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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 11:20
Réunion de toutes les nations présentent menée par le 2 RD - Crédits : SIRPA Terre

Réunion de toutes les nations présentent menée par le 2 RD - Crédits : SIRPA Terre

05/08/2013 Laura Bataille - Sources : LTN C.Pilard - Armée de Terre

 

Du 6 au 29 juillet 2013, deux escadrons du 2e régiment de dragons (2e RD) se sont rendus au centre de technologie anti-terroriste (CTA) de Suffield, au Canada. Ces spécialistes de défense nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC) se sont entraînés avec d’autres délégations étrangères. Ainsi, cette année, la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Canada, la Finlande, la Norvège, la Pologne et les États-Unis y ont participé.

 

« Une expérience très enrichissante à réitérer dès que possible ».

 

Cette déclaration symbolise la satisfaction des dragons suite à cet exercice qui s’est déroulé en 3 phases. La première phase était consacrée aux briefings de sécurité et à la présentation des matériels des nations présentent sur place. Pendant la deuxième phase, chaque délégation étrangère s’est exercée sur différents scénarios afin de montrer ses savoir-faire en défense NRBC. Enfin, c’est au cours de la troisième et dernière phase que les nations ont allié leurs compétences pour s’entraîner ensemble, grâce à une organisation bien ficelée. En effet, chacune d’entre elle a réalisé une étape différente de la mission : éléments opérationnels de déminage (EOD), Sampling and Identification of Biological, Chemical and Radiological Agents (SIBCRA) et décontamination du personnel et du matériel.

 

Le CTA de Suffield-Canada a organisé cet exercice en soutien aux capacités NRBC de l’OTAN susceptibles d’être engagées dans le cadre de la Force de réaction rapide (NATO Response Force – NRF) de la Task force NRBC 2014.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 12:30
source online.wsj

source online.wsj

WASHINGTON, 14 juin - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis ont fourni à la Russie des preuves de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, a déclaré jeudi soir aux journalistes le conseiller adjoint à la sécurité nationale du président américain, Ben Rhodes.

 

"La Russie n'a pas encore accepté le fait que Bachar el-Assad doit partir. Nous avons fourni aux Russes les données dont nous disposons. Nous leur avons déjà transmis nos estimations sur l'usage d'armes chimiques en Syrie. Nous estimons que la Russie ainsi que tous les membres de la communauté internationale doivent être au courant de l'usage d'armes chimiques où que ce soit", a indiqué le conseiller adjoint.

 

La Maison Blanche a déclaré jeudi avoir obtenu de nouvelles preuves de l'usage d'armes chimiques en Syrie par les troupes gouvernementales. Les services américains estiment qu'entre 100 et 150 personnes ont été tuées par de telles armes.

 

A la suite de ces informations, le président américain Barack Obama a inclus certains types d'armes dans la liste de l'aide militaire destinée à l'opposition syrienne.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 07:30
Syrie: Kerry a demandé à la France de partager ses informations sur les armes chimiques

05 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

ANTIGUA (Guatemala) - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déclaré mercredi qu'il avait demandé à son homologue français Laurent Fabius de partager ses informations sur l'usage éventuel de gaz sarin en Syrie.

 

Le président américain Barack Obama a tracé une ligne rouge concernant l'usage d'armes chimiques en Syrie et toutes les options restent ouvertes, a averti M. Kerry, en marge de l'assemblée générale de l'Organisation des Etats américains (OEA), au Guatemala.

 

M. Kerry a expliqué qu'il avait été en contact avec Laurent Fabius avant et après que la France et la Grande-Bretagne eurent annoncé avoir des preuves de l'usage d'armes chimiques en Syrie, qui selon le président français François Hollande obligent la communauté internationale à agir.

 

Je lui ai demandé s'il pouvait nous envoyer cette information, pour savoir comment les preuves étaient arrivées entre ses main, quelle est leur origine, a détaillé M. Kerry devant des journalistes.

 

Mais, clairement, c'est une déclaration très importante, une découverte très importante, a estimé John Kerry.

 

Les Etats-Unis continuent d'analyser les éléments en leur possession concernant l'usage d'armes chimiques par le régime syrien, a-t-il poursuivi.

 

Je suis très à l'aise avec notre calendrier, a ajouté le ministre, mais ne vous y trompez pas, la 'ligne rouge' du président (Barack Obama) est réelle, a-t-il averti.

 

M. Obama a déclaré par la passé que l'usage d'armes chimiques serait la ligne rouge qui justifierait une action militaire.

 

Laurent Fabius a accusé mardi le régime de Bachar al-Assad d'avoir utilisé à au moins une reprise du gaz sarin en Syrie, soulignant qu'une ligne a été franchie et que toutes les options sont sur la table.

 

Nous n'avons aucun doute sur le fait que les gaz ont été utilisés (...). La conclusion du laboratoire est claire : il y a du gaz sarin, a affirmé sur la chaîne de télévision France 2 le chef de la diplomatie française, qui a évoqué des échantillons provenant de journalistes du quotidien Le Monde, mais aussi d'une autre source qu'il n'a pas précisée.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 18:45
Le thème de l’exercice Longoni 2013 était l’éclatement d’un accident chimique majeur à Mayotte.

Le thème de l’exercice Longoni 2013 était l’éclatement d’un accident chimique majeur à Mayotte.

03/06/2013 Armée de l'air

 

Les 29 et 30 mai 2013, l’état-major de zone et de protection civile de l’océan Indien (EMZPCOI) a organisé l’exercice «Longoni 2013» à l'occasion de la mise en œuvre du plan zonal NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique).

 

Le thème de l’exercice "Longoni 2013" était l’éclatement d’un accident chimique majeur à Mayotte, nécessitant la projection de moyens à partir de la Réunion (cellule mobile d’intervention chimique, chaîne de décontamination du SAMU, etc). Les moyens des FAZSOI (forces armées en zone sud de l'océan Indien) ont été mis à contribution lors de l’exercice de projection le 30 mai

Une fois vérifiés, les lots de projection ont été amenés auprès d’un Transall de l’escadron de transport 50 « Réunion ».

Une fois vérifiés, les lots de projection ont été amenés auprès d’un Transall de l’escadron de transport 50 « Réunion ».

L’objectif était d’acheminer les moyens sur le détachement «air» 181, basé sur l’île de la Réunion, de contrôler la conformité des documents et listes de colisage, puis de conditionner ces matériels pour un transport aérien. Les spécialistes du transit aérien de l’escale aérienne militaire ont également apporté leur aide et surtout leur savoir-faire au personnel de la protection civile durant toute la matinée.

En plein coeur de l'exercice "Longoni 2013".

En plein coeur de l'exercice "Longoni 2013".

Une fois vérifiés puis «palettisés», les lots de projection ont été amenés auprès d’un Transall de l’escadron de transport 50 «Réunion». L’exercice étant alors considéré comme terminé, l’avion n’a pas décollé mais a été présenté à tous les intervenants qui le découvraient pour l’occasion.

Les 29 et 30 mai 2013, l'EMZPCOI a organisé l'exercice "Longoni 2013".

Les 29 et 30 mai 2013, l'EMZPCOI a organisé l'exercice "Longoni 2013".

"Longoni 2013" aura permis au personnel de la protection civile et des FAZSOI d’apprendre à mieux se connaître et à travailler ensemble, gage d’une meilleure efficacité dans le cas d’un événement majeur réel où ils seraient conjointement engagés.

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 17:30
Syrie: l'armée saisit un lot de gaz sarin dans la ville de Hama (TV)

MOSCOU, 2 juin - RIA Novosti

 

Les militaires syriens ont annoncé la saisie d'un lot de gaz toxique sarin lors d'une opération contre les combattants armés dans la ville de Hama (ouest de la Syrie), rapporte dimanche la chaîne Press TV.

Des conteneurs remplis de sarin, une substance inodore extrêmement toxique même à très faible dose, ont été découvert dans des caches du quartier d'al-Faraieh, théâtre dernièrement de combats acharnés entre les troupes gouvernementales de Bachar el-Assad et les groupes armés d'opposition, indique un communiqué de la chaîne.

D'après le gouvernement de Damas, les rebelles anti-Assad ont utilisé des armes chimiques le 19 mars dernier dans la province d'Alep. Pour sa part, l'opposition affirme que les forces gouvernementales ont eu recours aux armes chimiques à Homs en décembre 2012.

Lundi 7 mai, la commission d'enquête sur la Syrie de l'Onu a indiqué ne pas disposer de preuves directes confirmant l'utilisation d'armes chimiques. La Grande-Bretagne et le journal français Le Monde ont depuis affirmé disposer de preuves de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie.

Fin avril dernier, le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbi, a affirmé que les grandes puissances occidentales tentaient d'instrumentaliser le thème des armes chimiques pour répéter en Syrie le "scénario irakien" qui a mené à la chute du dictateur irakien Saddam Hussein.

 

Barack Obama a annoncé que l'usage d'armes chimiques était une "ligne rouge" à ne pas franchir par le régime syrien, sous peine d'une réaction des États-Unis.

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 22:03
Irak: démantèlement d'une cellule d'Al-Qaïda qui fabriquait des armes chimiques

01 juin 2013 16h55 Romandie.com (AFP)

 

BAGDAD - Les autorités irakiennes ont annoncé samedi le démantèlement d'une cellule d'Al-Qaïda qui fabriquait des armes chimiques, dont du sarin et du gaz moutarde, destinées à des attentats en Irak, en Europe et en Amérique du Nord.

 

Les services de renseignement du ministère de la Défense étaient au courant de l'existence de deux usines situées à Bagdad et d'une troisième en province dès leurs débuts, a assuré Mohammed al-Askari, porte-parole du ministère lors d'une intervention télévisée.

 

Selon lui, cinq membres du réseau extrémiste, soupçonnés d'avoir conçu ces usines, ont été arrêtés, sans toutefois préciser quand l'opération s'est déroulée.

 

Cette cellule a reçu des directives d'un autre groupe lié à Al-Qaïda sur la façon de produire ces armes, a-t-il ajouté.

 

Le groupe a réussi à produire du sarin, un neurotoxique dont un demi-milligramme suffit à tuer un adulte, et du gaz moutarde.

 

La cellule démantelée comptait utiliser ces armes dans le cadre d'attaques en Irak, mais aussi dans un pays frontalier (de l'Irak), en Europe et en Amérique du Nord, a assuré M. Askari.

 

La télévision publique irakienne a montré des images de petits avions téléguidés saisis par les enquêteurs, à l'aide desquels les militants pensaient lancer leurs attaques.

 

Le gaz sarin est un puissant neurotoxique, inodore et invisible.

 

Des responsables internationaux et de ONG ont fait état ces derniers mois de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie aussi bien par le régime de Bachar al-Assad que par des groupes rebelles.

 

Le gaz moutarde, a notamment été utilisé par l'armée irakienne pendant la guerre contre l'Iran (1980-1988) et dans le bombardement de la ville d'Halabja, au Kurdistan irakien, qui avait fait près de 5.000 morts parmi la population en mars 1988.

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 11:20
SAIC Awarded Contract By JPEO-CBD

May 21, 2013 ASDNews Source : Science Applications International Corporation

 

Science Applications International Corporation (SAIC) [NYSE: SAI] announced it was awarded a prime contract by the Joint Program Executive Office for Chemical and Biological Defense (JPEO-CBD) to provide program, engineering, medical, and technical support services. The multiple-award indefinite-delivery/indefinite quantity contract has a three-year base period of performance, two one-year options, one six-month extension optional period, and a total contract value of $495 million for all awardees, if all options are exercised. Work will be performed in multiple cities throughout the continental United States and outside the continental United States.

 

JPEO-CBD provides research, development, acquisition, fielding and life-cycle support of chemical and biological defense equipment and medical countermeasures for the U.S. This includes the acquisition and fielding of chemical and biological detection and reconnaissance systems, individual and collective protection systems, decontamination systems, information management systems, medical devices, drugs and vaccines, and installation and force protection systems.

 

Under the contract, SAIC will provide support services to JPEO-CBD in several domains, including business and analytical; engineering and technical; logistics; information technology; and medical. SAIC is one of 42 contractors eligible to compete for task orders under the contract.

 

"Through a convergence of our health and national security offerings, SAIC will provide program, engineering, medical, and technical support services in a more dynamic and efficient way," said Joe Craver, President of SAIC's Health and Engineering Sector.

 

"The services we offer through this contract vehicle greatly improve JPEO-CBD's ability to respond to the needs of the warfighter, which provides greater security to the nation and our assets and allies overseas," added John Thomas, acting President of SAIC's National Security Sector.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 07:30
Syrie/armes chimiques: Ban Ki-moon veut poursuivre l'enquête

10/05/2013 NEW YORK (Nations unies) - RIA Novosti

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon n'envisage pas de dissoudre la commission d'enquête sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, qui n'a toujours pas reçu l'autorisation de se rendre dans ce pays pour remplir ses fonctions.

 

"Je n'ai pour le moment aucune intention d'annuler cette mission", a déclaré M. Ban Ki-moon à RIA Novosti lors d'une interview accordée jeudi aux médias russes à New York.

 

"Quant à la durée de cette mission, elle dépend du temps que demandera l'enquête sur le terrain. Nous déciderons de nos démarches ultérieures au fur et à mesure du développement de la situation", a indiqué le secrétaire général de l'ONU.

 

Il a dans le même temps espéré que Damas autoriserait la commission à effectuer son enquête sur le territoire syrien.

 

Le gouvernement syrien a accusé l'opposition d'avoir utilisé des armes chimiques le 19 mars dans la province d'Alep et a saisi l'ONU d'une demande d'enquête. Les rebelles ont pour leur part affirmé que les troupes gouvernementales avaient pour leur part employé des armes chimiques en décembre dernier à Homs.

 

Des inspecteurs chargés par l'ONU d'enquêter sur ces attaques présumées se trouvent actuellement à Chypre où ils attendent l'autorisation de se rendre en Syrie. Les autorités syriennes leur refusent cette autorisation au motif que les enquêteurs souhaitent opérer dans l'ensemble du pays, alors que Damas réclame une enquête portant uniquement sur le cas d'Alep.

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 16:30
Syrie/armes chimiques: les services spéciaux russes et US coopéreront

MOSCOU, 8 mai - RIA Novosti

 

Les services spéciaux russes et américains coopéreront pour élucider les cas de recours aux armes chimiques en Syrie, a déclaré mardi à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

 

"Nous nous sommes mis d'accord (…), nos services spéciaux coopéreront de façon encore plus étroite afin de comprendre clairement ce qui ce passe avec les rapports faisant état de cas d'utilisation d'armes chimiques ou d'autres matières toxiques en Syrie", a annoncé M.Lavrov à l'issue de négociations avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry en visite à Moscou.

 

Selon le chef de la diplomatie russe, la Russie est "dans la même mesure que les Etats-Unis préoccupée par un possible recours aux armes chimiques en Syrie".

"Il s'agit d'un sujet très difficile et très sensible, et il faut être absolument sûr qu'on ne se laisse pas emporter par des rumeurs et des provocations délibérées", a ajouté le ministre.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 07:30
Bachar al-Assad a utilisé des armes chimiques «à petite échelle»

 

25/04/2013 par Gaëtan Barralon – 45eNord

 

«Avec un certain degré de certitude», Washington a assuré, ce jeudi, que le régime de Bachar al-Assad a utilisé des armes chimiques «à petite échelle» face à la rébellion syrienne. Si les autorités américaines prônent, pour l’heure, la prudence, ces nouvelles déclarations confirmeraient le franchissement de la «ligne rouge» érigée par le président Barack Obama.

 

La Maison Blanche a ainsi envoyé une lettre à plusieurs membres du Congrès américain, assurant que «la communauté des renseignements américains a conclu, avec un certain degré de certitude, que le régime syrien a utilisé des armes chimiques à petite échelle», comme l’a évoqué le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, présent, ce jeudi, à Abou Dhabi.

Une information également apportée du côté de Londres. «Nous avons des informations limitées mais convaincantes de plusieurs sources montrant l’utilisation d’armes chimiques en Syrie, y compris du gaz sarin», a ainsi déclaré le porte-parole de la diplomatie britannique.

«L’utilisation d’armes chimiques est un crime de guerre. Nous avons rendu compte de cette information à nos alliés, nos partenaires et aux Nations unies et nous travaillons activement pour obtenir davantage et de meilleures informations», a-t-il ajouté.

 

 

Deux jours après avoir déclaré n’être pas parvenu «à la conclusion que [des armes chimiques] ont été utilisées» en Syrie, Washington a donc décidé de faire état de ses informations aux yeux de la communauté internationale. Pour autant, ses certitudes s’avèrent fragiles, comme l’a rappelé la porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), Caitlin Hayden.

«Par exemple, la chaîne de transmission [des échantillons] n’est pas claire, donc nous ne pouvons pas confirmer comment l’exposition [au sarin] a eu lieu», a-t-elle déclaré, ajoutant que l’évaluation du renseignement américain est «fondée en partie sur des prélèvements» sur des personnes.

«Étant donné les enjeux, et ce que nous avons appris de notre propre expérience, les évaluations du renseignement ne sont pas suffisantes à elles seules. Seuls des faits dignes de foi et recoupés qui nous apporteront un certain degré de confiance guideront notre processus de prise de décision, et renforceront notre influence à la tête de la communauté internationale», a-t-elle précisé, mettant ainsi en garde contre toutes conclusions hâtives.

«Il est évident qu’une ligne rouge a été franchie» pour John McCain

Mais plusieurs sénateurs américains sont d’ores et déjà montés au créneau pour appeler à un engagement plus important des États-Unis dans le conflit syrien. Rappelant les déclarations du président Obama, le mois dernier, sur le franchissement d’une «ligne rouge» en cas d’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien, le républicain John McCain a déclaré «qu’il est évident qu’une ligne rouge a été franchie». «Ces stocks d’armes chimiques, dont certains se trouvent dans des zones de combat, doivent être sécurisées, et nous devons donner à l’opposition la capacité de battre Bachar al-Assad une bonne fois pour toute», a-t-il martelé.

Même son de cloche du côté de la présidente démocrate de la commission du Renseignement du Sénat, Dianne Feinstein. Cette dernière a en effet déclaré que «des actions doivent être engagées pour empêcher une utilisation à plus grande échelle», se disant «très inquiète qu’avec cette admission publique, le président Assad ne calcule qu’il n’a plus rien à perdre».

Assurant que «toutes les options sont sur la table» pour offrir une réaction américaine à ces révélations, un haut responsable américain, cité sous couvert de l’anonymat, a déclaré que l’administration Obama allait «consulter de près [ses] amis et alliés, de façon plus large la communauté internationale ainsi que l’opposition syrienne pour déterminer quelle serait la meilleure façon d’agir».

«Cela pourrait couvrir une large gamme d’activités […] qui comprennent déjà des initiatives diplomatiques, une assistance à l’opposition, mais à la demande du président [Obama], il existe d’autres possibilités pour lesquelles nous nous préparons, et que nous devons prendre en considération au moment où nous déterminons si des armes chimiques ont été utilisées», a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse téléphonique.

«Nous avons l’obligation d’enquêter scrupuleusement»

Si Washington exclut, pour l’heure, toute intervention directe en Syrie, la Maison Blanche a rappelé sa volonté de voir une enquête des Nations Unies voir le jour pour évaluer les preuves actuelles. «Précisément parce que le président [Obama] prend cette question très au sérieux, nous avons l’obligation d’enquêter scrupuleusement sur tous les indices de l’utilisation d’armes chimiques en Syrie», a conclu Caitlin Hayden.

Après avoir déposé, le 20 mars dernier, une requête pour obtenir une enquête pour éclaircir les accusations mutuelles d’utilisation d’armes chimiques entre le régime et l’opposition, Damas a, par la suite, refusé l’accès à ses territoires à la mission d’experts, conduite par le Suédois Ake Sellstrom. Un refus qui n’a cessé d’alimenter les craintes et accusations de la communauté internationale à l’égard du régime de Bachar al-Assad.

Pour le porte-parole de la diplomatie britannique, Bachar al-Assad «doit coopérer avec la communauté internationale et prouver que son régime n’a pas commis ce crime horrible, en permettant un accès illimité à l’ONU et à l’OIAC [l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques] pour qu’une enquête soit menée sur le terrain en Syrie».

Tant bien que mal, les dirigeants occidentaux ne semblent donc pas résigner à obtenir l’accès aux territoires syriens. Mais les récentes révélations, si elles s’avèrent vérifiées et vérifiables, pourraient bien bouleverser l’ordre diplomatique actuel du conflit frappant le pays depuis plus de deux ans.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 07:30
Armes chimiques en Syrie: toutes les options sur la table

 

25 avril 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Un haut responsable américain a affirmé jeudi que toutes les options étaient sur la table dans le dossier syrien, après que la Maison Blanche eut évoqué pour la première fois le probable recours à des armes chimiques par le régime de Bachar al-Assad.

 

Ce responsable, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, a toutefois rappelé que l'exécutif américain tenait à être absolument sûr que de telles armes avaient été utilisées avant de conclure que la ligne rouge tracée par le président Barack Obama avait été franchie par Damas.

 

Nous allons consulter de près nos amis et alliés, de façon plus large la communauté internationale ainsi que l'opposition syrienne pour déterminer quelle serait la meilleure façon d'agir, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse téléphonique.

 

Je ne veux pas me lancer dans des hypothèses à l'heure actuelle, mais il est évident que toutes les options sont sur la table en terme de réaction, a ajouté ce responsable.

 

Cela pourrait couvrir une large gamme d'activités (...) qui comprennent déjà des initiatives diplomatiques, une assistance à l'opposition, mais à la demande du président (Obama), il existe d'autres possibilités pour lesquelles nous nous préparons, et que nous devons prendre en considération au moment où nous déterminons si des armes chimiques ont été utilisées, a-t-il remarqué.

 

M. Obama avait mis en garde à de nombreuses reprises le régime Assad contre le recours à ses stocks d'armes chimiques, affirmant notamment le 20 mars en Israël qu'il s'agirait d'une grave et tragique erreur, et qu'un tel développement change(rait) la règle du jeu. Il avait aussi parlé de lignes rouges à ne pas franchir pour Damas.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 07:30
Hagel Urges Caution On Syria Chemical Weapons Claims

 

Apr. 24, 2013 Defense News (AFP)

 

CAIRO — US Defense Secretary Chuck Hagel urged caution Wednesday over an Israeli claim Syria’s regime used chemical weapons, saying it was “serious business” and any evidence had to be weighed carefully.

 

Warning against a possible rush to judgment, Hagel indicated he had been caught off guard by allegations from an Israeli general this week that Syria had fired chemical agents against rebels in recent months.

 

“When I was in Israel they did not give me that assessment. I guess it wasn’t complete,” Hagel told reporters in Cairo on a tour of the Middle East hat included a three-day visit to Israel.

 

The United States has warned any use or transfer of chemical weapons would cross a “red line” and possibly trigger military action.

 

Britain and France also suspect Syria has used chemical weapons but Hagel said US intelligence agencies were still evaluating information and were not yet convinced.

 

“Suspicions are one thing, evidence is another,” he said.

 

The Pentagon chief added that “this is serious business and you want to be as sure as you can be on these kind of things”.

 

Asked if US credibility could be at risk as it has repeatedly referred to a “red line,” Hagel said: “I don’t think there’s any danger.”

 

The United States cooperates with other spy services but ultimately had to rely “on its own intelligence,” he said before departing for Abu Dhabi.

 

Hagel’s comments marked his first public reaction since the Israeli military’s assessment came to light.

 

While Hagel was wrapping up his visit to Israel on Tuesday morning, Israeli Brig. Gen. Itai Brun, head of the research and analysis division of military intelligence, grabbed headlines when he alleged Syrian President Bashar al-Assad’s regime had used chemical agents — mostly likely sarin gas— more than once.

 

“To the best of our professional understanding, the (Assad) regime has made use of deadly chemical weapons against the rebels in a number of incidents in the last few months,” Brun told a security conference in Tel Aviv.

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 07:30
Enquête sur l'utilisation éventuelle d'armes chimiques

 

19.04.2013 Romandie.com (ats)

 

Des soupçons d'usage d'armes chimiques en Syrie refont surface. Quinze jours après l'appel de Ban Ki-moon à Bachar al-Assad à coopérer en la matière, les agences de renseignement américaines annoncent jeudi enquêter sur l'utilisation éventuelle d'armes chimiques par le régime syrien contre les rebelles.

 

Ces soupçons ont été évoqués par la France et le Royaume-Uni, a déclaré jeudi un haut responsable américain. Un agent chimique "très suspect" pourrait avoir été utilisé au cours de récentes batailles en Syrie, mais les services d'espionnage sont toujours en train d'évaluer ces informations et n'ont pas encore tiré de conclusion, a expliqué à l'AFP ce responsable sous couvert d'anonymat.

 

Il est possible que des armes chimiques aient été utilisées d'une manière limitée et très "localisée", et non à une large échelle, a-t-il ajouté. La semaine passée, des diplomates à l'ONU ont confié sous le couvert de l'anonymat que les pays occidentaux avaient des "preuves solides" que des armes chimiques avaient été utilisées au moins une fois dans le conflit syrien.

 

Selon le Washington Post et la revue Foreign Policy, qui citent des responsables anonymement, la France et le Royaume-Uni ont informé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon que des examens du sol, des entretiens avec des témoins et les rebelles montraient que des agents neurotoxiques avaient été utilisés dans et autour d'Alep, de Homs et peut-être à Damas.

Difficile à confirmer

 

Le responsable américain a souligné que les informations rapportées par Paris et Londres étaient étudiées sérieusement. La situation sur le terrain rend toutefois difficile la confirmation de telles allégations, ont souligné d'autres responsables et experts.

 

Mercredi, le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a confirmé la position de l'administration Obama, qui considère comme une "ligne rouge" à ne pas franchir l'utilisation d'armes chimiques en Syrie. "Si le président syrien et ses subordonnés recourent aux armes chimiques ou manquent à leurs obligations de les sécuriser, il y aura des conséquences et ils seront tenus pour responsables", a déclaré M. Hagel lors d'une audition devant la commission sénatoriale des Forces armées.

 

Il y a quinze jours, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon avait appelé la Syrie à "coopérer" avec la mission des enquêteurs de l'ONU sur les armes chimiques. Le gouvernement et l'opposition syriens s'accusent mutuellement d'utiliser de telles armes.

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 22:19
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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 20:04
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