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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 12:45
Côte d’Ivoire : fin du mandat 33 de la force Licorne

 

23/06/2014 Sources : EMA

 

Le 18 juin 2014, le mandat 33 de la force interarmées Licorne, placé sous le commandement du colonel Christophe Paczka, chef de corps du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) du Mans, s’est achevé après quatre mois de présence en République de Côte d’Ivoire.

 

Au cours d’une cérémonie sur la place d’armes du camp de Port-Bouët, le colonel Christophe Paczka a passé le témoin au colonel Paul Sanzey, chef de corps du 27e Bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) d’Annecy.

 

En présence des autorités politiques et militaires, le colonel Christophe Paczka a effectué une dernière revue des troupes avant de rendre les honneurs aux drapeaux puis de déposer une gerbe au monument aux morts du camp de Port-Bouët.

 

Durant ses quatre mois de mission, le mandat 33 de la force Licorne a participé à la reconstruction de l’armée ivoirienne. Près de 30 détachements d’instruction opérationnelle et technique (DIO et DIT) ont été mis en œuvre au profit de 600 militaires ivoiriens dans des domaines aussi variés que complémentaires : combat, instruction sur le tir de combat (ISTC), techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), systèmes d’information et de communication, maintenance ou encore sauvetage au combat.

 

Plusieurs actions civilo-militaires ont également été conduites au profit de la population, en particulier dans le domaine de l’éducation : rénovation d’écoles, distribution de kits scolaires…. Ces actions favorisent l’intégration de la force dans son environnement humain et contribuent à l’accomplissement de ses missions

 

Le colonel Paul Sanzey est accompagné d'un état-major tactique, d’une compagnie d’infanterie et d’une compagnie de commandement et de logistique issues du 27e BCA, d’un escadron de combat armé par le régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) de Poitiers ainsi que de militaires issus de différentes entités, principalement dans le domaine du soutien.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 11:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Dimbroko

 

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Du 9 au 14 avril 2014, la force Licorne a conduit une opération de présence de moyenne durée (OPMD) dans les régions d’Akoupé et de Dimbokro, à environ 150 km au nord d’Abidjan.

 

Un détachement de la force Licorne, composé d’une quarantaine de militaires du 6e régiment du Génie (6e RG) a conduit cette mission en étroite collaboration avec une vingtaine de « bérets rouges » ivoiriens du 1er bataillon de commandos parachutistes (1er BCP). Ils ont patrouillé ensemble pendant cinq jours, dans cette zone où la force ne s’était pas déployée depuis plusieurs mois. Ils ont pu ainsi reprendre contact avec la population.

 

Au cours de cette mission, les soldats français ont partagé leurs savoir-faire avec les militaires ivoiriens en matière de combat, en particulier dans le domaine des missions de reconnaissance: adaptation à la cartographie, choix des itinéraires, recueil de renseignements, etc.

 

Tout en assurant la sécurité sanitaire du convoi, l’équipe médicale a reçu en consultation une centaine d’adultes et d’enfants à l’hôpital central d’Akoupé, ainsi que dans les villages alentours. Elle a pu dispenser de nombreux soins et distribuer des médicaments, dans le cadre des actions d’aide médicale à la population (AMP). A Dimbokro, une soixantaine de kits scolaires et sportifs ont également été distribués au profit d’une école primaire.

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a assuré en 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens. Elle est, par ailleurs, en mesure de protéger les ressortissants français si nécessaire.

Côte d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Dimbroko
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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 07:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne s’entraîne au contrôle de foule

 

07/05/2014 Sources : EMA

 

Le 1ermai 2014, la force Licorne a réalisé un exercice de contrôle de foule sur le camp de Port-Bouët, à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

 

Durant toute la matinée, les 120 militaires de la compagnie du 2erégiment d’infanterie de Marine (2e RIMa), appartenant à la force Licorne, se sont entraînés à mettre en œuvre les différentes techniques de contrôle de foule, afin d’entretenir leur capacité dans ce domaine.

 

L’exercice, réaliste par les situations et les moyens mis en œuvre, a permis aux marsouins de s’entraîner à réagir face à une foule hostile, sous différentes configurations. Cette capacité inclut la réaction et la manœuvre en vue de canaliser ou de disperser des individus agissant en groupe.

 

Les militaires de la compagnie du 2e RIMa avaient suivi l’instruction « capacité contrôle de foule » (CCF), dans le cadre de leur mise en condition avant projection en Côte d’Ivoire. Cette formation leur a permis d’acquérir les réflexes permettant d’évoluer à proximité d’une foule et éventuellement de s’en protéger.

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a mené en 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si nécessaire.

Côte d’Ivoire : la force Licorne s’entraîne au contrôle de fouleCôte d’Ivoire : la force Licorne s’entraîne au contrôle de foule
Côte d’Ivoire : la force Licorne s’entraîne au contrôle de foule
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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 07:45
Thales présente ses activités à ShieldAfrica 2014

 

5 Mai 2014 Thales

 

Thales participe à la deuxième édition du salon ShieldAfrica, l’événement le plus important du continent africain en matière de défense et de sécurité du territoire, qui se tient à Abidjan, en Côte d’Ivoire, du 6 au 8 mai.

 

Les spécialistes présents pourront notamment y partager leurs expertises en gestion des catastrophes naturelles ou encore en lutte contre la piraterie maritime ; ces sujets concernant l’Afrique au premier chef. Répondant à cet agenda, Thales présentera trois grands domaines d’activité :

 

Sécurité maritime

Dans le domaine naval, la coopération et la bonne coordination des différents acteurs autour de la surveillance côtière et de la sécurité civile constituent un véritable défi pour les autorités concernées. La lutte contre la piraterie, contre les activités illicites, ou contre le terrorisme, nécessitent un haut niveau d’agilité et de polyvalence des systèmes coopératifs C4I. Thales contribue à la transformation des forces maritimes et frontalières en renforçant l’efficacité opérationnelle entre les organismes. Le Groupe fournit des solutions de bout-en-bout intégrées qui permettent aux différents acteurs d’acquérir, d’exploiter et d’échanger les informations requises pour assurer la protection de leurs intérêts. L’interopérabilité permet d’envisager des actions alliant des forces interarmées aux autorités maritimes ou encore aux forces de l’OTAN ; dans le domaine maritime, elle est le moyen d’assurer une appréciation fine du statut des ressources critiques.

 

Sécurité des citoyens et des infrastructures

Leader dans l’intégration de systèmes de sécurité de grande envergure, Thales offre des solutions intelligentes et intégrées qui contribuent à assurer la sécurité des citoyens. Ces solutions permettent également aux gouvernements et aux opérateurs d’infrastructures d’atteindre leurs objectifs opérationnels et économiques. Au Mexique, Thales a ainsi été choisi pour fournir une solution de sécurité complète à la ville de Mexico, troisième métropole mondiale avec ses 22 millions d’habitants. Sur place, Thales a déployé une solution entièrement intégrée pour la conduite des opérations de sécurité publique déclenchées par appels d’urgence, et mis en place un système de vidéo-surveillance à grande échelle. Le système permet de sélectionner les signaux d’alarme prioritaires et d’informer les opérateurs. Ces derniers peuvent visionner les incidents et réagir en temps réel. Aucun système au monde n’offre un niveau d’intégration aussi poussé. Les solutions de sécurité élaborées par Thales incluent aussi les opérations de supervision et de contrôle, une protection complète contre les incidents opérationnels et les menaces malveillantes. Pour les opérateurs industriels, le Groupe propose également des solutions faisant appel à des architectures ouvertes pour répondre à des exigences opérationnelles et de sécurité spécifiques.

 

Surveillance des frontières terrestres

Avec l’émergence de risques nouveaux, de menaces globales, et l’augmentation des flux transfrontaliers de personnes et de marchandises, les gouvernements cherchent à renforcer la sécurité et la sûreté des zones frontalières. La surveillance et le contrôle des frontières demeurent des questions critiques pour assurer la sécurité du territoire. Ce sont également des éléments essentiels à la prospérité et à la stabilité d’un pays.

Thales offre une suite complète de solutions modulaires et économiques, depuis les systèmes de surveillance standard jusqu’aux solutions de surveillance intégrées clés en main, permettant de répondre aux besoins environnementaux et opérationnels de chaque client. Les solutions Thales s’appuient sur :

  • Des capteurs éprouvés sur le terrain, tels que radars de surveillance sol et radiogoniomètres ;
  • Des capteurs sol et caméras électro-optiques et infrarouges ;
  • Des logiciels de commandement, contrôle et information dédiés à la surveillance frontalière ;
  • Des réseaux IT et de communication assurant des liaisons voix, données et vidéo ;
  • Des services entre les différents centres opérationnels nationaux, régionaux et locaux.
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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:45
Opération Corymbe : Entraînement de coopération franco-ivoirienne «Mistral d’Ivoire»

Sur la plage de Lokodjoro, un AMX 10RC débarque avant de transiter vers le camp de Lomo Nord. photos Marine Nationale

 

18/04/2014 Marine nationale

 

Du 5 au 9 avril 2014, engagé depuis le 24 mars dans l’opération Corymbe, le groupe amphibie Jeanne d’Arc armé par le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, sa force de réaction embarquée et la frégate légère furtive (FLF) La Fayette, a participé à un entraînement baptisé «Mistral d’Ivoire», mené conjointement avec les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et la Force Licorne.

 

Le 5 avril, la batellerie du Mistral a mis à terre le Groupe tactique embarqué (GTE). Les 210 marsouins et une soixantaine de véhicules dont une quarantaine de blindés ont ainsi débarqué à Lokodjoro sur la base de la marine ivoirienne. Après avoir transité vers le camp de Lomo Nord, l’ensemble des composantes de la force de réaction embarquée a réalisé des entraînements aux tirs : tirs de mortiers de 80mm, tirs d’artillerie, tirs de missiles Hot et tirs d’artillerie pour les hélicoptères Gazelle et Puma du Groupement aéromobile (GAM) de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) embarqué à bord du Mistral.

 

Les 7 et 8 avril, le groupe tactique embarqué a été renforcé par un second sous-GTIA composé de 117 militaires français et ivoiriens, soient deux sections d’infanterie du 2e RIMa de la Force Licorne et deux sections des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) issues du 1er BCP (bataillon commando parachutiste). Dans le cadre de l’exercice, des manœuvres tactiques conjointes ont été menées avec pour objectif (fictif) de mettre hors d’état de nuire des factions rebelles qui menaçaient la sécurité de la population. Ces manœuvres étaient appuyées par les hélicoptères Puma et Gazelle et l’hélicoptère Alouette III du détachement de l’escadrille 22S de la Marine nationale.

Transportés d’un point à un autre par un hélicoptère Puma de l’ALAT, les élèves ont pleinement pris part à l’exercice.

 

Cet entraînement a aussi été, pour les officiers élèves du groupe Jeanne d’Arc, l’occasion de découvrir, par une expérience de terrain, le milieu interarmées et la complexité tactique des opérations à terre. Ce stage d’aguerrissement, que chaque mission Jeanne d’Arc inclut, permet d’évaluer leurs qualités de commandement sur le terrain en conditions difficiles.

 

En complément des manœuvres terrestres, la coopération franco-ivoirienne s’est également illustrée à bord du Mistral et du La Fayette à travers différentes périodes d’instruction opérationnelle (PIO) menées au profit des marins ivoiriens. Les équipages des deux bâtiments ont accueilli une soixantaine de marins ivoiriens pour des formations dans différents domaines : conduite nautique, détection, sécurité, opérations de visite et de contrôle de bâtiment suspect, maniement des armes…

 

Le Mistral et le La Fayette sont déployés de mars à juillet 2014 dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc au cours de laquelle 155 officiers élèves de 18 nationalités différentes complètent leur formation militaire, humaine et navale. Ils participent à la mission Corymbe, une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles.

Opération Corymbe : Entraînement de coopération franco-ivoirienne «Mistral d’Ivoire»
Opération Corymbe : Entraînement de coopération franco-ivoirienne «Mistral d’Ivoire»Opération Corymbe : Entraînement de coopération franco-ivoirienne «Mistral d’Ivoire»
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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 16:45
Côte d’Ivoire : Opération de présence dans la région de Divo

 

28/04/2014 Sources : EMA

 

Du 17 au 21 mars 2014, un élément de la force Licorne a mené une opération de présence de moyenne durée (OPMD) dans la région de Divo, à 200 km au nord-ouest d’Abidjan.

 

Le peloton d’éclairage et d’investigation (PEI) de l’escadron « Alpha » de la force Licorne composé d’une trentaine de militaires et accompagné d’une section du 1er Bataillon de Commandos Parachutistes (1er BCP) des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), a effectué des patrouilles pendant quatre jours à Divo et à Grand Lahou, situés à environ 100 km au sud de la ville et à 150 km d’Abidjan.

 

Les OPMD ont pour objectifs de prendre contact avec les autorités civiles, militaires et coutumières locales, de nouer des liens avec la population et de permettre aux soldats de la force de renforcer leur connaissance du terrain. A Divo, les militaires français ont distribué une cinquantaine de kits scolaires au profit des élèves et professeurs des établissements scolaires de la ville, ainsi qu’une cinquantaine de livres pour enrichir la bibliothèque d’un lycée.

 

Enfin, tout en assurant le soutien sanitaire du détachement, l’équipe santé a reçu en consultation cent-vingt adultes et enfants, a réalisé de nombreux soins, et a distribué des médicaments dans le cadre des actions d’aide médicale à la population (AMP).

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi organisé depuis début 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:55
À vos marques, prêts… tirez ! Crédits 1er RCh

À vos marques, prêts… tirez ! Crédits 1er RCh

 

 

25/03/2014 J. SEVERIN - Armée de Terre

 

Du 10 au 22 mars, huit équipages du 1er régiment de chasseurs étaient à Canjuers, pour un exercice de tir à partir de blindés ERC 90 Sagaie. Un premier rendez-vous opérationnel pour les chasseurs de Conti Cavalerie, habituellement sur chars Leclerc, avant la projection d’un escadron en Côte d’Ivoire, en octobre 2014, sur ces blindés légers.

 

L’objectif fixé par le commandant du 2e escadron était d’évaluer ses hommes après 2 mois de formation sur Sagaie. Pour le BCH Yohann Beal, occupant depuis 9 ans le poste de tireur au sein d’un équipage et déjà projeté sur ce blindé au Tchad, au Sénégal et en Côte d’Ivoire : « L’ERC 90 Sagaie fait plus appel aux fondamentaux du tir et sa prise en main est beaucoup plus manuelle que le Leclerc. Pour moi, la préparation du tir en amont est nécessaire car ce blindé n’est pas équipé de capteurs. Mais s’y adapter n’est pas très difficile pour les équipages Leclerc et nous retirons autant de satisfactions. »

 

Au total, 100 obus de 90mm et plus 4 000 cartouches de 7,62 et de 12,7 mm ont été tirés par les chasseurs sur le pas de tir des Amandiers et sur le parcours de tirs de Lagne, de jour comme de nuit.

À vos marques, prêts… tirez !
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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 12:45
Côte d’Ivoire : les stagiaires de l’ESIG découvrent le PCIAT de la Force Licorne

 

21/03/2014 Sources : EMA

 

Le 12 mars 2014, à Abidjan, le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de la force Licorne a servi de cadre pour l’instruction de quarante stagiaires de l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé (ESIG). Cette école regroupe les futurs officiers d’état-major des pays d’Afrique de l’ouest.

 

Dans le cadre d’un voyage d’étude de quatre jours en Côte d’Ivoire, les stagiaires de l’ESIG se sont rendus pendant une demi-journée au camp de Port-Bouët pour étudier l’organisation d’un état-major opérationnel capable de s’adapter à tout type de situation. En effet, depuis 2002, date de sa création, le format du PCIAT de la force Licorne n’a cessé d’évoluer au gré de la situation sécuritaire en Côte d’Ivoire.

 

Ces futurs officiers d’état-major d’Afrique de l’ouest ont été particulièrement sensibilisés à la flexibilité du format d’un PC et aux méthodes de travail partagées par chacun de ses membres (officier conduite, chef CO, officier logistique, officier traitant la planification…).

 

Ils ont poursuivi leur voyage d’étude au poste de commandement de l’ONUCI, de la gendarmerie, ainsi qu’à l’état-major des forces républicaines à Abidjan.

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi organisé depuis début 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens.

Côte d’Ivoire : les stagiaires de l’ESIG découvrent le PCIAT de la Force LicorneCôte d’Ivoire : les stagiaires de l’ESIG découvrent le PCIAT de la Force LicorneCôte d’Ivoire : les stagiaires de l’ESIG découvrent le PCIAT de la Force Licorne
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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:45
Interview / Bruno Fanucchi (Président de l’Association des Journalistes de Défense) : ‘‘Les journalistes français ne sont pas des espions’’

05.03.2014 par Raymond Dibi, coll A.A - abidjan.net


Bruno Fanucchi est le président de l’Association des Journalistes de Défense (AJD) en France. En prélude au Salon International de la Sécurité qui se tiendra à Abidjan en mai prochain, il est, depuis quelques jours, en Côte d’Ivoire. Bruno Fanucchi parle de l’association qu’il dirige, des difficultés des reporters de guerre et porte son regard sur la presse ivoirienne.

Depuis une semaine, vous êtes en Côte d’Ivoire. Les raisons de votre présence sur les bords de la lagune Ebrié ?

Je suis là pour plusieurs raisons. J’ai voulu venir plus de six mois après le voyage de la délégation de l’Association des Journalistes de Défense (AJD), en juin dernier, remercier toutes les autorités qui nous avaient si bien reçus. Je suis là pour dire merci au Président de l’Assemblée Nationale Guillaume Soro, aux ministres de la Défense Paul Koffi Koffi, de la Communication Affoussiata Bamba-Lamine et au Chef d’Etat-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), Soumaïla Bakayoko. Jai déjà rencontré M. Alain-Richard Donwahi, le patron du Conseil National de Sécurité. Je suis venu également pour préparer le deuxième Salon international de la sécurité (Shield Africa) qui se tiendra à Abidjan du 6 au 8 mai prochain, et dont l’AJD devrait être partenaire. Je suis également là pour faire l’état des lieux de la sécurité dans le pays, étant entendu que l’indice de sécurité est essentiel pour les investissements des opérateurs économiques en Côte d’Ivoire.

Qu’est ce qui est prévu, à votre niveau, pour le Salon de la sécurité ?

L’AJD va conclure un partenariat avec les organisateurs de ce Salon qui se tiendra à l’Ecole de police d’Abidjan, sous l’autorité et le patronage du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko. Plusieurs questions seront à l’ordre du jour. Entre autres, la gestion des catastrophes et des risques naturels, le grand problème de la piraterie maritime, qui s'est récemment un peu délocalisée du large de la Somalie pour maintenant être de plus en plus présente dans le Golfe de Guinée, aux portes d’Abidjan.

Voilà environ quatre années que vous dirigez cette association. Quel bilan peut-on faire ?

Nous sommes une association professionnelle de journalistes. Il y a 2 volets dans nos activités. Il y a un volet corporatiste, en quelque sorte de défense de notre profession, des spécialistes des questions de défense et de sécurité, de tous les grands reporters qui sont sur les différents théâtres de guerre en Afrique, comme au Mali ou en Centrafrique, mais aussi en Afghanistan ou au Liban, partout où sont déployées des troupes françaises. Et notre plus grande préoccupation est, bien sûr, l’enlèvement en juin dernier en Syrie de notre confrère Didier François, grand reporter à Europe 1, qui est un des vice-présidents de l'AJD, qui devait venir en Côte d’Ivoire et a obéi au choix de sa rédaction voulant l'envoyer plutôt en Syrie. J’ai appris son enlèvement le 6 juin dernier alors que j’étais précisément à Abidjan et ce jeudi 6 mars, cela fera 9 mois qu’il est otage ! Nous pensons tous les jours à lui et à ses trois compagnons d’infortune : Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, quatre confrères français toujours détenus en Syrie. Car neuf mois de détention, c'est extrêmement long.

Votre association paraît surtout centrée sur la France et l’Europe. Quelle est la place des Africains, notamment des Ivoiriens, dans cette organisation ?

Nous avons la chance d’avoir en notre sein plusieurs confrères africains et notamment notre ami Clément Yao, correspondant à Paris de Fraternité Matin. J’ai essayé d’élargir notre association car nous sommes très intéressés par les questions africaines. La France est de plus en plus active, même militairement en Afrique où elle redéploie actuellement tout son dispositif au Sahel pour lutter plus efficacement contre le terrorisme d'Aqmi (Al qaïda au Maghreb islamique) ou d'autres organisations « djihadiste ». Il est donc intéressant de venir régulièrement en Côte d’Ivoire puisque nous sommes ici en première ligne, aux portes du Mali. La situation régionale nous intéresse puisque la France s’intéresse à l’Afrique et que nos reporters sont présents sur ces théâtres d'opération.

Qu’en est-il de vos relations avec le monde de la défense, de la sécurité ?

Nous avons des contacts au plus haut niveau. Nous sommes reçus à déjeuner régulièrement par le ministre de la Défense lui-même, Jean-Yves Le Drian, qui recevait à déjeuner le « bureau élargi » de l'AJD à l'Hôtel de Brienne le 11 janvier 2013, le jour même du lancement de l'opération Serval au Mali.

Vous êtes au cœur du système de la défense. Est-ce que l’on se trompe en vous considérant comme des « agents secrets » ?

(Rires). Je suis journaliste. Je n’ai jamais été que journaliste, grand reporter pendant plus de 20 ans au « Parisien », le premier quotidien en France. Et je continue de n'être que journaliste. Je n’ai rien d’un agent secret. Je ne suis payé ni par la CIA ni par la DGSE, ni par les services du renseignement et du contre-espionnage ivoirien, et du 2e bureau des FRCI (NDLR) en Côte d’Ivoire, la DST. Nous faisons simplement notre métier et nous le faisons le mieux possible. C’est-à-dire en recueillant nos informations aux meilleures sources. Ce n’est pas parce qu’on parle au patron de la DGSE qu’on travaille pour lui. Ce n’est pas parce qu’on parle au patron de la DST qu’on travaille pour lui. Chacun est dans son rôle.

Mais vous avez donc des informations secrètes qui font de vous des pions dans un système de sécurité. Raison pour laquelle vous êtes considérés comme des « espions »…

Que les choses soient bien claires : nous ne sommes pas des espions, même si c'est en Syrie l’accusation première faite, par exemple, à l’encontre de notre ami Didier François. Dans ce genre de pays, vous savez que tous les journalistes étrangers sont considérés comme des « espions ». Et cette accusation infondée est très grave. C’est vrai que nous disposons d’informations parfois sensibles, mais en Syrie comme ici en Afrique, nous ne faisons que notre métier et nous savons faire la part des choses. Tout journaliste qui voyage, ouvre les yeux et va au contact du monde, sait des choses qui font peut-être de lui une cible privilégiée. Mais nous n’avons aucune vocation d’espion ou d'otage.

En Côte d’Ivoire, il y a eu des journalistes français qui ont perdu la vie, Jean Hélène, Guy André Kieffer. Un commentaire sur cette situation?

J’ai bien connu Jean Hélène de RFI. Je veux lui rendre hommage, à travers vos colonnes. Je voudrais aussi rendre hommage à Guy André Kieffer qui enquêtait ici à Abidjan et ne faisait que son métier. Je l’avais rencontré plusieurs fois en Afrique, au Congo-Brazzaville, notamment. J’en profite également pour rendre hommage aux confrères Ghislaine Dupont et Claude Verlon, assassinés à Kidal au Mali le 2 novembre dernier. Tout cela nous préoccupe. Malgré ces assassinats et prises d’otages, les journalistes français continueront de faire leur métier dans les zones sensibles où parfois plus personne ne va. C’est notre rôle. Le métier de journaliste a toujours été difficile. Etre reporter de guerre est plus sensible. Il faut évidemment des volontaires. C’est une préoccupation dans les grandes rédactions en France, à l’étranger aussi.

Que répondez-vous à ceux qui pensent que les journalistes font du zèle sur les terrains de guerre ou prennent trop de risque ?

Chez nous, il n’y a pas de « têtes brûlées » même si certains confrères et amis ont été tués en Syrie comme Gilles Jacquier en janvier 2012 à Homs et Yves Debay, à Alep en janvier 2013. Il y a des gens responsables, conscients des dangers. Chaque année, nous initions deux stages au cours desquels, nous formons les jeunes reporters sur les précautions à prendre lors des reportages en zones sensibles.

Votre regard sur la presse ivoirienne ?

C’est une presse qui évolue, elle est diversifiée, intéressante et souvent engagée politiquement. Cette presse peut s’améliorer tous les jours. J’ai été longtemps Grand Reporter au « Parisien » et je sais qu’il faut toujours garder un œil critique sur son journal et son travail. Il est important d’avoir une critique positive dans le traitement de l’information.

Vous qui pratiquez le monde de la défense et de la sécurité, un mot sur la Côte d’Ivoire à ce niveau ?

L’indice de sécurité est un indice important pour la reprise économique. En parcourant Abidjan, on voit qu’il y a beaucoup de chantiers. Les choses bougent et avancent. On constate que les activités ont véritablement repris. C’est un bon signe. Dès son retour au pays dimanche dernier, avec sa « canne émergente », le président Alassane Ouattara a dit qu’il allait accélérer la marche des réformes. Il lui reste environ une année et demie avant d'achever son premier mandat. Il y a encore beaucoup de choses à faire. Je crois que la Côte d’Ivoire est sur la bonne voie. Mais elle a besoin de toutes les énergies.

Pour vous, quelle énergie la presse doit apporter pour la bonne marche de la Côte d’Ivoire ?

C’est un pays qui est en pleine renaissance. La presse a son rôle d’éveil. Éveil des consciences, de la nécessité d’accentuer la lutte contre la corruption afin que les choses soient plus claires. La presse doit aussi donner espoir aux Ivoiriens pour que leur vie quotidienne s’améliore. Le panier de la ménagère est certes encore difficile, la vie est encore chère pour l’Ivoirien moyen. Mais il y a aussi des gens qui gagnent bien leur vie. L’un dans l’autre, je pense que la Côte d’Ivoire est sur la bonne voie.

Bruno Fanucchi a-t-il un message fort à lancer ?

Il faut que la sécurité continue de progresser à Abidjan et à l’intérieur du pays. L’indice de sécurité s’améliore. J’ai parcouru Abidjan, il y a des contrôles, mais ils ne sont pas trop nombreux. On est plus racketté, en traversant les ponts par exemple. Ce sont là des signes positifs qui montrent que le niveau de sécurité s'est amélioré. Et cela est très important. Je reviens sur le Salon international de la Sécurité qui sera – je crois - un grand événement avec une centaine d’exposants et une trentaine de délégations étrangères. Ce qui est très important dans le contexte du terrorisme qui frappe l'Afrique en plein cœur, comme après le Mali, aujourd'hui au Nigeria. Il y a donc nécessité de se rencontrer pour améliorer la sécurité. La France doit être présente dans ces rendez-vous pour améliorer la sécurité dans toute l’Afrique et notamment en Afrique de l’Ouest.
 

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 13:45
Côte d’Ivoire : Fin du mandat 32 de la force Licorne

 

 

23/02/2014 Sources : EMA

 

Le 21 février 2014, le mandat 32 de la force interarmées Licorne, placé sous le commandement du lieutenant-colonel (TA) Stéphane Caille, chef de corps du 1errégiment d’infanterie de Marine (1er RIMa) d’Angoulême, s’est achevé après quatre mois de présence en République de Côte d’Ivoire.

 

Au cours d’une cérémonie sur la place d’armes du camp de Port-Bouët, le COMANFOR Licorne a passé le témoin au colonel Christophe Paczka, chef de corps du 2erégiment d’infanterie de Marine (2e RIMa) d’Auvours.

 

Durant ses quatre mois de mission, le mandat 32 de la Force Licorne a participé à la reconstruction de l’armée ivoirienne. Près de 25 détachements d’instruction opérationnelle et technique (DIO et DIT) ont été mis en œuvre au profit de 600 militaires dans des domaines aussi variés que complémentaires : combat, instruction sur le tir de combat (ISTC), techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), systèmes d’information et de communication, maintenance ou encore sauvetage au combat.

 

D’autres missions ont marqué le mandat comme les opérations de présence de moyenne durée, notamment dans la région de Man, Douekoue, Daloa et Gagnoa. Tout en contribuant au rayonnement de la force, ces actions lui permettent de s’assurer de la situation sécuritaire, et participent au processus de stabilisation en Côte d’Ivoire. Plusieurs actions civilo-militaires (ACM) ont également été conduites au profit de la population, en particulier la construction de la toiture de la maison des jeunes du village de Lomo nord. Ce chantier, ACM majeur du mandat 32 est terminé et reste à inaugurer.

 

Le mandat 32 de la Force Licorne a également contribué au soutien logistique de l’opération Serval. Véritable plate-forme logistique, les installations militaires françaises ont permis l’accueil et le traitement d’une dizaine de convois routiers conduits entre Bamako et Abidjan. Les militaires de la Force Licorne ont ainsi procédé, avec le soutien de renforts venus de métropole, à la préparation des matériels et à leur embarquement sur trois navires affrétés. Ce soutien s’est également traduit par la prise en charge et l’hébergement du personnel désengagé du théâtre malien.

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi organisé depuis début 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens.

Côte d’Ivoire : Fin du mandat 32 de la force Licorne
Côte d’Ivoire : Fin du mandat 32 de la force LicorneCôte d’Ivoire : Fin du mandat 32 de la force LicorneCôte d’Ivoire : Fin du mandat 32 de la force Licorne
Côte d’Ivoire : Fin du mandat 32 de la force LicorneCôte d’Ivoire : Fin du mandat 32 de la force Licorne
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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:45
Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens

 

01/02/2014 Sources : EMA

 

Les 22, 27 et 29 janvier 2014, les pompiers du PSIS (Peloton Sécurité Incendie Sauvetage) de la force Licorne ont conduit une instruction opérationnelle « sauvetage au combat » de premier niveau (SC1) au profit des soldats des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Cette formation, qui s’est déroulée sur le camp de Port-Bouët, avait pour objectif de préparer les stagiaires à des missions de secourisme en adaptant les procédures aux moyens détenus par les soldats des FRCI.

 

Après un enseignement théorique, plusieurs cas pratiques ont été réalisés. Les stagiaires ont pu se mettre en situation de sauvetage de soldats blessés au combat et prodiguer les premiers soins (arrêt d’hémorragie, prise en charge de plaie par balle, etc.)

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a mené en 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était.

Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens
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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne expertise les pistes d’aviation du théâtre

 

01/02/2014 Sources : EMA

 

Du 8 au 30 janvier 2014, la force Licorne et un détachement du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) ont conduit une mission d’expertise des principales pistes d’aviation du théâtre.

 

Cette mission avait pour objectifs, grâce aux savoir-faire des spécialistes du rétablissement et du maintien en condition d’infrastructures aéroportuaires du 25eRGA, de vérifier la praticabilité de ces terrains et renouveler leurs homologations, appuyer l’ONUCI dans l’utilisation de ses capacités aériennes et conseiller les autorités locales dans la gestion de leurs infrastructures aéroportuaires.

 

L’équipe a reconnu une douzaine de pistes de poser en trois semaines en coordination avec l’ONUCI, sur une mission cumulant près de 20 heures de vol, et des déplacements routiers avec la force Licorne sur plus de 1500 km. Les conclusions de ces études permettront en outre de connaître les capacités d’utilisation et les limites des aérodromes du pays. Elles seront exploitées par les autorités ivoiriennes, l’ONUCI et les forces françaises.

 

Forte de 450 hommes, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était. Les données recueillies lors de cette mission lui serviront dans le cadre d’évacuation de ressortissants ou d’intervention sur tout le territoire.

Côte d’Ivoire : la force Licorne expertise les pistes d’aviation du théâtre
Côte d’Ivoire : la force Licorne expertise les pistes d’aviation du théâtre
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:45
Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens

 

 

23/01/2014 Sources : EMA

 

Du 13 au 18 janvier 2014, la force Licorne a conduit un détachement d’instruction opérationnel (DIO) au profit de militaires ivoiriens qui seront projetés au Mali dans le cadre de la MINUSMA.

 

Ce DIO avait pour objectifs de renforcer les savoir-faire des cadres d’une compagnie ivoirienne bientôt engagé au sein de la MINUSMA au Mali. Les militaires français leur ont rappelé les fondamentaux en matière de formation et d’escorte de convoi, ainsi que les différentes mesures de lutte contre les engins explosifs improvisés (IED). Un complément de formation sur le contrôle de foule et la défense des emprises leur a par ailleurs été dispensé. Le DIO s’est conclu par un rallye synthèse visant à restituer les enseignements et recevoir les derniers conseils des instructeurs de la force Licorne.

 

Cette formation complémentaire a été conduite par les cadres de l’escadron « Alpha » armé par le 1er régiment d’infanterie de Marine (1er RIMa) d’Angoulême, au profit d’une douzaine de cadres d’une compagnie des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Cette compagnie, composée de 170 soldats et basée à Bingerville, a été créée pour être projetée au Mali au sein de la MINUSMA. La formation initiale de cette unité (missions de protection, instructions au tir, au contrôle de foule, au sauvetage au combat) avait été effectuée par le mandat 31 de la force Licorne (armé par le 1errégiment étranger de cavalerie (1er REC) d’Orange).

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi mené en 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était.

Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriensCôte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens
Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens
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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:45
Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé

 

07/01/2014 Sources : EMA

 

Du 22 au 27décembre 2013, un élément de la force Licorne a mené une opération de présence de moyenne durée (OPMD) dans la région d’Oumé, à 250 km au Nord-Ouest d’Abidjan.

 

Le peloton d’éclairage et d’investigation (PEI) de l’escadron « Alpha » de la force Licorne composé d’une trentaine de militaires, accompagné d’un détachement de liaison des Forces Républicaine de Côte d’Ivoire (DL FRCI), a patrouillé pendant cinq jours dans les cinq villes et villages du département d’Oumé (Hire, Diegonefla, Doukouya et Kimoukro).

 

Les OPMD ont pour objectifs de prendre contact avec les autorités civiles, militaires et coutumières locales, de nouer des liens avec la population et de permettre aux soldats de la force de renforcer leur connaissance du terrain. A Oumé, les militaires français ont distribué une soixantaine de kits scolaires et manuels au profit des élèves et professeurs du lycée moderne.

 

Enfin, tout en assurant le soutien sanitaire du détachement, l’équipe santé a reçu en consultation plus d’une centaine d’adultes et d’enfants et a réalisé de nombreux soins et distribution de médicaments, dans le cadre des actions d’aide médicales à la population (AMP).

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était.

Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé
Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé
Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé
Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Cote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Yamoussoukro

 

25/12/2013 Sources : EMA

 

Du 4 au 9 décembre 2013, l’escadron de la force interarmées Licorne a conduit une opération de présence de moyenne durée (OPMD) aux côtés des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) dans la région de Yamoussoukro et Kossou, à 300 km au nord d’Abidjan.

 

Le détachement était composé de deux pelotons et d’un groupe de commandement et de transmission de la force Licorne, ainsi que d’une vingtaine de véhicules, et d’une section des FRCI. Il s’est  déployé aux alentours du village de Pakouabo, proche des rives du lac Kossou où se trouve le plus grand barrage hydro-électrique de Côte d’Ivoire.

 

Afin d’étendre les capacités d'action de la force Licorne, l’OPMD a pour objectif de prendre contact avec les autorités civiles, militaires et coutumières locales, de nouer des liens avec la population et ainsi d’œuvrer dans le cadre de la normalisation de la situation du pays.

 

Après trois jours de patrouille dans une dizaine de villages de la région, les soldats ont pris la direction du village de Bouayaokro. Avec la section de FRCI présente, ils ont réhabilité un pont afin de faire passer les véhicules du détachement.

 

Le village de Bouayaokro est un lieu hautement symbolique pour les "Marsouins" de la force Licorne. En effet, 10 ans plus tôt, sur les rives du lac Kossou, sont tombés au combat le caporal DUPRE du 1er Régiment d’infanterie de Marine et le brigadier-chef Rivière du 515e Régiment du train. Après avoir remis à neuf la stèle en mémoire de ces deux soldats morts en opération, les soldats de la force Licorne ont honoré leurs camarades par une cérémonie.

 

Cette opération a également été l’occasion de réaliser des actions civilo-militaires en distribuant fournitures, livres scolaires, et équipements sportifs à la population locale, ainsi qu'en réparant la pompe manuelle du puits du village. Tout en assurant le soutien sanitaire du détachement, l’équipe médicale du rôle 1 de l’unité a effectué de nombreux soins dans des dispensaires de village.

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne, en soutien de l’ONUCI. Elle organise notamment des formations pour les militaires ivoiriens.

 

Cote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Yamoussoukro
Cote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de YamoussoukroCote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de YamoussoukroCote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Yamoussoukro
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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:45
Côte d’Ivoire : la formation des stagiaires de l’ENSOA ivoirienne, par la force Licorne, se poursuit

 

16/12/2013 Ministère de la Défense

 

Du 25 novembre au 7 décembre 2013, la force Licorne a réalisé un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit de deux sections d’élèves de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active ivoirienne.

 

Durant deux semaines, une section de la compagnie d’infanterie et un peloton de l’escadron blindé de la force Licorne se sont relayés pour participer à la formation de 47 élèves sous-officiers des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, d’abord sur le camp de Port-Bouët puis sur le site du détachement d’intervention lagunaire (DIL).

 

Ce DIO avait pour objectif de développer les savoir-faire techniques et tactiques nécessaires à la réalisation des missions communes de l’armée de terre (MICAT) et de mettre les élèves sous-officiers en situation de commandement.

 

Le 30 novembre, après avoir été placés en situation de relative fatigue, les stagiaires ont effectué un rallye visant à restituer les enseignements de la semaine. En trinôme, ils ont été testés sur la réalisation des ordres du chef de groupe. A l’issue, ils ont effectué un parcours comprenant huit ateliers (transmissions, actes réflexes du combattant, topographie, actes élémentaires du trinôme, IST-C, missions du trinôme, secourisme au combat et cadres d'ordres du chef de groupe).

 

La progression entre les ateliers s’est effectuée dans un  cadre tactique adapté à la diversité du terrain. Un plastron TIOR (technique d’intervention opérationnelle rapprochée) entre deux ateliers a permis de maintenir la vigilance des stagiaires dans leurs déplacements et de s’assurer de la bonne restitution des savoir-faire acquis.

 

A la fin de la formation, les élèves sous-officiers de l’ENSOA ivoirienne se sont vu remettre leur diplôme par le COMANFOR et l’encadrement.

 

La Force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi organisé depuis début 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens.

Côte d’Ivoire : la formation des stagiaires de l’ENSOA ivoirienne, par la force Licorne, se poursuitCôte d’Ivoire : la formation des stagiaires de l’ENSOA ivoirienne, par la force Licorne, se poursuit
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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne et les FRCI planifient les actions d’AMO

 

 

29/11/2013 Sources : EMA

 

Le jeudi 21 novembre 2013, le chef opération de la force Licorne accompagné par l’officier en charge des actions d’assistance militaire opérationnelle (AMO) a assisté à la réunion Bi-hebdomadaire de planification au quartier Gallieni, siège de l’Etat-major général des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Cette réunion permet aux différents acteurs des AMO en république de Côte d’Ivoire de planifier les actions de la force Licorne auprès des militaires ivoiriens. Partie prenante dans la reconstruction du pays après la crise post électorale, la force Licorne, au travers des actions AMO, participe à la réhabilitation de l’outil militaire ivoirien. Cela peut se traduire sur le terrain par des actions de formation tactiques au profit des futurs sergents en formation à l’ENSOA ou la mise en condition avant projection (MCP) d’une compagnie de protection ivoirienne qui rejoindra le théâtre malien au premier trimestre 2014.

 

En plus du volet opérationnel, la force diversifie son action en prodiguant des formations courtes et techniques via l’expertise du personnel du soutien de la force Licorne.

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi organisé depuis début 2013 la formation de plus de 1 500 soldats ivoiriens.

Côte d’Ivoire : la force Licorne et les FRCI planifient les actions d’AMO
Côte d’Ivoire : la force Licorne et les FRCI planifient les actions d’AMO
Côte d’Ivoire : la force Licorne et les FRCI planifient les actions d’AMO
Côte d’Ivoire : la force Licorne et les FRCI planifient les actions d’AMO
Côte d’Ivoire : la force Licorne et les FRCI planifient les actions d’AMO
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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:45
Côte d’Ivoire: la France offre 500 armes légères pour lutter contre le "grand banditisme"

Abidjan. Ecole de police. le Ministre d`Etat, Ministre de l`intérieur et de la Sécurité Hamed Bakayoko a reçu des mains de son homologue français Manuel Valls un don de matériels logistiques constitué de 500 pistolets automatiques et d`une centaine d`ordinateurs

 

16 novembre 2013 Abidjan.net (AFP)

 

ABIDJAN, La France a renouvelé samedi son appui à la réforme du secteur de la sécurité en Côte d’Ivoire en remettant aux autorités 500 pistolets automatiques pour lutter contre le "grand banditisme", deux ans après la crise postélectorale marquée par des violences.

 

Le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls a, au cours d’une brève cérémonie à l’école de police d’Abidjan, remis aux ministres ivoiriens de l’Intérieur Hamed Bakayoko et de la Défense Paul Koffi Koffi, les armes ainsi que des ordinateurs.

 

"L’appui de la France dans la réforme du secteur de la sécurité en cours est vivement apprécié au plus haut niveau de l’Etat. La cérémonie qui nous réunit ce matin consacre la remise de 50 ordinateurs et de 500 pistolets à la police nationale et à la gendarmerie", a affirmé M. Bakayoko.

 

Selon lui, "les 250 pistolets qui reviennent à la police dans le partage, (nous) permettront de "lutter contre le grand banditisme".

 

Le ministre ivoirien a également plaidé pour "le renforcement des capacités des services de renseignements", en vue "d’anticiper et (de) faire face aux menaces qui ont plusieurs visages aujourd’hui".

 

"Je répondrai évidemment toujours très positivement à vos demandes, la formation des forces de sécurité, pour qu’elles quadrille encore davantage le terrain et lutte contre toutes les formes d’insécurité et de délinquance, l’usage de la vidéo protection", a répondu Manuel Valls, ministre français de l’Intérieur.

 

Début novembre 2011, la France avait marqué la reprise de sa coopération avec les forces de sécurité ivoiriennes en leur remettant une trentaine de véhicules, au sortir de la crise post-électorale.

 

En avril 2012, le Conseil de sécurité de l’ONU avait prolongé d’un an les sanctions contre la Côte d’Ivoire mais en aménageant l’embargo sur les armes pour permettre aux forces de sécurité du pays de s’entraîner.

 

Elu président en novembre 2010, Alassane Ouattara est arrivé au pouvoir - que refusait de lui céder l’ex-président Laurent Gbagbo - grâce à l’intervention décisive de l’armée française. Après une décennie Gbagbo marquée par de vives tensions, les relations Paris-Abidjan sont depuis lors au beau fixe, et une coopération intense a repris, notamment dans les domaines économique et militaire.

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 12:45
Côte d’Ivoire : exercice Anaconda

 

15/11/2013 Sources : EMA

 

Le 8 novembre 2013, une section de la force Licorne a conduite un exercice Anaconda sur la lagune d’Abidjan et la commune de Grand-Bassam.

 

Cet exercice tactique combinant manœuvre et tir avait pour objectif de renforcer la capacité opérationnelle de la section. Il consistait en une infiltration de plusieurs heures en zone lagunaire, dans les marécages puis en forêt, pour finalement atteindre un objectif tactique et le détruire.

 

Au petit matin, alors que le groupe de tireurs d’élite a été héliportée sur le pas de tir de Grand-Bassam en hélicoptère Fennec, la section s’est rendue auprès du détachement d’intervention lagunaire (DIL) pour débuter son infiltration lagunaire en pirogue. Une fois débarquée sur les rives de Grand-Bassam, la section a progressé en zone forestière et marécageuse pendant plus de deux heures sous une chaleur éprouvante.

 

Arrivés sur l’objectif situé sur le champ de tir de Grand-Bassam, un groupe de la section a engagé un combat fictif en effectuant des tirs d’appui. L’assaut de la section a ensuite été déclenché.

 

Dès la fin de la séquence de tir, une procédure d’évacuation sanitaire (MEDEVAC) avec le Fennec a été déclenchée avec l’hélitreuillage d’un blessé fictif. Le groupe de tireurs d’élite a conclu l’exercice par une séance de tir technique.

 

L’exercice Anaconda a permis de maintenir les savoir-faire liés au déplacement en zone lagunaire, aux connaissances topographiques, au tir en situation de fatigue, ainsi qu’à la prise en charge d’un blessé par hélicoptère. La force Licorne conduit régulièrement des entraînements dans les conditions les plus réalistes, sous un climat équatorial généralement éprouvant.

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle apporte également son soutien aux opérations logistiques réalisées au profit de la force SERVAL. En collaboration avec les autorités locales, la force Licorne réalise également des actions civilo-militaires au bénéfice de la population ivoirienne, comme des projets de réhabilitation dans les villages proches d’Abidjan, la distribution de kits scolaires et l’apport d’une aide médicale. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était.

Côte d’Ivoire : exercice Anaconda
Côte d’Ivoire : exercice Anaconda
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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 12:45
Côte d’ivoire : opération de présence de moyenne durée à Abengourou

 

15/11/2013 Sources : EMA

 

Du 4 au 8 novembre 2013, la compagnie d’infanterie de la force Licorne a effectué une opération de présence de moyenne durée (OPMD) à Abengourou, à 210 kilomètres au nord-est d’Abidjan, dans la région du Moyen-Comoé.

 

Le détachement, composé de deux sections et d’un groupe commandement de la compagnie d’infanterie, fort d’une quinzaine de véhicules, s’est déployé aux environs d’Abengourou, chef lieu de région, non loin de la frontière ghanéenne.

 

Afin d’étendre le rayonnement de la force Licorne, les OPMD ont pour objectifs premiers de prendre contact avec les autorités civiles, militaires et coutumières locales, de nouer des liens avec la population et de permettre aux soldats de la force de renforcer leur connaissance du pays.

 

Ces opérations de présence menées par la force Licorne s'inscrivent dans une logique de sécurisation qui participent au processus de normalisation en cours en Côte d’Ivoire.

 

Cette OPMD a aussi été l’occasion de mener des actions civilo-militaires au profit de la population d’Abengourou. Les militaires de la force Licorne ont procédé à la distribution de kits scolaires pour les écoles de la région. Tout en assurant le soutien sanitaire du détachement, l’équipe médicale de l’unité a également effectué de nombreux soins et une distribution de médicaments.

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle apporte également son soutien aux opérations logistiques réalisées au profit de la force SERVAL. En collaboration avec les autorités locales, la force Licorne réalise également des actions civilo-militaires au bénéfice de la population ivoirienne, comme des projets de réhabilitation dans les villages proches d’Abidjan, la distribution de kits scolaires et l’apport d’une aide médicale. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était.

Côte d’ivoire : opération de présence de moyenne durée à Abengourou
Côte d’ivoire : opération de présence de moyenne durée à Abengourou
Côte d’ivoire : opération de présence de moyenne durée à Abengourou
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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 12:45
Côte d’Ivoire : La force Licorne teste le plan de défense des camps de Port-Bouët

 

 

08/11/2013 Sources : EMA

 

Le 2 novembre 2013, le mandat 32 de la force Licorne a conduit un exercice visant à mettre en œuvre le plan de défense des emprises françaises d’Abidjan.

 

Il est 06h du matin lorsque la sirène du camp de Port-Bouët déclenche le début de l’exercice.

 

Aussitôt, les sections armées par la compagnie de commandement et de logistique interarmées (CCLIA) relèvent l’escadron blindé qui assurait jusqu’à présent la défense du camp. Après la perception du matériel, les éléments de la CCLIA se déploient dans les différents postes de combat entourant le camp. Leur intervention permet de redonner une capacité de manœuvre aux unités de combat présentes sur le camp.

 

Quelques heures seulement ont été nécessaires aux unités pour assurer la défense du camp de Port-Bouët et des emprises. Divers scénarios d’incidents (intrusion, décès, etc.) ont été déclenchés par le centre opérations de la force Licorne afin de confronter les militaires à différentes situations.

 

Cet exercice, régulièrement conduit par les éléments de la force Licorne, a pour objectif d'entraîner le personnel et de parfaire l’exécution des procédures. Il permet aussi de contrôler l’efficacité des moyens spécifiques de la Force (Fennec en configuration MEDEVAC, détachement cynophile, etc.).

 

Forte de 450 militaires, la force Licorne apporte ponctuellement des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, et mène des actions civilo-militaires. Elle est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français en cas de crise.

Côte d’Ivoire : La force Licorne teste le plan de défense des camps de Port-Bouët
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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 20:45
Côte d’Ivoire : Licorne soutient le désengagement de Serval

 

07/11/2013 Sources : EMA

 

Du 31 octobre au 2 novembre 2013, la force Licorne a appuyé la manœuvre logistique de l’opération Serval en assurant le stockage puis l’embarquement de matériel désengagé à destination de la France. Elle a également réceptionné du matériel destiné à être engagé au Mali.

 

Sous la conduite du pôle soutien de la force Licorne, plus d’une centaine de véhicules et remorques et près de 90 containers ont été chargés à bord du navire affrété « Calao », après avoir été acheminés en convoi sur les 1200 km séparant Bamako et Abidjan.

 

Pour assurer cette opération, le Centre de coordination interarmées des transports, transits et mouvements (CCITTM) de Licorne a été renforcé par un peloton du 519eGroupe de Transit maritime (GTM), par deux patrouilles de circulation et par le détachement de liaison Serval.

 

Des éléments du 2erégiment de Dragons ont au préalable procédé à la désinfection des véhicules et containers quittant le territoire par voie maritime. Acheminés vers le port autonome d’Abidjan par le peloton de circulation sous escorte des prévôts de la force Licorne, les véhicules et containers ont été placés sur les parkings à proximité du navire, dans l’ordre de chargement puis ont été embarqués à bord du navire.

 

Préalablement avaient été débarqués une trentaine de véhicules provenant de France (AMX10RCR, VAB, ESRC, etc.) et destinés à être engagés au Mali. Parmi eux figuraient 6 porteurs polyvalents logistiques avec dispositif de protection (PPLOG DP) déployés pour la première fois sur un théâtre d’opération. Ils ont quitté la Côte d’Ivoire en direction de Bamako le 2 novembre dernier.

 

Dès les premières heures du déploiement au Mali, la force Licorne a apporté une contribution opérationnelle et logistique conséquente au profit de Serval. Aujourd’hui, tout en assurant les missions qui lui sont normalement dévolues, elle poursuit ce soutien en mettant à disposition de l’opération Serval une base opérationnelle avancée qui permet de faciliter l’acheminement et le désengagement des hommes et du matériel depuis Bamako.

Côte d’Ivoire : Licorne soutient le désengagement de ServalCôte d’Ivoire : Licorne soutient le désengagement de ServalCôte d’Ivoire : Licorne soutient le désengagement de Serval
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:45
Côte d’Ivoire : DIO au profit d’officiers ivoiriens

 

19/10/2013 Sources : EMA

 

Du 17 juillet au 17 octobre, les officiers du centre des opérations (CO) de la Force Licorne ont assuré la formation d’officiers ivoiriens au fonctionnement opérationnel d’un Bureau opération-instruction (BOI).

 

Dans le cadre de sa mission d’assistance militaire opérationnelle (AMO), la Force Licorne met régulièrement en oeuvre des détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Pendant plus de deux mois, le CO de la Force a ainsi mis en œuvre un DIO sur le fonctionnement opérationnel d’un BOI, visant à entraîner les officiers ivoiriens à la planification des missions qui leur sont confiées.

 

Ce DIO s’est déroulé au camp de Port-Bouët sur un rythme d’une à deux rencontres d’une journée par semaine au profit des officiers du 1er Bataillon de commandos parachutistes (1er BCP). Parallèlement, un centre opérationnel a été érigé au sein du 1er BCP situé à Akouédo, près d’Abidjan, équipé de tous les outils nécessaires à son fonctionnement : salle de réunion de crise CO, réseau informatique interne, ou encore salle de « backbrief » avec caisse à sable.

 

Les officiers ivoiriens se sont appropriés les outils de la méthode d’élaboration d’une décision opérationnelle (MEDO), et ont conduit des exercices de planification qui leur serviront lors de futures missions. 

 

Deux exercices d’une journée ont été conduits après ces deux mois d’instruction. Ils consistaient à entraîner les officiers ivoiriens au déroulement d’une chronologie de planification en temps contraint sur des thèmes centrés sur la République de Côte d’Ivoire, jusqu’à la conception d’un ordre en cours d’action (FRAGO) complet. A la fin de cette formation, le colonel Bouzereau, commandant la force Licorne, a présidé la cérémonie de remise de diplôme.

 

Depuis début 2013, la Force Licorne a assuré la formation de 1500 soldats ivoiriens dans le cadre de l’accompagnement de la réforme de l’armée ivoirienne, en soutien de l’ONUCI. Forte de 450 militaires, la Force Licorne apporte par ailleurs et ponctuellement des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, et mène des actions civilo-militaires. Elle est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin est.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:45
Côte d’Ivoire : fin du mandat 31 de la Force Licorne

25/10/2013 Sources : EMA

 

Le 18 octobre 2013, le mandat 31 de la force interarmées Licorne, placé sous le commandement du colonel Rémi Bouzereau, chef de corps du 1er Régiment étranger de cavalerie (1er REC), s’est achevé après quatre mois de présence en République de Côte d’Ivoire. Au cours d’une cérémonie sur la place d’armes du camp de Port-Bouët, le COMANFOR Licorne a passé le témoin au lieutenant-colonel Stéphane Caille, chef de corps du 1er Régiment d’infanterie de marine (1er RIMa).

 

Durant ses quatre mois de mission, le mandat 31 de la Force Licorne a participé à la reconstruction de l’armée ivoirienne. Près de 25 détachements d’instruction opérationnelle et technique (DIO et DIT) ont été mis en œuvre au profit de 600 militaires dans des domaines aussi variés que complémentaires : combat, instruction sur le tir de combat (ISTC), techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), systèmes d’information et de communication, maintenance ou encore secourisme au combat.

 

A partir du 12 août, et pendant six semaines, la Force a également assuré sur le camp de Port-Bouët la formation d’une compagnie de protection ivoirienne destinée à être projetée au Mali au sein de la MINUSMA. Les savoir-faire acquis par les près de 170 stagiaires ont été restitués au cours de différents exercices de synthèse, notamment lors d’une démonstration dynamique qui a été conduite le 25 septembre devant les autorités civiles et militaires du pays.

 

D’autres missions ont marqué le mandat comme les opérations de présence de moyenne durée, notamment dans la région de Man, Douekoue, Daloa et Gagnoa. Tout en contribuant au rayonnement de la Force, ces actions lui permettent de s’assurer de la situation sécuritaire, et participent au processus de stabilisation en Côte d’Ivoire. Plusieurs actions civilo-militaires ont également été conduites au profit de la population, en particulier la réfection du comité local de la Croix-Rouge de Port-Bouët, la réfection d’une piste, des distributions de matériel médical, de médicaments et de kits scolaires.

 

Le mandat 31 de la Force Licorne a également contribué au soutien logistique de l’opération Serval. Véritable plate-forme logistique, les installations militaires françaises ont permis l’accueil et le traitement d’une dizaine de convois routiers conduits entre Bamako et Abidjan. Les militaires de la Force Licorne ont ainsi procédé, avec le soutien de renforts venus de métropole, à la préparation des matériels et à leur embarquement sur trois navires affrétés. Ce soutien s’est également traduit par la prise en charge et l’hébergement du personnel désengagé du théâtre malien.

 

Le lieutenant-colonel Stéphane Caille est accompagné d'un état-major tactique, d’un escadron de combat et d’un escadron de commandement et de logistique issus du 1er RIMa, d’une compagnie de combat d’infanterie armée par le 126e Régiment d’infanterie (126e RI) ainsi que de militaires issus de différentes entités, principalement dans le domaine du soutien.

 

La Force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la reconstruction de l’armée ivoirienne. Forte de 468 militaires, la force Licorne apporte ponctuellement des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, et mène des actions civilo-militaires. Elle est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français en cas de crise.

 

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 17:45
Côte d’Ivoire : opération de présence de moyenne durée dans l’Ouest

14/10/2013 Sources : EMA

 

Du 10 au 15 septembre 2013, les militaires de la force Licorne ont effectué une opération de moyenne durée (OPMD) dans l’ouest de la République de Côte d’Ivoire.

 

Ce détachement était composé de deux sections de la 1ère compagnie du 21e Régiment d’infanterie de marine (21e RIMa), renforcées par le peloton d’éclairage et d’investigation du 5ème escadron du 1er Régiment étranger de cavalerie (REC).

 

Les opérations de présence menées par la force Licorne ont pour but de s’assurer de la situation sécuritaire dans le pays et participent au processus de stabilisation en Côte d’Ivoire.

 

Durant cette OPMD, les légionnaires et marsouins du détachement de la force se sont déplacés dans les villes de Bouaflé, de Daloa et de Man, distantes de plus de 400 kilomètres du camp de Port-Bouët à Abidjan. Tout au long de l’opération, des contacts ont pu être établis avec la population et les autorités civiles, militaires et coutumières.

 

A cette occasion, un certain nombre d’actions civilo-militaires ont été conduites au profit des habitants, comme par exemple la distribution de kits scolaires pour les écoles de la région. L’équipe médicale a également effectué des distributions de médicaments et assuré plus de 140 consultations médicales.

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne, en soutien de l’ONUCI. Elle organise notamment des formations pour les militaires ivoiriens, des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, ainsi que des actions civilo-militaires. Elle est par ailleurs en mesure d’assurer la protection des ressortissants français.

Côte d’Ivoire : opération de présence de moyenne durée dans l’Ouest
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