d’Ivoire.

 

Le dispositif des forces françaises déployées en Côte d’Ivoire s’est adapté à la situation sécuritaire. Ces évolutions ont toujours pris en compte la sécurité des ressortissants français et étrangers.

 

Au plus fort de la crise, fin 2004, la force Licorne comptait 5 000 militaires. Au cours de ces années, Licorne a effectué 3 évacuations de ressortissants permettant de mettre plus de 11 000 personnes en sécurité.

 

27 soldats français sont morts au cours de cette opération.

 

Malgré la fin de Licorne, les armées françaises ne quittent pas la Côte d’Ivoire. Des liens très forts unissent en effet nos deux pays, liens qui s’expriment notamment à travers un partenariat de défense signé en 2012. En outre, le positionnement géographique de la Côte d’Ivoire et la qualité des infrastructures portuaires et aéroportuaires d’Abidjan, font de la capitale une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure pour le soutien aux engagements militaires de la France en Afrique de l’Ouest.

 

Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 21 janvier, continueront à assurer la protection des ressortissants français et à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Elles seront en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI conformément aux dispositions des résolutions du Conseil de sécurité. Enfin, ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la sous-région.

 

Télécharger le dossier de presse

Côte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCICôte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCI
Côte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCI
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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 18:45
Côte d’Ivoire: fin de l'opération Licorne

 

21.01.2015 BBC Afrique

 

Aujourd’hui, mercredi 21 janvier, se termine officiellement la mission de la force française Licorne. Après 12 ans d’opération sur le sol ivoirien, elle laisse la place aux forces françaises de Côte d’Ivoire. Cette force n’aura plus vocation à intervenir uniquement en Côte d’Ivoire mais sera une base avancée pour l’Afrique de l’Ouest.

 

La force Licorne a traversé toute les crises ivoiriennes et n’a pas toujours fait l’unanimité auprès des Ivoiriens.

 

Elle a été déployée fin 2002 après le coup d’État manqué contre le régime de Laurent Gbagbo. Sa mission première était d’évacuer les ressortissants français et étrangers, notamment au centre du pays.

 

A l’époque, les forces françaises avaient vivement été critiquées par les deux camps. Ils les accusaient d’avoir enrayé leur progression et de leur avoir volé la victoire en s’interposant entre les combattants.

 

Peu après, la situation s’était stabilisée et le pays avait été coupé en deux par une zone de confiance séparant les belligérants : la rébellion au nord, les forces loyalistes au sud. L’armée française avait alors installé plusieurs bases le long de la zone tampon.

 

L’opération Licorne avait ensuite peu à peu augmenté ses effectifs. En 2004, une attaque par deux sukoi loyalistes contre la base française de Bouake, située en territoire rebelle, avait tué 9 soldats français. En guise de riposte, la France avait détruit tous les avions militaires ivoiriens, ce qui avait déclenché de gigantesques manifestations anti-forces françaises à Abidjan. Après plusieurs jours de fortes tensions, des soldats de Licorne avaient tiré sur les manifestants, faisant officiellement 57 morts.

 

La force Licorne comprenait alors plus de 5 000 hommes. Pendant la crise post-électorale de 2010 et 2011, l’armée française, agissant sous couvert de l’ONU, avait pris le contrôle de l’aéroport. Cela avait conduit Laurent Gbagbo à accuser l’armée française d’être une force d’occupation.

 

Par la suite, l’armée française avait aidé les forces qui soutenaient le président Ouattara à déloger le président Laurent Gbagbo de sa résidence. Ce dernier avait ensuite été arrêté. Cela aura été la dernière action d’éclat de la force Licorne en Côte d’Ivoire.

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 16:45
Côte d’Ivoire : fin de l’opération Licorne, place aux Forces françaises

 

21 janvier 2015  par Frédéric Schneider - afrik.com

 

La mission française baptisée Licorne, installée en Côte d’Ivoire, depuis le début de la guerre civile en 2002, prend fin ce mercredi 21 janvier 2015, au cours d’une cérémonie militaire. Elle va être remplacée par les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI).

Après 12 ans de mission, l’opération française Licorne prend fin, ce mercredi, au cours d’une cérémonie militaire. Elle va être remplacée par les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), selon un communiqué de l’armée française, dont le terrain d’action est étendu à toute l’Afrique de l’Ouest.

 

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:45
RCI : deux nouveaux stages au profit des militaires ivoiriens

 

29/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 15 au 19 décembre, les soldats français engagés en Côte d’Ivoire ont encadré deux stages de formation militaire au profit d’une centaine de militaires ivoiriens.

 

Pendant toute une semaine, 90 militaires des forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), du soldat au chef de section, ont été encadrés et formés par les soldats de la force Licorne. Les formateurs ont proposé aux stagiaires une formation au combat d’infanterie avec d’un côté l’instruction des chefs de section et de l’autre celle des chefs de groupe et soldats. Le but était de faire progressivement monter en puissance les différentes sections et d’amener, au fil des jours, les chefs de section à conduire de manière autonome des missions et à commander tous leurs hommes.

 

En marge de ce premier stage, une douzaine d’officiers et de sous-officiers ivoiriens spécialistes des transmissions ont été sensibilisés à l’importance des systèmes d’information et de communication (SIC) lors d’un engagement opérationnel. A l’instar de leurs camarades fantassins, les officiers ont travaillé sur la planification du déploiement des réseaux informatiques, phase indispensable avant l’installation d’un poste de commandement. De leur côté, les sous-officiers se sont entraînés à déployer un réseau informatique de 12 postes informatiques, nécessaire au bon fonctionnement d’un centre d’opérations (CO).

 

Ces interactions permettent aux stagiaires de bénéficier d’un socle de connaissances mobilisable à tout moment. En douze années, des milliers de soldats ivoiriens ont pu bénéficier des savoir-faire des soldats de Licorne.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français. Conformément aux annonces du ministre de Défense lors de son déplacement auprès de la force Licorne en mai dernier, compte tenu de l’évolution de l’environnement régionale et en vertu des orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, celle-ci passera progressivement du statut de force opérationnelle à celui de force de présence d’ici janvier 2015. Le positionnement géographique de la Côte d’Ivoire, la qualité de ses infrastructures portuaires et aéroportuaires et les capacités de ses emprises feront de la future force une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure.

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 07:45
Côte d’Ivoire : visite du général de corps d’armée Servera (DRHAT) aux militaires de la Force Licorne

Le général de corps d’armée SERVERA et le colonel Nicolas Chabut passent en revue les troupes de la Force Licorne à l’occasion d’une cérémonie des couleurs. Crédit : EMA

 

30/12/2014 Armée de Terre

 

A l’occasion des fêtes de fin d’année, le général de corps d’armée SERVERA, directeur des ressources humaines de l’armée de Terre (DRHAT) s’est rendu en Côte d’Ivoire du 24 au 26 décembre pour passer Noël avec les militaires de la force Licorne.

 

Ce déplacement de 48h avait pour but de soutenir les militaires engagés en opérations extérieures loin de leurs familles et de leurs proches.

 

Au cours de ces 3 journées, il a pu s’entretenir avec les soldats de la force, qu’ils soient sur le camp de Port-Bouët ou bien au détachement d’instruction lagunaire (DIL), engagés dans la défense du camp ou encore sur les missions permanentes de l‘opération Licorne. Cette visite est symbolique à double titre. Premièrement, c’est la dernière fois qu’une autorité militaire rencontre les militaires français engagés en Côte d’Ivoire sous mandat Licorne puisque l’opération prendra fin au 1erjanvier 2015. Deuxièmement, c’est la dernière fois que le DRHAT partage une fête de Noël avec des soldats en opération : il quittera l’institution dans le courant de l’année 2015.

 

Après les visites des différents détachements et unités, le général de corps d’armée Servera s’est s’adressé aux 450 militaires de la force Licorne à l’occasion d’une prise d’armes. Pendant son allocution, il a insisté sur l’importance de la mission sur laquelle les militaires sont employés et a déclaré : «  Nous avons bien conscience de l’abnégation avec laquelle vous vous acquittez de votre mission. (…) Votre présence au sein de l’opération Licorne n’est pas sans lien avec la défense directe de notre pays ». Et d’insister sur les relations fortes et amicales qui unissent la Côte d’Ivoire et la France, à quelques jours du passage de flambeau entre la force Licorne et les Forces Françaises en Côte d’Ivoire : « La France et la Côte d’Ivoire sont deux pays amis dont les liens historiques, politiques et économiques sont très étroits (…) : vous devrez rester prêts et continuer à être vigilants ».

 

Et de conclure : « je veux vous exprimer ma fierté et ma reconnaissance pour m’avoir permis d’être l’un des vôtres pour quelques heures. Je salue l’état d’esprit exceptionnel qui anime les futures Forces Françaises en Côte d’Ivoire».

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:45
Côte d’Ivoire : manœuvre logistique d’envergure pour la force Licorne

 

26/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 16 au 19 novembre, une centaine de militaires de la force Licorne, dont 43 pilotes, ont été mobilisés pour accueillir, sécuriser, charger et décharger le navire roulier de la Maritime Nantaise « Calao ». Ce navire, affrété sous contrat avec le ministère de la Défense, assure les relèves majeures de matériel et le ravitaillement logistique des théâtres d’opérations africains.

 

Après onze jours de traversée, le Calao a atteint le port d’Abidjan avec à son bord plus de 1 350 tonnes de matériel pour les forces Licorne et Barkhane, soit 128 containers, 35 véhicules dont un engin du génie rapide de protection (EGRAP), des véhicules blindés légers (VBL), des véhicules de l’avant blindé (VAB), des P4, et les tout nouveaux porteurs polyvalents lourds de dépannage (PPLD), engagés pour la première fois en opération extérieure. Ils prendront dans quelques jours la route du Mali et seront déployés dans le cadre de l’opération Barkhane.

 

Pour l’officier responsable de l’affrété (ORA), le capitaine Frédéric, «  cette manœuvre logistique est une opération majeure nécessaire à la conduite des opérations extérieures. En effet, les relèves de véhicules, le transport de pièces mécaniques et surtout le ravitaillement en munitions ou en vivres concourent au succès des missions et garantissent les capacités opérationnelles de nos forces armées ».

 

En tant que future base opérationnelle avancée (BOA), Abidjan est le point d’entrée principal de l’opération Barkhane par voie maritime. Elle a vocation à devenir également le principal point d’appui logistique des forces prépositionnées en Afrique, sur la façade Ouest africaine, garantissant ainsi la capacité opérationnelle des forces engagées dans la sous-région.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français. Conformément aux annonces du ministre de Défense lors de son déplacement auprès de la force Licorne en mai dernier, compte tenu de l’évolution de l’environnement régionale et en vertu des orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, celle-ci passera progressivement du statut de force opérationnelle à celui de force de présence d’ici janvier 2015. Le positionnement géographique de la Côte d’Ivoire, la qualité de ses infrastructures portuaires et aéroportuaires et les capacités de ses emprises feront de la future force une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure.

Côte d’Ivoire : manœuvre logistique d’envergure pour la force Licorne
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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne forme des soldats ivoiriens aux missions communes de l’armée de Terre

 

24/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 10 au 16 novembre 2014, 54 soldats de la compagnie d’infanterie de la force Licorne étaient à Lomo Nord pour armer un détachement d’instruction opérationnel (DIO) en charge de la formation opérationnelle de 111 militaires ivoiriens aux missions communes de l’armée de Terre (MICAT).

 

Pour ce premier DIO du mandat, les chefs de section, les chefs de groupe, les chefs d’équipes et les grenadiers voltigeurs ivoiriens ont été encadrés, chacun à leur niveau, par leurs pairs français.

 

Au cours de cette semaine, l’accent a été porté sur la tactique, le maniement et l’entretien de l’armement. En plus des séances d’aguerrissement et d’initiation aux techniques d’intervention opérationnelles rapprochées (TIOR) réalisées tout au long de la semaine, l’instruction insistait sur les rudiments du commandement, notamment au cours des phases de préparation et de présentation de la mission, d’élaboration des ordres et enfin dans la conduite de la mission en elle-même.

 

L’exercice de synthèse de cette formation, réalisé de manière autonome par les stagiaires, a été l’occasion pour les formateurs d’une part, de constater le volontarisme et l’enthousiasme des militaires ivoiriens, et d’autre part, d’entretenir à tous les niveaux leur capacité à transmettre leur savoir-faire de manière pédagogique.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 08:45
Licorne : commémoration du 10e anniversaire des bombardements de Bouaké

 

 

07/11/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 6 novembre 2014, les militaires de la force Licorne ont rendu hommage aux 9 militaires français tombés au champ d’honneur il y a 10 ans au lycée Descartes de Bouaké.

 

Cette cérémonie du souvenir était présidée par le colonel Nicolas Chabut, commandant la force interarmées de l’opération Licorne, et s’est déroulée sur le camp militaire de Port Bouët, en présence de Monsieur Etienne Chapon, premier conseiller de l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, du général Didier L’Hôte, commandant les forces de l’ONUCI et du colonel  Benoist Clément, attaché de Défense auprès l’ambassade de France. Au cours de la cérémonie, une gerbe de fleurs a été déposée au pied du monument aux morts érigé en leur hommage.

 

Cette cérémonie revêt un caractère d’autant plus solennel que le mandat actuel de la force Licorne compte dans ses rangs des soldats qui se trouvaient sur le territoire ivoirien en novembre 2004, à Bouaflé et Daola pour le 1er régiment de chasseurs et, sur l’aéroport Félix Houphouët Boigny, pour la 1ere compagnie du 35e régiment d’infanterie. Ces derniers ont contribué à sécuriser l’arrivée des renforts et permis l’évacuation des quelque 7000 ressortissants français.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne, maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français et développe sa capacité de soutien et de renforcement au profit des opérations dans la sous-région.

Licorne : commémoration du 10e anniversaire des bombardements de Bouaké
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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 11:45
Sénégal : La Côte d’Ivoire met à l’honneur des militaires des EFS

 

30/07/2014 Sources : EMA

 

Le 18 juillet 2014, cinq militaires des éléments français au Sénégal (EFS) ont été décorés par l’ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire (RCI) au Sénégal, monsieur le général Edouard Kassaraté, pour leur action dans le cadre de la coopération bilatérale franco-ivoirienne.

 

L’ambassadeur s’est rendu au quartier « colonel Frédéric Geille » de Ouakam, dans l’Ouest de la capitale, où il a été accueilli par le général de brigade Louis Duhau, commandant les éléments français au Sénégal (COMELEF).

 

Lors de cette cérémonie, cinq officiers et sous-officiers ont été décorés pour leur engagement dans la formation des soldats ivoiriens. Le lieutenant-colonel Philippe Sauvin a été nommé au grade de chevalier de l’Ordre National ivoirien ; le capitaine Luc Quennehen, l’adjudant-chef David Miclo, le maître principal Claude Félix et le maître Yann Grare ont quant à eux été nommés chevalier de l’Ordre National du Mérite Ivoirien. Ensemble ils totalisent plus de 270 jours de détachement d’instruction opérationnelle (DIO) en RCI et ont formé plusieurs centaines de militaires ivoiriens aux techniques d’état-major, à la protection-défense (PRODEF), ou encore à la visite de bâtiments (VISITEX).

 

Ces actions illustrent le haut niveau de la coopération franco-ivoirienne, institutionnalisée par un accord de partenariat de défense signé le 26 janvier 2012 et ratifié le 4 juillet dernier par le Parlement ivoirien. Il s’agit plus particulièrement d’accompagner la réforme de l’armée ivoirienne, en insistant sur la formation, l’équipement des forces et le soutien technique.  Par ailleurs, cette démarche s’inscrit dans le cadre plus global de la coopération française en Afrique, visant à appuyer la formation opérationnelle des soldats africains pouvant être engagés dans des opérations de maintien de la paix. A ce titre, les EFS et la force Licorne ont participé à la formation des contingents ivoiriens déployés au Mali dans le cadre de la MINUSMA.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 11:45
FRCI formation - Force Licorne

FRCI formation - Force Licorne

 

12 juillet, 2014 – BBC Afrique

 

Les députés ivoiriens ont voté vendredi à l'unanimité un nouvel accord de partenariat de défense avec la France, un texte excluant toute intervention militaire française dans ce pays.

 

L’accord a été adopté en commission depuis une semaine. Il met l'accent sur la "mise à disposition" de "ressources nécessaires" pour faire face "aussi bien à une agression extérieure qu'à une crise interne" sans "recourir à l'armée française".

 

Le texte, valable pour une durée de cinq ans, assigne de nouvelles missions aux forces françaises en Côte d’Ivoire: "Renseignement, équipement, entrainement des forces, soutien logistique et formation".

 

La fin de l’"assistance militaire technique"

 

Le "traité de partenariat de défense", qui a donné lieu à cet accord, a été signé en janvier 2012 par le président ivoirien Alassane Ouattara et l'ex-chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy.

 

Il met fin à un accord dit "d'assistance militaire technique" datant de 1961, un an après l'indépendance de la Côte d’Ivoire.

 

Dans le cadre d’une opération baptisée Licorne, l'armée française s'était déployée en Côte d'Ivoire dès le début de la crise politico-militaire en septembre 2002.

 

Lors de cette crise qui dura 10 ans, le régime de Laurent Gbagbo avait accusé en mars 2011 la France d'être une "armée d'occupation".

 

Certains observateurs considèrent que l'armée française a joué un rôle décisif dans le renversement de l'ex-président Laurent Gbagbo en 2011.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:45
Côte d’Ivoire : DIO au profit des forces ivoiriennes

 

08/07/2014 Sources : EMA

 

Du 30 juin au 4 juillet 2014, la force Licorne a mis en place un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) « combat lagunaire » au profit d’une centaine de militaires des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Cette formation, qui s’est déroulée sur le camp de Port-Bouët, avait pour objectif d’instruire les FRCI aux techniques de combat débarqué et de les initier au combat amphibie afin de les préparer à un éventuel déploiement.

 

Plusieurs thèmes ont été abordés tels que le combat en pirogue, la reconnaissance et la prise d’une plage, les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), l’instruction sur le tir de combat (ISTC) et le secourisme de combat.

 

Cette formation s’inscrit dans le cadre de l’assistance militaire opérationnelle réalisée par la force Licorne au profit des FRCI.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.

Côte d’Ivoire : DIO au profit des forces ivoiriennes
Côte d’Ivoire : DIO au profit des forces ivoiriennes
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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 16:45
Paul Koffi Koffi, ministre de la Défense : “Nous sommes aptes pour les interventions internationales”

 

05.07.2014 news.abidjan.net


Le ministre en charge de la Défense, Paul Koffi Koffi, a affirmé, hier à Akouédo, que les Forces républicaines de Côte d’Ivoire disposent d’une capacité opérationnelle pour participer aux opérations de maintien de paix.

Les Forces républicaines de Côte d’Ivoires (Frci) disposent de rudiments nécessaires pour participer aux opérations de maintien de paix, selon Paul Koffi Koffi, ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense. Il a fait cette déclaration, hier, à la caserne militaire d’Akouédo, lors de la cérémonie de sortie de la 27ème promotion baptisée Guy Frédéric Assa, des élèves sous-officiers de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (Ensoa). « Nous sommes aptes à participer au maintien de paix dans le cadre de la force internationale, onusienne ou régionale… Nous y sommes déjà au Mali et nous sommes prêts à aller ailleurs, si le besoin se fait sentir », a-t-il déclaré. A l’en croire, l’armée nationale a retrouvé ses marques après plus d’une décennie de crise sociopolitique. «  En trois ans, l’armée est en en train de se reconstruire, le commandement est assis et tout le monde est au travail. Tout cela grâce à la volonté du président de la République, Alassane Ouattara », a-t-il ajouté, devant de nombreuses personnalités politiques et militaires dont la ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine, le chef d’état-major, SoumaÏla Bakayoko et le commandant de la marine, le contre-amiral Djakaridja Konaté. Avant lui, le commandant de l’école, Dem Aly Justin, a rappelé les valeurs qui caractérisent les soldats. « Vous devrez défendre le drapeau, même au péril de votre vie. Affichez toujours dans la discipline et dans le respect votre dévouement pour le drapeau, même quand vient le sacrifice suprême », a-t-il exhorté. Soumaïla Bakayoko a, pour sa part, rappelé la mission régalienne de la Grande muette. « Vous devez  garantir la défense du territoire national, assurer la sécurité des Ivoiriens ainsi que leurs biens », a-t-il conseillé, en se félicitant de la baisse du taux de criminalité dans le pays. « Nous sommes heureux de constater que le niveau de sécurité s’est fortement amélioré», s’est-il félicité. Faut-il le préciser, cette promotion est composée de 261 élèves sous-officiers dont 8 filles portant le grade de sergent. Le public a eu droit, en marge de la cérémonie, à un exercice de méthode de neutralisation des actes de grand banditisme, notamment le terrorisme, le phénomène de coupeurs de route et le comportement des soldats dans le cadre des opérations de maintien de paix.
 

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