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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 19:30
Damavand destroyer joins the Navy’s northern fleet in the Caspian Sea on Monday March 9, 2015

Damavand destroyer joins the Navy’s northern fleet in the Caspian Sea on Monday March 9, 2015

 

Téhéran, 9 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

La Marine iranienne a pris officiellement livraison lundi de son second destroyer de fabrication locale, le Damavand, qui patrouillera en mer Caspienne (nord), a rapporté la télévision d'Etat.

 

Le Damavand, du nom du plus haut sommet iranien, est long de plus de 90 mètres, large de huit mètres et pèse 1.300 tonnes. Il possède des systèmes de missiles de croisière, des torpilles, des systèmes de radars et des équipements de guerre électroniques.

 

La navire doit assurer des missions de sécurité sur la mer Caspienne mais il pourra aussi aider à la lutte contre la contrebande et le terrorisme, a indiqué le ministre de la Défense, Hossein Dehghan, lors d'une cérémonie.

 

Le bâtiment avait été mis à l'eau et inauguré il y a deux ans. Sa livraison était initialement prévue en août 2013.

 

En février 2010, la Marine iranienne avait pris livraison de son premier destroyer, le Jamaran, légèrement plus long et plus lourd, qui croise dans les eaux du Golfe.

 

La mer Caspienne est la plus grande mer fermée du monde. Elle est bordée par l'Iran, la Russie, l'Azerbaïdjan, le Turkménistan et le Kazakhstan, qui n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord sur un régime juridique départageant à la fois les eaux et ses réserves souterraines.

 

"Le destroyer Damavand est plus agile et plus rapide que Jamaran", a déclaré l'amiral Habibollah Sayari, le commandant de la Marine iranienne, cité par les médias.

 

Une grande partie de l'équipement naval de l'Iran date d'avant la révolution islamique de 1979. Des bâtiments ont également été achetés à la Russie.

 

Selon les médias iraniens, trois autres destroyers du même type sont actuellement en construction dans le sud du pays.

 

Ces dernières années, l'Iran a entrepris des efforts pour développer sa marine. Des navires iraniens ont notamment mené des missions dans le Golfe d'Aden et au large de la Somalie pour escorter les navires marchands et pétroliers iraniens. Des bâtiments de guerre iraniens se sont également rendus en Méditerranée ou en Asie, notamment en Chine.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 18:30
Photo situant les entrées des tunnels sur le site de Damavand. Crédits photo CNRI

Photo situant les entrées des tunnels sur le site de Damavand. Crédits photo CNRI

11/07/2013 Par Sunniva Rose – LeFigaro.fr

 

Des opposants iraniens font état de l'existence d'un site nucléaire souterrain, en construction depuis 2006, près de Téhéran.

 

Un site nucléaire secret serait en activité près de la ville de Damavand, dans la province de Téhéran, selon le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), principale organisation d'opposition iranienne en exil. La première phase de la constrution de ce projet, caché dans une série de tunnels («Kothar» tunnels sur la carte) sous une montagne à environ 50 kilomètres de la capitale, aurait débuté en 2006. Les travaux auraient été achevés il y a quelques semaines.

 

«Deux tunnels de 550 mètres de long et six immenses salles de travail ont été construits à l'intérieur de la montagne. Les routes pour accéder au site ont également été finalisées», explique Afchine Alavi, porte-parole du CNRI. La deuxième phase prévoit la construction de trente tunnels et de trente entrepôts sur le site de plus de 120 hectares.

 

Selon Afchine Alavi, plusieurs indices forts démontrent que le site est à vocation nucléaire. «Tout d'abord, il est couvert par un secret total. Pour rentrer sur le périmètre, il faut un laissez-passer du ministère de la Défense. Ensuite, pour accéder au site, il faut un deuxième laissez-passer du ministère des renseignements.» Le CNRI affirme tenir ses informations d'une cinquantaine de sources dans divers organes du régime.

 

De plus, le projet serait supervisé par Mohsen Fakhrizadeh, le personnage-clé du programme nucléaire du régime iranien. L'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a demandé en vain à rencontrer cet officier supérieur du corps des Gardiens de la révolution islamique, qui a piloté le programme clandestin nucléaire iranien dans les années 2000.

 

«Attendre et voir»

 

Les pays occidentaux soupçonnent depuis des années l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique et font pression pour amener Téhéran à y renoncer. Mais selon François Nicoullaud, ambassadeur de France en Iran de 2001 à 2005, l'absence d'éléments concrets liés au nucléaire sur le site de Damavand, tel que la construction de centrifugeuses, appelle à la prudence dans l'interprétation des conclusions du CNRI. «Il faut attendre et voir. On est tout de même très en amont d'une installation nucléaire qui pourrait être dangereuse en terme de prolifération», analyse-t-il.

 

Le CNRI est l'aile politique de l'Organisation des Moujahidines du peuple iranien, qui a combattu auprès des forces de Saddam Hussein pendant la guerre Iran-Iraq dans les années 1980. Connue pour son opposition farouche au régime des mollahs, elle a apporté à plusieurs reprises dans le passé des révélations sur le programme nucléaire iranien. En 2002, l'organisation a ainsi dévoilé l'existence de l'usine souterraine d'enrichissement d'uranium de Natanz et le projet d'un réacteur à eau lourde d'Arak. Le CNRI reste convaincu que le nouveau président Hassan Rohani joue «un rôle clé dans la poursuite» du programme nucléaire iranien.

 

Toutefois, ses «scoops» ont parfois eu l'effet de pétard mouillé. En 2010, les Moujahidines du peuple annoncent qu'ils détiennent les preuves de l'existence d'une nouvelle installation nucléaire, à l'ouest de Téhéran. Une «révélation» démentie par les Américains qui affirment connaître déjà ce site et estiment par ailleurs qu'il n'est pas forcément nucléaire. Cela n'empêche pas le CNRI de maintenir ses affimations, implicitement confirmées, d'après lui, par le directeur iranien de l'énergie atomique de l'époque, Ali Akbar Salehi.

 

«L'AIEA va maintenant sûrement demander à visiter le site», conclut François Nicoullaud. Si les Iraniens résistent à cette visite, cela pourrait être une indication de leurs intentions nucléaires à Damavand.

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